Le réchauffement climatique pour les nuls

Tomber dans le panneau médiatique, c’est oublier la science. Le réchauffement climatique a toujours existé.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Not only our island nation that is sinking By: Nattu - CC BY 2.0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le réchauffement climatique pour les nuls

Publié le 11 octobre 2018
- A +

Par Martin Giraud.

Ce pourrait être un autre titre pour ce petit ouvrage écrit par un ancien météorologue de la NASA, le Dr Roy Spencer, considéré outre-Atlantique comme un climato-sceptique. Cet ouvrage en anglais, récemment sorti au format Kindle, titré Global Warming Skepticism for Busy People, expose les principaux arguments contre l’alarmisme actuel en matière de climat. Dans un volume réduit, il résume parfaitement l’essentiel des données scientifiques et des points à comprendre pour avoir une bonne vision du problème.

Car contrairement à ce que pourrait laisser croire l’usage régulier du point Godwin autour de ce sujet, le climato-scepticisme ne consiste pas en un quelconque déni de quoi que ce soit, mais en une analyse froide et rationnelle des données scientifiques disponibles. Autrement dit, ce que tout scientifique devrait faire, le scepticisme faisant partie de la science, particulièrement dans un domaine comme celui-ci où il est impossible d’expérimenter sur l’objet de l’étude.

Un consensus est politique, pas scientifique

Dans ce cadre, il est clair que le pseudo-consensus affiché par le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental pour l’Étude du Climat), qui fait encore parler de lui ces temps-ci, représente la négation même d’une telle démarche, car il ne rapporte qu’une seule interprétation très contestable des données, avec un biais clairement intentionnel, comme l’a prouvé le Climategate.

Pour la petite histoire, il faut savoir qu’à la suite de mes études d’ingénieur, je me suis lancé en 2001 dans une thèse de doctorat à Météo-France, dans le domaine de la climatologie. En 2003, j’abandonnais avec fracas, malgré une publication d’article dans un journal prestigieux et un avenir prometteur. J’étais en effet totalement dégoûté par deux choses : la première étant la piètre qualité scientifique de la recherche dans ce domaine (et en particulier ses fautes logiques élémentaires, comme le raisonnement circulaire), la seconde étant la contamination évidente par l’idéologie et la politique.

Quinze années plus tard, je peux dire à quel point je suis heureux de cette décision. En effet, les quinze dernières années de données et d’études n’ont fait que confirmer ce que j’avais déjà diagnostiqué à l’époque, à savoir que la modélisation de l’impact du CO2 d’origine humaine sur le climat est un exercice totalement voué à l’échec.

Je suis donc particulièrement heureux de constater qu’un chercheur émérite, spécialiste des données satellitaires mais aussi météorologue expérimenté « ayant mis les mains dans le cambouis » de la prévision météo (contrairement à beaucoup de chercheurs du GIEC, qui souvent n’ont pas de compétence en sciences atmosphériques), aboutisse à des analyses et des conclusions assez similaires à celles que je me faisais déjà il y a quinze ans.

Quels sont donc les points litigieux tels que résumés par le Dr Roy Spencer ?

La prédiction climatologique sert bien les médias

Le premier n’est pas scientifique, mais concerne plutôt le traitement médiatique et politique du sujet. Il faut savoir qu’il existe une énorme distance entre ce que vous entendez dans les médias et ce que contiennent réellement les différents rapports du GIEC (je parle de la partie scientifique, et non le « résumé pour décideurs », qui est un document politique, et le seul réellement lu).

Alors que Le Figaro publie un article agrémenté de photos trafiquées du Mont St Michel entouré de palmiers, il faut savoir que la position officielle du GIEC, finalement assez prudente, consiste seulement à affirmer que les émissions de CO2 d’origine humaine devraient provoquer un accroissement de température moyenne de surface de la Terre compris entre 1,5°C et 4,5°C à l’horizon 2100 par rapport à la période pré-industrielle. On voit donc l’incertitude énorme qui règne. Par exemple, si on prend la fourchette basse (et il y aurait de bonnes raisons à cela, cf. la suite), cela voudrait dire environ +0,5°C en 2100 par rapport à aujourd’hui. Pas de quoi fouetter un chat. Il est d’ailleurs remarquable que la même imprécision régnait déjà à mon époque en 2001 et que rien ne s’est amélioré depuis.

