Afrique : quand l’État coupe la route à la création de richesse

Ce sont les entraves que l’État pose sur le chemin de l’entreprenariat qui génèrent et entretiennent un niveau important de pauvreté sur le continent.

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Apartheid in South Africa by United Nations Photo (CC BY-NC-ND 2.0)

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Afrique : quand l’État coupe la route à la création de richesse

Publié le 11 février 2019
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Par Mpiyakhe Dhlamini.1
Un article de Libre Afrique

La pauvreté a diminué en Afrique à mesure que les pays libéralisaient progressivement leurs économies, mais le gouvernement sud-africain a choisi la direction opposée et les citoyens en subissent les conséquences. Alors que des pays comme le Rwanda et l’Éthiopie développent leurs économies et éliminent la pauvreté, en Afrique du Sud nous stagnons et perdons notre place convoitée de nation la plus industrialisée du continent.

De toute évidence, sortir de la pauvreté n’est pas impossible pour les Africains qui ont des gouvernements respectant les marchés libres. Ici, en Afrique du Sud, le spectre de la pauvreté hante tout le monde. C’est pourquoi nous sommes motivés pour travailler et investir. Les coûts d’investissement ont considérablement diminué avec la montée en puissance de nouvelles plateformes et de nouveaux instruments financiers tels que easyequities.co.za et Exchange Traded Funds. Toute personne gagnant un revenu peut épargner pour l’avenir et se mettre à l’abri pour bannir la pauvreté de sa vie. Tout ce qu’il faut, c’est de l’autodiscipline. La couleur de la peau n’a rien à voir avec ça.

L’hyper réglementation nid de la pauvreté en Afrique du Sud

Bien sûr, investir nécessite un certain revenu, mais le plus difficile est que le gouvernement met en place des barrières réglementaires au travail qui empêchent les pauvres d’obtenir un emploi. Beaucoup a été écrit à ce sujet, mais il suffit de dire que cela ne doit pas être un problème insurmontable, si seulement le gouvernement pouvait être convaincu de ne plus s’immiscer dans les contrats de travail et les investissements.

Cela n’a également rien à voir avec le fait d’être Noir, même si la plupart des victimes des obstacles du gouvernement sont des Noirs à cause de l’apartheid. À bien des égards, le gouvernement actuel perpétue les conséquences de l’apartheid par le biais de réglementations, de taxes élevées et du manque de respect des droits de propriété privés.

Le fléau de l’hyper interventionnisme étatique

Nous sommes pauvres parce que les dirigeants africains ont choisi les mauvaises stratégies, celles consistant à contrôler l’économie par l’État au lieu de laisser les individus maîtriser leur propre destin. Certains pays sont en train de relancer lentement leurs économies et l’Afrique commence à se développer.

Par conséquent, ce n’est pas la noirceur ou l’adaptation climatique qui nous maintiennent dans la pauvreté, mais bien la noirceur de l’idéologie populaire sur ce continent et qui, malheureusement, a pour fondement des idées socialistes fallacieuses, des idées qui ont appauvri totalement les Africains.

Oser l’entreprise

C’est la nature du marché qui fait qu’une position n’est jamais acquise. C’est pourquoi des entreprises telles que Edcon peuvent faire faillite et d’autres comme Capitec peuvent rivaliser avec de grandes enseignes. C’est pourquoi tout investisseur prudent sacrifie des rendements plus élevés en échange de moins de risque et protège ainsi son patrimoine, c’est la raison pour laquelle l’assurance existe, la stratégie de diversification est défendue par chaque conseiller financier responsable.

Si vous êtes dans un état de pauvreté, vous vous sentez inférieur, cela est compréhensible mais aussi inutile. Vous devez gérer votre état psychologique interne, vous pousser à sortir du pessimisme puis chercher comment sortir de la pauvreté.

C’est possible et des personnes comme Patrice Motsepe ont construit des empires qui leur survivront probablement. En supposant que ses descendants soient tout aussi férus d’affaires, la richesse de Motsepe sera éternelle. Malheureusement, cela est rarement le cas, même dans les pays développés, car la seconde génération tend à disperser les revenus durement gagnés par leurs prédecesseurs. C’est la raison pour laquelle beaucoup de personnes fortunées placent leur argent dans des fondations pour éviter de voir le fruit de leur travail s’assécher.

