Trump, Orban, Bolsonaro : la nostalgie de la servitude

La montée des populismes est un phénomène culturel : la croyance en la possible restauration d’un ordre ancien. Les autocrates surfent sur les incertitudes de l’époque pour proposer aux enfants perdus du XXIe siècle des images rassurantes.

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Trump, Orban, Bolsonaro : la nostalgie de la servitude

Publié le 31 octobre 2018
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Par Patrick Aulnas.

Les pouvoirs forts ont le vent en poupe. Les machos aux mimiques menaçantes et à la gestuelle appuyée conquièrent le pouvoir un peu partout. Dans un monde à l’avenir incertain, ils ne doutent de rien ou, plutôt, feignent une assurance inébranlable. Ces gens-là savent où ils vont, et rien ne les fera dévier de leur route, celle de la servitude. Notre histoire est remplie des aventures de ces apprentis autocrates qui deviennent parfois des dictateurs pour quelques années ou quelques décennies.

 

Le charisme n’empêche pas le ridicule

Trump aux États-Unis, Orban en Hongrie, Erdogan en Turquie, Bolsonaro au Brésil, Salvini en Italie, sans oublier l’insubmersible Poutine en Russie. Ils ont tous la gueule de l’emploi : des trognes de mâle dominant. Il faut visiblement leur obéir ou disparaître de leur vue. Le dialogue entre gens de bonne compagnie n’est pas leur tasse de thé, et toute personne éprise de liberté ne pense probablement qu’à prendre ses jambes à son cou lorsqu’elle croise un de ces spécimens.

Lorsqu’ils montent sur une tribune ils deviennent grotesques : mouvements des bras et de la tête, coups de menton, regard dominateur du grand chef. Avec Le dictateur, Charlie Chaplin avait pourtant ridiculisé Hitler de la plus belle façon. Mais, rien n’y fait, ils recommencent. Il est vrai que les foules se laissent de temps à autre aller à les plébisciter. Lassitude de la démocratie, médiocrité morale des politiciens, coup de foudre pour le charisme de l’homme fort, bien des explications peuvent être envisagées. Mais une chose est certaine : la raison n’y est pour rien.

 

La passion du pouvoir et le goût raisonnable de la liberté

Les passions populaires mènent fréquemment aux dictatures, parfois directement, parfois en passant par la case révolution. La liberté a toujours été l’affaire d’une petite élite, elle est fragile et peut constituer une opportunité pour des manipulateurs assoiffés de pouvoir. Lorsque la passion succède à la raison, la liberté disparaît rapidement. Ainsi, l’esprit des Lumières, au XVIIIe siècle, se cultive dans les salons littéraires. On discute, on raisonne, on rêve parfois un peu. Ce goût nouveau de la liberté parvient à séduire certains proches du souverain, comme la marquise de Pompadour, favorite de Louis XV, qui défend Diderot et Voltaire auprès du roi. C’est l’arrivée des tribuns, après 1789, qui remplacera le goût raisonnable de la liberté par la passion brutale du pouvoir et aboutira rapidement à la dictature, celle de Robespierre d’abord, celle de Napoléon ensuite.

 

Le peuple cherche un maître

Dans les démocraties occidentales d’aujourd’hui, la liberté n’est pas spéculation de philosophe. Elle est réalité. Aucune société, depuis le commencement du monde, n’a bénéficié d’autant de liberté. Et c’est sur ce terrain que l’on assiste à ce que les politologues nomment « la montée des populismes ». Tout se passe comme si, lassé de trop de liberté, le peuple se cherchait un maître. Obéir enfin tout simplement, adhérer à des idées simples, savoir où l’on va, suivre un guide dont la parole représente la vérité. Abandonner pour quelques certitudes cette liberté si lourde à porter, si angoissante. La nation, Dieu, l’autorité, la famille traditionnelle, quelle sécurité ! Face à la mondialisation un peu anarchique, aux spéculations transhumanistes et posthumanistes, à la reconfiguration de la famille, on comprend que certains puissent aspirer à poser leur besace pour quelques instants de repos.

 

L’âge d’or

Cette peur de l’avenir et ce repli sur des valeurs traditionnelles constituent une opportunité pour les apprentis dictateurs. Il suffit de faire miroiter un âge d’or purement mythique pour ébranler le goût déjà évanescent de la liberté. Le récit des autocrates repose sur la promesse d’une vie édénique dans un paradis perdu. Il comporte toujours deux éléments : le pouvoir étatique fort et la religion pure du passé. L’instrument étatique permet de garantir la sécurité au détriment de la liberté. La pureté morale de la religion ancestrale, fondée sur une « loi naturelle », déclenche le rêve de l’éternel retour vers un passé idéalisé.

 

Le passé mythique contre l’avenir à construire

La montée des populismes est avant tout un phénomène culturel : la croyance en la possible restauration d’un ordre ancien. Les autocrates surfent allègrement sur les incertitudes éthiques de l’époque pour proposer aux enfants perdus du XXIe siècle des images connues et rassurantes. Ce ne sont que des mots. Lorsqu’ils conquièrent le pouvoir commence une course vers l’abîme. Mais que répondre à ceux qui ne possèdent plus le courage de la liberté, le goût de l’aventure humaine ? C’est croyance contre croyance : le mythe d’un passé retrouvé contre l’invention d’un avenir forcément aventureux.

 

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  • Si je souhaite lire des envolées lyriques de bobo parisien lisant le monde à travers son prisme d’ignorance et de certitudes (ignorance du monde au delà du périphérique, certitude d’avoir raison dans sa tour d’ivoire), je lis Libération ou le Nouvel Obs. Vous êtes sur un créneau encombré M. Aulnas, par des gens de la trempe de BHL ou de Pleynel. Mettre Bolsonaro dans la même case que Trump, Poutine et consorts c’est commettre une faute et faire un aveu : la faute de ne rien connaître de la situation politique et sociale du Brésil et l’aveu de ne rien comprendre à son système politique. C’est beaucoup pour un seul BHL de café du commerce.

  • Lassitude de la démocratie ?
    De quelle démocratie vous parlez, du referendum ou 55% des français ont dit NON a l’Europe et qui n’est pas respecte ?
    On ne veut pas de l’Europe, on ne veut pas de l’immigration !
    Ras le bol des politiciens qui n’écoutent pas ce que veulent les gens.

    • Vous avez l’air de bien savoir ce que « les gens » veulent…

      • Oui, la preuve, ils ont votes démocratiquement.

        • Ils ont voté certes, enfin 69% d’entre eux ; les autres (30%) pensaient que ce n’est pas très important ou bien que ce vote n’a pas de sens (comme moi). 55% contre ce n’est pas une majorité des « gens ». « Les gens » avaient voté pour Maastricht et ils ont élu un pro-européen (largement) lors des 3 dernières présidentielles. Et vous parvenez à savoir ce que les gens veulent en analysant le résultat d’un référendum probablement inutile et nécessitant un débat très complexe ? Bref vous savez beaucoup de choses. Je ne suis qu’admiratif.

          • Vous devriez prendre des cours de maths.

            • 55 % de 69 % font 38 %. Ou est votre majorité ?

              • Comment faire pour savoir ce que les 31% restants pensaient ?
                Les seules opinions qui peuvent être prises en compte sont celles exprimées. Et lors du référendum, il n’y a pas de doute, il y a eu une opinion majoritaire claire.
                Pour rappel, ce ne sont pas les gens qui ont voté « non » qui ont demandé ce référendum, ils n’ont pas non plus choisi ses termes. On ne peut pas leur imputer sa complexité éventuelle.

                P.S. Moi personnellement j’avais voté « oui ».

                • Je crois qu’on peut supposer que ceux qui n’ont pas voté étaient ni pour le oui ni pour le non ! D’où vient cette idée que ceux qui expriment un doute ne doivent jamais être comptés ? Surtout lorsque la question est stupide comme c’était le cas. Je n’impute pas la responsabilité de l’existence de ce référendum aux gens du « non ». Je ne fais que remarquer la vacuité de l’analyse de marc22. Relisez. Bis repetita non placent.

