L’écart salarial entre hommes et femmes s’explique par des choix de carrière

Le « fossé salarial entre hommes et femmes » est un mythe.

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L’écart salarial entre hommes et femmes s’explique par des choix de carrière

Publié le 15 décembre 2018
- A +

Par John Phelan.
Un article de la Foundation for Economic Education

Le fossé salarial entre hommes et femmes est un mythe qui a fait plus de victimes que Michael Myers.

« L’écart salarial entre hommes et femmes est plus grave que ce que l’on pensait : une étude montre que les femmes gagnent en réalité moitié moins que les hommes », annonçait récemment la NBC, citant un rapport intitulé « Le marché du travail reste masculin » publié par l’Institute for Women’s Policy Research, basé à Washington, qui affirmait que les femmes gagnaient 49 % du salaire des hommes.

Le fossé salarial hommes-femmes n’est pas ce que vous croyez

À quoi pensez-vous lorsque vous entendez l’expression « écart de rémunération entre hommes et femmes » ? Sans doute à un homme et à une femme effectuant le même travail au même endroit, à ceci près que lui gagne plus qu’elle. Pourtant, ce type de discrimination est illégal aux États-Unis depuis l’adoption de la loi sur l’égalité de rémunération (Equal Pay Act) en 1963.

Mais ce n’est pas ce que l’on entend généralement par « écart de salaire entre hommes et femmes».

En réalité, le chiffre communément rapporté – selon lequel une femme gagne 80 cents contre un dollar pour un homme – est calculé en prenant le total des sommes gagnées par les hommes au cours d’une année donnée dans l’économie américaine et en le divisant par le nombre de travailleurs masculins. Cela vous donne le salaire moyen masculin aux États-Unis.

Ensuite, vous faites la même chose mais cette fois pour les femmes. Le salaire annuel moyen des femmes représente environ 80 % de celui des hommes.

Et voilà, vous avez obtenu un écart salarial entre hommes et femmes.

Les personnes travaillant moins gagnent moins

C’est cela, rien de plus. Cela tiendrait sur le dos d’un paquet de cigarettes. Cette approche ne tient aucun compte de la multitude de facteurs susceptibles d’expliquer cet écart. Elle ignore le fait que, selon le Bureau of Labor Statistics (BLS), en 2017, les hommes travaillent en moyenne 8,05 heures par jour en moyenne, contre 7,24 heures pour les femmes.

Certes, les femmes sont plus susceptibles d’élever des enfants, de prendre soin de membres âgés de leur famille ou de faire le ménage, ce qui leur laisse moins d’heures dans la journée pour un emploi rémunéré. Mais cela ne change rien au fait essentiel : il est logique que les personnes travaillant moins gagnent moins en moyenne.

Comparer ce qui n’est pas comparable

De plus, il existe des différences dans le type d’emplois occupés par les hommes et les femmes, ce qui influe sur leurs revenus. Les données du BLS montrent qu’en 2017, 94 % des travailleurs des services de garde d’enfants étaient des femmes, soit le pourcentage le plus élevé de toutes les catégories. Le salaire annuel moyen des travailleurs des services de garde d’enfants était de 23 760 dollars. En revanche, seulement 2,9 % des travailleurs de l’exploitation forestière étaient des femmes, soit la part la plus faible de toutes les catégories, le salaire annuel moyen étant de 42 310 dollars.

L’étude menée par l’Institute for Women’s Policy Research ne tient aucun compte de ces différences. En effet, ses auteurs rejettent explicitement toute analyse qui s’appuierait sur « les différences professionnelles ou les prétendues choix des femmes ».

Son affirmation principale consiste à réfuter le chiffre de 80 cents. En réalité, les femmes gagneraient beaucoup moins, soit 49 cents pour chaque dollar gagné par un homme.

Un problème de méthodologie

Les auteurs, Stephen J. Rose et Heidi I. Hartmann – énumérés dans cet ordre, non par un quelconque sexisme, mais tels qu’ils sont présentés sur la couverture de leur rapport – parviennent à cette conclusion en prenant un ensemble de données de 2001-2015 et en mesurant les salaires annuels moyens sur toute la période pour les personnes qui ont travaillé, quel que soit le nombre d’heures, au cours d’une de ces années, puis en comparant les moyennes globales des hommes et des femmes, et de même pour divers sous-ensembles d’hommes et de femmes.

Les travailleurs ayant été employés à temps plein pendant toute la période de 15 ans sont ainsi regroupés avec ceux n’ayant travaillé qu’à temps partiel ou occasionnellement.

Au lieu de commencer par une observation (la statistique des 80 cents) et d’examiner les causes possibles, Hartmann et Rose sont partis d’un postulat (le sexisme rampant) et ont procédé à une version à peine plus élaborée du calcul sur le dos d’un paquet de cigarettes pour le confirmer. Ce n’est pas ainsi que la recherche en sciences sociales devrait être menée. C’est même tout le contraire.

Une nouvelle étude à Harvard

En fait, si nous voulons vraiment mesurer l’impact du sexisme sur les salaires relatifs des hommes et des femmes, nous devons nous pencher sur des hommes et des femmes faisant exactement le même travail au même endroit. C’est la méthode retenue par une nouvelle étude de Valentin Bolotnyy et Natalia Emanuel de l’Université de Harvard – énumérés, cette fois encore, dans l’ordre dans lequel ils sont présentés dans leur travail.

Ils examinent les données de la Massachusetts Bay Transportation Authority (MBTA). Il s’agit d’une entreprise syndiquée aux salaires horaires uniformes : hommes et femmes respectent les mêmes règles et bénéficient des mêmes avantages. Les travailleurs sont promus en fonction de leur ancienneté plutôt que de leurs performances. Les travailleurs et les travailleuses de la même ancienneté ont les mêmes choix en ce qui concerne les horaires, les itinéraires, les vacances et les heures supplémentaires. Il n’y a pratiquement aucune possibilité pour un patron sexiste de favoriser les hommes par rapport aux femmes.

Pourquoi ces différences entre les conducteurs de train et de bus des deux sexes ?

Et pourtant, même ici, Emanuel et Bolotnyy constatent que les conducteurs de trains et les chauffeurs de bus de sexe féminin gagnent moins que leurs homologues de sexe masculin. Partant de ce constat, ils ont recherché les causes possibles, examinant les cartes de pointage et les horaires de 2011 à 2017 et tenant compte du sexe, de l’âge, de la date d’embauche, de la durée de l’emploi mais également si l’employé était marié ou avait des personnes à charge.

Ils ont découvert que les conducteurs de train et les chauffeurs de bus de sexe masculin effectuaient environ 83 % plus d’heures supplémentaires que leurs collègues féminins. Ils étaient deux fois plus susceptibles d’accepter des heures supplémentaires – payées chacune davantage. Les femmes étaient deux fois plus nombreuses que les hommes à ne jamais prendre d’heures supplémentaires.

Les travailleurs masculins avaient pris 48 % moins d’heures non rémunérées pour raisons familiales, en vertu de la loi sur les congés médicaux (Family Medical Leave Act), chaque année. Les travailleuses étaient plus susceptibles de choisir des itinéraires moins favorables si cela signifiait travailler moins les nuits, les week-ends et pendant les vacances. La parentalité s’est révélée un facteur important. Les pères sont plus enclins que les hommes sans enfant à faire des heures supplémentaires. Les mères souhaitent davantage de temps libre que les femmes sans enfant.

Le fossé salarial est un mythe

En d’autres termes, la différence entre les gains des hommes et des femmes à la MBTA s’explique par les « prétendues choix des femmes », que Hartmann et Rose avaient si dédaigneusement écartés.

Les auteurs ont conclu :

L’écart de 0,89 dollars dans notre contexte peut s’expliquer entièrement par le fait que, tout en ayant les mêmes possibilités sur le lieu de travail, les femmes et les hommes font des choix différents.

Le « fossé salarial entre hommes et femmes » est donc un mythe qui a fait plus de victimes que Michael Myers. Pourtant, les politiciens ressentent toujours le besoin de vénérer cette idole imaginaire. La Maison Blanche, sous Obama, était obsédée par ce chiffre ridicule de 80 %.

Si nous cessions de poursuivre ces chimères au profit de recherches sérieuses sur les différences de revenus ?

Traduit de l’anglais par Gérard-Michel Thermeau pour Contrepoints

Sur le web

Article publié initialement le 15 décembre 2018

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  • Toujours les affirmations basées sur les statistiques .. vraie connerie
    comme la hausse des prix calculée par l’INSEE

    • La statistique n’y est pour rien. Au même titre que ce ne sont pas les mots qui mentent, mais bien la personne qui les utilise, la statistique n’est qu’un outil de description de volumes de données trop importants pour être interprétés tel quel, et c’est la façon d’utiliser les chiffre qui raconte une histoire réelle ou inventée.
      Cet article, avec lequel vous semblez en accord, est également basé sur des statistiques.

      • un pdg est arrêté a Roissy parce qu’il avait 2 bombes dans sa valise
        pressé de s’expliquer il avoue
        j’ai demandé au service statistique quelles étaient les chances d’avoir une bombe dans l’avion.. on m’a donné un chiffre a 8 zeros
        et deux bombes ? un autre chiffre a 360 zéros et 3 un chiffre a 10 000 zeros..
        depuis je me balade avec ma bombe

    • N’importe quoi. Les statistiques ont de l’importance. Après attention à ne pas se faire manipuler.
      Dans le cas de l’écart salariale, le souci c’est qu’au plus on ne prend pas compte de certaines variables, au plus l’écart est grand
      En vérité, si on prend en compte toutes les variables on arrive à expliquer la totalité de l’écart salariale. Si c’est possible de faire cela à l’échelle d’une entreprise c’est impossible de le faire à l’échelle d’un pays.

  • Si les femmes étaient effectivement moins payées que les hommes à travail égal, disponibilité égale et compétences égales, les employeurs (ces salopards profiteurs capitalistes) n’embaucheraient que des femmes pour majorer leur (vils) profits.
    Sauf à être terriblement sexiste (et encore), je n’ai jamais vu personne se priver de revenus supplémentaires conséquents (au vue des différences affichées par nos féministes de combat) pour des raisons aussi minces. D’autant qu’ils se mettraient ainsi en difficultés par rapport aux concurrents qui n’hésiterait pas à employer des femmes.
    On peut critiquer les employeurs, mais dans ce cas, c’est vraiment les prendre des idiots.
    De plus, si les femmes étaient sur-employées car effectivement moins chères, la régulation de l’offre et de la demande sur un marché salarial relativement libre comme les USA, ajusterait le salaire des hommes à la baisse. Or ce n’est pas le cas.

    • N’oubliez tout de même pas que l’employeur tient compte de la future absence et de la future indisponibilité chronique des femmes du fait des enfants, au moment de recruter. Ce qui n’est que réorganisation dans les grandes entreprises est déstabilisation dans les petites.
      Il ne tient pas compte de cela pour les hommes.

      • Il n’y a donc pas d’égalité de service rendu à l’entreprise pour ces deux groupes de personnes. Il ne peut donc pas y avoir les mêmes revenus in fine même si le salaire horaire est identique initialement identique. Il n’y a donc pas de volonté des entrepreneurs ou de favoriser ou défavoriser les uns ou les autres. Ce ne sont que les conséquences de choix et de comportements individuels. L’Etat n’a pas à intervenir sur ce sujet.
        Sur une autre article de CP (que je n’ai pas retrouvé), un intervenant avait mis un lien d’un articles montrant que les femmes célibataires sans enfants (et les lesbiennes d’ailleurs) avaient les mêmes revenus que les hommes à compétences et postes égaux.

        • Oui je suis d’accord, c’est normal. Je ne dis pas que l’écart est dû aux méchants patrons, contrairement à ce que certains me font dire. Je dis que l’écart est dû à une constante : ce sont les femmes qui majoritairement mettent les enfants au monde et assument les contraintes de cette situation physiologique et des 2-3 premières année de vie. Que la société a besoin de ces enfants pour les retraites futures dans notre système actuel. Et que majoritairement ce sont les femmes qui se retrouvent avec des retraites minables.

