Gilets Jaunes, ne vous laissez pas voler votre révolte !

L’abandon de la transition énergétique et des « politiques climatiques » qui vont avec est la seule issue raisonnable en ligne avec les aspirations des Gilets Jaunes. OPINION

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Violent Riots in France 2018 Yellow Vests By: Laurent Bourrelly - CC BY 2.0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Gilets Jaunes, ne vous laissez pas voler votre révolte !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 13 décembre 2018
- A +

Par Benoît Rittaud.

Gilets jaunes, votre mobilisation a été deux fois grande.

Elle a été grande lorsque vous vous êtes dressés avec succès contre la taxe « écologique » sur le carburant. Vous vous êtes ainsi faits les auteurs de la première révolte d’ampleur contre l’ordre « écologique » qui progresse à pas de moins en moins petits et de moins en moins démocratiques.

Il faut condamner la violence, bien sûr, et sans aucune équivoque. Votre mouvement mérite néanmoins l’admiration car vous avez montré à la face du monde ce que peut notre pays lorsqu’il se met en colère. Nous perdrons bien un dixième ou deux de PIB, mais si c’est là le prix pour retrouver un peu de fierté, alors on peut penser que cela en valait la peine. À l’étranger, un peu partout l’on se demande si, après 1789, la France se fera à nouveau éclaireuse du chemin de la liberté.

Vous pouvez être nos nouveaux bonnets phrygiens, nos nouveaux sans-culottes, mais pour cela il faut un vrai projet. Pas une accumulation hétéroclite de revendications. C’est malheureusement ce à quoi les légitimes demandes initiales sont en train de faire place : des exigences revanchardes dictées par le ressentiment, la jalousie ou l’envie.

Un projet économiquement crédible

Un vrai projet, c’est d’abord un projet économiquement crédible, c’est-à-dire qui ne fasse pas que distribuer des milliards à tout le monde sans dire où l’on prend cet argent — point que s’est bien gardé d’aborder le président de la République lors de son allocution-distribution de lundi soir. (Sur le sujet, voir cet article de Nathalie MP, et bien sûr celui de Rémy Prud’homme.) Dès le lendemain de cette intervention, d’ailleurs, les explications du Gouvernement ont été une succession de tours de passe-passe comptables destinés notamment à nous faire croire que « les grandes entreprises paieront », sans bien entendu s’intéresser à la manière dont ces dernières répercuteront inévitablement ces coûts (réponses plus que probables : sur leurs clients, sur leurs salariés, sur la qualité du service, sur leurs investissements…).

Les mesures annoncées par Emmanuel Macron ont un coût évalué entre 8 et 10 milliards d’euros. Il y a un moyen très simple de disposer d’une telle somme : abandonner la transition énergétique, qui coûte plus de 7 milliards par an rien que pour le ministère de la Transition écologique et solidaire (plus précisément : 7 184 317 223 euros), sans compter les multiples dépenses annexes et coûts non financiers induits un peu partout. (Par exemple, les nouveaux programmes scientifiques enseignés à vos enfants devraient contenir pas mal de sensibilisation aux méfaits du céhodeux, qui seront autant d’heures de moins pour le travail scientifique ringard — celui où l’on apprend en profondeur le contenu d’une théorie plutôt que de se contenter de répéter des éléments de langage.)

Alors rejoignez-nous et signez la pétition pour l’abandon de cette « transition » coûteuse, nuisible et injuste !

Devenir adulte

Gilets jaunes, si vous voulez être pris au sérieux, c’est-à-dire autrement que comme le « bon peuple » à qui l’on donne quelques miettes de temps en temps pour qu’il se tienne tranquille, une méthode consiste à vous montrer plus adultes que l’infantile « en même temps » macronien qui réclame tout et le contraire de tout. C’est le propre d’un vrai acte de gouvernement que d’avoir la lucidité de reconnaître que tout n’est pas possible. Comme le disait Pierre Mendès-France, « gouverner c’est choisir » .

De la lucidité, les Gilets jaunes ont commencé à en avoir lors de leur second moment de grandeur que fut le lancement d’un formidable slogan programmatique : l’élite a peur de la fin du monde, nous avons peur de la fin du mois. Voilà l’ébauche d’un vrai projet ! Voilà l’occasion de revenir au réel, en cessant de s’affoler pour une apocalypse imaginaire auquel personne ne croit vraiment (y compris chez les décideurs, d’ailleurs).

