Le sucre comme la pression fiscale nuit à la santé

De la même manière que le sucre en grande quantité porte sévèrement atteinte à notre organisme, la pression fiscale désagrège le corps social.

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sucre credits paul (licence creative commons)

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Le sucre comme la pression fiscale nuit à la santé

Publié le 16 novembre 2018
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Par Brice Gloux.

Vous aurez peut-être vu, parmi la myriade d’articles et de reportages concernant la prochaine journée du 17 novembre, qu’avait lieu ce mercredi la journée mondiale du diabète. Cette maladie chronique, affectant plus de 420 millions de personnes dans le monde, pourrait devenir selon l’OMS la 7ème cause de mortalité d’ici 2030. En France, cette maladie concerne plus de 5 % de la population ; et malgré les plans santé et autres messages de propagande prévention qui ne cessent de se multiplier, la prévalence augmente, tant chez les personnes âgées que chez les jeunes.

Un mot sur le diabète

Le diabète correspond à une mauvaise régulation de la glycémie. Pour simplifier, lorsque vous mangez des glucides, ceux-ci vont être transformés en glucose en passant dans le sang. Par le biais d’une hormone, l’insuline, le glucose va pénétrer dans les cellules pour être utilisé comme source énergétique. Par ailleurs, le surplus du glucose va notamment être stocké, grâce à l’insuline toujours, d’abord dans le foie et le muscle, puis dans les cellules adipeuses sous forme d’acides gras.

Le diabète, en fonction du trouble métabolique lié à l’insuline, entraîne divers symptômes, et peut à terme porter des atteintes beaucoup plus importantes. Il existe différents types de diabète, et on en distingue principalement deux :

  • Le type 1 : le corps ne produit pas ou peu d’insuline. La régulation ne pouvant se faire, la glycémie augmente mais ne baisse pas.
  • Le type 2 : les cellules du corps deviennent résistantes à cette insuline, et de fait n’absorbent plus le glucose.

Il existe d’autres diabètes, et certains médecins ont de plus en plus tendance à considérer la maladie d’Alzheimer comme un diabète de type 3. En effet, des études récentes ont montré que l’absence d’une protéine spécifique favorisait, comme pour le cas du diabète de type 2, une résistance à l’insuline au niveau cérébral, empêchant les cellules nerveuses de se fournir en glucose.

L’importance de challenger ses propres croyances

Une idée largement répandue est que le diabète de type 2 serait une maladie incurable, dont on ne peut se passer. Les personnes atteintes seraient ainsi condamnées, pour leur bien, à se fournir quotidiennement en médicament (biguanide, hypoglycémiant, etc..) et ce, à vie. Pourtant, il existe une méthode alternative, et qui ne passe pas nécessairement par une solution chirurgicale ou par une restriction calorique sévère.

Cette solution, c’est une alimentation faible en glucides ; puisque la régulation de la glycémie fait défaut, autant éliminer ce qui l’augmente, à savoir les glucides. Il ne s’agit pas ici de diminuer de 10 à 5 % la quantité de sucre ajouté comme le préconise l’OMS. Mais bien de ne plus considérer les glucides comme carburant principal du corps, et donc de les diminuer drastiquement, voire de les supprimer au profit les lipides. Et les exemples se multiplient tout autour du globe pour démontrer que cela est efficient pour bon nombre de personnes.

Ainsi, les lignes commencent timidement à bouger, comme en Australie cet été ou encore cette semaine au Royaume-Uni. Timidement, notamment sous la pression de certains groupes, comme le HPCSA, supervisant et déterminant les normes et les pratiques des professionnels de santé en Afrique du Sud, et qui a carrément porté plainte contre Tim Noakes, un des plus grands experts en matière de nutrition. Après plusieurs années de procédures, il a été acquitté des charges qui pesaient contre lui.

Et en France ? Eh bien, c’est le calme plat. On continue de croire que le gras c’est le mal, de promouvoir qu’on ne peut pas vivre sans glucides, voire, quand le sujet est abordé, que l’alimentation low carb génère des carences. Comment expliquer alors que Zach Bitter a pu, à partir d’un régime soit-disant carencé, battre un record d’endurance pas plus tard que cette semaine ?

Un parallèle pas si osé

Ainsi, de nombreuses croyances erronées modulent nos façons de penser et d’agir sur le monde ; croire que consommer des glucides est nécessaire pour vivre est l’une d’entre elles.

Tout comme croire que payer des taxes est nécessaire pour harmoniser la vie en société.

« L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde ». Bastiat

Concernant le mouvement du 17 novembre, plutôt que de s’indigner sur la hausse de la taxation sur les carburants, il pourrait être intéressant, comme il est conclu dans cet article « d’ouvrir le débat sur la fiscalité et l’état de la réforme de l’État. » Parce qu’il ne faut pas être dupe : entendre le Premier ministre déclarer que « ce pays crève de ne pas avoir été réformé » et prétendre que lui, et son groupe, en seraient les garants, c’est se tromper lourdement. Il ne s’agit pas samedi d’être « contre Macron, ou X, ou Y » mais de se questionner sur la pression fiscale et la pesanteur de la bureaucratie qui étouffent le pays, et dont ce mouvement est un symptôme sévère.

Évidemment, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche, tous vont proclamer savoir dépenser et faire fructifier pour le bien commun l’argent qu’ils vous auront volé. Car il s’agit bien de vol : essayez de vous affranchir des taxes ou des impôts, et vous serez vite sommés de les acquitter, sous peine d’amendes ou de prison, ce qui est arrivé à Toine Manders récemment.

L’extrême-centre aussi détient visiblement la solution, et en est convaincu ; il est en marche, peu importe les obstacles. Les menaces de sanction du Premier ministre et les propos du Président rendent difficile désormais de considérer LREM comme libéral, néolibéral, ultralibéral… D’ailleurs, toute personne utilisant ce terme pour discréditer son adversaire devrait susciter la méfiance car soit elle ne sait pas de quoi elle parle, soit elle tente de vous vendre quelque chose pour mieux vous ponctionner.

« L’État, c’est le plus froid de tous les monstres froids : il ment froidement et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : « Moi, l’État, je suis le Peuple. » 

C’est un mensonge ! Ils étaient des créateurs, ceux qui créèrent les peuples et qui suspendirent au-dessus des peuples une foi et un amour : ainsi ils servaient la vie. » Nietzsche

L’État obèse étouffe les Français

Les Français sont de plus en plus gros, la « bonne » alimentation gravite autour de la sacro-sainte pyramide alimentaire à base de glucides. Les repas servis dans les hôpitaux laissent à désirer. Beaucoup considèrent pourtant que l’alimentation est la base d’une bonne santé.

Les GAFA sont les grands méchants nous dit-on, et vos données privées doivent être protégées. Pourtant, l’État se donne le droit de les collecter et de les utiliser à votre encontre.

La délivrance des diplômes nationaux constitue un monopole, le niveau d’éducation baisse. Les enseignants sont sommés de ne rien dire.

L’insécurité progresse, et un individu n’est pas libre de se défendre comme il l’entend. Les policiers n’en peuvent plus, et là encore il ne faut rien dire.

Et alors quoi ?

Faudrait-il encore plus de taxes et de prélèvements ? Pourquoi croire que sans l’État, ce sera pire ? Aujourd’hui est déjà pire qu’hier.

S’il n’est pas possible d’être libre dans un système constructiviste, il est évidemment possible de s’associer dans une approche qui défend les droits de l’individu.

Alors, n’a-t-on jamais cru pouvoir compter sur nous-mêmes ? N’a-t-on jamais essayé sans obstacle de nous responsabiliser ? Avons-nous seulement déjà essayé la liberté ?

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