Pourquoi les Gilets jaunes devraient se soucier du déséquilibre financier

Il faudra s’y faire : la retraite par répartition nécessite de travailler plus longtemps. Les Gilets jaunes ont raison de s’en inquiéter.

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Retraites By: Franck Michel - CC BY 2.0

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Pourquoi les Gilets jaunes devraient se soucier du déséquilibre financier

Publié le 30 janvier 2019
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Par Xavier Fontanet.

Les Gilets jaunes disent tout haut ce que les Français pensent tout bas : le pouvoir d’achat chute ou stagne depuis dix ans à cause de la montée des prélèvements de toute sorte. La publication des comptes de l’État confirme année après année la croissance continue des dépenses publiques, en particulier celle des frais liés aux retraites, qui représentent à eux seuls 15 % du PIB. Dans une chronique récente, j’avais expliqué que sur les feuilles de paie françaises le prélèvement lié au financement de la retraite est de 27 %, alors qu’en Nouvelle-Zélande il est de 6 %. Cette différence n’est pas due au fait que les Néo-Zélandais ont de petites retraites, c’est parce qu’ils effectuent environ 45 ans de carrière et 45 heures par semaine, alors que nous tendons plutôt vers les 35/35. Se rajoute le mode de financement par capitalisation, infiniment moins cher que la répartition.

Si l’on tient coûte que coûte à la répartition, il n’y a pas de solution autre que de travailler plus longtemps pour réduire les dépenses et augmenter les recettes. Partir à la retraite à 67-68 ans, c’est ce que pratiquent ou envisagent nos collègues européens. Pensons aussi à la compétitivité des entreprises. Imaginez une activité où les salaires représentent 65 % du prix de revient. Le produit néo-zélandais sera 14 % moins cher que son concurrent français. Face à un client chinois, qui gagnera ? Dans un système de répartition, la compétitivité d’aujourd’hui conditionne l’emploi de demain et la retraite d’après-demain.

Les choix politiques (retraite à 60 ans, 35 heures pour plus de temps libre), cela pouvait sembler sympa à l’époque où ils ont été pris, sauf que la durée de vie va encore augmenter et la concurrence mondiale se faire encore plus vive. Le déséquilibre financier ne peut que s’aggraver et fragiliser les entreprises. Le déclic, c’est quand on comprendra sur les ronds-points (et pas uniquement !) que pour augmenter ce qui reste en bas de la feuille de paie, et pour garder une retraite digne, il faut travailler plus longtemps !

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  • Je pense qu’il y a des gilets jaunes qui sont lucides. Mais ce ne sont pas ceux-ci qu’on met en avant…
    Dans le même ordre d’idées que cet article, un entretien intéressant de Claude Reichman:
    https://www.tvlibertes.com/claude-reichman-une-crise-aux-racines-anciennes-et-profondes
    Le rêve du gouvernement est de réduire la crise actuelle à un épisode de la lutte des classes….

    • Je vous laisse croire que certains gilets jaunes sont lucides. Cependant dans la continuité de leur démarche quels sont les éléments pour confirmer votre thèse ? Je les rarement entendu dire qu’il fallait faire plus pour avoir plus (tant au niveau du travail que pour les retraites futures). Il faut arrêter « le bisounourme ».

  • Merci pour cet article.
    Je suis tout à fait favorable à la capitalisation pour des raisons de principe (assurer personnellement ses vieux jour au lieu que ce soit ses enfants qui le fassent),

    Cependant, je m’inquiète en cas de crise financière d’être simplement ruiné. Y a t-il des protections (je pense à acheter de l’or physique) ou des contre arguments par rapport à cette angoisse.

    Merci beaucoup 😀

    • Tout dépend des actifs que vous mettez dans votre capital. Si c’est un lopin de terre et un fusil, vous pourrez sans doute survivre à une grosse crise. Si ce sont simplement des biens symboliques (des chiffons de papier ou de l’information dans un réseau informatique qui s’effondrera aussi) vous aurez des difficultés. L’or est une garantie pour les crises localisées. Mais en cas d’effondrement mondial il ne se mange pas. Dans un monde à la mad max, ce qui est recherché c’est le carburant !

    • D’abord, en cas de crise, ceux qui sont censés payer votre retraite par répartition sont plus ou moins ruinés et sans emploi également, donc ça n’est pas si différent.
      Ensuite, une crise, ça passe. Il est donc important de pouvoir lui survivre, mais aussi de ne pas oublier que c’est au moment de la reprise que se font les différences. Les valeurs-refuge, il ne faut pas en abuser parce que comme la France, elles résistent mieux que les autres pendant la chute, mais elles restent désespérément inertes au moment de la ressource.
      Je n’ai évidemment pas de solution miracle, seulement un principe : en cas de crise, ce qui compte, c’est la valeur d’usage. Un logement, un potager ont toujours la valeur du service qu’ils procurent, quelle que soit leur cote sur le marché au cas improbable où vous décideriez de les vendre.

