Des services publics que le monde nous envie

Des services publics irréprochables, des services privés tout pourris, une administration fiscale au taquet ? C'est ça, la force de nos impôts.
Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Des services publics que le monde nous envie

Publié le 12 décembre 2018
- A +

Il faut bien comprendre que si nous payons tous des impôts, si tous nous nous faisons taxer un petit peu partout et tout le temps, si nous avons l’immense joie de voir notre salaire amputé de moitié par les cotisations, nous avons en regard des services publics que le monde entier nous envie.

Bon. Certes, le monde entier ne nous envie pas forcément notre Société nationale de chemin de fer, dans la mesure où ses gloires passées ne se reflètent plus trop dans son infrastructure présente ni dans ses perspectives d’avenir faites d’aérotrains futuristes glissant rapidement d’une dette abyssale à l’autre, au point que la Cour des comptes elle-même s’en émeuve quelque peu.

Il apparaît en effet que l’État (c’est-à-dire le contribuable, hein, ne nous leurrons pas) devra encore une fois être mis à contributions (pluriel de rigueur) pour assurer au train français un quelconque futur.

Mais baste ! Nos impôts valent bien le fait d’avoir de moins en moins de lignes locales, des trains régionaux rarissimes, des voies en décrépitude, des tarifs incompréhensibles, des grèves perlées, des incidents et des accidents réguliers, non ?

De la même façon, qui se plaindra vraiment que nos impôts financent des hôpitaux publics 30 à 40 % plus chers que le privé à prestations équivalentes ? N’est-ce pas là le prix à payer pour avoir… des hôpitaux en faillite, des personnels sur les rotules, des urgences débordées et des infections nosocomiales en constante augmentation ?

Du côté de l’enseignement, qui peut décemment se plaindre de payer moult impôts et taxes pour qu’enfin toutes nos chères têtes blondes acquièrent le savoir indispensable à affronter les enjeux de demain ? N’est-ce pas merveilleux de savoir que les établissements publics reviennent au moins 30 % plus chers que les établissements privés ? Là encore, n’est-ce pas là le prix à payer pour avoir 2,5 millions d’illettrés en France ? Ces impôts ne trouvent-ils pas toute leur justification quand on voit les résultats de plus en plus brillants des études et comparaisons faites avec nos voisins (qui n’ont pas la joie de payer autant pour des résultats meilleurs) ?

Et puis, à bien réfléchir, quelle est réellement l’alternative ?

Le privé peut-il se targuer de vraiment fournir des services utiles, à prix compétitifs et accessibles au plus grand nombre ? Faut-il revenir sur l’abomination que furent la démocratisation de l’aérien (pouah, quelle horreur !) ou de la téléphonie mobile (argh, quel méfait !) ? Est-il nécessaire de s’appesantir sur l’ironie mordante de constater que beaucoup de Gilets jaunes parviennent à rejoindre Paris en utilisant les lignes de car partiellement libéralisées par Macron lui-même ?

L’initiative privée peut-elle réellement concurrencer la saine intervention publique, celle nourrie de nos impôts et qui donne de plus en plus des résultats probants ? Imaginer que le privé ferait mieux en matière de sécurité que le public, ce serait comme laisser certains quartiers émotifs à la merci de la mafia ou des pires gangs qui, seuls, seraient à même de maintenir l’ordre au vu et au su d’une police, certes publique et payée par nos impôts, mais globalement impuissante. Ridicule, évidemment.

D’ailleurs, peut-on réellement imaginer que les individus seraient capables de rivaliser avec nos administrations si belles, si performantes et si coûteuses précieuses, depuis la sécurité jusqu’à — par exemple — la conservation du patrimoine ? Allons ! Ce serait croire que des individus pourraient aller jusqu’à clandestinement entretenir des patrimoines publics sans que les administrations qui en ont la charge ne soient ni au courant, ni capables de prendre la relève ! Impossible. Ou presque.

