Discrimination à l’embauche : une réalité mondiale qui pèse sur nos sociétés

Et si les discriminations posaient un réel problème de santé publique ?

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Discrimination à l’embauche : une réalité mondiale qui pèse sur nos sociétés

Publié le 18 octobre 2018
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Par Abdeslam Marfouk.
Un article de The Conversation

« Les immigrés sont les seuls responsables de leur mauvaise intégration » : un Européen sur cinq (20 %) partagerait cette opinion selon une enquête publiée en avril dernier. Cette proportion excéderait la barre des 35 % dans certains pays comme l’Autriche (36 %), la Bulgarie (37 %), la Hongrie (38 %) et la République tchèque (40 %).

La situation des immigrés fait ainsi l’objet d’un débat récurrent dans plusieurs pays où beaucoup estiment qu’ils sont mal intégrés. C’est en tout cas l’opinion d’une large majorité de Grecs (70 %), de Suédois (65 %) et de Français (65 %) et un peu plus que la moitié des Italiens (52 %) et des Allemands (51 %).

Certains « plus travailleurs que d’autres par nature »

D’autres opinions, révélées par la même enquête, s’avèrent particulièrement tranchées : près de quatre Européens sur dix (39 %) estiment que les immigrés prennent l’emploi des travailleurs natifs (39 %) et une large majorité estime que les immigrés accentuent le problème de criminalité dans leurs pays (55 %) et/ou qu’ils représentent une « charge » pour les finances publiques (56 %).

Notons par ailleurs que ces études citent l’immigration plus souvent que l’origine ethnique.

La corrélation entre ethnicité, productivité et intelligence, pourtant considérée de longue date comme raciste, demeure également au goût du jour. Quatre Européens sur dix (38 %) estiment – dans l’Enquête sociale européenne, que certains groupes ethniques sont par nature plus travailleurs et cette proportion se situe à 50 % ou plus au Portugal (66 %), en Estonie (54 %) et en Finlande (50 %).

Pourtant, rappelons-le, le processus d’intégration des immigrés est conditionné, dans une large mesure, par l’attitude de la société et de sa capacité à inclure tous ses membres. L’intégration économique des individus constitue ainsi le premier pas vers leur intégration sociale.

Marché du travail : les immigrés désavantagés

Différents indicateurs montrent qu’en général les immigrés se trouvent dans une situation très désavantageuse sur le marché du travail. Au sein des pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), par exemple, le taux d’emploi des immigrés se situe largement en dessous de celui des non-immigrés.

Selon les statistiques de l’OCDE, aux Pays-Bas le taux d’emploi des immigrés est inférieur de près 15 points de pourcentage à celui des non- immigrés. Cet écart avoisine 14 points en Suède et 9 points en Allemagne et en France. À l’inverse, le taux de chômage des travailleurs immigrés est plus de deux fois plus élevé que le taux de chômage des non-immigrés dans des pays comme l’Autriche, la Belgique, le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège et la Suède.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer une partie des écarts entre les taux d’emploi et de chômage entre les natifs et les personnes immigrées : la différence de niveaux d’études et de qualifications.

À titre d’exemple, en moyenne, au sein de l’Union européenne, les immigrés sont sur-représentés parmi les personnes d’âge actif ayant un faible niveau d’éducation. Par ailleurs, la non-reconnaissance de certains diplômes et expériences professionnelles acquis à l’étranger, le niveau des compétences linguistiques, la faible expérience professionnelle et le non-accès à certains emplois exigeant des conditions de nationalité empêchent l’accès au marché du travail.

Mais à ces facteurs vient s’ajouter le phénomène de discrimination à l’embauche, notamment en raison de l’origine ethnique et de la religion. De plus, les différentes formes de discriminations ne se comparent pas mais s’additionnent.

Émilie plutôt que Jamila ?

Mais au-delà, d’après les résultats de l’Eurobaromètre sur la discrimination dans l’Union européenne, près de deux citoyens européens sur trois (64 %) estiment que les discriminations fondées sur l’origine ethnique est la forme de discrimination la plus répandue en Europe, devant la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle (58 %) et celles basées sur l’identité sexuelle (56 %), la religion ou les convictions (50 %), l’handicap (50 %) et le sexe (37 %).

C’est aussi ce que rappellent les auteurs d’une étude venant de paraître en France et portant sur les discriminations à l’embauche (avec un focus sur l’ethnicité et l’identité sexuelle et non l’immigration).