Cette devise est votre boussole. Ne la perdez pas de vue, car c’est elle qui vous donne le cap. Un cap qu’il ne tient qu’à vous de garder en ciblant vos revendications, sans entrer dans le jeu de ceux qui veulent vous faire dire que vous êtes « aussi » écologistes et que vos revendications concernent « également » l’avenir de la planète. Vous n’aurez pas les fins de mois si vous regardez « en même temps » la fin du monde.

Votre slogan est une merveilleuse devise pour en appeler au courage de s’attaquer aux difficultés banales. Celles dont tant de gens souffrent mais qu’on ne regarde plus, par habitude mais aussi parce que, pour une certaine élite dirigeante, « changer les choses » consiste désormais à prendre l’avion pour des destinations exotiques où, de COP en One Planet Summit, l’on se raconte encore et encore qu’on va sauver la planète. La force du slogan tient tout entière dans son humilité, une attitude qui manque tant et que devraient pourtant s’appliquer tous ceux qui prétendent nous diriger.

Évidemment, toutes les souris qui grignotent le fromage climatique ne seront pas contentes qu’on le leur ôte de la bouche. Pas sûr que cela doive vous empêcher de dormir, quand on voit la manière dont elles dépensent sans compter les deniers publics.

Pour cette fois, il n’est pas démagogique de dire qu’il y a de l’argent à prendre : selon les comptes de l’IFRAP publiés le 22 novembre 2018, la France prélèvera en 2019 la bagatelle de 62 milliards d’euros pour « le climat ». Si le caractère sérieux d’un projet de société se mesure à sa capacité à dire comment il financera ses promesses, voilà donc une piste pour les Gilets jaunes : moins pour le climat, plus pour les fins de mois. (L’IFRAP précise, mais on s’en serait douté, que ces 62 milliards servent à « financer des projets contre le réchauffement climatique, généralement économiquement non rentables.« )

Songeons, en comparaison, combien le rétablissement de l’ISF n’aurait qu’un effet dérisoire, presque marginal : les montants collectés seraient au mieux de 5 milliards d’euros, auxquels il faudrait soustraire au moins 1 milliard (ce que rapporte l’IFI qui a remplacé l’ISF), sans parler des multiples effets négatifs induits par la fuite des capitaux (des arguments toujours discutés, mais suffisamment sérieux pour avoir conduit la plupart des pays à abandonner ce type d’impôt). On peut vouloir faire de l’ISF un symbole, mais les symboles ne peuvent tenir lieu de projet à eux seuls.

Gilets jaunes, un financement possible pour le pouvoir d’achat existe. Alors la prochaine fois que vous serez reçus à l’Élysée, plutôt que de simplement demander à ce qu’on vous donne de l’argent, montrez du doigt vous-mêmes l’endroit où vous voulez qu’il soit pris. C’est tout simple : c’est là !

Sur le web

Voir les commentaires (43)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (43)
  • plaider pour le rétablissement de l’ISF , n’est pas très libéral, c’st adhérer au bonneteau fiscal, bref de gauche quoi

  • bah, les gilets jaunes, parce qu’ils ne portaient de clair que la colère et le mécontentement , ne pouvaient conduire qu’à deux choses un renversement de gouvernement ou un blob grenellique en eau de boudin.
    Ils n’ont jamais vraiment me semble t il défendu l’abandon de la taxe carbone ou plus exactement le projet écologique mais la suppression des taxes sur l’essence et autres bidules qui certes en sont les conséquences.
    Leur rébellion est sympathique parce que ça laisse envisager que les gens un jour peuvent aussi dire zut au totalitarisme vert, mais la réalité est qu’ils sont toujours convaincus que la pauvreté se combat par la redistribution et que défendre l’environnement peut défendre se faire sans s’appauvrir.

    Quand au moins les gens comprendront que l’égalité de revenu signifiera l’absence quasi totale de liberté et que la protection absolue de l’environnement est inhumaine, on aura fait un pas..

    mais ça a été amusant de lire comment des gens ont passé leur temps à mettre une signification libérale sur un mouvement dont la bannière est  » gilets jaunes » et le mot d’ordre « on veut des sous!. »

    Pourtant, je pense que les gilets jaunes se révolteront contre une véritable taxe carbone …un jour…pas maintenant.

