Marlène Schiappa et Mounir Mahjoubi : ensemble contre le porno

Marlène Schiappa et Mounir Mahjoubi tentent par tous les moyens de réguler l’accès au porno. Ou comment ils décident pour vous de la société dans laquelle vous devez vivre.

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Marlène Schiappa by Force Ouvrière(CC BY-NC 2.0)

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Marlène Schiappa et Mounir Mahjoubi : ensemble contre le porno

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 8 octobre 2018
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Par Phoebe Ann Moses.

Décidément, les semaines passent et se ressemblent : pas de répit pour les âneries politiques, on se croirait revenu au bon vieux temps de la présidence Hollande.

Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’égalité homme-femme, médiatique contemptrice de la virilité, s’allie les services de l’inénarrable Mounir Mahjoubi, le très virtuel secrétaire d’État en charge du numérique et accessoirement candidat à la mairie de Paris. C’est dire si cet attelage improbable aura de la saveur.

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Leur dernier combat : « Réguler l’accès aux sites pornographiques » pour les mineurs. Comprenez : « Interdire ». Nos deux secrétaires d’État ont l’intention à la fois de remplacer les parents dans l’éducation qu’ils ont envie de donner à leurs enfants, de rééduquer les ados qui auraient eu l’idée, certes complètement inattendue, de regarder des vidéos porno, et de créer pour cela un fatras habituel de règlements complètement inadaptés.

Marlène Schiappa écrit le scénario de la rééducation

Selon Marlène Schiappa :

On ne peut pas laisser des enfants pré-pubères et des jeunes adolescents avoir comme seule représentation de la sexualité une représentation issue de la pornographie.

C’est évident, « il faut » faire quelque chose pour aller contre ce terrible penchant naturel qu’ont les ados à vouloir tout le temps regarder l’anatomie en couleur, en mouvement et en VO. C’est Marlène qui vous le dit, ce n’est pas bon.

Marlène Schiappa reprend ici le combat mené par une précédente ministre, Laurence Rossignol, qui expliquait en 2017 qu’il fallait

lutter contre l’industrie pornographique, ce qu’elle suppose d’avilissement pour celles et ceux qui y travaillent. Et il faut lutter contre l’accès des jeunes, des mineurs à l’image pornographique qui est avilissante pour l’amour, l’égalité femmes-hommes et la représentation qu’on a de ce qu’est la sexualité.

Parler d’avilissement à propos d’un travail, quel qu’il soit, est déjà révélateur : il y aurait donc des métiers nobles et d’autres qui ne le sont pas. Et puis cette manie d’associer le sexe à l’amour est pour le moins curieuse chez ces socialistes qui se disent féministes, d’esprit libre, et de plume leste.

Le fichier des vilains consommateurs de porno

Alors Marlène souhaite empêcher les petits chenapans grivois de se connecter à des sites pornos. Ce qu’elle a prévu : que les utilisateurs de ces sites communiquent leur identité pour justifier leur âge. Un bon gros fichier des pornovores en perspective.

Ce qu’elle oublie, au passage, c’est que cela va supposer que tous les utilisateurs, y compris majeurs, fassent de même. Pas sûr que l’idée de décliner son identité suscite l’enthousiasme des amateurs de vidéos pornos. Par ricochet, la fréquentation des sites en question risque aussi d’en pâtir.

Ne pouvant pas faire fermer les sites pornos, on s’attaque ainsi à leurs utilisateurs, dans le plus pur style Najat Vallaud-Belkacem qui en 2016, ne pouvant interdire la prostitution, en interdisait la consommation avec sa loi pénalisant les clients des prostituées. Encore une loi qui a eu l’effet inverse de celui escompté. Mais si on ne répétait pas les erreurs de l’histoire, on ne serait pas un bon politicien.

Enfin, rappelons que Marlène Schiappa a un peu allégé sa demande de législation : au départ, elle souhaitait un filtrage fait directement par les opérateurs. Une idée lumineuse inspirée d’un pays où les libertés sont toujours mises à l’honneur et où la justice est plus rapide que chez nous : la Chine. Déjà évoquée aussi par Laurence Rossignol, autre chantre des injustices faites aux femmes, cette idée de proposer à votre opérateur préféré d’appliquer lui-même une censure via par exemple le blocage des IP ou divers filtrages  était digne du « grand firewall de Chine ».

Mounir Mahjoubi à la technique

C’est là qu’intervient Mounir Mahjoubi, avec ses connaissances en numérique. Il sait qu’il y a un risque à confier toutes ces identités à des sites diffusant du porno. D’autant qu’avec le RGPD, ces sites eux-mêmes sont très réticents à conserver une telle base de données. Mounir a la soluce, comme l’explique FranceInfo :

« Il faut empêcher les sites pornographiques d’organiser eux-mêmes ce contrôle de l’âge. « La tentation, notamment pour les plus gros d’entre eux, c’est l’opportunité incroyable de créer une méga-base de données intermédiaire », estime-t-il, ce qui représente un risque pour les utilisateurs, dont le profil pourrait être cerné afin de les enfermer dans « une galaxie de sites ». Selon le secrétaire d’État, la mise en place d’un « tiers de confiance » limiterait ce risque, avec un système « le plus éclaté possible, sans avoir à créer [de] compte ».

Bien entendu, selon nos deux experts, le piratage de ces données est absolument impossible. Ils semblent aussi oublier qu’avec un VPN, n’importe qui peut se connecter n’importe où et contourner les lois archaïques françaises. À quoi sert-il d’avoir créé un poste « en charge du Numérique » si c’est pour pondre des réglementations obsolètes et visiblement incompatibles avec l’usage d’internet ?

On rappelle à nos deux érudits qu’il existe des filtres parentaux que, justement, les parents peuvent activer pour protéger leurs enfants. On n’est pas dans « la protection des mineurs par l’État », mais dans tout bêtement, l’éducation de ses enfants.

Un domaine sur lequel l’État aimerait tant étendre sa grande main protectrice, afin de formater les chères petites têtes à sa convenance.

L’État est-il vraiment le mieux placé pour nous éduquer ?

Quand on voit les résultats de l’Éducation nationale, la pénurie de médicaments dans un système de santé étatisé, l’état des routes supposées être entretenues par l’État, les consignes nutritionnelles recommandées par l’État, c’est sûr : on n’a pas envie que Marlène et Mounir s’occupent d’éduquer nos gamins.

Et si l’État s’occupait de ce qui le regarde et nous fichait la paix ? Ce qui appartient à notre vie privée doit rester privé. Le porno ne fait de mal à personne et les ados ont une famille avant d’avoir un État-nounou.

Le prétexte est « de mieux protéger les mineurs ». La semaine dernière, il fallait aussi « mieux protéger les femmes ». Et puis avant, « mieux protéger les animaux ». « Mieux protéger les minorités ». On se demande vraiment qui, des supposées victimes ou de leur protecteur, ne voit la société qu’au travers du prisme d’inégalités contre lesquelles il faut lutter.

Vous n’aimez pas le porno, n’en regardez pas. Et n’en privez pas les autres.

« You have to be able to tolerate what you don’t necessarily like so you can be free. » Larry Flynt

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  • Ils n’ont vraiment rien de plus important a faire ? Oh que oui , comme …….et bien non ,ces gens n’ont aucune utilité.

    • Au contraire il n’y a peut être rien de plus important… Cette histoire de contrôle de la pornographie, sous l’écran de fumée de la protection de l’enfance, vise un tout autre objectif que celui annoncé par ses promoteurs et commenté justement mais superficiellement dans l’article ci dessus. Il s’agit tout simplement du dernier avatar de la guerre des sexes menée contre l’être humain mâle par les féministes de combat et leurs idiots utiles. Qu’on s’en réjouisse ou non le masculin en occident a un peu près totalement perdu cette bataille: contrôle direct ou indirect de la fertilité et de la famille, de la séduction et de la sexualité, de la sphère intellectuelle et médiatique, des finances et donc de l’économie (pratiquement 2/3 des richesses américaines sont entre les mains des femmes, rappelons-le), féminisation des comportements, hyper-promotion de l’homosexualité, répression de la prostitution, etc… Le dernier misérable bastion laissé aux XY désormais devenus sous-hommes fut le porno, d’où son fabuleux développement quantitatif (les hommes représentent toujours presque la moité des occidentaux…). En s’attaquant à celui-ci (et donc à la soupape de contrôle de la testostérone qu’il représente in fine), les féministes commettront-ils l’erreur souvent fatale des conquérants victorieux: La volonté de victoire totale et d’anéantissement moral à défaut de physique de l’ennemi? Dans ce cas il faudra lui imposer la castration chimique car sinon le risque pour les vainqueurs sera celle de devoir faire face à une résistance d’abord souterraine, ensuite une « reconquista » en bonne et due forme , sous une forme pas forcément désirable voire violente pour la société et les femmes (retour de la phallocratie pure et dure). Lisez tout Houellebecq si vous ne percevez pas ce que je suggère…

  • Deux nigauds qui veulent se prétendre intelligents en nous donnant des leçons de vie : Schiappa et Mahjoubi !
    Merci pour cet article qui confirme que ce gouvernement éphémère veut jouer le rôle de « Big Brother » ! quelle bande d’incapables !

    • au passage, comme les gouvernements d’avant, comme les gouvernements d’après aussi… tout ce qui peut renforcer le contrôle sur la vie des citoyens est bon à prendre, surtout quand ça s’appuie sur la morale et les bonne mœurs.

      • Effectivement , j’ajouterais que le flicage organisé par la macronie est extensible ; le porno certes mais bientôt les contrôles fiscaux, les contrôles d’URSSAF, arrêts maladie & cie, chômage . . . ce flicage permanent nous fait prendre conscience que l’état veut continuer à prendre et surtout reprendre ! et ça, ce n’est pas nous surprendre . . .

        • @Michal et Anagrys
          Bonjour,
          Et pour contrôler et fliquer, rien de mieux qu’un petit fichier. Mais aux dires du chargé du numérique il ne faut pas que les « gros sites » de porno organisent leur fichier, car ils peuvent « etre tentés » de s’en servir, alors que si c’est l’Etat qui le fait, il n’y a aucun problème, l’Etat étant mignon tout plein, ne s’en servira pas pour [remplir avec ce que l’Etat fait avec des fichiers : par exemple s’en servir pour arrêter une certaine catégorie de sa population]

  • la vraie pornographie , c’est l’homosexualité qui détourne l’Homme de la fonction fondamentale du sexe qui est la procréation. Le zizi n’est pas un joujou

  • C’est pas elle qui se touche avec du gel douche sous la douche et qui en plus écrit cela dans des livres qu’elle donne à lire à ses enfants ?
    Elle représente la raie-publique exemplaire. Cette dictature stupide où des gens jouent avec des sujets abrutis.