D’après un article de La Tribune citant ce travail, il vaut ainsi mieux s’appeler « Émilie Boyer et habiter rue Pasteur à Palaisau que s’appeler Jamila Benchargui et habiter la grande Borne à Grigny ». Du moins dans le privé, puisque, selon les chercheurs, en France les inégalités à l’embauche seraient désormais moins fortes dans la fonction publique.

Lors de mes recherches j’ai mis en évidence des comportements similaires, révélés principalement par la méthode du testing, en envoyant à une véritable offre d’emploi deux couples de candidatures fictives que ne distinguent que la caractéristique que l’on veut tester. Ce procédé fournit une preuve solide des comportements discriminatoires. La discrimination ne se limite pas aux seuls pays du Nord.

Par ailleurs, une proportion très significative de citoyens de différents pays est en faveur de la discrimination à l’encontre des immigrés en matière d’embauche comme le révèle l’enquête mondiale sur les valeurs.

Selon cette source environ la moitié des répondants en Argentine (48 %), en Nouvelle-Zélande (49 %), aux États-Unis (52 %) et au Rwanda (53 %) sont d’accord pour que les employeurs embauchent en priorité les non-immigrés.

Une proportion beaucoup plus élevée de citoyens d’autres pays comme la Jordanie (93 %), le Qatar (87 %), les Philippines (80 %) et la Pologne (71 %) partagent cette opinion.

Consommateurs et collègues : tous discriminants

Contrairement à une idée très largement répandue dans l’opinion publique, les employeurs ne sont pas les seuls responsables des comportements discriminatoires à l’égard des immigrés.

Depuis les travaux pionniers de Gary Becker, lauréat du prix Nobel d’économie, notamment son ouvrage célèbre The Economics of Discrimination, publié en 1957, on sait que la sous-représentativité de certains groupes d’individus sur le marché de travail résulte de ce que l’auteur qualifie de « goût personnel pour la discrimination » de trois acteurs : les employeurs, les employés et les consommateurs.

Ce goût pour la discrimination traduit les préférences des employeurs à embaucher les personnes appartenant à un groupe spécifique plutôt qu’un autre, ainsi que l’aversion des employés et des consommateurs de travailler ou d’être en contact avec les personnes membres du groupe discriminé.

Or, le comportement de ces deux groupes sera relayé par l’employeur au moment du recrutement.

Les hommes plus favorables aux discriminations que les femmes

Lors d’une étude publiée en avril 2018, – s’appuyant sur une enquête réalisée entre 2010 and 2014 dans 53 pays soit un total de 78 743 personnes interrogées – j’ai par ailleurs montré que la préférence pour la discrimination à l’égard des immigrés en matière d’embauche est plus forte chez les personnes relativement moins instruites, plus âgées et celles qui se positionnent à droite de l’échelle idéologique gauche-droite. Et que les hommes sont plus favorables à cette forme de discrimination que les femmes. C’est également le cas des personnes qui manifestent une grande xénophobie à l’égard des immigrés.

L’étude montre également que l’idée de proposer un emploi à un « natif » demeure une tendance plus forte parmi les citoyens des pays où le solde migratoire est négatif, c’est-à-dire où les départs « émigration » excèdent les arrivées « immigration » et une population immigrée relativement faible en termes de proportion par rapport à la population résidente.

C’est ainsi le cas de pays comme le Yémen, l’Égypte, le Ghana, les Philippines, la Colombie, la Roumanie, la Pologne, le Nigéria et le Mexique. À l’opposé, en général, les citoyens de pays dont le solde migratoire est positif, c’est-à-dire où les arrivées « immigration » excèdent les départs « émigration » et une population immigrée relativement importante comme la Suède, l’Allemagne, les Pays-Bas, les États-Unis, l’Australie et l’Afrique du Sud semblent être beaucoup moins favorables à la discrimination des immigrés en matière d’embauche.

« Bureau d’occupation illégale » en bahasa (Indonésie). Les difficultés d’accès au marché de l’emploi poussent certains migrants vers les filières informelles et alimentent le ressentiment d’une couche de la population.

La théorie de contact intergroupe, développée par Gordon Allport (1954) fournit une explication à ce résultat qui peut paraître contre-intuitif.

Selon cette théorie, le contact intergroupe réduit les préjugés et la discrimination. Dès lors, on peut s’attendre à ce que les citoyens des pays dont la population immigrée est relativement modeste aient moins de possibilités de contacts avec des personnes immigrées. Ce qui aura pour effet d’amplifier le sentiment anti-immigration, la discrimination à l’égard des immigrés, en particulier en matière d’emploi, et leur exclusion.

Le tableau met en évidence le lien entre l’immigration et la préférence des individus pour la discrimination à l’égard des immigrés en matière d’embauche dans quelques pays.

Un effet néfaste sur la santé mentale

La discrimination sur le marché de travail est un obstacle à l’intégration socioéconomique des immigrés dans les sociétés où ils vivent.

De nombreuses études, par exemple, Pernice et Brook (2010) ; Agudelo-Suarez et coll. (2009), Gee et al (2007), ont montré que la perception et l’expérience des discriminations peuvent avoir des effets néfastes sur la santé mentale et physique des personnes.

Une étude co-signée par Elizabeth Blackburn, lauréate du prix Nobel de physiologie et médecine, publiée dans l’American Journal of Preventive Medicine, suggère même que la discrimination accélère le vieillissement biologique des personnes et diminue ainsi leur espérance de vie.

Et si les discriminations posaient un réel problème de santé publique ?

Abdeslam Marfouk, International Migration Researcher, Université de Liège

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

The Conversation

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  • Les discriminations sont du essentiellement au gens: dans mon commerce, je ne veux pas d’employés, avec un piercing au nez, des tatouages partout, une barbe dégueulasse, habille en djellaba, voir meme des baskets, ou un voile, je ne veux pas qu’il parl kom ca … on reçoit de la clientèle, on doit avoir un respect pour les clients. Et entre 2 caissières avec bagage equivalent, j’embaucherais la plus jolie, j’ai aucun doute la dessus.

    • oui et c’est votre droit..
      ce qui est bizarre est de sembler découvrir qu’entre deux groupes de gens déjà discriminés par l’existence de deux mots différents pour les désigner n’existaient pas de différences…

      je peux comprendre qu’ne personne essaye de me montrer que certaines discriminations sont néfastes pour l’employeur et ainsi de l’inciter à changer de pratique.. mais normalement le marché fait le boulot l’élimine, peu à peu modulo les moeurs , les pratiques les moins efficaces..
      mais là ce sont des constats..avec en bruit de fond un c’est pas bien…

  • Peu importe ce qu’on pense des discriminations diverses et variées, et quand bien même il y aurait un rapport entre ethnicité et QI par exemple, ce qui importe c’est l’égalité devant le droit.
    Le reste c’est du pipi de chat.

  • Je choisi avec qui je veux travailler. Si c’est pour avoir des revendications religieuses, clairement, aucun intérêt à embaucher un musulman qui foutra la merde. La discrimination n’est qu’un principe de précaution. Le problème est d’ailleurs occulté. Ce n’est pas la discrimination des immigrés, mais bien l’incapacité des musulmans à ne pas créer de problèmes partout où ils sont.

  • « On ne fera pas boire un âne qui n’a pas soif »
    Cela fait des lustres que la population place l’immigration dans ses préoccupations premières, pour de bonnes ou mauvaises raisons peu importe.
    çà c’est un fait.

    Depuis des décennies les politiques disent que ce n’est pas bien ,que les français sont des racistes etc.. importer des pauvres dont la consommation est financée par le contribuable(au prix de la dette),alimente la croissance conformément aux vues de la doxa keynésienne en vigueur dans certains formation politiques..

    Tout le monde en croque administrations, grande distribution ,industrie etc..
    Apres voila qu’on découvre les problèmes posés par le processus
    avec le cercle infernal pauvreté discrimination délinquance..

    mais qui est responsable ? Pas moi en tout cas
    qu’on fasse un référendum sur la politique migratoire de la france si on en a des doutes sur le bien fondé de celle ci..
    mais qu’on ne vienne pas pleurnicher sur la montée « populiste » qu’on observe partout en europe

  • Etonnant article dans CP, évidemment venu de « The conversation », un média indépendant qui publie… des universitaires :-)) américains :-))

    C’est article est une jolie fraude, qui a été démentie par la belle expérience du CV anonyme français d’il y a quelques années : en introduisant le CV anonyme, les candidats d’origines ethniques prétendument discriminées se sont révélés être moins reçus en entretien que sans l’anonymisation. D’où pédale douce sur la question (décret jamais voté si ma mémoire est bonne), et surtout silence radio sur cette expérience qui a démontré qu’à rebours de ce que l’auteur prétend et que tout les oints du seigneurs répètent en coeur, les employeurs faisaient plutôt de la discrimination inverse (=affirmative action) d’eux-même, et peut-être pas consciemment. En fait, les gens ne sont peut-être pas si méchants que cela. Mais ils ne sont pas imbéciles pour autant, ce qui représente apparemment un gros péché pour notre auteur.