Tenter de réussir par l’entrepreneuriat ne doit pas être vu comme une solution réservée aux pays riches. Il faut se nourrir de l’exemple de ceux qui ont réussi. Ce n’est pas perdre sa culture que de se nourrir des bonnes recettes. Gagner de l’argent, épargner, ne doit pas être considéré comme inaccessible aux Africains. Je suis un homme zoulou fier et j’en connais beaucoup qui épargnent et investissent de l’argent tout en continuant à pratiquer pleinement leur culture.

La classe moyenne noire n’est pas une illusion. Les entreprises aiment vendre à ce segment de la population. Elles ont d’ailleurs tout intérêt à ce qu’il s’élargisse. Une classe moyenne plus nombreuse signifie plus de clients pour ces entreprises. Mon seul souhait est que les membres de cette classe empruntent moins et épargnent davantage.

Les entraves de l’État

L’obstacle structurel qui empêche les Noirs de le faire n’est d’évidence pas leur couleur mais les entraves que le gouvernement s’active à poser sur leur chemin : les réglementations, les taxes et les politiques telles que l’expropriation sans indemnisation, qui conduisent à la non-sécurisation des biens immobiliers. Les droits de propriété sécurisés sont pourtant le moteur qui a construit la prospérité de l’Occident et maintenant de l’Asie. Si le gouvernement ne le reconnaît pas, nous continuerons à avoir de la pauvreté noire. Cette attitude s’apparente à un système féodal. Pensez-vous qu’il soit possible de progresser dans un tel contexte ?

Sur le web

  1. Data analyste pour The Free Market Foundation.
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  • tout les pays sont concernés : il suffit d’avoir un incapable à la tête d’un état , et c’est toute la population qui trinque …..

  • « Cela n’a également rien à voir avec le fait d’être Noir, même si la plupart des victimes des obstacles du gouvernement sont des Noirs à cause de l’apartheid. À bien des égards, le gouvernement actuel perpétue les conséquences de l’apartheid par le biais de réglementations, de taxes élevées et du manque de respect des droits de propriété privés. »
    Cet article a été écrit en 2019 ? Je ne comprends pas, le gouvernement noir perpétue l’apartheid, au détriment des noirs ? Ah oui, forcément, il ne vous viendrait pas à l’idée de vous remettre en question, de dire que depuis que les boers ne dirigent plus le pays, tout s’effondre à vitesse V.
    Pour moi, l’AdS est un cas d’école de l’incapacité des noirs a diriger un pays à l’occidental. De l’incapacité des noirs en général, en fait. Désolé.

    • « l’Afrique du Sud est un cas d’école de l’incapacité des noirs a diriger un pays à l’occidental. De l’incapacité des noirs en général, en fait. Désolé. »


      Très cher Cernu, il n’y a désormais plus aucun doute sur le fait que vous êtes un cas irrécupérable, par conséquent il est totalement vain d’essayer de vous faire changer d’avis. Cependant, à toutes les personnes ouvertes d’esprit qui liront votre message et qui se demanderont s’il existe des contre-arguments qui l’invalident, en voici quelques-uns :

      Premièrement :
      – l’Afrique du Sud d’aujourd’hui est un échec à cause de ces dirigeants politiques, non pas parce qu’ils sont noirs mais parce qu’ils sont socialistes. Les pays africains dont les dirigeants sont moins socialistes / plus libéraux (comme le Botswana qui est situé juste à côté) s’en sortent beaucoup mieux. On peut également citer l’exemple du Rwanda post-génocide et de l’île Maurice (cependant, bien que cette île est proche de l’Afrique, dans l’inconscient collectif elle n’est pas vraiment considérée comme étant « africaine. » )

      Deuxièmement :
      – l’Afrique du Sud aurait été encore plus prospère s’il n’y avait jamais eu l’Apartheid. Pourquoi ? Parce que l’Apartheid (système étatique de ségrégation forcée) nuisait aux intérêts des capitalistes/créateurs de richesses (qui étaient blancs pour la plupart.) Par exemple, sous la pression des syndicats l’Etat mettait en place tout un tas de mesures parfois très subtiles (ex : réduction de la liberté de circuler ou d’habiter près du lieu de son emploi) qui avaient tendance à avoir pour effet de contraindre les capitalistes blancs à embaucher des travailleurs blancs à la place de travailleurs noirs pourtant moins exigeants en terme de salaire et conditions de travail. L’Apartheid a donc non seulement empêché les noirs de gagner de l’expérience dans le monde du travail mais l’Apartheid a également empêché les capitalistes blancs de s’enrichir plus rapidement.

