L’Humanité : on dirait bien que la fête est finie !

Quel titre parviendrait à survivre si la manne étatique lui était retirée ? Certainement pas L’Huma, dont les lecteurs se raréfient à vue d’œil.

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Ci-gît l'humanité (CC BY-SA 2.0)

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L’Humanité : on dirait bien que la fête est finie !

Publié le 30 janvier 2019
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Par Nathalie MP.

J’espère que vous êtes bien calé dans votre chaise et que vous tenez fermement votre tasse de café entre vos mains car ce que je m’apprête à vous dire risque de vous plonger dans une irrépressible hilarité ! Figurez-vous que d’après Patrick Le Hyaric, directeur du journal L’Humanité, et accessoirement député européen et membre du Parti communiste (PCF) :

« Laisser mourir L’Humanité reviendrait à affaiblir la presse de qualité et à assécher encore plus le débat contradictoire. » (28 janvier 2019)

Pour Le Hyaric, l’équation est simple : laissez L’Huma disparaître, et c’est rien moins que le pluralisme des idées et la démocratie que vous tuez !

Avouez que c’est gratiné de la part d’un organe médiatique qui a toujours soutenu et qui soutient encore les pires dictateurs de la planète dès lors qu’ils sont dûment estampillés « communistes » ou « progressistes », lesquels dictateurs brillent notamment par leur acharnement à réduire toute opposition désobligeante pour eux, presse comprise.

 

Le faux pluralisme

Mais il faut dire que dans la bouche des hommes de la presse traditionnelle et des hommes politiques français, « pluralisme » ne signifie nullement multiplicité des opinions diffusées via des entreprises de presse indépendantes dans leur financement et innovantes pour attirer les lecteurs, mais recours constant à la puissance publique pour obtenir des aides pour compenser un lectorat en chute libre.

Or de ce point de vue, on peut dire que L’Humanité fait figure de champion.

Le titre a reçu 3,7 millions d’euros d’aides directes en 2016 et 4,2 millions en 2017, ce qui correspond à 46 centimes par exemplaire diffusé – un record absolu1 ! Dans les années 2012 à 2014, plus de 6 millions d’euros lui arrivaient ainsi chaque année. Dans le même temps la diffusion payée a chuté de plus de 40 000 exemplaires par jour au début des années 2010  à 32 700 en 2018.

Malgré tout cela et malgré toute sa « qualité » éditoriale autoproclamée, L’Humanité a annoncé jeudi dernier à ses 175 salariés, dont quelque 125 journalistes, que l’entreprise était en cessation de paiements et que leurs salaires de janvier 2019 seraient payés, non pas par le journal mais par un fonds de garantie des salaires prévu en de telles circonstances.

Et c’est donc ce matin que le quotidien doit se présenter devant le tribunal de commerce de Bobigny afin d’obtenir une mise en redressement judiciaire lui permettant de poursuivre son activité plutôt que la liquidation pure et simple qui signifierait 175 licenciements et la disparition « d’une des composantes historiques de la presse française ».

Une effroyable perspective que Patrick Le Hyaric ne veut pas envisager.

 

L’État pour renflouer L’Huma

Ce n’est pourtant pas la première fois que le quotidien communiste est confronté à des difficultés financières importantes. Et il faut dire qu’il a toujours trouvé moyen de se faire renflouer, au nom de ce pluralisme de pure forme qui fait que l’État n’hésite jamais à utiliser les lourds impôts des Français pour financer des titres de presse qu’ils n’achèteraient probablement jamais.

On se rappelle qu’en décembre 2013, l’Assemblée nationale, poussée par le gouvernement Ayrault,  avait adopté un amendement qui consistait à effacer aux frais du contribuable 4 millions de dette contractée par L’Humanité en 2002. À l’époque, la cessation de paiements était déjà proche. Les banques n’ayant pas voulu suivre, L’Huma avait trouvé un financement complaisant dans les services de l’État.