Par ailleurs, le GIEC est bien incapable de projeter quoi que ce soit de crédible à des échelles régionales (vous pouvez donc oublier les palmiers au Mont St Michel), ni de démontrer un quelconque impact négatif de ce changement hypothétique, que ce soit en termes d’accroissement d’événements extrêmes, de montée des eaux, d’agriculture, etc. Il faut bien garder à l’esprit que tous ces impacts supposés sont essentiellement de la fabrication médiatique élaborée à partir de simples « possibilités » évoquées dans la partie scientifique des rapports du GIEC, mais certainement pas démontrées et encore moins observées pour le moment.

Concernant les autres points, scientifiques cette fois, en voici un résumé :

  • Le climat a commencé à se réchauffer à partir de la fin du XVIIe siècle (sortie du « petit âge glaciaire »), bien avant les émissions de CO2 par les énergies fossiles. Le réchauffement observé actuellement ne montre pas d’anomalie particulière par rapport à l’historique des 3 derniers siècles, qui a connu des accélérations et des ralentissements importants. Une première forte accélération a eu lieu au début du XVIIIe, et une deuxième au début du XXe (toutes deux alors que le CO2 d’origine humaine ne pouvait pas être blâmé). Une troisième a repris vers 1980, avec une tendance actuelle observée d’environ +0,13°C/décade, qui reste sensiblement plus faible que les prédictions.
  • L’accroissement du CO2 atmosphérique n’a eu pour l’instant – dans le monde réel et non celui des modèles — que des effets positifs : verdissement généralisé de la planète, accroissement massif de la productivité agricole.
  • L’impact du CO2 d’origine humaine sur l’énergie entrante dans le système climatique (le fameux « effet de serre anthropique ») n’est que de 1 à 2 % du total des flux énergétiques, qui sont eux-mêmes connus avec une précision bien moindre que 1 à 2 %. Il est donc impossible de savoir si l’impact du CO2 n’est pas noyé dans des facteurs plus importants que l’on ne maîtrise pas.
  • Les modèles numériques de climat – qui, je le rappelle, constituent l’unique base sur laquelle se fondent les prédictions apocalyptiques dont on nous abreuve — affichent en moyenne une sensibilité à l’accroissement du CO2 au minimum du double de la réalité observée jusqu’à maintenant. Dit autrement, cela signifie que l’on peut au minimum diviser par 2 les projections de température données par le GIEC.
  • Plus grave encore, les modèles de climat sont par construction incapables de reproduire la variabilité naturelle de long terme du climat, qui est pourtant massive. On aboutit donc au raisonnement circulaire suivant : on construit un modèle complètement irréaliste dont le climat est stable par construction, on le perturbe par du CO2 d’origine humaine, le modèle réchauffe, et on utilise cela comme preuve que le CO2 d’origine humaine est le seul facteur pouvant expliquer le réchauffement du climat !

Où est la fonte des glaces ?

  • Dans les observations réelles, il n’y a pour l’instant nulle trace des prédictions apocalyptiques qui nous sont données à longueur de médias : pas d’accroissement statistique des canicules, ni des tempêtes, ni des ouragans, ni des inondations, ni des sécheresses, ni des incendies de forêts, ni du niveau de la mer à un rythme anormal (le rythme de montée est stable depuis le XIXe siècle).
  • La glace arctique a pas mal diminué depuis plusieurs années, mais elle était à un niveau bien plus faible encore il y a 1000 et 2000 ans, et ce sans intervention humaine. Par ailleurs les prédictions sur la fin des ours polaires (médiatisées par Al Gore et son « inconvenient movie ») ne se vérifient absolument pas : ils s’adaptent très bien.
  • L’acidification des océans par le CO2 est très faible et ne détruit pas la vie marine (il se pourrait même que le CO2 soit bénéfique, comme pour les plantes terrestres)

Comme on le voit, le climato-scepticisme ne consiste pas à nier un réchauffement ou nier un fait quel qu’il soit. Au contraire, il se base sur une analyse sans complaisance des faits et un rejet des spéculations non fondées, notamment issues de la modélisation numérique, qui est le principal talon d’Achille de l’ensemble.

Comme le dit Roy Spencer, « des affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires ». Et l’extraordinaire des affirmations se situe du côté du GIEC, pas du côté des sceptiques. Quant à l’extraordinaire des preuves, on attend toujours.

Toute critique est sceptique

Enfin, il faut noter que toute réponse politique à ce sujet se doit de prendre en compte tous les aspects, négatifs comme positifs, pour pouvoir faire une véritable analyse coût/bénéfice de toute mesure qui serait prise. Il va de soi que l’alarmisme actuel passe totalement à côté de ce simple bon sens.

Pour finir, je réalise qu’après un tel spoiler, beaucoup pourraient être découragés d’acheter et de lire ce livre. J’espère que ce ne sera pas le cas, car d’une part il n’est pas cher et relativement court, et d’autre part il développe tous ces arguments de manière bien plus claire et complète que je ne puis le faire ici.

Il vous fournira également les armes intellectuelles indispensables pour ne plus tomber dans le panneau de l’alarmisme obligatoire que l’on nous sert chaque jour dans un seul but : nous taxer et nous contrôler toujours plus pour un « bien commun » qui n’en a que le nom.

Voir les commentaires (51)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (51)
  • vérifier la température qu’aujourd’hui comparez là 15 en arrière, 30 , 50 voir sur 70 ans !! regarder l’évolution du nombre de là population de 2 milliard à 7 milliards vous créer vous créer d’autres besoins pour la population ? imaginer 2 milliard de plus de là population ..là, c’est un silence complet ..
    autre exemple : la journée sans voiture à Paris ..25 % de pollution en moins ..mais les 75 % restant , là, aucun commentaire tellement plus facile de s’attaquer à la voiture
    ça génère du fric …
    devrons nous dans un accord mondial de réguler les naissances ?? quand nous serons à 9 milliards d’individus nous aurons plus de besoins !!! peut être que je me trompe ! ! là surpopulation n’est -elle pas un problème, j’ai l’impression que l’on évite le sujet … qui se posera plus vite que l’on pense ! !

    • Quand vous parlez de réguler les naissances: à qui pensez vous exactement?
      C’est bien une vision illibérale.
      La transition démographique est en cours grâce à l’éducation, la santé, l’élévation du niveau de vie.
      Ainsi, même en Egypte, les familles commencent à intégrer le fait qu’avoir une famille nombreuse est plus une charge qu’une richesse.

      • « C’est bien une vision illibérale. »
        Absolument pas !
        Liberté, tant que ça ne nuit pas a autrui.

        • « L’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits »

          Il vous reste à prouver que vous ne pouvez pas avoir d’enfant au prétexte que d’autres en ont. Si vous ne parvenez pas à apporter cette preuve, alors la régulation des naissances imposée sans le consentement des intéressés est bien une vision illibérale, anti-humaniste.

          • Pourquoi toujours voir le pire ? 🙂
            Je ne me place dans le » il ne faut pas avoir d’enfant » qui resterait à démontrer, effectivement.
            mais dans le « SI il faut limiter la population pour une raison x ou y AVEREE scientifiquement »
            Il n’y a rien de liberticide, à ça puisque dans cette hypothèse, trop de population serait nuisible à tous.
            Les droits étant les mêmes pour tous, bien évidemment.
            et tant qu’ a faire les richesses reparties a peu près équitablement, y a pas de raison.
            Il n’y a que les riches pour dire qu’une certaine égalité de richesse est nuisible, c’est marrant, non ?
            Bon allez, ce n’est pas le sujet, je sors.

    • Soit actuellement, 1,4 homme par km-cube d’air et 9 hommes par km3 d’eau

    • qui empêchera ton de naître? votre enfant ? ou le mien? merci de ne pas faire inteference avec mon bonheur cher ami.
      de plus l’augmentation de la population ne peut être que positive. j’explique. statistiquement, pour une maladie X, 5% de la population est immunisée. c est le cas du VIH par exemple. le nombre augmente les chances de survie de l’espèce.
      argument eco : plus la pression sur les ressources augmente , plus les prix augmentent, donc certains espaces deviendront rentables à l’exploitation. Certains investissements deviendront envisageables. Plus de coltan???? pas de problème l’espace en regorge. La pression des ressources nous rends bien plus efficaces, et bien plus créatifs. amen à 15 milliards d’habitants!

    • Surpopulation mais par rapport à quoi au juste ? Hong Kong : 7000 h/km2, zéro champ, zéro famine.

  • je viens de voir une commission sur le climat au Sénat…Surpris , pas un mot sur la population de 2 milliards qui est passé à 7 milliards d’individus, l’on vous parle du réchauffement climatique mais pas la surpopulation qui va nous arriver , c’est le silence complet !!!
    si il y a augmentation du réchauffement climatique , une part prépondérante il y a plus de besoins , dû, à une augmentation de la population …

  • incertitudes énormes mais « consensus » sur le fait qu’il faille prendre des » précautions »..tout en sachant que les précautions ont ont des effets économiques ,qui sont eux, certains..

  • Joli résumé sur le sujet.
    J’ai lu quelque part qu’un livre paru récemment niait la pollution parisienne et accusait le système de mesure de falsification de la réalité ..
    Il va falloir trouver un autre nom pour désigner les scientifiques intégres ,séparer le bon grain de l’ivraie !

    • Il est difficile de nier la pollution urbaine mais on peut faire quelques remarques.
      La première est qu’on en parle de plus en plus, en des termes absolument redoutables, alors que la tendance est à la baisse depuis 3 décennies.
      La seconde est qu’on met, souvent à tort, l’accent sur les transports, car cela rencontre la volonté des pouvoirs publics de réduire la place de la voiture dans nos vies.
      La troisième est que si l’instrument de mesure est fiable, il peut exister un biais du fait de son emplacement. Que mesure t-on quand on positionne les capteurs près du boulevard périphérique ? La pollution urbaine moyenne, ou la pollution automobile ?

      • Juste un mini-complément : l’air dans les grandes villes était beaucoup plus pollué il y a 120 ans que maintenant. Utilisation massive du charbon pour se chauffer, pour faire tourner les usines qui y existaient encore…

        • Et depuis avez vous entendu que la mairie de Paris interdirait toute utilisation de gaz charbon ou mazout ? Et bien non pourtant le passage au tout électrique devrait être là priorite numéro 1 !

        • C’était le bon temps où le crottin de cheval cotoyait ses auteurs en décomposition car ils avaient eu la bonne idée de passer l’arme à gauche.

  • Qui pourrait me donner le lien pour trouver le rapport complet du GIEC? Je n’arrive à trouve r que le résumé pour décideur.
    Merci d’avance.

  • On nous abreuve des images de ces pauvres ours blancs errants comme des ombres au Spitzberg en attendant le retour de la banquise.

    Et pourtant ces ours cheminent sur des millions de tonnes de charbon sous la surface gelée, résultant de la décomposition de milliards de mètres cubes de végétation tropicale qui a poussé là durant des millénaires.

    D’autre part les pays riverains qui se battent pour avoir accès au pétrole sous la banquise savent très bien que ce pétrole n’est pas arrivé là par un réchauffement du à l’homme, celui ci ne foulant pas encore la planète ( à moins de croire les partisans de civilisation pré-humaine)…

  • Rien de nouveau les lobbies ont pris le pouvoir depuis longtemps . Rappelez vous comment Claude Allègre a été mis à l’index . Aucun de ceux qui étaient d’un avis différent du sien et qui investissaient les médias n’ont accepté un débat contradictoire à la télé . Essayez de trouver ses ouvrages sur le sujet en librairie ….