      Penser que les seuls à souffrir durant l’Apartheid c’était les noirs c’est tomber en plein dans le piège tendu par les socialistes de gauche. En réalité tout le monde souffrait durant l’Apartheid, les noirs comme les blancs.

      Quand un mec de droite pense que l’Apartheid c’était génial pour les blancs, sans s’en rendre compte il pense exactement la même absurdité qu’un mec de gauche.

      • PS : lorsque j’écris « l’Afrique du Sud d’aujourd’hui est un échec » je veux bien sûr parler de la montée de la pauvreté, de la corruption, de la violence et des crimes racistes anti-blanc. Cet échec de l’Afrique du Sud d’aujourd’hui est indéniable. La question qu’il faut se poser est : à quoi cet échec est-il dû ? Cernu vous répondra catégoriquement qu’il est dû à la couleur de peau des dirigeants actuels du pays. Prendre en compte l’idéologie socialiste de ces dirigeants demande beaucoup trop d’efforts à Cernu.

        • A quoi cet échec est qu’il du ? Pour vous, c’est le socialisme, pour moi, c’est les dirigeants noirs revanchards et incapables, et les noirs en général, incapable d’entretenir les infrastructures que les blancs ont mis en place. Et je crois que malheureusement, à part une ou deux exceptions, ma théorie tient encore la route, comme le « prouve » la tenue de l’ensemble des anciennes colonies.
          Quand à la théorie rigolote « l’ads aurait été encore plus prospère… » blah blah blah, c’est du vent. Moi je constate que l’AdS, quand elle était tenue par les « occidentaux », était la perle de l’afrique, et qu’elle se transforme rapidement en « shithole ».
          Encore une fois, désolé.

          • « [A quoi l’échec de l’Afrique du Sud est du ?] Pour vous, c’est le socialisme, pour moi, c’est les dirigeants noirs revanchards et incapables, et les noirs en général, incapable d’entretenir les infrastructures que les blancs ont mis en place. »


            Si les dirigeants de l’Afrique du Sud étaient libéraux plutôt que socialistes, ils ne seraient pas revanchards car ils jugeraient les gens en tant qu’individus plutôt qu’en tant que groupes, ils feraient primer l’esprit de justice plutôt que la jalousie, ils comprendraient que le concept de responsabilité collective est totalement bidon ( en l’occurence : ils comprendraient que c’est absurde de penser que tous les blancs étaient des criminels durant l’Apartheid, et que c’est encore plus absurde de penser qu’un bébé blanc né en 2019 est responsable de crimes commis par tel ou tel criminel blanc durant l’Apartheid.)

            Si les dirigeants de l’Afrique du Sud étaient libéraux plutôt que socialistes, ils n’approuveraient aucune expropriation et aucune discrimination positive, ils n’empêcheraient pas aux gens méritants/capables/compétents de garder ou d’accéder à des jobs nécessitant beaucoup de qualifications, même dans le cas où ces gens sont tous blancs.

            Encore une fois, au risque de me répéter : le problème de l’Afrique du Sud d’aujourd’hui n’est pas que ses dirigeants sont noirs, le problème c’est qu’ils sont socialistes (multiculturalisme imposé de force par l’État.) De même, le problème de l’Afrique du Sud d’hier nétait pas que ses dirigeants étaient blancs, le problème c’est qu’ils étaient socialistes (ségrégation imposée de force par l’État.)

            • Merci de me donner raison. Vous dites que les blancs étaient socialistes. L’afrique du sud « tournait » a peu prêt. Hors, depuis que les socialistes sont Noirs, elle « tourne » beaucoup moins bien ? Le problème ici n’est donc a priori pas le socialisme (quelle horreur de dire ça ^^).

