Sur 100 euros de taxes écologiques, 5 dépensés pour l’écologie

Les Français ont parfaitement compris qu’avec le détournement massif vers le budget général de taxes prétendument affectées à l’écologie, on leur refait une fois de plus le coup bien connu du pâté d’alouette. OPINION

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Sur 100 euros de taxes écologiques, 5 dépensés pour l’écologie

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 4 décembre 2018
- A +

Par Thierry Benne.
Un article de l’Iref-Europe

Ce vendredi 23 novembre tôt le matin, il était permis aux insomniaques d’écouter sur France-Info la rediffusion de son émission-phare « Les Informés », censée permettre à la masse de ceux qui ne le sont pas d’accéder, après les inévitables « décryptages », au faîte de la vérité politique et journalistique.

À quelques intervenants près visiblement égarés dans cette galère, on trouve dans cette émission quotidienne sous la houlette d’un journaliste-maison chevronné l’expression satisfaite et collective d’une bien-pensance épanouie, qui rappelle instamment l’étiquette circulaire bien connue de « La voix de son maître » parant le centre de nos vieux disques vinyles.

Naturellement ces propos convenus et pleins de suffisance exaspèrent tous ceux qui, sans être nécessairement à la pointe de l’information, n’en conservent pas moins suffisamment de bon sens et de réflexion critique pour ne pas prendre systématiquement pour des lanternes toutes les vessies qu’on leur baille.

Le sondage qui plombe boboland

Donc en cette nuit, tout ce beau monde médiatique prend connaissance du dernier sondage propulsant à 77 % la proportion des Français favorables aux Gilets jaunes et à leurs revendications. Naturellement, ce résultat est profondément affligeant pour cette petite caste drapée dans la défense inconditionnelle de la planète et il s’agit immédiatement de décrédibiliser par tous moyens ces « beaufs », ces « paumés » qui refusent qu’on les emmène tout droit au paradis de la mondialisation et au nirvana du « boboland ».

Et pour ce faire, quoi de mieux que de dénoncer, à l’instar du Président, l’incohérence de ces « gens de rien », pis encore de ces « populistes », puisqu’un autre sondage presque aussi récent rappelle que quasiment les deux tiers de ces mêmes Français sont favorables à la transition énergétique.

Et tout ce petit cénacle de glousser et de s’esclaffer sur l’inquiétant défaut de logique, sur la schizophrénie consternante de tous ces Français qui veulent le beurre et l’argent du beurre, en se désolant qu’on ne puisse jamais rien tirer de bon de cette masse fruste et rigoureusement ingouvernable (selon une antienne jupitérienne bien connue).

Sauf que cette incohérence n’existe que dans l’esprit de ceux qui la dénoncent, en suivant servilement l’argumentation du pouvoir. En effet et n’en déplaise à toute la doxa médiatique et politique, les Français des campagnes, des banlieues et des petites villes ne sont pas faits autrement que les autres et, si étonnant que cela puisse paraître, ils ont même un cerveau pour réfléchir.

Le pouvoir d’achat prioritaire

Or, ils ne sont pas du tout hostiles à l’écologie, ni à la lutte contre la pollution, ni à la sauvegarde de la planète, pour autant qu’on ne leur raconte pas trop de balivernes sur le réchauffement climatique. Mais ils considèrent que gouverner, c’est choisir, c’est savoir dégager un ordre de priorité rationnel et qu’en cette période de crise et de disette, quand le pouvoir d’achat dégringole, c’est le maintien de ce même pouvoir d’achat qui doit devenir prioritaire.

Tout à l’inverse de ceux qui les brocardent et qui les méprisent, ils ont parfaitement compris qu’avec le détournement massif vers le budget général de taxes prétendument affectées à l’écologie, on leur refait une fois de plus le coup bien connu du pâté d’alouette : par exemple dans le budget pour 2019, pour 100 euros supplémentaires d’impôts soi-disant écologiques, en réalité seulement 5 euros représentent de vraies dépenses écologiques et 95 euros s’égarent dans le financement d’autres dépenses noyées dans le budget général.

C’est ainsi qu’au fil des débats, ils ont appris notamment par le rapporteur général de la Commission des Finances du Sénat que le pouvoir leur mentait effrontément et que quand ils payent 100 euros étiquetés taxes vertes nouvelles, ils se font en réalité avoir de plus de 95 euros, ce qui évidemment renchérit de manière insupportable la facturation fiscale de l’écologie dans le pays. Le Président lui-même ne fait d’ailleurs qu’aggraver la confusion, lorsqu’il accuse sans cesse les élus de l’opposition d’incohérence en rappelant que tous les partis ont voté la transition en cours, mais bien sûr il dissimule soigneusement le tour pendable de prestidigitation fiscale auquel il se livre.

Transition écologique : oui mais…

Si bien qu’une fois cette vérité dûment rétablie, le comportement des nos « beaufs », qui veulent à la fois moins de taxes et plus d’écologie, n’a plus rien de paradoxal et se révèle même parfaitement pertinent. En effet, contrairement aux dires des « Informés », les Français acceptent parfaitement de financer la transition énergétique, mais ils refusent de se faire duper par des aigrefins en présentation budgétaire qui organisent en douce le détournement de l’essentiel de leurs efforts contributifs.

Le tout parce que simplement le pouvoir ne sait pas maîtriser la dépense publique et qu’il n’a toujours pas trouvé le moyen de financer sa promesse démagogique de supprimer la taxe d’habitation. En fait, tous nos beaux experts, tous nos analystes les plus fins, tous nos politiques les plus éminents n’auront rien compris aux protestations de la rue, tant qu’ils refuseront aux Français ce minimum de dignité, de perspicacité et d’intelligence, hors duquel le pouvoir s’obstine à s’enferrer dans des impasses dont il a le secret.

Certes on ne l’apprend sans doute pas à l’Inspection des Finances, pas plus qu’au Conseil d’État, ou si on l’enseigne, on l’y enseigne mal et c’est fort dommage. Mais Abraham Lincoln avait raison :

On peut tromper une partie du peuple tout le temps, comme on peut tromper tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps.

Une pensée frappée au coin du bon sens et que tous ceux qui nous gouvernent et tous ceux qui prétendent nous informer feraient bien de méditer.

Avis en conséquence à tous nos faux-monnayeurs, à tous nos bailleurs de fake news officielles, à tous nos ministres qui récitent pitoyablement la même litanie présidentielle qui ne convainc plus personne, bref à tous ceux qui, chez nous, ont le tort de penser que seuls l’argent et le pouvoir donnent le monopole du savoir, du jugement et de l’intelligence.

Car contrairement à ce que croient tous ces politiques qui leur parlent plus pour les berner que pour les informer, tous ces Gaulois réfractaires sans jamais avoir fait l’ENA sont souvent infiniment plus sensés que ceux qui depuis des décennies les dirigent mal, que ceux qui tous les jours les informent faussement et que ceux enfin qui, ces derniers temps, se défaussent de leur impuissance en les taxant sauvagement et injustement. Naturellement le discours présidentiel du 27 novembre dernier, qui réitère une fois de plus le mensonge d’État dénoncé plus haut, nous incite à maintenir, sans en changer une ligne, cette étude rédigée quelques jours plus tôt.

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  • les Elites sois-disantes , Présent pour voter
    la loi de la Sécurité Sociale 82 ..absents 495 Députés… ils manifestent pour leur pouvoir d’achat … quand on voit ça, 1 DÉPUTÉ par departement suffit … voilà des économies !!!

  • Pas d’accord avec ce texte, qui laisse entendre que si les taxes écologiques étaient affectées à des dépenses écologiques tout serait parfait. Si on estime vraiment que le CO2 à un impact négatif sur l’environnement, une taxe carbone du niveau de cet impact permet au consommateur d’orienter son choix sur la meilleure solution écologique, productrice de CO2 ou non. Utiliser cette taxe pour financer des éoliennes, par exemple, fausse le marché vers des solutions non optimales.
    La seule utilisation d’une telle recette est la baisse des autres impôts d’un montant au moins équivalent.

    • De deux choses l’une. Soit le rechauffement climatique et la pollution atmosphérique sont des problèmes réellement majeurs comme on nous le serine depuis des années et on met le paquet pour y remédier, ce qui signifie y mettre tout le « pognon de dingue » qu’on prélève dans la poche des Français pour des investissements massifs (rénovation thermique des bâtiments, bornes de recharge pour les VE…)… soit on prend les Français pour des c.ns… et dans quelques années on viendra nous expliquer qu’il faut encore plus de taxes pour financer tout ce qu’on aura pas fait… Ne riez pas : on nous fait régulièrement le coup avec l’entretien des routes.

    • « qui laisse entendre que si les taxes écologiques étaient affectées à des dépenses écologiques tout serait parfait. »
      Il ne dit pas ça.

      Le texte dit que la situation serait plus acceptable, en termes de consentement à l’impôt.
      Mais resterait alors l’étape suivante : est-ce que les mesures soi-disant écologiques le sont-elles vraiment ?

  • bah les écolos vous disent qu’en fait ils sont pour la redistribution de richesses..qui serait aussi « écolo »..
    donc ils forment une alliance avec les gens qui veulent consommer plus avec l’argent des plus riches tant qu’il existe des gens plus riches..ensuite…ils se déchirent.

    mais je vous en prie..on doit avoir un débat sur ce qu’est une mesure écologique ou plus écologique on ne peut pas laisser les écologistes décider comment on doit dégrader l’environnement ..car de toutes façon vivre implique de dégrader l’environnement.. Il faut renouer avec la notion de progrès et accepter que son sens pratique puisse évoluer au gré des connaissances et des circonstances.. il ne faut surtout pas croire qu’un écolo sache mieux que quiconque ce genre de chose.

    • « dégrader l’environnement » est une litote des escrologistes destinée à culpabiliser le bon peuple.
      Rappelerai-je que sans habitat humain l’environnement n’existerait pas, sauf sous forme de jungle impénétrable?

  • je n’ai pas fais l’ENA , mais je sais gérer mon budget , je connais le montant du smig et le prix d’une baguette de pain…..ce que ne savent même pas ceux qui nous gouvernent ; si ce n’était pas si grave on pourrait en rire….jaune bien sur…..

    • On peut vivre sans connaître le smic, quand a la baguette il n’y a pas qu’un seul prix comme les fameux croissants..d’ailleurs rarement bons !
      Trop facile de piéger les gens ainsi , c’est une bourdinerie !

      • Ok pour le prix des croissants mais pour le smic, la baguette, le ticket de métro sont des grands classiques qui ressortent souvent, nos politicards devraient s’y préparer un minimum, sachant qu’ils payent souvent des communicants pour ça.

  • Il m’a été enseigné, autrefois, qu’un principe de saine gestion des finances publiques voulait qu’une recette donnée ne soit pas affectée à une dépense donnée.
    Soit la recette excède le besoin à couvrir par la dépense et on gaspille le surplus, ou on utilise ce dernier pour autre chose.
    Soit la recette est insuffisante et le besoin n’est pas couvert, ou on prend l’argent ailleurs.
    Il y a quand-même des gens élus et payés pour décider de ce qui est la meilleure utilisation des recettes fiscales en fonction des conditions du moment. Leur choix ne doit pas être entravé par des règles préétablies une fois pour toutes.
    Et puis, les taxes écologiques ont pour fonction de dissuader les gens de trop s’adonner aux activités polluantes.

    • Rigolo! Votre naïveté fait pitié.

    • tiens quelqu’un qui vit au pays des bisounours…le pays est tellement bien géré et l’augmentation des taxes d’année en année tellement acceptée que tout va bien en France et que tout est paisible…vous vivez avec un labrador et une canne blanche ou bien?

  • Un peu simpliste de dire que 5 vont a l’ecologie , en fait les 95 autres sont nécessaires pour colmater les trous financiers causes par l’ecologie !

  • et le reste en aide sociales?

    • L’aide sociale n’existe pas seul le clientélisme existe. L’aide sociale des uns est le déclassement social des autres. Les autres ne sont pas les « méchants riches » qui payent les aides sociales mais les pauvres qui voulaient vendre leurs services aux riches. Seulement comme les riches ont déjà donné ce fric aux « aides sociales » ils n’achètent pas les services des pauvres qui ont quelque chose à vendre. En clair le prix de l’aide sociale c’est le chômage.

  • « … puisqu’un autre sondage presque aussi récent rappelle que quasiment les deux tiers de ces mêmes Français sont favorables à la transition énergétique. »
    Il est facile d’être favorable à un concept en pensant que ce sont les autres qui en paieront la facture. N’oublions pas que 56% des français ne paient pas l’IR.
    Par contre, si la question avait été « Etes vous favorable à la transition énergétique et pour ce faire, de payer votre essence et votre électricité beaucoup plus cher, et d’accepter de payer des surtaxes sur tous les produits d’utilisation courante…etc? » Je pense que l’adhésion au concept aurait été bcp plus faible sauf chez certains bobos citadins écoconscientisés (et encore, pas tous, car le niveau de vie de certains d’entre eux commence à avoir un peu de plomb dans l’aile).

    Ce mouvement des gilets jaunes me fait penser à l’équivalent d’une première « gueule de bois » post socialisme. Et comme dans toutes les gueules de bois, il est souvent difficile d’analyser ce qui s’est réellement passé pendant la soirée d’ivresse et d’en comprendre les tenants et aboutissants (attribuer le malaise aux 2 verres de champagne et non au litre de whisky ingéré par ex).
    Malheureusement, les premières gueules de bois, quels qu’en soient leurs désagréments, n’ont jamais dissuadé de boire. Le socialisme français a encore de beaux jours devant lui.

    • +1000
      voila exactement le fond du probleme .. les gens veulent tout ce qui est payé par les autres..
      la refonte fiscale est la premiere urgence, élargir les assiettes et faire payer tout le monde

      • Encore plus simple : leur demander ce qu’ils sont effectivement prêts à payer eux-mêmes. Et il n’y a même pas besoin de leur demander, il suffit de leur laisser la libre disposition de leur argent…

        • certes mais dans ce cas i faut annuler la redistribution dans un premier temps.. et çà c’est « paris brûlé t il? oui mon général »

      • Je n’ose penser au sort du gouvernement qui osera proposer cette agression contre tous les profiteurs du système…

    • Exactement. On commence a arriver au point ou l’argent des autres se fait rare et ou l’on est obligé de prendre l’argent au autres socialistes, comme dans un panier de crabe. Forcément, ca passe mal.
      Et ca va être de pire en pire.

  • J’ai arrêté la lecture à :  » les Français acceptent… »
    Je suis Français et je n’accepte pas du tout de financer la transition énergétique. Je veux acheter mon énergie au meilleur prix disponible, quel que soit cette énergie.

  • Qu’a t’on comme source pour nous démontrer le coup des 5% et 95% sur les taxes écolos?

    • Vous avez ce rapport du sénat sur le PLF 2018 : http://www.senat.fr/rap/a17-113-1/a17-113-14.html

      3. Quelle utilisation des recettes de la fiscalité énergétique ?
      Le projet de loi de finances pour 2018 ne prévoit pas de hausse importante des crédits de la transition énergétique. Sur les 3,9 milliards d’euros de recettes supplémentaires en 2018, seuls 184 millions d’euros de TICPE seront alloués au compte d’affectation spéciale « Transition énergétique » (voir ci-dessous) pour financer les engagements passés au titre du développement des énergies renouvelables.

      • Merci pour l’info c’est le genre de chose que je cherchais. Je trouve dommage qu’on ne trouve pas cette source et son décryptage dans l’article. Ca étaie vraiment le propos.

  • Qui a voté pour les taxes écologiques?
    voila la question

  • Après la crise pétrolière de 1973, on a mis le paquet pour accélérer la production de centrales nucléaires, mais on n’a pas appelée ça « transition énergétique » pour vendre des décisions fumeuses: investir pour augmenter notre indépendance énergétique avait un sens évident pour tout le monde.
    L’écologisme (qui consiste à donner à l’écologie une importance prépondérante dans la prise de décision), la transition énergétique et la lutte contre une pollution de moins constatée, tout cela manque de justifications pour justifier des taxes de plus en plus lourdes.
    Si le bon sens refait surface, réjouissons-nous. Mais il faudra aller jusqu’à dire: la « transition écologique », concept technocratique fumeux qui nous emmène vers une régression économique et sociale, c’est non!

  • Ou est le problème?
    la taxe carbone n’est pas affectée à des mesures écoconscientes et durables?
    et alors? vous voudriez tout de même pas qu’ils s’en servent pour sécuriser le réseau routier tout de même?
    La France sera une entrée discrète dans le club Med, etpicestout
    Et Mr. macron ira serrer la main de Salvini, de toute façon, avec Trump cela n’avait pas été une grande réussite(quel hypocrite ce Trump)
    Et ils se réuniront , en Italie, ou en Grèce ,il y a des coins splendides, la cuisine est savoureuse, pour discuter de la meilleure façon de plumer les Allemands
    Vraiment, vous vous tracassez pour rien

    • D’abord il faut une réelle etude sur le réchauffement climatique ,
      avec des rapports scientifiques sérieux!pas les délires de groupements dont on a peine a connaitre la motivation profonde,
      deja.;
      ensuite présenter le probleme honnêtement , et pas balancer 45 milliards a de mafieux, sans vérifier le bien fondé des investissements..
      Ensuite faire un referendum appuyé par ces données réelles.;
      ensuite apres décisions des citoyens on decide, point

      Voila ce que devrait dire macron, rien d’autre

      • « D’abord il faut une réelle etude sur le réchauffement climatique »
        Cela fait au moins 20 ans… et toutes les études sérieuses, qui abondent sur le net, convergent vers la même conclusion : le réchauffement climatique anthropique, c’est du pipeau.
        Mais ne comptez pas sur le monde politico-médiatique pour vous tenir au courant.

      • La motivation? Les écolos ne s’en cachent pas: la décroissance, c’est à dire le but final d’éradiquer le capitalisme et instituer une dictature socialiste écoconsciente!

  • La transition écologique est un luxe de riche. Donc, avant de pratiquer la transition, il convient d’enrichir le pays.

    6,5 millions de chômeurs.
    9 millions de pauvres.
    2200 milliards de dettes.
    60 milliards de déficit public.
    57% de dépenses publiques.

    Tant que ces chiffres n’auront pas été corrigés en profondeur, la transition restera un vieux pieu planté douloureusement au cœur des Français.

    Le consentement à l’impôt a disparu le 1er décembre 2018, évanoui dans la fumée des lacrymos et des incendies.

    L’Etat socialiste obèse n’est pas encore mort mais il convulse.

    • Il convulse certainement mais tel le phénix il renaîtra de ses cendres..il paraît que Hollande se verrait de nouveau dans un palais de la République , les restos sont bien trop chers a paris , 200 euros un plat de pâtes et Julie qui râle de ne plus avoir de subventions , pas bon pour la libido ! !

  • 5 c’est encore trop… quand l’écologie aura trouver de quoi remplacer les énergies fossiles à prix inférieurs le problème sera réglé et pour autant qu’il y ait problème … car la Terre ayant toujours vu son climat évoluer. On se demande bien pourquoi cette fois ci nous en serions responsables
    les seuls qui veulent augmenter la dépense verte sont les capitalistes de connivence c’est à dire les vautours du capitalisme

  • Arnaquer les français sur la destination de leurs impôts ( Comme avant, les taxes sur le tabac ou l’alcool ) pour que lesdits impôts ( taxes ,contributions,participations ..autant de noms pour une même confiscation fiscale) servent une autre arnaque, à savoir principalement l’éolien, c’est dire l’état de bêtise et crétinerie des « dirigeants » qui sont sensé gouverner pour le bien public .

  • je pressens une flambée des prix sur les GJ

    cela vient de sortir

    http://www.lalibre.be/actu/planete/la-belgique-se-distancie-de-la-commission-europeenne-peu-apres-la-marche-pour-le-climat-trois-gros-dossiers-approuves-5c06884dcd70e3d2f7112b67

    la France a voté, des 2 mains
    ces dispositions feront leur petit bonhomme de chemin dans nos lois, et il n’y a aucun doute que nos élites en rajouteront une petite couche, on est les meilleurs non?

    Comme pour remplacer les taxes non perçues actuelles, les GJ proposent de renforcer l’ISF, de taxer les groupes étrangers, de taxer les riches, enfin, les autres quoi, faudra faire preuve d’une sacrée imagination pour trouver des pigeons pour payer les volées de taxes à venir
    pourquoi pas une taxe sur les GJ, une taxe sur la participations aux manifs, une taxe sur les merguez sur les ronds point?

    • De toute façon il n’existe aucun problème qui ne saurait être résolu par une taxe agrémentée d’une loi votee a la majorité, toujours, et sous les applaudissements des bénéficiaires.

  • Vous ne devez pas oublier que c’est désormais une part importante de la TICPE qui finance le soutien aux énergies renouvelables (essentiellement éoliennes et panneaux PV) et ce à hauteur de plus de 7 milliards par an. En conséquence, aujourd’hui, sur 1,5€ à la pompe 41 centimes, soit plus d’un quart du prix, vont directement au financement du soutien aux EnR !!voila la réalité.
    Je ne m’en réjouis pas évidemment, les EnR électriques étant inutiles en France au regard de la sauvegarde du climat, car remplaçant (fort mal d’ailleurs) le nucléaire qui n’émet pas davantage de CO2…

    Une part importante de la fiscalité dite écologique va donc vers la transition énergétique électrique, autrement dit encore, 50% des taxes dites écologiques sont affectées à un secteur qui ne représente 6% de nos rejets en CO2, une aberration.

    Avant la loi de finance rectificative de 2015, c’était la CSPE prélevée sur chaque facture d’électricité (et qui représentait près d’un tiers du montant, car soumis de plus à la TVA !!) qui assurait le financement du soutien aux EnR, mais cette taxe fléchée était extrabudgétaire, donc hors contrôle du Parlement et sous pression de Bruxelles d’ailleurs, son assiette a dû être modifiée…ce qui explique que c’est désormais la TICPE qui est sollicitée.
    Mais la CSPE greve toujours nos factures d’électricité bien que sa raison d’être n’existe plus. Elle est désormais versée directement dans le budget de l’Etat (il faut bien compenser en effet la part de la TICPE qui désormais finance les EnR…CQFD).

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