Non, vraiment, il n’y a aucun doute à avoir (et de toute façon, aucun doute ne sera permis) : certes, la France est maintenant le pays le plus imposé du monde. Certes, le contribuable français se fait courageusement tarauder le fondement à coup de trépan pétrolier pour la bonne cause, et pleure si jamais le forage s’arrête à la perspective que s’étiolent ses services publics que le monde entier lui envie jalousement. Certes, cela mène tout le monde à la ruine, mais entre les flonflons de la fête à l’Élysée et le bruit de plus en plus fort du trépan pétrolier qui fore, fore, fore toujours plus profond, difficile d’émettre un avis différent et de se faire entendre.

Non vraiment, nous avons des services publics à la pointe, et c’est cette qualité, cette probité, ce sont ces résultats qui expliquent, forcément, ce dosage minutieux et précis de notre imposition.

Du reste, ce serait faire un mauvais procès à nos administrations que se concentrer sur leurs petits soucis de gestion. Tout le monde sait que la première d’entre elles, l’administration fiscale, est véritablement à la pointe en matière d’organisation, de précision, de rigueur et d’exactitude. Toute erreur de calcul est évidemment combattue avec la plus grande fermeté… Généralement… Parfois.

Bon. Bref.

Compte tenu de ces éléments, et puisqu’on parle d’impôts, comment ne pas comprendre l’importance du Prélèvement à la Source ? D’autant qu’il se présente sous les meilleurs auspices : peu de bugs (voire pas du tout d’après notre buse sémillant ministre Darmanin) et une méthode générale de ponction extrêmement simple qui tient en quelques phrases condensées faciles à faire comprendre à un contribuable lambda… Tout indique que les premiers mois seront parsemés de succès flamboyants.

Dans ce contexte et puisque tout se passera bien, inutile de dire que la France pourra quitter les heures les plus Jaunes de son Histoire et s’éloigner avec calme et onctuosité de tout blocage qui aurait pu conduire à sa ruine définitive.


—-
Sur le web

Voir les commentaires (33)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (33)
  • Payer plus pour avoir moins, c’est la mode bobo-écolo parisienne ❗
    Le problème est qu’ils veulent imposer leurs lubies aux autres. Par la force au besoin.

    • Payer moins pour avoir le plaisir de le faire savoir. On peut m^me dire qu’ils ne payent pas cher pour avoir l’arrogance de dire qu’ils sauvent le monde.

  • les heures les plus jaunes de notre histoire….
    joli…à appliquer à tous les vastes mouvements populaires incompréhensibles..

  • La super satisfaction c’est que l’ingénierie de la taxe a bercy , qui a ébloui le monde en inventant la TVA, est quelque peu calcinée,par la claque qu’elle vient de ramasser
    en effet , quand leurs délires se mettent a faire trembler l’elysée , je crains fort a un retour de baffes , dont darmanin risque de se voir gratifié d’une baffe entraînant la perte de la mâchoire inférieure..ce qui nuit au sourire
    Bercy est tellement performant que ses ministres sont recherchés partout, au FMI , A LA communauté europeenne..
    Merde pour une fois que la France avait un créneau ou elle pouvait dominer le monde..pAf voila une bande de pouilleux qui font tout basculer.. tsss

    • Non, le principe de la TVA a été inventée par William Pitt mais les autres anglais lui ont dit de se la garder. Heureusement qu’il y avait l’administration française pour industrialiser le concept.