    Tous pécheurs en effet: l’auteur ne s’interroge pas en premier lieu sur ses statistiques: en gros, quasiment toutes les opinions publiques mondiales sont pour une préférence nationale / ethnique, sauf Allemagne, Suède, Pays-bas, US, des pays ou médias progressistes et politiciens progressistes façonnent la société tous les jours à coup de lois constructivistes ?…. La démocratie, c’est double plus bon sauf quand les citoyens ne sont pas d’accord avec les progressistes.

    L’auteur ne s’interroge pas non plus sur le rôle de l’état dans ces discrimination: la fonction publique est le premier employeur à refuser les non européens (non nationaux anciennement), et donc à induire un biais ethnique évident.. Mais là, circulez, il n’y a rien à voir, puisque c’est le nouveau clergé.

    Y a t-il un droit fondamental à ne pas être discriminé ? Oui, selon la DDHC de 1789, mais ce droit est limité à l’égalité devant la loi. Exiger de ne pas être discriminé dans la conclusion de contrats privés, n’est-ce pas supprimer la liberté d’association, fondement des valeurs libérales ?

    L’auteur ne s’interroge pas non plus sur la non réflexivité de cette non discrimination… Ainsi, personne ne s’étonne de l’homogénéité ethnique ou nationale du restaurant italien, du maçon portugais, du kebab turc, du plombier arabe, de la startup « diversité », des associations subventionnées des cités etc… Est-ce que, par un trophorrible hasard, les minorités ethniques solliciteraient pour elles-mêmes la liberté d’association ? Damned…

    L’auteur ne s’interroge pas non plus sur le motif sous-jacent des discrimination – motif qui a tout à voir avec les conséquences inattendues de ce que l’on prétend interdire: si l’on interdit la non-discrimination dans les contrats privés, alors que dans le même temps, on introduit une suspicion de discrimination permanente, avec à la clé une petite panoplie de privilèges légaux permettant aux populations officiellement « disciminables » d’accuser de discrimination leur co-contractants lors du moindre conflit (employeur, bailleur, … simple voisin), que pense-t-on qu’il va se passer ? Comment des acteurs raisonnables vont-ils minimiser leur exposition ? En discriminant encore plus, mais en le cachant mieux, c’est évident et c’est rationnel. Le progressisme c’est l’art de raisonner faux, et de recommencer encore plus faux même écrasé sur le mur de la réalité.

    Bref, un bel article collectiviste et constructiviste. Merci

    • « les candidats d’origines ethniques prétendument discriminées se sont révélés être moins reçus en entretien que sans l’anonymisation »
      Voui, et c’est tout à fait normal. C’est lié à une notion bien connue en sciences humaines : la désirabilité sociale. Cela consiste à modifier notre comportement pour se conformer aux attentes sociales (voire légales). En l’occurrence, ne pas passer pour un raciste. D’où cette différence en faveur des candidats issus des minorités visibles, selon l’expression consacrée, lorsque le CV n’est pas anonyme. Mais être reçu en entretien, c’est une chose. Etre pris, c’en est une autre…
      C’est si vrai que lorsque la discrimination porte sur un autre critère que la couleur de peau, comme l’obésité par exemple, le CV anonyme permet aux gros d’être plus souvent reçus en entretien…

      « Oui, selon la DDHC de 1789, mais ce droit est limité à l’égalité devant la loi. Exiger de ne pas être discriminé dans la conclusion de contrats privés, n’est-ce pas supprimer la liberté d’association, fondement des valeurs libérales ? »
      Non. Pas devant la loi. En droits. « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune ». Autrement dit, vous pouvez être « discriminé » selon vos compétences, pas selon la couleur de votre peau.

      Si le progressime est, pour vous citer, l’art de raisonner faux, alors vous en êtes assurément le monsieur Jourdain.

      • Ha ! revoilà Jean, notre Tartuffe libéral de compétition.
        Le retour d’expérience du CV anonyme est un fait. L’interprétation que vous en faites via la désirabilité sociale, et qui aboutit à projeter sur les employeurs une motivation peu glorieuse liée à la volonté de « ne pas passer pour un raciste » relève peut-être de vos fantasmes mais certainement pas des faits. Donc ne présentez pas vos fantasmes comme des faits svp. Pour ma part, j’ai un autre imaginaire que le vôtre: l’employeur se dit tout simplement qu’il faut essayer de donner leur chance à d’autres personnes, par bonté, pour 1000 autres raisons, et pour certains, horreur infinie, par pure charité chrétienne devant un CV pourtant mal foutu.

        Pour la DDHC, c’est vous qui lisez de travers pour essayer de troller à peu de frais: la notion de distinctions sociales dans la DDHC, dans l’article 1, excusez du peu, vise évidemment à abolir la société de classes Tiers état /clergé / noblesse et les privilèges en découlant, n’a évidemment rien à voir avec l’établissement de contrats privés entre individus, et vise à restreindre l’octroi de statuts, charges et privilèges d’état seulement aux gens compétents et en stricte rapport avec leur capacités, pour simplifier.

        • Vous continuez de raisonner faux, mais cette fois ci par aveuglement idéologique (quasi rousseaussiste, un comble ! – l’homme est bon par nature) puisque vous refusez la réalité des faits que je vous ai livrés.
          Je viens de vous expliquer que lorsque la discrimination porte sur d’autres critères physiques que la couleur de peau, critères qui ne font pas pour l’instant l’objet d’une pression sociale et légale forte, l’anonymat du CV est profitable aux discriminés. Ce sont des résultats d’expérience, pas des fantasmes. Donc si pour la discrimination raciale, le résultat est inverse, c’est bien parce que l’employeur est particulièrement « sensibilisé » au contexte anti-discriminatoire, en clair, il se prémunit par avance d’éventuelles accusations de racisme.

          • « l’anonymat du CV est profitable aux discriminés. »
            Ben non, c’est le contraire.

            PS je suis pour les frontières ouvertes, que le meilleur gagne. Ils travaillent ou repartent.

            • Manifestement, vous n’avez rien compris.

              • Etude menée par une équipe de chercheurs du Centre de recherche en économie et statistiques (Crest), de J-PAL et de l’Ecole d’économie de Paris;
                « le CV anonyme pénalise les candidats issus de l’immigration et-ou résidant dans une zone urbaine sensible (ZUS), ou dans une ville en contrat urbain de cohésion social (CUCS) ».. »Il ne permet pas de réduire l’écart de chances » entre ces candidats et les autres : « L’écart de taux d’entretien devient encore plus défavorable à ces candidats potentiellement discriminés lorsque leur CV est anonymisé ».
                L’étude a évalué l’impact du CV anonyme expérimenté entre novembre 2009 et novembre 2010 par Pôle emploi dans huit départements. Et montre que les CV nominatifs les candidats issus de l’immigration ou résidant dans les zones sensibles ont une chance sur 10 d’obtenir un entretien contre une chance sur 8 pour les autres candidats. Mais lorsque le CV est anonyme l’écart s’accroît, à 22 contre 6, selon l’étude. »

              • My bad, je vous ai lu trop vite.
                Votre phrase est exacte « Je viens de vous expliquer que lorsque la discrimination porte sur d’autres critères physiques que la couleur de peau, critères qui ne font pas pour l’instant l’objet d’une pression sociale et légale forte, l’anonymat du CV est profitable aux discriminés »
                Au temps pour moi..

                • Merci d’avoir fourni une source 🙂
                  La phrase de Jean n’est pas sourcée par ailleurs, mais j’aimerais en connaître l’origine pour comprendre de quel autres critères physiques il s’agit, et pour quel type d’emploi.
                  Il peut en effet être légitime de retenir des candidats qui ont une apparence donnée pour des fonctions en contact avec la clientèle par exemple etc etc, ex une hotesse d’accueil ou un vendeur au physique avenant qui sont une évidence, mais il y en a beaucoup d’autres (taoutages, obésité, taille etc…) Le pb avec Jean est qu’il s’obstine à vouloir lire dans les coeurs et les reins des autres, et leur prêter des intentions mauvaises…. au lieu d’aller voir dans son propre bazar mental pourquoi il passe son temps à troller un site libéral avec de la moraline à deux balles.

          • Non Jean, comme d’hab vous jugez des intentions des autres « en clair, il se prémunit par avance d’éventuelles accusations de racisme » (relève de VOTRE interprétation fantasmatique et votre « c’est bien parce que » n’est que l’apparence d’une déduction)sans les connaître, et donc vous projetez en eux le mauvais et en vous le bon.

            Comme je vous le dis, pour ma part, et libéralement, il n’y a pas à prêter aux autres d’intentions, et je vous nargue respectueusement en affirmant, sans rien prouver tout comme vous, que les employeurs choisissent peut-être d’aider leur prochain.

            En réalité, nous ne connaissons pas leurs motivations et n’AVONS PAS A LES CONNAITRE -quel droit moral avez vous de juger les autres, du reste ? (l’histoire de la première pierre, vous connaissez ?)