                  • Ne pas voter c’est laisser le choix sur les épaules de ceux qui votent. Venir par la suite donner un avis sur la question n’a aucun sens. C’est vrai qu’il faudrait compter pour de vrai les votes blancs, mais ce n’est pas vraiment le sujet…
                    Quant à la qualité de la question, c’est votre avis propre et personnel. Que je ne partage pas. Le texte soumis au vote était connu longtemps à l’avance, et son contenu allait avoir un impact majeur pour chacun d’entre nous. Affirmer qu’il n’avait pas de sens est prendre les choses très à la légère.
                    Quant aux autres votes que vous avez évoqués, j’ai du mal à comprendre votre raisonnement. Le référendum a été organisé sur un sujet précis et il a donné un résultat clair. Se cacher derrière d’autres consultations, qui posaient d’autres questions, n’apporte aucune légitimité au non-respect du choix démocratique populaire.
                    Au RU, par exemple, des politiques qui n’étaient pas forcément pour le Brexit se sont soumis à la décision majoritaire et sont en train de la mettre en oeuvre. Malgré un autre vote, qui aurait pu être interprété, n’est-ce pas…

                    • Ne pas voter c’est déjà voter ! Vous croyez vraiment que parce que je ne choisis pas entre oui ou non je n’ai pas réfléchis à la question ? Il faut compter les votes blancs et l’abstention car c’est la même chose du point de vue des faits : des gens qui ne savent pas ou qui sont neutres ! C’est TOUT le débat !

                      Quant à la qualité de la question je persiste : les problèmes constitutionnels et diplomatiques qu’elle soulève sont très complexes ! D’où la démocratie représentative…

                      « Un impact majeur ». Désolé mais le texte est finalement passé sous la forme du traité de Lisbonne (comme le faisait remarquer @marc22) et cela n’a pas beaucoup changé ma vie.

                      Pour clarifier ma position de manière synthétique : la démocratie n’est pas mon objectif politique, je m’intéresse à la liberté. La démocratie n’est qu’un moyen d’y parvenir, pas une fin en soi. Ainsi, je ne me soumets à aucune décision majoritaire (sauf si on me tape dessus) et je n’attends pas cela de mes gouvernants ! Je veux juste que ceux ci respectent mes libertés fondamentales !

                    • « qui sont neutres ! »

                      On sait depuis un passage fameux de Thucydide (le dialogue mélien) que les soit-disant démocrates vomissent les neutres au point de détruire leur cité et les réduire en esclavage.

              • 55% de ceux qui ont voté ne sont pas une majorité (38 si vous le dites). Je pense que les gens peuvent faire ça de tête, surtout marc22

              • Ceux qui ne votent pas, c’est de leur faute.
                Parmi les votants, il a la majorité !

                • La majorité des votants certes, mais pas celle des gens, ou bien les non votants ne sont pas des gens ?
                  En outre vous ne me répondez pas sur les autres points : d’où vient que « les gens » choisissent lors de la présidentielle le candidat pro-Europe alors que l’opposante était similaire en tout point sauf justement sur ce thème de l’Europe ?
                  Et arrêtez de tout mélanger (démocratie, liberté, vote, majorité) ce n’est pas si difficile…

            • J’en ai pris : maths sup, et vous ? Ah non pas besoin vous savez tout déjà, pratique.

  •  » mouvement des bras , de la tête , coup de menton , regard dominateur « …… il n’y a pas que les dictateurs qui ont ce comportement , on a nous aussi nos dirigeants qui emploi le même langage ; sont ce pour autant des dictateurs ? ….quoique…..

    • @Vera
      Mais non…il parlait de macron pendant sa campagne….Un de ses discours était gestuellement du copié-collé d’un discours

    • C’est la parfaite description d’un certain Macron, l’idole de monsieur Aulnas. Trump lui agit et tente de renverser la vapeur du train qui a mené les USA dans la situation désastreuse qui est la sienne aujourd’hui: déficit commercial gigantesque, paupérisation des classes moyennes, politiquement correct, liberté de s’exprimer supprimée, la Constitution bafouée par le parti démocrate, etc…

      • Déficit commercial US pas gigantesque en réalité et puis anyway c’est pas important, Trump n’a pas supprimé tous les machincare, la constitution est bafouée par les 2 partis (cf la commerce clause très librement interprétée). Certes il y a plein de bons points mais c’est pas toujours assumé. Arrêtez d’idéaliser Trump. Il est dangereux pour la droite car la gauche s’est trouvé un ennemi qui la soude et parce qu’il empêche toute forme de débat intellectuel dans un pays où la droite est plutot bien équipée… Trump c’est pas la dame de fer, c’est juste moyen.

        • C’est Trump maintenant qui « empêche toute forme de débat intellectuel » ? Sérieux ?

          • Son élection l’empêche, oui car elle ne contraint pas la droite à se refonder pour prendre le pouvoir sur la base d’une doctrine politique structurée comme elle l’avait fait en 1980. Les républicains sont complètement désarmé face à la monté des opinions de gauche dans la société. Tout ce qu’ils ont à y opposer c’est un type qui vocifère, qui tweete tout et son contraire et qui dit qu’il est le meilleur en tout. Jamais aucune référence aux fondateurs de la pensée conservatrice, rien.. le néant intellectuel !

            • Et en face, les # divers et variés (#MeToo n’est qu’un exemple), l’intolérance grandissante du monde universitaire fortement gauchisé, les 98% des médias qui se sont prononcés contre Trump il y a deux ans et qui continuent sur la même ligne, l’attitude idéologisée jusqu’à l’absurde des démocrates, c’est aussi de la faute de Trump ?
              Vous n’avez pas l’impression que vous exagérez, un tout petit peu, sur les bords ?

              • Non, vous allez vous réveiller avec la gueule de bois, cher ami. Ayn Rand elle même pensait que Reagan allait trop loin dans le populisme. On ne peut que spéculer sur ce qu’elle aurait pensé de Trump… Je ne crois pas que j’exagère. Et je me fiche de la manière dont la gauche argumente sa position car ça ne m’intéresse pas.

                • Et pourtant, tout ce que je viens d’énumérer participe de manière forte et indéniable à « empêcher toute forme de débat intellectuel ». Indépendamment de Trump et de son populisme.
                  Allez comprendre ce que vous cherchez…

                  • Donc parce que la gauche est intellectuellement médiocre, la droite doit l’être également?
                    J’en resterai là : je crois que notre discussion a déjà suffisamment pollué cette page. A bientôt.

        • c’est Trump qui a sauvé la droite US, sans lui Clinton aurait gagné et les USA se transformerait progressivement en one-party state. La droite néo-con et néo-libérale n’a plus aucun avenir, place à droite populiste.

  • Article décevant. Mettre dans le même sac, Trump et Erdogan… et Bolsonaro qui n’est même pas encore à la tête du Brésil, déjà jugé et condamné.
    Et puis, l’emploi du mot « peuple », qui fait que de facto l’auteur ne se sent pas faire partie de ce groupe, est d’un mépris flagrant.
    Pourquoi laisser voter la masse des ignorants quand quelques esprits de lumière tels M. Aulnas ont tout compris. Le « peuple » est décidément une variable bien gênante : on lui demande son avis et il le donne.

  • de bon matin, j ai bien rit, le pseudo liberal qui a du voter macron car il pense que macron est liberal, vient nous assener que les populistes sont tous des dictateurs en mettant tout le monde dans le meme panier de crabes. le mot a la mode chez ces gens la c est populiste, si on peut rajouter d extreme droite, et meme nazis, on a le jackpot. mais on a bien compris « mouvement des bras , de la tête , coup de menton , regard dominateur  » c est hitler , pas besoin de dire nazi , juste le suggerer. quelle erreur d avoir laisser les ignorants votaient pour ces hommes, ah oui en plus que des hommes, c est pas feministe non plus, je suppose que l auteur est pro europeen, cette entite non elue qui prend des decisions , car au fond, le peuple vote mal , le peuple est contre la mondialisation, le peuple est contre la globalisation, alors il faut decider pour lui, l auteur est contre la democratie, comme tout bon socialiste qui pense que le peuple n’a rien a dire, juste a accepter sa condition, un vrai saint just « Le peuple est un éternel enfant »

    • Mode pinailleur « on » :
      dans ‘ mouvement des bras , de la tête , coup de menton , regard dominateur (…) ‘, je reconnais Mussolini, que le moustachu teigneux a plus ou moins tenté de singer…
      Mode pinailleur « off »
      Mais j’apprécie votre commentaire (+1)

    • Vous faites erreur, M. Aulnas inscrit avec brio son point Godwin de la journée.

    • « Le peuple est un éternel enfant », ‘le peuple est mineur », le credo des fascistes (les vrais)

  • Il y aura toujours des idiots pour louer des pays dirigés (sous toutes les latitudes) par des incapables et où règne l’insécurité et le désordre.
    Peut-être parce que ces laudateurs tirent de ces médiocres pouvoirs en place des avantages personnels qu’ils n’auraient sans doute pas avec des pouvoirs énergiques, luttant contre la corruption et soucieux de leur pays et de ses concitoyens.
    J’observe qu’a part l’invective facile et un parti pris stalinien, l’article ne donne aucun argument véritable qui expliquerait pourquoi il ne faut pas faire confiance à un pouvoir fort.

    Et j’imagine que mon commentaire va être censuré une nouvelle fois, car contraire au dogme à suivre et à diffuser.

  • Quel caricature !
    On dirait un appeau à trolls (d’essstrremdroaate).
    Tout ce qui est excessif est insignifiant (Talleyrand)

  • M. Aulnas, c’est quoi exactement la servitude ?
    Laisser des pans entiers de la population à la merci des gangs n’est pas les obliger à la servitude, contre leur gré ?
    Imposer la « solidarité » par des transferts massifs de richesses des poches de ceux qui se lèvent tôt vers celles de ceux qui n’ont même pas besoin de se lever, c’est quoi d’autre que de la servitude ?
    Discourir (et légiférer !) sur l’égalité et la fraternité, ensuite s’installer avec sa famille dans un environnement protégé, où on ne côtoie que ses semblables, c’est quoi d’autre qu’une attitude d’aristocrate qui se croit tout permis ?
    Vous vous trompez complètement d’analyse, et chez vous c’est récurrent. Comme le disait un autre commentateur, vous avez voté Macron en le prenant pour un « libéral », et depuis vous êtes rempli de certitudes. Avouez d’abord votre erreur en toute humilité, ensuite il sera possible de retrouver un minimum de crédibilité.

    • Il a soutenu Macron durant les élections. C’est dire à quel point il est doué pour les analyses! Ce pamphlet contre les minables, comme dirait Hillary Clinton la corrompue, qui osent se rebeller contre le racket et la censure que leur impose l’establishment, dont Aulnas voudrait bien faire parti, est ignoble. Qu’il n’aime pas la démocratie c’est son droit, mais l’exemple de la Suisse démontre que le simple citoyen n’a pas besoin de prétentieux intellos débiles pour diriger un pays et le mener à la prospérité!

      • Hillary Clinton la corrompue… à qui Trump l’opportuniste filait du pognon lorsqu’elle était candidate en 2008 (tel que l’avait rappelé Ted Cruz en 2016 lors de l’investiture républicaine.)

        • Sauf que Trump n’a pas traité de « minables » ses électeurs potentiels. Et, jusqu’à preuve du contraire, il n’est pas corrompu, et il n’a pas non plus du sang sur les mains (l’ambassadeur à Benghazi, ça vous parle ?).
          C’est facile de jeter des pierres, mais c’est encore mieux d’avoir une échelle des valeurs.

          • « Sauf que Trump n’a pas traité de « minables » ses électeurs potentiels. »


            @durru : Il y a quelques mois j’ai écrit un long message (qu’hélas je ne retrouve plus) expliquant en détail que certes, Clinton est une politicienne étatiste pourrie jusqu’à la moelle et qu’elle possède d’innombrable défauts, mais que, d’un point de vue purement libertarien, elle a eu raison d’être politiquement incorrecte en traitant de « minables / déplorables » une partie (et non pas l’intégralité) des électeurs de Trump, et elle a eu raison de considérer que ces « déplorables » sont irrécupérables.

            Clinton a ensuite pris le soin d’expliquer, dans le même discours, qu’il fallait avoir de la compassion pour l’autre partie des électeurs de Trump (ceux qui ne sont pas irrécupérables) : « that other basket of people are people who feel that the government has let them down, the economy has let them down, nobody cares about them, nobody worries about what happens to their lives and their futures, and they’re just desperate for change. It doesn’t really even matter where it comes from. They don’t buy everything [Trump] says, but he seems to hold out some hope that their lives will be different. They won’t wake up and see their jobs disappear, lose a kid to heroin, feel like they’re in a dead-end. Those are people we have to understand and empathize with as well. »

            Ainsi donc, le problème de Clinton n’est pas sa dénonciation des « déplorables ». (Cette dénoncitation est politiquement incorrecte cependant elle vise en plein dans le mille / elle pourrait très bien avoir été prononcé par un libertarien.) Le vrai problème de Clinton c’est, d’une part, le fait d’avoir exagérer le nombre de « déplorables » (faute qu’elle a par la suite elle-même admise) et, d’autre part, le fait d’être une grosse hypocrite (elle n’admettra jamais qu’une partie de ses propres électeurs sont eux aussi des « minables / déplorables. » )

            • Vous me citez, et pourtant… J’ai bien écrit ses électeurs potentiels.
              Ce n’est pas une question de politiquement correct (que j’abhorre), mais bel et bien d’empathie et de sens politique. Comment voulez-vous que ces « minables » aillent voter pour elle par la suite, quand vous admettez vous même qu’il y en avait pas mal parmi ses propres électeurs ?
              Elle aurait pu avoir raison si elle avait été plus précise et, surtout, si elle l’avait dit dans un autre contexte. Ce que les gens ont retenu n’a été que son mépris de classe (qui, lui, est bien réel, au-delà de toutes ses excuses). Peu importe l’opinion qu’on peut avoir sur Trump, à mon avis tout individu sensé devrait se réjouir que cette gourde incompétente et imbue d’elle-même ait échoué.

              • « Ce n’est pas une question de politiquement correct (que j’abhorre), mais bel et bien d’empathie et de sens politique.»

                Parfois, avoir de l’empathie et du respect pour les gens, c’est savoir leur dire leur quatre vérités / savoir leur dire sans ménagement des choses blessantes / savoir leur dire la vérité même si cela blesse leur orgueil.

                Quand certains individus qui votent pour Trump sont des « déplorables », le plus grand service qu’on peut leur rendre, c’est de les responsabiliser en les traitant de « déplorables », plutôt que de les déresponsabiliser en leur faisant croire que tous leurs problèmes proviennent du libre-échange avec la Chine et de l’immigration.

                Quand certains individus qui votent pour Clinton sont des « déplorables », le plus grand service qu’on peut leur rendre, c’est de les responsabiliser en les traitant de « déplorables », plutôt que de les déresponsabiliser en leur faisant croire que tous leurs problèmes proviennent de la liberté d’expression des racistes et de l’accroissement de la fortune des riches.

                • Si Mme Clinton n’avait pas eu, depuis sa défaite, des interventions les unes plus incompréhensibles que les autres, et certainement aucun esprit d’auto-critique, je pourrais envisager d’accepter les louanges que vous lui adressez.
                  Mais je trouve que, dans le contexte où même ses plus proches soutiens ont convenu qu’elle a manqué d’empathie lors de la campagne, venir expliquer le contraire est (un peu) du foutage de gueule.

                  • @durru: Mon propos n’est pas de nier que Clinton fut une politicienne absoluemment catastrophique, et que ses campagnes à l’élection présidentielle furent tout autant catastrophiques. Mon propos c’est qu’il y a beaucoup de critiques pertinentes à adresser à Clinton (par exemple : le fait qu’elle est bien moins libérale que Trump au sujet de la fiscalité, du port d’arme, de la santé, et qu’elle est tout aussi protectionniste que lui). Malheureusement, plutôt que d’adresser à Clinton ces critiques pertinentes, les gens préfèrent reprocher à Clinton la seule chose qu’elle a fait qui, d’un point de vue libéral (libertarien), n’était pas si catastrophique que ça : être politiquement incorrecte en traitant des gens irrécupérables de gens « déplorables. »

                    • Vous êtes sur la même ligne que ceux qui défendent Macron qui parlait d’illettrées, d’alcooliques ou de feignants.
                      Même s’il y a une dose de vérité là-dedans, la position de celui qui fait l’affirmation et le contexte vident le message de tout contenu constructif et laissent passer juste l’injure, le mépris. Et, encore une fois, l’empathie est totalement absente, chez l’un comme chez l’autre.
                      Voilà pourquoi l’expression est restée, comme vont rester celles de Macron : parce qu’elles sont la marque de fabrique de ces élites auto-proclamées qui méprisent au plus haut point le peuple, « la populace ».

                    • Soit on est contre le politiquement correct, et dans ce cas on soutient Trump quand il appele des terroristes musulmans « terroristes musulmans » plutôt que « déséquilibrés qui n’ont rien à voir avec l’islam », et on soutient Clinton quand elle appele des gens déplorables « gens déplorables » plutôt que « victimes du système ».
                      (Entendons-nous bien: j’ai pris ces deux exemples au hasard, je ne compare nullement les « gens déplorables » aux « terroristes musulmans.»)

                      Soit on est pour le politiquement correct, et dans ce cas on critique à la fois Trump et Clinton. Il ne peut pas y avoir de deux poids deux mesures. On ne peut faire l’éloge de Trump lorsqu’il est franc et, dans le même temps, critiquer Clinton lorsqu’elle est franche. Inversement, on ne peut pas faire l’éloge de Clinton lorsqu’elle est franche et, dans le même temps, critiquer Trump lorsqu’il est franc.

                    • Où voyez vous du mépris dans une expression comme « terroristes musulmans » ? Il n’est pas question de politiquement correct ou pas ici. De mépris et d’empathie (ou plutôt manque de), par contre, si.

                    • @durru: Etant opposé au politiquement correct, je ne vois aucun problème à appeler un chat un chat en qualifiant, comme Trump, des terroristes musulmans de « terroristes musulmans. »

                      La différence, semble-t-il, entre vous et moi, c’est que moi je ne fais aucune exception au principe d’appeler un chat un chat. Si des individus refusent d’assumer leurs responsabilités et préfèrent blamer le libre-échange et l’immigration pour tous leurs échecs personnels, je n’hésiterai pas une seconde à dénoncer l’irresponsabilité de ces individus, contrairement à vous qui assimilez cette dénonciation à du mépris et à un manque d’empathie.

                    • Si vous le faites, je n’évoquerai probablement ni le mépris, ni le manque d’empathie (ça dépend un peu comment vous tournez votre affirmation, quand même, mais ce que vous avez déjà écrit à ce sujet me semble acceptable).
                      Je faisais référence à deux personnages politiques bien connus pour leur attitude hautaine et leur manque d’empathie. Et je vous rappelle qu’ils ont employé des mots crus, sans apporter autant de nuances et de clarifications que vous avez pris soin d’ajouter.
                      Le mépris (comme l’empathie) se sent, j’ai du mal à être plus précis et aussi à comprendre ce que vous ne comprenez pas. Sauf à considérer que vous faites partie de la même « caste » et que vous avez les mêmes tares qu’eux, ce qui me semble quand même assez improbable…
                      Votre exemple avec les « terroristes musulmans » n’est pas approprié dans ce contexte, car ici il ne peut pas être question de mépris – il n’y a rien à argumenter, c’est simplement évident.

                    • « Je faisais référence à deux personnages politiques bien connus pour leur attitude hautaine et leur manque d’empathie. Et je vous rappelle qu’ils ont employé des mots crus, sans apporter autant de nuances et de clarifications que vous avez pris soin d’ajouter. »


                      @durru: Je ne défends pas les « messagers » (Clinton la corrompue, Macron le technocrate) je défends le « message » les rares fois où celui-ci est compatible avec la pensée libérale (libertarienne.)

                      Dans le cas du « message » de Clinton contre les « déplorables » je persiste et signe : en dépit du fait que Clinton a complètement exagérer le nombre de « déplorables » et que c’est une sale hypocrite qui refuse de prendre en compte le fait que beaucoup de ses électeurs sont eux aussi des « déplorables », en dépit de tout ça, disais-je, le « message » de Clinton n’était pas aussi castastrophique que tout le monde le dit, donc c’est stupide qu’on persiste à reprocher à Clinton la seule chose qu’elle n’a pas complètement foiré. Certains passages (pas tous) du discours de Clinton contre les « déplorables » auraient très bien pu être prononcés par un libertarien, ils ne manquaient ni de nuance ni de clarté, ils mettaient (directement ou indirectement) des individus trop longtemps chouchoutés (les « déplorables » ) face à leurs responsabilités.

                    • @durru: En ces temps de politiquement correct, vous pouvez être accusé ( généralement par des gens de gauche ) d’être intolérant à l’égard des musulmans du simple fait que vous appeler un chat un chat en qualifiant des terroristes musulmans de « terroristes musulmans. » Certaines personnes proches de la gauche régressive vous accuseront de faire des amalgames, ils diront que votre franchise et votre clairvoyance ne font que jeter de l’huile sur le feu, ils vous reprocheront d’être méprisant à l’égard des musulmans, ils diront que vous manquez d’empathie.

  • voila donc bien un raisonnement de bobo socialiste , fonctionnaire de surcroît.
    Tout y est , meme le point « goldwin » pour la référence a Hitler,
    j’opposerai la catastrophe humanitaire engendrée par la dictature communiste au Venezuela ; si j’étais sur que çà puisse servir a quelque chose.
    Je ne crois pas que ce soit nécessaire car parler du peuple et de liberté quand on a passé sa vie bien a l’abri dans la dent creuse du requin , libère l’individu de l’objectivité nécessaire a la crédibilité
    minimale.

  • c’est pas bien quand les sans-dents et les déplorables veulent se débarrasser de la servitude imposée par les zélites.
    c’est pas bien quand ils se débarrassent d’une bande de pourris comme les démocrates américains ou les politiciens à leur solde en Europe ou en Amérique du Sud.
    Je suis bien d’accord qu’ils les ont remplacés par des gens eux-mêmes un peu borderline , sans doute par manque de choix

  • La liberté, c’est ce que permet la longueur de la chaîne, disait Cavanna. Mais peut-être Mr Aulnas espère-t-il faire partie de ceux qui ont la clé du cadenas? « la liberté a toujours été l’affaire d’une petite élite ».. et l’esclavage, soft ou hard, l’affaire des autres.

    • C’est à dire que certains considèrent que le « peuple » ne saurait pas quoi faire de sa liberté et bien sûr ferait des conneries. Alors que les élites savent, eux, ce qui est bon et bien; non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour autres.
      Mais bon, ce genre d’article à la noix permet au moins de se défouler de bon matin. Je sens que je vais pouvoir passer une bonne journée et être aimable avec mes prochains, j’ai expulsé mes ondes négatives.

  • Ce sont des « analyses » comme celle-là, dignes de Marianne, qui sont à l’origine de la montée de courants qui refusent l’ordre socialisant que l’Empire du Bien veut imposer au monde.

    • Le thermomètre, même s’il ne vous affiche pas la température que vous souhaiteriez, n’y est pas pour grand chose dans les intempéries politiques.
      Les gens ne se mettent pas à désirer la survenue de quelques autocrates fascistoïdes parce que les analyses qu’on leur sert dans les journaux ne leur conviennent pas. Ça, c’est vraiment les prendre pour des imbéciles.
      S’ils lorgnent du côté des « pouvoirs forts », c’est parce que dans leurs vies quotidiennes, ils n’y trouvent pas leur compte avec les politiciens actuels.
      Au Brésil, ils achètent de la sécurité, c’est ce qui aujourd’hui leur fait le plus défaut. L’avenir dira quel est le prix à payer, car en matière politique, le prix n’est jamais affiché pendant la transaction. On le découvre plus tard.

  • Le problème, c’est que ce que nous vivons au quotidien sont des contraintes dictées (tiens ?) par des fonctionnaires et des gouvernants qui imposent des règles et des lois sans la moindre concertation.
    Cette situation de mouton que vivent les citoyens les amène petit à petit à considérer que dictature pour dictature, comme pour le nutella, autant choisir l’original que l’imitation…

  • Définir les foules qui sont digne d’intelligence de celles qui ne le sont pas, de diaboliser des personnes et des phénomènes c’est pas très libéral.
    Ce texte intello-élitiste méprisant est assez affligeant ici.
    Quelle est la norme pour dialoguer si l’attaque de la bien pensance n’est que caricature par des profs de gauche qui se croient sérieux et n’ont rien de libéraux?
    Quel message croyez vous faire passer quand votre message dans un langage incendiaire ad personnam, dixit (autocrates, dictature, matcho…) tellement omniprésent que votre ouverture aux autres est devenue pratiquement impossible.
    Critiquer leurs idées, sans caricature, oui, mais pas comme cela.
    Peut être que la différence est que eux sur le terrain et dans leur textes sont plus ouverts aux autres et savent écouter les gens.
    Arrêtez de pleurer les conséquences, quand votre message et celle de vos acolytes intellos de gauche en sont la cause.
    Les arguments moraux,les caricatures et procès d’intention ne sont pas des arguments. C’est de la suffisance méprisante qui ne vaut pas mieux.
    Vous les accusez de tous les mots, mais mes mots les plus violents se sont les vôtres.

    • Je partage votre analyse.
      Il y a un point cependant que j’exprimerais différemment.
      Nous avons inconsciemment accepté la refondation du langage, des concepts et des valeurs que l’Empire du Bien a imposée pour contribuer à asseoir son règne.
      Ce faisant, nous nous sommes emprisonnés nous-mêmes. Notre opposition a ainsi été vidée de sa substance.
      Non, ces gens-là ne sont pas l’élite ! Non, ces gens-là ne sont pas des intellectuels !
      Non, ils ne sont pas progressistes !
      Qui, en se trompant sur tout, pourrait être considéré ainsi dans un environnement où la pensée et le langage sont libres ? Qui, contre les faits, pourrait rester crédible en dehors d’une situation où les esprits sont asservis ? Qui, à la rédaction grossière et approximative (sans parler du fond) d’un billet pourrait-être considéré comme représentant des « intellectuels » si nous n’acceptions pas comme vérité l’ombre apparaissant sur le mur de la caverne de leur médiocrité ?
      Beaucoup de ces gens-là ont prospéré grâce à la confiscation d’une partie des richesses produites par le capitalisme ; sans qu’il leur soit nécessaire d’obtenir la reconnaissance de leur travail par la société. Aucune sanction (au sens littéral), d’aucune sorte, à leur existence.

      Refusons leurs mots, leurs concepts. Autorisons-nous à être aussi durs qu’ils le sont tant ils ont la conviction de la justesse de leurs idées et, surtout, tant ils ont la conviction (totalitaire) d’être l’incarnation du Bien.
      Soyons convaincus de nos idées. Combattons et refusons leur catégorisation du monde. En ne le faisant pas, nous nous plaçons ipso facto dans la position du perdant. Nous ne sommes qu’en réaction (ce qui est malheureusement trop souvent le cas sur Contrepoints).
      Combattons l’Empire du Bien avec nos armes, pas les leurs.

  • Carl von Ossietzky, prix Nobel de la paix 1935, mort en 1938 après avoir été détenu et torturé dans les camps nazis, a écrit en 1923 dans la Berliner Volks-Zeitung (votre absurdité et sa signification) :

     » Là où les hommes échouent, ils font appel à l’Homme.
    Le fascisme, qui existe partout sous un nouveau déguisement national, montre dans tous les pays ce trait commun:
    le désir ardent du dictateur.
    Les peuples paresseux recherchent un cerveau qui pense pour eux, un dos qui porte pour eux.  »

    Les peuples paresseux…

  • gloubiboulga qui fait effectivement le jeu du populisme et de très mauvaise qualité d’analyse.

    Et je ne suis pas sûr que les libertés dans ces pays (EU, Hongrie) se portent beaucoup moins bien que dans les pays sous la dictature bureaucratique et corrompue (France, UE, …).

    il serait bon de voir les faits plutôt qu’adopter une posture idéologique qui ne sert que l’orgueil de l’auteur.

  • Balancer autant de poncifs dans le chapeau c’est fort pour un type qui raisonne ! Quand on vous marche sur la tête et que vous vous défendez ce n’est pas culturel mais naturel.

  • Bolsonaro prétend envoyer l’armée dans les favelas… nul doute qu’elle sera bien reçue.
    Ses soldats vont rentrer avec des chars, défoncer des portes, tirer dans le tas, plaquer des enfants et des mères de famille au sol, selon la tradition brésilienne.
    Je ne vois pas pourquoi les habitants des favelas devraient se laisser faire lorsqu’une armée d’occupation déboule chez eux et saccage tout.
    Au Brésil comme ailleurs, ce serait bien que les politiciens cessent de faire n’importe quoi et laissent les gens tranquilles.

    • 500.000 morts en 10 ans, prés de 100 morts par jours dans des fusillades… et vous pensez que l’armée dans les favelas est une armée d’occupation ? liberté ne veux pas dire anarchie.
      Il semblerait Ragoul qu’avec ce temps pluvieux vous ayez attrapez une melenchonite aiguë !

      • Donnons donc les pleins pouvoirs à l’armée pour qu’elle instaure un couvre-feu, mette en place des checkpoints, qu’elle nettoie les rues de toute cette vermine. Nul doute qu’ensuite les gens fileront droit.
        Nous sommes ici sur un site libéral où l’anarchie n’est pas forcément synonyme d’extrême gauche. Votre punchline sensée me casser est donc particulièrement malvenue.

    • quand la gauche aura cessé de créer de la pauvreté pour nourrir les élites et la corruption, peut etre que les gens n’auront pas besoin de faire appel a la force, mais le brésil c’est l’horreur

      • Libéral depuis peu, la première chose que j’ai apprise est que le socialisme mène aux pénuries et aux dictatures. Faut-il pour autant voter pour un autre dictateur, parce que non socialiste?

        • Voter pour Bolsonaro comportait des incertitudes quant à l’avenir.
          Voter à nouveau pour un socialiste ne présentait aucune incertitude mais un chemin assuré vers l’effondrement.

    • Si vous lisiez au lieu de raconter des stupidités, vous sauriez que l’armée est déjà depuis un certains temps envoyée dans les favellas où les policiers sont impuissants. Quand à l’armée d’occupation cela pue la propagande communiste, vu que des soldats brésiliens ne sont pas des étrangers, mais des natifs qui viennent rétablir le droit.

      • Les militaires sont des hommes bons, alors que je suis stupide. Merci pour votre précieux commentaire qui va bien dans le sens de ceux présents sur ce fil, particulièrement difficile à suivre à cause du nombre incroyable d’insultes qui y sont proférées.
        C’est un plaisir de débattre avec vous.

        • En résumé, vous n’avez plus d’argument.

          • Vous partez du principe que l’état brésilien est légitime à appliquer la violence, et que sans lui ce serait le chaos.
            Je pars du principe que les états sont des voyous et qu’ils sont voués à disparaître, mondialisation oblige.
            Je ne vois pas pourquoi les habitants des favelas devraient accepter la loi de l’état brésilien corrompu.

            • « Je ne vois pas pourquoi les habitants des favelas devraient accepter la loi de l’état brésilien corrompu. »
              Par contre, que les populations des favelas soient obligées de subir les diktats de gangs, mafieux, policiers corrompus, de voir leurs enfants embrigadés dans ces gangs et servir de cible lors des règlements de compte, ne vous gêne pas.
              Que cette situation dans les favelas soit la conséquences d’une politique sociétal et économique socialisante depuis des lustres ne vous gêne pas non plus.
              Encore un 2 poids 2 mesures signature d’une appréciation bien orientée de la situation d’une société…

            • La loi des gangs est-elle meilleure ❓

        • Les militaires sont souvent des hommes bons, surtout quand l y a conscription. Rien n’est parfait, mais cela n’est nullement l’horreur que vous décrivez.

    • Anarchiste sur les bords ❓

  • « Dans les démocraties occidentales d’aujourd’hui, la liberté n’est pas spéculation de philosophe. Elle est réalité. »
    Dans quel monde vivez-vous? Sûrement pas dans le réel…

    • Avec le politiquement correct qui règne en occident, où on censure tout propos déviant? Il y a des gens qui vivent dans le passé et ne savent pas lire!

    • ​@RX33 : Pour bien comprendre le propos de l’auteur vous auriez du prendre en compte sa phrase suivante. Il dit que la liberté est une réalité comparativement aux époques précédentes.

      • Nous sommes libres comparativement aux gens du Moyen-Âge par exemple.

        • Et si on compare au Second Empire ? Ou à l’entre-guerre ?
          Est-ce qu’on avait le même niveau de prélèvements obligatoires ? Les mêmes lois liberticides (renseignement, fake news, etc) ? Le même non-respect des lois (dans les « quartiers », notamment) ? La même justice politisée ? Etc…
          C’est quoi « la liberté » dont vous parlez, en fait ? Ou l’auteur, sinon…

          • @durru : Vous avez raison, au lieu de dire qu’on était moins libre dans les époques précédentes, mieux vaut dire qu’on était moins libre dans certaines époques précédentes, mais qu’il a parfois existé dans le passé des époques plus libres (moins d’impôts, moins de reglementations, mois d’endettement publique, etc…)

            • « Aucune société, depuis le commencement du monde, n’a bénéficié d’autant de liberté. »
              M. Aulnas ne se limite pas à comparer avec « certaines » époques précédentes, voyez-vous…

              • @ durru
                Je n’ai pas envie de chipoter mais la phrase de P.Aulnas est évidemment trop globale pour se vérifier pour tout le monde, partout et à tout moment!
                Il est clair que votre liberté (simple exemple!) dépend un peu beaucoup de votre état de santé, de votre humeur, de vos moyens financiers etc …
                Mais il est difficile de contester que nous avons, par exemple, plus de « temps libre » qu’il y a 100 ans et que la technologie nous aide à pouvoir l’utiliser librement.
                Je n’ai pas envie de cracher dans la soupe!

                • Ce n’est pas que vous chipotez, mais vous perdez complètement les pédales ! En quoi mon état de santé ou, encore mieux, mon humeur (?!?) pourraient avoir un impact sur ma liberté ?
                  Donnez votre définition de la liberté, alors. Car je vois que les arguments très concrets que j’avais soulevés dans mon précédent message ne vous touchent pas.
                  Si la liberté n’a pas de rapport ni avec les lois liberticides, ni avec les prélèvements obligatoires, ni avec le non-respect des lois, ni avec la justice politisée, c’est quoi alors la liberté ? Celle du poisson dans l’aquarium ? Ou celle de la grenouille dans la marmite ?

                • Dans la mesure ou tout est fait pour que vous vous en remettiez à l’état pour causes de taxes nombreuses et en augmentation, de réglementations qui virent à la brésilienne, ou est la liberté ❓

  • Sur le thème de la liberté: Las. Nous ne vivons pas un paroxysme de la liberté dans nos sociétés. La génération de mes parents connaissait plus de libertés. Nos libertés sont doucement grignotées par des Etats-nounous étouffants et englués dans l’idéologie sociale-démocrate. Le guano législatif s’accumule.

    Je trouve amusant que le thème migratoire n’ait pas été effleuré dans cet article. Ne compte-t-il pas pour beaucoup dans le désenchantement démocratique en Europe?

  • Que d’âneries dans cet article et dans les commentaires le suivant… Les peuples ne renoncent pas à leur liberté. Ce sont les individus qui renoncent à leur liberté, et cela depuis des générations. La liberté n’est qu’individuelle. Bolsonaro est un danger potentiel pour la liberté. Obama et Macron sont des liberticides avérés. Trump : bien heureux celui qui comprend…

    • Bolsonaro n’est pas un danger pour la liberté! Cessez de répéter la propagande calomnieuse de la gauche. Ce n’est pas un perdreau de l’année, il est député depuis des années, on connaît donc bien ses tendances. Il a adhéré au Parti démocrate chrétien. Mais pour la gauche un chrétien est extrême droite!

      • Désolé mais je ne connais pas le Brésil et je ne parle pas le portugais. Je suis mal informé, et je le reconnais d’où l’emploi du conditionnel. J’ai entendu tout et son contraire mais puisque vous êtes bien renseigné, pouvez vous me dire si Bolsonaro s’oppose au droit à la Propriété ?

        P.S. Mon commentaire ne cherchais pas à affirmer quoique ce soit sur ce personnage, je ne faisais que remarquer l’extraordinaire confusion des auteurs et lecteurs de contrepoints sur les concepts de liberté et de démocratie, que l’on peut percevoir à la lecture de cette page, confusion à peine moins visibles que sur les médias de gauche que vous dénoncez vous même.

    • Comment se fait-il alors qu’il y a des sociétés où il est plus facile de ne pas renoncer à sa liberté en tant qu’individu ? Cela ne vous pousse pas à vous questionner sur la société dans laquelle vous vivez ?

      • Je me questionne, et je doute aussi, mais je ne vois pas le rapport avec mes précédentes assertions… Les gens ici annoncent des vérités sur un ton péremptoire et tirent des conclusions hâtives et maladroites, sans aucune finesse, en lisant sans trop chercher à comprendre, ils mélangent allègrement les concepts et semblent être dans la confusion quant au sens même du mot libéralisme. Ne le prenez pas ad personam svp, @durru car vous semblez échapper en partie à cette règle, et j’avoue ne pas être sans reproche moi même. Il fût un temps ou Contrepoints avait un slogan plus stimulant intellectuellement et qui il me semble mettait les lecteurs sur la voie d’un débat plus sain.

        • « La démocratie n’est pas mon objectif politique, je m’intéresse à la liberté. La démocratie n’est qu’un moyen d’y parvenir, pas une fin en soi. Ainsi, je ne me soumets à aucune décision majoritaire »
          Visiblement, vous n’avez pas (encore) vécu dans un régime totalitaire. La soumission n’est pas toujours volontaire. La liberté ne peut être garantie à l’individu que par un Etat de droit. Et je vais compléter par une platitude en citant Churchill : « la démocratie est le pire des systèmes, à l’exclusion de tous les autres ».
          Pour pouvoir vous intéresser à la liberté, vous avez besoin d’un système démocratique, où votre avis est pris en compte. Et nos sociétés occidentales s’en éloignent chaque jour qui passe…

          • Non mais j’ai vécu en Europe de l’Est et certains de mes amis sont nés soviétiques, d’autres sont chinois. Et j’aime beaucoup Churchill mais il disait beaucoup de bêtises. Je préfère Thatcher qui en disait moins, et de grâce épargnez moi les lieux communs.

            Dans un système démocratique l’individu est noyé dans la masse. Seul compte l’avis du plus grand nombre. Nos sociétés occidentales sont de plus en plus démocratiques, seule la liberté diminue. Ainsi on décide démocratiquement qui doit être généreux et à quel point, on vote pour savoir ce qu’il faut manger à la cantine, si on peut fumer, etc.

            Evidemment je présume que vous ne parlez pas de démocratie « libérale » mais bien de « la démocratie » au sens étymologique du terme (« le peuple vote ») comme le fait la plupart des gens.

            La démocratie c’est pour moi le chemin du socialisme, et la raison pour laquelle les US ne sont pas autant embourbés là-dedans c’est en partie parce que les élites américaines ont longtemps refusé de faire entrer la démocratie dans le domaine privé. Je pense donc que le libéralisme constitutionnaliste est plus efficace pour préserver la liberté.

            • La Suisse est également en Europe et ne souffre pas exactement des mêmes maux. Les raisons sont multiples, mais l’idée est qu’il y a une différence entre l’apparence de démocratie (ce qu’on nous vend) et la démocratie réelle (ce que les gens cherchent).
              Vous avez raison de souligner que le libéralisme est tout à fait compatible avec la démocratie, tandis que le socialisme, comme toute idéologie, ne l’est pas vraiment.

              • Je ne pense pas que votre distinction entre 2 formes de démocratie soit fondée. Je préfère distinguer entre le champ du privé et celui du commun. N’idéalisez pas trop la démocratie suisse car certaines « votation » qui heureusement ne sont pas passées proposent des lois liberticides et de nature à provoquer un véritable chaos (cf. celle sur la création monétaire)

                • Le fait que ces votations qui proposaient des lois liberticides ne sont pas passées vous dit que la démocratie suisse ne fonctionne pas ? Eh, ben…
                  Il n’y a pas « deux formes de démocratie », il y a la démocratie et son apparence, lisez mieux. Les antiques appelaient cela démagogie.

                  • Aller la dernière : le fait qu’un truc fonctionne 100 fois ne garanti pas qu’il fonctionnera 101 fois. Je lis très bien, merci.

          • @ durru
            Concernant la fin de votre propos, non, vous ne parlez pas de l’Occident mais de la France. Ne croyez pas trop vite que tout se passe ainsi hors de France, en Europe.

            • @ durru
              N.B. réponse à votre post de 17H28, le 31/10/2018.

            • Donnez moi un exemple, qu’on rigole.
              Depuis votre cher Luxembourg, pourquoi pas. Lux Leaks, peut-être ?
              Depuis l’UE, sinon. Le refus du budget italien, quand des budgets français (ou même italiens, fournis par d’autres gouvernements) bien plus inquiétants sont passés comme des lettres à la poste ? L’attitude belliqueuse de la Commission face au RU, avec des impacts négatifs sur les deux parties ?
              Partout, l’explosion des lois, normes et réglementations, les unes plus contraignantes que les autres.
              Elles sont où, les avancées démocratiques en Occident ?

  • En voyant ce titre consternant sur ce site je me suis dit : « tiens, c’est au moins du Patrick Aulnas ». Bingo.
    Quelques moments savoureux tout de même.
    « Lorsqu’ils montent sur une tribune ils deviennent grotesques : mouvements des bras et de la tête, coups de menton, regard dominateur du grand chef. » Bravo, belle description de notre Président.
    « Lassitude de la démocratie, médiocrité morale des politiciens, coup de foudre pour le charisme de l’homme fort » : c’est bien ainsi, en homme providentiel, que Macron a été vendu.

    « Le dialogue entre gens de bonne compagnie n’est pas leur tasse de thé »
    Nous avons actuellement au pouvoir des gens qui considèrent que la seule « bonne compagnie », avec laquelle on peut discuter, est celle qui pense exactement comme eux. Pour ce qui est du débat démocratique on repassera.

    Bref, si la critique du caractère mythique d’un supposé âge d’or est justifiée, l’âge d’or futur censé le remplacer est encore plus fantasmé. On a un bien un État de plus en plus fort mais qui n’assure pas la sécurité, seulement un contrôle toujours plus étroit de la majorité des citoyens. Qu’il se trouve des libéraux affirmés pour défendre ce régime est à pleurer.

  • Le moins que l’on puisse dire est que monsieur Aulnas est aux antipodes de l’esprit libéral. Un bobo qui ne comprend rien au aspirations du peuple et ne veut pas en entendre parler. La plèbe est stupide et elle ose s’insurger quand l’establishment lui ôte ses libertés, lui interdit de s’exprimer et le rackette. Son niveau de vie baisse, il se paupérise mais n’a qu’un droit: la boucler!

  • Il est bien vrai que cet article adopte une posture assez élitiste et même « jupitérienne ». Mais il est plus libéral que beaucoup de commentaires très caricaturaux, tout simplement parce qu’il se réfère à la liberté comme valeur essentielle. La plupart des commentateurs sont de toute évidence des conservateurs libéraux qui ne voient que l’aspect économique du libéralisme.
    Un libéral peut défendre Macron parce qu’il infléchit les structures dans le sens du libéralisme. Mais il ne peut en aucun cas se réclamer de Salvini, Orban, Bolsonaro et consorts. Leur parole même exclut d’emblée les valeurs de liberté. C’est une évidence.

    • Coupable, votre honneur, dans une certaine mesure.

    • La liberté ce n’est pas l’esclavage au profit de l’establishment, comme vous le croyez. C’est la liberté de penser, de s’exprimer, de se réunir, de voter, et de décider de son destin dans celui-ci. Le pouvoir appartient au peuple, pas à une bande de mafieux sortant de l’ENA.
      Quand à Macron il n’infléchit rien dans le sens du libéralisme. Au contraire, il étatise encore plus les rares institutions qui échappaient à l’emprise de l’état. Vous devriez lire les infos, cela vous éviterait de raconter des contre vérités!

      • Mais non le pouvoir n’appartient pas plus au peuple qu’à une élite. Le seul pouvoir acceptable est celui qu’on excerce sur soi-même. Les brésiliens ne font que manifester leur ras le bol face aux dérives (insécurité, corruption..) c’est une réaction et non une adhésion de principe à des valeurs libérales. Du moins pas pour le moment..

    • Bien dit !
      C’est une chose de respecter le choix des Bresiliens qui ont démocratiquement choisi Bolso c’en est une autre d’avoir pour lui les yeux de Chimène, au point de le dépeindre en héraut du libéralisme.

      • Qu’il ne soit pas « un héraut du libéralisme » fait de lui de suite un « autocrate », voire un fasciste en puissance ?
        Et les pouvoirs européens, tant loués par M. Aulnas, seraient-ils de « hérauts du libéralisme » ? Si oui, pourriez-vous argumenter ?

        • Où avez-vous vu que j’établissais une relation de cause à effet entre un libéralisme lacunaire et du protofascisme ? Mais cette absence de causalité n’interdit pas qu’on puisse être l’un et l’autre, dans le cas brésilien… Ou l’un sans l’autre, dans le cas européen…

          • Relisez l’article et le commentaire auquel vous avez répondu « Bien dit ! ». Tout y est, dans les moindres détails.
            Quant à votre accusation à peine voilée de proto-fascisme à l’encontre de Bolsonaro, tout en exemptant les européens de cette tare d’un revers de main, pourriez vous l’expliciter ? Par exemple, la loi « fake news », est-elle une loi « libérale » ?

            • « Oui, je suis favorable à une dictature ! Nous ne réglerons
              jamais les problèmes de la nation avec cette démocratie
              irresponsable » [Bolsonaro]
              Pour apporter un élément de reponse à votre dernière question, je vous renvoie à vos propres propos : qu’un dirigeant européen ne soit pas un héraut du libéralisme fait-il de lui un fasciste en puissance ?

              • Depuis quand « dictature » = « fascisme » ? Une dictature n’est pas nécessairement un régime totalitaire. Attention aux nuances. Sans oublier qu’il est le « Trump des tropiques », souvent dans l’excès et dans le grossissement des traits.
                Je vous conseille de lire « Reconnaître le fascisme », petit guide écrit par feu Umberto Eco. Vous serez étonné du nombre de cases que notre petit Jupiter coche. Bien plus aujourd’hui qu’avant son élection, quand c’était déjà assez mal parti.
                Ce n’est pas l’absence de libéralisme qui prouve le fascisme (ou les tendances fascisantes), mais les actes.

                • Le plus bizarre est que ceux qui traitent de fascistes les autres ignorent ce qu’était le fascisme. Or c’était un parti socialiste, créé juste après la Grande guerre par le rédacteur en chef du journal du PS italien, un certain Benito Mussolini. Le fascisme considère que le peuple est au service de la nation, alors qu’inversement dans une démocratie le pouvoir appartient au peuple. C’est un étatisme absolu, comme dans le communisme! Cette vision est profondément totalitaire puisqu’elle revient à dire que tout doit revenir à l’État, ce qui ne correspond à rien d’autre que la définition même du fascisme par son fondateur Benito Mussolini : « Tout dans l’État, rien contre l’État, rien en dehors de l’État ».

                  • @ Virgile
                    Au moins, c’est clair!

                    • C’est clair, mais c’est faux. Mussolini n’était plus socialiste (il avait été viré du PSI) quand il a créé le parti fasciste, qui était ouvertement anti-socialiste !
                      Ah ces gens qui veulent donner des cours d’histoire et qui propagent des fakes news !

                • Durru, si vous aimez pinailler sur le sens des mots, ce qui semble être chez vous une manière de vous raccrocher aux branches, et que vous tenez, de ce fait, à « oublier » la synonymie, pour l’homme de la rue entre dictature et fascisme (que j’ai reprise à mon compte pour simplifier le propos), permettez-moi donc de vous rappeler que les historiens ne sont absolument pas unanimes pour reconnaître la dimension totalitaire du fascisme.
                  Par ailleurs, vous respectant trop pour penser que votre sortie sur le prétendu fascisme de Macron n’est qu’une ultime pirouette dialectique à laquelle vous ne croyez pas vous-même, je m’abstientrai de vous faire la leçon sur ce sujet. Leçon inutile aussi si, par la plus impossible des hypothèses, vous étiez quand même convaincu de ce que vous racontez, car dans ce cas, je me verrais dans l’impossibilité de parler votre langue, une langue où les mots ne veulent plus rien dire…

                  • « les historiens ne sont absolument pas unanimes pour reconnaître la dimension totalitaire du fascisme »
                    Vous avez des sources ? Je suis vraiment intéressé. Car moi je croyais, naïvement, que les totalitarismes sont apparus au XXème siècle, sous exactement deux formes : le fascisme et le communisme (avec tous leurs dérivés). Ce que l’humanité avait connu auparavant comme régimes autoritaires n’étaient pas basés sur une idéologie censée régir la vie de tout un chacun jusque dans les moindres détails.
                    Pour Macron, je vous laisse libre avec votre (in?)conscience.

                  • Quant à votre « synonymie » entre dictature et fascisme, elle n’est pas celle de l’homme de la rue, mais bel et bien celle de l’idéologue socialiste-communiste qui veut faire passer un message : le communisme n’est pas un totalitarisme, et encore moins une dictature. Désolé, la dictature n’est pas forcément un fascisme ou, si vous voulez, il n’y a pas que les fascismes qui sont des dictatures.

                • est autre chose qu’une ultime pirouette

    • Il a certainement gagné le concours du plus libéral.
      Pour réussir cela, d’abord se couper de toute réalité, bon sens et empathie.
      On aimerait bien le voir appliquer son libéralisme sans concession dans une favela tenu par des criminels ultra violents et ou quasiment toutes les structures étatiques sont corrompus jusqu’à l’os.
      Pas libéral Bolsanero ? Il a fait son programme sur la promesse d’une libéralisation de l’économie et l’accés aux armes.
      Deux mesures qui feront plus pour la liberté concrète de Brésiliens que les beaux discours idéologiques.

      • Ici le programme de Bolsanero
        http://carlosbolsonaro.com.br/pdf/plano_degoverno_jair_bolsonaro.pdf
        Traduisez le et faites vous une idée.

      • Ce qu’on peut affirmer avec certitude concernant Bolsanero sur le sujet de l’économie, c’est que par le passé il était anti-libéral (Historiquement, il a voté contre les privatisations, les réformes des retraites, etc…)
        Ce qu’on ne peut pas affirmer avec certitude sur Bolsanero (du fait que pour l’instant on manque de preuve) c’est que son revirement en faveur du libéralisme économique est un revirement sincère ou un revirement opportuniste (profitant de la croissance des idées libérales au Brésil)
        En résumé : sur le sujet de l’économie on peut dire du mal de Bolsanero pour son action politique passé, mais pour son action politique futur il est trop tôt pour dire de lui du bien ou du mal.

    • Je ne sais pas à qui vous faites référence lorsque vous écrivez que « La plupart des commentateurs sont de toute évidence des conservateurs libéraux qui ne voient que l’aspect économique du libéralisme. » Moi je ne vois pas beaucoup de références à l’économie dans les commentaires critiques à l’adresse de M. Aulnas. Je vois par contre des propos sur la sécurité (ou plutôt l’absence de…), sur le (non) respect du choix démocratique, etc.
      Quant à votre dernier paragraphe, est-ce qu’il vous serait possible d’argumenter un minimum, au-delà d’une « évidence » que vous risquez d’être à peu près le seul ici à la connaître ? Vous savez, « cela va sans dire, mais ça va encore mieux en le disant »…

  • « Face à la mondialisation un peu anarchique, aux spéculations transhumanistes et posthumanistes, à la reconfiguration de la famille, … »

    Voila le programme rassurant de Mr Aulnas. Franchement, qu’avons nous à craindre ? Tout se passera forcément bien.

    Bien sûr, les points commun avec le programme de Mr Xi ne doivent pas être questionnée.

  • Mr Aulnas est un spécialiste de la novlangue si bien illustrée par Georges Orwell dans 1984! On ne peut que constater que nous sommes de plus en plus près de la société qu’il dénonce avec beaucoup de perspicacité!

  • En lisant cet article, je me suis dit: il déconne, là, le père Aulnas.
    C’est en lisant les commentaires de mes valeureux confrères que je me suis rassuré. Je n’étais pas seul à trouver ce papier à la fois faux et stupide.

  • Certains libéraux peuvent être victimes de la propagande orwellienne qui inonde nos médias. La liberté, c’est la servitude… il n’y a pas mieux pour asservir les peuples.
    Le libéralisme serait à Bruxelles ou à Paris où l’on constate de graves atteintes à la liberté d’expression et au pluralisme, un mépris de la démocratie?
    N’y a-t-il pas des permanences dans la vie des hommes qui ont fait leurs preuves? N’y a-t-il rien a conserver du passé?
    Je pense que pour sortir des débats idéologiques où l’on traite d’extrême-droite tout ce qui déplaît aux élites auto-proclamées, il conviendrait, par exemple, d’analyser objectivement les discours des « dictateurs » cités dans cet article. J’invite l’auteur de cet article à le faire, car enfin, le manichéisme n’est pas une vertu libérale: la frontière entre le bon et le moins bon passe en chacun de nous…

  • Pauvre Patrick, cher collègue !
    S’il est sans nul doute permis de ne pas partager toutes vos idées voire utile de les critiquer, vous ne méritez pas une telle volée de bois vert. Soyez assuré de ma sympathie.
    Maintenant si être enseignant et/ou fonctionnaire vous disqualifie pour émettre une opinion sur un site libéral …

    • Dites-nous, M. Aulnas ne serait-il pas aussi juif, ou noir, ou homosexuel ? Comme ça, vous pourriez ajouter des critères à votre « analyse » pour mieux comprendre pourquoi il n’est pas qualifié « pour émettre une opinion sur un site libéral » 😀

    • Le moins que l’on puisse dire est que Mr Aulnas est très loin d’être un libéral, ainsi qu’il le démontre dans cet article qui rejette la démocratie!

  • Mouvements ridicules et caractère autoritaire ? Voilà votre seule grille d’analyse ?
    Vous attribuez à certains un caractère autoritaire qu’ils n’ont pas et manqué leur réel point commun : leur enracinement. Enracinement dans leur histoire (n’hésitant à pas à la revisiter pour Erdogan), leur culture et fier de leur pays. Je comprends que tout ceci puisse vous gêner quand on s’estime au dessus de ces idées vieillottes mais en fait, vous n’êtes qu’une poignée à penser ainsi et vous le resterez : l’homme a besoin d’enracinement et d’être quelque part. Ça est très profond dans la personne. J’ai même vu comme ça l’exemple de mon neveu de 4 ans, passant devant l’église de son village (il est dans une famille athée) dire : »C’est l’église de chez moi, on est chez moi ». Beaucoup de notre enracinement est perceptible dans cette simple phrase !

  • certes les gens de ce genre sont à la mode… certains disent simple retour de balancier..
    pour comprendre poutine..on regarde avant poutine, avant bolsonero..avant salvini..

    c’est la démocratie… si on devait choisir des gens « sages », on aurait trouvé une autre méthode que le vote..ce qui compte c’est plaire…et c’est pour ça qu’avoir une bonne constitution qui limite les pouvoirs est une bonne chose..
    et par exemple dès trumpisme et bolsonaronarisme ça ne peut pas être la m^me chose.

    • « et c’est pour ça qu’avoir une bonne constitution qui limite les pouvoirs est une bonne chose »
      Pas sûr que le Brésil dispose de solides contre-pouvoirs institutionnels, sinon le pays n’aurait pas été autant gangrené par la corruption, justement une des raisons du vote pour Borso…

      • oui…et c’est pour ça que bolsonaro PEUT abuser du pouvoir…mais ça regarde les brésiliens..

        • quand on y songe ..n’importe quel président français est un » fasciste « en puissance… quand on se focalise sur le coté économique du moins…en outre, toujours en france, la mode est la la criminalisation des pensées déviantes…être homophobe , sexiste ou raciste ce n’est pas à proprement parler du fascisme ou de l’autoritarisme… rendre illégale l’homosexualité ou au contraire pourrait on dire considérer que « l’homophobie » aggrave la nature d’un crime, c’est un peu kif kif à mes yeux…atteinte à la liberté de pensée ou à la vie privée des gens..

          nous vivons dans un fascisme « soft » en somme où l’etat controle un peu beaucoup toute activité économique et grignote les libertés individuelle..
          autrement dit le fascisme n’est pas binaire on peut l’être plus ou moins…

          d’ailleurs qu’est ce qui ressemble plus à un fasciste sinon un antifa…n’a t on pas vu non plus les anciens electeurs communistes passer dans le camp du fn??

        • Vous faites un procès d’intention à Bolsonaro en disant qu’il PEUT? Alors qu’il vient seulement d’être élu président et qu’il est député démocrate chrétien depuis 17 ans ? Comment peut-il être d’extrême droite alors qu’il est membre de partis de centre droit? C’est votre conception de la démocratie? Vous êtes plus dangereux que lui dans ce cas!
          C’est le PT qui a abusé de son pouvoir jusqu’il y a peu.

          • Bah, il suffit d’écouter l’intéressé lui même :
            « Oui, je suis favorable à une dictature ! Nous ne réglerons
            jamais les problèmes de la nation avec cette démocratie
            irresponsable »
            On ne s’en lasse pas !

            • Mais en France, on est déjà dans une dictature. Pas seulement de la bien-pensance. Prenez le 80 km/h par exemple. Mesure hypocrite sans effet réel sur la sécurité. Ne somment pas adultes que l’on ne nous dise pas la vérité et qu’il faille abuser de subterfuges ❓

  • Sous Trump, le pays s’est partiellement fermé de l’extérieur certes, mais s’est ouvert de l’intérieur. On sent que globalement, ça va mieux; que les américains connaissent une embellie qu’ils n’avaient pas connue depuis Reagan.
    Sous Orban, quand on s’intéresse à des sources non mainstream, le pays progresse sur de nombreux plans et les habitants sont plus unis que jamais.
    Sous Bolsanaro, si les premières années seront sans doute sanglantes, quelque chose me dit qu’il fera office d’électro-choc pour ce pays au bord du coma.

    Pour les deux premiers, peut-être que la théorie n’est pas de leur côté, mais l’expérience, elle, l’est. Sans être la panacée, il y a du mieux (dans un contexte très dur).

  • Aucune société, depuis le commencement du monde, n’a bénéficié d’autant de liberté

    Et c’est pour cela que l’état, horrifié devant de tels risques, c’estrophorrible, s’empresse de les réduire jour après jour, amenant le droit français à un état similaire au droit brésilien, des mètres de hauteur de pages de lois étouffantes.

    Il est un peu tôt pour juger ce monsieur, même si vous avez le droit de vous en méfier. Rendez-vous dans un an ou deux pour faire un bilan.

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