Gilets jaunes : le week-end où tout peut basculer

Si la capitale s’attend à vivre ce samedi 8 décembre 2018 une de ses journées les plus chaudes depuis des décennies, la province est également à surveiller.

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manif-7312 (2) By: Nicolas Portnoï - CC BY 2.0

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Gilets jaunes : le week-end où tout peut basculer

Publié le 7 décembre 2018
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Par Oliver Rach.

La France s’éveille. Beaucoup de regards sont tournés vers elle. Ce samedi 8 décembre 2018 pourrait bien être une de ces dates que retiennent les livres d’histoire. Nul ne peut prédire comment tourneront les multiples manifestations prévues aujourd’hui sur le territoire français mais divers indices laissent à penser que l’escalade entamée voici plusieurs semaines ne prendra pas fin ce week-end. L’évolution du mouvement des Gilets jaunes ressemble en effet à une courbe de Gauss qui n’a pas encore atteint son apogée.

Pour rappel, tout a commencé avec une simple pétition lancée sur Internet fin mai, laquelle réclamait une baisse des taxes sur le carburant. Très vite appuyée par des centaines de milliers de personnes, atteignant même le million de signataires, elle fut suivie par un appel à bloquer le pays le samedi 17 novembre, lancé par deux chauffeurs routiers. Preuve de la popularité des idées antifiscales, il fut relayé partout sur la toile au point de devenir viral.

Résultat : le samedi 17 novembre 2018 marqua le début d’un large mouvement populaire d’une nature encore inconnue jusque-là. Non soutenu par les syndicats, il mobilisa plus de 287 000 citoyens, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Déjà, des troubles se produisirent. Plus de cent individus dégradèrent la préfecture de Troyes. Des cocktails Molotov furent jetés en direction des forces de l’ordre sur l’A4. La journée de protestation déboucha sur 282 interpellations, 409 blessés et un mort.

Un mouvement en expansion

Surtout, elle n’en resta pas là. Les blocages se poursuivirent en semaine. Une flambée de violence embrasa l’île de la Réunion, où fut décrété un couvre-feu et où l’armée dut intervenir. L’exécutif, qui avait signalé depuis une dizaine de jours, par la voix du Président Macron et celle du Premier ministre Philippe, qu’il ne reviendrait pas sur l’augmentation des taxes sur le carburant quel que soit le succès de la manifestation, tint parole. La presse continua à relayer, comme elle l’avait fait précédemment, l’idée que les Gilets jaunes étaient des extrémistes de droite, quod non.

Conséquence du dédain politique et de l’insulte médiatique, le pays se mobilisa à nouveau le samedi 24 novembre, de manière plus virulente cette fois. Sur les Champs Élysées, il y eut des barrages dressés et des heurts entre police et manifestants. Soixante-neuf personnes furent interpellées dans la capitale, 157 dans toute la France. Le gouvernement tenta une fois de plus d’associer les troubles à l’extrême-droite (alors qu’ils provenaient essentiellement de l’extrême-gauche et d’individus inconnus des services de police) ; cela n’entacha pas le soutien populaire au mouvement (71 % selon l’Ifop, 84 % selon Odoxa). Plutôt qu’un essoufflement, ce fut un renforcement des gilets jaunes qui résulta des premiers affrontements entre peuple et pouvoir.

Parmi les professionnels de la politique, d’aucuns virent une aubaine dans ce qu’ils pensaient être une jacquerie, mais les Gilets jaunes ne furent point dupes des tentatives de récupération et de manipulation dont ils étaient l’objet. Ils ne se laissèrent pas diviser par les appels du pouvoir à se structurer et repoussèrent les avances de Marine Le Pen (Rassemblement National) et de Jean-Luc Mélenchon (France Insoumise). Les syndicats restèrent également hors-jeu. Le monde médiatique, lui aussi victime de la colère populaire, découvrit, à sa plus grande stupeur, preuve de sa déconnexion avec le réel, que les corps intermédiaires ne jouissaient plus de la moindre considération au sein de la population. Cela fleurait bon la crise de régime.

L’impuissance politique

Entre-temps, le Président Macron était sorti de sa réserve en s’exprimant le mardi 27 novembre dans une allocution télévisuelle du plus triste effet : il ne répondait en rien à la détresse financière des Gilets jaunes et s’entêtait dans une politique écologique bien éloignée des préoccupations quotidiennes des Français. Il était évident que, face à un tel mépris, face à une telle sourde oreille, la colère hausserait d’un ton.

Cela ne manqua pas. La radicalisation des Gilets jaunes put s’observer le samedi 1er décembre 2018 à divers endroits de France, au premier rang desquels Paris. Paris où, au mépris des consignes des autorités, les manifestants affrontèrent de longues heures durant les CRS, s’emparant de l’Arc de Triomphe et repoussant plusieurs assauts policiers. Paris où 112 véhicules et six bâtiments furent incendiés. Paris où de nombreux commerces furent vandalisés et pillés. Paris où un fusil d’assaut fut volé aux forces de l’ordre. Paris où les caméras de télévision gravèrent dans la mémoire collective les images d’une authentique insurrection. La province n’était pas en reste. Des échauffourées s’observèrent à Marseille, Toulouse, Dijon et Bordeaux. Au Puy-en-Velay, des manifestants assiégèrent la préfecture et y boutèrent le feu (70 blessés, dont 18 policiers). À Bordeaux, près de 200 insurgés tentèrent de prendre d’assaut la mairie. Rien qu’à Paris, on arrêta 412 individus ; 133 personnes furent blessées, dont 23 parmi les forces de l’ordre. Les chiffres de Toulouse doivent également être mentionnés afin de bien saisir les contours de la révolte : 58 blessés, dont 48 parmi les forces de l’ordre.

Du bout des lèvres, les médias mainstream osèrent reconnaître que la situation était quasi-insurrectionnelle mais, depuis l’Argentine où se tenait le sommet du G20, Emmanuel Macron ne sembla guère s’en émouvoir. Dans une allocution qui avait des allures du « rien » consigné par Louis XVI dans son journal au soir du 14 juillet 1789, il parla de longues minutes d’écologie avant de condamner les violences en France, refusant de s’étendre sur le sujet. Une humiliation de plus pour les insurgés. Comment expliquer ce comportement insensé ? Méconnaissance de la gravité de la situation ? Croyance aveugle en les thèses écologistes ? Volonté de renvoyer une image de président fort ? Toujours est-il que cette prise de parole renforça la haine dont il faisait l’objet, pourtant déjà incommensurable.

La France se réveilla avec une sacrée gueule de bois. La presse s’émut du vandalisme qui avait souillé Paris ; les réseaux sociaux relayèrent avec virulence les exactions des forces de l’ordre. Les tirs de flashball à hauteur d’homme, qui furent confirmés a posteriori par des CRS, donnèrent lieu à l’impressionnante image d’un retraité pacifique, la joue arrachée par une balle, ou à de multiples vidéos d’individus aux yeux pochés et traumatisés. Ils débouchèrent également sur le décès accidentel d’une octogénaire touchée au visage par une grenade lacrymogène alors qu’elle fermait les volets de son appartement. Plusieurs vidéos circulant sur la toile montrèrent des CRS qui agressaient des personnes âgées, qui passaient à tabac des Gilets jaunes au sol et mains en l’air, qui arrêtaient certains de leurs collègues infiltrés, qui étaient accusés par des Gilets jaunes de casser du mobilier urbain sous un déguisement civil ou qui brutalisaient un journaliste.