    Il faut d’abord faire réaliser aux gens ce qu’est le projet écologique.. ce n’est sans doute pas un smic à 1700 euros…

    • Il ne faut oas oublier la façon dont le gouvernement a joué cette séquence.
      D’abord en cherchant à instrumentaliser la violence après l’avoir, semble-t-il, laissée advenir. Cette diaboisation du mouvement a échoué.
      Ensuite en laissant ou favorisant la récupération par l’extrême gauche ce qui a entraîné une division du mouvement et une fracturation du soutien de la population qui n’avait pu être obtenue avant.
      Enfin, l’allocution présidentielle censée répondre aux susdites revendications d’extrême gauche, avec un sondage à chaud.
      Evidemment, les médias subventionnés qui se sont laissés aller à donner la parole aux GJ au début, se sont bien vite repliés sur leurs habitudes.
      Quand les gens se seront réveillés et auront réalisé que les propositions de Macron sont, au mieux du vent, au pire de nouveaux impôts à venir, ils reprendront peut-être le vrai combat contre leur Etat, dont cet article montre un aspect important.

    • Il me semble que c’était plus « Où vont les sous qui devraient être les nôtres ? » que « On veut des sous! ». Et pour le gouvernement, c’était facile, hélas, de répondre de regarder vers les riches plutôt que vers ses gabegies…

      • j’en doute fort. Et franchement…dès le début vous avez entendu des « on va bloquer l’économie » et le gouvernement va comprendre… bloquer le fonctionnement bureaucratique pourquoi pas , les radars, les perceptions, aller gueuler devant les députés…mais pourquoi bloquer un supermarché? c’est quoi le sens?

        • @jacques lemiere
          C’est bien le drame de ce mouvement spontané et inorganisé. Difficile pour des gens qui, pour l’immense majorité, manifestaient pour la première fois de leur vie, refusaient portes-paroles et dirigeants, de ne pas se laisser entraîner dans des actions absurdes, comme le blocage des supermarchés, par des meneurs professionnels qui eux, savaient parfaitement où ils allaient.

    • Oui Jacques, nous savons tout cela. Mais admettez aussi que le libéralisme de salon ne marche pas non plus. Causer entre nous sur le mode « Ouh Macron n’est pas libéral car nous sommes les champions de l’impôt » est certes sympathique, si on veut bien oublier que la plupart du temps les libéraux s’écharpent entre eux comme des gauchistes, au cri de « salopard je suis plus libéral que toi ». Mais ça reste du libéralisme de salon. Les Gilets Jaunes ne sont sans doute pas libéraux, ou alors ils l’ignorent, mais ils ont d’autres qualités qui nous font défaut : ils sont nombreux et ils n’ont pas peur d’y aller.

      • moi je ne me revendique pas comme libéral; mais je pense que la liberté d’expression doit être totale, que le gouvernement ne doit pas se mêler de tout… que le droit de propriété ne peut être restreint que dans des cas extrêmes.
        je partage clairement plus de valeurs avec les libéraux qu’avec les partis politiques en place.
        En outre pas mal de gens à droite comme à gauche commence à réaliser qu’émerge un bidule idéologique mondialo gaucho écolo totalitaire ou le politiquement correct domine. Et ce bidule est la menace prioritaire.

        • Vos propos font de vous, de toute évidence, un libéral bon teint, voire un « turbo-libéral à la solde du grand capital apatride ».
          Ce que je voulais exprimer, c’est que le débat d’idées, pour bel et bon qu’il soit, ne suffit pas, sinon il y a belle lurette que les gaucho-constructivistes auraient fui la France, terrorisés par les salves de H16 entre autres. Mais pour faire changer les choses en démocratie, il faut gagner les élections. Et pour gagner les élections il faut des troupes. Des troupes pour voter, mais avant cela des troupes pour aller coller des affiches, faire du porte à porte, physique ou virtuel, ou des gros meetings qui font des belles images à la télé. Or, le libéralisme en France, combien de divisions ?