  • Oui bien sur.
    En écho à ce bon papier et aux actions des gilets jaunes, un point n’est pas relevé par les médias ni par les politiques. Il est pourtant exprimé par les gilets jaunes : le MACHIN est devenu trop compliqué et la vie est devenue un enfer.
    Trop de réglementations, de lois, de taxes et d’impôts (différents et en valeur).
    Conséquences : plus personne n’y comprend rien. Le peuple (avec ou sans gilet jaune), mais aussi l’administration (qui est une composante de cette complexité), et donc nos chers politiques qui se cachent derrière cette complexité.
    Un des plus grands risques des travaux qui vont démarrer est de rajouter des couches et des couches alors qu’une énergie énorme serait déjà nécessaire pour simplifier les choses.
    Un exemple très chaud : le président annonce une augmentation du pouvoir d’achat de 100 euros pour les gens payés au SMIC sans que cela ne coute aux entreprises.
    Personne ne sait comment faire.
    Sur le périmètre : que fait-on pour ceux qui sont payés autrement (une majorité ?) que par un salaire. Que faire avec ceux qui touchent le smic + 50 Euros ? avec ceux qui sont à temps partiel ? … Les réponses balbutiées sur les médias sont … embarrassées et nulles.
    Sur la manière : prime, moins de charges (ils n’en payent pratiquement plus, …) et donc appel au contribuable …

    Donc le seul plan d’action qui vaille aujourd’hui est :
    1 – réduire les règlementations,
    2 – réduire le périmètre de l’état (merci H16 pour ce bon article y compris les collectivités locales (est-ce normal que celui qui tond la pelouse de la mairie soit un employé municipal?) et donc réduire la dépenses de l’état,
    3 – réduire le nombres d’impôts et le volume prélevé,
    4 – ajuster le nombre de fonctionnaire au rythme ou on réduit tout cela soit en externalisant ces derniers avec les services associés, soit en les mettant sur d’autres taches de simplification. Il y aura bien du travail jusqu’à leur départ à la retraite (vers 45-50 ans !!!).
    Voila un programme qui est simple à comprendre.

  • extraordinaire l’histoire des untergunther !! Je ne la connaissais pas, merci pour cette découverte !
    malheureusement, les réparations réalisées par ces gens ont été détruites par l’administration… ça résume bien tout je pense

    • Mon frère qui vit aux USA, me racontait qu’un de ses voisins des Hamptons avait lui même réparé à ses frais une partie de sa rue qui était défoncée. Je n’ose même pas imaginer ce qui se serait passé si un tel scandale s’était produit dans notre beau pays socialiste …

    • @Arkadyuzs
      Bonjour,
      Le représentant des Untergunthers chiffre la réparation de l’Horloge du Panthéon à 4000€. On peut penser, que si le C.N.M s’en était occupé, il en aurait coûté bien plus que 4000€. C’est peut-être pour cela que le nouveau gugusse en charge a fait retirer l’élément remplacé : mankagagner !

    • « (est-ce normal que celui qui tond la pelouse de la mairie soit un employé municipal?) »
      Parfaitement, car il est super consciencieux, vu le temps qu’il y passe.

  • Oui je plussoie pour l’histoire des untergunther ! Étonnant et fascinant a la fois

    • @ erima
      « Quant à l’horloge, elle ne fonctionne toujours pas : à la demande du nouvel administrateur, la roue d’échappement recréée par Jean-Baptiste Viot a été retirée »
      Ça, par contre, ça gâche un peu le tableau!!!

  • J’adore, jubilatoire, comme toujours !
    Ce serait réellement jouissif si c’était de la fiction… quoique, au point (poing) où on en est, le rictus de rage se transforme en rires plutôt qu’en pleurs inutiles;
    Amis auteurs, lecteurs, contributeurs et commentateurs de CP, vous ne voulez pas constituer un parti ? J’adhère aussitôt, je vous représente par ici et je vote pour vous (bien sûr, et je ne serais pas seule, oh non !)

    • Je crois effectivement qu’il est grand temps qu’on se pose sérieusement la question.
      Continuer à laisser aux autres le soin de décider pour nous ne peut apporter que ce qu’on voit tous les jours…

    • Pourquoi pas? On arriverait bien bon an mal an à égaler les scores de Poutou.

  • Merci H16, j’arrive encore à rigoler. Tant qu’il y a du rire, il y a de la politesse.