Aux armes citoyens !

Les jours suivants virent la contestation sociale s’accroître. Le 2 décembre, des centaines d’ambulanciers manifestèrent devant l’Assemblée nationale. Les lycéens embrayèrent et envahirent les rues à leur tour. Routiers et agriculteurs se joignirent à la grogne générale. Lors de sa visite à la préfecture du Puy-en-Velay le 4 décembre, le Président Macron fut hué et même poursuivi sur plusieurs centaines de mètres par des citoyens.

Parallèlement, et c’est peut-être là le plus grave pour le pouvoir, le mécontentement gagna les rangs des forces de l’ordre. Déjà le soir du 1er décembre, sur le plateau de BFM TV, des représentants des syndicats policiers s’étaient plaints à demi-mot de ce que leurs collègues avaient dû subir pour défendre les conséquences de l’arrogance du chef de l’État ; ils avaient également évoqué le découragement qui pointait au sein des troupes. Les jours qui suivirent, des CRS s’épanchèrent dans les médias. Certains avaient été mobilisés de 6 à 22 heures, sans recevoir à manger ou à boire, sans recevoir non plus de consignes particulières sur la façon de contenir les Gilets jaunes. Beaucoup furent frappés par la violence qui leur fut opposée, sans précédent ; quelques-uns se risquèrent même à parler de scènes de guerre. Le Premier ministre eut beau les remercier et le Président leur promettre une prime, le syndicat de police Vigi n’en appela pas moins à une grève illimitée à partir du samedi 8 décembre 2018, date prévue pour le quatrième samedi de manifestation, ou le « quatrième acte » ainsi que l’appellent les Gilets jaunes. Dans son communiqué, Vigi ne pratique pas la langue de bois : « Notre hiérarchie va encore nous envoyer prendre des coups à sa place et à la place du gouvernement. Nous savons que nous aurons des blessés et nous craignons d’avoir des morts parmi nous. »

Tel est bien le nœud du problème : des insurgés le promettaient déjà samedi dernier (voyez par exemple le live de Rémy Buisine, à la 54e minute), et ce fut confirmé dans la presse de cette semaine, l’hostilité d’une frange des Gilets jaunes à l’égard du pouvoir, et plus particulièrement d’Emmanuel Macron, est devenue telle que d’aucuns sont prêts à prendre les armes ce samedi. D’ailleurs, d’après un sondage de l’institut Harris, 15 % des Français approuvent que des Gilets jaunes recourent à la violence. L’Élysée a affirmé redouter que des individus viennent à Paris pour tuer.

Et c’est ainsi qu’à l’amertume des policiers s’ajoute une menace redoutable sur les institutions de la République, une menace d’autant plus redoutable qu’il ressort des images et des témoignages que les forces de l’ordre furent déjà proches du point de rupture samedi dernier. À Paris, après une heure et demi de lutte à peine, les CRS n’avaient plus de grenades assourdissantes, ni de munitions pour leurs flashballs. Au total, plus de 13 500 grenades furent tirées, tant et si bien que, ces derniers jours, un grand travail de réapprovisionnement dut avoir lieu au sein des unités d’intervention.

Une perte de contrôle du pouvoir régalien

Si la capitale s’attend à vivre ce samedi 8 décembre 2018 une de ses journées les plus chaudes depuis des décennies, la province est également à surveiller. Le fait que le pouvoir ait rapatrié à Paris de nombreux CRS afin de défendre les institutions (8 000 hommes seront mobilisés à Paris, pour 81 000 dans le reste du pays) découvre d’autant des villes où la colère pourrait s’exprimer de façon violente. S’il y eut, samedi dernier, 48 blessés parmi les forces de l’ordre présentes à Toulouse, ce fut avant tout parce qu’il s’agissait d’hommes et de femmes non formés pour ce type d’intervention et mal équipés. Il est donc dans l’ordre du possible que l’État français, tout en réussissant à survivre à Paris grâce à l’aide policière, voie des villes ou des départements échapper à son contrôle.

La Présidence, prenant peu à peu conscience de la gravité de la situation, est revenue mercredi sur l’augmentation de la taxe à l’origine de la révolte, de façon confuse et maladroite. C’était trop tard : le mouvement des Gilets jaunes avait été trop humilié au cours des dernières semaines pour se contenter d’une si maigre victoire. La hausse de la taxe était la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase, mais celui-ci demeurait plein. Aussi entendit-on un Gilet jaune (et pas le moindre, puisqu’il s’agit d’un des deux routiers à l’origine de l’appel à bloquer le pays le 17 novembre) inviter ses frères de lutte à une marche sur l’Élysée en plein direct sur BFM TV. Car, oui, il faut l’écrire, là où les politiciens parlent de « factieux » et les médias de « casseurs », les intéressés se voient comme des révolutionnaires.

Ces derniers jours, divers responsables politiques et gouvernementaux ont appelé les citoyens au calme et à la responsabilité. D’autres ont préféré jouer les opportunistes ; c’est ainsi que le député et leader de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon, empêtré dans des affaires judiciaires, a encouragé l’insurrection populaire. Le mouvement des Gilets jaunes, globalement pacifique, n’en surveillera pas moins d’un œil attentif les manifestations qui blondiront les villes de France ce samedi : il a pu remarquer, à son plus grand désarroi, que le régime en place ne commençait à écouter ses citoyens que lorsque ceux-ci devenaient violents.

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  • Le pouvoir récolte ce qu’il a semé. Il est facile d’envoyer des CRS castagner des familles lors de la manif pour tous, puis des contribuables excédés de ne pas pouvoir vivre de leur travail. En assumer les conséquences est bien plus délicat. La morgue et la suffisance de cette coterie de parvenus corrompus étaient telles qu’ils n’avaient vraiment pas anticipé cette réaction du peuple (moi non plus d’ailleurs). Que les revendications soient confuses et parfois même contradictoire, c’est évident. Ceci étant, l’essentiel est que le peuple se révolte parce qu’il veut être entendu et refuse qu’une caste d’incapables décident pour lui. Qu’il ait raison ou tort, en démocratie c’est le peuple qui décide. Et cette clique l’avait manifestement oublié. Il est très salutaire que la peur ait changé de camp. Une remise à plat des pouvoirs est nécessaire et urgente. Si cela n’est pas fait, soyons bien conscients que le pouvoir reprendra des forces et fera peser une violente répression sur les principaux « meneurs » identifiés dès que le mouvement se dissoudra. Dans la ligne communiste la plus pure !

    • certes , mais la france est comme un couple au rsa surendetté
      qui voit ses enfants faire des caprices la veille de noël, au prétexte que le forfait de l’iphone a augmenté et qu’on ne peut pas avoir les mêmes vacances que les kardashian , ou les chocolats rocher de chez l’ambassadeur..
      Bon dans un premier temps ils écoutent les propositions
      « vendons les pneus de la voiture pour acheter de l’essence »
      « plusdetout pour tout le monde »
      « ferpaillerles richs »..
      personne ne veut comprendre que bientôt quand on appuiera sur le bouton de la porte de la banque , elle ne s’ouvrira plus..
      les gosses :
      « on s’en fout on a la carte bleue ».;

      A la fin 2 cas , c’est la fessée (ho c’est interdit) alors tout le monde traverse la rue et trouve un boulot! d’éboueur en Allemagne

    • « en démocratie c’est le peuple qui décide. »

      J’espère bien que non!
      Déjà, comme on l’a vu de Mitterrand à Hollande, le peuple s’obstine à choisir des commandants de bord et des équipages peu aptes à la navigation, et on voudrait en plus que le peuple navigue à leur place?
      L’individu est respectable, la foule ne l’est pas.
      Quand on est deux on est con,
      quand on est 200000 on est débile.