    • Votre principe est sain, surtout au regard de ceux qui font porter la responsabilité de payer la répartition à ceux qui ne sont pas encore nés.
      Sous le principe de la capitalisation, soyez rassuré qu’en cas de crise très grave, la répartition ne sera pas en meilleur état puisque les cotisants n’auraient pas les moyens de payer votre pension pour les mêmes raisons. Les crises n’épargnent personne. Mais ceux qui auraient été ruinés ce sont ceux qui ont empruntés et spéculés ; autrement il n’y a que fluctuation des avoirs ce qui se passe naturellement pour tous les actifs. CQFD
      Pour la capitalisation, le rendement est en général 4 fois meilleur sur longue période que la répartition à la condition première de ne pas faire confiance aux vendeurs/spécialistes d’assurance ou de fonds collectifs dont vous n’avez aucune connaissance par paresse.
      Le problème majeur tient, de tout temps, dans la médiocrité du personnel politique, qui ne s’améliorera pas, tant que le suffrage reposera sur la capacité à faire des promesses avec l’argent des autres.
      Les politiciens contemporains sauront confondre votre capital constitué avec du « mauvais » argent pris aux « malheureux » qui n’ont pas eu la « justice fiscale et sociale » suffisante pour en faire autant ou d’autres « bonnes raisons », tenez au hasard, pour l’exemple très actuel mais improuvable : le « réchauffement climatique » ou toute autre idiotie comme la « transition énergétique ou écologique » selon les jours. (approche malthusienne)
      Pour redevenir pertinent ayant opté, parallèlement aux obligations contributives, de capitaliser pour mes vieux jours, j’ai constitué un portefeuille de valeurs internationales diversifiées et suivies sans arbitrage (comme Warren Buffet mais sans son excellence). Les arbitrages entraînent frais et commissions qui vous appauvrissent surement, ainsi que des coûts fiscaux et sociaux qui chez nous sont pénalisants, donc peu souvent justifiés (les arbitrages) car qui connaît vraiment ce qui va se passer dans les semaines, mois ou années suivants. Demander à vos « conseillers » des preuves sur leur propre richesse due aux arbitrages qu’ils ont su conduire (relevés de comptes et historiques), vous verrez leur certitude rapidement s’évanouir.
      La diversification internationale est la solution au risque spécifique des titres et à la dispersion du risque systémique ou systématique. Voila et bonne course.

  • La répartition réelle, c’est à dire si elle était appliquée sans effet de « cliquet » en respectant le principe selon lequel les cotisations de l’année (et pas plus) payent les retraites de l’année, fonctionne et s’ajuste systématiquement à la conjoncture (avec donc des possibilités de baisse des pensions..) C’est son dévoiement (« les avantages acquis » assimilés aux montants versés) qui condamne ce système..

    • Demandez aux grecs s’il y a eu un effet de cliquet. Quand l’économie s’effondre, les promesses intenables ne sont pas tenues.

      • Exact, le cliquet à claqué …

      • Oui mais pas que ! Chez les Grecs, il y a eu ce problème économique (international, nous l’avons subi également) mais c’est surtout à cause de l’endettement faramineux du pays.
        Et l’ami Mélanchon qui préconise d’arrêter l’austérité (?) de continuer à creuser la dette, que ça n’existe pas… Il n’est pas allé vivre en Grèce avec une paye de retraité ; mais comme ses modèles préférés sont Chavez/Maduro, « ON » peut craindre le pire pour notre France.

  • le probleme c’est qu’on utilise la retraite pour faire du social, pour ceux qui gagnent leur vie pas de probleme.. il va falloir dire ce qu’on fait des innombrables pekins qui ne sont pas dans ce cas

  • Une option pourrait être utilisée pour moduler le temps de travail, c’est au lieu des 35 heures proposer, avec un petite perte de salaire, de passer à 32 heures et simultanément autoriser les entreprises à travailler 7 jours sur 7 les deux jours consécutifs de congés hebdomadaire pouvant ne plus être samedi et dimanche. Ça n’apporte rien pour les retraites mais cela provoquerai surement une vague d’embauches.
    Nous sommes dans un pays laïc, en principe, il y a trois religions qui sont principales en France et plus de ceux qui ne pratiquent aucun culte… Pourquoi est-ce le dimanche qui est imposé comme jour de repos, certains préféreraient de disposer de leur vendredi ou de leur samedi d’autres encore leurs mercredi (pour le culte des enfants). Ce sont les enfants qui mettent en défaut mon raisonnement car pour l’organisation des cours dans les écoles il faut que tous aient le même agenda.

  • 9% de chômage c’est beaucoup trop, la désindustrialisation du pays a privé les caisses de retraites de cotisations (en ce qui concerne le privé) et aujourd’hui elles sont en déficit et doivent emprunter pour payer les retraités. La solution n’est pas pour demain et pas nationale, mais européenne. Par exemple l’Allemagne manque de main d’oeuvre, que fait elle ? Elle fait appel à l’immigration massive hors de l’Europe alors qu’elle devrait puiser dans la masse des chômeurs de l’Europe, dont la France. C’est çà la solidarité Européenne ? Qui plus est çà coûte très cher aux citoyens impôsables !

    • Pour les postes non qualifiés se sont les pays limitrophes généralement européens et aussi les regroupements familiaux…
      En ce qui concerne les postes très qualifiés c’est peut-être que nous, européens, n’en formons pas assez ou pas bien. Exemple en France depuis des dizaines d’années on a de super bons prof de chimie et on forme des tas d’ingénieurs (surement très bons) qui ne trouvent pas de boulot… (Certains deviennent de très bons informaticiens !)
      En fait l’enseignement supérieur devrait, en partie, être piloté et financé directement par l’industrie et les entreprises.

    • « la désindustrialisation du pays a privé les caisses de retraites de cotisations »

      Votre proposition est vraie, à condition de l’inverser : la retraite par répartition a fait fuir les industries qui ne lui versent plus de cotisations.

      Le déficit des caisses de retraites est la conséquence de l’existence des caisses de retraite (par répartition). Tout système collectiviste est condamné à la faillite à plus ou moins brève échéance, par manque d’argent d’autrui.

    • Non les caisses de retraites du privé n’empruntent pas. Il ne faut pas écrire cela. Elle tire sur leurs réserves et si elle se trouvent en déficit c’est l’Etat (les contribuables) qui fait(font) la soudure. (cf. CADES)
      pour le secteur public les retraites sont payées par la loi de finances annuelle c’est à dire le budget annuel. Il n’existe pas de caisse des fonctionnaires sauf celles par capitalisation abondamment et exclusivement utilisées par les élus.

  • Le « Rôle » du Gilets Jaunes, c’est de dire ce qui ne lui convient pas, et même plus du tout. Pas pour trouver des solutions. Ils y en a énormément qui sont payés grassement pour ça. Il faut mettre en place une obligation de résultats et des sanctions, pour éliminer les menteurs et les incapables.

    • Premier cas : Mise en place des 80km/h, ça ne pait pas à même un million de personnes… On vire le Monsieur Bardu de Matignon !
      Second cas (celui là est ridicule)
      Je vis dans un petit bâtiment et il y a un voisin très ennuyeux (un enme..eur quoi !) il vient de tomber malade c’est Super ! À tous les autres voisins ON fait une pétition pour le médecin du coin ne lui prescrive pas d’antibiotiques !
      C’est un exemple idiot, je sais mais on peut aussi imagine que tout les habitants d’Aquitaine décident de mettre les bâtons dans les roues d’un président qui n’est pas de leur région (différent de Messieurs POUTOU et LASSALLE, 2,3% des suffrages exprimés à eux deux)

  • Les protagonists sont d’une part l’Etat ou plutôt sa clique de politiciens professionnels qui en veulent toujours plus avec la violence et de l’autre les français, actuellement représentés par les GJ car s’ils ont des fins de mois difficiles ils expriment aussi sans le savoir le ras le bol fiscal des gens aisés/fortunés au-delà de 4.000 € par moi et d’un patrimoine de plus 1,3 M€. Les très grandes fortunes sont principalement à travers la détention des titres d’entreprises cotées.

    • SVP, pas si vite ! Je ne suis ni politiciens et loin en dessous des salaires annoncés et …
      JE NE ME SENT PAS DU TOUT REPRÉSENTÉ PAR LES GILETS JAUNES !
      D’autre part, pour une famille dont le travail d’un des membres impose d’avoir sa résidence dans Paris même un salaire de 4000€ est un peu léger, les salariés n’ayant pas nécessairement de logement de fonction.
      (Et le montant du loyer moyen, n’est pas pris en compte par l’Impôt sur le Revenu).

  • Si vous croyez que les Gilets jaunes pensent.? Mais pour penser il faut avoir un cerveau, ce n’est pas le cas avec eux.

    • Un peu méchant, il y quand même quelques neurones dans la masse. Le problème qu’ils n’ont pas compris c’est qu’une réunion de plus d’une quinzaines de personnes ne peut pas générer d’idées cohérentes s’il n’y a pas d’organisation, sinon c’est la cour de récré !
      Dire : On veut ça, OK… ça coute ça, et ça cet argent là qui finance ! Mais surtout il faut arrêter de vouloir zigouiller tous les riches (Ouf, je n’en fais pas partie) pour se partager leur héritage (moins le sucrage de l’État… restons poli ; les droits de succession).
      Il faut aussi qu’ils s’organisent dans une certaine hiérarchie :
      Un lieutenant par rondpoint ;
      Un Colonel de Rondpoint par Région ;
      Un Général de Rondpoint et un Général de Rondpoint adjoint à l’échelon national…
      Sinon il leur faut changer de nom pour les Anarchistes Jaunes. Et comme un certain nombre auraient des tendances Chemises Brunes et d’autres à tendances Rougeoyantes ça risque de devenir la Guerre des Rondpoints….

      • Ils ont compris que les leaders de mouvements finissent par être corrompus pour le trahir. Voir M. Edouard Martin qu’on a fait taire en le lettant sur une liste socialiste pour les élections européennes.
        C’est pour ça qu’ils demandent à ce que les entretiens avec des responsables politiques soient enregistrés. Et aussi pour éviter les petites phrases sorties de leur contexte qu’on peut manipuler à loisir.

    • Evitons le mépris …

    • La pensée est rare, réfléchir est déjà pas mal .

  • « pour augmenter ce qui reste en bas de la feuille de paie, et pour garder une retraite digne, il faut travailler plus longtemps »
    Facile à dire pour les « experts » qui paradent sur les plateaux et autres administrateurs qui touchent leurs jetons de présence.
    Beaucoup moins quand on est un petit salarié qui sera mis en pré retraite à 59 ans parce qu’il n’est pas jugé assez rentable ou qu’il a mal au dos.
    La révolte des gilets jaunes n’a pas d’autres causes que l’inattention, l’indifférence, voire le mépris ou la morgue de l’élite vis à vis des petites gens, à qui l’on demande pour le bien des bobos urbains et le confort intellectuel des auto-proclamés sauveurs de la planète de changer de voiture et desormais de chaudière et pour le bien des équilibres financiers et d’une élite bureaucratique et économique de faire ce qu’on leur dit de faire.
    Les gilets jaunes n’ont pas nécessairement envie de voir la prophétie de Warren Buffet se réaliser [Il y a une lutte des classes, évidemment, mais c’est ma classe, la classe des riches qui mène la lutte. Et nous sommes en train de gagner].
    Les caves se rebiffent !

    • Les libéraux oublient souvent que la lutte des classes est un concept mis en place par des libéraux dés le début du 19eme, dont c’est servis Marx pout le transformer en lutte des classes eschatologique . Il y aurait ‘selon eux » sociologiquement de nombreuses classes dont les intérêts s’affronteraient selon les circonstances …

  • ce midi un nouveau dispositif les entreprises ne vous versent pas 100 euros par mois mais les mettent dans une grosse boite mystérieuse qui vous versera un complément de pension. approuvé par l’etat…
    alors bien sûr, pourquoi ne pas donner les 100 euros à l’employé comme véritable salaire et qu’il en fasse ce q’il veut…

    • Je ne souhaite pas spécialement défendre le patronat mais 100€ net sur un salaire avec les charges du salarié, les charges patronales, et la provision pour les congés cela reviens à renchérir ce qui est produit par l’employé de presque 250€… C’est une manière de favoriser la désindustrialisation tout simplement parce que ce produit ne trouvera plus d’acheteur.
      Aujourd’hui, les charges des employés ont un peu baissées, et n’étant plus en activité (je paye plus de CSG, mais c’est hors sujet) je n’ai pas les billes récentes mais le raisonnement reste vrai.

  • Et s’ils veulent plus « d’écologie » ou « d’environnement  » , il va falloir travailler et payer ( déjà 50 milliards par an de taxes ) . Il faut savoir ce que l’on veut !

  • OUI ,globalement. Mais il y a la valeur du travail . Untel peut travailler 20h est son travail avoir une valeur d’échange égale à 100 heures smic .
    De plus untel obligé de travailler 35/45h sera peut être incapable de fournir un tel travail plus de 20h.
    Les autre heures pouvant être du travail d’apparence comme lire ses mail ou dormir aux réunions . Donc revenons à l’idée de contrat .

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