Pourquoi interdire la fourrure n’a pas de sens

Autant nous ne pouvons que respecter la démarche personnelle des végétariens, des végétaliens ou des véganes, autant ceux qui ambitionnent d’utiliser la loi pour faire interdire la fourrure ou la consommation de viande ont une vision pervertie du droit.

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Pourquoi interdire la fourrure n’a pas de sens

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 9 octobre 2018
- A +

Par Olivier Méresse.

En France, durant les périodes féodale et seigneuriale, des édits royaux réservaient l’utilisation de certaines fourrures à des degrés déterminés de la noblesse : l’hermine et la zibeline aux personnes de sang royal, la martre à la moyenne noblesse et le vair à la petite. Chaque étage avait bien sûr le droit d’utiliser les fourrures des étages inférieurs. Les peaux d’autres animaux étaient autorisées pour tous, les plus belles ou les plus rares n’étant bien sûr accessibles qu’aux riches marchands.

Quant au bas peuple, il devait se contenter, selon ses moyens, du lapin, du mouton et de cuirs vulgaires. La révolution de 1789 n’a pas mis fin à la rareté mais elle a mis fin aux privilèges, y compris ceux alloués aux corporations de pelletiers et de fourreurs. En ce début du XXIe siècle, un nouveau type de révolutionnaire émerge qui voudrait, au contraire de ses aînés, faire interdire à tous l’utilisation des peaux et fourrures, au nom du fait que celles-ci impliquent des souffrances inutiles infligées à des êtres vivants sensibles. Cette cause paraît noble mais est-elle défendable ?

L’animal a-t-il le droit de tuer ses congénères ? Et de les manger ?

Le Droit a pour vocation de régir les relations entre les êtres humains afin de donner à chacun la liberté d’agir sans rien avoir à craindre des actions d’autrui. C’est un modus vivendi entre les membres de notre espèce comme il en existe d’autres chez d’autres espèces. Cerfs, biches et faons ont, au sein de leur harde, leur propre modus vivendi qui ne me convient pas : je n’ai, en effet, aucune envie de me battre pour, en cas de victoire, abuser sexuellement de toutes les femmes de mon immeuble.

L’établissement de très chimériques « droits inter-espèces » est inapplicable et il a ceci d’ennuyeux qu’il empiète sur les libertés de nos semblables. On ne peut accorder des droits au taureau, au homard, au pou ou au virus VIH qu’en en retirant aussitôt au torero, au cuisinier, à l’enfant ou à la victime du sida. Et autant il est évident de distinguer ce qui est humain de ce qui ne l’est pas, autant les curseurs de la sensibilité animale ou de l’acceptabilité des motivations humaines à l’éprouver ne peuvent être livrés qu’à la lutte entre révolutionnaires au profit des plus radicaux.

Quel tribunal populaire décidera du statut juridique conféré au très énervant, très mortel et pourtant très utile moustique ? Notre sensibilité à la sensibilité animale peut ne connaître aucune limite. Le corps d’un adulte humain moyen comprend 68 000 milliards d’animalcules divers : 30 000 milliards de cellules réparties parmi 300 variétés (globules rouges, spermatozoïdes, etc.) et il en meurt en nous 2 000 chaque seconde (7,2 millions par heure !) ; auxquelles il faut ajouter 38 000 milliards de bactéries d’environ 500 sortes (Escherichia coli, par exemple) qui y ont élu domicile. Avaler une bonne dose de café ou d’alcool augmente probablement l’ampleur du génocide. Qui osera le premier l’interdire ?

L’obsession animale

D’où vient donc l’incroyable prétention de quelques khmers verts à peine sortis de l’enfance, de vouloir aujourd’hui dicter son comportement à l’humanité tout entière ? Et parce qu’on pourrait se dispenser de ses œuvres, faire établir par la loi qu’un artisan fourreur doit changer de métier, devenir travailleur social ou mourir de faim, en remisant séance tenante atelier et savoir-faire ?… avant de passer bientôt au même gabarit le boucher, l’apiculteur et le dératiseur. L’élevage date de la révolution néolithique, commencée il y a 16 000 ans, et, plus loin encore dans la préhistoire, les hommes se vêtaient déjà de peaux de bêtes. Ces usages multi-millénaires sont ancrés et ceux qui, au nom d’une humanité nouvelle, prétendent nous déshabituer, ont le tort de vouloir faire du passé table rase.

Le droit positif à l’excès

Autant nous ne pouvons que respecter la démarche personnelle des végétariens, des végétaliens ou des véganes, autant ceux qui ambitionnent d’utiliser la loi pour faire interdire la fourrure ou la consommation de viande ont une vision pervertie du droit. S’il nous faut combattre sans réserve leurs pulsions dictatoriales, nous devons admettre que la prolifération de lois imbéciles dans tous les domaines durant le dernier siècle, particulièrement en France, ne les a pas aidés à bien circonscrire les limites naturelles de la législation. Il faut donc leur rappeler que leur droit de ne pas manger de viande dépend directement du droit qu’ont d’autres d’en manger. S’ils ont la liberté de nous convaincre de la pertinence de leur point de vue, il ne peut être question de l’imposer.

On n’a pas attendu saint François d’Assise (1182-1226) pour s’attacher à des bêtes mais, en pointant leur nature de créatures divines, celui-ci élève l’ensemble du monde animal à une dignité nouvelle. La démarche des khmers verts est exactement contraire. Comme l’écrit Chantal Delsol1 :

En prétendant que les animaux sont des personnes, on ne les élève pas, mais on diminue et ridiculise le statut de personne – ce qui est probablement le but, avec toutes ses conséquences barbares.

Notre sensibilité à la cause animale progressera probablement, mais à son rythme, au gré d’une meilleure connaissance de la nature ou de l’apparition d’offres techniques alternatives. À chacun, souverainement, de placer le curseur de sa relation au vivant où bon lui semble et de décider si un vison désigne un adorable petit animal ou un manteau somptueux.

  1. L’antispécisme ou le début d’une barbarie nouvelle, Figaro Premium, 12 avril 2016.
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  • « Autant nous ne pouvons que respecter la démarche personnelle des végétariens, des végétaliens ou des véganes » pas nécessairement mais respecter leur liberté, on ne peut pas dire que je respecte la tabagie, pas même nécessairement un fumeur mais c’est son droit le plus strict de fumer.
    alors certes on peut discuter sur le sens du mot respect.

    Sentiment qui porte à accorder à qqn de la considération en raison de la valeur qu’on lui reconnaît.
    en outre il ne faut pas confondre les végans avec les antispecistes… et d’ailleurs la démarche antispéciste .

    Et dans nos société on peut dire que pratiquement tout le monde a une vision pervertie du droit puisque on passe notre temps à établir des lois qui en général n’ont pas lieu d’etre.

    Et pour cette raison, en dépit que la volonté de faire interdire la viande choque, il y aura des mesures en ce sens. Parce que on fait déjà des choses semblables.
    rendre obligatoire la ceinture de sécurité est une vision « pervertie » du droit. interdire certaine substance en els qualifiant de drogues etc..

    je crois que vous prenez pour axiome que tout le monde a la m^me vision du droit.

    • « rendre obligatoire la ceinture de sécurité est une vision « pervertie » du droit. interdire certaine substance en els qualifiant de drogues etc »
      Absolument ! Et là, c’est encore pire, parce que cela revient à imposer à autrui des obligations pour lesquelles on sait, parce qu’il nous l’a dit, qu’il n’est pas d’accord.
      Et on trouvera certainement des gens, même ici, pour justifier cela. Et se satisfaire d’une situation qui a fini, avec le temps, par ne même plus pouvoir être questionnable.
      Ce qui prouve les interactions à double sens entre le droit et nos opinions. Lorsque l’opinion est prête ou le réclame, le législateur agit et pond. Lorsque, malgré l’opinion, le legislateur décide, il arrive souvent que l’opinion, avec le temps, évolue.
      Ainsi progressisme et conservatisme ne se définissent guère que par la vitesse. Le premier veut aller plus vite que la musique, le second plus lentement.

  • il y a 16000 ans les hommes se vêtaient de peaux de bêtes ….ben ils n’avaient pas le choix les pauvres …;à ce jour la fourrure n’est pas indispensables sauf pour ceux qui vivent dans les régions polaires ; et puis tout ces animaux enfermé dans des cages en attente d’être dépecés , est ce vraiment utile ?

    • La fourrure c’est quand même bien plus naturel (écolo !) que les fourrures synthétiques à base de pétrole. Contrairement à ce dernier qui n’est pas renouvelable, tout ce qui est issu du vivant est renouvelable. Il suffit de ne pas surexploiter la nature.

      • « tout ce qui est issu du vivant est renouvelable »
        Vous croyez donc à la metempsychose du vison ? Parce que sinon, votre vison ne doit pas être enchanté, à titre personnel, de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment.
        Comme Alexia Daval, par exemple, à qui la perspective de la renouvabilité du vivant a du faire une belle jambe au moment de clamser…

      • même sans vouloir surexploiter, à une époque quand on tuait un animal et qu’on le dépeçait on le mangeait aussi ..tuer un vison actuellement juste pour la fourrure c’est assez amoral et du gachis je trouve, pour l’animal et pour la satisfaction de certains nantis qui pourront se l’acheter.

    • @Bonjour Véra,

      Oui, ce n’est pas utile, selon moi, est ce que pour autant cela doit être interdit ?

      Se vêtir de peau de bête n’a aucun sens pour vous, et je le comprends. D’ailleurs il ne me viendrait jamais l’idée de vous obliger à en porter.
      Mais si se vêtir de peau de bête a un sens pour moi, pour quelle mystérieuse raison voulez vous m’en empêcher s’il vous plait ?
      Qui ne veut pas nuire à autrui ?
      Qui a compris que sa liberté s’arrette où commence celle d’autrui ?
      Qui se croit moralement supérieur ?

      En réalité, je ne me vêtis pas de peaux de bête* car cela ne m’intéresse pas, c’est un de mes nombreux choix personnels, mais je ne veux surtout pas l’interdire aux autres. Comprenez vous ? Liberté ( avec comme limite autrui et sa propriété ) et Responsabilité.

      *sauf pour mes jolies souliers, un vieux blousons, ceinture, des gants…purée je suis en pleine dissonance…?

      • Tout dépend du statut que vous accordez à la vie de l’animal. Si cet animal est un homme, vous pourriez avoir quelques ennuis à vous balader avec un manteau issu de celui-ci. Et pour certains animaux, même aujourd’hui, vous tombez sous le coup de la loi (chien et chat notamment).
        https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/ALL/?uri=CELEX:32007R1523

        • Oui, si mon manteau est en peau d homme je suis moralement condamnable et responsable d’expliquer au pouvoir ( quelqu il soit ) d’où je sors cette ignominie.
          Pour les lois qui interdisent…ce n’est pas un argument pour moi, mais je comprends que vous l’utilisiez. L esclavage était permis par des lois, est ce que ça prouve que c’était de bonnes lois ou que l esclavage est moralement acceptable . Il faut distinguer moral et droit sinon on se perd. Merci pour lien en tout cas, c’était une bonne info que je n’avais pas. ?

  • France ta démocratie fout le camp .
    Ce n’est plus la majorité qui décide mais quelques groupuscules qui en fait sont des lobbies qui prétendent régenter la vie de tous …..mais sont bien incapables de régler le problème des rats à Paris ! Ceux qui habitent à proximité des frontières pourront continuer à vivre normalement . Ils vont déjà s’approvisionner à l’étranger à cause des taxes . Ils le feront en même temps pour braver les interdits . Vive Schengen !

    • Comprenne qui pourra :

      « Vous avez juridiquement tort puisque vous êtes politiquement minoritaires.
      Le socialiste André Laignel en 1981 à l’un des ses adversaires politiques.

    • pourquoi ne pas dans ce cas dépecer les rats de Paris et en faire des manteaux ?

  • Je trouve étonnant de ravaler l’être humain au niveau du cerf (avec tout le respect que j’ai pour les animaux) quant à ce qui est de « saillir » les femelles. En effet seul l’instinct de perpétuation de la race amène le cerf à l’acte de reproduction. Je pensais que l’être humain doué d’intelligence (encore que par les temps qui courent on peut à certains moments en douter) ne pouvait être comparé à un animal. J’ai sans doute dû me tromper…

    • L’auteur ne ravale pas l’être humain au niveau du cerf, mais il pousse un tout petit peu la rhétorique des anti-spécistes pour qui une vache, une poule, un cochon ou un lapin n’est pas un animal mais une personne. Réfléchissez à ce qui en découle, c’est assez intéressant…

      • C’est un point de vue mais je ne suis pas certain que sa réflexion aille dans ce sens. Rien ne l’indique.

        • Justement, c’est pour ça qu’il donne cet exemple !

          «Le Droit a pour vocation de régir les relations entre les êtres humains afin de donner à chacun la liberté d’agir sans rien avoir à craindre des actions d’autrui. C’est un modus vivendi entre les membres de notre espèce comme il en existe d’autres chez d’autres espèces.»

          Les animaux ayant un « modus vivendi » différent du nôtre, cela n’a pas de sens d’en faire des personnes soumises au même droit que le nôtre.

  • Pourquoi s vêtir de peaux de bêtes n’a pas de sens ?
    Parceque nous sommes au XXI ème siècle ,cette raison est suffisante pour l’interdire comme il sera sans doute interdit de manger et d’élever des animaux au XXII ème siecle …pour des raisons sanitaires l’élevage intensif,aïe aïe aïe.

  • Bien sûr qu’on peut attribuer des droits aux animaux en intégrant dans le droit la notion de personne animale.

  • Superbe article qui explique finement la perversion du droit positif, qui donne le « droit à » chacun de réclamer, chouiner, pleurnicher, puis de contraindre pour imposer ses lubies.
    Nous sommes dedans jusqu au cou, et cela ne sent vraiment pas bon.

    • S’il y a un droit que je suis prêt à abandonner, sans trop de difficultés, c’est bien celui de tuer et manger des animaux qui nous sont proches et qui ne représentent pas une menace pour moi : chien, chat, poule, veau, etc.
      Au delà de ces questions un peu théoriques de spécisme, on peut observer que la dissonance cognitive du citoyen lambda qui considère son chien comme faisant partie du cercle familial mais qui continue à aimer déguster une bonne escalope du veau qui a été retiré à sa mère, cette dissonance cognitive, donc, lui devient de plus en plus insupportable.
      Si on ajoute au tableau, le fait que ce même citoyen ne peut plus ignorer ce qui se passe dans les abattoirs ni la violence de certaines pratiques, comme le broyage des poussins vivants, le sens de l’histoire est assez facile à deviner, militants vegans ou pas, évolution du droit ou pas.

      • « considère son chien comme faisant partie du cercle familial mais qui continue à aimer déguster une bonne escalope du veau qui a été retiré à sa mère »
        sauf que dans le cas du veau, il s’agit d’un animal de rente. On ne l’élève pas pour le plaisir. D’ailleurs, s’il n’y a plus de consommation de viande et lait, il n’y aura plus de vaches, cochons, volailles.

        • Si, mais plus ou moins sauvages, avec une régulation qui se fera naturellement. La vache est la descendante de l’auroch (*), le cochon celui du cochon sauvage, et la poule celle de Gallus gallus. Les animaux que vous consommons aujourd’hui sont issus de traficotage génétique pour les rendre, notamment, dociles, afin que nous n’ayons plus à leur courir après. Ce qui disparaîtra, c’est l’animal domestique, pas l’espèce.

          * on en trouve des représentants « reconstitués », soit en élevage soit en liberté

      • Ce n’est pas un droit de tuer les animaux.
        Je ne vois pas la dissonance à aimer mon chat et les côtes d’agneau vu que je ne suis pas militant anti viande, ni végétarien?
        Ensuite il y des trucs qui se font dans les abattoirs , qui ne sont pas jolies jolies ( pour moi mais d autres ne sont pas dérangés, c est pas mon souci ) donc je me tiens informé et j’achète en conséquence. Je suis libre de mes choix. Eux aussi. Je n’ai aucun problème avec les associations qui dénoncent les mauvaises pratiques, j ai un problème quand on en profite pour pouvoir légiférer ma vie.

        Si je considère que individus appartiennent à la Société et qu’elle a donc le droit de les contraindre à obéir à ses prescriptions, ça sent le collectivisme à plein nez.
        Si je considère que la Société doit s’occuper des individus, car ils sont incapables de gérer correctement leurs vies et leurs affaire, cela ne sent pas meilleur.

  • autant que je sache, même les bobos-écolos portent des chaussures en cuir, sans que cela les dérange outre mesure ! Or ce cuir provient bien d’un animal.

  • Vous répondez à la puérilité de l’anti-spécisme par des arguments tout aussi puériles. Il y a une différence entre manger de la viande et porter de la fourrure. Je n’ai jamais porté de fourrure de ma vie, je ne suis pourtant pas mort de froid. Par contre, ne jamais manger de viande de votre peut vous provoquer de sérieux soucis de santé. Il y a une certaine différence…
    Si l’art de l’artisan fourreur, il n’est pas obligé de devenir travailleur social. Il peut aussi monter sa start-up disruptive ou devenir trader, peut-être même l’aimeriez vous un peu plus? Il y a des tas de métiers qui disparaissent parce qu’ils deviennent obsolètes, ce sera ni le premier, ni le dernier.
    Le vrai problème, que ce soit pour la viande ou pour (dans une moindre mesure) la fourrure, c’est la brutalité, la cruauté, le désastre écologique et les impacts négatifs sur la santé quand on les prend à l’échelle industrielle. Vous passez complètement à côté du fond du problème, trop occupé à vouloir faire des bons mots.

    • «Le vrai problème, que ce soit pour la viande ou pour (dans une moindre mesure) la fourrure, c’est la brutalité, la cruauté, le désastre écologique et les impacts négatifs sur la santé quand on les prend à l’échelle industrielle. »

      Donc il est totalement inutile d’interdire la viande et la fourrure. C’est l’encadrement qui serait nécessaire.

  • Les comportements extremistes font toujours du tort à la cause défendue, aussi juste soit-elle.

  • Ma mère m’a laissé en héritage un magnifique manteau de vison qu’elle s’était offert parce qu’elle trouvait cette fourrure belle, ce qui est vrai, et chaude, ce qui est vrai également. Je n’ose pas le porter de peur de me faire insulter. Parfois l’hiver, j’ose porter la toque, quand il neige. Rien ne vaut les peaux et fourrures naturelles pour la chaleur et le confort. Le synthétique, c’est du faire semblant et ce n’est pas sain!

    • Tout le monde fumait des clopes aussi à l’époque, y en a même qui disait que c’était bon pour la santé. Et puis les femmes n’avaient pas le droit d’avoir un compte en banque. Comme quoi, y a des choses qui peuvent parfois évoluer…

  • Que fait-on dans ces conditions de ce que je considère comme un de mes droits à moi ? Celui de pouvoir évoluer dans un environnement où je pourrai continuer à voir des ours polaires et des tigres. Celui de pouvoir continuer à manger du miel. etc.

    • Cet article est relève du sophisme complet. On voit bien ce à quoi il pourrait conduire poussé jusqu’à l’extr^me, jusqu’à l’absurde.

    • Nous avons tous les mêmes droits @Yves81. Ça vous dit quelque chose je suppose, l égalité en droit. Depuis ce matin je ne parle que du préambule de la DDHC de 1789. C est trop drôle. Vous êtes contre ?
      Des droits, vous n’en avez pas plus que moi.
      Ce n est pas un droit de voir les ours polaire pas plus que d’aller sur la lune ou manger la viande ou de ne pas en manger.
      Il faudrait penser à réviser ce qu est un Droit ou bien assumer d être un collectiviste, ce’ n est pas interdit de l être, pourtant ce n’est pas très bon pour la santé d autrui.

      • Justement, la DDHC pose clairement les conditions d’exercice de la liberté et, on l’oublie souvent ici, de ce qui la limite (en l’occurrence, la liberté de l’autre).
        Je veux être libre de… reprendre mon premier commentaire.
        Et ma liberté est un droit. Mais, clairement, le sophisme est là, la question posée ne relève pas stricto sensu du droit, bien évidemment.
        De plus, je ne donne pas au droit (sans D majuscule) la définition actuellement admise par les constructivistes.
        Le droit est devenu un concept totalement creux qui permet uniquement à des minorités d’imposer la prise en compte économique de leurs revendications égalitaires à toute la collectivité.
        Vous avez, sans crier gare, à la moindre dissonance, sorti l’artillerie lourde. Je serais un collectiviste.
        Qui est le plus dogmatique de nous 2 ?

        • La DDHC c’est juste un tract écrit par des bourgeois pour prendre le pouvoir de la noblesse, c’est pas non plus les tables de la loi données à Moise…il faut arrêter d’y voir un document sacré ou je sais pas quoi.

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