  • @le papet. C’est HS l’homosexualité. Elle existe chez les animaux. Chien, singe, humain, etc…
    Tant que l’on ne cherche pas à forcer la porte, il y a consentement !
    Mais ces gens sont des fous, bientôt ils vont nous obliger à coucher avec des moches. C’est vrai que vu sa tête c’est pas gagné.

    • Syndrome de Quasimodo:
      On en veut à Esméralda de ne pas vouloir du bossu, de ne pas voir sa beauté intérieure, fascinée par le beau (et con) Phoebus !
      Et il semble tout naturel que Quasimodo ne veuille que la plus belle au lieu d’une gentille moche, mais lui, c’est normal…

    • @golum
      Bonjour,
      « C’est vrai que vu sa tête c’est pas gagné ! »
      La tête de qui ?

      « Mais ces gens sont des fous, bientôt ils vont nous obliger à coucher avec des moches. »
      Dire qu’il y a des moches c’est décréter qu’il y a aussi des beaux/belles, donc qu’il y a inégalité. Rajouter une autre strate d’inégalité dans l’ambiance d’égalitarisme actuelle signifierait l’échec total et complet de ce concept.

      • Oui, la réussite se logeant parfois dans l’échec, une nouvelle strate d’arbitraire sera un grand vers la Corée du Nord dont on connait bien le succès.

        • @MichelC
          Bonjour,
          C’est bien parce qu’il y a toute ribambelle de strates que nous sommes en plein succès ! youhou !
          Corée du Nord, Vénézuela, des succes stories ! 😉

  • Vivement un grand fichier national que l’Etat ne saura pas garder secret (incompétence notoire) et que l’on voit que telle personnalité, telle star etc. regarde du porno!

    Tout étant fait par et pour le buzz, cela laisse présager encore de graaands moments d’information et de culture!

    • il va leur falloir des spécialistes parce que le fichier risque d’être imposant, j’en connais pas qui n’ont jamais été sur un site porno..

    • @Ungars
      Bonjour,
      L’Etat a déjà un grand fichier national il se nomme T.E.S.S. Il n’est pas le seul, il y a aussi l’A.N.T.S qui délivre les passeports, les cartes d’identités et les permis de conduire.

  • qu’ils arrêtent la masturbation cérébrales !!!

  • La dame patronnesse et le père la vertu incompétent en numérique.
    Ces gens qui veulent notre bien malgré nous savent mieux que nous comment nous devons éduquer nos enfants et contrôler ce qu’ils font quand ils sont dans nos maisons avec des appareils qui nous appartiennent.
    Je n’ai pas besoin de berger, je ne suis pas un mouton, je suis majeur et responsable et j’ai l’autorité parentale, pas ces deux larrons. Je contrôle leurs activités, croyez moi.

    « Les vices sont des actes par lesquels un homme nuit à sa propre personne ou à ses biens. Les crimes sont des actes par lesquels un homme nuit à la personne ou aux biens d’autrui… Tant qu’une distinction entre les vices et les crimes ne sera pas clairement établie et reconnue par les lois, il ne pourra exister sur terre aucun droit, liberté ou propriété individuels »
    Lysander Spooner.

    • Très jolie citation.

    • @AerosolKid
      Bonjour,
      Belle citation en effet.

      L’Etat veut éduquer les enfants à la place des parents, seulement, il n’est pas physiquement présent, les enseignants ne sont pas l’Etat. Or, si l’Etat étire sa main sur les petits bambins de la République, on risque de voir pousser comme des champignons des orphelinats, comme ceux des pays de l’Est. Même en France, les orphelinats ne sont pas très jouilleux et ne redorent pas le blason royal de la république démocratique et sociale de France. Vu comment les pays socialo-communistes s’occupent des enfants, on peut craindre pour ces derniers.

      • Bonjour STF, Jean et les autres.
        Merci, j’adore Spooner.
        Un établissement scolaire publique peut être un endroit où les adultes sont encore plus irresponsables que les enfants ( pour les enfants , c est normal, ils sont en apprentissage de la responsabilité et de la liberté qui ne va pas sans.) .
        Un jour une CPE ( lol) et une directrice (mdr) de collège m’ont expliqué doctement qu’il était normal (sic) que les enfants se battent et s’insultent . Alors je les ai insulté, elles et leur maman, juste une fois, calmement, avec un beau sourire, afin qu’elle comprenne que ce n’était pas si normal. Peine perdue.
        Je ne pouvais évidemment pas les frapper ( l’axiome de non-agression m’en empêche et la bonne éducation de maman itou, , je lui rend grâce ).
        Bon ils ne sont pas tous comme ça parait il , les cpe et les « responsables  » d’établissement, comme ils aiment se présenter. ( une bonne hontectomie rend ce tour de magie possible ) . Bref ne me lancez pas sur ce sujet, j ai mille histoires.
        Ils y en a de très bons, je n’ en doute pas, mais cela ne met pas être la loterie et moi je n’ai jamais de bol. Je ne joue plus avec l enseignement et l éducation de mes enfants, c est bien trop sérieux.

        Ce que vous dites est très juste STF, je vous « pique » votre raisonnement et votre idée. ?