              • « [avec les socialistes blancs] l’afrique du sud « tournait » a peu prêt, [or elle tourne beaucoup moins bien avec les socialistes noirs] »


                C’est plus compliqué que ça. Il y a eu, durant l’Apartheid, des périodes plus prospères et paisibles que d’autres, et ces périodes coïncident plus ou moins (avec un léger décalage) avec les périodes où les dirigeants blancs menaient les politiques les moins socialistes. De même : il y a eu, après l’Apartheid, des périodes plus prospères et paisibles que d’autres (les années 2000-2009 notamment), et ces périodes coïncident plus ou moins (avec un léger décalage) avec les périodes où les dirigeants noirs menaient les politiques les moins socialistes.

                On résume : à chaque fois, durant l’Apartheid ou après l’Apartheid, que les dirigeants du pays ont mené des politiques un peu plus libérales que d’habitude, cela a engendré des périodes plus prospères et paisibles que d’habitude.

                Inversement : à chaque fois, durant l’Apartheid ou après l’Apartheid, que les dirigeants du pays ont mené des politiques socialistes (exemple durant l’Apartheid : réglementation emmerdant les blancs qui veulent embaucher des noirs / exemple après l’Apartheid : discrimination positive emmerdant les employeurs qui veulent embaucher des blancs), cela a engendré des périodes plus pauvres et violentes que d’habitude.

                ( PS : deux sources http://slideplayer.com/slide/6441320/22/images/7/Average+GDP+growth+rates+in+South+Africa.jpg https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c6/South_African_murder_rate.png/1280px-South_African_murder_rate.png )

              • « [avec les socialistes blancs] l’afrique du sud « tournait » a peu prêt, [or elle tourne beaucoup moins bien avec les socialistes noirs] »


                C’est plus compliqué que ça. Il y a eu, durant l’Apartheid, des moments où le pays tournait mieux que pendant d’autres moments, c’est-à-dire des périodes plus prospères et paisibles que d’autres, et ces périodes coïncident plus ou moins (avec un léger décalage) avec les périodes où les dirigeants blancs menaient les politiques les moins socialistes. De même : il y a eu, après l’Apartheid, des moments où le pays tournait mieux que pendant d’autres moments, c’est-à-dire des périodes plus prospères et paisibles que d’autres (les années 2002-2009 notamment), et ces périodes coïncident plus ou moins (avec un léger décalage) avec les périodes où les dirigeants noirs menaient les politiques les moins socialistes.

                On résume : à chaque fois, durant l’Apartheid ou après l’Apartheid, que les dirigeants du pays ont mené des politiques un peu plus libérales que d’habitude, cela a engendré de la prospérité et moins de violence.

                Inversement : lorsque, durant l’Apartheid, les dirigeants du pays ont mené des politiques socialistes (exemple : réglementation emmerdant les blancs qui veulent embaucher des noirs ) et lorsque, après l’Apartheid, les dirigeants du pays ont mené des politiques socialistes ( exemple : discrimination positive favorisant les noirs au détriment des blancs ), cela a engendré des périodes plus pauvres et violentes que d’habitude.

                ( PS : deux sources http://slideplayer.com/slide/6441320/22/images/7/Average+GDP+growth+rates+in+South+Africa.jpg https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c6/South_African_murder_rate.png/1280px-South_African_murder_rate.png )

              • « [avec les socialistes blancs] l’afrique du sud « tournait » a peu prêt, [or elle tourne beaucoup moins bien avec les socialistes noirs] »


                C’est plus compliqué que ça. Il y a eu, durant l’Apartheid, des moments où le pays tournait mieux que pendant d’autres moments, c’est-à-dire des périodes plus prospères et paisibles que d’autres, et ces périodes coïncident plus ou moins (avec un léger décalage) avec les périodes où les dirigeants blancs menaient les politiques les moins socialistes. De même : il y a eu, après l’Apartheid, des moments où le pays tournait mieux que pendant d’autres moments, c’est-à-dire des périodes plus prospères et paisibles que d’autres (les années 2002-2009 notamment), et ces périodes coïncident plus ou moins (avec un léger décalage) avec les périodes où les dirigeants noirs menaient les politiques les moins socialistes.

                On résume : à chaque fois, durant l’Apartheid ou après l’Apartheid, que les dirigeants du pays ont mené des politiques un peu plus libérales que d’habitude, cela a engendré de la prospérité et moins de violence.

                Inversement : lorsque, durant l’Apartheid, les dirigeants du pays ont mené des politiques socialistes (exemple : réglementation emmerdant les blancs qui veulent embaucher des noirs ) et lorsque, après l’Apartheid, les dirigeants du pays ont mené des politiques socialistes ( exemple : discrimination positive favorisant les noirs au détriment des blancs ), cela a engendré des périodes plus pauvres et violentes que d’habitude.