Depuis, les appels à la générosité des lecteurs se sont succédé presque chaque année, rapportant de un à deux millions d’euros, mais rien n’y fait, le titre a perdu beaucoup d’argent dans le passé. Si les résultats furent bénéficiaires en 2016 et 2017 (respectivement 1,3 et 1,7 million de résultat net pour un chiffre d’affaires de 24,0 et 22,1 millions d’euros), les perspectives 2018 sont bien différentes. Les pertes pourraient atteindre un million d’euros, tandis que la dette augmente dangereusement.

Le modèle économique du journal ne semble pas viable, notamment parce qu’il fonctionne avec un nombre de salariés exorbitant compte tenu de sa faible diffusion. De plus, 85 % sont cadres. L’Observatoire du Journalisme signalait en 2016 que L’Opinion (35 000 exemplaires en 2015) fonctionnait avec trois à quatre fois moins de salariés.

 

Pression sur l’argent des contribuables

Mais là où il faudrait procéder à des restructurations et à une refonte complète du modèle pour redevenir attractif et profitable, la direction de L’Humanité préfère de beaucoup nous faire pleurer sur la démocratie et le pluralisme qui risquent de disparaître avec la fin d’une publication d’une telle envergure historique.

Ce qui, outre de nouveaux appels aux dons et l’organisation d’une grande fête de soutien le 22 février prochain – financements qui ne contredisent en rien ma fibre libérale, se traduit très concrètement par une pression accrue sur l’argent des contribuables via la demande de subventions étatiques supplémentaires et l’exigence que les divers organismes publics s’abonnent systématiquement au journal – autre pratique très en vogue pour maintenir à flot des titres en perdition sous couvert de culture et d’information :

« Nous proposons aux élus progressistes et républicains de contribuer à donner leur juste place à nos journaux dans les bouquets de presse des bibliothèques et médiathèques […] Nous appelons l’État à prendre de nouvelles initiatives pour défendre le pluralisme de la presse, à augmenter l’aide aux quotidiens à faibles ressources publicitaires. » (Patrick Le Hyaric, L’Humanité, 28 janvier 2019)

Une complainte qui a su éveiller la sympathie de moult personnalités médiatiques. Pour Natacha Polony, récemment arrivée à la tête de la rédaction de Marianne, le journal a un talent incomparable pour mettre en valeur la poésie. « Rien que pour cela, il mérite de vivre  » :

Pour d’autres, nostalgiques, il ne faudrait pas oublier que derrière l’organe officiel du PCF, on parle du grand journal fondé par le grand Jean Jaurès. Il s’est peut-être, parfois, un tout petit peu égaré dans des soutiens politiques discutables – mais qui n’a pas eu à une époque sa petite fibre généreuse et gauchisante, n’est-ce pas ?

En réalité, ce qu’il fait ou ce qu’il dit ne devrait pas importer : si L’Huma, ou tout autre entreprise de presse, est capable de développer un modèle profitable, payant ou pas, financé par ses lecteurs et des mécènes ou des actionnaires privés, il mérite de vivre, quels que soient sa ligne éditoriale ou son goût plus ou moins prononcé pour la poésie. Sinon, il ne lui reste qu’à évoluer ou disparaître.

 

Communisme criard et hypocrite

C’est l’appel obligé à l’argent des autres qui pose problème, et il faut bien dire que de ce point de vue, la vaste majorité de la presse traditionnelle est concernée. Quel titre parviendrait à survivre si la manne étatique lui était retirée ? Certainement pas L’Huma, dont les lecteurs se raréfient à vue d’œil à mesure que le Parti communiste perd de son attrait politique auprès des électeurs.

Il est vrai que le journal trimbale de page en page un communisme criard et hypocrite dont on sait maintenant que toutes les applications réelles furent des échecs sanglants. Ça peut rebuter. Même s’il n’est plus l’organe officiel du PCF comme il le fut de 1920 à 1994, son directeur de la rédaction Patrick Apel-Muller mettait une certaine fierté à expliquer hier sur France Inter que :

« Aujourd’hui, c’est le journal de la gauche de transformation au sens large, avec ses racines communistes, ses racines syndicalistes… »

Bref, communiste.