        (la scène se déroulait dans un quartier bourgeois, pas dans une zep, je précise au cas où…. )

        • @AerosolKid
          Bonjour,
          « Je ne pouvais évidemment pas les frapper ( l’axiome de non-agression m’en empêche et la bonne éducation de maman itou, , je lui rend grâce ). »
          HAHAHA : Quand elles prendront des baffes des enfants devenus adultes d’élèves qu’elles auront eus sous leur coupe auparavant, ils leur diront que c’est normal. Ils ne diront même plus que « c’est pour rigoler » comme on l’entend en ce moment.
          Person, que ce fut en maternelle, au primaire, au collège au lycée, même ZEP, en tant qu’élève je ne considérais pas une insulte un coup qu’ils furent comme normal. C’est la raison pour laquelle je répondais, verbalement ou avec mes petits poings.
          Cependant, je vous comprends et je vous donne 100ù raison de ne plus vouloir que l’EdNat s’occupe de vos enfants. J’y officie, et j’hallucine.

          • @STF
            Maintenant que je me relis, l’anectode montre seulement que je suis en colère. Elle n’a pas beaucoup d’intérêt pour les autres. Désolé.
            Je me battais en primaire et au collège, mais si un adulte passait dans le coin il intervenait. Dans le cas de notre ( il a une maman aussi incroyable que cela puisse paraître ) fils, on ne peux plus vraiment parler de bagarre, sinon je ne serai pas intervenu auprès de l établissement. Je ne suis pas un reulou. J’apprends à mes enfants à se défendre mais ici c’était vraiment plus compliqué, nous avons même été trop patient. Ce sont des profs qui nous ont alertés après avoir en vain alertés toute la chaîne d’irresponsabilité de ce college.
            Tout le monde va beaucoup mieux maintenant mais c est vrai que c est un problème perso, ça n a pas valeur d exemple. Pour mon fils aîné le collège s’est bien passé, mais il n’a pas du tout la même personnalité c’est un fort qui défend les faibles. Comme moi quand j étais enfant. ( oh wait, comme maintenant en fait ) Je ne demande pas, bien entendu, à ce que l’école s adapte à mes préférences ou à mon enfant, aussi fragile qu’il soit, je veux qu’elle enseigne, ce n’est pas un self, mais de mon côté je veux avoir le choix, l’école doit être librevelle aussi, et bien que la loi permette ( lol ) de sortir ses enfants, car seul l’enseignement est obligatoire jusqu à 16 ans, il a fallut que je me batte. Ils me demandaient des papiers et des expertises psy et des trucs, alors que je voulais juste sortir mon môme, je voulais seulement partir.  « Le persecuteur vous l envoyez chez le psy ? » «  Heu…. », Et puis un jour au rectorat j’ai eu affaire à une personne attentive. Je n’ai pas porté plainte, c est certainement l’erreur, mais je m’en foutais de l’autre gosse, je ne suis pas son père, et je voulais seulement sauver le mien et je pensais que ce serait plus simple sans foutre le big bordel. Je n’ai pas sorti mon enfant de l’école à cause de mes idées. ( et mes idées ne sont pas venues suite à ça ), mais à un moment, il fallait être responsable. J’ai eu mille peines, même une fois que le harcèlement fut avéré, ce n est ni juste ni très moral. Mais j avoue, je suis fier comme un bar tabac d’avoir fait ça mais cela biaise énormément mon jugement sur l’EducNat. Je. ne dis pas que mon choix est le meilleur ou que je suis un exemple, c est seulement un choix, parmi tout ceux qui s’offrent à moi comme à nous tous à chaque instant ( donc après faut pas venir chouiner) La liberté c est exaltant et j’aime être exalté et je sais aussi que c est pénible pour les autres, eux qui ne comprennent pas de quoi nous parlons. C est dingue ça aussi.
            Distinguer la morale du droit, ma personnalité de la maladie…ça épuise parfois. Je suis totalement dingue et « en même temps » je dis parfois des trucs intelligents et je suis responsable. Ma psy me dit que je ne suis pas fou, seulement malade. LOL

            • @AerosolKid
              Bonjour,
              Je réitère que vous avez eu raison de sortir votre enfant de l’EdNat. Même les profs du public, dès qu’ils le peuvent n’inscrivent pas leurs enfants dans le public.
              Les établissements scolaires, via l’EdNat, sont déjà des lieux créants des dysfonctionnements chez les enfants : il y a recrudescence de dyslexiques, dysgraphiques, dys quelquechose, et le « vivre-ensemble » se résume à supporter les impolis, les égarés/perdus scolairement, les irrespectueux en tout genre, et les violents.
              Je corrobore votre expérience avec ce que j’ai vu en officiant en établissement scolaire. Il aura fallu plus d’une année scolaire pour qu’un élève soit exclu du collège, malgré ses « prouesses » non scolaires : vols et recel, racket, menaces, violences verbales et physiques, mais il ne fallait pas le « stigmatiser » pour son comportement car cela aurait nui encore plus à sa scolarité et à ses résultats. Il a des clones qui ont presque le même palmarès, et qui malgré leur médiocrité viennent d’atteindre le dernier niveau/palier.
              Le famuex ‘vivre-ensemble’ est à sens unique.

            • @AerosolKid

              Bonjour,

              Votre témoignage est, je trouve, à la fois consternant et édifiant.

              Consternant car il décrit bien le fonctionnement de l’EdNat : un pachyderme ne voulant pas faire de vague, ne souhaitant pas bouger, engluer dans sa bureaucratie et sa démagogie. Dans votre cas, si je comprends bien, vous avez été alerté entre autres par les professeurs et ces derniers avaient, en vain, prévenu les responsables (le bien grand mot pour décrire ces individus). De nouveau on retrouve le côté déresponsabilisant mis en avant, avec (et c’est le pompon je trouve !) la normalité dans les bagarres / insultes entre élèves… euh non ce n’est pas un comportement normal.
              Je me souviens, petite interlude personnelle, au collège/primaire (dans mes Vosges profondes) nous avions un ou deux surveillants dans la cour et ces derniers n’hésitaient pas à intervenir, sans violence mais fermement et je ne les imaginais pas en train de regarder une bagarre en se disant « c’est normal voyons ! ».

              Le côté édifiant vient de votre réaction, vous avez agi selon vos convictions et de manière normal, je n’imagine pas un parent ne pas intervenir dans ce type de contexte. Surtout, vous n’êtes pas resté inactif face au mur de connerie de l’EdNat (ah votre enfant est harcelé ? non vous devez le laisser à l’école, car c’est normal de se battre à l’âge là), bref vous avez pris vos responsabilités de parents, vous ne les avez pas délégué au Saint Etat.

  • Quand on examine les moyens proposés depuis 2 ans par le gouvernement français pour réguler ce bord.., oups, ce bazar, on peut craindre que la protection des jeunes ne soit que le faux nez des abolitionnistes du porno. Il a d’abord été suggéré de devoir donner sa carte bancaire, maintenant c’est sa pièce d’identité. Inutile de se leurrer : comme avec la loi sur la prostitution, on veut taper sur le maillon faible pour tarir la source.
    Quand la gauche caviar rejoint, dans sa volonté de censure, la droite réactionnaire, on peut craindre le pire.

  • Tant de jolis pour au final nous servir rien d’autre que du puritanisme sauce socialiste.
    Le sexe « avilissant », sérieusement, et puis quoi encore?
    J’en regrette presque la gauche libertaire.

  • Soyons lucides. SI l’Etat croit nécessaire d’intervenir c’est qu’il y a un vide quelque part, j’entends pas de structure forte. Jusqu’en 1968, toute pornographie était une atteinte aux bonnes moeurs. Vint la liberté sexuelle et ses dérives, notamment la diffusion d’images d’enfants utilisés comme objets sexuels. Donc, intervention légitime par la voie législative.
    Aujourd’hui, avec la généralisation des moyens de communication, les ados se précipitent, paraît-il, vers le porno. L’Etat et tenté de continuera à jouer son rôle moralisateur de l’espace public. Rien à dire, sauf que le rôle est joué par la pire dinde qu’on ait jamais eue dans un gouvernement, antipathique et arrogante. Ceci implique qu’elle se croit utile et abuse de son erreur.
    Alors, comment défendre le porno ? En reconnaissant que nous sommes pécheurs et en refusant le flicage de ceux qui aiment ça, prélude à un renouveau de la police des moeurs.
    Sous la III° république, on a eu l’annuaire des infâmes, recueil des homos de Paris. On pourrait faire comprendre à l’arrogante qu’ele est rétrograde.

    • Je vois comme une incohérence dans votre post.

      « L’Etat et tenté de continuera à jouer son rôle moralisateur de l’espace public. Rien à dire, sauf (…) ».

      « En reconnaissant que nous sommes pécheurs et en refusant le flicage de ceux qui aiment ça, prélude à un renouveau de la police des moeurs. »

      C est peut être moi remarquez.

  • « On se demande vraiment qui, des supposées victimes ou de leur protecteur, ne voit la société qu’au travers du prisme d’inégalités contre lesquelles il faut lutter. »
    Cela s’appelle le marxisme, basé sur la lutte des classes. Tous nos dirigeants carburent à cette idéologie, nécessaire ticket d’entrée aux prébendes de la Nomenklatura.

  • Pourtant, sans le porno, qui aurait l’idée de mettre l’homme sous la femme ou de laisser la femme se servir de sa langue, hein ?

  • Là pour le coup Mahjoubi est parfaitement dans son rôle, et n’a pas tout à fait tord au regard du droit actuel :

    La diffusion de porno est interdite au moins de 18 ans : les sites sont responsables de cette diffusion et doivent faire en sorte de ne pas la diffuser aux mineurs.

    Or, ils ont l’interdiction de procéder à un contrôle d’identité, qui n’est l’apanage que des forces de l’ordre.

    => impossibilité pratique. Comment garantir que le visiteur du site n’est pas mineur quand on a l’interdiction de contrôler son identité ?

    D’où l’idée d’une plateforme tierce qui permettrait de garantir la non minorité. Plateforme habilitée au contrôle d’identité, et qui ne transmettra pas les informations détaillées au site.

    On a déjà un système qui fonctionne sur ce principe : le système bancaire de paiement. La majorité des sites d’e-commerce n’ont pas le droit de procéder aux paiement bancaires, ni de conserver les données bancaires.
    Ils passent par des tiers de confiance pour celà, tiers qui garantit que le paiement a bien été effectué, sans donner les détails au site d’e-commerce.

    • Et les VPN : vous les interdisez ❓

      • Sauf votre respect, quel rapport entre un VPN et un tiers de confiance ?

      • Pardon, je vais compléter ma question :
        A aucun moment je ne mets en avant un service de l’état pour gérer ça – nous sommes sur Contrepoints, quand même :).
        Je mentionne juste un système où la majorité est certifiée par un tiers de confiance. Quel qu’il soit, du moment que la preuve est suffisante : plateforme (publique ou privée), blockchain, etc.

        D’où l’exemple des transferts d’argent qui fonctionnent déjà sur ce principe, le tiers étant soit un établissement agréé (en France, par l’ACPR), ou une blockchain (BitCoin, etc).

        A quel moment ça pose un problème vis à vis des VPN ?

        • Mais le VPN vous permet d’éviter tout ce mic-mac, ce qui n’enlève rien à votre théorie. Sur un site public, j’étais bloqué pour un certains site qui n’était pas autorisé. J’ai mis le VPN en marche via le point le plus proche à l’étranger et j’ai pu outrepasser la restriction.

          Pourquoi mettre des restrictions inutiles?

          La Hollande avait réfléchi à une autorisation par carte à puce pour le tabac. Le pays y a renoncé. Maintenant, si votre fournisseur télé-réseau vous fournit un décodeur avec un code parental, quel besoin de tiers de confiance? De même pour le fournisseur de contenu par le réseau téléphonique, il peut mettre un tag « adultes » sur la vidéo, et le fournisseur internet la bloque tant que le code de déblocage n’est pas fourni.

          Une solution franco-français, c’est un peu comme la mastication de céréales, cela finit bien quelque part, seule certitude.
          Une solution par le privé, internationale, sera plus efficace sans être parfaite.

          • Nous sommes d’accord.

            Notez que le décodeur avec code parental est un mécanisme de « tiers de confiance » : le décodeur est entre le visiteur (vous ou votre enfant) et le site web, et autorise/bloque l’accès en fonction de l’information qu’il possède (votre accord).

            • Oui, mais ce n’est pas l’état. Mais si gamin est futé, et croyez moi, pour certains sujets, ils peuvent se réveiller, et en groupe les informations passent vite. Sans doute pas à 12 ans, mais à 15, la technique, cela passe très vite.
              Tout blocage se débloque. Le VPN est un moyen. Il peut y en avoir d’autres.

    • Vendre de l’alcool aux mineurs, c’est également interdit. La plupart des sites se contentent, ainsi que l’Etat, de la présence d’une case que l’on doit cocher (êtes vous majeur ? ).
      Et l’alcool, en termes de santé publique, représente pourtant un enjeu d’une taille bien plus conséquente.
      Si l’Etat se pique de réguler, de manière forte, la pornographie sur internet, c’est qu’il y a un calendrier caché. Il y a quelques années, on pouvait croire qu’il s’agissait d’un cheval de Troie pour permettre au CSA d’étendre son pouvoir. Aujourd’hui, le doute n’est plus permis : les ligues de vertu ont tellement vérolé l’Etat, de l’intérieur comme de l’extérieur, que ce dernier ne vise qu’une chose, supprimer la pornographie, ou au moins celle qu’il juge mauvaise pour la représentation féminine. En filigrane : l’idée que le cinéma, la télé, les jeux videos impactent significativement le comportement du futur citoyen…
      N’oublions pas non plus que, lors des débats sur la loi sur la pénalisation du client, certains n’avaient pas hésité à comparer les actrices pornos aux prostituées. Et s’il faut aider celles-ci à se sortir du soit disant enfer du sexe, pourquoi ne pas intervenir aussi pour le « bien » de celles-là ?
      Au final, l’enfant à protéger ou l’actrice à aider ne sont que des excuses : l’objectif réel est de terrasser la pornographie. C’est voué à l’échec, comme pour l’abolition de la prostitution, mais cette perspective n’est pas suffisante pour freiner l’hygiénisme sécuritaire.

    • « Plateforme habilitée au contrôle d’identité, et qui ne transmettra pas les informations détaillées au site.
      On a déjà un système qui fonctionne sur ce principe : le système bancaire de paiement. La majorité des sites d’e-commerce n’ont pas le droit de procéder aux paiement bancaires, ni de conserver les données bancaires.
      Ils passent par des tiers de confiance pour celà, tiers qui garantit que le paiement a bien été effectué, sans donner les détails au site d’e-commerce. »

      Sur un plan purement pratique, cette proposition, si son but est vraiment de détourner nos enfants du « risque pornographique » est une ineptie de plus.

      Il suffira à un gosse de se procurer, à son insu, la pièce d’identité d’un adulte pour fournir au « tiers de confiance » la preuve ad hoc.

      Aucun risque, ensuite de se faire prendre, puisque contrairement à l’usage d’une carte bancaire, aucun relevé ne parviendra jamais jusqu’aux yeux de l’adulte en question.

    • Pour régler le problème, je propose de ne rien interdire…

    • Quand j’étais môme, j’allais tous les dimanches au PMU faire le tiercé pour mon père. On ne m’a jamais demandé mon âge.

  • @AxS, vous compliquez pas un poil les choses là ?
    Un VPN ok, mais encore faut il avoir la certitude que le fournisseur efface les logs…sinon lol.
    La meilleure question est surtout:
    – Pourquoi s’entêter à vivre dans un pays aussi misérable que la france ?
    C’est de pire en pire ce pays. Et plus c’est pire plus nos abrutis d’élus en ajoutent. Cpef.

  • @axs vous êtes socialiste : plateforme agréée ? Registre ? La blockchain c’est bien pour l’Internet of money puisque la valeur doit passer par la confiance. Mais la votre blockchain à part servir de registre centralisée par le tiers donc l’état elle sert à quoi ? En plus après avoir attendu la confirmation de tous les tiers, l’envie de branlette se sera vite estompée ?
    Encore une idée excellente de la fameuse frenchtech ?

  • Allons, allons, un peu de tolérance envers des gens qui n’ont aucune idée de ce qu’est vraiment l’Internet, et surtout qui sont uniquement dans l’incantation: cette idée restera lettre morte, comme la plupart des tentatives de l’état pour contrôler l’Internet; tout ceci est vain, et vous ne pourrez jamais obliger les grands noms du porno à se soumettre aux ridicules demandes de ridicules personnes d’un ridicule gouvernement et souvent je dois bien l’avouer d’un pays qui se couvre trop souvent de ridicule.

    Et aller filtrer tout le porno en France, je demande franchement à voir, tant cela me parait compliqué, au vue de la taille de cet écosystème. Et puis, il y a aussi l’aspect législatif; il faut que cela passe le conseil constitutionnel, et ce n’est pas gagné car la pornographie n’est pas illégale.

    En attendant, il est très simple d’installer gratuitement un contrôle parental pour protéger nos chères têtes blondes du vice. Personnellement, j’utilise OpenDns depuis des années et j’en suis très content.

    Dormez tranquille, camarades libéraux: tout ceci n’est que du flan habituel qui n’aboutira certainement pas.

  • Il me semble difficile de s’étonner de cette volonté de l’Exécutif de vouloir lutter contre la pornographie. Comme le rappelle l’auteur à juste titre, la loi du 13 avril 2016 – avancée par Mme Belkacem – a eu pour résultat de pénaliser le fait d’avoir recours à l’achat de prestations sexuelles et, de considérer invariablement la prostitution comme une violence faite aux femmes et le client comme un délinquant. La loi fait d’ailleurs référence aux « victimes de la prostitution ». Juridiquement, la qualification est questionnable car les prostituées ne sont pas directement victimes de la prostitution mais des proxénètes, et de la traite d’êtres humains avant tout.

    Quant à la pornographie, l’Exécutif, sous des dehors de protection de l’enfance, poursuit en réalité son idéologie liberticide et moralisatrice entamée en 2016. En effet, d’un point de vue contractuel, la convention de pornographie conclue entre la maison de production et l’acteur/l’actrice le/la fait, par conséquent, rentrer dans la catégorie de prostitué/e dans la mesure où il/elle est payé/e pour avoir des relations sexuelles, tout en commercialisant son droit à l’image.

    Par conséquent, dans le prolongement de la loi de 2016, il est tout à fait cohérent de qualifier les acteurs X de victimes de la prostitution et, qu’à tout le moins, le porno est l’antichambre de la prostitution.

    Que l’on partage ou non la vision de l’Exécutif n’est en soi pas l’important, quoi que l’on pense du porno. La véritable question est de se demander dans quel Etat nous voulons vivre. Savoir si les citoyens d’une démocratie peuvent tolérer la réminiscence d’un ordre étatique moral et puritain, porteur d’une idéologie libéralement contestable.

  • Tous ces gens sont les produits de mai 68 et du « il est interdit d’interdire » et du « jouissez sans entraves ». Ce qu’ils dénoncent aujourd’hui n’est que la conséquence logique et inévitable de ces slogans, apparemment bons pour eux mais pas pour les autres. Quand on prétend savoir mieux que les gens ce qui est bon ou mauvais pour eux, le fascisme n’est pas loin : le peuple est mineur, il ne sait pas ce qu’il fait, faisons son bien à sa place.

  • C’est comme si le gouvernement anticipait quelques difficultés. Il se lance dans dans des combats périphériques secondaires aux résultats non jugeables à court terme par le pékin non avisé, lui permettant de marquer des points qui serviront pour 2022, permettant à Micron lors des d.ébats d’énumérer une grande liste de ses mirifiques actions pour la morale et la soit-disant justice. Cette liste lui permettra d’éclipser le peu, voire, l’absence de réformes pour réduire la taille de l’Obèse. La France aura largement dépassé le chiffre de 100% du PIB comme dette.

  • je me demande si l’effet obtenu sera celui escompté mais plutôt l’inverse…à savoir plus de frustrés ou de délinquants sexuels en puissance dans les rues..

  • « Le porno ne fait de mal à personne et les ados ont une famille avant d’avoir un État-nounou. »

    Permettez-moi de vous contredire, au milieu de ce flot de commentaires aussi auto-satisfaits… Sur les 2 points.

    1- Le porno si facile à visionner sur internet est juste primaire. Il y a bien des choses en la matière que nos enfants pourront découvrir par eux même, sans que cela leur soit montré de la manière la plus crue, tel un mode d’emploi incontournable.
    Cet accès sans limite par des enfants et jeunes ados à une pornographie bas de gamme et stéréotypée est récent. Quelles en seront les conséquences pour leur construction mentale à grande échelle ? Il est tôt pour le dire mais on en voit déjà des effets pervers (jeunes filles qui se croient obligée de pratiquer des actes sexuelles pour lesquelles elles n’ont aucun gout ni plaisir, car elle pense que c’est ainsi que cela doit se faire).

    2- Les enfants ont des parents, parfois dépassés par l’existence de cette pornographie là, parfois ignorants des mesures à prendre pour que leurs enfants n’y soient pas confrontés d’office, parfois dépassés tout court ou négligents.