                • Merci, mais je vais me permettre une autre analyse/Théorie:
                  Après la fin de l’apartheid, l’AdS est dirigé par Mandela jusqu’à son retrait de la vie politique en 99. Ma théorie est la suivante: auréolé de sa gloire obtenue en combattant et en mettant à bas l’Apartheid, Ghandi Africain, celui ci a su, de son vivant politique, mettre en oeuvre la Nation Arc-en-ciel à laquelle il aspirait tant. Mais a partir de 2000, et l’arrivée au pouvoir de dirigeants africains revanchards et tribaux, les choses ont été de mal en pis, pour arriver a l’état calamiteux que l’on connait, avec depuis 2013, même plus la caution morale de Madiba.
                  Cela reste une théorie, non étayée par une étude plus fine, bien sur.
                  En tout état de cause, un merci sincère pour vos explications, même si je n’y adhère que très peu. Effectivement, le socialisme…

          • « Moi je constate que l’AdS, quand elle était tenue par les « occidentaux », était la perle de l’afrique, et qu’elle se transforme rapidement en « shithole » »


            Moi je constate que le Botswana était plus ou moins un « shithole » quand il était aux mains des Britanniques, puis qu’après son indépendance (et juste avant la découverte de nombreuses mines de diamants) ce pays a mis en place des institutions libérales qui l’ont empeché de devenir corrompu, ont limité ses dépenses publiques, et lui ont permis de progressivement devenir la « Suisse de l’Afrique. »

            Le Zimbabwé, voisin du Botswana, a quant à lui préféré se la jouer socialiste, résultat : pauvreté, corruption, violence, épidémie, choléra, hyperinflation, crimes racistes anti-blanc.

            • Oui enfin, ca reste le bostwana. Vous voulez vraiment comparer à la Suisse ? C’est justement là le problème, vous comprenez ? Quand les noires resterons chez eux, ou que les blancs voudront immigrer en afrique en masse…

              • @Cernu : avez-vous conscience que, à une époque, la chine était en avance sur l’europe ? (et que dans moins d’une décennie elle sera plus puissante économiquement que les USA.) Avez-vous conscience que, à une époque, la civilisation musulmane dominait même l’espagne ? Vous estimez que parce que l’afrique noire est à la traîne, cela signifie forcément que les noirs sont des êtres génétiquement inférieurs, des – je cite – « incapables. » Vous oubliez qu’un tel raisonnement implique également que les blancs étaient des « incapables » lorsque l’europe était à la traîne (face à la chine notamment.)

                La vérité c’est que ni les noirs, ni les blancs, ne sont des êtres génétiquement inférieurs / des « incapables. » Ils sont tout simplement, en fonction de l’époque et du lieu qu’on analyse, des chanceux ou des malchanceux. (Plus précisemment : certains facteurs qui ne peuvent pas être contrôlés par des humains favorisent le développement de sociétés de chasseurs-cueilleurs, tandis que d’autres facteurs favorisent le développement de sociétés agricoles, or seules ces dernières permettent l’essor des civilisations.)

                D’autre part, certains individus (noirs & blancs) sont bosseurs et honnêtes, tandis que d’autres individus (noirs & blancs) sont paresseux et malhonnêtes. Voilà pourquoi être libéral (toujours juger les individus plutôt que les groupes/ethnies) est beaucoup plus pertinent qu’être un anti-libéral de droite ou de gauche.

                • Non, ce n’est pas parce qu’ils sont « a la traine » que je critique, c’est parce que l’afrique Noire n’a jamais rien « produit ». Pas d’anghor vat, pas de machu pichu… Des tribus et de l’esclavage interne. Je veux dire, beaucoup de civilisations, a un moment ou un autre, on eu leurs heures de gloire: chinois, romains, vikings, bref…
                  Les africains noirs, a part kirikou et https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Zimbabwe#cite_note-zimbabweunesco-2
                  c’est quand même pas le top.
                  Hors, a part quelques ethnies, les africains vivaient quand même dans des sociétés agricoles, pratiquaient l’agriculture et l’élevage.
                  Je vous rejoins sur le fait que certaines circonstances font que certaines cultures ont accès a des matériaux plus « résistants » que d’autres, et que les nomades (je pense notamment aux amérindiens) ont sans doute laissé moins de trace que des cultures plus sédentaires.
                  Je maintiens que les noirs sont incapables de créer, et maintenir, une civilisation de type « occidental », c’est a dire hautement spécialisée et « ingénierique ». Et je le maintiens, car je le constate.

