L’inévitable dérive des Gilets jaunes

Inévitablement, le mouvement des Gilets Jaunes vire à la liste de course des collectivistes.
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Mouvement des gilets jaunes, Belfort, 17 Nov 2018 By: Thomas Bresson - CC BY 2.0

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L’inévitable dérive des Gilets jaunes

Publié le 3 décembre 2018
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Au départ, tout était pourtant simple. Il faut dire qu’au départ, tout est toujours simple : l’idée de base, la graine, les prémices et les plans sont toujours simples. Ensuite advient la réalité et son côté rugueux qui obligent à des aménagements, des concessions, des compromis (voire des compromissions).

Il en fut ainsi pour l’élection de Macron. Au départ, l’idée simple était de se démarquer du gloubiboulga de cette gauche complètement lessivée par les minables années Hollande, tout en conservant une saine distance avec cette droite qui au mieux débitait les mêmes âneries que la gauche sociale-démocrate, au pire sentait le renfermé et la naphtaline des heures les plus sombres qu’on aère à chaque rendez-vous citoyen pour faire peur.

L’idée simple était donc de proposer du changement, un grand coup de balai dans les têtes, dans les partis, dans les habitudes.

Il y eut ensuite la rencontre avec la réalité. Cette rencontre prend forcément du temps et il faut beaucoup de recul pour comprendre que l’idée simple n’aura aucune mise en pratique aussi simple : le réel, ce truc agaçant qui refuse de se plier aux rêves fluides, ne s’est guère laissé faire pendant les 18 mois de présidence. Si la campagne et l’élection furent, quasiment, une promenade de santé, les mois qui suivirent auraient dû faire redescendre sur Terre toute personne capable d’un minimum de prise de recul.

Le même mécanisme s’est joué, à l’identique, avec le mouvement des Gilets Jaunes. Au départ, l’idée simple partait de la constatation d’une hausse incessante des taxes (sur le carburant bien sûr, et sur tout le reste ensuite), hausse qui emmenait une frange croissante de la population vers la misère, sans aucun bénéfice palpable en retour.

L’idée simple était donc de réclamer une baisse de ces taxes.

Il y eut ensuite la rencontre avec la réalité. Réseaux sociaux et bonne humeur obligent, cette rencontre fut relativement rapide : en quelques jours, il fut décidé qu’on allait montrer de quel bois on se chauffait. Et là, la réalité s’est rapidement rappelée à tous.

La première réalité, c’est que l’État n’a plus un rond. Ses marges de manœuvre pour négocier sont donc très limitées. La deuxième réalité, c’est qu’Emmanuel Macron a tout de suite expliqué qu’il ne reculerait pas, jamais : il a un gros ego, et le crépi de la réalité lui a déjà passablement meurtri ses petites fesses ; il ne renoncera donc pas facilement au motif que cette souffrance, ce sacerdoce ne peuvent avoir été subis pour rien et renoncer au final.

La troisième réalité, c’est que ni les médias, ni les politiciens, ni mêmes ceux des Gilets jaunes qui s’expriment le plus bruyamment et qu’on va donc entendre au dessus du brouhaha général, bref personne dans ces groupes n’a exprimé la seule demande logique qui puisse accompagner la demande de la baisse des taxes : la réduction drastique, rapide et palpable du domaine de l’État français.

Les médias n’y ont aucun intérêt : les généreuses subventions dont ils bénéficient assurent qu’aucun n’ira mordre la main qui le nourrit. Mieux encore : l’écrasante majorité des journalistes étant officiellement à gauche voire à l’extrême-gauche, il apparaît assez irréaliste de voir poindre chez eux un message qui va frontalement à l’encontre de tout ce en quoi ils croient, tout ce qui leur a toujours été enseigné, ce qu’ils ont chéri depuis des décennies. Et les rares qui ont bien compris le problème de l’État tentaculaire et omnitaxeur se garderont bien de faire du barouf de peur de perdre leur job.

Les politiciens sont dans la même situation : élus et issus d’un peuple qui attend d’eux qu’ils le servent, ils l’oublient presqu’immédiatement après leurs élections et, avant tout attirés par les généreuses indemnités, la belle gamelle, le pouvoir et les avantages, ne se soucient plus guère de leur électorat qu’à dates fixes. Demander moins de taxes ? C’est diminuer leur pouvoir, leur budget, leurs avantages et ceux des administrations dont ils ont la charge. Voter moins de taxes ? Vous n’y pensez pas : il y a tant de miséreux et de nécessiteux partout qui dépendent ultimement de leurs bons soins que c’en serait criminel, assurément. Réduire la taille de l’État ? Allons, tout le monde sait que seul lui sait éduquer, protéger, assurer, construire des routes et rembourser les capotes.

Quant aux Gilets Jaunes, à quel moment ceux qui ont pris la parole auraient-ils pu comprendre que l’État et son obésité les avaient mis là, qu’il était la source de leurs maux et que c’était lui qu’il fallait combattre ? Personne ne le leur a jamais dit : ni les médias, ni les politiciens ; l’école républicaine s’empresse, dès qu’elle le peut, de vanter cet État omniprésent, ce collectivisme tous azimuts, le système social que le monde nous envie.

À chaque moment de la vie d’un Français, il voit sa télé, ses journaux, il entend sa radio, ses artistes, ses politiciens, ses syndicalistes cracher sur les initiatives privées (et ce d’autant plus qu’elles proviennent de grandes entreprises, pire encore si elles sont étrangères), et encenser le travail de l’État, en rappeler son côté indispensable tout en minimisant ses erreurs et ses catastrophes.

À chaque crise, à chaque fait divers, à chaque absurdité de la vie courante, il entend ces mêmes politiciens, syndicalistes, journalistes, artistes, philosophes, professeurs et experts de plateau réclamer qui l’intervention d’une institution de l’État, qui la mise en place d’une Commission ou d’un Conseil, qui l’intercession d’un corps constitué pour régler le problème, de préférence avec une dotation financière. Et plus elle est grosse, plus on en fera la publicité, à coup de Plan (vélo, pauvreté, climat, banlieues, calcul, à quatre ou de travers, etc.)

À force, peut-on réellement reprocher à ce Français, devenu Gilet jaune, d’à son tour réclamer exactement ce que tout le monde autour de lui a toujours réclamé ? Comme le lien entre ces taxes-ci et cet État obèse-là a consciencieusement été évité par tout le monde, pas étonnant qu’il ne soit pas plus fait à ce moment.

Mieux encore : depuis cinq décennies, ce sont toujours les mêmes qui ont toujours manifesté, organisé les mots d’ordre, canalisé les foules et leurs ardeurs, toujours dans le même sens. Sans surprise, ce sens a toujours été d’un tout-à-l’État commode.

Inévitablement, le message « Moins de taxes », récupéré par ces manifestants professionnels, s’est très rapidement transformé en « Moins de taxes pour les pauvres ».

Dans l’iconographie populaire, celle abondamment dispensée par nos politiciens, syndicalistes, journalistes, artistes, philosophes, professeurs et experts de plateau habituels, s’il y a des pauvres, c’est parce qu’il y a des riches. Tout le monde le dit. Il faudra donc taxer les riches (encore plus). Eh oui : la France souffre d’avoir trop de pauvres. Avec cette logique implacable, il faut donc appauvrir les riches : ça fera … moins de riches et plus de pauvres. Problème résolu, non ?

La dérive est maintenant visible.

De même que la dure réalité a amplement montré que les idées vagues, le programme flou et les paroles creuses de Macron ne suffiraient pas pour guider la France vers un quelconque renouveau, cette même réalité a frappé de plein fouet cette mobilisation : partie d’une grogne évidente, claire, simple sur un niveau de taxation insupportable, elle est maintenant synthétisable en une envie d’en découdre dans laquelle se lisent déjà la jalousie et l’usage de la force pour une spoliation encore plus profonde.

Pour le président Macron, pour sortir de cette crise par le haut, il n’y a maintenant qu’une unique issue, étroite, très balisée, et sans la moindre discussion possible : une baisse drastique de la taille de l’État. Les finances actuelles ne permettent aucune dette, aucun déficit supplémentaires. La coupe claire dans les services inutiles, surnuméraires, dans les gabegies, dans les avantages et autres privilèges devra être large, massive et profonde. Le pays ne pourra pas se satisfaire d’une batterie de réformettes, d’une nouvelle brassée d’États généraux bidons, de « Grenelles » ridicules, de Sommets niais et de ces Plans à la con jetés comme autant de miettes ridicules à la gueule du contribuable pour l’occuper.

Sans cela, il n’y aura pas de sortie de crise. On oubliera, le temps des fêtes, les Gilets jaunes. Mais après quelques mois de nouvelles taxes délirantes, de politiques stupides basées sur des priorités grotesques, après quelques mois de merdoiements intenses d’une administration fiscale sclérosée et totalement dépassée, un nouveau mouvement renaîtra. Même si le pire n’est pas certain, il n’est pas totalement improbable. À ce moment, il n’y aura plus consentement à aucun impôt, aucune taxe, ni même aucun ordre républicain. Plus personne ne répondra de rien.

Et alors, je le crains, ce pays sera foutu.

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  • « Et alors, je le crains, ce pays sera foutu. »
    Et on pourra repartir de zero (en espérant le meilleur)
    c’est un peu la destruction créatrice de Schumpeter à l’échelle du pays !

    • Ne pas oublier tout de même le vote Fillon à la primaire de droite puis à la présidentielle, qui avalisait un programme allant dans la bonne direction (à mon avis). Il ne faut pas rêver d’un grand soir libéral comme d’autres rêvent du grand soir communiste…

      Plus de 7 millions de personnes ce n’est pas rien. Je pense qu’un certain nombre « d’intérêts » considéraient ce programme comme dangereux pour eux.
      Je me souviens d’avoir dit entre les deux tours que la France continuerait à s’enfoncer avec Macron faute de baisse réelle des dépenses publiques. Jusqu’à une vraie révolte.
      Nous y sommes et h16 a raison: si la révolte actuelle n’est pas traitée sur le fond, elle resurgira.

      • sérieusement, qui en est encore à croire les promesses d’un politicien ? Qui plus est du premier ministre coupable de 5 ans de sabotage du pays sous Sarko ? https://www.contrepoints.org/2014/09/21/181555-sarkozy-le-retour-du-relou

      • comment le pourrait elle?
        macron ne peut pas résoudre cette crise tout simplement

        sarcler das les services publics? impossible statut a vie, *
        baisser les depense sociales? impossible revolution.;
        emprunter en attendant le déluge? impossible « 3% ou montée des taux
        il est coincé comme tous ceux qui sont arrivés apres 1981
        vous verrez

        • « Impossible n’est pas français » 🙂
          Quand la France aura déclaré faillite, on verra bien qui va encore payer ces fonctionnaires « à vie ». Le Saint Esprit ? Ou alors c’est qu’ils ne sont pas intéressés par leur salaire, ils veulent seulement servir, auquel cas il n’y a pas de problème, ils vont pouvoir le faire gratuitement, si le coeur leur dit.

  • Personne dans ces groupes n’a exprimé la seule demande logique qui puisse accompagner la demande de la baisse des taxes : lutter contre l’évasion fiscale des grands groupes.

    • Je crains que vous ne vous soyez trompé de site. Ici, vous pouvez balancer des affirmations de ce type, mais… comment dire, il est utile de les argumenter un minimum.
      Répondez juste à 2 petites questions…
      En quoi empêcher les grands groupes d’utiliser les ressources que leur procure la loi pour payer moins d’impôts permettra plus de rentrées fiscales ?
      Et comment fera la France pour récupérer ces rentrées fiscales quand les grands groupes, lassés de cette inquisition, en seront juste partis ?

      • C’est simple, si les grands groupes veulent être domiciliés dans un paradis fiscal, qu’ils y fassent leur business, aucun problème. Si Amazon veut continuer à profiter de la clientèle française, des routes françaises, de la main d’oeuvre française, formée par l’école française, soignée par le système de santé français, mais sans contribuer à tout ça, il suffit d’interdire à Amazon de vendre en France.
        Et si Amazon se casse, quelqu’un d’autre qui sera lui incliné à jouer le jeu viendra le remplacer et remporter la mise.
        Pour ça il suffirait d’avoir quelque chose qu’aucun homme politique n’a, c’est du courage.

        • Deux réponses: amazon.de et amazon.com

          • Ah oui mais non alors. On ne va pas se laisser spolier de recettes fiscales bien Françaises par ces grands groupes sur leur grand internet multinational fraudeur.
            Mettons en place Le Grand Feumur, permettant de protéger nos recettes, le temps de mettre en place le Minitel citoyen, réglementaire, obligatoire et GRATUIT (hors taxe sur la transition numérique, CSG sur les bits, TVA sur la CSG, Taxe solidaire sur la TVA, etc.)
            Prends ça, Amazon!

            • Sans recettes fiscales bien françaises, vous ne sauriez pas lire et vous seriez sûrement mort d’une maladie infantile comme la rougeole qu’on a pu éradiquer grâce à notre système de santé. Si vous voulez vivre dans un paradis libéral, allez vivre dans un failed state genre Soudan du Sud et allez y construire les infrastructures vous-mêmes avec vos héroiques copains entrepreneurs. Malheureusement, la vie n’est pas un livre d’Ayn Rand…

              • Parlez pour vous, je savais lire avant d’aller à l’école ;p

                Je ne pense pas que l’absence de tout État soit une solution optimale. Donc, l’absence de toute taxation n’est pas idéale.
                Je me satisferais bien d’un État limité au régalien; pour le reste, le secteur privé marche fort bien.

                Quant à considérer que la pression fiscale abyssale en vigueur en France est souhaitable, et que LA solution pour redresser le système est de taxer les méchants… Non. Réveillez-vous: le bordel ambiant c’est le résultat de plus de taxes, pas moins.

                Pour le fun: la rougeole n’a pas été éradiquée. La variole, par contre, a été éradiquée. On peut vous excuser: les deux provoquent une éruption cutanée, ce qui impressionne fort lors de la lecture des albums de Mickey.

                La vie peut être un roman d’Orwell, il suffit de continuer à appliquer vos raisonnements.

              • Ou alors, comme en Algérie, pendant la période coloniale ?

              • On pourrait opter pour un failed state paradis libéral comme la Suisse? Ou c’est trop près? La Nouvelle Zélande, peut-être?
                Ou alors on prend Satan en personne, les Etats Unis?
                Je sais, ils n’ont strictement aucune infrastructure, il va falloir tout mettre en place, mais le défi me semble intéressant.

              • @Adrian Smith
                Bonjour,
                Le Soudan du Sud, est un pays né en 2011, d’une sécession avec le Soudan. Ce pays sort d’une guerre civile, finie officiellement en septembre dernier.
                Le gouvernement de ce pays de 12 millions d’âmes concentrent les pouvoirs. Il prévoit la construction d’une nouvelle capitale pour un coût de 10 mds de dollars. Qui croyez-vous qui va la construire cette ville ? Le gouvernement avec ses petits bras, prendra pelles et truelles, manoeuvrera des brouettes remplies de béton, creusera des fondations et des égoûts, goudronnera des routes, sans le moindre plan… peut être une idée. Les milliards prévus sont déjà une dette, puisqu’ils sont empruntés. Le gouvernement peut faire comme en France, et ponctionner plus de la moitié de ce que ses habitants gagnent en revenus.
                Il peut aussi faire venir des professionnels, vachement sympas, pour lesquels le gouvernement promettra un beau pactole sur les 10 milliards, et ce qu’il prélèvera par la force plus tard.
                Ou alors il laisse faire des entrepreneurs. Si le gouvernement est malin, il fera en sorte que ses habitants, compétents, soient les premiers à être embauchés. Mais bon, il peut construire ou faire construire ce qu’il veut, vu que c’est avec de la dette, il est déjà dans la mouise. On se croirait en France.

                Quant au fait de savoir lire grâce aux milliards ventilés dans l’Education Nationale, les tests PISA, et les résultats nationaux, montrent que les élèves ne savent pas lire, tout déchiffrent-ils. Je ne m’attarderai pas sur le système de santé, déficitaire, et remboursant mal, faisant fuir et dégoûtant les professionnels de santé, sans parler du retour de quelque maladie éradiquée depuis les années 70.

          • Vous vous doutez bien que si on interdit à Amazon de livrer en France, ce serait pas pour être contourné de la sorte par une astuce d’enfant de 4 ans…

            • Pour interdire, comment faites-vous ? Vous supprimez la libre circulation, fermez hermétiquement les frontières, et envisagez de nous poursuivre pour nous sanctionner parce, si vous croyez qu’on va se laisser faire, vous vous fourrez le doigt dans l’œil.

              Bref, votre modèle rêvé, votre horizon de pensée, c’est une prison, murs gris, miradors et barreaux aux fenêtres. Et vous vous imaginez sans doute dans le rôle du maton, caressant négligemment votre matraque et jouissant de la peur que vous inspirez.

              Par ces temps de révolte fiscale, il est étonnant que certains n’aient pas encore compris ce qui se passe.

            • @AdrianSmith
              Bonjour,
              Amazon n’a certes pas à livrer en France : ceci est réservé et doit le rester seulement à LaPoste… et UPS, Mondial Relay, FedEx, Calberson, GLS, France Express…

        • Si Amazon se casse, celui qui le remplacera devra vendre à un prix tenant compte du coût multiplié par 10 pour prétendument l’usage des routes françaises, de celui multiplié par 2 pour la main d’oeuvre française, de celui multiplié par 5 pour la formation scolaire et professionnelle française, de celui multiplié par 2 pour la maladie en France, etc. Qui va payer ? Le client Ahmaboitefrançaisequizone… Et comme ce client en perte de pouvoir d’achat sera aussi le seul con-tribuable à pouvoir financer le déficit d’Ahmaboitefrançaisequizone, non seulement il paiera le produit, mais il le paiera une deuxième fois avec ses impôts bien français.

          • Vous avez raison. Continuons à ne rien faire et à exploiter la main d’oeuvre du Bangladesh et à importer des produits pourris par containers entiers de Shangai, jusqu’à ce que nos salaires et nos infrastructures y ressemblent. Tant que les impôts n’augmentent pas!

            • Eh, allez voir un peu si à Shanghaï les produits sont pourris. Certes, les Chinois ont un peu tendance à refiler leurs ratés aux étrangers…
              Cependant, en achetant leurs produits, nous nous sommes enrichis mutuellement, eux plus que nous, et la classe moyenne là-bas vit maintenant bien plus correctement que bien des gilets jaunes. Moi, j’en suis content pour eux. Et je ne comparerais pas les infrastructures ou la ponctualité des chemins de fer chinois avec les nôtres, si j’étais vous.
              Cela dit, si vous êtes prêt à m’acheter 750 ex. du retirage de mon livre à 120€ pièce chez le libraire du coin, je vais voir avec l’éditeur si on peut le faire imprimer en France cette fois. Autrement, il est en version anglaise à 18.81€ sur Amazon, la version française avant épuisement était à 25€, mais imprimée chez mes(j’ai failli écrire « nos ») amis tchèques.

            • Zn matière de qualité, la Chine a suivi la même évolution que le Japon des années 70/80. Au début, certes, c’était un peu de la m… en tube..
              Maintenant, ce n’est plus le cas, et dans dix ans, les meilleurs produits viendront de Chine, tout comme ils venaient du Japon dans les années 80… Tout simplement parce qu’a force de sous-traiter la bas, ils ont tout appris, pendant que nous avons tout oublié…
              Le fameux deal post industriel des années 1990/2000 de la politique française. Un franc succès 🙂

        • et on construit un mur de calais a menton?

        • Ah ! Le fumeux système de santé français !

          Je confesse regarder Hanouna entre 19h et 21h pour me détendre pendant 2 heures de la journée. La semaine dernière, il a reçu des GJ pour entendre leurs doléances. Une folle furieuse médecin urgentiste de la FI a fait savoir que de pauvres infirmières venaient travailler malgré une gastro car elles ne pouvaient pas perdre un jour de salaire et je vous passe les détails. Cette andouille connait-elle l’Imodium ? On ne parle pas de morphine, là !

    • « Personne dans ces groupes n’a exprimé la seule demande logique qui puisse accompagner la demande de la baisse des taxes : lutter contre l’évasion fiscale des grands groupes. »


      @AdrianSmith : L’article a déjà répondu a cette objection. Pour avoir moins de pauvres la solution c’est qu’ils deviennent riches. Ce n’est pas en appauvrissant les riches (« les grands groupes ») qu’il y aura moins de pauvres, bien au contraire.

      • Tout le monde ne peut pas avoir un yacht et faire ses courses chez Fauchon. Les richesses et les ressources à un instant T sont limitées. C’est la façon dont on partage ces richesses disponibles à un moment donné qui est la question.

        • Quand on possède un yacht et qu’on s’alimente chez Fauchon, la dépense stimule l’économie et percole de proche en proche au bénéfice des travailleurs. Quand l’État confisque la même somme, où va-t-elle à votre avis?
          1- au mieux elle fait l’aumône aux travailleurs ci-dessus devenus chômeurs et soigne leurs dépressions,
          2- in fine elle fait fuir les « riches » présents *et futurs* qui vont exercer leurs talents ailleurs en laissant le pays s’enfoncer un peu plus dans le sous-développement.

          • Il y a donc vraiment des gens qui croient à la mystérieuse théorie du ruissellement…

            • La percolation n’est pas une théorie mais un fait d’observation mesurable, dérangeant pour les collectivistes qui préfèrent l’appeler ruissellement (trickle-down) pour suggérer l’image de ces riches du haut du pavé qui pissent sur les pauvres du caniveau.

            • la théorie du ruissellement il vient en somme de te l’expliquer. les riches consomment et investissent…
              et à la difference du collectiviste de base…parce que les riches sont cupides ils investissent bien…

              alors comprend bien le ruissellement ne conduit pas à un diminution de la richesse relative…il enrichit les pauvres de façon absolue..

            • et d’autres qui croient au miracle chavez

        • La question est surtout que font ceux qui les reçoivent en partage de ces richesses : les utiliser pour qu’à l’instant T+1 il y en ait plus, ou les consommer si bien qu’à l’instant T+1 il y en a moins ?

          • C’est bien le problème. Les boîtes n’investissent plus parce que le capital coûte de plus en plus cher (actionnaires) par rapport au travail (salariés), et comme les recettes fiscales diminuent aussi, l’État non plus n’a plus les moyens d’investir.

            • Vous croyez à ce que vous écrivez ? De toute façon, j’arrête là, discuter avec un hibernatus soviétique manque un peu d’intérêt…

            • Le capital coute cher? Avec les QE de la BCE, les centaines de milliards de billets imprimés, les obligations à taux négatifs (oui, oui, les « actionnaires » sont maintenant prêt à payer pour donner leur fric aux entreprises). C’est vrai qu’en comparaison les prélèvements sur salaires qui font que le cout employeur est le double du salaire net…

        • Adrian est comme tous les collectivistes. Pour lui les richesses et les ressources ne sont pas créées par les individus mais sont un gâteau fixe apparu comme par magie qu’il faut partager.

    • Tout le monde essaye d’échapper aux taxes, pas juste les grands groupes, me semble d’ailleurs que le travail au noir est un sport national, si on reste logique, il y a quelques dizaines de milliards à récupérer la aussi.

      l’explication est toute simple , quand un individu /société estime payer trop, il/elle se met sur la defensive et contourne le système.

      Baissez DRASTIQUEMENT les taxes et vous verrez que la fraude ET l’évasion fiscale diminueront

      • Parce que vous pensez que la France peut avoir un niveau d’imposition ou plutôt de non-imposition que les Îles Jersey, et imposer des salaires identiques à ceux du Bangladesh?

        • Non l’Etat n’est concerné que par le montant des traitements des fonctionnaires. Toute intervention dans ceux du privé est illégitime tant qu’aucune violence illégitime n’est exercée, i.e. dans 99% des cas.
          Le taux d’imposition des îles de Jersey est un peu haut à mon avis.

        • Il y a des impôts à Jersey… Pas nuls!

      • C’est la loi de Laffer

    • @AdrianSmith, imagine une grosse taxe europeene sur Amazon et essaie d’imaginer où Amazon va prendre de l’argent pour la payer …


      Merde! sur ces clients … qui à leur tour auront moins de pouvoir d’achat …
      Et oui que ca nous plaise ou non c’est comme ca, il est quasiment impossible de taxer les entreprises car c’est toujours le dernier plouc de la chaine valeur (toi, moi …) qui fini par payer.

      • Peut-être que comme ça les gens arrêteront d’acheter des merdes qui doivent traverser la terre et iront payer les choses à leur vrai prix dans la librairie du coin?

        • Et Si vous pouviez arrêter d heurter mes yeux avec votre prose indigente…nan je deconne, je. ne suis pas un donneur de leçon de morale à deux balles., vous avez bien le droit d acheter vos livres où bon vous semble et moi mes merdes chez Amazon vu que j y trouve mon compte. C est quoi votre problème ? Vous savez mieux que moi ce que je dois faire ? LOL

        • En tant qu’auteur, vous voulez que n’importe qui sur terre puisse acheter pour quelques euros votre bouquin sur Amazon, ou que seuls ceux qui paieront le double à la librairie du coin puissent se le procurer ? Dans un cas comme dans l’autre, vous toucherez 0.69€ par exemplaire, avant impôts bien sûr, ce qui est le vrai prix du livre, le reste n’étant que commercialisation…

        • il est con lui ,arrête ta provoc fabius

        • @AdrianSmith
          Bonjour,
          « iront acheter les choses à leur vrai prix dans la librairie du coin ? »
          Le vrai prix des choses… dont 60% -T.V.A incluse- de ce prix sont fixés par l’Etat (sa marge donc), parce qu’il se les accapare.
          Le vrai prix des choses, c’est quand l’Etat n’y met pas son nez, que ce soit pour l’augmenter, avec les taxes sur les biens, ou les trancher, avec des impôts, charges/ »cotisations » sociales.

    • Pensez-vous à Total ❓
      Qui paye des impôts à l’étranger, mais pas en France (pertes) ce qui en excite fort certains…

    • @AdrianSmith
      vous n’avez pas compris , ce n’est pas une revolution « de gauche »
      c’est une revolution populaire qui veut la tète du clergé qui l’a bassiné avec ce genre de conneries

      • Chacun y voit ce qu’il veut dans ce mouvements des gilets jaunes, c’est pour ça que j’en ai lu des éloges dans le Figaro, sur le blog de Mélenchon, sur Contrepoints et sur Égalité et Réconciliation à la fois. Personne n’y comprend rien parce que c’est un mouvement très hétérogène. Arrêtez d’y projeter vos propres désirs!

        • Vous y avez lu des éloges un peu partout parce que, d’abord, ça arrange tout ce petit monde que Macron descende un peu de son piédestal. Ensuite, parce qu’à peu près tous aimeraient bien que les gilets jaunes deviennent leur caisse de résonance.
          Une chose est sûre toutefois : ce n’est pas la fraude fiscale, ni l’ISF, ni les salaires des dirigeants du CAC40 qui ont déclenché ce mouvement, mais bel et bien la taxe sur les carburants. Une TAXE donc, pas son absence. Et ce mouvement fait boule de neige depuis, sans que le sujet principal change.
          Vous pouvez retourner les choses comme vous voulez, mais cette réalité là, vous ne pouvez pas la changer.

    • De la même façon que état providence et immigration de masse apparaissent incompatible, union européenne et paradis fiscaux à l’intérieur de celle ci, ça marche moyen oui.

    • Vade Retro Satanas !
      Il n’y a qu’un agent du fisc pour pleurer sur les ressources financières qu’il ne peut pas taxer !
      Ces grands groupes n’ont pas volé l’argent : des gens ont acheté leurs produits.

    • Eh bien, -23 à 20:05, jolie performance! Félicitations 🙂

    • Bien évidemment Adrian est persuadé que quand on taxe le lait ce sont les vaches qui paient la taxe.

  • Encore un mec qui ne sait pas lire, c’est con au départ le pseudo partait bien, mais je me disais bien que Adrian c’est pas Adam non plus ?

  • bravo excellent article, bonne analyse !

  • « La troisième réalité, c’est que ni les médias, ni les politiciens, ni mêmes ceux des Gilets jaunes qui s’expriment le plus bruyamment et qu’on va donc entendre au dessus du brouhaha général, bref personne dans ces groupes n’a exprimé la seule demande logique qui puisse accompagner la demande de la baisse des taxes : la réduction drastique, rapide et palpable du domaine de l’État français. »


    Amen !
    Si Macron était moins con, il aurait cédé à la pression des Gilets jaunes en acceptant de baisser les taxes… puis se serait servi de ce prétexte pour réduire les dépenses publiques et la taille de l’État. Du genre : « Bon d’accord, je capitule, les Gilets jaunes ont gagné… Mince, devinez quoi ? À cause de ma capitulation je suis désormais forcé de réduire la taille de l’État ! C’est pas de ma faute ! »

    • Sans réduire la taille de l’Etat, qui en soi ne sera pas une partie facile car ça fera aussi descendre des gens dans la rue, on peut déjà arrêter les conneries escrologistes à plusieurs dizaines de milliards d’€uros comme l’éolien et le solaire, qui sont loin d’être indispensables vu qu’on s’en est très bien passé pendant des décennies, et qui sont largement en cause dans les hausses de taxes de ces derniers temps.

    • Mais Macron ne VEUT pas réduire la dépense publique.

    • et se tirer une balle dans le pied?
      N(oublions pas que c’est l’administration qui gouverne? vous voulez mon avis?
      macron va sauter , ils ne le laisseront pas reprendre leurs avantages et prebendes

      • L’administration ne gouverne que parce que le gouvernement n’y connaît effectivement rien et se repose sur elle pour avoir analyses, synthèses et propositions. Elle n’a pas le pouvoir d’imposer plus, même si c’est déjà beaucoup…

        • ben non ils ne peuvent pas les virer

          • Un fonctionnaire ne peut pas être mis au chômage, certes, mais il peut changer de poste.
            Sans parler du fait que, depuis le temps qu’on en parle, on aurait pu au moins arrêter d’en embaucher d’autres.

            • Exact ! Réaffectation de tous les malfaisants du ministère de l’Éducation nationale au ministère de la Justice pour surveiller le résultat de leurs lubies pédagogistes dans des maisons d’arrêt et autres centres éducatifs fermés !

  • Oui, on peut être inquiets pour 2019 avec son cortège de nouvelles hausses (taxes, électricité, péages autoroutiers,…), les crs vont être surchargés de boulot, et finiront par craquer sauf renfort de l’armée.

  • Le plus probable entre réformer l’Etat ou une guerre civile ?
    C’est une question très simple. Si l’on réforme l’Etat il y aura aussi une guerre civile. A ce moment-là les gilets jaunes et les crs pourront avancer main dans la main vers l’Elysée. Ça va certainement avoir de la gueule !
    Il n’y a pas de possibilité. Perdu pour perdu, si j’étais Macron au moins je réformerais l’Etat en pensant aux enfants. Puis je laisserais la place aux gens de faire comme ils veulent. Simplement.

  • @Adrian, c’est de l’humour c’est ça ? Vilain petit coquin va. Si c’est l’histoire du mankagagner alors l’Etat a bien fait son travail sur ton cerveau. Brûlons les riches y aura que des pauvres. Lol.

    • Toi par contre j’imagine que ton cerveau est pur de toute influence et que tu nous écris actuellement de la grotte où tu as grandi tout seul sans que personne ne t’inculque quoi que ce soit…C’est marrant, c’est toujours les autres qui sont sensibles à la propagande, jamais soi-même! Pourtant tes arguments je les entends toute la journée à la télé et dans les magazines – d’ailleurs c’est les mêmes que ceux de ton président chéri. « Lol ».

      • Monsieur, rejoignez les meeting de Mélenchon, lisez Marianne ou Libé, militez à la cgt ou au ps, allez surfer sur Terra Nova… Ou retournez à sciences po…
        Vous trouverez, par malheur pour ce pays, beaucoup de gens pour reprendre votre analyse brillante et clairvoyante, mais, de grâce, fichez- nous la paix.
        Nous sommes sur ce site pour échapper à ces inepties qui nous assaillent de toute part et qui ont conduit le pays là où il en est.
        Vous accordez-nous ce droit ? Ou, en bon socialiste, voulez- vous réglementer, légiférer, interdire.

  • Ce qui m’étonne dans les discussions libérales que nous avons ici de la situation mise sous le nez des medias et des politiques par les gilets jaunes, c’est que personne n’utilise l’argument de la loi de Laffer.
    Très décriée par les Etatistes de tous bords au motif qu’elle ne fonctionnerait pas à tous les coups (pipeau), elle a bien fait ses preuves dans tous les pays qui l’ont adoptée de façon significative.
    Ce n’est ni plus ni moins que la loi de l’offre et de la demande appliquée à la sphère du service public au sens large.
    Qui peut honnêtement soutenir que l’Etat n’est pas soumis à la loi naturelle de l’économie qu’est la loi de l’offre et de la demande ?
    Bien sûr, le problème n’est pas de savoir s’il faut pratiquer une politique de l’offre ou de la demande, il faut relancer la confiance en attaquant le fond du problème, à savoir entreprendre effectivement les réformes structurelles qui s’imposent depuis plusieurs décennies: diminuer les dépenses de l’Etat en commençant bien sûr par les « improductifs » de l’Etat, augmenter la productivité de l’Etat en restructurant toute la technostructure (faut-il en arriver à lacher une équipe de cost-killers à la Carlos Gohn dans les couloirs feutrés de l’Administration? that could be fun), le tout financé par le gain de recettes fiscales engendrées automatiquement par une baisse de la fiscalité.
    Cela fait bien longtemps que la France diminue son assiette fiscale à chaque nouvelle pression fiscale. L’inverser aurait un effet bénéfique immédiat.
    Ce qui manque pour mener ce plan ce n’est pas de budget supplémentaire pour gérer la transition, mais de couilles des politiques au pouvoir.

    • Tout à fait, il suffit de voir les résultats de la baisses des taxes en nouvelle Zélande, (example le plus récent il me semble)

    • je probleme c’est que et que les collectivités locales ont vivre des milliers de sociétés et services d’associations, d’agences diverses et variées.. qui font une masse en millions d’emplois fictifs

      • Bien sûr, et c’est pour cela que je propose de baisser d’abord les dépenses des « improductifs » de la technostructure et non de baisser le nombre des fonctionnaires qui « produisent » du service public (profs, juges, policiers, etc…).
        Le secteur privé n’est pas le seul à devoir faire des efforts de productivité. La sphère publique doit aussi faire un progrès dans cette direction. Sinon on génère un « spread » nocif à l’équilibre de la société. C’est le prix à payer si ce pays veut garder un modèle social même en le révisant.
        Pour ce milliers de services et associations qui vivent sur budget public, on doit faire l’analyse de la valeur de ces services, et supprimer ceux qui ne servent à rien sinon à alimenter la com du mammouth.
        Les français veulent bien d’un service public, mais veut aussi qu’il soit à la hauteur de sa concurrence. On en veut pour notre effort fiscal. On veut bien respecter l’impôt mais il faut que ceux qui en sont les gérants fassent leur boulot avec responsabilité et ethique.

        • Ca sert à rien de dégraisser, car ça repartira de plus belle après. Il faut abattre le mammouth ! Le problème de la zone€ c’est la liberté des prix. Quand on privatise (éducation, santé et tout ce qui peut l’être), les prix se fixent de nouveau « naturellement » plutôt que politiquement, et l’économie tourne.

        • nous sommes d’accord , mais ils vont hurler au chomage

  • « Le pays ne pourra pas se satisfaire d’une batterie de réformettes, d’une nouvelle brassée d’États généraux bidons, de « Grenelles » ridicules, de Sommets niais et de ces Plans à la con jetés comme autant de miettes ridicules à la gueule du contribuable pour l’occuper. »

    Un beau résumé de la situation actuelle !

  • au pire sentait le renfermé et la naphtaline

    Au mieux, la prise de pouvoir par Macron n’aura été qu’un coup de peinture sur des murs moisis, sans chercher à résoudre le problème.

    Si personne, à la tête des « élites », ne se pose de question alors CPEF 🙁

  • @marc2728 c’est toujours mieux de retirer un pansement d’un coup que de prendre son temps…

  • Un article mettant en avant des vérités simple : l’état n’a plus un rond dans les caisses et il gratte de tous les côtés. Un exemple de hausse discrète, relayée discrètement dans la presse : hausse de la fiscalité sur les assurances emprunteurs. C’est discret, ça ne touche qu’une partie de la population (celle empruntant pour acheter un bien immobilier).

    Ensuite, le point essentiel relevé par h16 est la non conscience de l’omniprésence de l’Etat dans des domaines où il ne devrait pas être ou alors de manière anecdotique. Un exemple que je cite souvent lors des discussions autour de la réduction du périmètre de l’état, est la comparaison du budget du ministère de la Culture (autour de 10 Mds€) avec celui de la Justice (7,3 Mds€)… je demande alors aux personnes, s’il n’y a pas là un certain illogisme en termes de priorité.

  • Excellent article ! De plus la solution proposée, à savoir la réforme de l’Etat et l’amélioration de son efficience, ne peut être contestée par qui que ce soit, gauche ou droite, riche ou pauvre. Qui peut s’opposer en effet à ce que l’Etat soit moins coûteux, plus efficace, plus lisible, plus accessible.. ? à ce qu’il soit contrôlé, rationalisé, mieux reconnaissant de ses meilleurs agents au regard de leurs résultats, mis en concurrence car la concurrence a TOUJOURS bénéficié aux consommateurs.. Et pourtant, personne n’a le courage d’y toucher..

    • Le problème c’est que ce n’est pas possible. L’Etat n’est pas fait pour être efficace. C’est le rôle du privé ça !

      • C’est justement la raison pour laquelle le périmètre d’intervention de l’Etat doit être minimisé autant que possible aux seules fonctions régaliennes.

  • et oui l’Etat c’est cette grande fiction à travers laquelle tout le monde cherche à vivre aux dépens de tout le monde (Frédéric Bastiat)

  • Arc de triomphe, samedi 1er décembre 2018. Ci-git la transition énergétique, projet collectiviste démentiel de taxation de la vie, sans limite, jusqu’à ce que toute vie disparaisse.

    Emeutes fiscales : la France expérimente en profondeur la partie de droite de la courbe de Laffer, celle qui redescend vers l’abime une fois dépassé le point d’inflexion où le rendement des hausses d’impôts devient dramatiquement décroissant, celle où les classes moyennes éberluées comprennent que, pour l’Etat socialiste obèse, les salauds de riches, en fait ce sont eux.

    Même les CRS ont compris qu’ils se faisaient avoir par la transition énergétique, c’est dire. En plus, il se font taper dessus par les manifestants. On sent déjà leur motivation chanceler.

    Totalement perdus, certains guignols au pouvoir envisagent de faire appel à l’armée. Ils feraient bien de se méfier, car effectivement l’armée pourrait intervenir pour supprimer la cause du désordre.

    • « point d’inflexion »

      Si je peux ergoter, l’optimum dit de Laffer n’est pas un point d’inflexion (dérivée décroissante, dérivée seconde nulle) mais un maximum (dérivée nulle, dérivée seconde négative).

      M.Macron, contrairement à ses prédécesseurs depuis Mitterrand, n’est pas nul en mathématiques et comprend que la baisse des taux augmentera les recettes mais n’a pas les mains libres pour l’imposer d’abord parce que l’effet bénéfique n’est pas immédiat (temps d’adaptation des assujettis) et qu’en attendant le peuple jaloux (dispensé d’IR) ne supporte pas qu’on baisse les taux d’imposition … des autres.
      Plus on attend plus le service de la dette sera insupportable, mais si on n’attend pas il faut être prêt à mater la révolte, et avec quelles forces si on n’est même pas capable de civiliser le 93?

    • Curieusement, je n’ai vu nulle part dans les revendications de GJ l’abrogation de la loi de transition énergétique qui ne repose sur rien de prouvé. Décevant

  • @Caivaignac. Lol. On nous dirait des bétises à la Tv 😉
    C’est en effet le risque qu’ils vont peut être prendre. Mais j’ai l’impression que d’un coup ils font des consultations comme pour prendre le pouls d’un cadavre. Ils se trouvent là où Hollande ne voulait pas aller: dans la merde !

    • @golum
      Bonsoir,
      J’ai entendu à la radio, que Macron s’entretenait avec les chefs de partis, pour tenter de trouver des solutions. <> me suis-je dit. Le mouvement « Gilet jaune » est a-politique, et l’autre « chef » va chercher tenter de trouver une sortie chez ceux qui ont été mis délibéremment sur la touche, même pas sur le banc des remplaçants, et encore moins pour couper des oranges.

  • Macron a aussi l’option de dégager Edouard, fusible comme il se doit, et nommer un autre premier ministre (Bayrou ?).
    Quoiqu’il en soit, j’ai peur que l’exception française ne frappe encore: alors que tout (trop d’état, trop de mondialisation) pousse vers un nationalisme libéral (on commence par penser à nous, et on libéralise l’économie, un peu comme les états-unis, les pays baltes, les pays d’Europe centrale et de l’Est…), on va mettre en place un bon vieux communisme à l’ancienne. En tout cas, on tient une belle révolte du prolétariat en ce moment. On crève du gauchisme à tous les niveaux, vite, plus de gauchisme.
    Je suis, encore une fois, extrèmement pessimiste pour ce pays, car on peut encore faire pire, largement…
    Hélas, a moins d’une dictature à la Pinochet, on ne pourra pas repartir de zéro, le gauchisme est trop profondément ancré dans les mentalités du pays.

    • Je vois surtout une fracture de plus en plus grandes entre les « hôtes » et les « parasites » … Sincèrement, je pense que la « guerre civile » (des troubles comme à La Réunion mais en métropole) est inévitable.

      Les gens en ont marre mais pour des raisons opposées :
      – les soit disant « riches » en ont marre de porter des parasites comme des nababs,
      – les parasites en ont marre de ne pas être portés suffisamment haut.

      Ca va finir par péter. Certains oublient qu’il y a plus de 20 millions d’armes à feu en France …

      • Qui contre qui ? Les gauchistes contre les droitistes ? Les souchiens contre les africains ? Les imposables contre les non imposables ? Les racailles contre les flics ? Les riches contre les parasites ? Les chrétiens contre les musulmans ? Les fake news contre les journalutes ? Dieudonné contre Elie ?
        Alors, quel style ? Les balkans ? la guerre civile espagnole ? La guerre du liban ? La guerre en Syrie ? La révolution Bolchévique ? Le coup d’état de Pinochet ? La Révolution Française ?
        Mais malheureusement, l’Histoire nous apprend que la France ne progresse qu’a coup de crises cataclysmiques: 1870, 1914,1940…
        En espérant que la « progression » se fasse dans le bon sens, ce dont je doute totalement.
        On peut aussi rèver de voir surgir un homme providentiel…
        Je suis peut être un peu lourd dans mon pessimisme, mais la civilisation européenne ne serait pas la première à être détruite suite à une invasion massive, et de ses propres faiblesses (gauchisme, et « émotivité », pertes de valeurs, une fois de plus).

        • non..les français forme un peuple qui a toujours été attaché a son terroir et donc à l’environnement, Mr macron saura bien leur rappeler l’urgence climatique sinon biodiversitaire et ils comprendrons que la baisse du pouvoir d’achat est une opportunité à saisir pour aller vers un mode de vie plus sobre seul capable de sauver la planète et les autres pays suivront.
          D’ailleurs des chercheurs ont mis en évidence que le réchauffement climatique causerait ce genre de troubles.

    • Déjà qu’Edouard, nommé au moment où tout était rose, n’est pas un aigle, mais que sera celui qui acceptera le poste et ses risques maintenant ?

  • 1968—-2018, tout juste 50 ans l’état fait sa crise de la cinquantaine , alors il drague a n’en plus finir cherchant quelqu’un qui l’aime pour lui même et ne voit rien venir…souvent cela se termine en suicide sans une bonne dose de Médoc !
    Quel âge a le macron ? Hum ça va mal finir !

  • @adrian Smith ce que vous ne comprenez visiblement pas, c’est que Amazon ne profite pas des français, ce sont les français qui profitent d’Amazon. A ce que je sache personne n’est obligé d’acheter chez Amazon

    • Les routes, la main d’oeuvre éduquée et en bonne santé, le réseau internet, les trains, les aéroports, les services postaux….Si, si, Amazon profite très bien de la France!

      • Au benefice de qui au final? C’est bien le consommateur qui choisi ou il achete et qui recoit ce qu’il achete, non?

      • et les français profitent des services d’amazon…
        dans le libre échange le profit est mutuel..
        c’est quand tu prends les sousous des riches pour les dépenser pour le bien des français que tu te fous de leur gueule.
        et tu sais si il n’y avait pas d’écoles publiques..il y aurait des écoles quand m^me..et peut être même que les gens se soigneraient si il n’y avait pas la sécu.
        mais bon quel est un impôt juste pour toi?

  • « Pour le président Macron, pour sortir de cette crise par le haut, il n’y a maintenant qu’une unique issue, étroite, très balisée, et sans la moindre discussion possible : une baisse drastique de la taille de l’État  »

    Au départ, cette idée de base est toujours simple… mais c’est sans compter sur le côté rugueux de la réalité… Etc etc…

  • @adrian Smith  » le vrai prix » n’existe pas. Il y a un acheteur qui accepte d’acheter a un vendeur au prix négocié. c’est tout.

    • Vous m’avez très bien compris: le vrai prix c’est celui qui paye dignement les travailleurs tout en livrant un truc d’une qualité acceptable. Pas des merdes fabriquées au Bangladesh par des demi-esclaves.

      • et le faux prix?…

      • demi esclaves..c’est à dire? j’entendais ce matin a france cultures des tas de gens très savants m’expliquer que les gens ne peuvent pas vraiment consentir..et qu’il faut donc que l’etat consente à leur place… coll non…
        m^me si je dis oui je peux dire que je suis forcé de le faire…jamais tort..

  • Ouai bah moi j’exige un thé dans une théière en argent avec des pains perdus de chez Ladurée. Depuis le temps que la France me coûte un pognon de dingue je voudrais un petit geste de Bercy en fin d’année.
    Concernant @adrien, nous avons un parfait spécimen. Capturez le vite avant qu’il ne retourne chez méchancon. Enfin si il est là c’est déjà qu’il essaye de raisonner. C’est un début.

  • Internet…humm, routes ? Wtf. Trains, avions omg. Fonctionnaires ?! Lmao. Justices ? Santé?education ?
    Pour le plus gros taux de prélèvements au monde…j’attends mon thé. Il arrive là ? Bordel

  • @adrian Smith les demi escalves du Bangladesh vous remercient, ils préfèrent travailler pour pouvoir manger, même si ils gagnent peu, que de crever de faim dans un caniveau.
    Non Amazon ne profite pas de la France. Les français font leurs courses sur Amazon, volontairement. Il faut avouer que leur service est de loin supérieur a celui de la librairie en bas de chez moi, et pour moins cher en plus. Si vous ne voulez plus d’Amazon, vous n’avez qu’à convaincre les millions de français qui aiment Amazon. Allez y je vous regarde ?

    • Les routes, la main d’oeuvre éduquée et en bonne santé, le réseau internet, les trains, les aéroports, les services postaux….Si, si, Amazon profite très bien de la France!

      • Franchement, t’a vu la gueule des routes? et ça ne risque pas de s’arranger, on n’a pas suffisamment de chauffeurs pour conduire les bitumeuses (et ceux qui restent sont gilets jaunes…).

        • https://fr.actualitix.com/pays/bgd/bangladesh-population-sous-le-seuil-de-pauvrete.php
          La pauvreté au Bangladesh a reculée. C’est ça que les gauchos ne comprennent pas (entre autre. Il y a beaucoup de choses que les gauchos ne comprennent pas, en fait…) Le capitalisme réduit la pauvreté pour la majorité. Alors oui, dans un système capitaliste, les différences de salaires sont énormes. Mais la moyenne augmente. Les gens sortent de la pauvreté. Dans un système socialiste/communiste, les différences de salaires sont moins importantes, mais les moyennes sont plus basses (quand ils ne crèvent pas directement de faim (russie soviétique, corée du nord…) . Eg. d’un effet du capitalisme sur une population: la Chine. Passée en 30 ans du communisme le plus mortifère, à la prospérité que l’on connait. Merci qui ? Le communisme, ou le capitalisme ?

          • À quel prix le développement de la Chine, du Bangladesh? Il y a un truc qui est systématiquement détruit dans cette fausse prospérité, je vous laisse deviner ce que c’est. Indice: ça commence par « envi » et ça finit par « ronnement ». Merci qui alors?

            • Il faut savoir ? Vous voulez que la majorité du genre humain sorte de la pauvreté, ou qu’une minorité (laquelle, les survivants de l’holocauste écolo ?) vive au jardin d’eden ? Et si on essayait de concilier les deux ? Vous oublier le progrès scientifique, porté par la capitalisme et le marché.
              C’est vrai que le socialisme/communisme est un exemple de respect de l’environnement… Merci qui ?

            • donc c’etait mieux avant le bangladesh?
              que l’environnement aille se faire voir désolé..

            • C’est l’envie-ronronnement :mrgreen:
              J’ai tout juste hein ? 🙂

        • Oui en effet, les autoroutes commencent à faire la gueule. Si seulement on pouvait les privatiser pour qu’elles soient mieux entretenues…. Ah? Quoi? On me dit que c’est déjà le cas?

  • Ah oui, et vivement le prélèvement à la source qu’on rigole ^^

    • J’habite en Allemagne où les impôts sont prélevés à la source depuis des années, bizarrement personne n’est mort. Je ne comprends pas, c’est très étrange!

      • C’est EXCESSIVEMENT simple:
        1/ on compare l’efficacité de la bureaucratie allemande et l’efficacité de la bureaucratie française ? Encore que dans le cas du taux de recouvrement des impots, la bureaucratie Française est assez efficace, pour le coup…
        2/ On compare la complexité des impots français et la complexité des impots allemands ?
        D’autre part, comme vous le dite, ce mode de prélèvement existe depuis des années en Allemagne. Il va être mis en place pour la première fois en France, et il n’apporte AUCUN avantage (l’argument fallacieux de dire que l’intérêt est un prélèvement immédiat et réaliste des revenus est faux, car une déclaration annuelle justificative devra de toute façon être faite par les contribuables… Bref…) pour le contribuable. Sans compter que le pays est un peu à feu et a sang en ce moment pour tout ce qui concerne les taxes et prélèvements. Mais vue d’allemagne, vous n’avez peut être pas a supporter la fiscalité française vexatoire…

        • En effet, rester en Allemagne quand on pourrait venir payer ses impôts en France, il faut le faire !

        • @Cernu

          Il n’y a pas d’avantages pour le contribuable, oui mais c’est pire car il le désavantage. Le prélèvement à la source va permettre à l’état d’aspirer la trésorerie plus vite du fait de la non prise en compte des réductions d’impôts dans le montant prélevé. La restitution du trop payé se fera en fin d’année, moment où lequel, l’état passera pour un bienfaiteur par la manne tombant à pic dans les portefeuilles pour les fêtes de fin d’année.

        • Je suis d’accord avec vous sur l’ensemble due votre contribution, sauf sur un détail : la complexité.

          En effet, déclarer ses revenus en Allemagne sans le concours d’un conseiller fiscal (Steuerberater) relève du parcours du combattant.

          Je ne connais pas le chiffre exact, mais je suis prêt à parier que neufs contribuables allemands sur dix y ont recours, avec l’avantage que les déclarations validées par les ‘Steuerberater’ sont moins sujettes à soupçons de la part du fisc…

          J’y ais eu recours moi même il y a quelques années…

      • Da sitzen Sie in Deutschland und führen grosse Klappe über unsere Steuergesetze !
        Ich denke, es wäre besser für Sie, sich von unseren Angelegenheiten fernzuhalten…

        ( Alors là vous êtes planqué en Allemagne et vous la ramenez sur nos lois fiscales !
        Je pense qu’il vaudrait mieux de vous tenir à l’écart de nos affaires)

        Merci

  • @Tous : ici, on voit exactement le problème français, et on peut même mettre un nom dessus : AdrianSmith, l’exemple typique à la fois du lavage de cerveau de l’Ednat, du collectivisme et de la jalousie la plus rabique portée comme étendard, et de la règle selon laquelle il faut dix fois plus d’énergie pour réfuter des âneries que pour en proférer.

    Cet aimable sot réclame toujours plus d’impôts (chez les autres, les multinationales, etc.) alors que tout le mouvement part d’un seul cri « trop d’impôts, assez ! ». Idéologue au point d’être totalement sourd, il embraye donc : plutôt que diminuer les taxes pour tous (la vraie égalité), augmentons les pour les riches (l’envie, la jalousie, la cupidité ayant fait son oeuvre).

    Or, c’est exactement la recette appliquée jusqu’à présent, que notre benêt n’a pas comprise : les « riches » sont loin, partis, à l’abri. Augmenter la traque fiscale, augmenter les taxes ne revient jamais qu’à une chose : taper sur ceux qui sont encore présents, pardi. Et ceux-là, ce sont les pauvres.

    AdrianSmith ne comprend rien à l’économie et à la vie : il prétend vouloir moins de pauvres en taxant les riches, et ne fait qu’obtenir plus de pauvres. Et comme il échoue minablement dans ses objectifs, il réitère : c’est parce qu’on n’a pas assez taxé, ou pas comme il faut, pas ceux qu’il faut !

    Vite, de l’aspirine !

    aspirine

    • Il y a un autre problème qu’on ne doit pas mésestimer : la morgue des auteurs de CP pour leurs lecteurs, réplique, toutes proportions gardées, de celle du président pour son peuple, gaulois réfractaires, illettrés et incapables d’appréhender une pensée complexe…

      • Mouais, Adrianshmuck ne m’a pas frappé comme quelqu’un se pointant en toute honnêteté pour discuter, confronter ses arguments à des points de vue différents etc.; le genre de personne avec qui on a plaisir à discuter même et surtout si on n’est pas d’accord.
        Franchement, la place d’AS serait plutôt sous un pont de bois, à guetter les petits boucs tout en se plaignant que les Uruk-Hai génèrent un manque à gagner pour sa profession.

      • Bah, le socialisme n’ayant jamais marché nulle part, même pas une fois, même pas par erreur ou par hasard, chaque fois qu’un libéral se retrouve face à un socialiste, il se trouve dans la position d’un gilet jaune du débat d’idées, il n’en peut plus d’entendre les mêmes niaiseries, de devoir y répondre, et il fait comme le productif face à la fiscalité, parfois il s’exile intellectuellement en abandonnant le socialiste aux conséquences de ses niaiseries, non sans avoir eu quelques mots désagréables.

      • Voir même, une pensée simple…

      • Effectivement, c’est pas très glop de charger un gars gratos comme ça…

      • @ Joe
        Bah… si ne pas travestir sa pensée est un problème, et qu il ne faut plus appeler un chat un chat parce qu il se pense autre chose où allons nous ?
        Non, une bonne baffe cela peut être salutaire.

    • La solution de A.Smith, taxer ceux qui réussissent.
      CPEF

  • Ce qu’il y a de merveilleux c’est que dans les revendications des gilets jaunes tout le monde y trouve son compte de l extrême droit à l extrême gauche en passant par les libéraux
    Ce type de contestation est dangereuse car tout le monde y trouvant son compte cela signifie que personne n’y trouvera son compte quelque soit les solutions proposées
    Comment peut on contenter des revendications si contradictoires.

    • Ça va finir en scission jaune-canari, jaune-citron, jaune-pipi, jaune-d’œuf …
      Ils vont s’entretuer et on aura la paix.

    • Pas sûr.

      Les partis politiques français (ou ce qu’il en reste) essayent de récupérer le mouvement, mais ils sont tous étatistes, et pour cause : ils sont nourris à la dépense publique !

      La révolte est partie d’un trop plein de taxes, du « sentiment » que ceux qui nous gouvernent nous prennent ouvertement pour des c.
      « Qu’est-ce vous faites du pognon ? » Un ras-le-bol de payer plus pour moins de services ! Les gens sont prêts pour moins d’État puisque de fait, les services publics ont déjà déserté les campagnes. Maintenant ils veulent payer moins, c’est normal.

      Le problème est que les GJ n’ont pas toujours les mots, et on leur a tellement fait croire à force de le répéter que Macron est « ultra-libéral », que forcément il y a un bug dans leur tête.

      Comment leur expliquer simplement (comme beaucoup d’articles sur Contrepoints, ça peut prendre 5-10 minutes) et toucher un maximum de personnes qui, lorsqu’elles vont sur Internet, c’est pour partager des vidéos de chats sur Facedebouc ?

      Par exemple poser la question : pourquoi l’essentiel des migrants vient d’Afrique et pas de ces « enfers libéraux » que sont les USA, la Suisse, et j’en passe…

    • et voila , c’est çà que j’attend de voir

  • Le fondement de l’Etat c’est d’élargir son périmètre afin d’élargir le périmètre du fondement du citoyen.

  • @h, et mon thé alors ? 😉
    Toujours un plaisir de lire master H qui fait une descente dans les commentaires. Comme un petit frisson dans l’échine.

  • L autre problème c’est qu’un pouvoir centrale comme l’a institué la cinquième république ne peut comprendre ce qui se passe dans les régions, d’ailleurs les gilets jaunes suivant les régions n’ont pas les mêmes revendications
    Comment un état aussi centralisé peut résoudre la crise actuelle,je ne vois pas.

  • Oui Mr H16
    Et merci pour cette article

    Je vous rejoins dans vos commentaires, mais dans 10 à 20 ans peut être nous en sortirons en attendant des aides vont pleuvoir pour calmer les méchant citoyens.

    1er un 14 mois obligatoire
    2e taxe sur les carburants payés par les employeurs
    3e Augmentation du RSA
    4e Augmentation de la Csg  » à mince c’est pas une aide »
    5e Aide d’une paire de chaussure remboursés par les voleurs de patron
    6e Aide au déplacement en carburant avec des tickets FUEL
    7e Aide à la misère de ceux qui travaille pas
    8e Aide au panier repas …
    9e Aide au Députés pour la reconversion
    10e Aide Hollande
    11e Aide au financement des parties politique qui représente 40% du pays
    12e

    Euh j’oubliai, « Vous inquiétez pas c’est l’état qui paye » François Hollande

    Et plus sérieusement, je suis TPE et j’ai plus envie de bosser 50% de mon temps pour des incapables.

    Qu’on t’il fait de ce beau pays, ça me révolte.

    • Malheureusement, vous avez tristement raison… Il suffit de voir les premières réponses du gouvernement lors du début de ce mouvement :
      * chèque pour l’essence ;
      * hausse des primes pour changer de véhicule.

      Le pire est, même en prenant votre liste, le mécontentement continu de certains et l’absence de responsabilité. Pour illustre mon propos, un gilet jaune est interviewé sur je ne sais plus quelle chaîne (dans le nord de la France je crois), le journaliste l’interroge sur sa situation :
      * il vit en couple
      * il travaille et gagne 1 800 €
      * Mme ne travaille pas depuis 10 ans
      * ils ont 4 enfants, âgés de 1 à 7 ans

      Et cette personne se plaint de ne pas arriver à joindre les deux bouts. Que veux-elle ? Que nous lui financions son envie d’avoir 4 enfants ? Comme on dit, t’as voulu la bicyclette, pédale maintenant !

      • Si vous lui donniez son salaire complet, et si il n’y avait pas de taxes à tout bout de champ, il pourrait joindre les deux bouts. Nous ne lui financerions pas son envie par un manque à prélever, nous lui donnerions raison sur son estimation qu’il peut, avec ce que rapporte son travail, avoir 4 enfants.

  • Sérieux mon thé ? @macron tu fais chier quand même Bercy pourrait m’offrir un macaron ?!

  • Bon alors un pins avec: Bercy est votre ami, il veut votre bien.

  • « Une unique issue » ?
    Mon cher H16, vous oubliez que le petit Micron est un manipulateur de haute volée.
    Il va donc nous gratifier d’un discours creux à son habitude où il dira tout et son contraire ; et il ne fera rien.
    Quant aux chemises jaunes, quand ils auront entendu la parole et pris connaissance de la réaction présidentielle, ils ne se souviendront plus de pourquoi ils luttaient et manifestaient.
    Tout cela avec la bonne propagande médiatique française qui va louanger l’action « in » du Président, c’est à dire l’inaction.
    Le pays n’est pas encore foutu ; mais il faut qu’il s’arme.

  • « L’État n’a plus un rond » : il dispose de la moitié de la richesse nationale, beaucoup plus que les autres pays, mais il dépense mal : nos décideurs élus ne sont pas formés à la gestion et le laxisme de nos « élites » nous coûte très cher, manque de responsabilité des dirigeants et priorité au confort personnel. Le service public a perdu sa raison d’être, c’est le public au service… D’où le refus du système politique et administratif dans son ensemble, c’est un changement très profond, très visible aujourd’hui mais qui date de longtemps, qui va amener le pays à reconstruire sa gestion publique.

    • « qui va amener le pays à reconstruire sa gestion publique »
      ou la vous croyez au père noël, ce n’est même pas envisageable.
      La hausse des impots et taxe ne fait que commencer, et la classe moyenne et haute va sentir la douleur a une vitesse qu’on ne saurait imaginer.
      ils ont compris juste une chose, ne pas taxer les petites gens sinon ils cassent tout. La classe moyenne et haute ne bougera pas ou s’en ira a moyen terme.
      Vraiment aucune chance de s’en sortir, le gouvernement avait la une bonne chance de faire les réformes de structure, suite au manifestation on pouvait justifier au peuple les mesures simple de réduction de l’état, a coté de ça il font des aides, donc en aucun cas le pays ne se reformera.
      Qu’on t’il fait de ce beau pays, ça me révolte.

  • « une baisse drastique de la taille de l’État. Les finances actuelles ne permettent aucune dette, aucun déficit supplémentaires.  » Bien d’accord, mais auparavant, sortir du carcan bureaucratique européen, de la soumission à l’OTAN et retrouver notre indépendance monétaire ! L’UE a besoin d’une bureaucratie française forte qui soit son relais et d’une monnaie qui en soit le bras armé. Nous devons retrouver notre capacité d’initiative en sortant de ce bazar géré exactement comme l’URSS.

  • Article formidable, analyse magistrale ! Respect.

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