Non, l’alimentation bio ne réduit pas de 25 % les risques de cancer

Ou comment se servir d’une étude pour faire passer ses croyances.

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Non, l’alimentation bio ne réduit pas de 25 % les risques de cancer

Publié le 25 octobre 2018
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Par Brice Gloux. 

Lundi, une étude portant sur les habitudes de consommation a été publiée dans la revue Jama Internal Medecine. De 2009 à 2016, près de 70 000 personnes ont contribué à cette recherche. Elles devaient pour cela se rendre sur le site NutriNet, fournir tout un ensemble de données civiles, répondre à différents questionnaires sur leur mode de vie, leur santé, etc. Il est possible de lire ce que les chercheurs ont nommé le « parcours du Nutrinaute », et qui ressemble véritablement à un parcours du combattant.

Car après cette première étape, les participants devaient à intervalles réguliers (au moins deux fois par mois) renseigner ce qu’ils avaient mangé, en nature et en quantité, et les conditions de prises (horaires et lieux). Ce qui pose un premier souci : si vous savez que vous devrez déclarer ce que vous consommerez le 30 octobre prochain, vous risquez d’être plus attentif ce jour-là.

Félicitons néanmoins tous ceux qui ont pris le temps durant plusieurs années de fournir autant de données afin de participer à l’enquête. Ici, les nutrinautes devaient indiquer leur fréquence de consommation (jamais, occasionnellement, souvent) de produits labellisés bio, classés en 16 types (Légumes, Viandes, Fruits, Oeufs, etc.).

L’étude récoltant par ailleurs les informations de santé des participants, il a été observé l’apparition de 1 340 cancers durant toute la durée de l’expérience. Après regroupement et analyse des nombreuses données, en essayant de contrôler le maximum de variables (comme par exemple le fait que 78 % des participants à l’étude étaient des femmes), les chercheurs montrent une « association » entre alimentation bio et diminution du risque pour deux cancers.

Je me permets de reprendre le titre de l’article du Figaro santé car il est très justement formulé. Comme le disent les chercheurs, et les mots sont importants, il se POURRAIT qu’il y ait une ASSOCIATION. C’est-à-dire qu’il a été observé que ceux qui consommaient le plus de produits Bio étaient associés à une diminution du risque de cancer au global de 25 %.

Pour la première fois, un lien serait établi, et c’est assez remarquable pour être souligné car cela permettra peut-être de nouvelles ouvertures. Mais il ne s’agit en aucun cas de la preuve que le bio réduit le risque de cancer. Et à aucun moment les chercheurs ne l’affirment. Ni même l’INRA. Déjà pour la simple raison que ce n’est pas le rôle d’une étude épidémiologique, consistant avant tout en de l’observation, et non une explication mécanique des faits.

Quelques points concernant l’étude

J’ai évoqué plus haut le biais qui inciterait les participants à mieux manger les jours sélectionnés pour l’épreuve. Aussi, le simple fait d’évaluer par questionnaire ce que l’on mange (même s’il y a des photos) rend les informations douteuses.

Un autre biais important est le biais de sélection : il est probable que les participants à ce questionnaire aient de meilleures connaissances en nutrition, ou font au moins davantage attention à leur alimentation en général, comparativement au reste de la population.

Un dernier point qui a attiré mon attention se trouve dans la page des annexes : sur le tableau 2, qui distingue les caractéristiques entre les personnes incluses et exclues de l’étude, il est question de l’utilisation des compléments alimentaires. Pourtant, je n’ai pas retrouvé trace à aucun autre endroit de cette caractéristique pourtant importante.

L’étude vient de sortir. Des décryptages, analyses et autres critiques pourront permettre d’avancer dans la recherche : ce premier décryptage semble assez intéressant, notamment sur les limites et forces de l’étude. Le chiffre de 25 % par exemple est lié au risque relatif, c’est-à-dire la différence de cas de cancer entre ceux qui consomment davantage de bio et ceux qui en consomment le moins. Si on prend le risque absolu, c’est-à-dire par rapport à l’ensemble de l’échantillon, il est de 0,6 %.

Les sectes qui offrent des systèmes pour résoudre la souffrance économique, sociale et religieuse sont les pires, car alors c’est le système qui devient important, non l’homme. Que ce système soit religieux ou social, de droite ou de gauche, c’est lui avec sa philosophie et ses idées qui devient important, non l’homme. Et pour ces idées, ces idéologies, on est tout prêt à sacrifier l’humanité entière. [… ] Ce sont les systèmes qui sont devenus importants, et de ce fait, l’homme – vous et moi – a perdu toute valeur, et ceux qui ont le contrôle des systèmes (religieux ou économiques, de droite ou de gauche) assument l’autorité, le pouvoir, et par conséquent vous sacrifient, vous l’individu.

Jiddu Krishnamurti

La science au service de l’idéologie

J’ai surtout été étonné de la manière dont l’étude, au demeurant plutôt bien construite et dont les auteurs se sont efforcés de contrôler un maximum de données, a été relayée. Il suffit de regarder un fil d’actualité pour se demander si cela est bien sérieux. Pour reprendre deux exemples en particulier, autant Le Figaro a tenté d’être le plus mesuré dans son approche, autant Le Monde y est allé avec ses plus gros sabots pour y déployer une propagande idéologique.

On peut commencer par s’interroger de la parution d’un article le jour même de la sortie de l’enquête… les journalistes ont pu avoir accès à l’étude quelques jours avant, mais pourquoi cette étude, et pas une autre ?

Surtout, de la même manière que pour les vaccins cubains de Mélenchon, un peu de mesure et de décence ne fait pas de mal. Le titre est mensonger, et le chapeau de l’article ne se réfère absolument pas au sujet en lui-même. Les auteurs font effectivement référence aux pesticides comme hypothèse dans leur discussion, mais à aucun moment ceci n’est étudié. Par chance, l’article du Monde n’est pas paru dans la section Science, mais la section Planète, un domaine assez clivant (il suffit de de constater les débats irrationnels s’agissant du changement climatique) ; les auteurs peuvent donc faire fi de la rationalité pour avancer un fait une étude épidémiologique qui soutient leur idéologie, sans un regard sur les autres travaux.

Il n’y a pas que des études qui ont des biais

Le mécanisme à l’œuvre ici est le biais de confirmation,  un « biais cognitif qui consiste à privilégier les informations confirmant ses idées préconçues », pouvant donc induire en erreur chacun d’entre nous, mais qui devient problématique lorsqu’il est à l’œuvre au sein d’organes de pouvoir, médiatique mais aussi politique. Pour l’illustrer, voici deux exemples.

Tout d’abord, Matthieu Orphelin, député LREM, se fend le jour même de deux tweets pour le moins surprenant (ici, et ). On peut lire sur son site internet :

Cette étude est une magistrale démonstration scientifique de ce qui sonnait déjà comme une évidence : manger bio est bon pour la santé !

La restauration scolaire est le lieu idéal pour que tous les enfants aient accès à une alimentation de qualité. C’est pourquoi nous avons inscrit dans la loi EGALIM l’objectif d’atteindre 20 % d’aliments bio et 50 % d’autres labels de qualité dans toutes les cantines scolaires avant 2022. Nous proposerons, dans les jours à venir, de nouvelles initiatives pour que ces objectifs soient atteints.

Ou comment se servir d’une étude pour faire passer ses croyances. Puisqu’il semble confondre corrélation et causalité, je lui propose ceci :

Autre exemple, avec ici Frédérique Vidal qui y voit carrément une preuve.

Je précise qu’elle est ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

La liberté d’expression totale, illimitée, pour toute opinion, quelle qu’elle soit, sans aucune restriction ni réserve, est un besoin absolu pour l’intelligence.

Simone Weil

Le biais de confirmation ne consiste pas uniquement à privilégier les informations allant dans notre sens, mais aussi à accorder moins d’importance, voire même nier, celles qui réfutent nos croyances.