                  • @Cernu : Au moins, les raisons de notre désaccord sont maintenant beaucoup plus claires. En gros, vous constastez qu’il n’y a jamais eu de civilisations exclusivement africaines rivalisant (particulièrement en terme de progrès technique) avec les civilisations non-africaines de la même époque, notamment les civilisations eurasiennes ( = européennes, moyen orientales, asiatiques) ou même précolombiennes (aztèque, maya, incas.) Vous constastez que des civilisations africaines tels que par exemple les civilisations egyptiennes, ethiopiennes, maliennes, n’étaient pas exclusivement africaines (elles ont reçu des influences extérieures, notamment grecque ou sémite.)

                    Je suis d’accord avec votre constat : il n’y a jamais eu de civilisations exclusivement africaines rivalisant avec les civilisations non-exclusivement africaines de la même époque. (Du moins, les contre-exemples semblent beaucoup trop anecdotiques, tels des exceptions qui confirment la règle.)

                    Par conséquent notre désaccord se porte uniquement sur les raisons d’une telle situation. Vous tombez selon moi dans la facilité en privilégiant l’hypothèse suivante : « les noirs sont des incapables / des êtres génétiquement inférieurs » (cette hypothèse n’explique pas, entre autres, pourquoi ils existent parmi les noirs, exactement comme parmi les blancs, des enfants surdoués.) Tandis que moi je privilégie l’hypothèse « les noirs ont globalement plus souvent manqué de chance.» Cette malchance initiale ne signifie néanmoins pas que l’avenir est tout tracé. Si l’afrique noire adopte des institutions plus libérales, et que pendant ce temps l’occident continue à se reposer sur ses lauriers, le jour où (pour reprendre votre expression) « les blancs voudront massivement immigrer en afrique… » n’est peut-être pas aussi inatteignable que vous le pensez. C’est d’ailleurs déjà un peu le cas, un exemple parmi d’autres : des nos jours de nombreux portugais (plusieurs centaines de milliers entre 2011 à 2017, notamment des jeunes diplomés) s’expatrient au Mozambique alors qu’autrefois, lorsque ce pays est devenu indépendant, les portugais le fuyaient massivement.

                    • J’apprécie vraiment votre calme et votre objectivité. Je me permets encore les remarques suivantes:
                      J’espère encore que nous (enfin, les archéologues africains…bref) trouverons au fond de la jungle équatoriale les reste d’une civilisation disparue, un peu comme on trouve encore dans la foret amazonienne, des restes de civilisations. Ce serait une richesse fabuleuse pour l’humanité, et un vrai bonus pour la fierté Africaine. Peut etre pas le Wakanda, mais vous m’avez compris.
                      Pour appuyer mon hypothèse génétique, pour odieuse qu’elle puisse paraitre, j’invoquerai les « autres hommes » Si l’Afrique semble être de façon quasi certaine le berceau de l’humanité, Il semble que les Africains ne se soient pas « mélangés » a d’autres espèces hominidées. Je pense par exemple et en paritculier aux mélange entre les néandertaliens, et autre denisoviens. Mélanges qui ont certainement modifié le patrimoine génétique des « receveurs » cro-magnon.
                      Dans ce cas, effectivement, les africains n’ont pas eu cette « chance ».
                      J’ai une autre théorie aussi, climatique celle ci (le climat équatorial n’invite pas vraiment à la réflexion, la survie y est « facile », on y meurt pas de froid. En revanche, la nécessaire adaptation de nos sociétés a des climats plus rude, dès l’ère glaciaire, a certainement forcé la construction « pour survivre » de structures complexes (j’en veux pour « preuve » les grands habitats en ossements de mammouths, retrouvés ici ou la en ukraine.)

                      Enfin, je vous rejoint complètement: l’ histoire se poursuit, et je souhaite vraiment de tout cœur que les africains puissent vivre « décemment » dans leurs beaux pays, riches et fiers de leurs cultures. Toute l’humanité en profiterait encore plus.