  • Ouais mais imaginez qu’un jour la france deviennent libérale comme dans nos reves , notre PIB serait de , je sais pas mais environ, 3000 milliards d’euros….hum nous serions a la tête de l’UE , l’Allemagne fabriquerait des Renault zoe et des fers a repasser….pas certain que cette situation ferait vraiment plaisir a tout le monde et certains que des valises de nichons ,biftons Mr Google, atteriraient chez nos honnêtes politiques devenus forcément très libéraux.

    • Pas faux. Mais il faut être plus ambitieux. Dans mes rêves les plus oufs, il n’y a plus d’homme politique que Google pourrait corrompre avec ses gros nichons. Mais je fais trop confiance au marché et je crois en l’ordre spontané, c’est dire. Surtout, faute d homme politique, si Google veut me corrompre pour que j’utilise ses services je suis consentant si cela se fait entre adultes responsables.

  • Le social fait partie de notre nature. Il est quelque part nécessaire et souhaitable.

    En revanche le « socialisme » n’a jamais fonctionné et a toujours mené au pires catastrophes et aux pires horreurs.

    Si seulement on mettait à moitié autant d’ardeur à poursuivre ceux qui prétendent le contraire qu’à ceux (aux crétins) qui nient l’existence des chambres à gaz, alors on aurait une base saine pour analyser les problèmes de la France et les impasses où l’ONU et les « bien pensants » nous mènent.

  • Ne sont-ils pas en train de cogiter à taxer les parents qui font des videos pour YouTube avec leurs enfants: prétexte..travail dissimulé!
    Bientôt une taxe urssaf sur les produits de bricolage..travail dissimulé et heures supplémentaires non déclarées????Pourquoi pas!

    • Je suis sur qu’ils y pensent … Même problème que Amazon.

      Cela montre qu’ils savent quel est le problème (doublement ou triplement des coûts à cause des taxes) mais refusent d’en tirer les conclusions qui s’imposent.

  • A propos du prélèvement à la source, message aux indépendants, signé de l’administration fiscale:
    « Le prélèvement à la source constitue une nouvelle façon de payer votre impôt et vous apporte beaucoup de souplesse pour que l’impôt s’adapte à votre vie professionnelle de l’année en cours.

    Vous pouvez ainsi modifier votre acompte de différentes manières :
    – le prélèvement de l’acompte sera réalisé le 15 de chaque mois par l’administration fiscale. Vous pouvez toutefois opter pour un prélèvement trimestriel de celui-ci.
    Le premier prélèvement interviendra le 15 janvier 2019 sauf si vous avez opté pour la trimestrialisation (les prélèvements auront alors lieu les 15 février, 15 mai, 15 août et 15 novembre 2019).
    – si votre activité fluctue (vous exercez une activité saisonnière, vous rencontrez une difficulté passagère…), vous pouvez reporter une échéance mensuelle sur la suivante (ce droit vous est offert trois fois dans l’année) ou une échéance trimestrielle sur la suivante (ce droit vous est offert une fois dans l’année) ;
    – si votre activité augmente : vous pouvez augmenter le montant de votre acompte pour éviter d’avoir à payer un solde d’impôt trop important en 2020 ;
    – si votre activité diminue : vous avez la possibilité de moduler à la baisse le montant de votre acompte ;
    – si votre activité cesse : vous pouvez arrêter le prélèvement de votre acompte. »

    Franchement, quelqu’un ose-t-il prétendre que c’est plus simple que de payer son impôt après perception des revenus?

    • @ la petite bête
      Plus simple, non; plus intéressant pour le fisc, oui!
      Quand vous payez le 15 février pour le 1er trimestre, vous payez une part anticipativement, que si vous payez après perception: la différence, c’est le temps (qui « est de l’argent »); et sur la somme de l’I.R. en France, ça compte!!!