Chacun est libre d’avoir ses propres croyances et de vivre selon celles-ci, et la pluralité des opinions est importante, voire nécessaire pour justement combattre nos propres biais de confirmation ; et il est dangereux d’interdire cette pluralité. Afin de propager leurs propres idées, certains vont tenter par différents moyens de faire barrage aux idées contradictoires. Un article de l’hebdomadaire Le Point rend compte de ce souci dans le domaine de la science. Extrait :

Mais il ne faut pas que la poursuite de l’équité et de l’égalité interfère avec l’impartialité de la recherche universitaire. Qu’importe qu’un argument logique puisse avoir des implications dérangeantes, se sont ses seuls mérites scientifiques qui doivent le faire tenir ou tomber, pas sa désirabilité ou son utilité politique. D’abord Harvard, puis Google, et maintenant ce sont les rédacteurs en chef de deux revues scientifiques réputées, la National Science Foundation et l’éditeur international Springer que l’on voit capituler sous la pression de la gauche radicale et sa volonté de réduire au silence des idées polémiques. Qui sera le prochain ? Pour quelle prétendue transgression ? Si l’intimidation et la censure prennent aujourd’hui les atours de « l’engagement » et de la « liberté académique », comme le dirait l’administration de l’université de Chicago, alors ils pourraient bien devenir les instruments de référence de la recherche universitaire, en lieu et place de l’empirisme et de la discussion rationnelle.

Conclusion

Avant de s’interroger sur les bienfaits ou non du bio, il pourrait être intéressant dans la lutte contre le cancer d’observer d’autres éléments. Parmi les premiers facteurs liés au cancer, on retrouve le tabac, l’alcool, l’alimentation et l’obésité.

Le 1er novembre prochain débute le mois sans tabac. Rien ne vous empêche de vous arrêter dès maintenant ; ce n’est pas du tout une chose facile, mais mettre les chances de son côté pour sa propre santé ne dépend que de soi. Et bien que difficile, il faut garder à l’esprit que c’est possible.

Autre addiction importante est celle liée au sucre, l’autre poudre blanche, au cœur de l’alimentation et de l’obésité. Dans les discussions concluant l’étude épidémiologique, les chercheurs avancent que la plus forte association observée est celle avec les individus obèses. Ils poursuivent en évoquant « l’hypothèse que les personnes obèses souffrant de troubles métaboliques peuvent être plus sensibles aux perturbateurs chimiques potentiels, comme les pesticides. »

Ici, j’avancerais plutôt la piste métabolique  : la cellule ne pouvant plus utiliser le sucre pour fabriquer son énergie, va alors le fermenter, provocant l’augmentation de masse, de pression, et la multiplication rapide des cellules tumorales. Ainsi, en arrêtant l’apport de sucre aux cellules, on coupe cette progression.

Le sucre engendre des pics d’insuline provoquant des réactions inflammatoires et oxydatives au même titre que le tabac ou l’alcool ; par exemple, s’agissant du cancer du sein, une cellule malade possède davantage de récepteurs insuliniques qu’une cellule normale. Ce qui interroge sur les liens entre métabolisme, sucre et cancer.

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  • Les protocoles d’études sérieux dans la recherche sur la carcinogenèse se font d’abord sur les animaux et sont très précis, sur les groupes, les dosages, les groupes témoins..environnement
    etc..
    cette étude s’apparente plus a un sondage statistique qu’a une étude scientifique sérieuse.
    On comprendra que de telles manipulations n’ont d’objectifs que politiques, démontrent que ces ‘scientifiques’ sont des manipulateurs.
    au moyen age on aurait dit que l’eau bénite soignait le cancer, et que aimer le vert rapprochait de dieu.
    la validité des données n’est pas fiable, et le tout ressemble a une publicité pour un parti , celui de l’agit_prop..

    • L’article ici ne traite pas de l’étude plutôt prudente dans ses conclusions mais de son interprétation orientée par certains médiais et politiques. Certes on doit discuter les protocoles mais réagir avec zèle fait penser que vous êtes vous aussi victime d’un biais cognitif.

      • On peut réagir avec zèle face au bullshit ambiant des médias et de la société sur le bio et les pesticides….et s’interroger légitimement sur l’idéologie des scientifiques qui passent leur temps à faire des études « orienté croyance publique » plutôt que de se défaire des préjugés !

        Trouvez vous normale de faire des études sur les perturbateurs endocriniens artificiels en laissant volontairement de coté tout ceux qui sont naturelles (thé, Soja, fruit rouge qui contiennent du paraben naturel, miel…) ?
        Trouvez vous normale que le CIRC n’étudie que des substances artificielles alors que beaucoup de substances naturelles sont des cancérigènes certains? (regardez donc les mycotoxines) Qu’ils fassent sciemment la confusion entre cancérigène et cancérogène (je rappelle que la plupart des substances rangé par le CIRC sont des promoteurs tumoraux, et ne participe pas à la formation initiale des tumeurs….par ailleurs, beaucoup d’aliments naturels sont des promoteurs par effet inflammatoire ).

        Bref, non, le « naturel » n’est pas source de « mieux » ! C’est déjà un énorme préjugé de le croire ! Toutes les études qui se base sur ce postulat possède déjà un énorme biais idéologique ! On peut et on se doit de réagir avec zèle face à ça !!

  • En revanche, procéder, via une citation de Krishnamurti, à une « reductio ad sectum » pour réfuter une étude, voilà qui est la marque indéniable d’un esprit sérieux…

    • Consommer des aliments bio pour éviter le cancer n’est pas efficace. Une étude de suivi sur 9 ans montre qu’il n’existe pas d’association entre ce régime et une baisse du taux de cancer.

      https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/5978-Manger-bio-ne-protege-pas-du-cancer

      • Pourquoi croire l’une et pas l’autre ? Feriez vous aussi partie d’une secte ?
        ?

        • il ne faut ni croire ni l’autre, il faut regarder leur méthodologie et ce qu’elles mettent en évidence, des corrélations.

          ces études ,mais la plus récente pose un problème d’échantillonnage flagrant via le volontarisme et la lourdeur évident pour que les conclusions soient étendue à la population entière, ne sont normalement qu’une première étape vers l’évaluation de l’impact des pesticides dans la survenue des cancers…

          les deux études semblent dignes de foi. donc vous devez croire les données ..et vous gratter la tête…

          le fait est que alors que; depuis des années ; on nous affirme que la preuve que les pesticides dans l’alimentation sont causes de cancers est établie, on nous sort aujourd’hui la première étude qui le prouverait… sans la moindre honte…et même de l’arrogance!!!

          c’est bien simple on ne parle pas le m^me langage..

          qui se souvient de tout ce qu’il a mangé? qui réussi à ne pas changer son comportement quand il sait qu’il est sous la loupe.. d’autant plus que les pesticides sont sujets d’une campagne de dénigrement public depuis des années tandis que le bio est valorisé..
          autrement dit vous ne trouvez pas de population qui mangent bio et ne mangent pas bio identiques… il y a des biais…leur correction est toujours sujette à caution..

          il est relativement assez simple de nourrir deux populations identiques de cochons avec de la nourriture bio et conventionnelle similaire et de regarder ce qui se passe…
          ce ne sera pas applicable à l’être humains sans réserve…mais largement aussi probant!!!

          et m^me..
          ce genre d’Étude est trop ambitieuse..(et les pesticides sont une sous famille des contaminants chimiques qui peuvent induire des cancers.).. il suffit qu’une pesticide bio soit très cancérogène pour éventuellement compenser un effet possible chez les pesticides non bio…

          dès le départ..il faut refuser par exemple de considérer que les pesticides bio puissent être un problème…bizarre n’est ce pas…

          D’ordinaire on regarde une substance après l’autre, la simple volonté de les regarder uniquement sous l’angle de leur homologation par le bio est une plaisanterie…ça suggère que les gens qui ont créé le label bio avaient des connaissances sur le cancers visiblement…!!!

          c’est comme de faire des statistiques sur des groupes humains arbitraires…pour conclure de les avoir traités différemment préalablement…

          alors si on refuse l’omniscience des bio..
          imaginez qu’il faille prouver que les traces de polluants sont néfastes pour la santé…vous faites comment ???????? vous trouvez une population jamais touchée par aucun polluant….

          qu’on en revienne à une science non idéologique c’est tout… et si vous avez un écologiste vous êtes certain que vous n’aurez pas ça…

          • En l’absence d’un bagage scientifique suffisant, ce qui est le cas de la plupart des intervenants ici, il me semble évident que chacun ici « raisonne » en fonction de ses acquis idéologiques.
            Pour moi, on en est clairement au stade de la croyance, chacun se raccrochant aux études qui confirment son point de vue et éliminant d’emblée celles qui l’infirment.
            C’est d’ailleurs très révélateur que alors que je n’ai absolument pas montré ma préférence pour l’une ou l’autre des thèses, mais simplement parce que je critiquais la forme de l’article, les détracteurs du bio se sont empressés de croire que j’accordais un crédit immense à cette étude.
            Il est beaucoup trop tôt pour s’enferrer dans une certitude quelconque et savoir si les pesticides finiront comme le tabac ou le cholestérol, déclarés tous deux ennemis publics de la santé, et dont les preuves accumulées au fil du temps ont fini par condamner l’un et dédouaner l’autre.

