Pourquoi, selon Hayek, le libéralisme s’oppose-t-il au conservatisme ?

Qu’est-ce qui différencie radicalement le libéralisme du conservatisme ? Dans cette vidéo Corentin de Salle traite de ces importantes différences selon Hayek.

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Pourquoi, selon Hayek, le libéralisme s’oppose-t-il au conservatisme ?

Publié le 3 février 2019
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Par Corentin de Salle.

Durant tout le XIXème siècle, avant que n’apparaisse le socialisme, le rival essentiel du conservatisme était le libéralisme. Hayek nous dit que cela n’a pas de sens de positionner les libéraux au milieu d’une ligne où il y aurait les conservateurs à l’extrémité droite et les socialistes à l’extrémité gauche.

Qu’est-ce qui différencie radicalement le libéralisme du conservatisme ? Corentin de Salle traite ici de ces importantes différences selon Hayek.

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  • Le libéral serait une sorte de créature hybride avec hétérosis entre les deux espèces progressistes et conservateurs. Croisement assez rare semble t-il. D’où sa rareté qui ne s’arrange pas avec la stérilité.

    • Oui c’est justement cette version, telle que vous la décrivez, que dément Hayek, et donc aussi cette vidéo.

    • La réponse est dans le titre de l’article : pour Hayek, conservatisme et libéralisme s’opposent.

      • Pour le libéralisme oui ; pour le libéral c’est moins clair d’où ma métaphore par laquelle j’ai voulu dire, finalement sans être compris, qu’un «vrai» libéral était rare ! L’effet d’hétérosis supprime les tares de lignées pures éloignées (le progressisme socialiste et le conservatisme) lors d’un croisement. Ce genre de croisement interspécifique n’est pas naturel ou rarement. Une façon tortueuse d’expliquer pourquoi si peu de libéraux.

  • Et toc ! Un pavé dans le marigot des « conservateurs libéraux » (oxymore) et de ceux qui prennent le socialisme pour l’antithèse du libéralisme…

    • Sauf qu’il faut lire Hayek complétement. Selon Hayek, le progressisme du libéral repose sur l’évolution lente de la tradition, l’ordre spontané construisant la société, contrairement au progressisme socialiste qui veut renverser l’ordre établi par la brutalité de la loi. Il est hors de question que le libéral tolère des changements sociologiques forcés par des lois sociétales ou par une pression migratoire planifiée par exemple.

      « Aussi paradoxal que cela puisse paraître, il est sans doute vrai qu’une société libre qui réussit est toujours dans une large mesure une société attachée à des traditions. »

      https://youtu.be/pYCD7_OG2fU

      S’il est différent du conservatisme borné et tourne le dos à l’âge d’or fantasmé du passé, le libéralisme ainsi exposé a beaucoup plus à voir avec un conservatisme humaniste éclairé, typiquement chrétien, qu’avec le socialisme athée destructeur de la société. D’une certaine manière, Hayek fait l’éloge du petit bourgeois et condamne les délires sociétaux de la post modernité.

      Bien vu dans la vidéo : les socialistes qui se prétendent progressistes sont les pires des conservateurs une fois qu’ils sont au pouvoir. Les violences policières actuelles le démontrent amplement. D’où leur haine de leurs opposants qu’ils qualifient de réactionnaires ou de séditieux, qui sont pourtant les véritables progressistes dans ce cas. ON comprend que pour le socialiste, se faire voler l’étendard du progressisme est insupportable et le bug dans le logiciel socialiste mue immédiatement en violence.

  • Voici pourquoi les libéraux ne seront jamais au pouvoir. Le libéralisme est un état « instable ». Dommage.

  • Les commentaires sont fermés.

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