OGM : et 3 hourras pour le maïs transgénique de Monsanto !

Une 3ème étude publiée le 10 décembre confirme que la consommation des maïs transgéniques NK603 et MON810 de Monsanto n’affecte pas la santé des rats soumis à ce régime comparativement à une alimentation similaire sans OGM.

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OGM : et 3 hourras pour le maïs transgénique de Monsanto !

Publié le 19 décembre 2018
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Par Nathalie MP.

Vous vous rappelez l’étude Séralini ? Vous vous rappelez ces photos de rats hideusement déformés par de multiples tumeurs cancéreuses trois fois plus grosses qu’eux ? C’était en 2012 et Le Nouvel Observateur, se prenant pour le vaillant lanceur d’alerte que le monde attendait, allumait alors avec succès l’épouvante anti-OGM en titrant « Oui, les OGM sont des poisons ! » À ces mots, la planète écolo ne se sentit plus de joie, la moustache de José Bové, grand arracheur de maïs transgénique, se mit à frétiller de plus belle et le délire médiatique fut à son comble. 

Du côté de la science, en revanche, le plus grand scepticisme fut de rigueur dès le jour de la publication. Première remarque dubitative de la communauté scientifique à l’époque, l’hypermédiatisation de l’étude de Séralini, son sensationnalisme dégoulinant et l’évident plan média au profit de ses auteurs et promoteurs constituaient des « entraves à un débat serein ».

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Et de fait, dans son article, l’hebdomadaire ne ménage pas sa peine pour faire passer Séralini et ses équipiers pour de formidables héros qui ont bravé le bras vengeur de l’horrible Monsanto au péril de leur vie : ils ont mené leurs travaux dans une quasi-clandestinité, ils ont crypté tous leurs emails « comme au Pentagone » (waou !), ils n’ont jamais évoqué le sujet entre eux au téléphone par crainte de possibles écoutes malveillantes et une étude-leurre a même été lancée pour brouiller les pistes ! Un vrai thriller !

La campagne contre les OGM

On y apprend de plus que la publication de l’étude s’accompagne une semaine plus tard de la sortie d’un livre de Séralini intitulé Tous cobayes (Flammarion) qui en reprend les conclusions. Un film tiré du livre est programmé au même moment dans les salles de cinéma et montre à la Terre entière comment Monsanto décime les rats en les « étouffant dans leurs tumeurs ». Un autre documentaire du même tabac, intitulé « Oui, les OGM sont des poisons », a été diffusé sur France 5  en octobre 2012.

Ce n’est pas tout. Vous vous rappelez Corinne Lepage, cette avocate ex-ministre de l’Environnement de Chirac qui préconisait en tout amour de la liberté d’expression de tenir un registre des climatosceptiques (2015) ? Eh bien, Corinne Lepage est membre fondateur et Présidente d’honneur du Criigen (Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique) sous l’auspice duquel Gilles-Éric Séralini a conduit ses recherches.

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Ayant eu connaissance des résultats par avance, elle a pu programmer la sortie de son propre ouvrage La vérité sur les OGM, c’est notre affaire dans la foulée de l’article du Nouvel Obs qui en fait justement la promotion. Avouez que ça tombe bien !

Mais tout ceci serait finalement de l’ordre du véniel s’il y avait eu un petit quelque chose à se mettre sous la dent du côté des résultats scientifiques. Or disons-le tout net, ce n’était absolument pas le cas.

Toute la communauté scientifique proteste

Toutes les académies, agences sanitaires et autres institutions compétentes de France, de Navarre, mais aussi de Suisse, d’Australie, d’Allemagne et d’ailleurs se sont immédiatement dressées comme un seul homme pour désavouer les travaux de Séralini portant sur des rats nourris avec du maïs transgénique NK603 de Monsanto présentant une bonne tolérance aux glyphosates (herbicides) :

Il est rare, en France, qu’un non-événement scientifique de cette nature suscite de telles passions jusqu’à mobiliser aussi rapidement les membres du Parlement.

À travers différents communiqués, la communauté scientifique a rappelé que des millions d’animaux dans le monde étaient nourris depuis plus de 15 ans avec des plantes génétiquement modifiées sans que cela ait donné lieu à la moindre plainte ou au moindre signalement vétérinaire.

