Au gouvernement, tout le monde il est « cou-ra-geux » !

Le réformisme structurel macronien consiste à embrasser tous les sujets à grand renfort de discours et à se contenter de les effleurer dès lors qu’il est question d’agir. Pourtant, sa communication le prétend courageux !

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Au gouvernement, tout le monde il est « cou-ra-geux » !

Publié le 1 novembre 2018
- A +

Par Nathalie MP.

C’était la grosse déprime, au gouvernement, depuis l’été. Benalla, Hulot, Collomb, remaniement sous pression, mauvaises nouvelles sur la croissance et le chômage, grogne des automobilistes – difficile de passer à côté du spectaculaire syndrome d’effondrement du macronisme qui s’est abattu d’un seul coup sur notre exécutif. Et ce n’était certainement pas la lugubre intervention télévisée donnée il y a quinze jours par un Emmanuel Macron décidément bien fatigué qui pouvait inverser la tendance. 

Mais depuis une semaine, on dirait que les affaires gouvernementales reprennent. Les projets de réforme s’empilent à nouveau à un rythme frénétique – loi d’orientation des mobilités, transformation de l’action publique, indemnisation du chômage, sécurité à l’école… – et notre jeune et frétillant ministre de l’Action et des comptes publics Gérald Darmanin, pas fatigué du tout en ce qui le concerne, a trouvé LE mot pour le dire haut et fort lors de son passage de dimanche dernier au Grand rendez-vous d’Europe 1.

En substance :

Le gouvernement n’est pas fatigué, non, non, il est sur la brèche plus que jamais. Le gouvernement n’est pas en train de se planter, non, non, les résultats sont justement en train d’arriver. Et le gouvernement n’est pas impopulaire, non, non, il est tout simplement « cou-ra-geux ». Je dirais même plus : courageusement courageux avec courage !

Et c’est vrai qu’il en faut, du courage, en ces temps de popularité gouvernementale disparue, pour affronter les si tonitruantes questions des matinales. Taquin, le journaliste d’Europe 1 n’a pas manqué de faire remarquer que c’était « une denrée rare, finalement, au gouvernement, un ministre qui défend la position de l’exécutif ! Vous n’êtes pas nombreux à le faire… » 

Mais Darmanin, n’écoutant que son courage de brave petit soldat de La République En Marche, s’est courageusement présenté à l’antenne de Michaël Darmon pour tenter un courageux parler-vrai-les-yeux-dans-les-yeux-et-la-main-sur-le-coeur avec les Français.

Et c’est là qu’en 45 minutes d’un entretien qui a balayé à peu près tous les sujets de l’actualité dans une langue de bois de très haut niveau, on réalise que le ministre était en fait en mission de communication hyper-ciblée : faire passer chez les journalistes et dans le public le nouvel élément de langage quasi-miraculeux, la poudre de perlimpinpin qui va permettre de transformer l’impopularité actuelle en grand succès réformiste : attachez vos ceintures, mes amis, le gouvernement est… « courageux » !

Ce mot (dérivés compris) est revenu tellement souvent dans le discours du ministre qu’il devenait difficile de ne pas l’entendre, jusqu’à,  finalement, n’entendre plus que lui.

Verbatim :

Sur la taxe carbone et la hausse du prix des carburants:

Dès que l’on présente des mesures courageuses pour sauver structurellement l’environnement et l’écologie, eh bien nous avons dans ces cas-là le concert de ceux qui sont démagogues (à 04′ 10″)

Nous avons choisi, et c’est effectivement très courageux et très difficile, de taxer la pollution, les produits nocifs comme le tabac plutôt que de taxer le travail et les entreprises. (à 08′ 30″)

Sur Ascoval et l’État stratège :

(NB : Ascoval est une aciérie électrique du département du Nord, filiale du groupe Vallourec lequel est détenu à 16 % par l’État. Elle est actuellement en redressement judiciaire. Bruno Le Maire a proposé que l’État mette 1 euro dans le sauvetage d’Ascoval pour 1 euro d’investissement privé)

Que fait Bruno Le Maire, très courageusement ? Il a proposé plusieurs choses (…) Je pense qu’il faut respecter ces travailleurs courageux du Nord de la France qui attendent des décisions à la fois d’un repreneur économique et de l’État français. (à 10′ 30″)

Sur le chômage qui persiste à ne pas vouloir se retourner :

La libération du travail, excusez-moi de vous le dire, par les lois courageuses de madame Pénicaud, sont seulement en ce moment même en train de produire leurs effets sur le terrain. (à 15′ 10″)

Sur la réforme de l’État et l’action publique CAP2022 :

Je vais porter avec mon secrétaire d’État Olivier Dussopt une réforme de la fonction publique, je pense, extrêmement courageuse. (à 16′ 58″)

Sur le mouvement #PasDeVague et la sécurité à l’école :

Ce qu’a annoncé Jean-Michel Blanquer, courageusement, c’est-à-dire de renforcer et de simplifier les procédures disciplinaires, de ne pas mettre la poussière sous le tapis…  etc. (à 27′ 02″)

Sur Collomb et les départs du gouvernement :

Gérard Collomb qui a été un grand ministre de l’Intérieur et qui a été courageux dans sa façon de démissionner pour pouvoir effectivement s’occuper de sa campagne lyonnaise, a été très clair : il a dit qu’il sera candidat tête de liste. (à 36′ 50″)

Sur le communautarisme et les quartiers perdus de la République :

Il me semble qu’une partie de ce que fait le gouvernement répond à cette urgence. Et notamment lorsqu’on travaille pour l’urbanisme, c’est un sujet qu’évoque souvent Julien Denormandie, il a raison, courageusement, on combat un peu ce communautarisme. (à 38′ 32″)

Sur la montée des populismes :

Il faut vraiment être politicard, Monsieur Darmon, pour ne pas se retrousser les manches et être derrière un président de la République qui est courageux pour combattre ces populismes. (à 47′ 00″)

J’espère que vous avez compris ! Allez, on ne s’en lasse pas : le gouvernement est courageux, moi Darmanin, je suis courageux, Emmanuel Macron est courageux, je, tu, il, nous sommes courageux, bref, au gouvernement, tout le monde il est courageux, courageux et courageux, même Collomb ! (pas faux, dans le style « courage, fuyons ! ») Sans oublier, en bon élu du Nord, les travailleurs courageux d’Ascoval.

On se rappelle que lorsque le Premier ministre Édouard Philippe avait décidé de baisser la limitation de vitesse à 80 km/h, mesure qui ne s’imposait nullement si ce n’est pour activer la récolte d’amendes routières (d’ailleurs, bingo !), il s’était dit prêt à « assumer le risque » de l’impopularité pour sauver des vies. Nous étions déjà dans le registre du courage de l’homme politique, les yeux rivés sur le long terme, qui prend des décisions difficiles pour le bien de ses concitoyens, même si ceux-ci, un peu bébêtes comme tous les gens qui roulent au diesel, ne les comprennent pas.

Il semblerait aujourd’hui que la nouvelle communication du gouvernement consiste à décréter que l’impopularité est la marque indiscutable et définitive d’un gouvernement de qualité qui lance courageusement des réformes indispensables et difficiles. Selon ce barème, l’équipe Macron crève évidemment tous les plafonds du courage puisque le Président n’en finit pas de dégringoler dans les sondages et l’estime des Français.

Il est fort possible qu’un gouvernement qui mettrait en oeuvre un vrai programme de transformation en profondeur des structures de la France aurait à faire le dos rond devant les inquiétudes légitimes et les oppositions idéologiques en attendant que les bons résultats se concrétisent. Encore que si le Président de cet hypothétique gouvernement avait pris le soin de dire clairement avant ce qu’il allait faire après au lieu de surfer sur un vague discours de printanisation de la société, ce risque serait nettement atténué.

Mais nous ne sommes pas dans ce cas. Le réformisme structurel macronien consiste à embrasser tous les sujets à grand renfort de discours et à se contenter de les effleurer dès lors qu’il est question d’agir. Que les résultats se fassent attendre n’est pas étonnant ; il serait même étonnant qu’il y en ait – hors influence de la conjoncture mondiale – compte tenu de la façon dont l’Etat continue à taxer et dépenser pour « transformer » la société.

Que l’impopularité puisse être la conséquence directe d’un gouvernement qui est en train de se planter est évidemment une hypothèse qui ne serait d’aucun secours pour la communication gouvernementale.

Si tout n’est pas à jeter dans l’entretien de Darmanin, on constate une fois de plus une perte de niveau phénoménale entre les paroles et le passage à l’acte gouvernemental. Quelle réforme met-il en avant à propos de la restauration de l’autorité et de la sécurité dans les établissements scolaires ? Le dédoublement des classes de CP. C’est une bonne mesure sur le plan de l’apprentissage dans les petites classes, mais du point de vue de la vie quotidienne des enseignants dans certains quartiers, c’est risible, et certainement pas courageux.

Que propose Darmanin pour les territoires perdus de la République ? De faire de l’urbanisme, grand mot à la vaste résonance sociale et politique pour signifier en fait qu’on va ravaler à grands frais les façades des HLM et mettre des jeux, du gazon et des plates-bandes de bégonias autour. Une politique qu’on pratique depuis des lustres, qui s’appelle la politique de la ville et qui n’a jamais rien donné, à part un vrai flux de dépenses et d’impôts.

Et qui est l’indice exact du manque de courage régalien de tous les gouvernements qui se sont succédés depuis des années, Macron compris.

Mais Français, de quoi vous plaignez-vous ? Vous avez un gouvernement cou-ra-geux ! Alors arrêtez de l’emmerder !

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  • Ce qui est « courageux  » c’est d’affirmer haut et clair , que les français ,qui râlent parce qu’on les pille , ne comprennent pas ou on va.

    on reconnait le courage de « bulot » qui apres avoir fait voter une série de taxes sur l’énergie s’est barré vite fait la queue entre les jambes sentent venir la catastrophe..
    Aussi le courage de « colomb » qu’on a obligé a mentir pour protéger le giton benala , est a applaudir
    On attend bien sur le moment de courage nécessaire enfin pour annoncer qu’on ne se représentera pas devant les électeurs compte tenu des résultats merdiques d’une politique absurde au service d’une idéologie sectaire suicidaire.

  • et nous , ne sommes nous pas courageux de supporter ces gens là ?

  • Statut des fonctionnaires, statut des cheminots, etc …, des actions qui seront certainement décevantes dans l’immédiat, mais un gouvernement qui ose aborder ce qu’aucun autre n’a même pas envisagé depuis 40 ans par crainte des syndicats … comment peut-on le qualifier, alors ?

    • attendons de voir , parce que pour les cheminots le dernier statut est pour 2120 avec les retraites t reversions, et le déficit a la charge du contribuable..
      pour la fonction publique les meilleurs vont se barrer avec 2 ans de salaire pour pantoufler dans le privé , et les caramels vont rester bien au chaud dans la dent creuse du requin toute leur vie

      • Oui oui c’est ça, décevantes

      • @ claude henry de chasne Ne faites-vous pas une confusion en associant la démission du fonctionnaire (avec 2 ans max de salaire) et le « pantouflage », qui correspond à la mise en disponibilité, ou mieux encore la mise a disposition.
        J’ajouterai que dans une fonction publique ou la servilité et la capacité à mettre la poussière sous le tapis sont des valeurs cardinales, que pouvez-vous attendre de ces personnes ? Le courage de sortir de leur « statut » ?

    • Cela ne change pas grand chose quand le budget pour 2019 prévoit un déficit de 98,7 milliards! Très courageux. Le problème de la France ce sont ses prélèvements spoliateurs de 45,5% de la richesse produite, qui sont littéralement gaspillés en sottises, et qui tuent l’économie qui les produit. Mais là, au lieu de baisser les dépenses de l’état et ses ponctions, il n’en est pas question. Les budgets de 2018 et 2019 sont tout deux en augmentation par rapports aux précédents!

      • @Virgile «  Sire, surtout ne faites rien ». Les français ne s’intéressent pas à l’histoire, ils n’en retiennent rien.
        Et tout a été fait pour que cette dernière soit édulcorée dans le sens étatiste-socialo communiste.

  • Le mot courage est juste , approprié a l’action de ce gvt, il faut du courage pour lancer tout un pays dans le mur ,il n’y aura pas de survivants .

  • Tel a été sacré courageux qui a seulement eu peur de fuir;
    ça ira (peut être) mieux le jour où ils auront le courage de reconnaître leur propre incompétence…

    • A Leipreachan. « reconnaître leur propre incompétence…  » Sans rire, croyez-vous au Père Noël ? Il est vrai que c’est bientôt la période.

    • À écouter Ségo et son ex (pardon, exemples caricaturaux) on se dit que ce jour là, les poules auront des dents. Si ça n’a pas marché pour eux, ce n’est pas parce-qu’ils sont incompétents, non non non. Si ça n’a pas marché pour eux, c’est parce-qu' »on » a saboté leur travail. Et puis « on » ne les a pas laissé aller au bout de ce qu’ils estimaient devoir être fait. Et puis.
      Bref, pour ces gens là, la remise en question est impensable dans la mesure où leur échec n’est pas leur échec. Ce qui explique qu’en France ils se représentent encore et encore. À la longue, ça peut bien finir par marcher – regardez Mitterrand.

  • le courage de la nullité… leur courage serait de démissionner , vous n’y penser pas ..!!!

    • Lou 17. « le courage de la nullité…  » Je cite M. Audiard : « Les cons ça osent tout, c’est même à cela qu’on les reconnaît ».

  • Quand serons-nous assez courageux pour virer manu militari ces nullards et ces détritus du gouvernement ? Faut-il que la France soit totalement anéantie pour le faire ?

    • C’est inéluctable pour une dictature totalitaire qui est tellement corsetée par le pouvoir qu’elle ne pourra s’en défaire que par la violence.

      • @ RX33
        Je sera curieux de voir d’abord le bilan économique et financier de la violence, ensuite par quoi vous allez remplacer le pouvoir actuel, et enfin le bilan après 4 ans!
        Non, en France, tout est prévu pour qu’on ne puisse rien changer de fond en comble: les organes de pouvoir, très nombreux, y veillent, l’administration pléthorique aussi! Et les multiples officines étatiques ou subsidiées qui dépendent des mêmes deniers, seront prêtes à intervenir (les syndicats, entre autres).
        La France est plus conservatrice que l’oeil rivé sur le changement! C’est la république du discours, de la parole et des mots, bien plus que de l’emballement technologique (avec exceptions).

    • Quand ils partent arrivés au bout de leur mandat, les suivants ne valent pas mieux. Et quand ils partiraient sous la pression de la violence, par miracle, on verrait s’y coller des sauveurs ?
      Le problème n’est pas de les virer, il est de construire un consensus raisonnable sur quoi faire ensuite, et dans un pays nul en économie et miné par la propagande et le politiquement correct, ça n’est pas gagné !

      • @ Michel O Pour aboutir a un consensus il faut que les partenaires se reconnaissent comme tels. Ce qui d’entrée de jeu dans la société française n’est pas le cas puisque certains ont un statut et d’autres pas.
        A partir de là les rapports de force déterminent le reste.
        Mais quand bien même ce serait possible, à mon humble avis c’est trop tard.

  • « La poudre de perlimpinpin qui va permettre de transformer l’impopularité actuelle en grand succès réformiste », un article pertinent de Nathalie MP.
    Les français en ont assez de se faire « soupoudrer » par des arrivistes imposteurs qui profitent abusivement des institutions obsolètes de notre Vème République.
    Mais, les français ne perçoivent pas encore la nécessité d’une évolution institutionnelle emprunte de libéralisme au plan politique et au plan économique.

  • « Le dédoublement des classes de CP. C’est une bonne mesure… »

    Même pas. On peut très bien apprendre dans une classe de 40, si la famille suit et soutient.

    Mais comme les muppets combattent le communautarisme « courageusement, un peu », les choses vont pourrir davantage et les enfants concernés pourriront avec.

    • @Pangzi
      Bonjour,
       » On peut très bien apprendre dans une classe de 40, si la famille suit et soutient. »
      Certes on peut apprendre et enseigner dans une classe de 40. Quand j »étais en CM1, on était 35 dans la classe. 35 élèves, pas un seul guignol. Les deux cancres de la classe étaient tout même un minimum éduqués et ils ne brochaient pas. Notre institueur était un colosse, mais quand il nous attrapait et qu’il nous soulevait pour nous mettre à sa hauteur, on se tenait à carreau. Aucun d’entre nous, même les cancres, ne lui aurait manqué de respect.
      Les profs de fac enseignent dans des amphis de 250 places remplis. La différence est qu’il faut des élèves, pas des guignols mal éduqués. En fac, les perturbateurs sont sortis de cours ; au lycée et au collège ils ont le « droit à l’éducation » et ne doivent donc pas être exclus pour ne pas être stigmatisés. Leur devoir d’être des élèves est secondaire, voire tertiaire.

  • Le courage de détruire notre économie en lui faisant supporter le poids d’un Etat obèse, le courage de détruire notre civilisation par l’ immigration massive de gens venant d’une autre civilisation, le courage d’imposer une pensée unique liberticide grâce à des médias subventionnés… En effet une telle rage destructrice sera jugée sévèrement par l’histoire, et ceux qui l’auront organisée ou soutenue seront blâmés. Il faut du courage pour se lancer dans un tel programme.

  • Les électeurs de Macrouille sont également cocus rageux.

  • Le Budget pour 2019 prévoit un déficit de 98,7 milliards! Très courageux.

  • je parlerai plutôt d’inconscience ou de connerie à l’état pur (et chacun sait que dans ce domaine, c’est sans limite).

  • Si si…
    Pour coller une baffe, oh je dérape, une dette de 35000 Euros à des nouveaux nés, voire pas encore nés, il en faut du courage. La preuve que ce « gouvernement » est cou-ra-geux ❗
    Attendez, il va partir en courant devant un plaisantin 🙂

  • Etre courageux implique payer la conséquence de ses actes : comme ce n’est pas le cas des gouvernants…

  • Le temps et le silence est le pire ennemi ..
    Méfiance , l’étincelle sera la déroute de leurs système mis en place … les prochaines élections nous ferons découvrir leur lâcheté, pour le moment c’est sur un fil , certains veulent garder leurs privilèges ….la trahison fait partie du spectacle politique !!!
    regarder le parti En Marche en est le parfait exemple … Attendons les élections Européenne… !!!

  • Je reconnais un merite au Président. C’est de gouverner avec un tel nombre d’idiots (ou d’idiotes). Mais, ce n’est pas du courage ; à ce niveau, c’est de la complicité.

  • A Virgile , simple les 98 milliards de déficit ,
    supprimer les niches fiscale d’impôts qui sont à la hauteur de 104 milliards d’euros !!!
    mais pour ça , il faut un courage politique ,
    le problème , c’est un enjeu électorale !!! ce sont nos politiques 《《 LES GAULOIS REFRACTERES 》 》… ils roulent en diesel et fume …

  • Les commentaires sont fermés.

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