            • Pour une fois, je suis d’accord avec vous.
              Mais on prépare déjà les esprits. Dans le même site un ‘ Invited Commentary’ qui déclare;
              « If future studies provide more solid evidence supporting the consumption of organic foods for cancer prevention, measures to lower costs and ensure equitable access to organic products will be crucial »
              https://jamanetwork.com/journals/jamainternalmedicine/fullarticle/2707943
              Ps le JAMA est un journal scientifique..

            • Non, vous présumez du bagage scientifique des autres ! Je l’ai ce bagage et je me permet même de lire ces études ! L’article a raison, et ce type d’étude épidémiologique a une valeur scientifique très faible ! Surtout quand elle est contredite par d’autre étude épidémiologie du même type!

              Épistémologiquement parlant, ce qui est important en science, c’est la question que l’on pose ! Une fois posé la question, la pratique scientifique permet de la mettre à l’épreuve !

              Malheureusement pour vous, il suffit d’une étude pour réfuter une affirmation ! Alors qu’il en faut des centaine pour confirmer cette affirmation ! Je l’expose de façon grossière mais le principe est là !

              Si vous présumez »H2O sous forme solide est moins dense que sa forme liquide « , il vous faudra que cette affirmation tienne sur TOUTES les experiences faites sur le sujet ! A l’inverse, une seule expérience ou la glace coule, suffit à vous faire revoir votre théorie et à l’améliorer, lui donner d’autre condition, etc….

              ICi, pour le bio, c’est pareil ! On a assez d’étude réfutant l’association basique « bio=> Moins de cancer » ! Cette étude n’apporte donc rien, si ce n’est des questions supplémentaire à élucider !

              • Une étude ne veux rien dire, une fois sur 20 la différence ‘significative’ est due au hasard (c’est le principe), surtout que les études négatives ne sont pas tjs publiées. Si les études sont discordantes, doit pas y avoir grand chose. Si toutes les études concordent, il n’y a pas débat.

        • il me parrait absurde de vouloir faire croire que le bio protégerai du cancer alors que les autres facteurs ont été délibérément oubliés
          Ainsi quelqu’un qui vit a Paris , avec un travail stressant,qui fume et mange comme 4 mais bio, peut il etre comparé avec quelqu’un qui vit a la campagne , qui mange peu , des produits ordinaires , ne fume pas et a une bonne activité physique ?
          çà sent quand meme le piège a con non?

        • @Jean Manchzek
          Avez-vous compris le dessin expliquant la différence entre méthode scientifique et méthode idéologique ?

        • Votre façon de vous exprimer montre votre peu de cas de la méthode scientifique. « Croire » n’y a pas sa place ! Juger des méthode, oui. Juger de la pertinence, oui. Là pour le coup, il n’y a pas grand chose à en dire , de cette étude !

          Malheureusement, vous faites tout pour lui faire dire ce qu’elle ne dit pas !

    • Sacré Jean bidule, toujours en retard d’un combat.

      Il y a des études épidémiologiques sur larges cohortes (on parle en dizaine de milliers d’individus, sur des dizaines d’années) qui ont largement montré que les pesticides n’ont pas d’effet cancérigène. Les populations les plus à risques (agriculteurs) sont en pratique moins sujettes que le reste de la population à la plupart des cancers, et aussi sujettes pour les autres cancers. C’est maintenant connu, cela a été publié un nombre conséquent de fois, mais non, décidément, on trouvera toujours plein de petits Jean Manchtruc pour tenter de faire passer le message inverse.

      https://www.europeanscientist.com/fr/opinion/pesticides-et-cancers-chez-les-agriculteurs-la-fuite-en-avant-vers-lirrefutabilite-premiere-partie
      https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5437486/?fbclid=IwAR29t1aNslbMVFP6rwfyV_Bm68Xu18iI8a1pkURRX_DRSIBngUjp9lOaZWY
      https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/3912986/?fbclid=IwAR0bSAyX1MJ327ulaf8HtpOouWUxQy43cBqwUXthd-_fEgfLDKXjy1NuZL8
      https://www.the-scientist.com/news-opinion/long-term-study-finds-that-the-pesticide-glyphosate-does-not-cause-cancer-30635

      • là je ne suis pas d’accord…
        d’abord parce que la question posée n’est pas très utile..
        les pesticides causent sans doute des cancers..comme des tas de trucs divers et variés…
        que les paysans en aient moins que le reste de la population ne prouve pas que les pesticides ne causent pas de cancers mais que c’est si c’est le cas c’est un problème secondaire au point de vue quantitatif..

        je le répété l’étude est d’abord excessivement sympathique avec l’idéologie bio..non pas par les résultats mais par le choix de regarder le bio d’un coté et les pesticides de synthèse de l’autre…

        dans un monde normal soit sans l’idée ridicule que le naturel est bien est l’artificiel est mauvais on regarde toutes le contamination « artificielles » ou « naturelles  » par une…

        cette étude pose d’abord et avant tout que le bio lui ne peut pas causer de cancers..c’est d’ailleurs ,si je me rappelle ,suggère dans l’étude par un commentaire sur les pesticides bio…

        que tirer de cette étude si on accepte les résultats comme vrais non pas qu’il faille manger bio pour éviter les cancers..
        mais que si on mange toute à fait comme le groupe ayant moins de cancers…on aura moins de cancer…

        cette étude ne prouve pas qu’une banane bio est moins cancérogène qu’une non bio… pire elle ne permet pas de voir les pesticides bio ou non bio qui seraient mauvais par le choix de les fourrer tous ensemble.
        elle le laisse à penser comme elle laisse à penser de façon absurde que si un pesticide est mauvais alors il faut se passer de pesticides..

        c’est d’abord le choix bio/ non bio…qu’il faut voir…

        • La question posée… Ca n’est pas la même dans l’étude, et dans les comptes-rendus qui en sont faits dans les médias. D’ailleurs, pour diminuer le risque de cancer, il faut aussi être à 80% féminin (des attributs mâles à 20% de la taille normale suffisent sans doute), renseigner correctement une enquête sur ce qu’on mange, etc., etc. La base de données de l’étude est intéressante en soi, mais pas pour chercher ce genre de lien. Une étude de recherche de risque doit se faire en double aveugle, il n’y a pas de compromis.

          • peut être mais ces études mettent surtout en évidence que si effet des pesticides de synthèse il y a il n’est pas facile à voir…car noyé dans d’autre facteurs..au point que c’est pas des expériences directe d’exposition qu’on peut les distinguer..

            il est pour moi assez probable que les pesticides aient des effets délétères sur la santé…. tout à fait acceptable par rapport à leur avantages…
            en français utiliser les pesticides est mieux que ne pas en utiliser..
            l’épidémiologie a des tas de limites, pour détecter les petits effets c’est assez difficile.
            les étude SUGGÈRENT fortement que les pesticides sont un problème mineur dans leur globalité.. ça n’est une réponse que pour ceux qui s’inquiètent des pesticides de façon globale… sauf que les pesticides on les regarde un par un.. une étude trop vaste peut noyer un effet pointu…d’un pesticide..
            on ne peut certainement pas affirmer que les pesticides sont sans danger…

            mais je suis désolé..le titre devrait être l’étude ne prouve..rien.

            ce qu’il faut comprendre c’est que ce genre d’étude agit sur un public préparé…devenu précautionneux convaincu d’idées étranges comme ce qui est issu de la nature ou de chez un artisan c’est mieux que ce qui vient d’une usine..

            et je répète le vrai problème de cette étude c’est le carrossage dans le sens du poil du bio… cette étude laisse à penser..
            on est dans la situation ridicule où on cherche entre deux repas lequel est le moins toxique…alors que depuis toujours la démarche était d’isoler les toxiques…

            cette étude est un soutien affiché au bio… ce qui est absurde..
            aussi absurde que de dire par exemple que LES ogm sont sans danger…
            posture idéologique..
            on regardes les pesticides un par un..
            et les ogm un par un..

            il ne faut pas commettre l’erreur de critiquer cette étude en disant mauvaise science…non..mauvaise question.. qui ne peut déboucher que sur de mauvaises réponses.. bio versus conventionnelle.

            exactement comme des statistique raciales conduisent à des mesures raciales.

            le » truc » il est là…ça n’est pas le résultat , c’est dans affirmation que le bio qui n’est qu’un label construit sur des présupposés variés et arbitraire est pertinent…

            • désolé pour les fautes et l’expression voire la construction ou l’absence de construction, . surtout sur un sujet qui me tient à coeur contrairement à l’habitude, , mais je poste en général le matin en buvant mon café avant d’aller au boulot.

            • Cette étude, ce sont de bonnes données. Ensuite on peut en faire de la bonne ou de la mauvaise science, suivant qu’on est conduit par sa volonté d’analyse ou par son aspiration à publier et à être reconnu.
              Le principe de base, c’est que tout est sans danger jusqu’à preuve du contraire. La culture sans pesticides et la culture avec pesticides sont ainsi au départ sur le même plan. Et si vous pensez que les pesticides sont un danger, d’une part vous devez aussi partir de l’hypothèse que leur absence en est un également, et d’autre part vous avez un problème mal posé, parce que tout étant a priori un danger dans votre système, vous ne pouvez séparer les influences des uns et des autres. Donc, comme je viens de vous le démontrer par l’absurde, vous devez revenir à l’hypothèse que tout est sans danger, et en profiter avec allégresse tant que vous n’aurez pas de démonstration rigoureuse du contraire…

  • Il est toujours risqué de tirer des conclusions de ce genre d’étude.
    Il y a des années de cela, j’ai lu un entrefilet où il était dit qu’une étude faite en Chine montrait que les consommateurs de blé avaient moins de maladies métaboliques (obésité, diabète,…) que celles consommatrices de riz. Il n’était pas dit que les unes vivent plutôt au nord du pays et les autres au sud, et, donc, que les différences pouvaient avoir d’autres causes (climat, mode de vie en général, autres habitudes alimentaires, génétique,…).

  • parce que ça existe des produits bio dans un monde dont le sol , l’air , les mers , les océans , les rivières sont polluées ? dernière nouvelle……

    • Pollués par les pesticides bio ?
      Non… je rigole 🙂

      • ne riez pas surtout
        « Les collectivités qui pratiquent le « zéro phyto » continuent à utiliser des pesticides bios, c’est-à-dire des pesticides « homologués en agriculture biologique » mais des pesticides quand même.
        Ces pesticides bios sont produits par les mêmes multinationales qui produisent les phytos traditionnels.
        Ces pesticides bios ne sont pas sans danger, à l’image de la roténone, finalement interdite par l’Union européenne en 2011, dont les études ont montré qu’elle favorisait la maladie de Parkinson. « Ce qui sépare les pesticides bios et conventionnels, le plus souvent, n’est pas le niveau de toxicité, mais la biodégradabilité »,

        • défi: trouvez un seul fongicide de synthèses utilisé aujourd hui aussi écotoxique que le cuivre?
          (vous allez chercher longtemps)

  • Comme toujours, ce genre d’étude montre une corrélation. Que les gens qui mangent bio plus que la moyenne aient une espérance de vie plus élevée que la moyenne n’est guère étonnant. En effet, il décident sciemment de payer plus pour une meilleure qualité (même si ce n’est qu’une perception et pas forcément vrai).
    Ainsi cela sélectionne les gens qui se soucient de leur alimentation. Par exemple la proportion d’obèses dans les supermarchés bio est bien plus faible.
    Une vrai étude aurait consisté à fournir des légumes (par exemple) bio et non bio à deux groupes, et ce en double aveugle. Bien évidemment, le cout (dizaines de M€) empêche de faire de telles études, et à la place on a ces articles débiles produits à la chaine qui observent des corrélations, et non des causes à effet.

    • exactement
      çà sélectionne surtout des gens qui ont les moyens d’avoir des préoccupations de bobos

    • Effectivement le double aveugle est essentiel pour faire une étude sérieuse et cela ne suffit pas tant que l’on n’a pas trouvé une explication mécaniste car il est toujours possible d’avoir omis un biais important.
      Il est clair que ceux qui mangent plus de bio sont dans l’ensemble plus aisés, ce qui entraine une meilleure santé. Il est évident aussi qu’ils ont des habitudes plus saines (exercice, obésité, tabac…), il est vraisemblable aussi qu’ils ont une meilleure éducation leur permettant d’éviter des pièges pour leur santé. Donc tout compte fait, les consommateurs de bio devraient logiquement faire encore mieux que ce qu’indique l’étude, ce qui veut dire que l’avantage du seul bio est surestimé, vraisemblablement proche de zéro et peut être même négatif !
      Dans

  • Le lien entre sucre et cancer commence à être connu. Le problème c’est que ça ne sert les intérêts d’aucun lobby, ni d’aucune industrie. Et les « études » doivent bien être financées…

  • Bonjour
    Lire l’étude ici; https://jamanetwork.com/journals/jamainternalmedicine/fullarticle/2707948

    Il y a une corrélation entre le score de consommation de bio et kc (-25%). Corrélation ne veut pas dire lien de causalité. Dans l’article on note;
     » Higher organic food scores were positively associated with female sex, high occupational status or monthly income per household unit, postsecondary graduate educational level, physical activity, and former smoking status (Table 1). Higher organic food scores were also associated with a higher mPNNS-GS. Dietary characteristics by organic food score quartiles are summarized in eTable 7 in the Supplement. Higher organic food scores were associated with a healthier diet rich in fiber, vegetable proteins, and micronutrients. Higher organic food scores were also associated with higher intake of fruits, vegetables, nuts, and legumes and with lower intake of processed meat, other meat, poultry, and milk. »
    En gros la population bio est associée à une meilleure hygiène de vie, connue pour éviter le kC. Cependant en incluant cette différence entre population il reste une diminution de 24% (tableau 2).
    D’autre part on n’a pas de dosage de l’exposition effective en pesticide.
    Je note aussi que 16,4% des consommateurs bio sont des fumeurs. Au lieu de prendre du bio, feraient mieux d’arrêter le tabac.
    Une etude qui demande confirmation.

    • Ils doivent fumer du tabac (ou de la moquette) bio et expirer du CO2 bio.

      • il roule même leur cigarette avec du papier a rouler « BIO » (c’est marqué dessus) et là c’est meilleur pour la santé!!!! trop fort!

    • Le panel n’étant pas représentatif comme dans un sondage, les conclusions sont fausses! En effet 78% de femmes impliquées dans la nourriture bio, éduquées, donc ne fumant pas et surveillant leur ligne, ce qui veut dire peu de gens du peuple. Ainsi l’étude est faussée car c’est une catégorie ayant une hygiène élevée et donc non représentative, on ne peut en tirer une conclusion générale comme le fait Le Monde! Journal profondément malhonnête par ailleurs!

    • Vous avez raison, il est fondamental de faire la distinction entre corrélation et causalité.
      L’illustration habituelle est que dans un hôpital il y a beaucoup de médecins et de malades, c’est corrélé mais pas causal.
      Pour établir une causalité, il faut arriver à mettre en évidence un mécanisme physiopathologique pour expliquer l’effet.

  • Étude sans aucun intérêt ,elle aurait pu être faite sur un autre label comme le label rouge ,le label bio n’est qu’un label parmis d’autres….et de toute façon la génétique est la première cause du cancer…..affirmation bien sûr gratuite sans recherche..quoique….

    • Juste, la génétique est en cause on le sait depuis longtemps.

      • Non il serait plus juste d’écrire que la génétique est une cause. La fréquence du cancer du poumon est directement liée à la consommation de tabac. Ce qui prouve que l’environnement est une autre cause, ce que de plus en plus d’études en épigénétique mettent en évidence. Les jumeaux monozygotes en sont un autre exemple concret. Dans la nature rien n’est jamais tout blanc tout noir sauf dans l’esprit humain bien sûr.

        • Bof il y plus de cancer du poumon chez les non fumeurs…ilsontplus nombreux !
          Sinon il est évident qu’un defaut génétique ne permet pas une adaptation a son environnement…cause effet cause effet , difficile de trancher.

      • Au contraire on s’oriente de plus en plus vers une raison métabolique et non pas génétique du cancer, c’est d’ailleurs très bien étaye par certaines expériences.
        (je ne me rappelle plus des details, mais en gros on transplante le noyau cellulaire d’une cellule cancéreuse dans un ovule, et un organisme normal se développe)

  • Quand j’étais étudiant, notre prof de statistiques nous disait toujours qu’on mesurait l’effet d’une variable « toutes choses égales par ailleurs ». Ici, on a des populations très hétérogènes, avec 78 % de femmes, et des mangeurs bio qui, on le sait par ailleurs, sont à la fois plus jeunes que la moyenne et d’un niveau de richesse plus élevé. Or, quand on est une femme, on surveille sa ligne, quand on est plus jeune, on a moins de risques d’avoir un cancer, quand on est plus riche, on a une meilleure hygiène de vie, etc … que de facteurs aléatoires à éliminer avant d’arriver à une conclusion sérieuse !!!
    De toute manière, et on le voit tous les jours avec les télés d’information en boucle, le meilleur moyen de nous forcer à ouvrir notre portefeuille, c’est de nous flanquer la trouille, même et surtout si ce n’est pas justifié

    • un P-DG est arrêté a Roissy CDG car dans sa valise on a trouvé 1 bombe.. il s’explique a l’interrogatoire!
      « j’ai peur des attentats a la bombe dans les avions, j’ai missionné le service statistique de ma société pour faire une étude statistique sur les probabilités d’avoir une bombe dans l’avion 1 chance sur 10 000
      2 bombes 1 chance sur 20 milliards
      depuis je me promène avec ma bombe »

  • Depuis que j’ai vu un documentaire sur l’agriculture bio intensive réalisée par de grands groupes internationaux en Europe centrale je suis moins perméable aux arguments développés en faveur du bio . Des centaines d’hectares d’un seul tenants cultivés à la manière de nos champs en Beauce ou dans le Nord cela donne à réfléchir . Mais les produits arrivent sur nos rayons labellisés  » bio  » et donc vendus au  » bon » prix …….

    • En Ukraine, vous payez 35€ de l’Ha à un fonctionnaire qui vous décerne illico le label « bio » pour 5 ans….
      En France la plupart des « bio » trichent….Je ne connais aucun agriculteur qui laissera perdre une récolte ou crever un animal, sans faire tout pour inverser le cours de choses.
      C’est pour ça qu’en tant qu’agriculteur je récuse totalement le bio, qui ne vit qu’en dénigrant le travail des vrais agriculteurs et en foutant la trouille aux consommateurs.
      J’ai une fois tenté d’alerter la répression des fraude pour un sale con qui trichait à grande échelle,ils ne se sont même pas déplacé.

      • on a vu aussi un train de blé parti de france , Belgique , Hongrie, Pologne,Tchéquie , retour en france labellisé bio on ne sait pas par qui

      • Il est honteux de justifier la poursuite d’une pratique sale par la pratique de collègues indélicats. Par ailleurs le bioest aujourd’hui très surveillé, et pour ceux qui veulent la meilleure des qualités ily a des labels comme Nature et progrès (et d’autres)à plus exigeants encore. Quant à la différence de qualité, il n’y a pas photo. Ensuite, libre à vous de persister dans un modèle dépassé et mortifère. Le cancer aime des gens comme vous ou qui ont la malchance de réside à proximité de vos champs..

        • la meilleure qualité ça ne veut rien dire…désolé soyez plus précis…purée claude.. vous avez vu l’espérance de vie dans ce foutu pays? et vous avez la trouille de tout?

          avez vous des nouvelles des deux femmes parties vivre dans un grotte pour éviter les ondes électromagnétique?????? je voudrais un retour d’info là dessus depuis plusieurs mois…

        • « Le cancer aime des gens comme vous ou qui ont la malchance de réside à proximité de vos champs. »
          Faux. L’étude épidémiologique Agrican a montré une incidence significativement moindre des cancers chez les agriculteurs par rapport au reste de la population.

  • Comme disait dans ma jeunesse un vieil harki coiffé de son bonnet de laine:
    « Tu bouffes pas, tu crèves ;
    tu bouffes, tu crèves quand même… »
    Même si, d’après la CNAV, il y a sur la terre de ses ancêtres plus de centenaires qu’au Japon.

  • J’ai trouvé encore mieux hier sur le site 20minutes:
    « Les plus gros consommateurs de bio ont un risque de lymphome réduit de 76% »

    • C’est pourtant le résultat de l’étude 5 vs 23 (tableau 3).

      Ps on peut être liberal et scientifique. Si le bio baisse le nbre de kc de 25%, c’est une information importante. Après les consommateurs achètent en connaissance ce qu’ils veulent. L’état n’a pas à s’occuper de notre alimentation.

      • Non, le résultat de l’étude est une baisse de 24%, pas de 76%.
        C’est l’expression incorrecte, peut-être volontairement, que je dénonce (réduit de au lieu de réduit à).

        • Avec le bio il y a 5 cas de lymphome, dans le groupe non bio 23. On a bien 76% de baisse 23 -23×0,76 =5,5. Bon 18 cas sur 68946..

          -25% pour une etude c’est important. D’ailleurs vu l’ampleur du chiffre, je m’étonne que l’on n’ai rien trouvé avant, parce que c’est pas difficile de suivre qq milliers de gens pendant x années. Cela a ete fait de nbreuses fois pour le cholestérol entre autre.

      • si quand des escrologiste enverdeur mentent pour faire du fric ce qui est maintenant systématique avec la filière bio

    • et on voit ce qui pèche dans l’étude… si jamais ils ont mis un doigt sur un truc. et que ce n’est pas un aléa statistique .. ils sont à peine plus avancés…ils ignorent les causes… en admettant la vérité probabiliste de l’affirmation….est ce le bio ou pas? est un pesticide? est un cofacteur présent chez les non mangeurs de bio de cette étude???

      réfléchissez bien…l’étude est foireuse et politique parce que la conclusion ne peut être que régime bio contre régime conventionnel…et en général de façon erronée… car l’étude ne prouve en rien qu’une pomme bio est meilleure qu’une pomme non bio… son résultat est extraordinairement limité..; je vais marcher exactement dans tes pas pour éviter de tomber dans le trou plutôt que de voir où est le trou!!!

      • en outre..par exemple…on peut grâce à ce genre de gloubiboulga scientifique. accuser le glyphosate…car il est « prouvé » que LES pesticides sont mauvais et le glyphosate est un pesticide…

  • Ni même l’INRA.

    Si si, la directrice de recherche de l’INRA, l’affirmait clairement sur TF0

    Voire les gens se délecter des racontars délirants de la presse étatique de TF0 à A0, en passant par le démon, sachant que pas mal de ces gens vont soit griller des clopes, soit vider de grosses chopes, soit avaler des desserts bien sucrés tout en criant « BIO BIO BIO non à Masanté euh Monsanto », est tout simplement savoureux.
    Les gens veulent la cohérence. Oui, mais pour les autres ❗

  • Je rappelle que Steve Jobs était un maniaque qui ne mangeait que végétarien bio mais est mort d’un cancer à 56 ans. Mes parents n’ont jamais mangé bio et sont morts à 93 ans du coeur!
    Faut arrêter les conneries!

    • Typiquement l’argument imbécile car fondé sur un cas qui n’implique en rien une règle statistique. J’ai des exemples similaires avec le tabac. Finalement vous êtes clairvoyant sur la fin de votre commentaire, faudrait-il l’appliquer à soi-même.

      • C’est vrais ! Pour autant, les gens simples cherchent un responsable pour chaque cancer déclaré ! Et peu importe si l’environnement a une part finalement assez faible dans l’affaire (d’après une étude récente….33% des cancers seraient du à « pas de chance »…si on rajoute la part de génétique, je vous laisse calculer la part lié à l’environnement) .

        Ce commentaire est idiot mais il faudrait tomber avec autant de virulence sur tout ceux qui affirme que « regardez, je mange bio, et j’ai pas eu de cancer », ou les « regardez, il mange pas bio, c’est normal qu’il ait eu un cancer »….

        Affirmation encore plus horrible, car elle laisse penser à ces gens que leur état étaient controlable et qu’ils n’ont pas fait les bonnes choses !

        Bref, ce commentaire est typique du message que les lobbies bio essaye de faire passer « oui, vous pouvez contrôler votre cancer !! « 

      • pas tout à fait idiot…vous ne pouvez le qualifier d’idiot que si en face vous n’aviez pas des gens qui vous garantissent des méthodes d’évitement des cancers..
        en général, ce qu’on nous propose est dérisoire…et le ca gates le rappelle bien..
        pour éviter de mourir jeune..il faut éviter toutes les causes de mort jeune..pas une seule…

  • Double victoire ;
    1 / Manger Bio est un style de vie , non pas pour éviter le K mais tout simplement pour être en bonne santé ce qui implique ; éviter le sucre et les farines industrielles , faire du sport , arrêter de fumer et faire attention a son poids …
    Et surtout
    2 / Cette étude reconnait enfin , l’existence de la  » Théorie Métabolique » a propos du K , a qui ils attribuent ces bons résultats . Ce qui fera plaisir au Dt Schwartz , qui se bat seul et sans financements pour faire connaitre cette alternative a l impasse du tout génétique .

    • manger bio est un style de vie? oui ou non.. qui n’a pas de style de vie.. non.. mais vous pourriez développer..

      reconnaître l’existence d’une théorie?
      huh.. a théorie est que le cancer est causé par des mauvais génies..et c’est une théorie qui exite car c’est la mienne..

      quel discours…

      • Quand on vie en ville , les causes premiere du cancer ne viennent pas de l’alimentation.. peu s’en faut
        La bonne question étant :
        Peut on etre écologiste en vivant a Paris? pour moi la reponse est non

  • Vous avez fumé la moquette Brice Gloux, lol et les enfants dans l’ain qui sont né sans bras c’est à cause du bio lol https://www.sciencesetavenir.fr/sante/mystere-des-bebes-nes-sans-bras-nouvelle-enquete_128803 vous êtes payés par les labos pour raconter de telles conneries « scientifiques » les etudes « scientifiques » réalisées par Monsanto prouve que le Roundup n’est pas mauvais pour la santé… en tout cas je rigole bien en lisant toutes vos conneries

  • Il y a tout simplement plus de chances que les gens qui mangent bio fassent plus attention à leur santé, ne fument pas, boivent moins d’alcool, ont une meilleure hygiène de vie, etc…

  • Le problème n’est pas le bio en soi chacun fait comme il lui plaît. C’est un élément de diversité. En revanche lorsque les plus fanatiques essaient de l’imposer avec des arguments fallacieux c’est malhonnête et entraînent de la confusion dans l’esprit des gens. En général quand des gens veulent votre bien c’est pour assurer le leur en premier.

  • Il y a des extrêmes partout et quoi qu’on fasse on vit dans un monde de plus en plus pollué. Le label bio a ses limites et cache bien des défauts. Ce qui compte dans tout cela c’est le bon sens. Le label bio n’est qu’un indicateur, un filtre, pas toujours nécessaire et pas suffisant. Cependant, combiné à des produits locaux (circuits courts/producteurs connus), on peut accéder à des produits de qualité, gustativement supérieurs, et limitant les dangers (principe de précaution) potentiellement liés à l’absorption de produits chimiques. Bien que fréquentant continuellement les magasins bio, sans pour autant porter un sarouel vert et afficher une barbichette, je n’en fais pas une religion. En revanche, dans la mesure du possible, JAMAIS plus je ne mangerai du porc ou du poulet de batterie/d’élevage intensif, élevés dans des conditions épouvantables et souffrant de nombreuses pathologies. L’élevage (local) en plein air avec un cahier de charge bio est un pas énorme dans la direction de la bonne bouffe, et de plus éthique ; et tant pis si quelques poules se font chopper régulièrement par des buses affamées. Pour ce qui est des fruits et légumes, manger (bio) des patates en chemise ou croquer des pommes/poires non épluchées sont pour moi un plus. Une alternative (industrielle) est de manger des tomates et autres artichauts importés d’Espagne, et plus que probablement rien de grave n’arrivera, surtout si vous ne vous ne prenez ni drogue, ni tabac, ni alcool, et limitez la consommation de sucre et de sel ; et qu’en plus vous êtes physiquement actifs et intellectuellement alertes. Mais si la motivation est de vivre le plus longtemps possible et de mourir en bonne santé, le risque, ou le revers de la médaille est, comme disait une connaissance, médecin, en référence à certains vieux patients : « ils vivront vieux, mais la vie va leur sembler longue »
    Quant à l’étude en question, on reste dans le domaine du probable, sans plus, et c’est inutile de se braquer sur un pourcentage quel qu’il soit (il y a les petits mensonges, les grands mensonges, et les statistiques – Disraeli)

    • non…si vous voulez un produit sain, vous le testez si vous voulez un produit bon, vous le goûtez..
      si vous voulez un produit moins émetteurs de CO2 vous calculez..etc etc…

      penser qu’il existe des raccourcis pour voir ça est le contraire du bon sens.

    • vous ne pouvez savoir la valeur d’un produit qu si vous le cultivez ou fabriquez vous meme

      • Et même cela n’est pas une ultime garantie ; deux exemples : vous ne pouvez pas contrôler la chaine d’approvisionnement, aussi courte soit-elle, et certainement pas ce qui circule dans l’atmosphère. Il est toujours possible d’optimiser, mais éliminer complètement est utopique.

        • vous savez quand meme ce que vous utilisez en matière d’engrais, de produits phytosanitaires si vous en utilisez, il faut bien sur vivre
          dans un endroit sans surpopulation (chez moi nous somme 112 sur 2000 HA avec une foret de 40 000 ha attenante) je me chauffe au bois et je cultive ce que je mange , et si on regarde la gueule de mes pommes on ne pourrait pas les vendre au supermarché, j’ai des poules et un four a bois, je suis donc un écologiste parfait..
          mais je suis un libéral et les verts sont des collectivistes qui crisent sur les lobbys alors qu’ils représentent le plus gros lobby de ce pays et que l GVT utilise pour justifier les taxes

    • A fréquenter les magasins bio vous êtes devenu parfaitement crétin et absolument sectaire…
      J’élève des porcs de façon industrielle, dans des conditions de confort que ne connaitrons jamais vos porcs bios, en but aux corbeaux et au renards dès la naissance, avec des pierres entre les onglons et des rations carencées d’un tas d’éléments nutritionnels.
      Je produit des porcs qui ne fileront pas de parasites aux consommateurs, qui le l’intoxiqueront pas aux salmonelles ou au E. Coli.
      Je produis des porcs à des prix qui permettent à tous d’en manger.
      Je produis des porcs dont la viande traitée par de bon professionnels est bien meilleure que celle de vos porcs bios, carencés,stressés, faméliques….

    • Pour vous résumer, on vit dans un monde de plus en plus pollué. Il ne vous aura pas échappé que simultanément, l’espérance de vie a bondi dans ce monde à des niveaux jamais atteints. Il me semble que la conclusion est évidente : soit l’une des prémisses est fausse, soit il faut encourager la pollution.

  • Tout compte fait, vos affirmations me conviennent assez bien.

    En effet, il n’y aura bientôt plus suffisamment d’alimentation bio pour tout le monde. Je préfère donc qu’une partie de la population (vous) s’en passe volontairement à mon profit et à celui de ceux qui croient aux avantages des produits bio.
    Pour ma part, je n’ai pas eu besoin d’études savantes pour me décider: un aliment « pur » est à mes yeux préférable à un aliment « enrichi » avec une quelconque molécule chimique.

    Et je ne fais pas confiance DU TOUT aux déclarations des industriels sur l’innocuité de leurs produits. Vous, si ? Chacun a le droit d’être naïf.

  • Il est amusant de remarquer que le titre porte en lui le problème critiqué dans l’article. Il aurait été plus juste de titrer : « Non, il n’est pas démontré que l’alimentation bio réduit de 25 % les risques de cancer ».

  • En même temps c’est du bon sens. Et ce n’est pas illogique de la part de scientifique de vouloir étayer (ou non) si le bon sens commun s’avère juste (ou non). Pour ma part, de penser que de manger des aliments qui ne contiennent pas (ou peu) de pesticides soit bon (ou du moins pas néfaste) pour la santé, s’avère plutôt cohérent/ fortement probable. Aller vivre sous un pylône électrique en mangeant du mcdo tous les jours et on en reparle pour ceux qui auraient des doutes 😉

    • aller vivre sous un pylône en mangeant des macdo tous les jours… peut être mieux que si c' »était pire..

      aller vivre sous un pylône en mangeant du caviar tous les jours..pas certain que ce soit bon pour la santé…

      mais bon…en vérité c’est plutôt vivre avec sous sans électricité à bas coût la véritable alternative …

      ce n’est pas du bon sens ça.

  • L’intuition est aussi un moteur de la pensée, le bon sens aussi et l’observation, la simple observation également. Le scepticisme dont certains font preuve , est de bonne augure pour faire scientifique, pur et dur. L’explosion de certains cancers pose question sur notre environnement pollué car les produits phytosanitaires sont une pollution artificielle, une création de l’homme. Par exemple, le cancer du pancréas est un mystère : très rare il y a 40 ans et chez des « vieux », il a explosé et chez des jeunes adultes. Chacun peut croire que les produits phytosanitaires qui circulent (car ingurgités) dans le sang, n’ont aucune action (néfaste)chez l’homme…Notre niveau scientifique, notre approche de la vérité n’a peut être pas la puissance pour être explicative et discriminante dans un problème aussi complexe. Mais il n’est pas inconcevable de penser que la chimie agricole puisse faciliter les cancers, prouvé ou pas à ce jour; c’est l’inverse qui semble, beaucoup plus inenvisageable.
    Ce débat me rappelle celui tenu il y a 30 sur le lien entre pollution de l’air et les pathologies pulmonaires. Les mêmes sceptiques criaient haut et fort, au nom de la science, pour une étude en bonne et due forme. Depuis, c’est une évidence, que le bon sens initial pouvait laisser prévoir ou l’observation individuelle du médecin, dans une ville comme Paris. L’observation et l’intuition, ne sont pas des éléments à jeter, sacrifiés sur l’autel du Dieu unique Étude…surtout quand la prise en compte se rapproche de la nature des choses : manger un légumes sans pesticides.

    • il y a eu de tels changements depuis, comme moins de graisses animales, plus d’huiles végétales, plus de glucides (pensons aux céréales de petit déjeuner), qu’il est impossible de mettre le doigt sur une cause comme vous tentez de le faire

    • Pour les cancers du pancréas allez plutôt voir du coté des céréales ingérées massivement par cette génération…Céréales bourrées de mycotoxines….Et encore plus quand elles sont bios….

    • non … et comprenez bien , quand on vous a convaincu que de démontrer qu’un machin soit cancérogène vous est « utile » ..vous vous faites mener en bateau… parce que des tas DE TRUCS sont cancérogènes et pourtant ..absolument un progrès…
      l’intuition est absolument nécessaire mais pas suffisante DU TOUT…
      si vous vous intéressez à la pollution chimique, en supposant d’ailleurs que quelque part un aliment non ontaminé par des composants modernes ne posséderait pas ses propres « polluants » naturels, pourquoi diable vous intéressez vous aux pesticides en premier????? pourquoi pas aux médicaments, solvants du bâtiments, détergents, etc etc…

    • on a jamais vécu aussi vieux ,dans toute l’histoire de ce pays quelle explication alors?

    • désolé mais les sciences ne sont pas du tout, toujours « intuitive » (et c’est même rare). Petite expérience simple: Vous mettez un verre d’eau chaude et un verre d’eau froide au congélateur, lequel est transformé en glaçon en premier ?
      le verre d’eau chaude! (facile a vérifier chez soit!).
      Si chacun s’en remet à « SON bon sens et SES bonnes intuitions » pour nous en faire des vérités scientifiques on en arrive à …….aujourd hui! On entre en décadence ou le cuivre devient meilleur pour l’environnement que les glyphosates!Et nos représentant politiques se transforment même en « prêcheurs » de l’Apocalypse au niveau de l’Europe pour faire valider leurs croyances pourtant anti sciences !!!!
      Ce qui est très préoccupant, c’est que les religions dont fait partie maintenant l’écologisme qui n’a pas besoins de preuves scientifiques (comme les autres religions) voir qui les adaptes a sa convenance, ont toujours fini par provoquer des guerres.

  • Après un été pendant lequel les médias se sont déchainés contre l’homéopathie, la propolis, les noyaux d’abricots, les algues marines et tout ce qui améliore la santé des personnes sans ne rien rapporter à Big Pharma il fallait s’attendre, suite à la présente étude, à ce que Big Agra allume un contre-feu, exactement comme cela s’est produit lors de la publication du très courageux Pr Seralini, qui avait eu l’audace de mettre en cause les OGM et le glyphosate dans l’apparition d’horrible cancers chez le rat. On lui a fait maints reproches , mais toujours est-il que si son échantillon n’était de taille suffisante pour satisfaire les très hautes exigences communauté « scientifique » (une science au demeurant bien détournée, nettement moins exigeante concernant les études produites par les industriels) il n’avait point été remarqué qu c’était la seule étude dépassant les 2 ou 3 mois. Les récents procès aux usa lui ont donné raison.
    Ici, par force de trituration des statistiques et dans une argumentation à sens unique, on nous explique que cette étude ne prouve rien et que tout cela n’est qu’épices, littérature et coquecigrue. Les familles aux enfants sans bras ou sans main vivant à côté de cultures généreusement arrosées de pesticides ou les innombrables petites mains travaillant (dans des conditions sordides) pour le compte des grand vignobles bordelais ravagés par le cancer apprécieront. ouvriers agricoles souffrants de cancers.
    Si Mr G loux aime les pesticides et autres aspects de notre merveilleuse modernité, qu’il s’installe à côté d’un verger ou d’un champ de colza, si possible près d’une antennes relai 5g et dorme a proximité d’un compteur linky dernière génération. Il y aurait fort à parier que d’ici quelques années il ne rejoigne le triste cortège de la foultitude moutonesque qui fait le bonheur de Big Pharma!
    Après tout, « rien ne prouve » que les ondes c’est dangereux, quand bien même

    • Parkinson est-il votre ami ❓

    • Utilisant des rats qui présentent génétiquement des risques de cancers, poursuivre les études au delà de quelques mois majore très nettement la part génétique de ces cancers et rend ses conclusions ineptes.
      Ensuite, si l’on considère que des personnes ont été condamnées pour des sévices à des animaux à des peines de prison, je ne vois pas très bien pourquoi, ayant laissé pousser ces tumeurs au delà de l’entendement et de l’Humanité que l’on doit au minimum aux animaux (sans être végan), pourquoi ce tortionnaire ne devrait pas être poursuivi et condamné à de la prison ferme.

    • flagornerie que cette etude sur 4 bestioles

  • Après un été pendant lequel les médias se sont déchainés contre l’homéopathie, la propolis, les noyaux d’abricots, les algues marines et tout ce qui améliore la santé des personnes sans ne rien rapporter à Big Pharma il fallait s’attendre, suite à la présente étude, à ce que Big Agra allume un contre-feu, exactement comme cela s’est produit lors de la publication du très courageux Pr Seralini, qui avait eu l’audace de mettre en cause les OGM et le glyphosate dans l’apparition d’horrible cancers chez le rat. On lui a fait maints reproches , mais toujours est-il que si son échantillon n’était de taille suffisante pour satisfaire les très hautes exigences communauté « scientifique » (une science au demeurant bien détournée, nettement moins exigeante concernant les études produites par les industriels) il n’avait point été remarqué qu c’était la seule étude dépassant les 2 ou 3 mois. Les récents procès aux usa lui ont donné raison.
    Ici, par force de trituration des statistiques et dans une argumentation à sens unique, on nous explique que cette étude ne prouve rien et que tout cela n’est qu’épices, littérature et coquecigrue. Les familles aux enfants sans bras ou sans main vivant à côté de cultures généreusement arrosées de pesticides ou les innombrables petites mains travaillant (dans des conditions sordides) pour le compte des grand vignobles bordelais ravagés par le cancer apprécieront. ouvriers agricoles souffrants de cancers.
    Si Mr G loux aime les pesticides et autres aspects de notre merveilleuse modernité, qu’il s’installe à côté d’un verger ou d’un champ de colza, si possible près d’une antennes relai 5g et dorme a proximité d’un compteur linky dernière génération. Il y aurait fort à parier que d’ici quelques années il ne rejoigne le triste cortège de la foultitude moutonesque qui fait le bonheur de Big Pharma!

  • Après un été pendant lequel les médias se sont déchainés contre l’homéopathie, la propolis, les noyaux d’abricots, les algues marines et tout ce qui améliore la santé des personnes sans ne rien rapporter à Big Pharma il fallait s’attendre, suite à la présente étude, à ce que Big Agra allume un contre-feu, exactement comme cela s’est produit lors de la publication du très courageux Pr Seralini, qui avait eu l’audace de mettre en cause les OGM et le glyphosate dans l’apparition d’horrible cancers chez le rat. On lui a fait maints reproches , mais toujours est-il que si son échantillon n’était de taille suffisante pour satisfaire les très hautes exigences communauté « scientifique » (une science au demeurant bien détournée, nettement moins exigeante concernant les études produites par les industriels) il n’avait point été remarqué qu c’était la seule étude dépassant les 2 ou 3 mois. Les récents procès aux usa lui ont donné raison.
    Ici, par force de trituration des statistiques et dans une argumentation à sens unique, on nous explique que cette étude ne prouve rien et que tout cela n’est qu’épices, littérature et coquecigrue. Les familles aux enfants sans bras ou sans main vivant à côté de cultures généreusement arrosées de pesticides ou les innombrables petites mains travaillant (dans des conditions sordides) pour le compte des grand vignobles bordelais ravagés par le cancer apprécieront. ouvriers agricoles souffrants de cancers.

    • vous confondez soupçons ,et preuves
      scientifiquement on n’admet que les preuves, les soupçons servent eux a faire faire de vraies études amenant des preuves..
      tout le reste c’est de l’idéologie

    • Ici, on vous explique comment suivre un raisonnement logique et scientifique. Que vous ne vouliez pas entendre est une chose, que vous prétendiez démontrer la supériorité des élucubrations opposées à la logique et à la science ne fait que vous ridiculiser, mais l’image que vous souhaitez donner de vous est votre affaire.

  • Même histoire que pour la survaccination des nouveaux nés (alors que leur syst immunitaire n’est pas encore mature!) ou l’homéopathie (qui guérit 40% des cancers..en Inde -chiffreofficiels-)avec Big pharma, une presse et un ministère au service des lobbies…
    Suite à la présente étude, il fallait s’attendre à ce que Big agra en mauvaise posture allume un contre-feu^, en semant le doute dans les esprits. Pourtant les méritoire courageux Pr Séralini, qui dénonçait la toxicité du glyphosate et des OGM (sur plus de 3 mois-à la différence des études commanditées par les industriels curageusement limitées à2 mois ) sont beaucoup moins regardants lorsqu’il s’agit d’ études « scientifiques » produites ou commanditées par les industriels (ou l’administration: le Linky, est un excellent exemple)…. On interdit l’utilisation des huiles essentielles ou du purin d’ortie en agriculture bio… mais on autorise des pesticides mortifères. Cherchez le coupable…

  • Il est vraiment surprenant de constater que le traitement que vous réservez à cette information est exactement le même que celui que vous reprochez aux autres. Le titre de l’article est « Non, l’alimentation bio ne réduit pas de 25 % les risques de cancer ». Or l’étude citée si elle ne démontre pas que le bio réduit le risque de cancer, ne démontre pas l’inverse. Une bien belle tranche de mauvaise foi donc.
    Vous reprochez aux médias, certainement avec quelques raisons de sauter à une conclusion hâtive et de faire un titre sensationnaliste et vous faites exactement la même chose avec votre propre titre… juste dans l’autre sens.

    • Lisez la conclusion de l’article du JAMA
      « Conclusions and Relevance  A higher frequency of organic food consumption was associated with a reduced risk of cancer. Although the study findings need to be confirmed, promoting organic food consumption in the general population could be a promising preventive strategy against cancer. »

    • @dreuff
      Essayez de comprendre ce que sont une hypothèse nulle et un test. Lisez Popper et renseignez-vous sur la réfutabilité. Vous comprendrez qu’on n’a pas de symétrie, et que l’innocuité et la nocivité ne peuvent être traitées de la même manière. Le titre est parfaitement justifié, il ne tombe dans aucun travers, quoi que vous en pensiez, c’est exactement ce qu’il fallait dire.

      • certes mais le titre est excessif… on se doit juste de rappeler que ceux qui avance avoir prouvé quoique ce soit se foutent le doigt dans l’œil..

  • bon… on vous cite encore l’étude seralini…alors..ne vous fatiguez pas de trop…

    • « De plus, l’agriculture Bio a d’autres intérêts qu’éventuellement préserver la santé des humains : préservation des sols, de la biodiversité, réductions de la pollution des nappes phréatiques, des rivières, réductions des intrants non renouvelables et autres aspects sociaux-économiques notamment dans les pays en voie de développement. »
      totoro vous y allez un peu fort avec VOS « intuitions » devenues affirmations : -le bio idéale pour les pays en voie de développement! Qui a dit : »L’agriculture biologique est un luxe que ne peuvent s’offrir que les pays riches »? Blaise Compaoré 27 ans président du Burkina Faso ! (il ne faut pas avoir mit les pieds autrement qu’en voyage organisé (voir pas du tout) pour raconter un truc comme ça avec autant de conviction!
      -Le bio forcement meilleur pour l’environnement : trouvez moi un seul fongicide de synthèse d’aujourd hui aussi éco toxique que le plus utilisé en bio ,le cuivre??
      -…..!
      on peu continuer longtemps ,toujours les même argumentations/idées fausses…mais dites avec convictions ! (et tellement « intuitive » et « positive »…)

  • « Non, l’alimentation bio ne réduit pas de 25 % les risques de cancer »
    Que dire du titre de cet article ?
    L’auteur commet le même genre d’excès (en pire) que celui qu’il reproche aux journalistes ayant relayé cette étude de façon un peu trop simpliste.
    Et le raisonnement développé pour attaquer cette étude, se réclamant d’une forme de « purisme » de la méthode scientifique, difficilement atteignable particulièrement en épidémiologie, rappelle furieusement les méthodes employées régulièrement par les lobbies (tabac, pesticides, chimie, pharmacie…), pour discréditer ce qui les dérange : « cette étude n’est pas scientifiquement parfaite donc elle ne démontre rien ».
    Certes, ici, des biais sont évidents, certes rien n’est définitivement démontré. Juste une présomption de plus…
    De plus, l’agriculture Bio a d’autres intérêts qu’éventuellement préserver la santé des humains : préservation des sols, de la biodiversité, réductions de la pollution des nappes phréatiques, des rivières, réductions des intrants non renouvelables et autres aspects sociaux-économiques notamment dans les pays en voie de développement….

    • Cette étude montre une baisse de certain kc chez les consommateurs de bio. Mais une autre ne montre rien: https://www.nature.com/articles/bjc2014148
      Donc on ne peut conclure actuellement scientifiquement.
      Après, vous êtes libre de consommer du bio. C’est plus cher, la productivité est moindre etc.. Quant aux autres intérêt du bio, préservation des sols, etc.. ,ils relève plus de l’idéologie que de l’examen rigoureux bénéfice risque. Et les pays sous développés peuvent .. le rester et ne pas bénéficier des bienfaits de la société capitaliste. Le bon sauvage doit rester dans sa foret primaire à survivre, pour le confort intellectuel des bobos.

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