L’Europe « ultra-libérale » contre la France « ultra-étatiste »

Monsieur Macron, ce n’est pas l’Europe qui est « ultra-libérale » mais la France qui est « ultra-étatiste » !

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L’Europe « ultra-libérale » contre la France « ultra-étatiste »

Publié le 12 novembre 2018
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Par Nicolas Lecaussin.
Un article de l’Iref-Europe

Emmanuel Macron s’en est pris à l’ « Europe ultralibérale » et « ouverte à tous les vents », cette Europe « qui ne permet plus aux classes moyennes de bien vivre ». Comme tous ses prédécesseurs – de gauche ou de droite – et comme pratiquement toute la classe politique française, le président charge l’(ultra)libéralisme qu’incarnerait parfaitement l’Europe.

Ces accusations sont du « déjà vu ou entendu ». Si elles avaient été proférées par Marine Le Pen ou Mélenchon, on aurait parlé de populisme. Dans le cas de Macron, de quoi s’agit-il ? De populisme « républicain » ?

Emmanuel Macron se trompe. L’Europe n’est pas ultralibérale et ce n’est pas elle qui empêche les classes moyennes de bien vivre. Constatation basique, l’Europe est variée dans sa construction. Il y a une Europe en faveur de la concurrence, grâce à laquelle nous avons la possibilité de choisir les produits de consommation ou les transporteurs aériens, entre autres. Pour notre satisfaction. L’Europe est aussi en faveur de la discipline budgétaire et des réformes économiques. Dans l’intérêt des contribuables. Ça, c’est l’Europe libérale.

Mais l’Europe est aussi une bureaucratie qui impose trop de normes et de réglementations. Et qui accorde des subventions énormes. Pour la période 2014-2020, plus de 960 milliards d’euros ont été alloués aux fonds européens pour favoriser la croissance et l’emploi. Pour la même période, pas moins de 408 milliards d’euros ont été alloués dans le cadre de la PAC (Politique Agricole Commune). Et la part distribuée aux agriculteurs français se situe autour de 9,1 milliards d’euros par an ! C’est ça l’Europe ultralibérale de Monsieur Macron ?

Répétons-le, notre président se trompe. C’est la France qui est « ultra-étatiste ». Si les dépenses sociales représentent plus de 32 % du PIB (contre 24 % en moyenne dans la zone euro) et si les propriétaires français sont les plus taxés d’Europe (69,7 milliards d’euros prélevés par an contre 13,3 milliards d’euros en Allemagne), c’est dû uniquement à l’incompétence et à l’incurie de nos décideurs politiques. Pas à l’Europe.

Si nous avons plus de fonctionnaires par nombre d’habitants que tous les autres pays européens, c’est parce qu’il n’y a pas eu de réforme de l’État en France. Si notre taux de chômage (9,3 %) accuse un écart de 2,5 points avec celui (6,8 %) de l’UE, et de 5,9 points avec celui de l’Allemagne (3,4 %), ce n’est pas la faute de l’Europe ultralibérale.

Cela fait d’ailleurs plus de 30 ans que la France connaît un chômage de masse élevé, sans réussir à le résorber. Rien n’a été fait ici pour donner de l’air aux entreprises et pour faciliter l’embauche. Le marché du travail français est l’un des plus rigides en Europe et il faudra bien plus que la loi Pacte pour le changer et le rendre attractif.

Si la France est championne d’Europe des dépenses publiques (56 % du PIB contre 46 % pour la moyenne des pays membres) et si notre pays est aussi champion d’Europe des prélèvements obligatoires (en 2017, France ils ont dépassé la barre symbolique des 1 000 milliards d’euros, soit plus de 45 % du PIB), ce n’est sûrement pas à cause de la politique ultralibérale européenne. L’exemple récent de la hausse des taxes sur les carburants prouve que nos hommes politiques, conseillés par les hauts fonctionnaires de Bercy, préfèrent augmenter les impôts plutôt que baisser les dépenses publiques

La chasse aux boucs émissaires est un sport pratiqué régulièrement pas nos décideurs politiques. Il serait temps pour eux de reconnaître leurs propres erreurs et d’agir en réformant le pays.

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  • Au moins, cette fois ci, pour nous autres libéraux il n’y a plus aucun doute : Macron est soit un débile mental qui ne comprend pas le sens du mot ultralibéral, soit un ennemi de la liberté. Macron est donc, dans le premier cas comme dans le second, quelqu’un dont ne devons absolument plus rien attendre.

    • J’opterais pour la deuxième proposition. Mais à propos, quelle est la définition de ‘ultralibéral’?

      • « Mais à propos, quelle est la définition de ‘ultralibéral’? »

        @LeGoret : Bonne question. Ce mot (« ultralibéral ») n’a aucun sens. Il sert juste a diaboliser la liberté et ses défenseurs, et donc à défendre l’esclavage, mais d’une façon lâche et hypocrite. Macron et les politiciens en général savent qu’il est suicidaire d’avouer franchement « je suis pour l’esclavage », donc ils préfèrent ne prendre aucun risque en se contentant de dire :« je suis contre trop de liberté / je suis contre l’ ultra -libéralisme »
        Le fait que Macron utilise ce mot qui vise à diaboliser plutôt qu’à argumenter prouve définitivement que c’est un manipulateur ou bien que lui-même s’est fait manipulé/endoctriné lorsqu’il était étudiant.

        • @ commando
          C’est une explication mais pas la seule! L’ultra-libéralisme, c’est pousser le libéralisme au-delà d sa définition!
          En l’ocurrence c’est pousser le côté liberté sans autre considération pour le versant responsabilité! C’est tout mais ça fausse tout!
          Liberté sans responsabilité n’est pas libéral!
          C’est la base du principe!

    • Et en plus il se défausse… Il veut faire croire que lui, personnellement, il n’est en rien responsable de l’appauvrissement des classes moyennes. « Non, c’est pas moi, c’est L’Europe ! ».

    • Il est les deux en même temps.

    • « un ennemi de la liberté » ? je dirais plutôt un traître à la nation, parce qu’il tue le peuple à petit feu et lui ôte toutes ses libertés.

    • « quelqu’un dont ne devons absolument plus rien attendre »

      N’étant pas libéral, c’est un insondable mystère de constater que des libéraux aient pu attendre quoi que ce soit de Macron, Sciences Po, ENA, inspecteur des finances, associé chez Rothschild, membre du PS… Faut-il que certains soient quelque peu désorientés, voire désespérés, pour se laisser illusionner à ce point !

  • les politiques reconnaître leurs erreurs ? vous rêvez , ces gens là pensent qu’ils ont raison ,quand bien même on leur fourrerait le nez dans leur conneries , point barre . quand à agir , autant dire qu’on a le temps de tuer un âne à coup de figues molles…..

  • Le président de la république française , quel qu’il soit, n’est que la partie immergée de l’iceberg administratif .
    L’état , les syndicats ( a travers le paritarisme ), les régions, les communautés de communes ,les communes , contrôlent tout .
    L’état a des participations dans plus de 700 entreprises des services marchands et si on faisait le compte des entreprises privées qui travaillent pour ces centres de décisions vous seriez surpris.. la moindre baisse budgétaire les mets en péril.

    Nous vivons dans un société administrée ou la part laissée a l’initiative personnelle est très très limitée.. le marché est faussé par les aides et subventions, la concurrence n’étant plus a l’oeuvre , tout est stratifié.. les « fleurons  » subventionnés stérilisent le marché du travail, et les prélèvements tuent les salaires..
    Et la croissance assurée par la consommation subventionnée,ce n’est pas pour rien qu’on importe des pauvres.

    C’est a ça qu’a abouti le voie qu’a suivi la France depuis 1981 , la négation de l’effort, la destruction de la capacité des citoyens a améliorer leur condition par le travail, la manipulation par l’éducation et la propagande partisane de gauche qui a vendu le collectivisme comme une solution a tous les maux…
    Le fait est qu’économiquement cette construction basée sur l’égalitarisme marxiste ne fonctionne pas..
    Ce ne sont pas les exemples qui manquent.
    Donc nous n’éviterons pas le chaos de l’implosion du système.
    Car une société construite la dessus est irréformable démocratiquement , ceux qui touchent étant plus nombreux que ceux qui payent.. Mais çà ne suffit plus , voir la bronca sur les prix des carburants. ou la hausse de la csg.

    La question n’étant pas est ce que çà arrivera , mais quand est ce que ça arrivera..
    Les français ont troqué leur liberté contre des allocations, ils ne votent que contre la peur de la liberté, la peur de la responsabilité , la négation de l’effort , et la croyance en un égalitarisme destructeur. Il faudra 2 générations pour guérir de çà, comme l’Allemagne de l’est.
    On ne peut pas vivre a crédit pour continuer une politique sociale qui ne convient même plus aux assistés..

    • Pour lutter contre la peur, le chaos et l’espoir d’une reconstruction sur des bases plus saines est un passage bien risqué. Il me semble qu’on n’a pas essayé le truc simple consistant, domaine après domaine, à laisser les individus profiter sans réserve des fruits de ce que la responsabilité qu’ils auront prise leur aura fait gagner. Tant que l’état entretiendra l’idée qu’il n’y a que des ennuis à gagner en prenant des responsabilités, même une révolution ne changera pas le système en même temps que ses têtes.

      • helas ce n’est pas possible, les français veulent un changement
        mais pas celui là.
        ce qu’ils veulent c’est plus de temps libre , plus de ressources , plus de vie détendue , plus de sécurité salariale , moins de remise en question,moins de liens en entre efforts et réussite, mieux vivre
        sans prendre de risques.. voila ce qu’ils veulent .. ils ont étés éduqués comme çà..
        l’égalitarisme consiste a multiplier les handicaps sur les plus forts
        pour laisser une chance aux plus faibles , resultat des courses, nos meilleurs n’ont aucune chance contre la compétition internationale, donc ils rejoignent les courses truquées en entrant dans la fonction publique ..

        • Je vous propose de changer plus ou moins subrepticement la manière dont pensent les Français, ne me répondez pas que ça n’est pas ça qu’ils veulent ! 🙂

          • Je précise, parce que tel que je l’ai dit ça pourrait être mal interprété, que par changer subrepticement j’entends les laisser découvrir qu’ils suivent un stéréotype qui leur est imposé et qui leur est défavorable.

          • helas , je vais vous décevoir, çà vient de l’éducation qu’ils ont reçue, et de l’exemple que leur parents leur ont donné..
            ils ont manqué du vieil adage  » ce qui est facile , ne vaut pas grand chose » et  » la liberté a toujours été chère »

            • Il suffirait de leur montrer quelques libertés qui rapportent sans nuire à personne, et les enseignements et les exemples qu’ils ont reçus passeraient à la trappe, comme à chaque fois. Si les enseignements et les exemples suffisaient à régler durablement la vie des majorités en présence de tentations, ça se saurait !

            • D’ailleurs, croyez-vous que les Chinois des années 80 valaient mieux que les Français en matière de dépendance à une administration omniprésente et à une idéologie décourageant toute initiative et toute liberté ? Seulement ils on vu arriver un petit mec, haut comme deux pommes naines, qui leur a crié non pas « libérez-vous, la liberté est la plus belle chose au monde ! », mais « Chinois, enrichissez-vous ! Il est glorieux de s’enrichir ! ». Ce petit Deng Xiaoping de rien du tout a relevé la Chine à lui tout seul…

              • En effet nul besoin de dire aux gens de s’enrichir, lorsqu’ils ont la possibilté (‘ouverture et la libéralisation de l’économie) ils le font naturellement même après une expérience socialiste. Je pense même qu’il y a phénomène de rattrapage comme un ressort qui se détend.
                Pour ma part la France est surtout socialiste parce que c’est un pays historiquement centralisé ; si vous avez le costume c’est plus facile de trouver quelqu’un pour l’enfiler.

    • Deux ans ? peut être…
      Les Allemands de l’est vivaient dans la peur de Russes, mais n’étaient pas dupes, ils avaient élevé une économie de troc et de ‘black’, donc d’interaction citoyenne, au rang d’art. *
       » Russen sind unsere Brüder !
      Warum ? Weil Freunde kann man sich aussuchen… »
      (Les Russes sont nos frères ! Pourquoi ? Parce que les amis, on peut les choisir…)
      disait l’oncle de ma femme, du Mecklenburg.
      Comme de nombreux citoyens, il lui a suffit d’officialiser son activité ‘au black’ pour être opérationnel dès le ‘tournant’ (die Wende)…
      Nous ne sommes pas encore parvenus à un niveau de solidarité et d’activités parallèles qui puisse nous assurer une transition la moins mortifère possible vers une économie libérée.
      Et ce ne sont pas les dernières trouvailles de Bercy qui vont faciliter cela.

      * Ah la fameuse ‘Bück-dich Ware’, cette marchandise qui apparaissait comme par magie quand le commerçant se baissait (bücken) sous le comptoir du magasin, à l’entrée de l’oncle, que j’accompagnais ce jour là, dans le magasin. Je n’ai jamais su le contexte du troc, et pas plus pourquoi les caisses de bières que nous avons cherché un dimanche soir étaient stockées dans un cabanon à l’écart du point de vente…
      Pour réussir à éliminer le collectivisme, auquel croit une majorité de français, il conviendrait que ces derniers retrouvent, comme certains trop rares et d’autres malheureusement criminels l’on déjà fait, un niveau d’échange directe à même d’amortir les secousses que provoquera immanquablement la fin de l’état-nounou…

      • Bien vu , en effet sachez que la ‘Bück-dich Ware’ est très répandue a la campagne, ou on se méfie de tout, avec raison

        • Mon grand-père m’avait appris : si tu transportes quelque chose de pas catholique et que tu vois les gabelous à l’horizon, tu emmanches la premier chemin de ferme et ne t’inquiète pas, tu y trouveras bon accueil et refuge.

      • Oui !
        Et c’est pour cela que les hommes de l’Etat font tout pour casser / ringardiser toutes les formes de solidarités naturelles qui casseraient leur business (famille, mariages, religions, ..).

    • C’est pas plutôt la croyance en un égalitarisme bienfaiteur !! incarné par une fonction présidentielle qui s’apparente de plus en plus à la thaumaturgie. Bref deconnexion complète du réel !

    • Les « ou », les « a », les « la » sans accent c’est vraiment très gênant pour vous comprendre, il faut relire la phrase, se poser la question « ai-je bien compris? » afin d’être certain de ne pas comprendre de travers. Un petit effort SVP pour faciliter notre lecture.

      • pardonnez nous , mais si vous restez sur le fond vous verrez meme
        avec une orthographe indigente , çà reste intéressant, les claviers sont pénibles

  • Ultra-étatiste et ultra-présidentialiste (on ne le dit pas assez) !

  • Le vocabulaire politique pour cacher ses propres misères emploie un répertoire qui catégorise voire méprise une ou plusieurs catégories de personnes comme fasciste, nazie, …, populiste, et aussi ultra libérale etc. sous prétexte qu’elle(s) ne pense(nt) pas comme lui.Le socialisme comme le national-socialisme …rêvent à penser que tout le monde il est pareil et s’il ne l’est pas il faut le remodeler, le rééduquer en l’ostracisant, pour le « vivre ensemble » (les camps de rééducation étant fermés et n’ayant pas eu bonne réputation, mais la nature humaine n’a pas changée)
    C’est difficile d’accepter la différence de penser comme il est difficile d’être le président de « tous » les français

    • C’est d’autant plus difficile que les termes cités manquent d’argumentation. Il ne peut y avoir de débat avec ceux qui se contentent de qualifier leurs adversaires de populistes (etc… ou d’ultra-libéraux) sans jamais donner un contenu à leurs accusations. Le débat suppose une relation sysmétrique où l’on oppose des arguments à d’autres. Dès qu’une partie est dans l’idéologie, c’est impossible puisque l’autre est considéré comme un adversaire à abattre et non comme un partenaire de discussion.
      D’ailleurs il est intéressant d’inviter ceux avec qui nous dialoguons (ou tentons de le faire) à préciser le contenu des mots qu’ils emploient et qui sont souvent le simple rabâchage de ce qu’ils entendent a la télé.

  • C’est amusant, l’opposition ultraétatiste ne cesse de le traiter d’ultralibéral; il leur renvoie la balle en brandissant ce concept-valise vide de sens mais assez rentable quand on veut s’attirer les faveurs d’un peuple frustré.
    Juste avant les élections européennes l’intention tactique paraît évidente.

  • « Dans le cas de Macron, de quoi s’agit-il ? »
    De campagne électorale, tout simplement…

  • Macron a l’ambition de changer l’Europe « Ultra Libérale » pour l’Europe Ultra Etatiste, histoire que finalement les autres pays copient le modèle ultra performant qui est le nôtre.
    Le salut se trouve en dehors de l’UE. Aujourd’hui, le Monde a considérablement rétréci, il nous faut une Europe avec une pluralité de systèmes politiques pour que les Européens puissent choisir le modèle qui leur convient le mieux.
    Aux élections européennes, il n’y a malheureusement pas d’autre choix que de voter contre l’UE avant qu’elle ne soit vampirisée par les socialistes français.

    • pas d’accord , car la France sans l’europe c’est le socialisme pour tous, soyez en sur.. c’est l’Europe qui exige la libération des marchés et moins d’etat ..
      si on sortait de l’europe il n’y aurait plus aucune carte a jouer que la revolution

    • Sinon, vous pouvez aussi faire confiance au bon sens des autres pays – après tout, la France ne décide pas de tout dans l’UE, loin de là. Et il n’est pas sûr que la Hongrie, la Lettonie ou l’Allemagne veuillent reproduire au niveau européen les conditions du succès étincelant de la France. Ils ont un peu plus de recul (et, on peut espérer, de bon sens) que nos brillants énarques.

  • Les seuls vrais responsables sont les hauts fonctionnaires étatistes et collectivistes, les politiciens (souvent les mêmes) et les syndicalistes qui ne font que protéger leurs privilèges (régimes spéciaux en cumul, monopoles et capitalisme de connivence). Le vrai libéralisme leur enlèverait tout ce qu’ils nous volent car au final, ce sont tous des escrocs qui veulent que rien ne change.

    • Et vous croyez que l’on pourra se libérer sans violence de cette mafia? N’oubliez pas qu’ils disposent d’une panoplie de « Capos » légaux (les forces de l’ordre) et qu’ils n’hésiteront pas à s’en servir en cas de risque d’atteinte à leur fromage.

    • sans compter sur toutes les sociétés ,associations, agences qui ne vivent que d’argent public ayant pour clients les institutions nationales ou locales.

  • Taper sur l’Europe « ultra libérale qui fait rien qu’à casser tout notre beau pays » – ça, c’est fait. Bravo monsieur Macron ! Par contre, à la prochaine consultation sur l’Europe, ne venez pas pleurer que « vous ne comprenez pas pourquoi, le peuple a une fois de plus voté contre cette belle Europe que nous lui construisons, c’est sans doute un coup des Russes, de Facebook ou des fake news, il est urgent de légiférer ».

  • D’accord Nicolas, la France est ultra-étatiste, d’où son goût pour le socialisme et son aversion du libéralisme. C’est ainsi que les Français, placés devant le choix, ont préféré Macron à Fillon.

    • non ils on préféré macron a lepen
      (qui d’après moi s’est sabordée pendant le débat pour ne pas couler la PME familiale qui vit si bien dans l’opposition)
      Fillon lui a été abattu en vol par Bercy ..et personne n’a moufté
      « étrange vous avez dit bizarre? comme c’est bizarre « 

    • Fillon liberal ? Ce n’est pas ce que disent les cinq ans ou il a ete aux commandes.

      • Quel est le moyen le plus sûr pour transformer un étatiste en libéral ? Le faire passer dans l’opposition !
        (et réciproquement)

      • Comparé à Macron, il est même un ultra-urbo-libéral. Le choix à été évident, et ceux qui l’ont fait aussi : les « jeunes actifs ».

    • choisir entre peste et choléra c’est faire un choix? première nouvelle..

    • @ Jacques Peter
      Sauf que Fr.Fillon n’était pas en lice! Difficile de voter pour lui!

  • C’est lui qui nous vole notre fric et c’est le libéralisme qui empêcherait les classes moyennes de bien vivre? Il faut lui loger une balle dans la tête à ce mafiosi cinglé!

    • tiens j’avais fait un commentaire bien moins osé ce que celui ci et on l’a enlevé sous prétexte d’inctation à la violence…comprenne qui pourra.

    • @Virgile:
      Décidément vos solutions sont aussi subtiles que vos analyses.

      • Vous n’avez rien d’autre à dire? Mettre en exergue les faits ne serait pas subtil? C’est une boutade qui exprime la colère face à l’impudence grotesque de ce petit socialiste! Car c’est bien sa politique confiscatoire qui sabote l’économie française, et donc notre existence!

      • Vous n’avez pas entendu parler des 1.000 milliards de prélèvements franchis?

    • Périphrasez : olive = tête par exemple… on comprendra.

  • « Nous vivons dans un société administrée ou la part laissée a l’initiative personnelle est très très limitée..  »
    Tout à fait, mais cette part diminue en mouvement uniformément accéléré!

  • Macron est un ignare qui ne sait pas ce qu’est la « vraie vie ». Il utilise les poncifs linguistiques comme savent très bien le faire ses ennemis (?) « populistes » : un ultralibréraliste se résumera dans l’esprit des français à un « ultra » c’est-à-dire un « extrême » !
    Ce langage de facho qu’il utilise est une marque évidente de pauvreté d’esprit : venant de ce Macro-guignol ayant appris la vie le cul assis sur un banc du quartier latin, ça ne m’étonne pas ! Pauvre France : encore quelques années à traîner la bande d’affabulateurs « Elle Rame » (LREM)!

    • a com , une simple tactique pour répondre à président des riches..

      • @ jacques lemiere
        Ça semble clair! E.Macron a évidemment toute sa liberté de parole. Pourtant sa communication reste rigoureusement millimétrée et sous contrôle (y compris « pognon de dingue »).
        Il ne cherche pas à s’expliquer et surtout pas à révéler son plan (en supposant qu’il en ait un). Cela lui donne une liberté non torpillée par des annonces difficiles à tenir. De même, il n’est tenu par aucun parti de gauche ni de droite et peut donc librement prendre ses décisions, tenu par aucune idéologie ni même parti!
        Vous vous rendez compte? L’U.E. n’est pas en odeur de sainteté pour beaucoup de Français, le libéralisme non plus! Alors dire en une phrase, à la télé, que l’Europe est ultralibérale, c’est autant de voix en plus pour LREM (dont il n’est pas membre non plus), évidemment!
        Pas super fair-play, peut-être, mais très efficace!
        Aux élections, l’objectif est d’avoir le vote de l’électeur, pas de savoir ce qu’il dit ou pense, sa voix, rien de plus! Après, un « je vous ai compris! » suffira: chacun le prendra pour soi!
        Élémentaire, mon cher Watson!

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