    • A La petite bête.
      Lorsque l’Etat parle de simplification il faut toujours s’attendre à un afflux de complications et une kyrielle de possibilités, d’éventualités… etc… Le dicton « pourquoi faire simple si on peut faire compliquer » n’a jamais été autan d’actualité !

  • Ah, mais tout va être réformé vite fait: Macaronito va lancer de grandes concertations, réunissant les syndicats, le MEDEF, les partis politiques, l’Assemblée, pour vraiment repenser le fonctionnement de ce pays.
    Comment ça, que des parasites? Non, vraiment, si vous y mettez de la mauvaise foi…

    • il a déjà fait le truc, ils seront conviés et entendus d’une oreille (ça sortira illico par l’autre) histoire qu’ils puissent croire qu’ils participent au schmilblick..

      • Mais ils participent au schmilblick d’une certaine manière et l’important pour chaqun est de donner l’impression de participer au schmilblick à ses électeurs.

        Et Macron leur doit à tous un renvoi d’ascenseur pour l’avoir aidé à mater les gilets jaunes.

    • Comment cela du parasitisme ❓ Des paritarismes, ouais, enfin ils tentent de nous le faire croire… Ils nous prennent pour des idiots 🙁

    • excellent avec 1 seul « bibi » autiste qui n’y comprend pas grand chose, c’était deja dur .. mais si on y a joute les 40 voleurs on va l’avoir dans le baba

  • @milkylux , en effet, mais de la part d’une administration gérée par des fonctionnaires nombrilistes et dans cervelle cela ne m’étonne même pas…

  • Après une lecture rapide, On voudrez croire qu’il y a un peu d’exagérations dans cette article, Mais avec un peu plus d’attention, il fat se rendre a l’évidence, ce n’est que réalisme. Au passage, je salue la qualité et la pertinence des illustrations.

  • J’adore les articles de h16. Ils sont clairs, réalistes et bourrés d’humour. Un vrai plaisir. Quant aux illustrations… géniales !!!

  • « le contribuable français se fait courageusement tarauder le fondement à coup de trépan pétrolier pour la bonne cause »

    Pour mémoire, ne surtout pas oublier le baril de lubrifiant favorisant une pénétration fiscale en profondeur, déjà cité par l’excellent h16.

    https://www.amazon.com/Passion-Lubes-Natural-Water-Based-Lubricant/dp/B005MR3IVO/ref=cm_cr_srp_d_product_top?ie=UTF8&th=1

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Un article de Philbert Carbon.

Le Rapport sur l’état des services publics, publié par « Nos services publics », un collectif de fonctionnaires « ouvert à toutes et à tous, engagé·e·s (sic) pour retrouver le sens qui fonde le service public et ses missions au quotidien » propose que l’État assouvisse tous les besoins humains !

Ce Rapport sur l’état des services publics part d’un constat, celui d’une dégradation des services publics. L’IREF a dénoncé cette dégradation à de multiples reprises au cours des dernières années : de la j... Poursuivre la lecture

Les statistiques officielles de l'inflation sont biaisées. Les effets de substitution et les changements de qualité sont des problèmes qu’on ne peut pas résoudre objectivement, même avec les méthodes statistiques les plus sophistiquées. Il se peut que l'indice des prix à la consommation harmonisé surestime l'inflation.

Mais il existe aussi de bons arguments qui indiquent un biais dans le sens inverse (autrement dit une sous-estimation). Il se peut aussi que les erreurs dans la mesure ... Poursuivre la lecture

0
Sauvegarder cet article

Par Hadrien Gournay.

Le projet de privatisation d’ADP et de référendum pour s’y opposer fait resurgir le vieux débat des privatisations. C’est l’occasion pour nous de traiter de manière générale des arguments classiques en faveur de la gestion publique et de la gestion privée. Ceux qui souhaitent connaître les données spécifiques de la privatisation d’ADP se reporteront à cet article paru sur Contrepoints. 

Cependant, la nature des critiques du projet de privatisation intéresse le problème général que nous abordons. Ces critique... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles