L’impôt, c’est le vol (2) : la simplicité volontaire de Thoreau

Thoreau ne voulait pas rendre de comptes à l’État. Mais l’État est venu à lui. Il fallait bien financer la guerre !

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Henry David Thoreau (Image libre de droits)

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L’impôt, c’est le vol (2) : la simplicité volontaire de Thoreau

Publié le 23 octobre 2018
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Par Ludovic Delory.

Un jour de juillet 1846, un agent de l’État ordonna à Henry David Thoreau de payer les six ans de capitation qu’il « devait » au gouvernement local. En refusant de s’acquitter d’un montant qui ne lui semblait pas juste, le philosophe-poète américain passa une nuit en prison. L’une de ses proches s’acquitta des taxes, en échange de la libération de Thoreau. Mais contre sa volonté d’homme libre.

C’est de cet événement qu’il tira les réflexions inspirant son traité sur La désobéissance civile (Résistance au gouvernement civil, 1849).

Les motivations de Thoreau étaient animées par son rejet de l’esclavage et de la guerre contre le Mexique. Autrement dit, de l’oppression d’un groupe d’individus par un autre. Cet essai constitue avant tout un plaidoyer contre l’enrôlement forcé des hommes au service des desseins guerriers de l’État.

En revanche, financer l’instruction publique ne semblait pas lui poser problème :

Je n’ai jamais refusé de payer la prestation, parce que je suis aussi désireux d’être un bon voisin que d’être un mauvais sujet ; et quant à l’entretien des écoles, je fais en ce moment ma part pour instruire mes concitoyens. Ce n’est point pour un article spécial de la feuille de contributions que je refuse de les payer. Je veux simplement refuser obéissance à l’État, me retirer et vivre à l’écart de lui tout à fait.

Cette réflexion nous ramène à l’axiome de non-agression, point de départ de toutes les théories libérales. Si, comme Thoreau, des millions d’individus pouvaient exprimer leur rejet de la ségrégation ou la guerre, pourquoi n’en serait-il pas de même pour l’impôt ? En réaffirmant la primauté du droit naturel, transposée notamment dans les articles de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, Thoreau n’a fait que valider la primauté de l’individu sur le collectif. Qui, mieux que l’individu, peut être le meilleur souverain ? « À État souverain, individu esclave« , écrit Pierre Lemieux. Mais cette souveraineté, même lorsqu’elle est concédée, se révèle absolue.

Exode à Walden

En 1845, Thoreau décida de s’isoler sur les berges de l’étang de Walden, dans le Massachusetts. Deux ans durant, il profita de cette solitude pour y construire une cabane, planter des légumes et surtout réfléchir sur le sens de l’existence. Cette « simplicité volontaire » contribua à consolider son assise philosophique.

Thoreau fut un écologiste au sens noble du terme. C’est-à-dire, avec le regard que l’on porte aujourd’hui, a-politique et engagé. Observateur amoureux, il compila les noms des plantes, travailla la terre et vécut dans une autarcie toute relative, certes, mais inspirante.

Cet amour de la terre, qui transpire dans ses écrits les plus anarchistes, inspira même des représentants de la gauche alter-mondialiste moderne. Sans qu’ils n’aillent au bout du raisonnement.

« Hommes d’abord et sujets ensuite »

Thoreau concilia l’anti-matérialisme avec le rejet de l’État.

Les gouvernements nous montrent avec quel succès on peut imposer aux hommes, et mieux, comme ceux-ci peuvent s’en imposer à eux-mêmes, pour leur propre avantage.

L’État ne représente simplement qu’une « force physique supérieure » à l’individu. Pour justifier sa résistance, Thoreau appelle à la morale :

Quand je me trouve en face d’un gouvernement qui me dit : « La bourse ou la vie ? », pourquoi m’empresserais-je de lui donner ma bourse ?

Cette résistance à la coercition inspira l’un de ses contemporains, de l’autre côté de l’Atlantique. Herbert Spencer, qui vécut lui aussi dans la solitude et la simplicité, juge que l’État est un serviteur et qu’il ne bénéficie pas a priori du consentement des gouvernés. D’où le droit de s’en séparer :

En affirmant qu’un homme ne peut être taxé à moins qu’il n’ait, directement ou indirectement, donné son consentement, on affirme aussi qu’il peut refuser d’être ainsi taxé ; et refuser d’être taxé, c’est rompre toute connexion avec l’État.1

Durant son séjour au bord de son étang de Walden, Thoreau ne fut jamais victime — à l’exception d’un volume de Homère « qui arborait peut-être des dorures excessives » — de la moindre atteinte à ses biens. Il ne verrouillait jamais sa porte, même lorsqu’il s’absentait plusieurs jours. En s’adonnant à cette « simplicité volontaire », il faisait le pari que personne ne chercherait à s’attaquer à ses biens ou à sa personne.