          • Certes, mais ce système de retraite redistributive pitoyable et coûteux qui défavorise ceux qui n’ont pas une carrière continue (hors fonction publique!), est propre à la France alors que la maternité existe dans tous les pays. Les retraites par capitalisation seraient bcp plus adaptées, les femmes pouvant gérer la constitution de leur future retraite de manière plus flexible en tenant compte des contraintes de chaque moment de leur vie. Une fois de plus, les contraintes biologiques pour la femme qui souhaite avoir des enfants, sont plus lourdes de conséquences du fait d’un système collectiviste de retraites à bout de souffle. Seules les femmes fonctionnaires tirent à peu près leur épingle du jeu car l’Etat a mis en place des compensations qui ne lui coûtent rien grâce à l’argent des autres.

            • Oui cyde, clairement la retraite, et tous les autres postes de « couverture », devrait être individualisée. A chacun selon son parcours.

          • C’est aussi parce que les femmes accordent une plus grande importance à leurs enfants. Combien de femmes ne privilégient pas leurs enfants à leurs travail ? Je vois pas en quoi c’est critiquable comme choix.

            Et pour les retraites, en France que ce soient les hommes ou les femmes, tout le monde a des retraites bien trop élevés. Il y a aucun autre pays de l’OCDE où les retraités sont si avantagés qu’en France. Absolument personne n’a le droit de se plaindre de sa retraite en France. C’est plutôt aux générations plus jeunes de se plaindre de devoir financer les générations plus riches et plus âgées. Le système de retraite francais est intenable à terme

    • Vous oubliez le grand complot machiste mondial.

      Je ne vous ai pas vu à la dernière réunion, d’ailleurs …

  • Le problème pour nos féministes idéologiques occidentales est de continuer à exister et de trouver des causes mobilisatrices permettant d’attirer les femmes et surtout les financements qui vont avec.
    L’égalité des droits est obtenue juridiquement depuis longtemps et son application dans la pratique est déjà réalisée. Il faut certes y rester attentif.
    La maîtrise de la procréation par les femmes est actée et mise en place. Elle est même remboursée grâce à l’argent des autres. Donc non mobilisateur.
    La cause des maltraitances physiques faites aux femmes, en particulier par leur conjoint, mobilise moins qu’avant. Bcp de femmes ne se sentant pas concernées, certaines considérant (constaté lors de discussion dans mon entourage) la part de responsabilité de ces dernières à rester avec des individus maltraitants (!!). Il y aurait néanmoins encore des choses à faire dans ce domaine mais cette cause se heurte à des constats socio-culturels sur beaucoup de maltraitants non en accord avec l’image du maltraitant blanc aisé occidental chère à nos féministes gauchisantes….
    La lutte contre les inégalités et maltraitances faites aux femmes dans de nombreux autres pays ne rencontre pas un franc succès auprès de nos féministes de combat citadines. Mener ces combats pourtant affichés comme cause prioritaire, est plus risqué quand on quitte la sécurité de nos frontières (héritage à dominante pourtant masculine) et se heurte là encore à des a priori socio-culturels n’entrant pas dans le schéma typique sujet du maltraitant (mâle blanc) ou de la société structurellement maltraitante (société occidentale machiste patriarcale). Donc, les femmes des autres pays sont priées de prendre un ticket et d’attendre.
    L’accès égalitaire des femmes à des postes tenus en majorité par des hommes est une autre cause à la mode mais peu mobilisatrice, bcp de femmes n’y accordant pas une importance majeure. Nos féministes constructivistes se heurtant de plus à l’impossibilité de modifier l’appétence des femmes pour certains postes. Je trouve d’ailleurs ces exigences moins prégnantes ces temps-ci. Faut-il y voir le fait que bcp de nos féministes de combat ont elles-mêmes obtenus les postes et places politiques qu’elles souhaitaient? Honni soit qui mal y pense. 🙂
    Reste les fameuses inégalités de salaires. Toutes les femmes sont concernées. C’est donc (théoriquement) plus mobilisateur. De plus, les bidouillages de chiffres et les biais de calcul sont aisés et toujours plus long à démonter. Enfin, les différences salariales devant toujours exister par construction même du travail féminin, voilà un sujet pérenne de « combat » à même de fournir à ses thuriféraires, subventions, postes de commission et comités Théodule à gogo voire postes ministériels. Le sujet en or pour biberonner l’argent des autres.

    • Je n’avais pas vu votre message ci-dessus, j’en partage tous les éléments. Également le fait que je trouve hallucinant que le principe d’égalité des féministes les amène à nier le fait que les femmes puissent ne pas se tourner vers certains postes simplement parce qu’ils ne les intéressent pas. Cas de la physique par exemple. Oui les filles sont aussi fortes que les garçons en chimie, oui les postes en recherche leur sont ouverts. Si elles sont moins nombreuses à s’y tourner c’est juste que ça ne les attire pas, et la théorie du genre en vient à leur refuser cet état de fait !
      Autant il est normal d’exprimer aux filles le fait que tous les postes leur sont accessibles, il est tout autant normal de comprendre qu’elles puissent ne pas être attirées par tous les métiers.
      Et comme vous, je trouve scandaleux que les Femen viennent s’afficher en France, où, en plus d’avoir des conditions normales toutes les filles sont parfaitement informées de leurs choix possibles, mais qu’en revanche, elles ne s’exposent jamais dans les pays où la situation des femmes est réellement scandaleuse. Combat partisan et politique uniquement comme vous l’expliquez.

  • Merci pour cet article qui ouvre maintenant un nouveau débat : « pourquoi les femmes prennent-elle, majoritairement, des décisions qui les poussent vers moins de revenus, sont-ce réellement des choix? ». Mais ces questions sont nettement plus ambiguës et les réponses surement moins manichéennes…

    • « Mais ces questions sont nettement plus ambiguës et les réponses surement moins manichéennes… »
      Et ne vont absolument pas dans le sens de ce que nos féministes de combat veulent promouvoir… On peut donc attendre longtemps le débat. 🙂

      • Je n’ai pas d’a priori sur les réponses qu’on obtiendrait de ce débat (pro ou anti), je pressens juste que c’est moins simple 🙂

      • Et puis éviter de qualifier de féministe de combat celles (et ceux) qui défendent des idées contraire, pour ne pas réduire le débat.

        • J’appelle féministes de combat ceux et celles qui sont prêts à utiliser des manœuvres constructivistes et autoritaires pour réduire la liberté des autres afin de voir aboutir leur idées. Il y en a un paquet, en Occident du moins…

    • Votre question peut aussi se réécrire en « pourquoi les hommes prennent-ils des décisions qui les poussent à travailler plus au détriment de leur vie de famille ».

      Se poser ces questions, c’est nier le caractère responsable de l’humain. Je ne veux pas intervenir ou interpréter vos choix: vous avez vos raisons, cela est suffisant. Et je vous prie de bien vouloir me laisser choisir avec MES raisons, même si elles ne vous parlent pas.

      • Ma question (ou la votre qui effectivement est son pendant) n’a aucun agenda, ni ne nie quoi que ce soit.
        Je pense qu’il est important de comprendre les mécanismes de décisions sur ce sujet de manière à s’assurer que ces choix sont bien librement consentis et réalisés avec l’information suffisante.
        Poser la question du libre assentiment des choix est au contraire une preuve forte de l’acceptation du caractère responsable de l’humain : il ne peux y avoir de choix que parce que l’humain est responsable. Mais ça n’est pas suffisant, il doit aussi être en liberté de faire ces choix.

        • Pour moi un choix est libre, sinon, je n’appelle pas ça un choix. Mais soit.

          Pouvez vous donner des exemples de ce que vous appelez des choix « non consentis »?

          Faire des choix, c’est renoncer. Et après coup, on se rend parfois compte de sa bêtise, mais ça ne rend pas le choix initial non consenti.

          Je suis d’accord avec vous qu’un manque d’information peut être préjudiciable pour une prise de décision, mais on n’a jamais non plus toute l’information que l’on voudrait, et globalement, l’information est plus facile à obtenir maintenant qu’il y a 30 ans.

  • Ça me rappelle ce type, dans un reportage quelconque, qui se plaignait qu’au moment du divorce il était obligé de laisser une partie de la valeur de sa petite entreprise à sa femme alors que c’était lui qui y avait passé des heures et des heures… L’illustration parfaite de la situation économique : si tu as pu passer des heures et des heures dans ta société, alors que tu es marié avec enfants, c’est parce que ta femme s’est occupée de gérer le foyer, en plus de son propre boulot auquel du coup elle a consacré moins d’heures et donc gagné moins de sous. Donc oui, ta femme a droit à une part des sous que tu as dégagé de ton entreprise en plus de ton salaire, puisque c’est par la baisse de ses propres revenus qu’elle t’a permis d’augmenter les tiens ! Mais ce raisonnement est inaccessible à certains.

    • Oui, si et seulement si ce fonctionnement que vous décrivez était un choix explicite consenti par les deux parties.

      • Un tel choix est forcément explicite, les ajustements ne se font pas tout seuls, il faut nécessairement en parler, décider de l’organisation. Après, tant que le couple tourne, les choses restent en l’état, la famille entière bénéficie des retombées. Mais à la séparation, c’est sûr que les conséquences des décisions sont flagrantes.

        • Je ne me sens pas légitime pour me mettre à la place des gens de la situation spécifique que vous décrivez. Il existe autant de mode de prise de décision dans la cellule familiale qu’il existe de famille. Chez vous cette décision aurait certainement été prise en totale concertation (ce qui est une très bonne chose), mais ça n’en fait pas une vérité absolue.
          Basiquement, j’identifierais 3 situations possibles :
          – Choix consensuel ==> partage
          – Choix imposé par le mari ==> partage
          – Choix imposé par la femme ==> pas de partage
          (ce qui fait que ma première réponse est au mieux incomplète, au pire fausse)

          • Où mettez-vous :
            ==) M. veut monter sa boîte depuis longtemps, l’occasion se présente, M. hésite beaucoup, Mme le pousse car elle sait que c’est ce qu’il veut au fond de lui, bien qu’elle ait peur des conséquences
            Non les relations humaines sont trop complexe# pour un lapidaire « si l’entreprise lu8 appartient elle n’a rien à dire » lu plus bas.
            Et si Mme met plus de fonds au départ mais que M. y passe plus d’heures pendant 10 ans ?

        • C’est pour cela que tous les entrepreneurs (hommes ou femmes d’ailleurs) que je connais passent des contrats de mariage (type réduit aux acquets) permettant d’extraire l’outil de travail de l’un aux prétentions de l’autre en cas de séparation. Et cela se passe sans problème d’ailleurs.
          Donc, l’image de l’homme qui monte son entreprise grâce à l’abnégation de sa femme qui se sacrifie est certes vendeuse pour nos féministes de combat mais cela se passe différemment de nos jours et sans trop de heurts. Comme quoi la réalité est plus complexe. Le rapport sacrifice/bénéfice est toujours présenté aux dépends de la femme selon nos féministes qui oublient bien commodément de faire la lumières sur les désidératas profonds de cette dernière. Nous avons déjà eu cette discussion ( 🙂 ) mais vous mettez toujours très facilement en avant les « inconvénients » de la décision de la femme d’arrêter son activité et vous oubliez toujours de mettre en lumière les avantages qui y sont liés. Certes, ces avantages peuvent n’être que temporaires et la situation d’un couple n’a jamais rien de pérenne. Mais c’est vraiment faire injure aux femmes de considérer qu’elles sont incapables de se projeter sur l’avenir et de ne pas anticiper sur ces inconvénients futurs…

          • Ils font des contrats pour qu’en cas de faillite les biens communs ne puissent être saisis. Selon votre raisonnement, si du fait de l’entreprise, ils mettent la maison au nom de l’épouse, pour préserver la maison du risque de faillite, alors la maison reste à l’epouse en cas de séparation ? Alors qu’il s’agit d’un arrangement pour préserver les intérêts des 2.

            • Ce qui est tangible, c’est le contrat. Pas les états d’âmes des uns et des autres à l’instant t.

              La maison est au nom de Madame (et il faut être un abrutis pour foutre une maison qu’on a payé au nom de quelqu’un d’autre — mais c’est une autre question), elle est à Madame en cas de divorce. La boite est au nom de Monsieur, bis.

            • Les deux mon colonel! Mais pas seulement.
              Cela permet de permet de préserver l’outil de travail d’un des membres du couple en cas de séparation. Dites-vous bien qu’avec les montées de entrepreneuriat féminin, cela préserve également l’entrepreneuse d’un conjoint indélicat ou d’une séparation houleuse.
              Enfin dites-vous bien que lors de la recherche de financement, certains investisseurs ne voient pas d’un bon œil les entrepreneurs (es) non protégé(e)s par un contrat de mariage ad hoc. Investir pour voir tout voler en éclat lors de la rupture d’un couple, cela n’est pas vendeur.

              • La faillite n’est qu’un cas de figure. Pour auriez pu parler de procès fait à l’entreprise, de surimposition fiscale (erreur ou vraie)…etc

    • Si l’entreprise ne lui appartient pas, elle n’a rien à réclamer.

      • Ce ne sont pas seulement deux agents économiques dans une relation contractuelle, mais un couple.
        Je suis d’accord avec RaphSud – moyennant quelques précisions – que l’implication de la femme dans la situation décrite a une importance indirecte mais notable dans la réussite économique de l’entreprise, qu’elle a donc participé à la création de valeur, et qu’une partie de cette valeur doit lui revenir.
        Et j’espère sincèrement qu’on arrivera en tant que société à faire preuve d’assez de discernement pour ne pas arriver à une situation ou le partage des fonctions dans une famille ne doivent pas se faire par l’intermédiaire de relation contractuelle de propriété

      • edit : ne pas arriver à une situation où le partage des fonctions dans une famille doivent se faire par l’intermédiaire de relation contractuelle de propriété

        • Comme je l’ai cité plus haut: le problème est résolu: contrat de mariage sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts si l’entreprise a été créée par l’un juste avant le mariage. Si l’entreprise a été créée par l’un après le mariage, le contrat de mariage peut être sous le régime de la séparation de biens simple ou séparation de biens réduit aux acquêts ce qui préserve également l’outil de travail. Et il est facile de changer de contrat de mariage en cours de route.
          Il faut certes passer devant un notaire mais cela évite bien des soucis quand l’entente d’un couple a disparu. Les outils juridiques sont disponibles.

          • Et je trouve dommageable pour tout le monde que les décisions prises dans un couple doivent être formalisées contractuellement. Personne n’en sort grandi

            • C’est votre avis. L’être humain est inconstant. Face à cela, un contrat juridique est plus stable. Dites-vous également que pour ceux qui sont susceptibles d’investir sur votre projet, l’absence de garanti juridique en cas de problème de couple est un facteur de risque non négligeable qui n’encourage pas la prise de risque…

              Et puis si vous jugez les accords oraux entre individus préférables, quid des actes de donations, de propriétés, des testaments, des contrats de ventes…etc
              Un entrepreneur « joue sa peau » le plus souvent. S’il peut accepter de la jouer sur ses propres capacités de décision et de jugement, il devient plus difficile de mettre sa peau en jeu avec une personne qui ne joue pas la sienne également.

              • Mis face aux réalités de l’humain, je ne peux qu’être d’accord avec vous sur le besoin de contrats, mais dans le monde des Bisounours, je rêve qu’on puisse s’en passer 🙂
                Concernant la notion du risque de entrepreneuriat, en revanche, je me porte en faux dans le cas précis qui nous intéresse : dans un couple, surtout si la décision a été prise par le couple de ne se focaliser que sur la réussite de l’entreprise (pas de job, ou moins porteur pour le non-entrepreneur), le risque financier est bien porté par le couple, puisque c’est l’ensemble de la famille qui subirait la perte de revenue.
                L’entrepreneur joue uniquement sur ces seules capacités de décision et de jugement, mais le risque est partagé, de fait, également par sa compagne en cas d’échec (et le gain en cas de réussite).
                En extrapolant un peu sur la situation décrite par RaphSud, j’ai l’impression qu’on peut se dire que
                1 – les activités réalisés dans le cadre de la famille par sa compagne on un impact sur la réussite de l’entreprise par la libération de temps pour l’entrepreneur
                2 – Elle partage de par la vie commune le risque de l’entreprise
                (1+2) une part de la réussite de l’entreprise lui revient donc (au moins moralement)
                3 – Elle aurait surement due mieux contractualiser sa relation dans le mariage pour en ne pas en arriver à ce débat, mais ca n’est pas très romantique 🙂

                • Il n’y a pas grand chose de romantique dans les affaires. Intéressant, stimulant, prenant…etc Mais romantique…. Il ne faut pas mélanger.
                  Quand vous êtes jeune entrepreneur et la tête sur les épaules (et que tout va bien dans votre couple), vous voulez en premier protéger votre famille (enfants ET femme) des aléas toujours possibles de l’entrepreneuriat. Le risque n’est jamais nul. Qu’en cas de problème, vous couliez est une chose. Que vous entraîniez avec vous femme et enfants en est une autre…
                  Cela me parait une chose incontournable et toux ceux que je connais ont pris cette précaution. Que cela vous protège en cas de divorce n’est que le 2è aspect du problème. Cela peut devenir la cause principale en cas de remariage quand l’entreprise est déjà constituée.

        • Merci Clément, la plupart des réponses que j’ai font état de cette nécessité de contractualiser la relation de couple, oubliant que les choses se font aussi par petits glissements. Il y a autant de situations que de couples, depuis ceux qui vont contractualiser, souvent quand l’entreprise est rachetée et vaut beaucoup, à ceux où les yeux énamourés font dire « oui bien sûr, crée ton entreprise, je serai là dans l’ombre pour faire en sorte que tout fonctionne ». Et c’est le cas et si le couple perdure tout va bien. Mais à la séparation, beaucoup ouvrent les yeux sur leur situation financière hors mari. Ou alors, ceux qui considèrent que les fruits du travail dans un couple ne reviennent qu’à celui qui a fourni le plus d’heures effectives à ce travail, alors ceux-là doivent accepter que la femme coupent les relations enfants/mari selon le même raisonnement du temps consacré. Je ne suis absolument pas d’accord, dans un sens comme dans l’autre.
          Merci Clément aussi pour le « moyennant quelques précisions », en tant que bélier je fonce sur mes convictions, mais je suis capable de les nuancer face à de bons arguments.
          De toutes facons, je pense que sur ce sujet, on ne peut pas être tous d’accord car il n’y a pas 1 manière idéale de faire, chaque cas est le reflet du couple, de son histoire. Le mieux est d’etudier si les décisions sont réellement libres.

  • Les combats pour l’égalite ont de beaux jours devant eux : ils servent les étatistes de tout poil et s’appuient sur l’envie…
    On a l’impression que, dans ce domaine, l’imagination est sans bornes.

  • Le debat est fausse par le fait que la société est en pleine évolution. Ce qui était vrai il y a 50 ans ne l’est plus. On a de plus en plus de femmes dans les postes à responsabilités (qui tirent la moyenne des salaires vers le haut), il y a de plus en plus d’hommes pour un équilibre travail/famille et cette notion se développe aussi dans nombre d’entreprises. Les femmes qui veulent faire carrière peuvent le faire, elles ne sont plus montrées du doigt comme mauvaises mères ou égoïstes.
    Nos filles savent s’affirmer, les garçons savent qu’ils ne sont pas castrés, Il faut laisser la société continuer d’évoluer tranquillement.

  • Dans la logique des féministes (et des médias), tous les chiffres montrent une différence entre les hommes et les femmes en défaveur des femmes c’est de la discrimination.
    Pourquoi elles ne suivent pas la logique jusqu’au bout et ne font pas la même chose pour les chiffres qui sont en défaveur des hommes. Par exemple: l’espérance de vie (plus longue pour les femmes) ou la population carcérale (bcp plus masculine) ou le fait que les métiers les plus dangereux soient en général des métiers d’hommes,….(Je pourrais donner pleins d’autre exemple=/
    Il ne viendrait à l’esprit de personne de dire que si les prisons sont essentiellement composés d’hommes, si les hommes ont une espérance de vie moindre,…c’est à cause de la discrimination. Pourtant, c’est la logique des féministes. Voilà un article très intéressant que je vous conseille de lire, il démonte la propagande féministe: https://patschef.wordpress.com/2012/06/05/extortion-et-propagande/ (je tiens à préciser que je ne suis pas d’accord avec l’idéologie de ce site mais que je trouve l’article en soi très intéressant).
    Sur l’écart salarial hommes femmes: http://time.com/3222543/5-feminist-myths-that-will-not-die/
    http://www.consad.com/content/reports/Gender%20Wage%20Gap%20Final%20Report.pdf
    http://www.forbes.com/sites/realspin/2012/04/16/its-time-that-we-end-the-equal-pay-myth/
    Et je vous poste ici un résumé complet, citant sources, statistiques et raisons générales de pourquoi les économistes dénoncent le gender-wage gap myth http://thenonpolitician.homestead.com/Economics/GenderPayGap.html
    l’inégalité salariale s’explique par d’autres raisons que le machisme. la discrimination salariale est un mythe: http://www.slate.com/articles/double_x/doublex/2013/08/gender_pay_gap_the_familiar_line_that_women_make_77_cents_to_every_man_s.html
    deux vidéos intéressantes à regarder: https://www.youtube.com/watch?v=p5LRdW8xw70 http://youtu.be/8EK6Y1X_xa4
    http://h16free.com/2011/04/13/7869-il-ny-a-pas-decart-salarial-hommes-femmes
    Le mythe de l’écart salarial hommes femmes de plus de 20% “à travail égal” http://cyrille.godonou.free.fr/Questions%20sociales/Le%20mythe%20de%20l%20ecart%20salarial%20%C3%A0%20travail%20egal.htm
    Quelques autres liens: http://www.atlantico.fr/decryptage/ecarts-remunerations-hommes-femmes-ces-facteurs-explication-que-statistiques-internationales-oublient-prendre-en-compte-cecilia-1893287.html
    https://beingclassicallyliberal.us/2017/04/04/debunking-the-gender-wage-gap-for-the-millionth-time/
    https://mises.org/library/what%E2%80%99s-behind-gender-wage-gap
    http://thinkaboutnow.com/2017/10/gender-pay-gap-myth/
    http://templatelab.com/gender-wage-gap-final-report/
    À travail égal salaire égal http://www.libinst.ch/?i=a-travail-egal-salaire-egal–fr
    Cyrille Godonou, statisticinen à l’INSEE a compilé et synthétisé depuis plusieurs années, l’ensemble des travaux sur l’écart salarial entre les hommes et les femmes (pas seulement en tant que salariés mais aussi ceux qui sont à leur propre compte), et livre dans cette vidéo une analyse bien différente de celle que les médias gavés de subventions nous fournissent : http://www.dailymotion.com/video/x20ffy1
    Deux threads sur les inégalités salariales: https://threadreaderapp.com/thread/926454943896293377.html
    https://threadreaderapp.com/thread/926861823063752704.html
    sur l’expérience islandaise: https://www.alternatives-economiques.fr/inegalites-salariales-faut-imiter-lislande/00082588
    L’inégalité salariale entre les sexes est dû aux enfants: http://www.nber.org/papers/w24219
    L’emploi maternel et l’investissements en temps pour les enfants: https://link.springer.com/article/10.1007%2Fs11150-014-9278-1
    Article intéressant sur le marché et les femmes: https://www.adamsmith.org/blog/liberty-justice/markets-like-women-too/
    En moyenne, les jeunes femmes gagnent 1.1% * de plus * que les hommes https://www.adamsmith.org/blog/liberty-justice/can-we-stop-talking-about-the-alleged-gender-wage-gap-now/
    L’écart de rémunération pour les femmes âgées vient des enfants: https://www.adamsmith.org/blog/economics/there-is-no-such-thing-as-a-gender-pay-gap/
    Parfois, les hommes et les femmes veulent des choses différentes: https://www.adamsmith.org/blog/philosophy/sometimes-men-and-women-want-different-things/
    There Is No Gender Wage Gap: https://www.youtube.com/watch?v=QcDrE5YvqTs

    L’écart salariale commence comme par hasard à partir du moment où les femmes font des des enfants: https://utopiayouarestandinginit.com/2018/01/20/will-botox-subsidies-reduce-the-gender-wage-gap-in-new-zealand/
    Il n’y a pas d’écart salariale chez les femmes jeunes (avant qu’elles font des enfants).

    L’écart salarial entre les hommes et les femmes augmente avec l’âge. L’écart est presque inexistant pour les femmes célibataires.
    http://ftp.iza.org/dp10974.pdf

    Il faut pas être grand clerc pour comprendre que la raison ce sont les enfants.

    Thomas Sowell dans son livre: « Economic Facts and Fallacies » consacre un chapitre à démonter le mythe des discriminations à l’égard des femmes dans les différences salariales entre hommes et femmes: https://minarchiste.wordpress.com/2012/02/29/recommandation-de-lecture-economic-facts-and-fallacies-par-thomas-sowell/
    Il n’y a pas d’inégalités salariales: https://leroidelajunglerevival.wordpress.com/2017/07/10/il-ny-a-pas-dinegalites-salariales/

    Les hommes sont généralement plus disposés à être compétitifs que les femmes et il existe de plus en plus de preuves que la volonté de rivaliser est un prédicateur des différences individuelles et de genre dans les décisions de carrière et des résultats sur le marché du travail.http://ftp.iza.org/dp10976.pdf

    Les emplois à temps partiel sont moins bien payés et moins stables.
    L’une des raisons de l’écart salariale c’est que les femmes occupent plus d’emplois à temps partiel que les hommes. Or, ces emplois sont bien moins payés et beaucoup moins stables.
    http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.3982/QE295/abstract

    Article intéressant: https://newsroom.iza.org/en/2017/03/17/the-gender-pay-gap-discrimination-or-structural-differences/
    Mais je ne ne suis pas du tout d’accord avec la partie « L’écart entre les sexes dans les postes de direction » ce qui explique le fait que les hommes tendent à occuper bien plus des postes de direction c’est surtout dû aux différences biologiques entre hommes et femmes (voir le livre: La domination masculine n’existe pas de Peggy Sastre). Les hommes sont largement majoritaires dans les extrêmes de la société (càd tout en bas de l’échelle sociale: criminels, sdf,…ou tout en haut).

    Les arguments en faveur de l’augmentation de la diversité des sexes au sein des conseils d’administration vont de l’égalité des chances à l’amélioration de la performance des entreprises, mais les résultats empiriques sont mitigés et souvent négatifs. La recherche actuelle ne justifie pas les quotas de genre pour des raisons d’efficacité économique. En outre, dans la plupart des pays, le nombre de femmes qualifiées pour siéger au conseil d’administration est limité et il ne ressort pas clairement de la preuve que les quotas conduisent à un plus grand nombre de candidates qualifiées à moyen et long terme. https://wol.iza.org/articles/gender-quotas-on-boards-of-directors

    Plus de femmes occupant des postes de direction ne rendent pas les entreprises plus performantes: http://ftp.iza.org/dp8647.pdf
    L’un des arguments avancés en faveur des quotas c’est que soi disant cela rendrait les entreprises plus performantes c’est faux

    La diversité des genres au sein des conseils d’administration stimule-t-elle vraiment le rendement de l’entreprise? http://knowledge.wharton.upenn.edu/article/will-gender-diversity-boards-really-boost-company-performance/

    Législation sur l’égalité des salaires et l’écart salarial entre hommes et femmes: https://wol.iza.org/articles/equal-pay-legislation-and-the-gender-wage-gap/long

    https://newsroom.iza.org/en/2014/10/06/solomon-polachek-on-equal-pay-and-the-gender-wage-gap/
    Les rapports bruts sur les écarts de rémunération entre hommes et femmes rendent les résultats sans signification: https://iea.org.uk/publications/the-gender-pay-gap-reporting-measures/

    Voici une étude fascinante de l’écart salarial entre les femmes et les femmes chez les conducteurs Uber. Les hommes gagnent 8% de plus. Il n’y aucune preuve de discrimination. Alors pourquoi cette différence? A cause de différents facteurs mineurs: les hommes travaillent à des heures plus lucratives et ils utilisent des itinéraires plus lucratifs; ils travaillent plus longtemps, donc ont plus d’expérience. Et un facteur majeur: les hommes conduisent plus vite. http://freakonomics.com/podcast/what-can-uber-teach-us-about-the-gender-pay-gap/ https://legalinsurrection.com/2018/02/researchers-find-gender-pay-gap-at-uber-but-no-discrimination/

    Une étude sur les inégalités salariales hommes femmes dans le cas des travailleurs des exploitants de bus et de trains: https://scholar.harvard.edu/bolotnyy/publications/why-do-women-earn-less-men-evidence-bus-and-train-operators-job-market-paper L’écart de rémunération hebdomadaire est entièrement expliqué par les choix différents des femmes et des hommes en matière de travail.

    Pas étonnant que les femmes gagnent moins que les hommes quand on sait qu’elles choisissent leurs études en prenant moins en compte le futur salaire que les hommes. Le choix des hommes est bien plus motivé par le fait d’avoir un salaire élevé que chez les femmes. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0272775716300115

    D’ailleurs, il est intéressant de voir que les chiens mâles gagnent bien plus les concours de chiens que les femelles (et bien sûr c’est pour des raisons tout autre que le sexisme): https://www.reuters.com/article/us-usa-dogshow-gender/glass-ceiling-for-dogs-males-win-westminster-almost-twice-as-often-idUSKBN1FT1FB?utm_source=twitter&utm_medium=Social

    A noter que l’écart salariale varie d’un secteur à l’autre. Par exemple l’écart salarial entre les sexes dans l’industrie du mannequinat voit les femmes gagner 75% de plus que les hommes: https://www.standard.co.uk/fashion/news/gender-pay-gap-in-modelling-industry-sees-women-earn-75-more-than-men-a3597656.html (et bizarrement, personne ne s’en indigne).

    C’est un non sens économique de parler de discrimination dans une économie de marché, il y en a pas A COMPETENCES EGALES. Une entreprise pratiquant de la discrimination disparaitera au profit d’entreprises ne pratiquant pas la discrimination. les seules facons d’avoir de la discrimination dans une économie de marché c’est soit que les consommateurs soient prêts à payer plus chers pour se fournir auprès d’entreprises qui discriminent soit que la discrimination est imposé par l’état (ou que l’état soutient les entreprises discriminant). C’est la base même de l’économie.

    Le meilleur moyen de lutter contre la discrimination s’est par le marché. Si on regarde l’histoire, la plupart des discriminations sont causés par l’État. En israël, pourquoi y a t il eu une amélioration de la situation des arabes israéliens ? C’est grâce au fait qu’Israël s’est libéralisé. Avant israël était très socialiste, beaucoup d’entreprises appartenaient à l’État donc forcément elles engageaient plutôt des juifs. Avec la libéralisation, les entreprises sont devenus privées donc elles engagent leurs employés pour leur compétence. Imaginons que les entreprises discriminent les noirs. Ceux ci coûteront moins chers sur le marché de l’emploi donc d’autres entreprises les engageront et disposeront d’un avantage substantiel sur leurs concurrents qui discriminent. Celles ci auront le choix entre arrêter de discriminer ou faire faillite.
    Je trouve cela un peu paradoxale que ceux qui combattent la discrimination sont aussi ceux qui combattent le méchant marché (alors que le marché est le meilleur moyen de lutter contre le discrimination).

    Les travaux de Gary Becker sur le sujet (la discrimination) sont très intéressants. La concurrence réduit la discrimination observée sur le marché, car les entrepreneurs ayant une préférence forte pour la discrimination subiront les coûts les plus importants et seront éliminés du marché par les entreprises moins coûteuses (discriminant moins).

    Les employées féminines gagnent des salaires inférieurs lorsque leur superviseur est aussi une femme. https://www.degruyter.com/view/j/zfsoz.2018.47.issue-4/zfsoz-2018-0116/zfsoz-2018-0116.xml?format=INT
    Mais sinon l’écart salariale s’explique par le sexisme ?

  • une femme gagne moins qu’un homme pour le m^me travail…MONTREZ LA MOI…

    si une femme gagne moins qu’n homme et fait le même boulot, elle ne peut s’en prendre qu’à elle m^me..et changer de boulot.

    ce différentiel fait partie des fables destinées à « prouver » que le marché de l’emploi ne « fonctionne pas.

  • J’ai remarqué dans mon environnement professionnel que les hommes prétentieux gagnaient plus que les hommes intelligents.
    Par un raccourci que j’admets quelque peu abusif, j’ai tendance à en déduire que c’est un des facteurs expliquant les plus faibles revenus de la gent féminine.

    • oui… même si il faut préciser ce qu’on entend par prétentieux.
      mais vous êtes alors un horrible sexiste pour suggérer qu’il existe des différences entre hommes et femmes qui ne seraient pas dues à l’oppression patriarcale subie par les femmes…
      Pour rappel , premier point, les différences observées entre hommes et femmes sont purement d’origine culturelle.
      Second point les femmes sont toujours les victimes de la dite culture.
      Troisième point toute réfutation factuelle fait partie de la culture oppressive.

  • Je ne sais pas si avoir un kiki, c’est un plus pour le bureau ou l’usine, mais une chose est sûre : mieux vaut être beau/belle !
    https://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20130218trib000749440/etre-beau-ca-paye-.html
    Et pas gros non plus. Ce qui revient un peu au même, puisque les gros sont moches…

    • oui et grand…

      mais ça ne donne qu’un aperçu global…
      il n’est pas dit DU TOUT que la hiérarchie de l’employabilité soit la même dans tous les métiers.
      la question est de savoir la conclusion qu’on doit tirer de ces observations?

      Où y a t il une injustice?

      Il faut bien comprendre que ces débats ont pour but non pas l’égalité homme femme, concept qui ne veut rien dire en soit tant il pose mais de posséder un patron du droit de gérer son entreprise comme il l’entend…

      les lois égalitaristes sont aussi odieuses que les lois exclusives…elles sont de la même veine liberticide.
      Un patron même raciste peut mettre l’intérêt de son entreprise au dessus de ses préjugés et embaucher une personne qu’il méprise par ailleurs…

      seul le racisme systémique est odieux, le racisme personnel n’est qu’un préjugé parmi d’autre aux conséquences dérisoires…

      • 1. Un patron qu’on essentialisera comme raciste n’embauchera jamais un noir ou un arabe. Le racisme c’est comme l’amour : il n’y a pas de racisme, il n’y a que des preuves de racisme. D’ailleurs personne ne vous empêche de détester les noirs, seulement de le manifester trop bruyamment…
        2. La non-discrimination n’est pas de l’égalitarisme.

        • « il n’y a pas de racisme il n’y a que des preuves de racisme »…. est la base du procès d’intention…je ne peux pas prouver vos motivations donc j’interprete vos actes comme motivés par ce qui me convient;.
          NON..
          la non discrimination est une connerie.la vie est discrimination ..l’acte d’embauche est un acte de discrimination..
          vous voulez sans doute dire la discrimination raciale… discrimination raciale qui est pratiquée par toute personne qui se dit victime de racisme nécessairement;.

          franchement le racisme tout comme le machisme est un sujet qui fait ch..ier..
          une fois qu’on a supprimé de la loi les distinctions entre race, le boulot était fait..que les gens soient racistes si a les amuse..je ‘en tape.. je serais enclin à penser que la loi devrait supprimer la distinction homme femme mais la difference dans les rôles biologiques autrement dit que les femmes portent les enfants les allaitent…or l’enfant doit être protégé..ce uiq fait qu’une mère avec enfant doit l’être aussi à mes yeux ..si la li le fait ne me choque pas..

          la loi te protège mais elle ne emperchera pas d’etre haï..juste agressé et spolié..

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