    Que nos ministres ne sachent pas comment traiter le problème et proposent des mauvaises solutions, certes. On peut s’amuser à critiquer à tout va, ça ne mange pas de pain, et on se fait plaisir pour pas cher.
    Et si vous aviez plutôt des solutions, des idées à proposer ?

    • Oui:
      http://lmgtfy.com/?q=empecher+mes+enfants+pornographie
      https://www.opendns.com/setupguide/#familyshield

      L’ingérence toujours plus profonde du pouvoir politique dans l’intimité des personnes est quelque chose qui doit nous alerter et aussi que l’on doit combattre. Et ici, on parle éducation, un sujet qui regarde avant tout les familles et non pas quelques idéologues qui veulent imposer leur vision de la société. Qu’ils aillent tous au diable !

    • Proposer une solution à ce qui n’est pas un problème, je ne vois pas bien l’intérêt !
      Votre point 1. repose sur un mythe : l’impact du cinéma (ou de la télé ou des jeux videos) sur le comportement des gens en général et des jeunes en particulier. Régulièrement des ligues de vertu montent au créneau pour nous expliquer les bienfaits de la censure pour toutes et tous.
      Vous croyez vraiment que les tueurs en série ont attendu les films de Tarentino pour passer à l’acte, et que sans les films porno, le viol serait éradiqué ?
      Si les films porno se bornent à apprendre de nouvelles positions aux spectateurs, comme le ferait n’importe quel Kamasutra, ma foi, et alors ?
      Sans compter que ce cinéma, comme le rappelle Dekkard, peut jouer un rôle de soupape.
      Bref, rien ne prouve à ce stade que l’internet porno ait plus d’influence sur les esprits supposés faibles (par l’Etat) que le porno papier jadis ou le catalogue de la Redoute !

    • Et si (point 2.) on convoque l’Etat et le législateur à chaque fois que les parents s’estiment dépassés, autant envoyer les enfants dans des camps d’éducation controlés 24h/24 par les pouvoirs publics.

    • « Le porno ne fait de mal à personne et les ados ont une famille avant d’avoir un État-nounou. »

      il y a un siècle, la majorité des jeunes hommes découvrait la sexualité en allant avec leur père chez les prostituées.

      • Tout à fait, et le « côté récent », dénoncé par notre aimable interlocutrice, permettez-moi d’en rigoler franchement: durant mon adolescence dans les années 80, on avait déjà de la pornographie qui « tournait »; d’abord sous forme de revues que l’on piquait au grand frère ou pire à papa, et puis les VHS loués discrètement dans les distributeurs automatiques (même pas besoin de cartes d’identité) et ensuite les disquettes du Commodore 64 ou de l’Apple 2e, avec des photos en noir et blanc; sans oublier le porno du samedi soir sur Canal+ que tout le monde regardait en crypté !

        Nos copines d’alors faisaient leur chochottes, mais elles regardaient aussi, un peu plus discrètement que nous.

        Nous sommes 35 ans plus tard et vous trouvez franchement que les adultes d’aujourd’hui sont tous des tarés, victimes de ces constructions mentales des années 80 ??

    • @claire
      Qui a dit que le porno c était bien pour les enfants ? Qui ?
      Apprenez à lire avant de construire des hommes de paille.
      Les libéraux ne proposent pas de solution à tout les problèmes ( on serait socialiste ) d’autant p’lus Quand il n’y a aucun problème. Et j ai des momes alors venez pas me cherchez avec l homme de paille que je sens déjà poindre.

    • « 2- Les enfants ont des parents, parfois dépassés…
      Et si vous aviez plutôt des solutions, des idées à proposer ? »

      C’est le vrai problème…
      Donc les parents sont dépassés, et on balance le problème à l’Etat (c’est a dire a d’autres gens dépassés) ?
      Avec un tel raisonnement appliqué à l’intégralité de la vie quotidienne, ça va vite être joli… déresponsabilisation à l’extrême des parents… bienvenue en EURSS…

      On peut instaurer un permis d’avoir des gosses aussi si vous souhaitez… ceux qui sont trop cons s’en verront interdits 🙂

  • Eh bien moi je suis totalement pour !
    C’est une très bonne mesure pour enrichir nos tête blondes d’un apprentissage avancé dans les techniques informatiques.
    Utilisation de VPN, changement de DNS, falsification et usurpation d’identité, hacking des sites pour contourner les protections, etc…
    Rien n’empêchera un ado de vouloir accéder à du contenu pornographique. Il lui faudra juste faire preuve d’un peu d’ingéniosité.
    Ça préparera une belle génération à contourner facilement dans le futur toutes les mesures gouvernementales aussi connes et liberticides que celle proposée ici.

  • Un bon gros fichier comme celui des étrangers en France sous Blum et son acolyte Bousquet pour la mise en oeuvre : on sait comment ça s’est terminé. La gauche est toujours une salle d’attente pour le fascisme.

  • Ca veut lutter contre le porno et ça cherche à imposer la théorie du genre créée par un taré pro-pédophile.

  • Je me permets de remarquer que voir Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’égalité homme-femme, s’attaquer a ce secteur economique, du moins dans le secteur professionnel (le cas du porno amateur etant beaucoup plus discutable), me semble aller contre ses propores convictions. C’est en effet un des rares secteurs (avec le manequinat) ou les remunerations des femmes est, parait-il, plus eleve que celui des hommes.

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