Rapprochement Sarkozy-Macron : marketing politique à la petite semaine

Dans un pays à la compétitivité en berne et aux finances exsangues, le peuple ne méritait-il pas mieux qu’un lamentable bundle promotionnel ?

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Rapprochement Sarkozy-Macron : marketing politique à la petite semaine

Publié le 24 décembre 2018
- A +

Par Claude Robert.

Si la politique se définit comme « la science du gouvernement de la cité » 1 elle évoque aussitôt de grandes responsabilités et d’aussi grandes qualités à l’aune desquelles tout homme politique doit être évalué. Parmi les plus évidentes viennent à l’esprit :

  • la défense des intérêts du peuple qu’il dirige ;
  • la capacité à élever celui-ci, à le tirer vers le haut, à améliorer son sort.

Ces dimensions impliquent un don de soi évident, un charisme au service de l’élévation du peuple, beaucoup d’intérêt naturellement pour ledit peuple, ainsi qu’une indéfectible honnêteté.

Dans son livre La condition politique, Marcel Gauchet décrit notamment le processus qui a consisté, pour les sociétés humaines modernes, à quitter peu à peu le giron du religieux pour entrer dans une ère où les citoyens choisissent parmi leurs semblables, non plus un représentant de Dieu sur Terre, mais celui ou celle qui veille à la gestion de leurs intérêts quotidiens.

À la différence du premier, l’élu du peuple bénéficie donc d’un mandat nettement plus prosaïque. Il est par conséquent tenu à une obligation de résultats. En effet, ce n’est plus à Dieu de dicter au peuple (via son représentant) ce qu’il convient de faire, mais au peuple d’exprimer sa satisfaction, ou pas, vis-à-vis de celui qui gère la cité.

Comme dans tout mandat électif, le risque est hélas grand de tomber sur un homme politique qui détourne ne serait-ce que partiellement le pouvoir à son profit. De nombreux pays dans le monde illustrent encore ce genre d’abus, avec, dans les cas les plus extrêmes la captation des richesses du pays et le maintien au pouvoir par la force et la terreur.

En France, nous n’en sommes pas là. Pas encore diront certains. Car entre l’abnégation d’un homme idéalement dévoué à son peuple et l’indécence d’un dictateur de république bananière, existe une infinité de nuances sur lesquelles, nous citoyens, devons rester vigilants et juger la façon dont se comporte et évolue celui qui nous gouverne.

Le rôle de chacun d’entre nous n’est-il pas d’analyser toute nouvelle péripétie de sa part selon l’ensemble de ses actes passés ? Dans une démocratie en crise comme la nôtre, ou dans ce qu’il en reste de démocratique, ne serait-il pas criminel de se montrer naïf plusieurs fois de suite ?

Justement, la dernière péripétie en date commise par notre président Macron nous fournit un excellent exemple sur lequel chaque citoyen doit exercer cet esprit critique qui lui échoit de droit et dont il ne doit surtout plus se départir.

Macron fait ses courses à LR

En pleine crise des Gilets jaunes, le président Macron a reçu Sarkozy, ce qui aurait pu s’interpréter comme un geste d’ouverture. En période difficile, il est en effet tout à fait pertinent, pour le président, de consulter les représentants des différents courants politiques français.

Or, sauf erreur, Macron n’a consulté personne d’autre, de ce niveau, qui puisse montrer de sa part le souhait de couvrir tout le spectre des opinions du pays. Il a également demandé à ce même Sarkozy de le remplacer pour l’investiture de la nouvelle présidente de Géorgie. Mais pourquoi donc Sarkozy, cet ancien président à la popularité terriblement rétrécie ? Et pourquoi ce rôle de représentation internationale qui n’a aucun rapport avec la grave crise sociale que traverse le pays ?

À l’analyse, la seule véritable ouverture opérée par Macron pour résoudre la crise des Gilets jaunes aura été le lundi 10 décembre en invitant les syndicats, les partenaires sociaux et les représentants des collectivités. Et encore, de la part de quelqu’un qui se dit du « nouveau monde », avouons tout de même que ce choix est surprenant. Au lieu de dialoguer en direct avec le peuple, cette préférence pour ces corps intermédiaires dont la représentativité est pour la plupart d’entre eux aussi faussée qu’idéologisée2 n’est-elle pas paradoxale ?

Car la crise à laquelle le gouvernement doit actuellement résoudre est majeure. Le mouvement semble d’ailleurs vouloir se généraliser. Or que fait le président si ce n’est de tenter de noyer le mouvement dans le canevas socialo-communiste habituel tout en brandissant Sarkozy tel un hochet pour faire patienter des éventuels insatisfaits de droite ? Dans le but non pas de régler les problèmes sociaux actuels mais d’étouffer la révolte ?

Cette interprétation serait-elle exagérée ? Qu’a cela ne tienne : analysons donc les précédents agissements du président depuis son élection et mettons tout cela en perspective !

Macron, l’as de l’emballage autour du flou

Lorsque l’on postule pour la plus haute responsabilité, surtout quand la compétition est en principe ouverte à tous les prétendants3, la moindre des choses consiste à faire un bilan de l’état du pays et à s’engager sur un programme d’améliorations. Certes, il ne s’agit pas de réduire la campagne électorale à une compétition entre experts, la part purement humaine demeurant essentielle.

Néanmoins, quand le candidat Macron déclare lui-même que le programme n’est pas « au cœur d’une campagne » et qu’il s’agit surtout d’une « communication privilégiée » qui doit s’instaurer entre « un peuple et un individu », son comportement fait bien plus songer à une élection en république bananière qu’à une consultation destinée à informer de façon factuelle et transparente le peuple auprès duquel on a l’honneur de susciter un mandat pour le servir…

Ne pas s’engager sur une politique ne respire en effet ni le respect des citoyens, ni la transparence. Mais d’un point de vue purement marketing, ce flou s’est avéré d’autant plus efficace que Macron s’est présenté en dehors des partis politiques classiques, préférant tuer tout débat en se positionnant au centre, ce centre dont il sait qu’il s’apparente (à tort) au lieu géométrique de l’équilibre politique, sorte d’endroit dénué de tout préjugé militant.

Il s’agissait bien évidemment d’une seconde malhonnêteté car la plupart des membres de LREM sont des socialistes auxquels Macron a demandé de le rejoindre à condition qu’ils abandonnent leur carte PS. Et quand bien même les quelques « constructifs » récupérés à LR n’étaient pas des foudres de guerre du libéralisme4, ceux-ci ont constitué les otages-cautions tout à fait utiles au packaging de l’ensemble.

Ainsi, très adroitement, Macron a noyé tout débat d’idées et toute légitimité politico-économique dans ce magnifique triangle des Bermudes appelé centre, tout en assurant la parfaite continuité de la politique socialo-étatique de son prédécesseur.

Cette opération de rebranding et de packaging ne s’apparente-t-elle pas à une stratégie de vendeur à la sauvette, à un coup de marketing one-shot ? Dans un pays à la compétitivité en berne et aux finances exsangues, le peuple ne méritait-il pas mieux qu’un lamentable bundle promotionnel5 ?

Macron, l’autocrate en herbe

L’absence de transparence du candidat à la présidentielle laissait augurer d’autres entourloupes qui, sans surprise, n’ont pas tardé à se réaliser. La première du genre, qui a suscité des réactions de rejet y compris parmi les media historiquement inféodés au pouvoir socialiste (c‘est dire !), fut la décision de Macron de choisir lui-même les journalistes devant suivre son actualité et ses déplacements. À force d’avaler des couleuvres, peut-être que tous les français n’ont pas saisi à sa juste mesure une telle saillie. Et pourtant, celle-ci est inquiétante d’autoritarisme.

On retrouve d’ailleurs ce même mépris du respect démocratique et transparent du peuple lors de l’affaire Benalla. Pouvait-on imaginer quelques années plus tôt qu’un président français recruterait lui-même parmi ses proches une barbouze pour frapper des manifestants, barbouze dont il assurerait personnellement et en dehors de tout cadre administratif, promotion, grade hiérarchique et logement en récompense de ses coups de matraque ?

Macron, le virtuose des fausses promesses

Ceci étant dit, la plus grosse entourloupe du président aura été celle concernant la baisse des impôts, baisse annoncée pour masquer les hausses touchant la quasi totalité des Français, retraités compris. À ce niveau là, c’est monstrueux. Bien sûr, Hollande avait déjà fait fort avec ses chiffres du chômage tronqués pour faire accroire qu’il battait Sarkozy6. Mais tenter de faire avaler une hausse des prélèvements en annonçant le contraire prouve à quel point Macron n’est ni respectueux du peuple, ni même subtil. Considère-t-il celui-ci comme un ramassis de benêts pour avoir cru que la vérité ne serait jamais découverte ?

Le plus folklorique réside dans sa volonté affichée de passer pour un réformateur. Sans doute cette posture cadre-t-elle avec l’image qu’il se fait de lui-même. Elle n’en demeure pas moins abusive car, où sont les réformes ? Celle du droit du travail a été bénéfique mais sans aucune envergure : elle s’est bien gardée de simplifier le mille-feuille juridique, encore moins de toucher aux inégalités entre public et privé, inégalités jugées parfaitement injustes à l’étranger.

Celle de la SNCF constitue quant à elle un moment d’anthologie, un ratage digne d’un prestidigitateur en plein délire éthylique. À l’inverse, qu’en est-il de la réforme de l’État, celle que le pays attend de ses vœux depuis des décennies, celle qui doit enfin relancer notre compétitivité vacillante en libérant l’initiative privée ? Elle n’est toujours pas à l’ordre du jour, et les objectifs d’économies du gouvernement ont même été revus à la baisse dès le début du mandat de Macron !

Finalement, les mensonges pour justifier les investissements dans les 440 radars mobiles parallèlement à la limitation des routes à double sens à 80 km/h, soi-disant pour une histoire de sécurité publique7, paraissent presque puérils en comparaison. Tout comme celui pour tenter de faire gober les taxes sur l’essence, pour une question de pureté de l’air…

Macron, le président qui n’est surtout pas au service du peuple

À ce jour, il n’est même pas exagéré de dire que les citoyens français sont pris pour des imbéciles. Si encore cela provenait d’un président efficace et cohérent, cette morgue pourrait éventuellement passer. Et sans doute serait-elle acceptée. Mais plus le temps s’écoule, et plus les agissements du président sont désordonnés et contre productifs.

Une seule chose paraît passionner Macron en réalité : l’exercice de son autorité au jour le jour. Briller à l’étranger, collecter les impôts et dépenser toujours plus, décider pour le pays tout en le méprisant avec ostentation, telles sont les activités sur lesquelles les Français peuvent lui faire confiance. Pour le reste, ce n’est que la poursuite du désastre économique, dans la lignée de son mentor Hollande à quelques détails près.

Sur le web

  1.  Définition proposée dans La philosophie.com.
  2.  Les syndicats français ne représentent qu’environ 8 % des travailleurs, avec une surreprésentation des fonctionnaires !
  3. Ce qui n’a pourtant pas été le cas en 2017 : le seul candidat au programme libéral a été dégommé en pleine campagne, à peine après avoir gagné les primaires de la droite et du centre…
  4. Bruno Le Maire est chiraquien, Édouard Philippe est juppéiste, donc tous deux socialistes assimilés.
  5.  Offre conjointe en français, qui consiste à associer plusieurs produits différents ou complémentaires dans une même offre afin de séduire plus de clients.
  6. Même pas ! Malgré le contexte de reprise économique tout au long de son mandat, Hollande affiche un bilan tout simplement catastrophique. La France a décroché du reste de l’Europe. L’absence d’un président pendant ces 5 terribles années aurait été incroyablement bénéfique !
  7. Il y a 3 fois plus de morts par suicide que sur la route. La France est à peine au dessus de la moyenne européenne en matière d’accidentologie ! Elle est proche des sommets en matière de dépressions et de suicides…
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  • la grande erreur de macron a été de croire que les français étaient des imbéciles que l’on pouvait racketter à tire larigot sans que ceux ci ne réagissent ; ce qui lui arrive , c’est un retour de manivelle auquel il ne s’attendait pas et qu’il se prend en pleine poire ;

  • C’est quand même fort de café, utiliser les services d’une personne mise en examen dans différentes affaires…….soit ces affaires sont bidons soit cette personne subit un chantage ! Dans les deux cas l’état se ridiculise !
    On est dirigé par des gangsters ,c’est la seule conclusion possible.

    • mis en examen ,mais opportunément, jamais jugé…
      La justice en france est utilisée pour écarter un éventuel adversaire politique , la rapidité des decisions de justice dans l’affaire Fillon est autant surprenante que la célérité mise a le juger sur le fond..(qu’il ait été coupable ou pas peu importe pourvu qu’il soit écarté)

  • c’est incroyable ce que vous dites. une personne que je connais du CEA avait prédit que Macron ferait appel à Sarkozy et il me disait qu’il le nommerait premier ministre!! en tout cas excellent article et clair.. merci de le partager. votre excellente analyse de la situation. .

  • Macron n’a pas recruté Benalla.
    Quant au peuple, si choyé à longueur d’article, il me semble qu’il s’évertue à porter au pouvoir, élection après élection, des clones reproduisant encore et toujours la même politique. Celle attendue par le peuple.
    Le peuple à les dirigeants qu’il mérite et inversement.

    • « Le peuple à les dirigeants qu’il mérite »
      Vous ne croyez pas si bien dire. Pas vraiment qu’ils méritent, mais qui leur convient.
      A commencer par les fonctionnaires dont aucun président n’a remis en cause leurs avantages.
      Viennent ensuite les contribuables qui étaient soumis à l’ISF, les propriétaires d’œuvre d’art, toute la faune des milieux culturels qui vie des subventions, les entrepreneurs dans les travaux publics, la transition énergétique. Les lobbies écologistes, pour la sécurité routière, la presse, les corps intermédiaires et beaucoup d’élus qui souhaitent préserver leur fond de commerce..

      • Le peuple a les dirigeants qu’il mérite…..
        Non , le peuple n’a rien a voir dans tout cela ,il subit la démocratie et participe de moins en moins a cette démocratie. Ce n’est donc pas une histoire de mérite mais de courage,le peuple n’a pas le courage de renverser cette démocratie et nos dirigeants utilisent ce défaut depuis des années .
        Il suffirait pourtant qu’un fois le peuple fasse la grève d’une élection pour que ce château de carte s’écroule sans aucune violence !

        • C’est bien connu que les électeurs se rendent aux urnes avec un flingue sur la tempe.

          • En fait, ils y vont parce qu’on leur promet d’influer sur la vie des autres sans être concerné soit même;
            et voilà !
            Mais en plus ils ont la mémoire courte, puisque ce n’est jamais le cas…

      • le jeu constituant a se faire élire au 2 eme tour face au FN dure depuis 30 ans..
        et l’administration gouverne
        comme on dit aux USA  » any turkey for president »

      • en réalité, le peuple a cessé de voter pour des « représentants » qui ne le représentent plus. Voir les taux d’abstention aux élections présidentielles et législatives en 2017

  • macron comme sarkosy ne pourra pas reformer.
    ou alors a la marge.
    C’ets l’administration qui gouverne, elle n’obéira pas plus a macron qu’elle a obéi a sarkosy.
    ce ne sont pas les ministres qui gouvernent , c’est Bercy
    et quand le patron de Bercy passe a la présidence , Bercy ne le suit plus..
    votez qui vous voulez

    • Il n’y a pas vraiment d’opposition entre les politiques et l’administration.
      C’est le même monde. Les uns et les autres sont pétris des mêmes certitudes et sont issus du même moule.

      A ces forces s’ajoutent celles d’autres pouvoirs au moins aussi importants en terme de capacité de nuisance : médias, culture, système éducatif, syndicats, associations politisées…

      Tous, au service de l’idéologie socialisante, ont acheté et/ou lobotomisé le peuple.

      Mise à part les intégristes de gauche qui fantasment autour d’une rupture marxiste, l’essentiel de l’électorat réclame le statu quo.
      C’est évident.
      Non seulement les élections le prouvent, mais aussi les réactions aux moindres insignifiantes tentatives de réformes.
      Toute restriction, toujours dérisoire, au moyens accordés à l’état engendre l’hostilité.
      Les français sont donc, comme les gilets jaunes le disent eux-mêmes, contre les taxes qui les concernent, mais pour celles qui concernent leur voisin de palier.
      Pour les réformes qui plomberont un peu plus le pays et les salauds de riches, pour le maintient d’un système de spoliation à leur profit.
      Les français d’aujourd’hui sont le produit de 50 ans de socialisme.

      Ce pays est effectivement perdu. Le pire est désormais certain.

      • Les élections ne prouvent rien , hélas (le scrutin uni nominal a 2 tours est une escroquerie) , le jeu consiste a se retrouver devant le RN au 2eme tour, là se termine la difficulté.
        les législatives apres la présidentielle c’est aussi un moyen de museler l’électeur, bravo jospin

        la revolution jaune en est la preuve.;
        comme disait sarkosy
        « les gens pensent que le president a un grand panneau de controle pleins de boutons qui lui permettent de diriger..
        les boutons sont là, mais quand on appuie dessus il ne se passe .. rien… »
        çà c’est la pure vérité, les politiques passent, les directions centrales et les syndicats restent.. voila
        Le president n’a qu’un pouvoir , donner des postes ,rien d’autre
        a part l’armée .. c’est tout!
        votez qui vous voulez

        • Que le vote soit un leurre ne veut pas dire que la façon dont les gens votent soit sans signification (Il y a beaucoup d’élections différentes. On peut aussi, par exemple, inclure les élections professionnelles).

          Je n’attends rien du vote. N’attendez pas trop du peuple aujourd’hui.

          • Le vote est sensé donner une représentation des français a l’assemblée nationale . entre autre.
            Force est de constater que ce n’est pas le cas.
            Les lois électorales , les découpages de circonscription etc.. démontrent si il en était besoin , que notre democratie est illusoire..
            les gens votent contre quelqu’un , plus que pour un programme
            la cuisine des partis est visible..
            ce qui veut dire que comme c’est l’administration qui gouverne on peut toujours voter çà ne sers strictement a rien..
            nous visons sous dictature administrative qui a besoin de pantins
            pour donner l’illusion démocratique..
            C’est l’évidence

            • Bravo pour l’expression « pantin pour donner l’illusion démocratique »!
              C’est tout à fait cela, et on peut toujours analyser Macron ou Sarkozy, c’est du kif…

    • Vous n’avez pas tort, mais c’est un peu plus complexe. Où est le vrai pouvoir? Là est la question…
      Le livre « la super-classe mondiale contre les peuples » donne une clé de compréhension intéressante.

    • ce ne sont pas les ministres qui gouvernent , c’est Bercy
      Y a-t-il un artificier dans la salle pour nous dire combien il faut de TNT pour pulvériser Château Bercy?
      Après, on se cotise.

  • « Si la politique se définit comme « la science du gouvernement de la cité » 1 elle évoque aussitôt de grandes responsabilités et d’aussi grandes qualités à l’aune desquelles tout homme politique doit être évalué. Parmi les plus évidentes viennent à l’esprit : … un don de soi évident, un charisme au service de l’élévation du peuple, beaucoup d’intérêt naturellement pour ledit peuple, ainsi qu’une indéfectible honnêteté. »

    Voilà, le problème est là. S’il nous faut choisir un « dirigeant », il lui faut cet ensemble de qualités. Or non seulement c’est rarissime mais encore rien ne dit que nous soyons capables de les distinguer. Que le choix soit démocratique ne change rien à la difficulté de la chose. Au moins un dictateur a-t-il fait preuves de qualités de meneur d’homme et d’homme d’action pour en arriver là quand nos politiciens ont surtout développé des talents de bonimenteur de foire.

    C’est pourquoi il ne nous faut pas de dirigeant mais juste un syndic, au sens d’un administrateur des parties communes, position qui fait de moi un minarchiste, sans doute.

    • bien sur que non.. meme un petit gros avec un programme qui date de 30 ans peut etre élu..

      Le president français ne sers a rien , c’est juste le paravent derrière lequel , les groupes de pression, l’europe, l’administration et l’appareil d’etat
      votez qui vous voulez.. sans revolution rien ne se passera

    • Parmi les qualités désirables je préconiserais en premier une immense compétence, ne serait-ce que pour choisir correctement ses conseillers.
      Gentil et honnête, ça ne suffit pas.

  • Nicolas Sarkozy.? « Casse-toi pauvre Con.

  • On s’accorde à penser qu’il faut revenir à moins de 40° du PNB prélevé par l’Etat.
    Cela veut dire: licencier combien de fonctionnaires, créer combien de chômeurs, faire face à quelles grèves?
    Le problème est insoluble!

  • Vous avez déjà parlé à des étudiants qu sujet de leurs projets?
    Ou bien ils rêvent d’un boulot de fonctionnaire, ou bien ils projettent de s’expatrier.

  • Il y a une solution pour régler le problème des élections par élimination direct…
    un élu ne peut l’être que si il n’obtient pas 50 % de vote … cela réglera le problème des élections… Un Président ne peut etre élu.. 60 millions d’électeurs , si celui -ci n’obtient pas 50 % de votants ..au suivant !!! si cela ne change pas nous aurons des gens élus avec 10% de votants !!! Comptabiliser les votes blancs si plus de 50 % de vote blanc ,récusé..
    il faut faire le menage de ces trop intelligents !!

  • Le socialisme et l’étatisme tuent la France et son économie. Pour les énarques qui ont pris le pouvoir depuis 40ans le modèle c’est l’étatisme, une sorte d’URSS bien gérée. Le vrai pouvoir c’est la haute fonction publique, les politiques ne sont là que pour faire avaler, au peuple, les couleuvres préparées à Bercy. C’est la première fois que sont montrés du doigt les vrais responsables du déclin et de la décadence de la France: les hauts fonctionnaires de Bercy.

  • Les meusurettes de Macron est une entourloupe , il l’a lui même confirmé : je garde le Cap …Il essaie d’occuper l’espace médiatique , de contourner les problèmes pour gagner du temps … Cette caste est tellement trop intelligente , le peuple dit: illetrés , inculte , fainéants qui ne les mérites pas !!! Nous sommes dans une crise de société plus importante que l’on croit seront-ils capable de revoir de la résoudre.
    j’en doute !!! Où cela nous mènera l’avenir le dita !!

  • Encore heureux qu’on a eu Sarkozy au plus haut de la crise au lieu d’un socialo…

  • Une question: à part demander le report de son jugement, qu’est ce que Sarkozy pouvait bien demander à Macron, en échange de sa bienveillance ?

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