On ne peut oublier que dès sa création en 1904, Jean Jaurès plaça le journal dans les pas du collectivisme défini par Marx (en revanche il était pour un financement indépendant…) :

« L’humanité n’existe point encore ou elle existe à peine. À l’intérieur de chaque nation, elle est compromise et comme brisée par l’antagonisme des classes, par l’inévitable lutte de l’oligarchie capitaliste et du prolétariat. Seul le socialisme, en absorbant toutes les classes dans la propriété commune des moyens de travail, résoudra cet antagonisme et fera de chaque nation, enfin réconciliée avec elle-même, une parcelle d’humanité. »

On ne peut oublier ensuite que le journal a suivi aveuglément toutes les directives venues d’URSS et de l’Internationale communiste : la mort de Lénine (1924) fut abondamment pleurée, le pacte Molotov-Ribbentrop (1939) fut salué comme un grand pas pour la paix mondiale et une riposte à l’impérialisme britannique et Staline fut décrit comme « l’homme que nous aimons le plus » .

La répression soviétique du soulèvement de Budapest en Hongrie (1956) inspira tant de ravissement au rédacteur en chef de l’époque, André Stil, qu’il n’hésita pas à écrire dans L’Humanité du 20 novembre 1956 :

« Budapest recommence à sourire à travers ses blessures. »

Dans les années 1970, Soljenitsyne, et d’une façon générale tous les dissidents soviétiques, furent systématiquement calomniés et accusés de sympathies pro-nazies. Pas mal pour un journal qui, en 1940, s’est rapproché de l’occupant nazi pour pouvoir reparaître2.

Du côté du communisme tropical, CastroChavez et Maduro furent l’objet de dithyrambes et de soutiens invraisemblables compte tenu de l’effroyable situation politique, sanitaire et sociale dans laquelle ils ont allègrement plongé leur pays.

 

L’émancipation par la haine

Pour L’Huma, Castro flanqué de son homme de main Ernesto « Che » Guevara était « un des dirigeants du mouvement d’émancipation humaine ». Quant à Chavez, il fut salué comme « un phare qui s’est éteint ». Inutile de dire que Maduro est maintenant l’innocente victime d’un coup d’État impérialiste orchestré par les ennemis de la révolution bolivarienne, États-Unis en tête.

Et c’est tout naturellement dans les pages de ce charmant média que notre inénarrable « fonctionnaire de la révolution »,  j’ai nommé le délicieux Jean-Luc Mélenchon, a pu écrire sans sourciller :

« Ce qu’est Chavez ne meurt jamais. C’est l’idéal inépuisable de l’espérance humaniste, de la révolution […] Il n’a pas seulement fait progresser la condition humaine des Vénézuéliens, il a fait progresser d’une manière considérable la démocratie. » (L’Humanité, mars 2013)

On aurait du mal à épuiser le sujet des sublimes accomplissements de L’Humanité. Pour finir, rappelons-nous juste qu’en 2016, la CGT a bloqué la parution de tous les journaux qui ne voulaient pas publier son tract contre la loi Travail. Alors que Le FigaroL’Opinion ou Libération mettaient leurs éditions numériques à disposition gratuite du lectorat, seul L’Humanité paraissait en kiosque, témoignant ainsi qu’il y a bien une « presse aux ordres » en France, mais pas forcément celle qu’on croit et pas forcément aux ordres de qui on pense.

Tout cet humanisme débordant, tant de probité candide, et pourtant si peu de lecteurs ! On dirait bien que pour L’Huma, la fête est finie. Et je m’en réjouis.

Sur le web

  1.  À titre de comparaison, en 2017, Le Monde et Le Figaro ont reçu respectivement 5,1 et 5,7 millions d’euros, mais par exemplaire, cela représentait 6 centimes.
  2. Il avait été interdit par Daladier dès août 1939 en raison de son soutien au pacte germano-soviétique.
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  • Inversion Randienne des valeurs. Inversion Orwellienne du vocabulaire.

    Reprenons le texte de Melenchon en remplaçant « idéal » par « cauchemar », et au choix « progresser » par « régresser » ou « démocratie » par « dictature ». Qu’obtient-on ?

    « Ce qu’est Chavez ne meurt jamais. C’est le cauchemar inépuisable de l’espérance humaniste, de la révolution (…) Il n’a pas seulement fait progresser/régresser la condition humaine des Vénézuéliens, il a fait progresser/régresser d’une manière considérable la dictature/démocratie. »

  • Sauf que je parie que Macron va le sauver! Un tel phare de la démocratie!

  • Lu un article dans lequel un pseudo journaliste reprochait à la France de ne pas avoir su faire émerger des Microsoft, Google etc… Et que ce n’était pas bien car il n’y avait que des LVMH, Kerîg, l’Oréal… Son article suivant aura surement un rapport avec les capitaux qui ne sont pas assez taxés en France…

  • Ouf , l’humanité est sauvé !!! Esperons que l’on va supprimer leur subvention à la Presse
    et la niche fiscale des journaliste !!! SVP ….

    • @ Lou 17
      « et la niche fiscale des journaliste !!! SVP …. »
      C’est excellent!
      Je ne savais même pas qu’il y avait encore un parti communiste, en France: ça devient ridicule quand la Russie n’est même plus l’URSS!
      Enfin! Pauvres de vous!

  • Pareil pour Libé ,il ne résisterait pas et Joffrin grand donneur de leçon mais qui ne sait attendre que sa manne étatique au lieu de chercher à avoir des lecteurs mais quand on en n’a pas besoin…,sans parler de la niche fiscale des journaliste qui est une autre ‘inégalité devant l’impôt.Que Joffrin et autres Demorand commencent par payer leurs impôts comme tout le monde ,tout du moins comme ceux qui en payent ,et peut e^tre que leurs éditos auraient un autre contenu.

  • ben alors, pourquoi le PCF ne le renfloue-t-il pas ❓
    C’est son bébé, non ❓
    Juste une petite collecte collective auprès des cocos et des bobos-écolos-socialos, cela fait beaucoup de monde, non ❓
    Ce n’est pas à l’état de le faire.

  • Rah lovely.
    Je dois dire que quand j’ai lu ça, j’avais, comme on dit chez nous, une demie-molle opérationnelle.
    1/ Subventions de Libération, l’humanité, pourquoi pas Minute ?
    2/ DONC Stop les subventions d’argent public de TOUTE la presse.
    3/ Enfin, ces subventions confirment que la presse écrite est à la botte du pouvoir, n’a aucune indépendance (a part un petit article un peu méchant de temps en temps, pour faire bonne mesure. Il n’y a qu’a voir comment Fillon a été cloué au pilori…)
    Mais attendons, car hélas je sais parfaitement qu’a l’instar de la SNCF, c’est mon argent qui va renflouer cette ignominie historique.

    • c’est tout à fait ça (j’avais envie de dire « un petit pas pour l’homme mais un grand pas pour l’Humanité »).

      ce soir, j’ouvre une bouteille de Champomy !

      • là ou Cernu a ressenti une demi-molle, vous affichez carrément la Trick !
        Une particularité physiologique, sans doute, la où mon vieux compagnon s’est ébroué avant de se recoucher de l’autre coté pour se rendormir…
        Sommes nous égaux devant la nature ?

    • @ Cernu
      Bon! Qu’il y ait un prix réduit pour les envois non nominatifs réguliers de journaux par la poste, n’est pas choquant. Pour le reste, à chacun de voir! (N.B. la poste distribue de moins en moins de courrier, internet étant préféré!)