                      Encore une fois, merci d’avoir élevé le débat, et d’avoir dépassé le stade du « sale raciste » à mon encontre. C’est infiniment rare et précieux à notre époque.

                    • « Encore une fois, merci d’avoir élevé le débat, et d’avoir dépassé le stade du « sale raciste » à mon encontre. C’est infiniment rare et précieux à notre époque.


                      @Cernu : De rien, et désolé de vous avoir traité d’« irrécupérable » dans mon premier message. Contrairement à d’autres internautes (des trolls) vous êtes capable d’argumenter votre position. (Ma position se base quant à elle en partie sur des travaux comme ceux de Jared Diamond https://www.scienceshumaines.com/de-l-inegalite-parmi-les-societes-essai-sur-l-homme-et-l-environnement-dans-l-histoire_fr_1445.html )
                      Vous avez abordé des questions essentielles que malheureusement les médias mainstreams refusent d’aborder. Les médias pensent qu’ils protègent les minorités (noirs, aborigènes, certaines tribus améridiennes, etc…) en refusant d’aborder ces questions mais en réalité cette « protection » n’est rien d’autre que du paternalisme, elle fait beaucoup plus de mal que de bien, elle pousse les minorités au relativisme culturel (« toutes les civilisations sont égales ! toutes les cultures se valent ! Un chant traditionnel de pygmées est aussi sophistiqué qu’une symphonie de beethoven ! ») et elle pousse les minorités au ressentimment ( « s’il n’y avait pas eu de méchants colons blancs racistes toute l’Afrique ressemblerait au Wakanda !» )

      • C’est dommage que je ne puisse pas vous mettre un « 1/2 + » pour votre commentaire. Car je vous applaudis pour remettre en place Cernu et son pathétique racisme primaire (pauvre de lui.. avoir un esprit aussi étroit…) mais quand je vous vois écrire « socialiste » quasi en rouge sang en chantant l’Internationale, là je ne peux plus vous suivre.

        • Oui je sais, quand on a pas d’arguments, qu’on est vexé, on traite les gens de racistes…
          Croyez moi, j’adorerais que les africains sortent de la pauvreté, et puissent vivre avec bonheur dans leurs pays, ce qui, si j’en crois les flux migratoires, n’est pas le cas. Vous savez, l’Afrique, c’est comme la France, tant qu’elle ne reconnaitra pas qu’elle est malade, est ne cherchera pas a guérir… Mais ce genre de logique vous dépasse, visiblement. Enfin, rira bien qui les chinois riront les derniers…

          • Euh… vous avez dit que les Noirs n’étaient pas intellectuellement capables… (« De l’incapacité des noirs en général »); dire que des gens sont moins intelligents parce qu’ils ont une couleur de peau différente de la vôtre, c’est du racisme. Faut comprendre ce que vous dites hein.

            • Non, en l’occurrence, c’est une constatation. Citez moi quelques grandes réussites « intra-muros », qui soient spécifiquement « noires », des grandes réalisations purement africaines noires, quoi. Et un peu plus modernes que les pyramides, svp.

              • désolé cher camarade mais je ne tombe pas dans votre piège grossier, ce n’est pas si simple. Et puis… l’Afrique, avant les colonies, ne connaissaient quasi pas d’états, de structures politiques, de vrais libertariens; le résultat est pas terrible 🙂 🙂
                Trêve de plaisanterie (en plus vous n’êtes pas un comique).

    • J’espère que ce que vous voulez dire est que si on attache de l’importance à la couleur de la peau plutôt qu’à la compétence, on va droit dans le mur.

  • « L’obstacle structurel qui empêche les Noirs (…) n’est d’évidence pas leur couleur mais les entraves que le gouvernement s’active à poser sur leur chemin ». La meilleure preuve, c’est que c’est exactement comme en Europe : trop d’État => misère. Combien de temps de temps faudra-t-il pour que l’AdS devienne comme le Zimbabwe ?..

  • Certes « les idées socialistes fallacieuses » importées dès les décolonisations n’ont pas arrangé les choses, mais il y a sans doute une cause culturelle plus profonde propre à l’Afrique : le faible développement de individualisme. Contrairement à l’Europe depuis la Renaissance. L’Africain qui ne partage pas avec sa famille, ses cousins, son village, sa tribu, son ethnie… est très mal vu.

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