Une conclusion peu glorieuse

Les résultats particulièrement alarmants de l’étude Séralini ont donc poussé de nombreux chercheurs à approfondir les méthodes utilisées. De quelque côté qu’on se tourne – agence de sécurité sanitaire allemande (BfR), française (Anses) ou européenne (Efsa) – la conclusion est peu glorieuse et sans appel :

L’étude manque de robustesse autant dans la conception que dans l’analyse statistique. (…) En raison de la conception insuffisamment rigoureuse et la manière de présenter et interpréter les données, les conclusions essentielles des auteurs ne sont pas compréhensibles. (BfR, agence de sécurité sanitaire allemande, 28 sept 2012)

Essentiellement, les critiques portent sur la taille insuffisante des échantillons, sur le manque de précision du régime alimentaire donné aux rats, sur le choix de rats de type Sprague-Dawley-Harman dont on sait qu’ils développent spontanément des tumeurs, et sur les faibles différences observées entre le groupe d’essai et le groupe témoin. De plus, l’équipe Séralini a refusé de communiquer ses données brutes, ce qui accentue encore plus les doutes quant aux résultats de l’étude.

Du reste, à l’époque, les media avaient dû s’engager à préserver l’embargo sur le document jusqu’au jour de sa publication, contrainte rarissime qui ne leur a pas permis de le faire relire préalablement par des experts avant de le publier dans leurs pages.

La polémique a continué à enfler entre les pro et les anti Séralini. Ce dernier et Corinne Lepage sont allés jusqu’à porter plainte en diffamation (avec succès) contre certains récalcitrants tenaces à leur thèse, le magazine Marianne notamment.

Mais fin 2013, coup de théâtre : la revue Food and Chemical Toxicology qui avait publié l’étude initialement décide de la retirer en raison de son caractère « non concluant ». Inutile de dire que Gilles-Éric Séralini et tous ses soutiens ont immédiatement mis en cause des pressions que Monsanto aurait pu exercer sur la revue. Pour le journaliste scientifique du Monde Stéphane Foucart, l’indépendance de la science était clairement menacée par l’intrusion des industriels concernés.

Un trait tiré sur l’étude controversée

Stéphane Foucart a-t-il repensé à son article de 2013, lorsqu’il écrivit la semaine dernière qu’une étude « d’ampleur » dite GMO90+ concluait à l’absence de toxicité des maïs NK603 et MON810 sur les rats ? Quoi qu’il en soit, en commençant son papier par « C’est l’épilogue de l’affaire Séralini », on dirait bien qu’il a finalement décidé de tirer un trait sur l’étude controversée – tout en s’arrangeant quand même en conclusion pour la faire rebondir du côté de la toxicité du glyphosate lui-même !

Dans leurs critiques, les agences sanitaires française et européenne avaient souligné l’intérêt de pouvoir disposer d’études d’objet similaire portant sur des nombres et des durées supérieures. C’est précisément dans ce cadre que l’étude GMO90+ vient d’être publiée.

Dirigée par le professeur Bernard Salles de l’université de Toulouse et réunissant des auteurs issus de l’INSERM, de l’INRA et de l’Anses, elle infirme d’autant plus les conclusions de Séralini qu’elle a été précédée de deux autres études menées au niveau européen – GRACE et G-TwYST – qui aboutissent également à un résultat d’innocuité à partir d’une méthodologie extrêmement méticuleuse. Notamment, les groupes comprennent 100 rats et non 10 comme dans l’étude Séralini, et les rats Sprague-Dawley ont été remplacés par des Vistar.

Pour G-TwYST :

No potential risk has been identified in the course of the 90-day rat feeding study with NK603. The G-TwYST data from the long-term feeding rat study with NK603 did not identify potential G-TwYST risks as well.
Aucun risque potentiel n’a été identifié au cours de l’étude de 90 jours sur l’alimentation des rats avec le NK603. Les données G-TwYST de l’étude à long terme sur les rats nourris avec le NK603 n’ont pas identifié de risques potentiels non plus.

Pour GMO90+ :

In conclusion, (…) no biomarkers of adverse health effect could be attributed to the consumption of GMP diets in comparison with the consumption of their near-isogenic non-GMP controls.
En conclusion, (…) aucun biomarqueur d’effet nocif sur la santé ne peut être attribué à la consommation de plantes génétiquement modifiées par rapport à la consommation de leurs témoins quasi isogènes sans OGM.

Si Stéphane Foucart semble s’être fait une raison sur le sujet, c’est très loin d’être le cas de Gilles-Éric Séralini. Pour lui, les fonds publics qui financent ces études ont été « détournés » pour étouffer ses propres travaux ! Il prend d’ailleurs prétexte des éléments méthodologiques qui ont été modifiés pour en déduire qu’il est impossible de comparer ses conclusions aux résultats des nouvelles études et soutenir qu’elles demeurent valides.

Naturellement – et malheureusement – autant la diffusion des résultats alarmistes de Séralini avait donné lieu à un battage médiatique maximal qui a profondément et négativement affecté la perception du public à l’égard des OGM, autant les conclusions rassurantes des trois nouvelles études à grande échelle n’ont été évoquées qu’avec beaucoup de pudeur et discrétion.