      • Et pourtant, il va bien falloir sortir de ce bourbier, et la seule manière possible est d’avoir une « solution » qui soit approuvée (ou au moins acceptée) par une partie suffisante de la population. Après qu’elle soit raisonnable, bien sûr.
        Le fait est que les gens sont dans la rue parce qu’ils se sentent méprisés, ignorés, oubliés. Si cela ne change pas, si les décisions sont prises sans demander leur avis, le fond du problème ne va pas disparaître et la fronde peut toujours remonter (et ça risque d’aller vers le pire).
        Il reste à la charge de gens raisonnables d’expliquer pourquoi il faut éviter à tout prix les pseudo-solutions. Ce qui est positif dans la situation actuelle, c’est que les caisses de résonance habituelles ont perdu beaucoup de leur crédibilité, tandis que les politiques de tous bords sont encore en dessous. Les gens se méfient des poncifs, ils sentent qu’il y a un loup dans les « solutions » de facilité qu’on leur propose.
        Toujours est-il qu’il va bien falloir passer par la case acceptation populaire pour toute solution durable au problème.

        • « passer par la case acceptation populaire pour toute solution durable »

          C’est tout le problème: comment instiller un peu de raison et de patience dans une population délibérément privée d’esprit critique et de résistance à la frustration depuis des lustres.

          Une carence d’éducation et d’instruction qui a ravagé deux générations ne va pas être résolue en quelques mois.

          • Quand le ventre est vide, les neurones remontent 😉
            Plus sérieusement, de toute façon il n’y a pas le choix, c’est la réalité de la France aujourd’hui et continuer dans la même voie serait suicidaire. Et nous n’avons pas plus d’emprise sur le cours des choses que gouvernement (ni moins, d’ailleurs, c’est ça qui est extraordinaire !). Sauf peut-être essayer de faire un peu de « pédagogie » dans nos entourages ou dans nos rond-points…

            • « Quand le ventre est vide, les neurones remontent.

              Vous ne croyez pas si bien dire, les intestins s’entendent très bien avec le cerveau: c’est pour cela qu’on chie de trouille et qu’on pisse de rire …

          • « Installer un peu de raison et de patience » mais c’est impossible avec la vitesse a laquelle circule l’information a notre époque; La première chose a faire pour etre audible serait de réduire drastiquement les incommensurables gaspillages de toute la mafia administrative; combien de milliers de hauts fonctionnaires dont la fonction n’est pas utile a la nation mais seulement a justifier leurs tres tres hauts salaires; Dire aux travailleurs pauvres que rien n’est possible alors que certains inutiles émargent a un niveau totalement indécent ne peut qu’amener la colère de ceux qui, finalement les engraissent par leur travail

      • « «c’est une chose insensée que de tenir compte de l’opinion du grand nombre. »
        Signé Pythagore.

    • Que l’élite soit culottée, ce n’est pas sans raison…

    • Vous parlez de peur, et c’est un fait.
      Le pouvoir utilise la peur du gendarme, du fisc, de l’urssaf, du fonctionnaire tout puissant pour maintenir les gens dans une docilité contrainte.
      Il ont oublié une vieille sagesse chinoise qui dit:
       » Quand commence le combat, la peur disparaît  »

      Les GJ n’ont plus peur…

  • Je l’ai déjà écrit de maintes fois : il faut toujours prendre très sérieusement une révolte de gens qui n’ont plus rien à perdre.
    Les Manif Pour Tous étaient, en dépit du nombre bien plus important de participant, très gentilles. Les participants se battaient pour une notion abstraite, bien que importante mais abstraite quand même.

    Là les gens se battent pour avoir la possibilité de gagner leur vie. Plus ça avance et moins ils n’auront à perdre. Il est possible que demain, la courbe de la colère retombe. Mais personnellement, je n’y crois pas. Le mal est trop profond, la « réponse » du pouvoir trop caricaturale.

  • Nos élus de tout bord politique , ils ont beaucoup de chance que devant leurs habitations ne soit pas créer des sittings …Quand le pouvoir est sourd par des manifestations de mécontentement , et qu’il prend ça à la légère style : je ne cederai pas , je garde le cap , ce qui veut dire : je vous emmerde les illétrés..les gaulois réfractaire,
    les fénéants , prend de haut ce peuple , circuler , nous savons ce qui est bien pour vous … il n’y a eu aucun changement dans la société sans violence cela n’existe pas ,c’est la peur qui change la société et ceux qui la dirige !!! La preuve suite à la 3 ème manifestation , tiens comme par hasard , la taxe est supprimé pour un an , ils lancent , plus de violence ne venait pas manifester svp
    ils croivent pouvoir nous endormir ..cela en devient risible quand à ce morveux qui critique le peuple français à l’étranger .. le peuple n’oublie jamais !!! la réalité sera les élections !!!

    • « il n’y a eu aucun changement dans la société sans violence cela n’existe pas »
      D’autant plus dans un régime communiste comme la France aux mains de petits escrocs qui ne veulent que l’enfoncer davantage pour se gaver de la bête.

  • Qui ne peut soutenir une manifestation pacifique mais ferme quant au principe de poursuivre l’action tant que le pouvoir reste sourd à des revendications légitimes. Je parle, ici, de la pression fiscale et des difficultés financières majeures que rencontrent un grand nombre de nos concitoyens en fin de mois.
    Que des esprits considèrent que la violence soit le seul recours à obtenir gain de cause cela me laisse sans voix. Ces derniers n’ont plus aucune lucidité, déversant leur haine(cette dernière est la première étape conduisant souvent au meurtre) contre tout : les institutions, la République, les biens publics et privés et bientôt leur voisin qui n’adhère pas à leur conception du rapport de force mortifère.
    Que ceux qui soutiennent cette violence, la comprennent ou feignent de l’ignorer, réfléchissent sur les conséquences de tels actes, accusant toujours et toujours la République de vouloir s’opposer à cette violence, première marche vers une guerre civile.
    Que connaissent-ils de la violence, de ses conséquences ? Rien. Ni l’histoire ni le vécu , sinon des images lointaines par les médias qu’ils regardent avec indifférence et passivité.
    La violence je peux en parler, la guerre aussi, mais aussi l’hystérie d’une foule qui un jour en 1964 a tenté de me lyncher parce que j’étais au mauvais endroit et au mauvais moment.
    La haine est une bête immonde, le creuset de toutes les injustices et pure bêtise.

    • J’approuve totalement votre propos.
      La haine, la rage, la colère sont de biens mauvaises conseillères. Ou sont passés les gens raisonnables? Combien sommes nous à dénoncer cette situation? Sommes nous seulement audibles dans le brouhaha général?

      • un homme qui a la faim au ventre ne peut etre raisonnable

      • Je vous rappelle ça :
        Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par leur Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés. Toutes les fois qu’une forme de gouvernement devient destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l’abolir et d’établir un nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l’organisant en la forme qui lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur.

      • @Magnus les hommes raisonnables se sont rendus compte que dans ce pays aujourd’hui il faut être violent pour être écouté. Simple résultat d une adaptation réussie à notre époque.

      • @Magnus
        Bonsoir,
        « La haine, la rage, la colère sont de bien mauvaises conseillères. Où sont passés les gens raisonnables ? »
        La Révolution a été violente pour les raisons qul’on sait tous : mépris total du roi, de la noblesse et du Clergé, taxes supplémentaires, 3 années de mauvaises récoltes, prix qui flambent, famine.
        Pour citer mon meilleur ami, quand je la lui ai fait relire avec son recul, son vécu, d’adulte :
        « Pour des gens assoiffés de sang, ils ont été plutôt raisonnables. » Il s’agissait de la DDHC de 1789.
        Quant à la haine, je n’en vois pas. De la colère, oui, beaucoup, à une dose assez élevée ; du désespoir et du dépit aussi.
        Il ne faut pas oublier que Louis XVI, Marie-Antoinette et leurs enfants n’ont pas été tués en 1789. Ils ont été tranférés de Versailles aux Tuileries, puis en prison quand le roi a trahi.

    • « Que ceux qui soutiennent cette violence, la comprennent ou feignent de l’ignorer, réfléchissent  »

      arfff ; des gens comme çà çà ne peut pas voyons

    • vos paroles sont sages, mais pas nécessairement adaptées à toute situation..
      pour ce qui est de la violence aux personnes ..c’est toujours inacceptable..sauf dans un cas la légitime défense…comprenez bien que quand les gens se sentent « agressés par l’etat..la réaction c’est la révolte, qui est une forme de légitime défense, avec la violence contre les institutions et ses représentants.
      c’est parce que vous voyez ce mouvement comme une manifestation en vue de réforme que vous ne comprenez pas sa violence, mais certains s’en prennent bel et bien à l’état. Ils font leur révolution…

      mais s’en prendre à un innocent…non jamais..

      •  » sauf dans un cas la légitime défense…  »

        La légitime défense c’est de s’en prendre à l’agresseur et non aux personnes qui ne vous ont rien fait. lecampagnard a raison quand il dit  » Que des esprits considèrent que la violence soit le seul recours à obtenir gain de cause cela me laisse sans voix. Ces derniers n’ont plus aucune lucidité, déversant leur haine(cette dernière est la première étape conduisant souvent au meurtre) contre tout : les institutions, la République, les biens publics et privés et bientôt leur voisin qui n’adhère pas à leur conception du rapport de force mortifère.  »

        C’est exactement ce qui arrivera si les révoltés venaient à renverser le gouvernements par la force qui est un de leurs souhaits.

        • @Le nouveau
          Bonsoir,
          Le gouvernement, le nôtre, n’entend pas le peuple qui le paie et qu’il est supposé servir.
          Il est dans une posture de mépris total. Et pour garder son séant bien au chaud, soudé au fauteuil il utilisera SA légitime défense. Le seul moyen de décrocher quelque chose de souder à une autre, c’est un pied de biche ou/et un chalumeau.
          La violence est le seul langage qu’il entende. Qu’il le comprenne est une autre histoire, et on voit qu’il ne comprend pas, que ce soit conscient ou pas.
          De plus, l’Etat a le monopole de la violence : il est donc fort. Or le fort ne négocie pas avec le faible.
          La légitime défense, pour un Etat peut être étendue sur le temps. Pour un civil, elle doit être immdiate et « proportionnée », ce qu’elle n’est pas pour un Etat. L’Etat joue avec la vie des citoyens, ni plus ni moins.

          • L’auteur fait une allusion à la Révolution, où les sujets du Royaume crevaient de faim, à cause de la hausse du prix du blé, et des récoltes passées catastrophiques. Sur cette situation, le bon roi a décidé d’augmenter les impôts pour boucler son budget déficitaire d’où la tenue des Etats-Généraux pour ne parler que de la hausse d’impôts, sur le dos du seul Tiers-état.
            La différence avec 1789, jusqu’à récemment, était que le Peuple de France ne crevait pas de faim. Or, le carburant, est le « pain ». Pas de carburant pour aller bosser, pas de deniers pour acheter du pain, donc pas de pain. Le Peuple sent qu’on lui ôte le pain de la bouche et comme en 1789, cela ne lui sied guère.

        • oui … je fais le distingo entre violence gratuite et violence vis à vis de l’etat.. si vous voyez l’etat comme un agresseur …vous vous sentez ultimement
          légitime à être violent contre lui.

          je n’appelle pas à la révolution je dis pour ceux qui sont dans cette position ALORS la violence l’etat et ses symboles vont de soi.

          • Et comme le peuple ne comprend pas ou ne veut pas comprendre que ses difficultés matérielles résultent de ses exigences extravagantes complaisamment et lâchement accordées depuis belle lurette par un pouvoir incompétent, il se révolte contre le premier gouvernement qui fait mine d’envisager de peut-être suggérer de commencer un jour à déserrer quelques boulons pour atténuer le désastre.

            • Ce n’est pas du tout ma lecture de ce qui se passe.
              D’une, les chiffres montrent que ce n’est pas la présidence Macron qui va desserrer quelque boulon que ce soit :
              – les déficits sont encore plus importants qu’à l’époque Hollande (Hollande, quoi !)
              – les normes et réglementations poussent comme les champignons (pour rester dans le domaine automobile, celui qui a déclenché la révolte : le nouveau contrôle technique, ou les vignettes pour l’entrée dans les grandes villes)
              – les soi-disant « réformes » engagées jusqu’ici sont de la poudre de perlimpinpin (le code du travail) quand ce ne sont pas carrément nuisibles à la société (comme pour la SNCF)
              De deux, il me semble que, même si au départ les causes étaient largement économiques, la gestion de la crise par le pouvoir a fait remonter un sentiment profond de mécontentement quant à la manière de traiter la population. On commence avec les saillies très répétées de Macron (« illettrées », « alcoolos », « fainéants », « Gaulois réfractaires », « lèpre », j’en passe et des meilleures) ou celles de ses proches (« fument des clopes et roulent en diesel », etc, etc). Puis on observe que les GJ étaient de l’ultra-droite, n’est-ce pas ? L’étape suivante, ils n’ont pas fait preuve d’assez de « pédagogie » (des gosses, tous les Français, sauf eux, bien sûr).
              En gros, un tel niveau de mépris de la part du pouvoir envers toute une frange de la population n’a jamais encore été atteint. Et cela a été possible aussi parce que cette frange (les classes moyennes, en gros) a toujours été tranquille et (je vous l’accorde) moutonnière, en laissant le haut du pavé à des minorités visibles (très nombreuses, pas la peine de les énumérer ici) qui ont fait croire (et l’ont cru elles-mêmes) que ce sont elles qui font la France (« il n’y a pas de culture française », vous vous rappelez ?).
              Là, la marmite est en train de déborder et je ne vois pas comment faire pour arrêter sa progression. J’ai bien peur que ce soit trop tard, car le pouvoir est arrivé à un niveau d’autisme jamais atteint. Sans même parler de son incompétence, qui se fait jour chaque jour qui passe…

              • Vous avez raison mais dans mon esprit, déserrer les boulons voulait dire arrêter de piller ceux qui font tourner la boutique pour biberonner trop de parasites, seul espoir d’enrayer l’effondrement.

              • je probleme c’est qu’enlever le couvercle de la marmite si on éteint pas le feu dessous çà ne suffira pas.
                n’en déplaise aux oracles qui vendent des solutions qui n’en sont
                pas « ni chavez , ni poutine »
                car dans tous les cas
                les pauvres resteront pauvres on ne leur laissera aucune chance de réussir cloués au RSA devant la télé, (sans RSA ils se bougeraient le cul mais resteraient pauvre quand meme).
                les Riches resteront riches au pire ils quitteront le pays avec leur pognon
                les seuls a qui le fric va manquer c’est ceux qui croyaient encore
                que la fonction publique était une sinécure et que l’etat tiendrait sa parole..
                ceux là vont souffrir

        • Il ne s’agit pas de légitime défense, mais de la légitime perte de repères et de hiérarchie des valeurs de ceux qui sont « cornered », coincés dans un coin sans échappatoire, souvent de plus avec leurs proches qu’ils sont pourtant censés d’après les normes de la société justement protéger contre ces situations. Humilié coincé, on recourt à la violence, c’est normal et humain. Vous vous plaignez de la perte de lucidité, mais c’est simple, élémentaire, de restaurer cette lucidité : il suffit de leur ouvrir une porte de sortie digne. Or ni Macron ni Philippe n’ont accepté d’imaginer ouvrir une telle porte. Philippe a même affirmé que ses mesures ne cherchaient que l’apaisement (pas la résolution des problèmes des GJ). Ferrand a dit que Macron ne parlerait que la semaine prochaine pour ne pas jeter d’huile sur le feu (mais le week-end, pour l’huile, ne va pas miraculeusement transformer les flammes en rouages). Impossibilité de s’échapper, humiliation, absence d’espoir d’amélioration : seule reste la violence.

    • La haine et la violence sont regrettables, détéstables, comdamnables, mais elles sont là et bien là. Elles se sont déjà exprimées trois fois. Il va bien falloir y faire face.

    • la violence vient d’abord du pouvoir qui écrase les petits par des taxes, des réglementations, des lois, des normes tout simplement invivables.
      elle vient de se pouvoir qui ne connaît rien à la vie des français, leurs difficultés, leurs préoccupations (la fin du mois), leur désespérance.
      De ce pouvoir qui ne commence à s’intéresser à eux que lorsque les forces de l’ordre expriment à leur tour le ras le bol.

      Au bout de 40 ans, quand la gamelle est vide, qu’il n’y a pas de perspective, les gens se révoltent : c’est normal (et sans doute salutaire, bien que ce soit dangereux).

    • @lecampagnard
      Sur le fond, vous avez raison, la violence n’est jamais une solution, c’est même la source de problèmes supplémentaires. Que votre histoire personnelle vous rende encore plus allergique à cette aberration, est aussi compréhensible.
      Néanmoins, croyez-vous réellement que Macron aurait cédé à de simples manifestations pacifiques ? Pour votre réflexion :
      – Manif pour tous : massive et pacifique. Résultat : gazage, CRS et loi votée (avec en prime, des tombereaux de haine déversés par la bienpensance à l’égard des organisateurs, l’avez-vous oublié cette violence-là ?)
      – La Réunion : casseurs qui cassent tout dès la première manifestation = ministre de l’Outre-Mer qui arrive en courant et qui déclare que les augmentations sont suspendues jusqu’en 2023.
      Vous comprenez ?
      Vous réalisez ?
      Vous parlez des esprits sans lucidité qui appellent ou qui soutiennent la violence. Comment appelleriez vous des dirigeants qui ne cèdent qu’à la violence, refusent le dialogue et refusent de revenir sur leurs décisions autrement qu’après un saccage en règle d’un des monuments les plus emblématiques de notre pays, des dirigeants qui s’augmentent tout en traitant le peuple qui ne vote pas comme il faut de « beaufs qui fument des cigarettes et qui roulent en diesel » ? « Pousse au crime », c’est l’expression qui vous est venue ?
      Pour l’anecdote, la dernière fois que je me suis fait racketté par les gendarmes sur la route (prétexte faux, menace de saisie de la voiture si je refusais de signer la contravention), je leur ai dit « faites attention, ça va pété, on n’en peut plus ». C’était en septembre. J’espère que le fumier d’adjudant qui m’a envoyé valser était sur les Champs Élysées samedi dernier…

      • Croyez-vous que Macron et Philippe vont céder ? Quand j’entends Philippe dire « on ne va pas mettre en péril l’unité nationale pour une taxe », je comprends « alors qu’il est si simple de la remplacer par une autre »…

        • @Michel on évitera la GPA pma et toute autre loi débile c’est déjà ça . Bien sûr libre à vous de rester calé dans votre fauteuil à vous faire tondre et traiter de blaireau par les tondeurs .

    • Plutôt que lancer des accusations qui, dans l’absolu (comme nombre d’autres commentateurs l’ont déjà écrit) sont tout à fait recevables, pourquoi ne pas essayer d’aller regarder les causes profondes de cette situation ?
      Pour moi, il y a au moins deux. La première, déjà bien détaillée dans les réponses précédentes, est l’attitude même du pouvoir, qui ne réagit qu’à la violence. Ce qui encourage de fait les manifestants à dépasser les bornes pour se faire entendre.
      Et la deuxième, qui à mon avis est largement sous-estimée, est l’apport des « révolutionnaires » de profession. Des gens qui passent leurs vies à conspuer la vie démocratique, l’Etat de droit et la société apaisée. Je parle ici à la fois de groupuscules violents genre black blocs, mais aussi des tribuns hystériques genre Mélenchon ou Besancenot.
      Et pour faire le lien entre les deux, je ne peux que m’étonner de l’organisation de la réponse de l’Etat aux manifestations, avec des Champs Elysées « filtrées » par des équipages de police à gogo qui se retrouvent avec plein de casseurs bien équipés en matériel à priori interdit lors des fouilles. On un Arc de Triomphe complètement délaissé par les forces de l’ordre dans l’après-midi, comme par hasard. Ou… (oui, je pourrais continuer, mais ça devient complotiste, n’est-ce pas ?)

    • Il faut distinguer blocages et violence. Cette dernière n’est pas d’abord le fait des GJ

  • C’est une évidence que demain les casseurs qui s’infiltrent parmi les manifestants pacifiques vont recommencer à foutre le bordel (incendier des voitures, piller et vandaliser des commerces, etc…) C’est également une évidence que, comme d’habitude, la police sera complètement débordée par la situation. Devant toutes ces évidences, il est dommage que les sites libéraux/libertariens comme contrepoints.org n’aient pas republié des articles sur le droit au port d’arme et la légitime défense. Il est urgent que les commerçants, les propriétaires de voitures, etc…, prennent consience de leurs droits fondamentaux, de la gravité de la situation à venir, et cessent d’attendre vainement que l’Etat les protégent contre les casseurs.

    • que l’Etat les protége*

    • Il est urgent que la question soit mise sur le tapis dans le cadre d’un processus démocratique, oui.
      Il n’est pas urgent que les gens commencent à se tirer dessus en toute illégalité, surtout qu’on sait que les gens qui ont recours à la légitime défense sont systématiquement crucifiés pour l’exemple par les parasitocrates.

    • il y a des manifestants pacifiques, il y a des casseurs et il y a des » révolutionnaires ». c’est la particularité des gilets jaunes.
      mais qui sont les casseurs? quelles sont leur motivations?

      • Leur motivation ? La même que Macron, faire céder le monde à leurs désirs…

        • désirs qui sont?
          les plus mystérieux sont pour moi les casseurs..que par paresse j’assimile à des anticapitalistes en général de pacotille dont le désir est de participer à un groupe…mais je ne sais pas..eux cassent pour casser..tout peut faire symbole..
          pour les autres, la violence contre l’etat de gens qui veulent la révolution est « normale »…la violence contre l’etat qui veulent des réformes est par contre anormale..
          il me semble évident que les gilets jaunes ne sont pas tous sur le m^me plan..

          une remarque, demain matin j’enfile un gilet jaune et je vais crier mes trucs..je suis un « gilet jaune ».. et je peux être casseur ,révolutionnaire ou réformateur..

          Le mouvement des gilets jaunes sans se définir , sans définir alors de mécanisme d’exclusion des casseurs ne peut conduire qu’au chaos.

          On ne peut pas être à la fois réformateur, révolutionnaire de droite de gauche et anarchiste…c’est pourtant ce que sont les gilets jaunes…qui se désolidarisent les uns des autres .. de la pire des façons..après coup..
          les réformateurs m^me agitent la menace de la violence..et ce sont les pires incohérents.

          • La nature elle-même des désirs est sans importance. Seul compte que ce sont leurs désirs, que ça leur donne raison, que ça les valorise. Ne faites pas la même erreur que le gouvernement, qui imagine que les GJ sont un mouvement « pour » quelque chose qui ne s’est pas encore structuré, et qu’une fois structuré ce sera un interlocuteur comme les autres avec lequel on pourra négocier en fonction des poids respectifs.
            L’état ne s’en sortira pas en négociant, mais en octroyant et en cédant, pour faire oublier qu’il a ignoré les besoins (pas les demandes) du peuple. C’était « Manants, faites place au cortège des taxes et de la transition énergétique ! », puis « Croquant, qu’en ai-je à faire que mon cortège ait écrasé tes deux meilleures pondeuses ! ». C’est ce genre de situation qui fait jouir les petits monarques mesquins et les petits bravaches de cour d’école, les macronistes et les casseurs pré-GJ. Deux engeances qui n’écoutent que la violence, quand bien même elles auraient la réforme fleurie à la bouche.
            Réformer ne veut pas dire aller dans la bonne direction. Payer pour développer une énergie plus chère, par exemple, c’est une réforme idiote. Et GJ ou pas, il y a de quoi être exaspéré quand à la remarque que vous en faites, le monarque vous répond « C’est bien beau de critiquer, mais alors, quelle réforme proposez-vous, vous ? ». Votre job, c’est d’élever des poules pondeuses, pas de faire des réformes, il le sait, il en joue avec arrogance pour se maintenir malgré son incompétence. Eh bien, votre job, un siècle de temps à autre, c’est aussi de ramener le monarque aux réalités de la vie et de la mort.

            • je ne fais pas cette erreur, je pense que la violence des « gilets jaunes » est inévitable de par leur nature ..que le rôle de l’etat sinon son Intérêt. est de la combattre par la force.

              si je dis l’etat doit rétablir l’ordre, j’exprime une opinion et un jugement qui ne font traduire le fait que je ne suis pas un révolutionnaire. Pour autant, je ne suis pas dans la peau d’une personne à bout..je veux bien admettre qu’une frange de personnes veuille mettre à bas l’etat si elle juge qu’il va trop loin.. le droit de se révolter contre un état tyran est fondamental…mais le jugement sur le niveau de tyrannie est subjectif.

              Bon je précise or ces considérations générales..ce qui me choque est que beaucoup de gens voient les dégradations aux « biens publics » comme pires que les atteintes aux personnes.. j’ai un problème avec un état qui défend un symbole fut il républicain avant ses citoyens.

              eh les mecs si vous pensez que l’arc de triomphe est si important allez aider les policiers pour le défendre..pendant ce temps là moi je serai du coté du pauvre type qui voit ses biens dégradés par la foule..
              la révolution peut être si vous pensez que l’etat est tyrannique…s’en prendre à des innocents..non.

              • la tyrannie n’est pas si loin que cela..des députés ont poussé pour voter des lois qui empêcheraient de revenir sur des décisions prises en faveur de la protection de l’environnement.. je ne retrouve pas…je crois que h16 en a parlé d’ailleurs..mais pas sûr..
                et ce qui fit plus d’écho chez moi…ce fut cet agriculteur voyant ses champs dévastés par des « faucheurs  » sous les yeux des gendarmes…

              • Heureux de voir que je ne suis pas le seul à avoir été choqué que la première visite de Macron à son retour ait été pour l’Arc de Triomphe, et qu’il ne soit retourné qu’après voir les commerçants pillés du quartier !
                Mais les médias rendent compte des événements de manière très partielle… Je n’y ai pas vu ça, par exemple, mais des commentaires bien plus orientés :
                « Chers camarades,

                Samedi dernier, à l’Arc, nous avons connu et vécu le pire et le meilleur…. Le pire, avec les scènes de violence sur la place de l’Etoile, de nombreux tags sur l’Arc de Triomphe et le pillage complet du magasin et du musée situés dans ce monument ! Mais nous avons vu aussi le meilleur avec des Gilets Jaunes qui ont protégé la Flamme pour empêcher sa profanation et ont chanté la Marseillaise avec nous ; avec nos commissaires qui ont veillé à remplir leur mission quotidienne ; et, dimanche soir, avec le le Ravivage à l’occasion du « 2S », en présence de notre CEMA, de la Secrétaire d’Etat et du Ministre de l’Education Nationale !
                […]
                Général d’armée DARY Président de la Flamme.
                « 

                • @MichelO
                  Bonsoir,
                  Le Général DARY « a vu ce qu’il y a de pire » à l’Arc de Triomphe samedi premier décembre !!??? Il est général d’une armée en carton ou quoi !!?? Les C.R.S présents à l’Arc étaient-ils des bleus ?

                  • Ca doit bien faire 5 ans qu’il est dans la 2e section, manière élégante de dire à la retraite. Il a sans doute un peu perdu la mémoire, mais sauf erreur il a quand même sauté sur Kolwezi dans sa jeunesse. Mais bon, je voulais juste faire remarquer que les médias s’étaient contentés de dire que les GJ avaient profané la flamme et la mémoire du soldat inconnu, alors que le président du comité de la flamme lui-même avait une opinion beaucoup moins tranchée.

                    • @MichelO
                      Bonsoir,
                      Il a donc bien vu pire que ce qui s’est passé samedi sous l’ARc de Triomphe.
                      Voici un petit résumé de la raison de cette intervention :
                      « Selon le président français [Valéry Giscard d’Estaing], l’opération Bonite visait à «rétablir la sécurité» et «permettre la protection des étrangers». Yves Gras, devenu général, écrira dans une lettre au Monde en 1981 qu’il s’agissait aussi d’ «empêcher le Zaïre [de Mubutu] de basculer dans le camp soviétique».
                      Dans le « camp soviétique », nous y sommes bel et bien.

        • C’est dommage votre idée fixe parce que par ailleurs vous êtes plutôt rationnel.

          • C’est vrai que l’intervention est lapidaire, mais ce qu’il dit est tout à fait encré dans la réalité.

          • ma rationalité s’arrête ou commencent mes valeurs..

            je m’exprime sans doute mal.. j’énonce des évidences .;quand on est révolutionnaire on est violent contre l’etat..
            je ne pense pas que l’heure soit à la révolution donc oui les forces de l’ordre doivent rétablir le calme…
            mais je ne veux pas juger une personne qui a commis des violences envers les symboles de l’etat sans écouter ce qu’elle a à dire. Pour savoir si je le mets dans la case » criminel,  » je dois être convaincu qu’il n’a pas été victime de s abus de l’etat et qu’il n’a pas eu d’autres recours.

            • violence contre les innocents selon mes valeurs toujours sélectionnable…

              nous vivons dans un pays ou un agriculteur peut voir son champ dévasté par des faucheurs sous les yeux des gendarmes…

            • @jacques lemière que je suis avec intérêt :

              Ma réponse ne s’adressait pas à vous mais à MichelO et son Macron-bashing un peu obsessionnel.

              • Désolé si mon opposition à Macron a pu vous paraître obsessionnelle, en l’occurrence je n’ai pas le sentiment d’avoir « raccroché » Macron à la première occasion aux casseurs, mais ressenti des deux côtés la même caractéristique intellectuelle, un « J’ai une bonne raison et donc le monde doit céder à ma volonté, ceux qui ne sont pas avec moi sont contre moi et ne méritent donc aucune considération, ils ont forcément tort. »

              • Si cela a commencé avant la déclaration officielle de sa candidature, cela ne s’appelle plus une obsession, mais de la clairvoyance 😉

      • « mais qui sont les casseurs? »
        A l’évidence, des réservistes du Ministère de l’Intérieur, lâchés sur la foule dans le seul but de créer la peur et le besoin d’ordre.
        C’est la technique employée par tous les gouvernements : gouverner par la peur.

  • aujourd’hui à Mulhouse nous avons vécu une journée surréaliste au centre ville: des cohortes de crs ( on n’en avait jamais vu autant de mémoire de mulhousien) face à des bandes organisées en petits groupes de jeunes ( 14ans à 20ans) et de lycéens. Tout les commerces ont reçu à de multiples fois l’ordre de fermer ainsi que le marché de noël face à de petits casseurs sur-excités.Nous voulions effectuer quelques achats et nous nous sommes retrouvés en plein échauffourée en subissant 3 tirs de lacrymo contre coktails molotov ( les forces de l’ordre ne nous ont pas fait dégagé) et nous avons assisté à plusieurs charges contre les mioches….Et demain des groupes de casseurs ont menacé de brûler les sapins traditionnels et symboliques des marchés de plusieurs villes alsaciennes et de s’en prendre aux baraquements…Ça dégénère tous les jours un peu plus.

  • Notre Macron a découvert tout jeune que pour unifier l’opinion d’un pays, il faut et il suffit de lui désigner un ennemi commun à abattre. C’est ainsi que la France a toujours été en guerres, qu’elle a toutes perdues sauf celles qui ont été gagnée par la puissance des USA. De Gaule l’a compris le premier en affirmant « la France a perdu une bataille…, sachant que les USA viendraient surement sauver le monde libre… ce qui est bien arrivé. La construction européenne et les organismes mondiaux ont cassé ce beau mécanisme, si utile quand le pays toujours aussi mal géré n’était plus gouvernable. La mondialisation a écarté la guerre entre les grandes puissances, au profit de la concurrence économique et sociale des populations. Exit l’ennemi commun à détruire par les armes, d’autant que l’arme nucléaire est bannie. L’unification par la folie guerrière entre nations ne peut être utilisée. Le seul ennemi commun possible devient par la force des choses le climat : c’est un tueur universel qui dispose d’une multitude d’armes, capable de tuer toute vie sur terre, vous dis-je. Il est l’ennemi commun le plus parfait pour faire peur à tout le monde et doit donc être combattu. Mais il y a un hic important. Combattre le climat c’est transférer le pouvoir des politiques aux scientifiques. Et là rien va plus pour les maîtres du monde planqués à l’ONU, qui ont tôt fait de trouver la parade. Les coupables qui détraquent le climat, mais oui c’est bien sûr, ce sont les scientifiques, la bombe et l’atome, le nucléaire et aussi le CO2 industriel qui est un gaz à effet de serre. Dans la foulée on nous construit un organisme pseudo scientifique chargé de se servir de leurs travaux pour les retourner contre leurs auteurs coupables entre tous. !! c’est subtil et même trop. Les scandales s’accumulent : la crosse de hockey, le hot spot, le climategate, les dirigeants exclus pour malhonnêteté, le tissu de mensonges du livre de Al Gore, prix nobel de la paix !, la démission des meilleurs scientifiques du GIEC recrutés avec obligation de prouver que le CO2 est le coupable, telle Judith Curry. En 1992 toute la classe scientifique mondiale signe ensemble dans l’Appel d’Heidelberg le rejet définitif des travaux du GIEC …Ce qui entraine en réplique l’exclusion de tous scientifiques dans les dizaines de comités Théodule chargés d’imposer le réchauffisme en France et ailleurs. Ce qui constitue le plus gros scandale mondial de tous les temps. Les gilets jaunes victimes directes de ces gens-là luttent avec raison et courage contre leur spoliation, sans connaître cet historique. Le pouvoir lui fait semblant de l’ignorer…sans doute parce qu’il n’est pas glorieux… Le pouvoir de spoliation accolé au réchauffisme et surement arrivé à son terme…

  • Je suis un peu effaré , citez moi une révolution sans violence ?? Que doit faire le peuple pour se faire entendre à jouer aux cartes et boire un coup , pour faire se faire comprendre ? Attention je ne cautionne pas la violence mais comment faire comprendre à des gens qui se croivent etre au dessus de tout !! nous avons fait des etudes nous avons le savoir , vous êtes des idiots !! Ils ont eu la trouille , circuler , nous ne cederons pas , c’est pour 6 mois et d’un seul coup il n’y en aura pas en 2019…
    Nous pourrions dire a nôtre Président : vous dever mettre le budget de la depense publique à 0% de déficit sinon vous dégager !!! … La politique autrement pourquoi ne met-il pas dans la constitution qu,un budget ne peut être en déficit et que seul un référendum soit voter par le peuple pour autorisation a partir de 0.5 % de déficit parce que en final qui paye les pots cassés le peuple , puisque nos representants ne sont responsable ni pénale et financier .!!! Vous lorsque vous êtes endetter , c’est vous le responsable c’est pas le voisin ni les autres .
    vous avez été depensier à vous de réparer le préjudice.. j’entend pour se défausser sur le peuple d’être irresponsable Mais nos politiques , ils sont comment avec les finances publique ??

  • Tout cela est du théâtre pour couper le mouvement de l’opinion. Rien ne va basculer, la révolte va être matée et on repars pour un tout.:.

  • Cet article relate très bien la chronologie des maladresses successives politiques. C’ est fou comme parfois des professionnels peuvent se comporter en amateurs. Remarquez il y a d’ excellents comédiens amateurs.
    Et cela continue avec l’ appel de Muriel Pénicaud fait aux employeurs pour qu’ ils augmentent les salaires ou versent des primes exceptionnelles. Sous entendu: aucune remise en cause de la fiscalité ou alors sous entendu: » HELP HELP!!! ».
    Marine le Pen, en sabordant le débat du second tour en 2017, savait peut-être très bien qu’ il fallait laisser la patate chaude au gamin. Tout a déjà basculé, le prochain gouvernement en France sera d’ extrême droite, après le désordre…le rassemblement national, ça ne fait plus un pli.

  • Cette France qui donne des leçons de démocratie , des usurputateurs , des escros , de la manipulation et d’ideologie qui ne s’interesse qu’à paraitre ..Qui ne voit pas qu’une catégorie du peuple sont dans la misère , tel que cet abruti de Rocard à mis en faillite le sevice de la Paniche qui a invente le RMI pour se glorifier d’aider les gens avec cette formule immonde : l’on vous donne une somme d’argent en échange vous fermer votre gueule , nous fermons les yeux !! mais n’oublier pas lors d ‘election voter pour nous !!! l’assistanat de la misère légale…
    Ou les vieux sont abandonnés par la société..
    L’abandon de nos traditions , de notre culture ,
    de la memoire de nos anciens ,, je peux dire notre pays est malade de l’indifference ..
    Marche ou crève… La misère va engendrer la violence quotidienne , malheur aux plus faible .. les gens de pouvoir ne sont pas à l’abri , la haine emporte tout … Elle sera violente et sans jugement ou le seul mot SURVIVRE ..

  • La seule et unique conclusion que devrait tirer tout esprit doté d’un minimum de logique, c’est qu’il est urgent de réduire l’état au minimum.

    Le problème est qu’au sommet de l’état, l’élite est à la pointe de la rhétorique et non de la logique.
    Gros problème de formation. Très gros…

    • Qui plus est, cette solution va totalement à l’encontre de leurs intérêts individuels.

    • L’inconvenient est bien que tous les énarques et sciences po réunis a la tête de l’état ont verouillé toute possibilité de retour a la case « moins d’état » normal , ils en croquent tous ; C’est pourquoi , malheureusement , la seule issue sera la révolte plus ou moins sanglante

  • Ce qui me fait « rire » c’est que beaucoup admettraient la violence et l’encourageraient contre Poutine, Trump , Bachar el Assad …. comme ils l’ont fait lors des « printemps arabes »… Libye, Tunisie

  • Je me dis que Macron et son épouse pourraient finir comme Nicolae et Elena Ceausescu : un sort scellé en à peine trois jours le jour de Noël sans que les deux intéressés ne virent quoique ce soit venir.

    Nous sommes le 8 décembre ; je suis curieux de voir ce qu’il pourrait se passer dans 17 jours.

    • Pour rappel, en Roumanie tout a commencé le 16 décembre, le 22 les Ceausescu avaient déjà perdu le pouvoir, le 25 dans la confusion générale il paraît que le nouveau pouvoir a préféré se débarrasser de témoins potentiellement gênants. C’est vrai que la Roumanie c’est pas le Soudan du Sud ou la Papouasie, mais ce n’est pas la France non plus… Ceci étant dit, qui peut prévoir l’avenir… ?

  • @ claude henry qui a inventé le RSA c’est un socialiste Rocard , je vous donne du fric , fermer vos gueules et ne nous oublier pas aux élections !!! Et pourquoi parce que ce gouvernement a subit une crise industrielle qu’ils n’ont pas su y répondre !!! il ne faut pas oublier qur certaines villes l’industrie etaient morte !!! Et bien demain supprimer les aides chiche !!! Vous allez l’avoir la Révolution et pour certains des Elites {{ COURAGE FUYONS }} Ça va d’entendre ces pleureuses ; SVP pas de violence apres 3 semaines , excuse nous , nous n’avons pas vu les problèmes !!! Quand ces Elites sont sourds et aveugles le peuple va baisser la tête !!!
    ils ont peur de perdre leurs privilèges !!! Doucement je me marre la roue tourne !! Ça balise dans les chaumières de nos élites !!!

  • @ jacqes lemiere , avis de bloquage des routiers , en 24 heures l’Etat regle le problème. pourquoi une telle difference de traitement avec les gilets jaunes ?
    A la 3ème manifestation , ce gouvernement etait sourd et aveugle droit dans ces bottes la violence ( casseurs ) a changer la donne !!
    comme seule reponse d’un 1er ministre , nous nous trompés , nous n’avions pas asser réfléchi !!! c’est au president de prendre des decisions ….ils font appel , joue les pleureuses SVP pas de manifestations , ben voyons .. Vous manifester pacifiquement !!
    fermer vos gueules , c’est comme ça !!!
    vous appeler ça la démocratie !!!

  • une revolution pacifique çà obtiens quoi?

  • Non la france ne s’éveille pas.

    Les gilets jaunes sont justes des socialistes, qui se plaignent du socialisme et qui veulent le remplacer par…du socialisme.

    Finalement les GJ sont assez représentatifs de la population francaise

  • Franchement, j’admire Collomb;

    non seulement il prouve que sa longévité n’est pas due au hasard,
    mais en plus je suis sûr qu’il a senti venir le bazar,
    ce vieux renard !
    Peinard…

    Même si on n’est pas dans le même camp, faut reconnaître son flair…

    • Il a certainement dû voir les montagnes d’incompétence qui l’entouraient. De là à dire qu’il avait senti ce qui allait arriver, il y a un pas que je ne franchirai pas. Son discours de départ faisait plutôt référence aux banlieues et à une guerre civile.

  • 30000 manifestants, 90000 policiers d’après les media ?!?

    Et à 3 contre un, il n’arrivent même pas à leur confisquer leurs alumettes ?

    • Pour l’état, c’est totalement contre-productif et suicidaire de chercher à minimiser un mouvement qui a le soutien des trois-quarts de la population. C’est chercher la réponse qu’après tout, les députés ne sont que 577, et même qu’on n’en compte que 40 en moyenne en séance…

    • @alan
      Bonsoir,
      Les policiers ne sont pas capables de mettre dehors des squatteurs parce que « pizza », mais tout à fait capables de mettre en garde-à-vue un propriétaire qui tente de rentrer chez lui, alors que sa propriété est en passe d’être rasée par des bulldosers, sans qu’il n’ait signé quoique ce soit, pour que soit construit un stade de foot (celui de l’O.L). Ils sont aussi capables de prétexter la sacralité de la propriété privée, quand des voisins préviennent les enfants des propriétaires « visités », pour ne pas intervenir.

      • Certes ils sont capables d’empêcher des attentats, en chopant du djihadiste, ou du terroriste retraité d’ultra-droite ; d’intervenir pour mettre fin à une agression sexuelle (euphémisme), en embarquant les agresseurs, plus le compagnon de la victime.
        Il y a de quoi se demander quelle partie est plus dûe à du hasard, qu’à une habitude.

  • La question d’actualité a poser au premier ministre: cela fait il moins mal lorsqu’on se fait virer a 80 km/h qu’a 90 km/h, infâme voleur de liberté ?

  • Le Général d’armée DARY , j’ai lu que c’était lui ,qui s’occupait de la Sécurité de la manif pour tous !!! je l’ai connu , je l’ai vu arrivé comme lieutenant au 2ème R.E.P , 4ème Compagie section snipers !!! sans commentaire !!!

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