C’est en se rendant chez le cordonnier qu’il fut arrêté et jeté en prison pour non paiement de la taxe.

Je ne fus jamais molesté par personne d’autre que des représentants de l’État.2

Un homme qui, comme le proclama son ami Ralph Waldo Emerson dans son oraison funèbre, avait comme priorité de « mettre sa propre pratique en accord avec ses croyances ».

Thoreau passa une nuit en prison pour ses idées.

D’autres, un siècle plus tard, y laissèrent la vie. Demain, Contrepoints vous narrera la tragique fin d’Irwin Schiff.

  1. Herbert Spencer, Le droit d’ignorer l’État, Éd. Les Belles Lettres, coll. « Iconoclastes », p. 29
  2. Henri David Thoreau, Walden, Éd. Gallmeister, 2017, p. 196
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  • En France si vous violez ou tuez vous pouvez éventuellement être jugé dans 10 ou 20 ans et possiblement trouver refuge dans une prison pourrie de la République. Si vous refusez de payer vos impôts les squads de Bercy débarquent illico. Autre chose, le choix de l’Etat de punir les véhicules plutôt que d’entretenir les routes. Nous voyons bien que les choix de l’Etat ne visent qu’à spolier, contraindre et mettre les gens en esclavage.

    • Pour ce qui est de juger les crimes avec des années de délai, c’est volontaire, pour éteindre la vindicte populaire, et ne juger qu’avec la raison.

      • @AxS
        Le Fisc est une entité qui concentre TOUS les pouvoirs. Il fait appliquer ses lois par sa police, recherche « évadés » et autres « fraudeurs » avec ses enquêteurs/inspecteurs, contrôle les particuliers et les entreprises avec ses contrôleurs, et vient collecter son « dû » avec ses sbires armés, certes, appuyés par l’autorité de police, et condamne sans procès.

  • Moralité ? Le déviant est doublement gagnant. Il s’épargne le paiement de la taxe, ne souffre pas du chômage, est logé et nourrit gratuitement. A tel point qu’au Japon c’est devenu un sport ! Le problème est qu’en France l’on manque d’argent et de prisons. Alors le gentil père de famille qui travaille pour nourrir sa famille en prend plein la poire. Surtout si il va au travail en voiture. Ce pays est un blague. CPEB

  • @golum: Sauf que prouver que vous ne payez pas vos impôts est aussi facile que rapide, d’où la réactivité de la justice. Pour prouver que vous avez commis un meurtre c’est bien plus coton. Et je vous signal que la comparution immédiate existe bel et bien.

    Pour le reste, vous sentez-vous esclave? Vraiment ? Au passage tous les pays même les plus libres se financent par l’impôt. Donc parler d’esclavage me semble quand même extrême. Les Suisses sont des esclaves?
    Je vous rejoins sur les énormes problèmes de gestion financière notamment pour les routes. Le régalien n’est pas la priorité du gouvernement (ni des précédents). Ils naviguent à vu car en France, la politique c’est la manière la plus concrète de faire les choses. Aucun président ou ministre ne pourra régler le problème de l’État dans l’État.

    • Bonjour Koris
      C’est de l’esclavage. C’est la négation du droit des peuples de disposer d’eux-mêmes, du droit de sécession, même pour un individu unique.
      Le consentement à l’impôt j’y croirais quand l’impôt sera volontaire , et rien n’empêche un état de se débrouiller avec seulement un impôt volontaire.

    • « Sauf que prouver que vous ne payez pas vos impôts est aussi facile que rapide, »
      Pas si évident, avec les zillions d’articles du code fiscal, au point d’en devenir une spécialité d’avocats : les avocats fiscalistes.
      Au point aussi que l’Etat a provisionné des dizaines de milliards en vue de possibles procès fiscaux qu’il pourrait perdre l’an prochain.

      Non, c’est juste que l’Etat s’est bien empressé de s’octroyer tous les pouvoirs possibles pour aller le plus vite possible, sans s’embarrasser d’une trop grosse charge de la preuve.

    • Donc parler d’esclavage me semble quand même extrême.

      Le socialisme implique TOUJOURS l’esclavage.

      Il n’y a pas de voie intermédiaire entre la liberté et l’esclavage. Les droits de l’homme ne sont pas négociables.

      Quand une minorité de citoyens suisses décident par un vote qui les chefs d’entreprises doivent employer, c’est de l’esclavage.

  • @koris, oui. Je suis esclave. Mais ma démarche se rapproche de Thoreau. Je me rends pauvre pour l’Etat. Je limite au maximum mes capacités et mon argent. Je refuse d’aider et de participer à cette mascarade.

  • L’état paye 1 à 2 millions de ponx en trop, à 3,6 millions d’€uros d’engagement financier en moyenne pour chacun . . .