  • Excellent texte, je suis de cet avis depuis longtemps ..
    Catastrophisme permanent pour justifier des restrictions de liberté et des taxes nouvelles…
    Aucune prédiction n’est avérée à ce jour et pourtant on continu à nous bourrer le mou sans le moindre début de critique…
    les écolos d’aujourd’hui étaient communistes avant 1990, aujourd’hui, ils se servent de l’écologie pour reprendre le pouvoir.. c’est amusant de les entendre, enfin, se serait amusant s’ils ne nous ruinaient pas avec leurs lubies …
    Vivement que le peuple se réveille et les envoie bouler.. mais ça va être difficile, le formatage commence à l’école dans un catastrophisme permanent …

  • @jardinier :
    Voici un lien qui pourrait correspondre à celui que vous demandez :
    http://www.ipcc.ch/

  • @nevez bonjour , pour qu’elle raison les africains émigrent , ils ne peuvent se nourrir par eux même…et vérifier ou vous habiter là température sur 15 ,30,5o ans et bien ou j’habite il y a 50 ans il faisait plus chaud qu’aujourd’hui ..donc il y a cinquante avec une population moindre , il faisait plus chaud …

    • pour quelle raison les africains émigrent: pour les mêmes raisons que les bretons qui allaient en masse vers les villes dans la première moitié du XX siècle: difficultés économiques dans les campagnes. Mais c’est un phénomène tout à fait normal, à moins que vous ne souhaitiez une société statique?

      • n’oubliez pas la guerre, qui est le meilleur facteur de famine : la situation politique dans bon nombre de pays d’Afrique est moins stable qu’en Europe, ça motive.

  • Je pense qu’il vaut mieux ne pas utiliser le terme « acidification » pour les océans, car il véhicule une image négative. En fait, les océans sont basiques, le pH étant, selon les latitudes, de 7,8 à 8,2 environ, donc ils ne sont jamais acides. Mieux vaut parler de diminution ou d’augmentation du pH, car il n’y a pas un seul pH des eaux océaniques, mais des variations du pH selon les latitudes. Voilà, de manière simplifiée, ce qui se passe : dans les zones de basses latitudes, où l’eau océanique est plus chaude, il y a moins de dissolution du CO2 atmosphérique dans l’eau (loi de Henry), ce qui augmente l’alcalinité, et dans les zones de hautes latitudes, les eaux étant plus froides, elles absorbent plus de CO2, donc leur pH diminue (devient moins alcalin). Les zones intertropicales dégazent du CO2, et les zones de hautes latitudes en absorbent.

    • Je plussoie. Avec un corollaire : la Terre se réchauffe depuis 20000 ans (dernier maximum glaciaire), y compris ses océans. Ce qui implique un dégagement de CO2 atmosphérique, conséquence du réchauffement naturel et non cause du réchauffement dit anthropique.
      Les mesures autoritaires de réduction du CO2 atmosphériques sont donc vouées à l’échec. Mais elles seront poursuivies et même accentuées car elles rapportent. Gros (5000 milliards de dollars par an).

      • Avec une différence tout de meme. Le carbone issu de la combustion n’est pas le meme isotope que celui qui est produit naturellement. Nous sommes donc parfaitement capable de définir la part anthropique et naturelle

  • Merci, Monsieur Spagnoli pour votre article et pour nous faire connaître l’ouvrage du Dr Spencer. Considérée comme climato-sceptique, j’ai beaucoup de mal à faire entendre mes arguments. Je dois avouer que le matraquage du changement climatique apocalyptique par les media et des problèmes qu’il devrait entraîner dans son sillage me devient particulièrement indigeste.

  • Ouf, merci. Oui vraiment merci.
    Sur cette question, j’avais fini par rejeter les chiffres (longuement étudiés pourtant) pour me fier à ma mémoire (qui semble vraiment manquer à beaucoup de mes compatriotes) et à ma propre expérience.
    L’une et l’autre se sont très souvent révélées plus fiables que tout autre approche dans un monde gangrené par l’idéologie ou, en opposition, par l’horizon indépassable de l’individu pour un certain libéralisme dont je dois avouer qu’il finit par me désorienter.

    Or, donc, les + ou – 36 milliards de tonnes de dioxyde de carbone rejetées dans l’atmosphère par an dans le monde depuis 40 ans (avant c’était moins, mais quand même) ont… des effets bénéfiques pour l’agriculture, les coraux, les océans, l’humanité et bien d’autres choses encore.

    Formidable, il fallait oser.

    Les chiffres de l’article m’ont convaincu. Je rejette donc ce que 50 ans d’observations m’avaient permis de conclure dans mes lentes pérégrinations à travers le globe (dans la mesure où, je dois le concéder, celles-ci rejoignaient l’opinion scientifique majoritaire) .

    Moi, qui réclamais aux libéraux, à corps et à cris, qu’ils développent leur propre réponse à ce problème. Voilà avec cet article La Réponse.

    Ce n’est pas comme je le lis régulièrement sur ce site qu’il n’y a pas de problème et encore moins de responsabilité humaine par rapport à des désordres qui n’ont changé ni de fréquence ni de gravité.
    Non ! c’est nouveau, les rejets massifs de dioxyde de carbone sont bénéfiques pour la terre et pour ses occupants. Oui, vraiment !
    Merci pour cette révélation et pour la crédibilité que vous apportez aux thèses libérales.

    • Les photos satellites sont très claires sur ce sujet. La couverture végétale sur notre terre augmente.
      En Suisse, la qualité de l’air s’améliore en continu depuis 40 ans. (source : OPFEF, l’office fédéral de l’environnement). Les glaciers alpins se réduisent mais la couverture végétale croit en altitude et se diversifie, ainsi que la faune. Si les glaciers fondent il y aura des lacs supplémentaires comme ceux qui font le succès du tourisme en Suisse et en France aujourd’hui : Léman, de Neuchâtel, du Bourget, d’Annecy, des 4 Cantons, etc.! Je remarque qu’il y a plus de promeneurs dans la nature autour de ces magnifiques lacs alpins qu’à crapahuter autour des glaciers pour en admirer la spectaculaire curiosité. Tout n’est pas négatif… non ?

    • Vos lentes pérégrinations vous laissent perdre la mémoire. Alliez-vous sur une plage pieds-nus en 1960, pour maculer vos draps de mazout le soir ? Vous savez, 1960, quand le dioxyde de carbone s’appelait encore gaz carbonique, ce qui évitait de le confondre avec le monoxyde de carbone…

  • Attention tout de même …
    Le climat évolue, et ces évolutions ne sont pas forcément bénéfiques, surtout pour une humanité de 7,5 puis 12 milliards d’habitants.
    Quelles que soient ces évolutions et leurs origines (naturelles ou humaines), l’humanité se trouvera confrontée à la gestion du climat.
    L’objurgation « supprimons les émissions de CO2 » est du reste une première tentative – fort primitive – d’action dans ce sens.
    Savoir gérer le climat de la planète à long terme (par exemple pour éviter ou maîtriser les différents ouragans, ou savoir comment ne pas se retrouver avec 100 m de glace sur Paris) demandera une analyse et une mesure infiniment plus fine du fonctionnement de l’atmosphère et de ses échanges avec les océans et les continents de même qu’avec l’espace environnant. Il y a énormément de R&D à conduire sur ce sujet avant de pouvoir disposer de modèles prédictifs permettant de mener des actions pertinentes …

    • Vous avez raison, il est parfaitement vital pour l’Humanité d’apprendre à maîtriser les cycles solaires, les poussières stellaires que le système solaire pourrait être amené à traverser, les chutes de météorites, les passages de comètes qui peuvent nous amener dans le cas précédent et provoquer un petit âge glaciaire…
      Tous ces phénomènes que j’ai cité ont, ont eu et auront beaucoup plus d’effet sur le climat de la planète que le feu que vous ferez dans votre cheminée. Mais ils ne permettent pas de vous faire culpabiliser et payer, c’est embêtant…

      • Très vrai – On peut ajouter à cela la prévision et l’action à conduire envers les éruptions volcaniques importantes (Santorin – 1 400 av. J.C., Samalas – 1257) qui ont effectivement provoqué un refroidissement subit du climat, mauvaises récoltes et famines à la clé pendant des années – documentées pour Samalas.
        Actuellement, on ne sait pas trop quoi faire contre ni comment prévoir des cataclysmes de ce genre, finalement « assez fréquents ». Le prochain provoquera des centaines de millions de victimes si rien n’est fait …

        • ça veut dire quoi « si rien est fait » ?
          le climat se rechauffe, ça créé des millions de morts
          le climat se refroidi, ça créé des millions de morts
          il est ou le choix, que faut il faire ??

          • Pour les millions de morts en cas de refroidissement, on ne manque pas d’expérience. Pour les millions de morts en période dite d’optimum climatique, quand il fait super-beau et que le verglas disparaît de nos routes hivernales, j’ai tendance à penser qu’ils seraient morts aussi si le climat était resté un degré plus bas.

  • 1) Il n’y a aucune preuve que le CO2 quelle que soit son origine, ait une action mesurable sur la TMAG (température moyenne annuelle globale)
    certes mais compte tenu que le CO2 est un gaz dit à effet de serre, possédant des bande d’absorption ir, le fait est qu’une modification de son taux dans atmosphère conduit à une modification des échanges radiatifs planétaires…
    la question de savoir comment est combien et par quoi ça peut de traduire pour nous est valide…

    les « certitudes » se limitent à des calculs que l’on sait irréalistes.. et qui disent en gros ce n’est pas négligeable.

    à part ça…
    le fait est qu’on ne comprend pas comment le climat marche naturellement et comment il varie, ça rend tout travail de détection d’attribution causale difficile..
    mais que l’homme modifie le climat n’est pas affaire de débat…la question est combien.

    c’est vraiment compliqué…

    à titre personnel n je n’ai aucun problème à admettre que des gens aient la trouille car effectivement je n’ai jamais vu de preuve convaincante non plus qu’une catastrophe climatique est impossible..

    Le giec réussit à « montrer  » que la catastrophe climatique n’est pas inenvisageable….c’est extraordinairement limité eu égard aux certitudes affichées..

  • Nous avons la même expérience que l’auteur : en 2015, on nous a demandé (à l’occasion de la COP21) de nous prononcer sur la qualité des données et des raisonnements. J’ai fait travailler sur la question une équipe de jeunes ne connaissant absolument pas le sujet : tous sont devenus climatosceptiques. Voir le livre blanc que nous avons rédigé : http://scmsa.eu/rechauff0.htm
    C’est le conseil que je donne à tous les partisans du GIEC : procurez-vous les données et analysez-les vous-même. Mais le sujet est devenu une guerre de religion, avec l’autorité pour unique argument.

  • le bon sens aura repris le dessus quand on sera capable d’investir pour se PREPARER aux changements climatiques et non pas investir pour EVITER le changement qui se fera comme il s’est toujours sans tenir compte de l’homme

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La nécessité de décarboner à terme notre économie, qui dépend encore à 58 % des énergies fossiles pour sa consommation d’énergie, est incontestable, pour participer à la lutte contre le réchauffement climatique, et pour des raisons géopolitiques et de souveraineté liées à notre dépendance aux importations de pétrole et de gaz, la consommation de charbon étant devenue marginale en France.

Cependant, la voie à emprunter doit être pragmatique et ne doit pas mettre en danger la politique de réindustrialisation de la France, qui suppose une... Poursuivre la lecture

L’INSEE vient de publier un bilan démographique pour l’année 2023 qui met en évidence un affaissement de la natalité française. Selon des sources concordantes, celle-ci n’est plus guère soutenue que par la fécondité des femmes immigrées. Ce qui laisse entrevoir à terme une diminution de l’effectif global de la population, et une nouvelle configuration de sa composition ethnique et culturelle.

Faut-il s’en inquiéter ? Pour la plupart de nos concitoyens, cette question n’a pas de conséquence directe et immédiate, encore moins pour les re... Poursuivre la lecture

Un article de l'IREF.

Les écologistes voudraient que nous arrêtions de manger de la viande. En raison de l’inquiétude croissante suscitée par le changement climatique et de la volonté d’arriver à un bilan « zéro carbone » en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, nombreux à gauche sont les partisans de ce diktat.

Récemment, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste, a été « attaqué » par Sandrine Rousseau, élue du parti écologiste, qui lui reprochait de manger du steak. « Non Fabien, tu ne gagneras pas av... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles