Gilets jaunes : le paquebot de l’État-providence est en train de sombrer

Le paquebot de l’État-providence est en train de sombrer, emportant ses passagers : quelques rustines paramétriques collées à la hâte ne suffiront pas. Les réformes doivent devenir structurelles et radicales.

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Gilets jaunes : le paquebot de l’État-providence est en train de sombrer

Publié le 14 décembre 2018
- A +

Par Erwan Le Noan.
Un article de Trop Libre

La situation politique et sociale en France est désastreuse : elle cumule des protestations brouillonnes pleines d’exaspération, des revendications putschistes, des pillages cupides et des soubresauts insurrectionnels de haine envers la République. Ce cocktail était prévisible, non dans ses modalités, mais dans l’explosion de colère qu’il représente : la misère sociale qui fragilise tant de familles, l’ambiance politique délétère et la violence montante dans le quotidien étaient perceptibles à qui se donnait la peine de ne pas les ignorer.

Ces colères et haines explosives se sont agglutinées, le prix de l’essence constituant cette microscopique goutte qui a fait déborder un vase trop plein depuis trop longtemps. Pour y échapper, il aurait fallu baisser le niveau de colère dès 2017, quand le capital politique était fort et l’effet d’étonnement puissant. La priorité était de s’attaquer à la dépense publique, qui étouffe l’activité et écrase les Français. Cela n’a pas été fait.

La France est désormais au pied du mur… et des barricades

Pour sortir de cette impasse, certains recommandent au président de la République de prendre un « virage social », c’est-à-dire, en langage commun perfusé à la dépense publique, d’accroître les prestations sociales. Pour faire bonne figure dans une société bercée par l’idée qu’il vaut mieux des citoyens égaux dans la stagnation médiocre qu’inégaux dans la croissance, d’autres ajoutent qu’il faudrait rétablir une fiscalité punitive sur les « riches ».

Suivre cette voie serait une double erreur. D’abord, s’il suffisait d’accroître les dépenses pour améliorer le sort des plus fragiles, cela se saurait dans un pays qui bat tous les records en la matière. Ensuite, ce n’est pas en appauvrissant les uns qu’on enrichit les autres : la politique fiscale de François Hollande n’a pas rendu la France plus prospère.

Le responsable de nos maux, ce n’est pas le marché, dont le déploiement depuis les années 1990 a bénéficié à des millions de personnes à travers le monde. Si la France y a échappé, c’est qu’elle s’est jeté une malédiction : celle de la dépense publique excessive, pléthorique, étouffante. Le paquebot de l’État-providence est en train de sombrer, emportant ses passagers : quelques rustines paramétriques collées à la hâte ne suffiront pas. Les réformes doivent devenir structurelles et radicales.

Pour donner un élan à cette ambition, le Président devrait proposer une vision pour le pays – un projet, pas des mesures technocratiques. Ces objectifs pourraient être simples : de meilleurs services publics, une meilleure croissance (pour le pouvoir d’achat, l’emploi et l’environnement), une politique sociale active et un pouvoir régalien robuste.

Lui seul peut le faire : lui seul a été élu en 2017, lui seul est en position institutionnelle de décider.

Pour espérer réformer, il lui faut rechercher l’assise électorale la plus large : l’heure est venue de faire appel aux autres partis, pour qu’ils travaillent aussi au relèvement de la France, au lieu de se frotter les mains alors que le pays sombre – qu’ils fassent de la politique, et non de la tactique égoïste, qu’ils soient enfin responsables. Ce sera l’occasion de vérifier la maxime de La Fontaine : « Ne faut-il que délibérer, La cour en conseillers foisonne ; Est-il besoin d’exécuter, L’on ne rencontre plus personne ».

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  • J’ai bien aimé les « rustines paramétriques ». Cependant il me semble que le « devrait » quelques lignes plus loin pèse plus lourd. Un communiquant peut il se muer en dirigeant ? Tout ces hommes qui sortent du même moule et qui n’ont conscience que du milieu dans lequel ils vivent ne sont sûrement pas aptes à comprendre qu’il y a un problème alors que pour eu le passage dans la partie direction du pays n’est qu’une partie de leur cursus et non un seuil a partir duquel ils pourraient agir ?

    Je pense que le seuil que tous nos dirigeants ne passent jamais est en fait l’élection qui ne devrait pas être un but en soit (comme l’examen de fin d’études) mais le début de l’action !

  • Le coût exorbitant de l’État n’est que la face émergée de l’iceberg. L’État (entendu au sens large de « pouvoirs publics » y compris les collectivités territoriales) n’est devenu qu’un intermédiaire car il n’est même plus le destinataire final de la dépense publique. Le destinataire final, c’est le capitalisme de connivence.

    Le capitalisme de connivence se caractérise par le fait qu’il s’affranchit de la concurrence pour gonfler artificiellement un chiffre d’affaires fait de surfacturations. Comme il fait un travail insatisfaisant que personne n’accepterait d’acheter au prix qu’il facture, il ne devrait pas avoir de clients.

    C’est là où les pouvoirs publics interviennent : ils forcent les contribuables à acheter des produits et des services surfacturés. Au moins par deux moyens visibles : 1) L’abus de prélèvements obligatoires qui permet aux pouvoir publics de se substituer aux citoyens pour acheter à leur place ce que ceux-ci ne voudraient pas acheter à des prix qu’ils n’accepteraient pas de payer ; 2) L’abus de réglementations qui obligent les individus à engager des dépenses superflues à des prix exorbitants, et sans cesse renouvelées du fait de l’obsolescence programmée par des réglementations toujours « évolutives ».

    Il faut donc évidemment fermer le robinet des taxes et des réglementations, mais dans le but bien compris d’assécher le flot d’argent qui vient payer les surfacturations et les dépenses que l’État rend d’autant plus obligatoires qu’elles sont superflues.

    Si cela ne se fait pas si facilement, c’est parce que le capitalisme de connivence est devenu tellement essentiel à l’économie que c’est ce système économique qui fait obstacle à toute réforme.

    Le mal est donc beaucoup plus profond qu’un simple État dispendieux. C’est une corruption généralisée de l’économie qui empêche la France d’avoir des individus formés professionnellement et des entreprises compétitives.

    Pour en sortir, une révolution des esprits est nécessaire à tous les niveaux. La révolution à faire est d’éradiquer le capitalisme de connivence qui a prospéré en France comme une invasive, étouffant toute velléités du libéralisme nécessaire au « redressement productif ». Sans corruption, les pouvoirs publics retrouveront la ligne et la population pourra enfin respirer pour travailler ardemment à la poursuite de son évolution.

    • Révolution des esprits je n’y crois pas trop, hein humain trop humain mais un changement des institutions pour garantir au maximum la séparation des pouvoirs et les contre-pouvoirs. Cela ne supprime pas totalement les connivences et le clientélisme mais évite à la bête de grossir impunément.

    • Impeccable. L’économie « réglementaire », qui ne produit rien de concret et se contente de pomper la richesse, est malheureusement absente du débat public et n’est presque pas visée par les GJ. Encore que l’existence de politiciens professionnels soit tout de même incriminée à la marge.
      En peu de mots: si on vous dit « c’est pour votre sécurité », fuyez!

    • Le capitalisme de connivence est effectivement un des problèmes mais ce n’est pas le seul. Une grande partie des dépenses publiques au sens large sont des prestations sociales, qui représentent plus de 30% du revenu des ménages. Réduire ces prestations va être très douloureux pour les bénéficiaires.

      Source: https://www.insee.fr/fr/statistiques/1906681?sommaire=1906743
      http://securite-sociale.fr/Evolution-des-prestations-sociales-en-du-revenu-des-menages

      • Toutes les interventions étatiques coutent beaucoup plus de 30% du revenues des ménages, rien que la politique de l’immobilier est intégralement responsables de la hausse vertigineuse des cout du logement

    • @virgin excellent ! c’est exactement çà , si on y ajoute l’économie solidaire le tableau est complet

    • Je confirme. Il suffit de comparer le devis d’une même réalisation selon que le donneur d’ordres est privé ou public. Variation habituelle : 50 %, et dépassement de budget systématique et du même ordre pour le Public.
      Et la plupart des marchés sont publics.

      • on le voit mieux avec l’exploitation des aides de l’etat , il y a quelques années je voulais acheter un poêle a bois. Pendant la prospection a surgit l’aide de l’etat a l’acquisition de cet appareil réputé « vert » , paf les prix ont augmenté de 50% en quelques semaines

      • Et si encore la différence allait dans la poche de l’artisan ou du fournisseur, au moins on pourrait se réjouir pour lui, mais en pratique c’est largement parce que ça lui coûte effectivement bien plus cher !

        • Vous y croyez, vous ? Si c’est un petit artisan, c’est souvent l’ami du maire, quand ce n’est pas son cousin. Le plus dur c’est d’avoir le contrat, ensuite pour les petits « ajustements » on s’arrange entre amis. Et pour les gros contrats le principe est le même, seulement les poissons sont plus gros et il faut mieux les nourrir.

  • et quand ils n’auront plus les moyens d’acheter la paix sociale à coup de milliards , que se passera t’il ? parce que ça finira bien par arriver , il ne faut pas se leurrer ;

  • paroles d’experts , avis contradictoire , diviser pour mieux régner .. comme toujours , on ne change pas , ne rien remettre en cause , des mots pour panser notre Société malade de l’indigestion des irresponsable ….
    Tant que nous remettrons pas sur la table :
    RECETTES….DEPENSE …tout ce que l’on peut dire ne sont que des paroles qui n’ont aucuns sens !!!

  • La dette nationale 100% du pib? Si elle était sur 20 ans par exemple?
    Comparons avec un achat immobilier : 200000 euros pour un salaire annuel de 40000 euros toujours sur 20 ans, soit 500% du revenu!

    • la compaison sur le PIB est volontairement trompeuse, il faudrait donner le pourcentage sur le budget de l’état et là c’est tout de suite plus alarmant non? (je vous laisse faire le calcul). Et puis le problème n’est pas le montant brut c’est surtout que pas un budget n’a été équilibré depuis plus de 40 ans maintenant et il n’y a aucune chance qu’il le soit dans dans un futur même imaginaire et si les taux d’intérêt remonte tout ce château de carte s’effondrera d’un seul coup. pour finir 80% des dépenses de l’état sont des dépenses de fonctionnement, en gros des salaires, des petits four et des putes (comme dirait H16), à votre avis quel est le retour sur investissement de ce genre de dépenses? déjà que quand l’état prétend faire des investissement cela tourne souvent en cata mais lorsqu’il ne fait plus que gaver quelques privilégiers (quelques millions quand même) il n’est pas difficile de voir comme cela va finir.

  •  » lui seul est en position institutionnelle de décider.  »
    Non, M. Macron n’est oas libre. Il est redevable à ceux qui l’ont faut élire. De plus, notre pays est enserré dans un système international dans lequel les pays sont sommés d’abandonner leur souveraineté (voir le pacte de l’ONU).

    • Bof, pas très crédible, car alors comment se fait-il que sur bien des points, tous les autres pays font mieux que nous ?

      • parce que leur état n’a pas bénéficié de l’ADN marxiste apres la guerre?

      • La France, avec moins de 1 % de la population mondiale, finance 15 % de la protection sociale et rembourse 6 % de la dette du monde.

      • Certains pays font mieux que nous parce que d’une part, ils n’ont pas notre tradition centralisatrice jacobine (on a bien essayé de décentraliser mais sans alléger l’Etat), d’autre part, leurs économies étaient moins en décalage avec l’euro que la nôtre (et celles des pays du sud de l’Europe).
        D’un autre côté, Macron a été promu, puis élu, dans le but de faire avancer l’Europe fédérale, et dans cette perspective, il a voulu rendre la France bon élève économique face à l’Allemagne pour mieux négocier la possibilité d’un budget européen (noeud de l’affaire), quitte même à sacrifier la Défense française et sa place au Conseil de Sécurité de l’ONU.
        Or, une réforme en profondeur de la France supposerait une acceptation temporaire de l’accroissement des déficits, comme lorsqu’on restructure une entreprise. F. Fillon avait d’ailleurs prévu cela dans l’application de son programme.
        C’est pour ces raisons que je dis que le président Macron fait d’abord ce qui est attendu de lui par les euro-mindialistes, plutôt que de remettre le paus en bonne voie.
        Et je ne parle même pas du Pacte de l’ONU qui est une volonté de cette institution au service d’une future goyvernance mondiale dont l’UE non démocratique donne une petite idée.

    • Il pourrait décider de changements institutionnels pour recadrer le pays, ce qui permettrait par la suite des réformes plus adéquates avec la réalité du monde dans un certain consensus. Pardon je me répète mais il me semble que c’est un préliminaire essentiel pour réussir toutes les actions nécessaires dans la durée.

      • i ne peut pas l’administration gouverne

        • oui mais elle ne vote pas contrairement aux 2 chambres.

          • Elle ne vote pas mais dispose de moyens de sélection très efficaces, même si invisibles.

            • Vous détestez tous l’administration et dans le même temps vous êtes paralysés par sa puissance. Ya pas à tortiller faut couper la tête de la bête.

              • C’est une hydre ;p
                Mais il y a bien un problème en le sens que les élus ne savent rien faire d’autre que se faire élire. L’administration leur donne les informations, les clés pour la comprendre, les plans d’action et les structures pour tout mettre en œuvre.
                Je ne suis pas fataliste et je pense qu’on peut vaincre l’hydre, mais il faut en effet être conscient que Macaron & Co sont plus faibles devant la bête que devant le peuple.

              • « faut couper la tête de la bête. »
                Quelle tête ?
                Quand on en coupe une il en repousse deux.

          • si les deux chambres sont pleines de fonctionnarisés

          • @ indivisible
            L’administration ne vote pas au parlement, mais elle applique ce qui est voté, plus ou moins, selon ce qu’elle en pense!

            • Ca n’est pas qu’elle applique ce qui est voté qui pose problème, c’est qu’elle tient la plume pour ceux qui préparent les textes à soumettre au vote.

            • @mikylux
              normal elle trafique la loi en bricolant les décrets d’application.. quand elle n’oublie pas de les publier

              • Mon père chef de cabinet d’un ministre il y a quelques décennies me disait: « les haut fonctionnaires savent que les ministres sont là pour 2 ans en moyenne, donc c’est: cause toujours, on fait ce qu’on veut et de toute façon tu ne peux quasiment rien contre nous ».

                • C’est ce qui se dit mais les hauts fonctionnaires passent moins de 10 ans dans leur fonction (pantouflage) par conséquent il y a du renouvellement enfin pardon je veux dire des nouvelles têtes pas de nouveaux esprits (ah nos grandes écoles). Déjà on pourrait changer le mode de recrutement..

                  • (ah nos grandes écoles). Déjà on pourrait changer le mode de recrutement.

                    Attendez, avant on recrutait dans des grandes écoles où on savait compter et raisonner à défaut d’offrir des bonbons, maintenant on les recrute dans une petite école de secrétariat où on n’apprend qu’à bavarder, flatter et pratiquer le psittacisme à outrance.

    • Certains vendus « progressistes » font le choix de l’abandon de souveraineté.
      On rappellera que les traités en question sont des chiffons de papier dont l’on peut se retirer si la volonté existe.

  • La baisse de la depense publique est encore plus explosive que la hausse des taxes.. En effet apres avoir lutté contre le chomage en sponsorisant , l’économie solidaire , les associations, les agences,
    les départements, mairies , regions etc..
    Si on baissait la depense publique , il faudrait encaisser le choc de 10 millions de chômeurs de plus et la faillite de milliers d’entreprises aidées , ou celles tirant leur chiffre des commandes publiques..
    là c’est tout l systeme qui s’écroule.. peut etre est ce par là que le dégel va arriver

    • en effet c’est la raison pour laquelle il faut y aller par palier donc dans la durée et se pose alors la question de changement politique en chemin avec les élections. Dans le système actuel c’est presque impossible de l’envisager c’est la raison pour laquelle je milite pour modifier le cadre institutionnel donc l’organisation du pouvoir afin d’envisager les changements dans la durée.

  • La logique des « petits hommes gris » voudrait qu’on taxe les riches ,

    c’est difficile,les classes moyennes aisées ,c’est plus facile mais ils sont mobiles, les classe moyennes, c’est facile mais elles s’appauvrissent, les classes moyennes « basses », c’est facile mais elles sont en train de passer en classes pauvres et sont déjà fournisseuses de gilet jaunes .Ils vont taxer encore et encore, tous les prétextes serons bons!

  • @virgin

    +++++++++++++
    Sauf que comme le fait remarquer henry de chasne il’faut détruire la société des « parasites » avant …et la c’est pas gagné et comme ils sont acteurs et financiers du système …il y a de fortes chances que ce soient les lanceurs d alerte qui finissent en prison ?

  • « Pour espérer réformer, il lui faut rechercher l’assise électorale la plus large : l’heure est venue de faire appel aux autres partis, pour qu’ils travaillent aussi au relèvement de la France, au lieu de se frotter les mains alors que le pays sombre – qu’ils fassent de la politique, et non de la tactique égoïste, qu’ils soient enfin responsables » j’adore la conclusion, faire appel aux mêmes personnes qui ont plombé le pays bien avant Macron..n’importe quoi.

  • La France actuelle ressemble à la « Cours des miracles »qu’à un République Démocratique munie d’une Constitution que l’Exécutif qui la dirige semble ignorer

    • par contre cette année les retraités ont considérablement baissé leur consommation.. la TVA va prendre une claque de 20 milliards
      tien qu’avec les fêtes de fin d’années

      • je crois que pour beaucoup les fêtes vont se passer au minima, par économie d’abord et aussi par envie de ne plus gaver l’Etat, c’est mon cas..

  • @ Laurent , ne pas faire un plan de logement
    HLM vous maintener une hausse artificielle du logement privé et une hausse du logement de location …ils sont même ingénieux..
    lorsque vous construisez un immeuble vous devais réservé 10% de logement sociaux de la valeur de construction HLM .Donc , les promoteurs répercutent sur le prix du neuf aux futures propriétaires . Imaginer qu’ un pla nationnal de grande envergure pour la construction HLM , la bulle immobiliere , votre bien n’aura plus de valeurs …

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