  • je lui dit pas RIP mais le coeur y est (avec le sourire) mais pas pour les raisons habituelles..si ça peut éviter qu’il me piquent du fric pour subventionner leurs torchons je dis oui.

  • qu’il trouve sa clientèle et qu’ils arrêtent de nous Faire braire

  • Qu’un journal comme celui-là ose s’appeler
     » l’humanité », voilà déjà une anomalie, un scandale, une honte pour l’humanité toute entière.

  • Tiens comme c’est étrange….
    la comparaison de la productivité au sein du journal « l’humanité » comparée à un autre.
    même chose entre structures publiques non régaliennes et structures privées : même écart de productivité/ efficacité.

  • La fête est finie ? Au contraire, que la fête commence !

    Sinon, sympa la dance floor, sur la photo.

  • ce serait la bonne nouvelle du jour.

    On peut constater que le collectivisme s’arrête quand il n’y a plus l’argent des autres !

  • Pour la petite histoire, il faudrait préciser que l’Humanité a rendu compte honnêtement des débuts de la révolution d’octobre, avant de devenir un organe de presse servile. Voir à ce propos le livre « L’aveuglement » de Christian Jelen.

    •  » il faudrait préciser que l’Humanité a rendu compte honnêtement des débuts de la révolution d’octobre, »
      Connaissez vous l’origine du financement de l »‘huma »?
      Ce sont les pacifiste allemands qui ont financé Jaures pour démarrer son journal…Quand on sait qu’ils étaient tenus d’une main de fer par la police de Guillaume II tout s’éclaire…Jaures n’était qu’un agent allemand…Donc un traitre…
      Et son journal lui a survécu dans cette voie, quand il a encensé l’accord Ribentrop-Molotov et ensuite été lécher le cul d’O. Abetz pour pouvoir reparaitre une fois la défaite de juin 40 consommée.
      Défaite ou le PC a une large part qui aurait du être jugée et sanctionnée si De Gaule avait eu les gonades qu’il faut…Mais il n’en avait que pour faire exécuter des Français patriotes.

  • Ceux qui pensent que subventionner l’Huma est une horreur mais subventionner TropLibre est normal sont des liberaux en carton.

    • on peut il me semble profiter d’une aubaine et la désapprouver…il peut même arriver que ce soit un moyen d’en démontrer l’absurdité .

      • @jacques lemiere
        Ben oui! Il est de bon ton dans un système démocratique pluraliste que chaque camp puisse s’exprimer. Mais en fait, il n’y a pas de dialogue « soft » possible avec un vrai communiste, ce n’est pas dans leur culture!
        Subsidier leur presse est donc un choix de plus en plus difficile à justifier!

        • @ jacques lemiere
          Mais comme la Russie n’est plus l’URSS (tout n’a pas changé pour autant!),il est sans doute possible d’acheter « le Monde » ou quelques autres titres en Français, à Moscou!

  • on voit qu il n y a plus le financement par l Urss via la BCEN. j espère que le financement par les impôts des Français va aussi s arrêter. Bon débarras

  • Pourquoi ne pas faire comme en Belgique, où le journal « Le Peuple » a disparu en 1998, faute de lecteurs, et le titre racheté en 2010 pour servir de tribune internet à une droite dure dénonçant les turpitudes du PS.

  • Bah,les milliardaires communistes d’operettes se font de plus en plus rares, le monde où le Figaro leurs suffisent…tous les journaux sont en faillite..de lecteurs….même les journaux régionaux sont entre les mains ne nos néo milliardaires ..libéraux évidemment , et diffusent la parole de leur prête nom ,mystère président.
    La presse n’est pas subventionnée mais leur propriétaires, nuance !

  • Le journal de Jaures, antisémite notoire (les frelons juifs, le miel des abeilles françaises.). Quelle référence.

  • L’Huma, obligé de se soumettre aux règles du capitalisme pour survivre… magique.

  • 32.700 lecteurs… à peu près autant que de Gilets Jaunes en France !

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