  • « Le principe des impôts semble pouvoir s’expliquer par une logique assez simple. Mais beaucoup pourtant ne le saisissent toujours pas.

    Comme c’est la saison des taxes, laissez-moi vous l’expliquer en des termes simples que tout le monde peut comprendre.

    Imaginons que tous les jours, 10 amis se retrouvent pour boire une bière et que l’addition totale se monte à 100 euros.

    (Normalement, cela ferait 10 euros par personne).

    Mais nos dix amis décidèrent de payer cette facture selon une répartition qui s’inspire du calcul de l’impôt sur le revenu, ce qui donna ceci :

    · Les 4 premiers (les plus pauvres !?), ne paient rien.
    · Le cinquième paye 1 euros
    · Le sixième paye 3 euros
    · Le septième paye 7 euros
    · Le huitième paye 12 euros
    · Le neuvième paye 18 euros
    · Le dernier (le plus riche ?!) paye 59 euros.

    Les dix hommes se retrouvèrent chaque jour pour boire leur bière et semblaient assez contents de leur arrangement.

    Jusqu’au jour où le tenancier décida de leur faire une remise de fidélité !

    « Comme vous êtes de bons clients, dit-il, j’ai décidé de vous faire une remise de 20 euros sur la facture totale. Vous ne payerez donc désormais vos 10 bières que 80 euros. »

    Le groupe décida de continuer à payer la nouvelle somme de la même façon qu’ils auraient payé leurs taxes. Les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement. Mais comment les six autres, (les clients payants), allaient diviser les 20 euros de remise de façon équitable ? Ils réalisèrent que 20 euros divisé par 6 faisaient 3.33 euros.

    Mais s’ils soustrayaient cette somme de leur partage alors le 5ème et 6ème homme devraient être payés pour boire leur bière. Le tenancier du bar suggéra qu’il serait plus équitable de réduire l’addition de chacun d’un pourcentage du même ordre, il fit donc les calculs. Ce qui donna ceci :

    · Le 5ème homme, comme les quatre premiers ne paya plus rien. (un pauvre de plus ? Ndt)
    · Le 6ème paya 2 euros au lieu de 3 (33% réduction)
    · Le 7ème paya 5 euros au lieu de 7 (28% de réduction)
    · Le 8ème paya 9 euros au lieu de 12 (25% de réduction)
    · Le 9ème paya 14 euros au lieu de 18 (22% de réduction)
    · Le 10ème paya 50 euros au lieu de 59 euros (16% de réduction)

    Chacun des six « payants » paya moins qu’avant et les 4 premiers continuèrent à boire gratuitement. Mais une fois hors du bar, chacun compara son économie :

    « J’ai seulement eu 1 euros sur les 20 euros de remise », dit le 6ème il désigna le 10ème « lui, il a eu 9 euros ».

    « Ouais ! dit le 5ème , j’ai seulement eu 1 euros d’économie »

    « C’est vrai ! » s’exclama le 7ème , « pourquoi aurait- il 9 euros alors que je n’en ai eu que 2 ? Le plus riche a eu le plus gros de la réduction »

    « Attendez une minute » cria le 1ier homme, « nous quatre n’avons rien eu du tout nous. Le système exploite les pauvres ».

    Les 9 hommes cernèrent le 10ème et l’insultèrent. La nuit suivante le 10ème homme (le plus riche ?!) ne vint pas. Les neuf autres s’assirent et burent leur bière sans lui.

    Mais quant vint le moment de payer leur note ils découvrirent quelque chose d’important : ils n’avaient pas assez d’argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l’addition !

    Et cela, mes chers amis, est le strict reflet de notre système d’imposition. Les gens qui payent le plus de taxes tirent le plus de bénéfice d’une réduction de taxe.

    Taxez les plus fort , accusez-les d’être riches et ils risquent de ne plus se montrer désormais. En fait ils vont boire à l’étranger…,

    Pour ceux qui ont compris, aucune explication n’est nécessaire.

    Pour ceux qui n’ont pas compris, aucune explication n’est possible »

    • Vous méritez les plus beaux +1 de cette page !

    • Histoire classique mais toujours très plaisante à relire 🙂

    • @claude henry de chasne
      Bonjour,
      Votre exemple est tout simplement magnifique, et limpide. Il mériterait d’être dans les livres de maths, pour calculer les pourcentages, comparer des taux proportionnels entre eux et les comparer entre leur valeur absolue, et pour faire un peu de calcul mental.

  • C’est très bien de citer Thoreau, mais alors il faut le faire jusqu’au bout, y compris dans son engagement écologiste ou pré-écologiste (Walden, etc.). Or la tendance de Contrepoints jusqu’ici est plutôt de se moquer presque systématiquement de tout ce qui est écologiste. Ce qui fait le jeu des multinationales du pétrole et de la chimie, plus proches certainement du capitalisme de connivence que de la simplicité volontaire de Thoreau. Il y a pourtant dans la tradition de pensée libérale, outre Thoreau, plus proche de l’anarchisme sans doute que du libéralisme classique, de nombreux auteurs qui permettent d’intégrer les questions écologiques autrement qu’en rejoignant de facto les « climato-sceptiques » voire le « drill baby drill » de Sarah Palin, de Donald Trump et de leurs semblables. Tocqueville et John Stuart Mill au XIXe. Bertrand de Jouvenel au XXe (que citait Aron sur le sujet de l’écologie). Même Hayek, dans La route de la servitude, au moment de discuter des cas dans lesquels la concurrence ne suffit sans doute pas, prend un exemple écologique : « Le système des prix devient inopérant lorsque le dommage causé à autrui par certains usages de la propriété ne peut être mis à la charge du propriétaire. Dans tous les cas il y a une divergence entre les éléments qui entrent dans les calculs individuels et ceux qui affectent le bien-être social ; et chaque fois que cette divergence devient importante, il faut peut-être imaginer une autre méthode que la concurrence pour fournir les services en question. […] ni les effets funestes du déboisement, de certaines méthodes agricoles, de la fumée et du bruit des usines ne peuvent être réservés aux propriétaires intéressés ni à ceux qui sont disposés à en subir le dommage en échange d’une compensation. ».

    • reste a savoir si « l’exploitation » des ressources ne bénéficie pas a tout le monde, in fine, y compris a ceux qui n’y participent pas..
      ce que propose les écologistes c’est la pénurie, peut on croire que cette pénurie sera partagée par tous?
      vous revez

  • @JM, c’est justement que l’on a du capitalisme de connivence en France que l’écologie naturelle ne peut pas se faire. Dans un vrai libéralisme les ressources naturelles sont préservées. Un pays plus libre que la France comme la Suède arrive très bien à gérer écologie et marché libre. Le plus gros pollueur de France c’est l’Etat. Et c’est pas Sego qui dira le contraire. Elle qui endette plusieurs générations d’individus pour ses idées géniales.

  • Intérimaire, je ne suis pas inscrit à Pôle emploi. Ainsi, lorsque je ne travaille pas, je ne suis pas rémunéré.
    On me vole mon argent par le biais de prestations sociales, et je devrais quémander pour récupérer des miettes?

  • Ce modèle est intéressant mais il porte en lui même la preuve de ses limites.
    Même si il vivait en marge de la société, il bénéficiait indirectement, de ses bienfaits.
    L’exemple qu’il ait encore besoin d’aller chez le cordonnier (entre autres) illustre bien qu’il n’était pas dans l’auto-suffisance.
    Par ailleurs, il refusait de payer des impôts pour financer une force armée. Imaginons un instant que les USA du XIXeme siècle n’aient aps eu de forces armées. Je ne discute pas des responsabilités dans la guerre avec le Mexique mais à votre avis, quel aurait été la réaction du Mexique si il y avait eu à son nord, un pays riche, (plus riche que lui) et sans un seul soldat pour le garder ?
    Thoreau, même sans le vouloir, même si il le rejetait, bénéficiait de ce qu’il critiquait.
    Une attitude constructive, consiste à alléger le fonctionnement de l’état, le réduire à son rôle régalien, se concentrer d’abord sur 3 besoins que j’estime de base dans une sorte de pyramide de Maslow de l’état : armée, police, justice.
    Au second niveau, viennent éducation, santé, et infrastructures.
    Et enfin, le reste, dans une mesure bien plus faible que cela n’est fait en France aujourd’hui.

    • @Orior
      Bonjour,
       » quelle aurait été la réaction du Mexique si il y avait eu à son nord, un pays riche, (plus riche que lui) et sans un seul soldat pour le garder ? »
      Au départ de leur jeune existence, les Etats-Unis ne devaient pas avoir d’armée régulière. La fonction de celle-ci étant assurée par des citoyens armés : donc des citoyens-soldats. Ce qui est exactement ce que sont les suisses. Les suisses ne sont pas dans l’Union Europénne alors que cette dernière cerne le pays. Elle n’a pas d’armée de métier.
      L’U.S Navy a été créée pour protéger les navires marchands américains des attaques de pirates et pour cela il a fallu que l’Etat américain lève une somme colossale puisqu’il partait de zéro. Ce fut le cas avec les autres corps.
      Avec des citoyens-soldats, il est plus difficile pour les politiciens d’aller envahir/conquérir un autre territoire. Avec une armée régulière, on l’envoie et puis c’est tout. (« Quand je dis : ‘Saute !’, tu reponds : ‘De quelle hauteur, chef ? »)

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