Actuellement, le maïs NK603 est interdit dans l’Union européenne tandis que le MON810 y est autorisé mais demeure interdit en France. Les nouvelles évaluations seront-elles à l’origine de la fin de ces interdictions et d’une évolution de l’image des OGM ? Il faudrait le souhaiter car l’agriculture en a besoin. Plus généralement, les OGM apportent tellement de solutions élégantes à de graves problèmes de santé ou de nutrition qu’il serait absurde de s’en passer plus longtemps.

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  • On manipule les masses facilement , car elles ne sont pas informées.. la presse non plus, bref tout le monde raconte des conneries comme d’habitude
    Les études toxicologiques sont longues et chères.
    On ne fait pas une etude de carcinogenèse sérieuse sur une dizaine de rats dans un labo universitaire, çà ne ressemble a rien.

    Un etude sérieuse se fait sur 2000 rats identifiés , sépares en groupes , avec des groupes témoins (qui ne prennent pas de produit), un protocole alimentaire par groupe, une pesée par jour,
    un confinement ,un protocole de suivi etc.. etc..
    A la fin de l’étude on constate les effets du produit avec des analyses pathologiques , de tous les groupes y compris les témoins.
    Un etude de ce niveau coûte des millions de dollars , elle est néanmoins exigé par la Food & Druggs administration qui délivre l’AMM , elle controle les protocole avant le début de l’étude , et suit l’avancement des résultats..e tc..
    nous n’avons rien d’équivalent en france ou en europe bien sur

    A partir de là les intérêts économiques des uns ou des autres se
    trouvent étalés par une presse avide de scoop..
    c’est pareil avec le « réchauffement climatique » on crie au loup sans consulter les études scientifiques sérieuses, c’est le meme phenomene..
    le seul scandale des OGM c’est le brevet sur la semence, qui oblige
    l’agriculteur a racheter celle ci au propriétaire du brevet meme si elle n’est pas stérile..
    il est là le scandale, pas ailleurs.

    • « le seul scandale des OGM c’est le brevet sur la semence, qui oblige
      l’agriculteur a racheter celle ci au propriétaire du brevet meme si elle n’est pas stérile.. »
      dans le cas du maïs, c’est un hybride, l’agriculteur peut resemer les grains de sa récolte, mais ses rendements futurs seront plus faibles , de l’ordre de 50 %.
      Perso, je ne vois pas où est le problème si l’agriculteur doit racheter ses semences: le producteur de semences investit lourdement pour l’obtention d’une nouvelle variété. Si, en une saison, la semence est dans le domaine public de fait, pourquoi s’embêter à faire de la R&D?
      Enfin, l’agriculteur doit trouver son compte avec l’utilisation de semences certifiées, sinon, il n’en achèterait pas. C’est la base de l’économie de marché.

      • certes , pour les pays « riches » çà ne pose pas de probleme (sauf pour les fabricants de pesticides, comme par hasard)
        je pensais plutôt aux pays pauvres ou l’agriculture reste la source de revenu principale.

        • La productivité rembourse l’achat des semences . Les semences sont de qualité constante ,qualité difficile à garder en le faisant soi-même.

        • Bonjour,

          Si je ne dis pas de bêtise, je crois que les semences actuelles obtenues par croisement, sélection, etc. afin d’aboutir à des semences plus productives, résistantes, etc. sont déjà achetées par les agriculteurs. Cet achat est motivé par le fait qu’il est plus simple/rentable pour eux de racheter ces graines performantes que d’en garder une partie et de partir pour une nouvelle sélection.

          Donc les OGM ne modifient en rien cet aspect du marché des semenciers.

    • Non car les rendements étant meilleurs, c’est tout ce qui compte pour un paysan, il est très largement gagnant en achetant ses semences. Ils ne sont pas stupides!

      • le prix d’achat pour un paysan indien par contre..

        • Pas obligatoirement. Il faut différencier la culture vivrière qui ne fera pas/peu appel aux OGM et les productions agricoles destinées en grande partie à l’export. Dans ce dernier cas, le prix de vente est régi par un cours mondial donc à peu près le même quel que soit l’endroit. Avec ses couts salariaux, taxes, impôts et cout de vie inférieurs, l’agriculture indienne peut être très compétitive. C’est plutôt certaines productions européennes (et en particulier françaises) qui ont du soucis à se faire car en partie subventionnées…

        • Le paysan indien peut continuer avec ses semences traditionnelles… et des rendements inférieurs. Pas de problème : il est libre. Aucune contrainte!

  • Il faut souligner le rôle de la plupart des journalistes dont la paresse intellectuelle n’a d’égale que l’envie de vendre de la peur.
    Et vu la struture médiatique dans les démocraties occidentales et la concentration des organes de presse, on est amené à se poser quelques questions. La fable du RCA aurait-elle pu se répandre sans cela?

    • Voila donc bien le mal dont souffre les démocraties occidentales:
      La Presse
      on devrait pouvoir condamner les organes de presse pour des articles qui ne sont pas suffisamment clairs sur les données qu’elles traitent, qui justifierait les opinions qu’elles expriment..
      en clair « vous avez écrit des conneries portant atteinte a la compréhension du public , , paf 5 millions d’amende »

      « Vous avez dévoilé des éléments appartenant au secret de l’instruction judiciaire , PAF 5 millions d’amende »

      « vous avez accusé un tel de malversations , la justice a décidé que
      ce n’était pas le cas , paf 5 millions d’amende.. »

      a çà nettoierait vite fait les écuries d’Augias

      • Voeux pieux. La presse ne dit que ce qui est autorisé par ses directeurs (Bouygues, Dassault, Lagardère, Bertelsmann (groupe RTL, M6), Vivendi-Universal (canal+, SFR), Bernard Arnault, Vincent Bolloré, Jacques Séguéla…)
        Soit un journaliste reflète l’opinion de son chef, soit c’est un chômeur.

    • oui mais quand on dit les journalistes, c’est un constat pas une fatalité..
      et des tas de type sur youtube ont plus d’audience…

  • On rappellera que l’étude poubelle de Séralini a été financée par la grande distribution qui s’est appuyée dessus pour promouvoir des produits sans OGM mais plus rentables pour elle … comme pour le bio

  • Quand je vois écrit :Corine Lepage je me mets en alerte: cette femme n’est qu’une vulgaire escroc, la presse complice a bien gentiment occulté sa tentative d’escroquerie sur le syndicat des communes côtières après le naufrage de ‘l’Amoco Cadiz à Portsall, elle réclamait, une fois le procès gagné grâce à la pugnacité de nos élus 5000000 de francs pour des conseils qui feraient passer Pénélope Fillon pour une encyclopédiste.
    Qu’elle soit allé cherché un type comme Séralini ne m’étonne pas, qu’elle s’allie avec un tocard comme Bové non plus, que la presse lui accorde un soupçon de crédibilité me stupéfie…

    • je ne peux être que d’accord avec vous et voir cette personne pontifier à la radio et TV me file des boutons qui me rappellent les heures les plus sombres de mon adolescence …

  • Séralini l’avait déjà prouvé, bien qu’il ait falsifié ses résultats. ses rats ayant consommé des OGM avaient eu MOINS de cancer que les rats témoins n’en ayant pas consommé. Mais on sait que les écolos sont des escrocs et des faussaires!

    • La majorité des rats développent des tumeurs en fin de vie..
      de là a dire que c’est du a ceci ou cela c’est se foutre de la gueule du monde

  • Il est possible, voire probable que les Français qui ont maintenant une fixette contre tout OGM bien gravée en tête comme pas « naturel », devront se « convertir » avec les prochaines thérapeutiques, dans les 10 ans qui viennent. En effet, il ne sera plus question d’absorber des OGM mais, en fait, d’en devenir un!
    Des études vont dans ce sens de détruire des gênes pathogènes ou de stimuler des gênes protecteurs, évidemment par manipulation génétique.
    Il est clair que le choix coût-bénéfice pèsera sans doute lourd dans la balance!
    Si on sait que les seuls rayons du soleil peuvent déjà modifier la génétique d’un sujet exposé, pourquoi faudrait-il avoir peur?

    • Toute vie sur Terre est un Organisme Génétiquement Modifié… par le hasard, puisque à chaque cycle de reproduction des erreurs de réplication se produisent. Et de plus l’évolution en adaptant à l’environnement, comme en témoigne l’infinie diversité de la vie sur Terre. Sinon, nous serions toujours des singes dans les arbres!

  • rien de nouveau sur le plan scientifique..
    mais qu’en disent justement les médias les lepage et autres?

    ils ont diffamé. comme ils diffament de façon quasi quotidienne les produits de agricultures conventionnelle d’ailleurs. et rien….pas grave..

  • Ce qui me dérange dans les OGM c’est l’obstination à faire des règles pour ne pas les signaler sur les produits (et les viandes) ou dans les restos. Toujours cette impression de se faire manipuler par les faiseurs d’informations.

    • oui si vous voulez mais de toutes façons les non ogm le disent…
      sur le fond plus le consommateur est informé mieux c’est..mais dans le cas ‘espèce avec les ogm l il est mal informé et informé..puisque les ogm sont diffamés…

      les ogm vendus ne représentant aucun danger dans l’etat actuel de n os connaissances;..que les gens qui’ n’en font pas en use comme argument de vente..sans diffamer svp…

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