          • Je doute que les divisions soient le problème majeur, les gauchos ou écolos le sont également ce qui ne les empêchent pas de se faire élire. L’odeur de la victoire est le meilleur moteur d’alliances. J’ai l’impression que les libéraux, outre leurs maigres troupes naturellement, sont trop socialophobes ou écolophobes (donc perçus comme extrèmistes) pour espérer ratisser plus large que le libéralisme de salon. A moins d’un coup d’état ou que la socialie s’écroule d’elle-même il ne reste guère que couper le vin avec un peu d’eau pour se faufiler au pouvoir.

    • « Ils n’ont jamais vraiment me semble t il défendu l’abandon de la taxe carbone ou plus exactement le projet écologique mais la suppression des taxes sur l’essence et autres bidules qui certes en sont les conséquences. »
      Fiscalité « verte » en 2016 : 51 milliards €. Dont la taxe sur l’essence : 28.5 milliards d’€. Soit 56 %
      Il serait bon qu’ils s’aperçoivent que tout est lié.

  • Le mieux serait de carrément fermer le ministère de l’écologie.
    40Milliards d’économisé.
    As t-on déja vu un ministère du socialisme ou un ministère du populisme ou un ministère du libéralisme? Non. Il faut mettre fin aux ministères politiques.

    • Ce pays est en plein délire quand on voit que le budget de la Justice c’est 7 milliards et celui de la transition écologique 34 milliards !
      Je sais je radote, mais je ne m’en suis pas remis depuis que j’ai appris ces chiffres.

  • La fiscalité comportementale n’a de sens que quand les gens ont une alternative.
    Pour l’automobile vous n’avez que le choix entre :

    – une taxation des carburants fossiles
    – et une taxation de l’électricité pour un véhicule électrique (CSPE)

    Autrement dit que le choix de payer une surtaxe mais pas une alternative.

    • la fiscalité comportementale a un sens? je n’en suis pas certain..
      TOUT est dans la possibilité de chiffrer le coût du comportement à proscrire..et ça n’est pas trivial…

    • La fiscalité comportementale n’a de sens que pour des enfants. Sur des adultes c’est nier leur responsabilité donc leur liberté…
      Et c’est un abus de la seule justification plus ou moins acceptable de l’impôt : financer les fonctions de l’état difficile a exercer autrement, c’est a dire retourné régaliennes.

    • @CLOVIS2
      La fiscalité « comportementale », « écologique », « redistributive » ou autre n’obéit qu’à une seul critère : taxer ce qui est rentable au profit de ce qui est moins rentable, pas rentable du tout ou carrément contre productif. Concernant « l’écologie », il y a de très fortes chances (pour ne pas dire certitude) que ce qui est taxé est systématiquement moins « polluant » que ce qui bénéficie des taxes, car si c’est rentable c’est bien parce que les producteurs ont produit le maximum avec le minimum d’énergie, de matières premières et de travail humain qui est à la base de la production de tout.

  • La fiscalité comportementale ne peut être efficace que si il existe une alternative.
    Dans le cas du transport automobile qui est le seul moyen de transport possible pour une partie de la population, vous avez le choix entre :
    – une taxation de l’essence ou du diésel
    – une taxation de l’électricité pour les véhicules électriques qui n’ont en plus pas l’autonomie nécessaire.
    Autrement dit, il n’y a pas d’alternative à une surtaxation.

    • la fiscalité comportementale est illégitime et n’a pas lieu d’être !

      et puis c’est toute l’emprise de l’Administration qu’il faut desserrer et pas uniquement la fiscalité (normes, réglementation…).

  • C’est pas les 7 milliards du ministère qu’ils doivent rendre, mais les 62 milliards (soi-disant) pour le climat.

    Que chacun calcule combien cela lui coûte, en comprenant bien que ce sont des impôts faits pour taxer tout le monde …

  • C’était beau quand il n’y avait pas de projet. Maintenant qu’il y a des représentants et des revendications, c’est de la politique.
    Les gilets jaunes ne font pas de politique, ils n’y connaissent rien et s’en foutent complètement. Ils sont anarchistes de fait, l’état ne leur servant à rien.
    Les représentants et leurs revendications valident le modèle pourtant obsolète des états-nations et de la démocratie. Ils ne sont pas gilets jaunes.

  • ENFIN!!! Hulot, restera le pire plagiste que la France n’ait jamais connu, quand on l’a par erreur, mais en fanfare, promu super-ministre ! Pourquoi ? Parce qu’aucun ministre, à part peut-être Ségolène, n’a appauvri notre pays avec autant de fake-news publicitaires que d’échecs. Il a soutenu, contre toutes les lois de la République, les voyous zadistes internationaux du Larzac et de NDDL, aux mœurs rigoureusement communes à celles à des casseurs, leur a ensuite fait donner les terrains qu’ils avaient volés, et les a fait finalement subventionner par les plus pauvres Français pour leurs géniales initiatives ! Il est le responsable direct de la crise des gilets jaunes, qui n’est rien d’autre que rejet salutaire de la religion nouvelle dite « transition énergétique » extrêmement spoliatrice dont, jusqu’ à ce jour, aucun scientifique digne de ce nom n’a pu prouver la validité. Aucun esprit cultivé ou simplement raisonnable ne peut soutenir simultanément les méfaits attribués au CO2 anthropique produit par les combustibles fossiles et la destruction de la production électrique nucléaire qui est le seul moyen valable de n’en pas produire. On ne peut plus contester que la mensongère transition est un échec que notre gvt se doit de dénoncer pour rétablir la paix en rendant à la France et aux Français les milliards de taxes dont ils sont encore spoliés.

  • Bof si ce fric n’est pas dépensé dans le climat, il sera dépensé dans une autre crétinerie..

  • Retirer vôtre argent des banques et laisser le stricte minimum 10 euros …vider votre compte d’épargne en laissant le minimum !!

  • Y’a plus d’argent dans les banques que des billets de monopoly…

  • pour foutre un beau bordel :: Que les gilets jaunes demandent de vider vos compte bancaire , laisser 10 euros , vider C.E .
    Et nous verrons , pas d’un seul coup , jour après jour … Voila une loi importante de nos Banques : Séparation du compte courant .Par rapport aux affaires investissement ,bourses
    etc ..
    Les frais du compte courant gratuit ..ils bossent avec votre fric … qu’en pensez vous ?

    • @ Lou 17
      Vous avez pensé à tous les citoyens débiteurs de leur banque pour un prêt quelconque? Non, bien sûr: eux ne sont plus libres mais liés par un contrat! Pot de terre contre pot de fer! Aucune chance!

  • Recommandation parfaitement justifiée et bien argumentée !
    La « transition énergétique » est un prétexte bâti sur un mythe. Il fallait bien trouver quelque chose de nouveau après les échecs patents de tous les socialismes !
    Jamais dans l’histoire de l’humanité les politiques n’ont décidé d’une quelconque transition énergétique. Le remplacement/complément (toujours partiel) d’une énergie par une autre a toujours été le fruit de découvertes, du progrès scientifique et technique rendu possible par le capitalisme. Le remplacement n’a jamais été total. Le bois, le solaire et l’éolien sont utilisés depuis la préhistoire et l’antiquité. Le charbon n’a pas éliminé complètement ces sources d’énergie antiques, pas plus que l’électricité n’a éliminé le charbon, pas plus que le pétrole n’a éliminé les précédentes… S’il y a avait aujourd’hui des alternatives rentables (c’est à dire qui permettent de produire plus que le travail qui aurait pu être consacré à produire autre chose), il n’y aurait besoin de forcer personne pour produire et consommer ces alternatives. Je demeure convaincu que le génie humain trouvera de nouvelles sources d’énergie le moment voulu, et qu’il le fera d’autant plus rapidement que les individus seront libres, libres d’utiliser sans retenue les moyens actuellement à leur disposition. Pour le moment, il n’y a pas d’alternative. La seule transition vers laquelle peuvent nous conduire les hommes de l’État, c’est la transition vers moins d’énergie, c’est à dire vers un appauvrissement généralisé encore plus brutal et radical que tout ce que le socialisme a fait subir aux sociétés humaines jusqu’à maintenant. Une illustration en est que les taxes sur toutes les formes d’énergie utilisées ne cessent d’augmenter.