        • Réduire la portée universelle de l’article 1er de la DDHC à un simple contexte revanchard vis à vis de l’ancien régime est une erreur d’analyse. Nos révolutionnaires avaient aussi en tête notamment la lutte contre l’esclavage, exemple extrême d’un « contrat privé entre individus »…
          Aujourd’hui les bases légales de toutes les luttes contre les discriminations (sexe, religion, « race » etc) sont la DDHC, la DUHD, le préambule de Constitution de 1946 etc. Dans ces conditions, difficile d’imaginer que le monde de l’entreprise serait hors sol, et tel un sous-Zemmour, que l’employeur pourrait faire de la discrimination raciale.
          Je vous avais quitté homophobe, je vous retrouve raciste. Ca commence à faire beaucoup pour un seul individu…

          • « Je vous avais quitté homophobe, je vous retrouve raciste. » Vous me diffamez – ce qui témoigne bien que vous êtes un troll progressiste qui se prend pour un libéral et qui n’a pas d’arguments.

          • Je ne réduis pas l’art 1 de la DDHC à un « simple prétexte revanchard », vous faite un homme de paille grossier. La DDHC met fin à une éternité se finissant avec l’ancien regime, rien n’est évident concernant la fin des privilèges et l’organisation de la société sans distinctions en classes juridiquement distinctes, et l’art 1 en deux parties est ainsi parfaitement justifié sans lui prêter de vues anachroniques.
            Je me moque par ailleurs très libéralement des élucubrations collectivistes de la DUHD, du préambule de 1946 et de tout le reste qui ne respecte pas les fondamentaux de 1789, se met progressivement à inventer toutes sortes de nouveaux droits-créances des uns sur les autres dans un esprit de plus en plus constructiviste et collectiviste.
            Et laissez donc Zemmour où il est dans votre fatras mental.

      • Vivre c’est choisir et depuis notre premier jour nous « discriminons » et la plupart du temps sur des préjugé car nous n’avons ni les capacité et ni le temps pour étudier en profondeurs toutes les possibilités qui s’offrent à nous. Qui plus est la plupart des choix basés sur des préjugés au « feeling » se révèle au moins aussi bon que les choix fait soit disant rationnellement car nos facultés d’analyse sont limitées et souvent nous omettons d’inclure des éléments important qui rendent nos conclusions caduques. Qui plus est lorsque vous faite le choix de dépenser votre argent (ou l’argent qui vous a été confié par un tier) PERSONNE n’a aucune légitimité a venir vous imposer un choix, vos raison sont vos raisons, elles s’imposent naturellement sans avoir a se justifier. Lorsque vous décidé d’acheter un gâteau dans la boulangerie X plutôt que la boulangerie Y vous discriminé et personne ne vous demande de vous justifier et c’est parfaitement normal et ce devrait être ainsi systématiquement.

  • Un cynique ami n’embauche QUE des asiatiques. Jamais eu le moindre problème : le job est fait, si il faut finir quelque chose tout le monde met la main à la pâte. Faits surprenants :
    – Pas d’abus de maladie. Quand ils le sont c’est qu’ils sont au bord de la mort.
    – La barre de 49 à 50 employés a été franchis quand ils sont plusieurs à être allé le voir pour dire qu’ils se moquaient des syndicats, qu’ils étaient là pour bosser et qu’ils allaient élire des représentants de paille.
    – Arrivant à une période proche de la retraite, les employés et leurs familles se concertent pour lui racheter la boite.
    – Pas d’histoires de discrimination, de religions, de revendications. Jamais.

    Même les « gens de souche » ne font pas aussi bien !

    • Oui mais ça c’est de la « bonne » discrimination. Personne ne viendra jamais vous cherchez des noises si vous n’embauchez que des noirs, des étrangers, des femmes, des trans à poile courts… la discrimination c’est seulement si vous préféré embaucher des mâles blancs.

  • quand on veut s’intégrer à un pays , on en apprend la langue , on y respecte les us et les coutumes , et on n’impose pas les siennes ; rien qu’avec ça , un grand pas est fait vers l’intégration ; c’est peut être ce qu’il faudrait expliquer en long en large et en travers aux  » sauvageons  » qui peuplent notre pays , qui se disent discriminer mais ne font rien pour se faire accepté , bien au contraire ;

    • La discrimination fonctionne en cercle vicieux. Les discriminateurs ont tendance à refuser les minorités visibles parce qu’ils jugent qu’elles ne font pas assez d’efforts pour s’adapter. Et les discriminés renoncent à faire des efforts parce qu’ils se disent que ça ne servira à rien.
      Il y a quelques années, une expérience surprenante a été réalisée dans une université américaine. Des étudiants ont été partagés en deux groupes de demandeurs d’emploi : les mauves et les verts. D’autres étudiants jouaient le rôle d’employeurs.
      Les « employés » pouvaient dépenser de l’argent pour se payer des études, ce qui améliorait leurs chances à un test d’embauche. Ou préférer être embauchés sans, en économisant donc, cet argent. Ils devaient donc à chaque fois analyser le ratio cout/bénéfice.
      Le test consistait en un lancer de dés dont le résultat avait été trafiqué pour avantager statistiquement ceux qui avaient choisi les études.
      Les « employeurs » connaissaient le resultat du test (qu’ils pouvaient relier de manière statistique mais pas certaine aux études faites par les employés) ainsi que la couleur des employés. Les employeurs étaient récompensés chaque fois qu’ils retenaient un candidat qui se révélait ensuite avoir fait des études et perdaient de l’argent dans le cas contraire.
      L’opération était répétée des dizaines de fois. Et les employeurs et les employés avaient l’historique des résultats de leurs choix précédents. Au premier tour évidemment, les employeurs ont embauché sur le seul critère du test.
      Or il se trouve que, fruit du hasard, les « verts » avaient un tout petit peu plus choisi les études que les « mauves ». Au tour suivant les employeurs disposaient donc d’une info supplémentaire liée à la couleur. Et au lieu de se fier uniquement au resultat du test, ils ont commencé à miser un peu plus sur les verts, même avec un test moins favorable que les mauves.
      Les mauves de leur côté, voyant le résultat des embauches se sont dits que cela ne servait à rien de faire des études puisque de toutes façons ils avaient moins de chance d’être choisis. Les verts, eux, ont continué de choisir les etudes…
      Voilà comment sur une disparité originelle totalement hasardeuse (et objective) les mauves sont devenus « fainéants » et les verts « bosseurs ». On imagine facilement ce qu’ il peut en être si dès le départ existe, en plus, un préjugé raciste.

  • C’est plus « subtil », « complexe » et de ‘non-dits ».
    Quand on a jamais eu à choisir dans une vue extérieure, on se dit que le choix est extrêmement simple et que le sujet est extrêmement simple. Pas de discrimination.
    Mais quand on risque de subir sur soi la conséquence de ses choix, dans le concret-concret, c’est bien plus complexe.
    Intégrer Mohamed qui habite Garges les Gonesses dans l’équipe de de Sophie, Natacha les jolies coquettes toujours un peu sexy et richard l’amateur de bierre et saucisson pose plus de questions que d’intégrer Christophe.
    Cela ne veut pas dire que Mohamed est une mauvaise personne ou ne conviendrait pas.
    En prenant Christophe, l’employeur est-il raciste ou simplement il choisit la sécurité face aux aprioris de tous le monde?

  • Cet article est partial. Dans des sociétés aussi évoluées que les nôtres il faut être diplômé dans des secteurs de pointe pour trouver du travail. La très grande majorité des immigrés ne le sont pas, ils ne peuvent en trouver et sont tentés de recourir à des moyens malhonnêtes. De plus leurs moeurs archaïques les poussent au communautarisme ce qui interdit l’intégration. Lorsqu’on refuse de s’adapter au milieu on en est exclu!

    • Le diplôme est sans doute une la pire des discrimination. Non seulement le diplôme ne préjuge en rien des capacités de la personne mais il dispense l’employeur de son devoir de discrimination.

  • Le tableau est tres intéressant. Qu’y constate t-on ? Que ce sont les pays les plus arriérés qui sont le plus discriminateurs. Et les pays avancés qui le sont le moins.
    Cette loi se vérifie aussi au niveau des individus qui laissent leurs commentaires sur les forums.

    • Jean est un gentil, il faut bien le rappeler.
      Jean ne discrimine pas, il ne juge pas les autres sans les connaître.

      • La discrimination des imbéciles n’étant pas encore pénalisée, il n’y a aucune raison que je n’use pas de ma liberté d’expression.
        Réservez donc vos critiques à ceux qui discriminent illégalement.

        • Jean le gentil ne discrimine que lorsque l’état-maman ne l’interdit pas, et il est très content comme ça, parce que c’est bien.

  • un chef d’entreprise (ou de service) a deux objectifs , trouver la compétence dont il a besoin en estimant sa capacité d’ adaptation
    et ce qu’il pense etre bon pour l’équipe que le candidat va rejoindre ou diriger..
    Il parait clair que certains groupes peuvent supporter une certaine hétérogénéité , d’autre moins
    et le responsable n’est pour rien dans l’acceptation ou pas d’un candidat dans une équipe.;
    Chacun sait ici que le management consiste a federer une equipe autour d’un projet , pour cela il ne faut pas aller contre l’équipe et ne rien imposer comme un fait .;
    maintenant on discrimine toujours a l’embauche , en fin de consultation on a toujours 3 ou 4 candidats qui pourraient faire l’affaire, et là c’est le feeling le pif l’expérience qui commande
    et qui sait voir qui va se plaire dans le challenge ..
    meme si les CV sont anonymes , a un moment quelqu’un decide
    face aux candidats qu’il a reçu point..
    on peut légiférer dans l’administration , mais dans une entreprise c’est le responsable qui decide de ce qui est bon pour son projet.Point

  • Il n’y a aucun problème avec les discriminations, vivre c’est faire des choix, c’est discriminer.

  • Sont marrants ces droitards, ça se dit libéral sans même en comprendre la signification et ça se permet de donner des leçons aux autres…

    Merci à la rédaction de Contrepoints pour cet article.

  • Discriminer sur autre chose que la compétence pour le poste est stupide. Pense-t-on que les chefs d’entreprise sont stupides ou s’agit-il, une fois de plus, de les culpabiliser?

  • « une large majorité estime … qu’ils représentent une « charge » pour les finances publiques »
    Ce qui est parfois vrai. Mais cela veut simplement dire que liberté de circuler et état providence ne sont pas compatibles.
    Je préfère de loin un immigré qui se débrouille qu’un pleurnichard local qui estime que tout lui est dû par sa naissance.

  • Bah la question ne se pose pas ,la discrimination est la base de l’évolution ..selon Darwin , seuls les meilleurs survivront…mais n’ayant pas lu darwin, j’imagine qu’il aurait pu penser cela…et si ne pas être blanc est un désavantage ……ce qui semble faux de nos jours, il faut être gris..d’après nos politique …tous plus blanc que blanc …sauf leur fiche police si elle pouvait être mise a jour…..m’enfin Coluche a déjà tout dit sur ça ….en bref qui se ressemble s’assemble sauf anomalie statistique

    • Dans les expériences faites, on a regroupé des ingénieurs et une autre profession (je ne me souviens plus laquelle) avec 50 % de blancs et de noirs dans chaque groupe. On les a mis dans une salle, on a laissé mariné. Les ingénieurs se sont retrouvés avec les ingénieurs et les autres ensemble.

  • par définition, choisir, c’est discriminer…

  • La crèche Baby-Loup doit discriminer maintenant. Ainsi, plus de risque qu’une salariée revienne voilée de son congé maternité et veuille imposer sa loi. Dans le BTP, il vaut mieux limiter le risque d’avoir des salariés épuisés le mois du ramadan. Dans le même temps, ils sont nombreux les « ethniques » embauchés dans des entreprises ! Mais ce sont peut-être ceux qui refusent de succomber à la facilité du cri à la discrimination, qui se sont pris en charge de la même manière que les « natifs » en bossant à l’école, en apprenant un métier !

  • Tout est dit dans la description de l’auteur sur le site de l’université de Liège, où apparaît le mot clé « islamophobie ». Un bon auteur libéral donc /sarc.
    « Abdeslam Marfouk est chargé de recherche à l’Institut Wallon (…) ses travaux de recherches portent principalement sur (…) le phénomène de discrimination et l’islamophobie »

  • L’actualité va trop vite.
    Vite une nouvelle discrimination, des lois, des flics, des chercheurs d’université, des victimes à foison, des SJW et des idiots utiles :

    Le Figaro aujourd’hui:

    « La députée LREM Laetitia Avia a annoncé jeudi soir le dépôt d’une proposition de loi contre les discriminations linguistiques ou « glottophobie », au lendemain de moqueries de l’accent du sud d’une journaliste par Jean-Luc Mélenchon.
    « Parle-t-on moins français avec un accent? Doit-on subir des humiliations si on a pas d’intonations standardisées ? Pcq nos accents sont notre identité, je dépose, avec des députés @LaREM_AN, une proposition de loi pour reconnaître la glottophobie comme source de discrimination », a tweeté la députée de Paris.
    Dans l’ébauche de sa proposition, jointe à son message sur le réseau social, cette porte-parole de LREM indique que le terme de « glottophobie » théorisé en 2016, fait référence à « l’accent d’une personne ». Sa proposition souligne que « l’accent, qu’il soit mosellan, ch’ti, du sud, parisien ou encore banlieusard » est « partie intégrante de l’identité de nombreux Français ».

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