L’euro, grand absent de la séquence Gilets jaunes

Il est temps d’expliquer pourquoi la France a besoin de réformes structurelles, en premier lieu une réforme fiscale majeure, et qu’il n’est pas besoin de blâmer les instances européennes pour les maux qui nous rongent.

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L’euro, grand absent de la séquence Gilets jaunes

Publié le 19 décembre 2018
- A +

Par Nathalie Janson.
Un article de The Conversation

Les pays de la zone euro sont en grande partie confrontés à la montée des populismes depuis la crise de la dette de 2010. Élection d’Aléxis Tsípras en Grèce, montée du mouvement Podemos en Espagne, accession au pouvoir de la coalition improbable du Mouvement 5 étoiles et de la Ligue en Italie… tous ces événements révèlent un profond questionnement sur la capacité d’action des gouvernements des pays membres d’une union monétaire vécue comme un carcan par la population. Quant à la France, si la victoire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle de 2017 avait pu faire croire que l’Hexagone avait échappé à cette tendance, le mouvement des Gilets jaunes démontre qu’il n’en est rien.

Éviter une charge d’intérêt insupportable

Que veulent les Gilets jaunes ? Du pouvoir d’achat, de meilleures perspectives de vie, et ce surtout pour leurs enfants, un service public de meilleure qualité, une plus grande égalité des rémunérations, etc. Pour cela, ils appellent à augmenter le smic, baisser la fiscalité sur l’essence, limiter les hauts salaires, ou encore améliorer les services publics. Mais l’État a-t-il réellement les moyens de répondre à ces revendications ?

En effet, en tant que membre de la zone euro, nous devons respecter les règles de la copropriété, notamment en matière de finances publiques. Parmi ces règles figurent en particulier le pacte de stabilité qui impose une limite de 3 % de déficit et de 60 % de dette publique. Pourquoi avoir choisi 3 % ? Parce que, pour être supportable, le déficit ne doit pas dépasser le taux de croissance réel, sinon la charge d’intérêt devient insupportable.

Bien sûr, la conception de l’euro n’est pas exempte de tout reproche. L’union monétaire s’est en effet construite sur la garantie que l’euro serait géré comme le deutschemark pour que la devise reste une monnaie forte. Ce n’était pas forcément supportable pour toutes les économies de la zone euro, qui sont loin d’être aussi tournées vers l’exportation et les produits haut de gamme comme l’Allemagne, mais c’était la condition pour qu’elle adhère au projet. La politique monétaire de la zone euro ne pouvait donc être que neutre, en faveur de la stabilité des prix et déconnectée des politiques budgétaires des différents États membres.

Des règles mal expliquées

Depuis la signature du traité de Maastricht qui a scellé le sort de notre économie à celui de l’euro en 1992, les Français s’entendent dire qu’il faut procéder à des réformes afin de baisser le déficit et ne pas aggraver la dette publique. Mais il aurait été opportun d’expliquer aux populations que ces règles ne sont pas imposées par le haut sans raison et sont l’expression du bon sens pour assurer la pérennité de l’action de l’État dans le cadre de l’union monétaire.

Malheureusement, la France comme la plupart des pays membres de la zone euro n’ont jamais clairement expliqué le but de ces règles de copropriété à leurs concitoyens, sans doute parce qu’ils ne les assumaient pas totalement. On peut d’ailleurs s’étonner que la question de l’euro ait disparu des débats ces derniers mois, alors qu’elle était l’un des thèmes phares de la dernière campagne présidentielle française.

Il est certain que tous les pays membres habitués à dévaluer dès lors que leur situation économique devenait problématique ne peuvent désormais plus recourir à cet artifice. Alors, par lâcheté, ces mêmes gouvernements ont préféré mettre la faute sur la zone euro plutôt que de faire un effort de pédagogie et d’expliquer que l’État devait faire des choix en matière de dépenses publiques parce qu’elles ne sont pas illimitées.

La hausse des dépenses publiques, la fausse bonne idée

Les préférences nationales en matière de dépenses publiques vont buter sur leur capacité de financement, celles-ci dépendant essentiellement de leur capacité à lever l’impôt et/ou à faire appel aux marchés financiers. Sur ce point, les économistes ont sans doute contribué à brouiller le message. En effet, pour les tenants de la dépense publique, l’État n’a pas de contraintes de financement et ce d’autant plus qu’il dispose du droit de frapper monnaie. Pas étonnant que l’idée de s’affranchir des règles de la zone euro soit considérée comme la solution à tous les maux ! Cette libération pourrait enfin rendre le pouvoir à l’État pour le bien de ses concitoyens. C’est les bercer d’illusions !

Comment peut-on sérieusement croire qu’un État comme la France, où les prélèvements obligatoires ont atteint 1 000 milliards d’euros en 2017, avec une dette publique proche de 100 %, qui n’a pas connu un excédent budgétaire depuis 1974 et qui traîne un taux de chômage de plus de 7 % depuis plus de 30 ans, trouvera un nouveau souffle grâce à une augmentation des dépenses publiques ?

Il est temps d’expliquer clairement pourquoi la France a besoin de réformes structurelles, en premier lieu une réforme fiscale majeure, et qu’il n’est plus besoin de blâmer les instances européennes pour les maux qui nous rongent. Malheureusement, ces éventuelles explications n’auront aucun effet immédiat et n’apaiseront pas la colère des Gilets jaunes qui exigent des améliorations tout de suite.

Nathalie Janson, Économiste & enseignante-chercheure, Neoma Business School

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

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  • nous avons des ministres des finances incompétents , c’est une carte de visite , prépare un carnet d’adresse pour son avenir ..
    ils ne servent pas la France ils se servent !!
    Tout le monde parle de la Cour des Comptes ..Nous avons eu Sapin membre de la Cour des Comptes comme ministre des finances résultat aussi nul que les autres !! Et même un President de la république Hollande
    des Enarques qui controles des Enarques ..
    Encore une institution qui coûte cher aux contribuables …l’art d’être utile et inutile avec un revenu hors norme , compte tenu de leur incapacité !!

  • Sur le fait que la France ait besoin d’une réforme fiscale en profondeur, on est tous d’accord. Ce n’est donc pas un scoop.
    Même les politiques le savent mais n’en parlent qu’à micro coupé, entre gens biens.
    Le problème c’est qu’aucun d’eux n’a le courage d’affronter la réalité et la foule des intérêts corporatistes qu’ils ont par lâcheté et facilité démagogique gravé depuis des lustres dans le marbre des accords fiscaux et sociaux pris avec telle ou telle niche fiscale, avec tel ou tel avantage statutaire. Tous ces bénéficiaires sont des privilégiés qui ont une capacité de nuisance telle que le noeud est devenu pour eux inextricable pour faire la transition.
    En acceptant le discours et la gestion démagogique des politiques depuis tout ce temps, les Français se sont tous enfermés sur un immense rond-point dont toutes les sorties sont barrées par un panneau sens-interdit. D’où la cacophonie actuelle.
    Connaissant l’amour des français pour ses grands hommes providentiels, je pense que la France est mûre pour se mettre en rang devant un général plein de compassion qui devra faire une grande explication de texte à tous ces privilégiés pour qu’ils lâchent le morceau, ou les mettre fermement devant le fait accompli. Après elle pourra se remettre « en marche ».
    En attendant, cela risque d’être d’abord un grand coup de sifflet à 7h du matin, rassemblement dans la cour, en rang, en tenue de sport et au garde-à-vous, près pour un footing de décrassage. Cela va être poignant pour les habitués des salons feutrés et des ors de la république, et une promenade de santé pour la France qui se lève tôt. Cela va être une révolution culturelle (et probablement kakie) à défaut d’une révolution verte pour les tire-au-flancs.
    « Y va y avoir du sport! »
    Ma pensée du jour: Quelle est la distance qui sépare l’envie du mérite ? Une grande brassée de courage.

  • 1) « les pays de la zone euro sont en grande partie confrontés à la montée des populismes » : les « populistes » vous disent « me..e ! »,
    2) « depuis la signature du traité de Maastricht qui a scellé le sort de notre économie à celui de l’euro en 1992, les Français s’entendent dire qu’il faut procéder à des réformes afin de baisser le déficit et ne pas aggraver la dette publique. Mais il aurait été opportun d’expliquer aux populations que ces règles ne sont pas imposées par le haut sans raison et sont l’expression du bon sens pour assurer la pérennité de l’action de l’État dans le cadre de l’union monétaire ». Ce qu’il faudrait, non pas expliquer aux Français (merci pour le F majuscule), mais faire en France c’est remettre de l’ordre dans l’organisation politique, administrative et fiscale du pays. Il serait grand temps de, PAR EXEMPLE, demander à l’exécutif et au législatif de restreindre DRASTIQUEMENT leur train de vie, de supprimer les feuilles inutiles du millefeuille administratif, d’arrêter de répondre aux sirènes des lobbies du photovoltaïque et de l’éolien qui n’apportent aucune solution aux problèmes de l’énergie et qui sont, à terme, particulièrement polluantes, de mettre fin au laxisme en matière d’immigration « chance pour la France » (tout le monde sait que cela est faux – sinon nous n’aurions pas assisté ces dernières semaines à cette valse à trois temps à laquelle se sont livrés le président de la République et le premier ministre – et coûte deux bras aux Français), arrêter immédiatement toutes les interventions militaires de la France en Afrique Noire et aux proche et moyen Orient, interventions qui apportent désolation partout où elles ont lieu mais qui servent surtout à enrichir encore plus l’industrie de l’armement (exemple : les Dassaut), taxer les grandes multinationales de la GAFA qui opèrent en France, raflent un « pognon de dingue » français et ne paient pas l’impôt, de mettre à contribution les grosses fortunes qui se sont construites sur le dos des Français et qui sont allés se planquer dans les paradis fiscaux, arrêter de jeter par les fenêtres tout cet argent que l’on met inutilement, depuis des décennies, dans les banlieues devenues des zones de non-droit où la France est regardée comme un pays étranger ? etc., etc.

    • Je doute que les interventions militaires en afrique enrichissent tellement Dassault. Déjà le gros des benefice est fait avec les jet d affaire et en plus les porduits Dassault (rafale et mirage) sont quasiment pas utilisé la bas (un rafale pour eliminer un type arme d une AK47 -> au mieux du gaspillage au pire un echec car pas du tout concu pour (essayer de viser un homme avec un avion
      volant a 800 km/h)

      Pour le reste, je vous renvoie a l article de contrepoint d hier (https://www.contrepoints.org/2018/12/18/332786-gilets-jaunes-et-csg-macron-na-pas-aborde-le-tabou-des-retraites). Le gros des depense c est la protection sociale. ET c est pas avec des economie de bout de chandelle (genre supprimer le senat) qu on va reduire le deficit. Il faut certes le faire pour montrer l exemple mais la seule facon d avoir un budget equilibré est de tailler dans le gros de depenses, pas sur des budget qui font 0.05 % du total !!

      Mais je reconnais que c est politiquement suicidaire. C est pas pour ien que personne n a osé le faire

      • si on remonte un peu dans le temps on s’aperçoit que le budget de l’etat était maintenu a flot par le jeu des dévaluations.. la correction de trajectoire se faisait comme çà..on dévaluait trois quatre fois dans une mandature..
        A partir du moment ou l’etat a perdu la manette de la correction de trajectoire , il a été condamné a laisser filer la dette , incapable qu’il est a contrôler la depense qui controle sa re élection.

        Les français sont payés 30% au dessus de ce que leur travail devrait valoir..Tous .
        C’est ce que montrent les projections prenant en compte les éventuelles conséquences d’une sortie de l’euro

        • @ claude henry de chasne
          « le budget de l’etat était maintenu a flot par le jeu des dévaluations »: ben oui! À flot, c’est vite dit! Non! Soit le budget est maîtrisé, soit le franc français dévaluait en même temps que tous les francs de tous les Français! Merci pour eux!
          C’est bien cela que la BCE a évité en restant indépendante de l’U.E., comme la Deutsche Bank mais pas la Banque de France, aux ordres!

      • Il y a pourtant une façon très simple d’engager cette réforme : inverser les votes de la Loi des finances annuelle.
        Actuellement les dépenses sont votées en premier, à charge pour le vote suivant d’ajuster autant que se peut les recettes, le reliquat étant versé dans le déficit annuel.
        Faisons l’inverse : Votons d’abord les recettes, fixant ainsi la charge fiscale annuelle des Français. Puis votons les dépenses, qui seront déterminées en fonction des recettes.
        C’est ce que nous faisons tous dans nos foyers fiscaux, mais pas l’Etat.

        • Ce serait plus logique en effet, mais il y a quand même une différence entre eux et nous:
          Pour nous, il ne suffit pas de voter sa propre augmentation pour l’année suivante, il faut réellement la gagner en travaillant. Eux, ils n’ont qu’à se servir.

      • Avec des bouts de ficelle, on finit par faire toute une pelote de ficelle. Vous remarquerez, cependant, que je n’ai pas cité la suppression de l’assemblée nationale ou du sénat : j’ai cité le train de vie de l’Etat à travers ses institutions et ses actions multiples douteuses et couteuses pour le contribuable français (« l’Etat qui paie » fair bien rire tout le monde !). Puisque les avions du clan Dassault n’est pas aussi efficace que cela, pourquoi la France en construit et en utilise ? Vous croyez aussi, vous, à la suite de M. Macro. que la Chine, la Russie et les USA vont nous faire une guerre armée tôt ou tard ?

      • ET les retraites ! 1,7 actifs pour 1 retraité …. chifffre Insee !

    • @delor974
      Demander plus de taxes et d’impôts pour certains discrédite vos propositions. Une politique fiscale ne peut marcher si elle cherche à satisfaire les frustrations et les jalousies plutôt qu’à améliorer l’efficacité de l’état.

    • Presque. Pour les « grosses fortunes » vous avez deux cas de figure: soit elles se sont construites honnêtement, et ce que vous proposez est de l’ordre du réflexe conditionné socialiste (je suis jaloux donc je taxe;)
      Soit elles existent grâce au capitalisme de connivence, et donc le levier d’action c’est de le rendre impossible en diminuant la voilure de l’Etat et le pouvoir du quadrige infernal politiques- administration- syndicats – associations.

    • toucher aux depense publiques.. c’est impossible .. c’est la revolution

  • La classe moyenne française est la variable d’ajustement entre une monnaie inadaptée à notre économie (ou l’inverse peu importe) et un Etat qui ne veut pas se réformer. Le bon sens aurait voulu la convergence fiscale et sociale entre les pays membres avant d’adopter la monnaie commune. Mais l’UE est un projet politique qui se fout de la réalité.
    La monnaie unique a été acceptée sans enthousiasme et surtout, sans en expliquer les conséquences aux populations qui en subissent le coût aujourd’hui. Et l’Etat a continué de grossir…
    Quelque part, même si ce n’est pas toujours analysé, la révolte des GJ c’est cela: la classe moyenne ne veut plus être la variable d’ajustement.
    Et donc, Macron a parfaitement compris que les causes de fond de la contestation portent sur la monnaie unique et sur l’Etat. Il ne veut changer ni l’une, ni l’autre. On va donc vers une révolte de plus grande ampleur dès que ses mesures d’urgence auront cessé leurs effets.

    • les conséquences sur la population de la sortie de l’euro çà c’est la revolution avec guillotines c’est sur

      • Je ne dis pas qu’il faut sortir de l’euro, je dis que l’euro est incompatible avec l’organisation administrative française et son état social. Et que si on veut maintenir ces données, la classe moyenne continuera à s’appauvrir.
        Sur les conséquences d’une sortie de l’euro, il y a des avis divergents, et cela dépend d,ailleurs de la manière dont c’est fait.
        Je remarque seulement que ceux qui nous promettent les pires calamités sont des européistes convaincus qui sont souvent déconnectés des réalités des populations.

        La réalité, c’est que l’euro a été adopté avec l’intention non affichée de pousser vers un Etat fédéral européen. Ce qui s’appelle mettre la charrue avant les boeufs.
        Or pour qu’il y ait Etat, il faut qu’il y ait une solidarité réelle, et donc un peuple européen. En vérité, cette condition n’est pas remplie, ne serait-ce que parce que les Allemands ne veulent pas « payer pour les autres »…
        L’euro ne survivra donc pas, sauf par la coercition.

        • il est clair quel’euro n’est pas adapté a toute l’europe du sud pour des raisons culturelles..
          on a fait l’europe économique avant l’europe des peuples comme d’autres on tenté l’europe militaire
          çà ne peut pas marcher longtemps

          • Oui, il est d’ailleurs intéressant de réécouter cela:

            • Ph.Séguin raconte des bêtises trouvées dans « on nous dit »: Qui?
              L’ € a bien prouvé son utilité et sa place mondiale est claire. Les dévaluations françaises ne changeaient que l’apparence des prix, pas les prix!
              L’U.E. économique et l’€zone, effectivement, fonctionnent bien! Ph.Séguin s’était sans doute rendu compte que dévaluer ne serait plus possible: un cache-misère de moins!

        • Si l’euro est incompatible avec l’organisation administrative française et son état social, ce que je n’ai aucun mal à accepter, c’est l’euro qu’il faut conserver et l’organisation administrative et le socialisme à la française qu’il faut balancer. Une zone de libre-échange a tout à gagner à une monnaie commune stable, aux membres de comprendre qu’il y a d’autres moyens d’assurer cette stabilité que d’exiger une solidarité de ceux qui se débrouillent bien envers ceux qui se débrouillent mal.

    • Sans compter que ses mesures bidon ne prendront pas effet avant longtemps.

  • La meilleure pédagogie pour convaincre du bien fondé des choix de la politique économique, c’ est d’avoir des résultats positifs. Mais malheureusement nous sommes toujours scotchés dans l’arlésienne des illusions..

  • ls 3% ont été calculés un un coin de table à une époque où la croissance était supérieure à 2%, aujourd’hui on sait qu’elle ne peut guère aller au delà des 1,5% et encore, donc la règle aurait dü être corrigée, donc on glisse lentement mais sûrement vers la faillite des Etats dispendieux comme la plupart des pays du Sud

    • peu importe 2 ,3 ,7 ou 7% ,quand on depense plus que l’on gagne ,
      c’est juste une question de temps

    • Les 3% sont un maximum et pour une durée courte, ce n’est pas un objectif. L’objectif, c’est un budget en équilibre. De nombreux pays européens et membres de l’euro y arrivent. Pourquoi pas nous?

    • @ henir
      Taux de croissance annuel 2017: France: 1,8; Allemagne: 2,2, Luxembourg: 2,3, Pays-Bas: 3,2!
      Et non, on élargit pas les marges pour dépenser plus! C’est gagner plus qui est nécessaire!

  • Mitterrand voulait « clouter » les allemands à la « table » en échange de la réunification .Tel est pris qui croyez prendre … Comme le naturel revient toujours , les cigales n’ont plus l’ajustement monétaire pour soulager leur dette et appauvrir les français .
    (Le travail des français devenant trop cher par la surcharge de taxes(et autres facéties) la dévaluation permettait de les rendre compétitifs mais avec une valeur de change moindre . )

  • Les Diables Verts sont confondus par les Gilets Jaunes qui ne veulent plus être leurs victimes ! Ceci est extrêmement intéressant, car lesdites ONG vont être obligées pour LA PREMIERE FOIS DE PROUVER LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE. Qui, selon le GIEC, est en pause depuis déjà 22 ans, alors que les émissions mondiales de CO2 croissent chaque année ! Nos politiciens affirment alors que le réchauffement ferait alors l’objet d’un « consensus » définitif qui ne serait plus à prouver ! Voilà une superbe ânerie pour attraper les bobos parisiens. Car dans une matière exclusivement scientifique, comme celle-là, un consensus n’a aucune valeur scientifique ! Celui-ci ne pourrait en effet qu’inviter ceux qui l’invoquent à le transformer en une vraie loi de physique en apportant les preuves intangibles nécessaires. En attendant, ce n’est qu’une proposition politique dont personne ne peut quantifier un seul effet supposé avec précision comme on tente de nous le faire avaler. Malgré les nombreuses études scientifiques infructueuses lancées pour vérifier cette hypothèse.
    Des imbéciles de service croient alors pouvoir s’en tirer en affirmant que l’on n’a pas pu démontrer l’innocence du CO2 sur le climat, et qu’il convient d’appliquer le principe de précaution !. Ce qui est démontré faux après examen des bulles contenues dans les carottes de glaces de Vostock. Qui prouvent, de l’avis même du Pf Jouzel, vice-président du Giec après l’exclusion de quelques escrocs, que les augmentations du CO2 atmosphérique ont toujours dans le passé succédé et jamais précédé les réchauffements d’atmosphère. Vouloir confier la décision à 100 citoyens tirés au sort, plutôt qu’à des savants ayant travaillé des années, prouve l’affolement imbécile des escrocs climatiques, après le rejet heureux de propositions non justifiées lors de la COP24 ! Les taxes anti-réchauffisme sont donc définitivement sans fondement et donc illégales. Et le gouvernement sera obligé de le reconnaître bon gré malgré. Ce qui aura aussi l’avantage de lui procurer des fonds dont il a un besoin urgent …

  • Pour réaliser les réformes structurelles indispensables, il faut que la croissance reparte et comme par hasard, elle se dégrade régulièrement depuis 1999 ! Il faut d’abord sortir de l’euro pour retrouver une monnaie conforme à nos structures économiques qu’il a dégradées (Voir les soldes Target2) et pourvoir restaurer notre capacité productive. L’excès de taxes vient du fait que pour maintenir une demande solvable dans ce contexte de dégradation de cette capacité, il faut assurer des transferts sociaux de plus en plus insupportables. Débarrassons-nous de la super bureaucratie bruxelloise, puis nous pourrons nous débarrasser de la nôtre !

  • delor974 , vous êtes dangereux , vous dites la vérité vrai et non déformé, pas comme ce trop intelligent qui dit la vérité mensongère ..
    Nos Elites ont le droit de croire , qu’avec les mots tout ce règle . On ne joue plus !!! ils vont devoir changer !!!

  • La première réforme à faire est d’abolir la cinquième République.

    Liberté, égalité, responsabilité, justice, prospérité doivent notre seule voie pour la sixième.

    • La première réforme à faire est de proposer une sixième qui ait des chances de marcher. Il sera toujours temps, une fois qu’on l’aura, de dire qu’elle invalide et remplace la cinquième.

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