    • D’autant plus que la transition énergétique est injustifiée.
      En effet, les apprentis-écolos commettent trois erreurs scientifiques.
      1ère erreur: le climat est influencé par l’effet de serre
      Le climat et en particulier la température de la planète est influencé par l’activité solaire sujette à des cycles. Le deuxième facteur est l’inertie océanique qui retarde de 20 à 30 ans les variations venues de notre étoile.
      L’effet de serre vient loin derrière et ne fait que réguler la température en surface, nous aurions -18 C sans lui.
      2ème erreur: la montée du CO2 atmosphérique est due à l’activité humaine
      La teneur en CO2 atm est montée fin 20e siècle en même temps que l’ère industrielle et ses rejets. Mais c’est purement fortuit, au 20 e siècle les cycles solaires ont été riches en taches et très chauds pour la planète. Le CO2 atm vient du dégazage des océans car il est (loi de Henry) en équilibre avec le CO2 dissous, issu des sédiments, qui augmente avec la température des océans, principale masse réchauffée par notre soleil.
      3ème erreur: diminuer la teneur en CO2 atm permet de diminuer l’effet de serre.
      Le CO2 est un GES très mineur. 90% de l’effet de serre est dû à la vapeur d’eau (humidité et nuages). Le méthane a une petite influence, le CO2 quasiment aucune. Son efficacité intrinsèque est le trentième de H2O et sa teneur est bien plus faible que H2O vap, au total son incidence est de l’ordre du millième de celle de l’eau.
      En conclusion lutter contre les émissions de CO2 n’a aucun effet sur la température de la planète. C’est un prétexte pour lever des taxes et contrôler les nations du monde et la « transition énergétique » est une pure ineptie.

      • @Franck
        Merci pour ces précisions très intéressantes qui corroborent ce que j’avais déjà entendu, y compris de la bouche de climato-catastrophistes croyants. Je m’aventure rarement sur le terrain des sciences de la nature car je ne pense pas être compétent sur ces sujets. Or il n’est pas inutile d’en savoir un peu plus car certaines personnes sont totalement hermétiques aux arguments d’ordre moral, historique et économique que j’avance habituellement pour dénoncer cette ineptie.

    • @ Guy
      Ben non!
      Je n’en ai pas mais bien des maisons bien exposées ont une source à domicile pour recueillir l’énergie lumineuse et solaire. les éoliennes privées sont rares, sauf chez les paysans qui les utilisent depuis longtemps soit pour électrifier une clôture pour bestiaux, soit pour simplement leur apporter de l’eau. Qui n’a jamais vu ces hélices de métal léger tourner au coin d’une prairie, où l’électricité n’était pas facilement accessible?
      Donc non! De l’énergie, il y en a partout à exploiter; le reste, c’est un peu de travail, pas plus!

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Je viens d'écouter l'audition d'une petite heure de Jean-Marc Jancovici au Sénat, qui a eu lieu le 12 février dernier dans le cadre de la « Commission d’enquête sur les moyens mobilisés et mobilisables par l’État pour assurer la prise en compte et le respect par le groupe TotalEnergies des obligations climatiques et des orientations de la politique étrangère de la France ».

Beaucoup d'informations exactes, qui relèvent d'ailleurs bien souvent du bon sens, mais aussi quelques omissions et approximations sur lesquelles je souhaite reveni... Poursuivre la lecture

Nommé ministre du logement jeudi 8 février, Guillaume Kasbarian avait accordé un entretien à Contrepoints en novembre dernier en tant que député Renaissance de la première circonscription d'Eure-et-Loir et président de la Commission des affaires économiques.

 

Contrepoints : Bonjour Monsieur le Député, merci d’avoir accepté de nous accorder cet entretien. Pour nos lecteurs qui ne vous connaissent peut-être pas, pourriez-vous nous parler de votre parcours et nous raconter ce qui vous a amené à vous engager en politique et à ... Poursuivre la lecture

2
Sauvegarder cet article

Invité sur TF1 pour sa première grande interview, le nouveau Premier ministre Gabriel Attal a promis « de l'action, de l'action, de l'action et des résultats ». À la tête d'un gouvernement "resserré" (14 ministres) qui comporte deux super ministères (le portefeuille de Bruno Le Maire intègre désormais l'énergie, Amélie Oudéa-Castéra a hérité de l'Éducation nationale et de la Jeunesse en plus des Sports et de l'organisation des Jeux Olympiques, Catherine Vautrin est à la fois ministre du Travail et de la Santé) le nouveau chef du gouvernement ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles