Les chenapans de la République ou ce petit sentiment d’insécurité qui persiste

La délinquance se banalise en France, sous le regard mou de l’État. De faits divers en faits divers, les moyens consacrés au régalien sont glissés sous le tapis de l’indifférence.

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Les chenapans de la République ou ce petit sentiment d’insécurité qui persiste

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 3 octobre 2018
- A +

Un des quelques avantages de tenir une chronique régulière des événements politiques, économiques et divers du pays depuis de nombreuses années est de pouvoir, même si c’est très imparfaitement, mesurer l’état général du pays.

La rédaction d’un petit billet suit en définitive toujours la même méthode, ce qui permet, bon an mal an, de dégager quelques tendances. Treize années d’existence ne permettent certainement pas de tirer des statistiques quelconques, mais autorisent cependant à remarquer quelques faits saillants.

Le premier, sur lequel je reviens régulièrement, est la nullité de l’action politique : il faut un aplomb phénoménal pour persister à penser que nos politiciens sont d’une aide quelconque dans les problèmes que le citoyen rencontre tous les jours. Au mieux devra-t-on conclure qu’ils jouent le rôle de mouche du coche. Au pire pourrait-on probablement argumenter solidement qu’ils empirent régulièrement les situations dès qu’ils interviennent.

Le second, c’est que la situation économique du pays a clairement empiré. De dirigeant social-démocrate mou en social-démocrate mou, on est passé d’une économie déjà fortement étatisée et vouée au capitalisme de connivence à une économie sous perfusion publique et complètement tabassée d’impôts. Les indicateurs économiques sont sans appel et il faut être d’une niaiserie confondante pour croire aux bobards toujours plus nombreux de nos dirigeants pour imaginer que « ça va mieux » ou que sais-je encore. Dette explosive, dépenses publiques sans frein, fonction publique pléthorique, bureaucratie galopante, pluie de cerfas, de taxes, d’impôts et de ponctions, tout est fait pour gripper définitivement le pays dans un délire kafkaïen proche de l’URSS. Vu notre course, l’avenir qui nous tend les bras est plus sûrement celui de la Grèce ou du Venezuela, moins celui de la Corée du Sud ou même de l’Allemagne.

Le troisième, c’est que les faits divers s’y font maintenant plus fréquents et plus violents. Si ces faits sont bien divers, c’est dans la créativité que déploient les crapules et les vomissures qui les commettent.

On pourrait par exemple prendre la moisson d’une courte semaine et comparer à ce qu’on pouvait récolter il y a 10 ou 15 ans, le constat ne serait pas du tout à l’avantage de la période actuelle.

Jugez plutôt.

Dans la catégorie « amusons les réseaux sociaux », on trouvera par exemple ce petit lynchage décontracté du côté de Garges-lès-Gonesse. On ne s’étendra pas sur le viol collectif à Toulouse, ni sur le passage à tabac d’un SDF du côté de Nice.

On est bien dans le fait divers. Ce ne sont pas des meurtres, les statistiques d’homicides ne bougeront donc pas d’un iota. Mais le nombre d’occurrences et la désinvolture des agresseurs qui se filment de plus en plus souvent donnent une bonne idée du niveau de peur que la police et la justice du pays leur inspirent.

Mais décidément, des agresseurs qui se filment et fleurent bon l’impunité, ce n’est pas très bon signe.

Dans la même semaine, et si on écarte les faits divers filmés, on peut se concentrer sur les happenings citoyens et festifs : la République du Bisounoursland semble maintenant s’habituer à une certaine régularité dans des exactions menées non par un triplet d’individus dangereux, mais bien par des bandes dont les membres se comptent en dizaines.

Ici, c’est un groupe d’une trentaine de joyeux drilles qui attaquent un bus aux sabres et aux battes de baseball à Angoulême, qu’on connaissait bêtement pour son festival de la BD alors qu’une semaine Combats de Rues aurait probablement un beau succès. Au passage, c’est la deuxième agression de la sorte en une semaine. L’habitude s’installe. Bientôt, ce sera un rite, une coutume et les Angoumoisins seront heureux de compter ce nouvel enrichissement local.

Là, c’est Mantes qui nous propose son festival d’automne Herbe Qui Rit & Guerre des Gangs dans lequel trente-deux (32 !) jeunes termineront la nuit au poste histoire de débriefer un peu les autorités sur les réjouissances pratiquées. S’il y avait de la musique, j’espère que la SACEM enverra un de ses onctueux inspecteurs collecter les droits.

Bien sûr, il ne faudrait pas oublier les villes où il fait bon vivre dealer, comme Grenoble ou Marseille ou tant d’autres. Là encore, de nouvelles traditions s’installent.

Mais décidément, des gangs qui dealent et guerroient à ciel ouvert, ce n’est pas très bon signe.

Et puis, il y a tout le reste de ces petits faits croustillants qui remontent comme des rognures d’ongle dans une soupe pas très appétissante. Par exemple ces pompiers, agressés parce que prenant trop de temps pour intervenir. L’aspect habituel, très habituel, totalement banal même de ce genre d’agressions les pousse d’ailleurs à réclamer des actions concrètes, comme une escorte policière.

On peut les comprendre puisqu’il ne leur est plus du tout occasionnel d’intervenir sur des lieux d’accident au milieu d’une foule carrément hostile, comme en témoigne cet autre fait divers particulièrement sordide à Villetaneuse, où des témoins d’un accident ont jugé intéressant de dépouiller les victimes avant et pendant la présence des secouristes. L’étape suivante sera sans doute, outre l’escorte policière, de correctement militariser l’intervention des secours, à l’instar des casques bleus sur les théâtres d’opérations militaires ; l’idée n’a rien d’absurde puisqu’on voit déjà apparaître des services d’urgence harnachés de gilet pare-balles.

Mais décidément, un pays où les services de secours ne sont plus en sécurité, ce n’est pas très bon signe.

Et pour rappel, ces éléments rassemblés ici ne sont pas issus d’une recherche mesquine et orientée, qui m’aurait poussé à ne sélectionner que certains types de faits divers. Il s’agit bien de ce qu’on retrouve, en haut de page, un peu partout en France, en l’espace de quelques jours seulement. À raison d’un petit dérapage quotidien du vivrensemble, à raison d’une festivité citoyenne un peu trop vivace tous les deux jours, à raison d’une agression sordide par semaine, on brosse rapidement un tableau d’ensemble d’un sentiment d’insécurité particulièrement prenant qui, décidément, n’est pas de bon augure.

Devant ce tableau, il faudrait être de la plus parfaite mauvaise foi pour s’entêter à dire que la situation s’améliore. Il faudrait aussi faire preuve d’un optimisme d’airain pour croire que le gouvernement et nos dirigeants prennent la mesure du problème, et comprennent que toutes leurs agitations ridicules sur des sujets et dans des domaines complètement périphériques ne font que déforcer l’action de l’État là où il est réellement attendu, le régalien.

Si ces chroniques ne montrent qu’une chose au bout de ces quelques années, c’est que l’État, maintenant présent partout, tout le temps, n’est plus capable de rien nulle part ; qu’affublé de missions chaque jour plus variées, plus futiles et plus dispendieuses, ne remplit plus celles qui lui incombent pourtant au premier chef : assurer l’ordre, effectuer le travail de police et de justice sans lequel un pays ne peut pas fonctionner.

Décidément, ce n’est pas très bon signe.

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  • 13 ans déjà, pour cette chronique devenue le RV incontournable de la journée !
    Merci !

  • Bon, et alors qu’est-ce qu’on fait ? On augmente une densité policière qui n’est déjà pas si mal placée que ça en France ? En lorgnant du côté des « winners » dans le domaine ? La Corée du Nord, Cuba, la Russie…

    • Justice efficace : lui fournir plus de moyen, tout en dépénalisant les crimes qui inondent inutilement nos prisons et engorgent nos tribunaux afin de traiter en priorité ces cas de délinquance avérée ?

      A l’idée même de fracasser la tête de quelqu’un à coup de barre à mine devrait automatiquement s’opposer la peur de la peine pénale, efficace et appliquée… Mais non, en France on peut casser du crâne de manière totalement décontractée.

      Autre piste, la France est championne de la redistribution crasse. M’est avis que couper les subsides étatiques à la moindre infraction constituerait une sacrée carotte, et à l’implication des parents laxistes – oui, beaucoup de jeunes dans ces cas de délinquance. J’dis ça, j’dis rien.

      • déjà une vraie justice et appliquée ce serait pas mal..le terme « perpétuité » qui prendrait son sens profond..couper les aides sociales, ça limiterait le nombre d’étrangers adeptes du vol, des agressions et de la filouterie…arrêter les lois débiles remplisseuses de caisses de l’Etat et s’appuyer sur un code pénal cohérent et juste..mettre en place un ministre de l’intérieur qui n’a pas 89 balais et qui s’intéresse réellement au bien être des français et supprimer une bonne partie de ses collaborateurs pour faire des économies….y’a un paquet de pistes à suivre, malheureusement il faut du bon sens et un peu de bollocks pour les appliquer.

    • Pour le côté policier, et si on regardait simplement du côté de ce qui se faisait en Occident avant l’épidémie de stupidité des années 1960?

      Vous y ajoutez la libéralisation des drogues, l’autorisation aux citoyens non délinquants de porter les armes et un tarissement rapide et douloureux de la redistribution et c’est jouable.

      Ou si ce n’est pas jouable, du moins on a de meilleures chances de gagner une guerre civile maintenant que dans 20 ans.

      • Je vous rejoins tous les deux (dans les grandes lignes). Simplifier et réduire le code penal, donc.
        Je préfère nettement ça à la solution esquissée, nolens volens, par H16, qui suppose un redéploiement des agents de l’Etat vers la police…

        [toutes leurs agitations ridicules sur des sujets et dans des domaines complètement périphériques ne font que déforcer l’action de l’État là où il est réellement attendu, le régalien (…)
        l’État, maintenant présent partout, tout le temps, n’est plus capable de rien nulle part ; qu’affublé de missions chaque jour plus variées, plus futiles et plus dispendieuses, ne remplit plus celles qui lui incombent pourtant au premier chef : assurer l’ordre, effectuer le travail de police et de justice sans lequel un pays ne peut pas fonctionner. ]

        • Redéployer 5 millions de fonctionnaires vers le régalien ça ferait un peu beaucoup en effet ;p, quoique ce ne soit peut-être pas la reco d’H16. Je pense qu’on peut quand même être d’accord avec l’idée générale d’H16 qui est que l’Etat s’occupe de tout sauf du régalien, qui du coup part en quenouille. Après, comment chiffrer, cela me dépasse un poil.

          • En réalité, l’Etat s’occupe de tout ET du régalien. Mais mal. Police et justice ne sont pas victimes d’un manque de moyens flagrant, mais plutôt de la folie créative du législateur, qui nous pond une nouvelle loi à chaque fait divers et sévérise les anciennes en pensant que plus la peine apparaîtra lourde, plus elle sera dissuasive. C’est du spectacle. En caricaturant à peine, c’est une pratique qui remonte au moyen-âge : tortures et exécution publiques sur quelques sujets qui se sont fait prendre, mais peu de prises. D’où un sentiment d’impunité, vis à vis de lois parfois inutiles, parfois scélérates (disproportion des peines et des actes).

            Ainsi, on fera de grands titres sur l’automobiliste qui aura roulé un dimanche matin, à l’heure de la messe, à 200 sur une autoroute déserte, en relâchant la bride sur tous ceux qui roulent bourré. On fera le 20 h sur un coup de filet des Stups dans les « quartiers », au lieu de dépénaliser commerce et usage des drogues.
            L’Etat n’en fait pas seulement trop sur le non-régalien, il en fait trop aussi sur le régalien.

            • Ah. Bien d’accord que l’Etat se fait un plaisir de matraquer nos petits péchés et de nous encadrer toujours plus étroitement.

              Pour le reste, l’image que j’ai du fonctionnement de la justice est un peu différente. Il me semblait comprendre que les condamnations pour la délinquance, parfois violentes, étaient peu dissuasives et rarement servies dans des proportions décentes. Il me semblait aussi que certaines zone urbaines étaient peu ou prou livrées au contrôle des gangs. Franchement je n’ai de tout ça qu’une expérience indirecte (Dieu merci, je vis dans un coin tranquille et déplace un certain volume.)

              Mettons que les moyens financiers soient suffisants (j’en doute aou moins en ce qui concerne les prisons.) Parlerons-nous alors d’une crise d’autorité? On met des moyens considérables pour pincer doucement la joue des délinquants tout en matraquant les déviants de la route?

      • douloureux pour les ayant droit, pas pour les payeurs .. 😉

    • En forme Jean aujourd’hui, déjà dans la caricature….

      La réponse est simple, on revient aux missions régaliennes et on n’en sort pas, puisque la DDH n’autorise pas l’état à en sortir. H16 ne dit rien d’autre. Dans le désordre et sans prétention, par exemple:

      – on dépénalise tous ce qui relève des crimes sans victimes, de la police administrative et politique. On rétablit l’égalité devant la loi, au lieu de la discrimination inverse actuelle qui éxonère les malfrats et pénalise les gens sans histoires. On rétablit une hiérarchie lisible et forte des crimes et délits, sanctionnant les crimes de sang (homicides, aggressions) et contre la propriété (vol, fraudes, dol) de façon renforcée et indubitable.
      On simplifiera ainsi massivement le Code Pénal, ainsi que le CPP hypertrophié et de plus en plus inapplicable.

      – On dépolitise l’institution judiciaire, dont il faut rappeler que tous les tribunaux pénaux comme civils sont dirigés par des présidents nommés politiquement. Election des juges, et des procureurs donc, afin de réaliser la séparation des pouvoirs inexistante en France. Fermeture de l’école de la magistrature qui produit des juges formatés politiquement au service de leur agenda politique et pas des citoyens. Peut-être faut-il aussi interdire la politisation des juges dans l’exercice de leur fonction, ce qui passe par l’interdiction du syndicalisme judiciaire, au nom du devoir de réserve et pour garantir l’indépendance des actes judiciaires. On rétablit les jurys populaires, on arrête de décriminaliser les crimes graves en les correctionalisant pour les cacher.

      – On construit des prisons et des centres éducatifs fermés, et on les remplit. Les peines sont appliquées sans remise en catimini, on supprime/réforme complètement la supercherie scandaleuse du juge d’application des peines et des juges de l’exécution qui sont en pratique des juges de l’inexécution soustrait au contrôle démocratique

      – On rétablit le droit de la nationalité d’avant Mitterrand, cad le droit du sang, la nationalité ne pouvant s’acquérir avec un casier chargé, on expulse évidemment les criminels non-nationaux.

      -On autorise la possession et le port d’arme qui relèvent du droit fondamental à se défendre, droit que nous n’avons plus, alors que nous n’avons aucun droit à être défendus non plus…

      – Accès total en temps réel aux données agrégés anonymisés remontant les informations des SI police / justice etc etc afin que chacun, ou des collectifs de défense des citoyens, puissent vérifier la performance en temps réel et sans manip de l’ensemble des maillons du système.

      – La police n’a pas forcément besoin de plus de moyens, compte tenu du fait qu’elle disperse aujourd’hui ses efforts sur tout (paperasse, police routière, administrative) sauf le régalien (crimes de sang, vols…) et le débat sur les moyens de la police sont juste la porte ouverte à l’expansion sans limite de la sphère policière. La justice dispose d’un budget ridicule, qui pourrait être abondé avec l’intégralité du budget de l’inutile ministère de la culture, dont la simple existence est une insulte à la DDHC de 1789.

      Comme quoi, sans lorgner à Cuba, il y a beaucoup à faire dans un esprit de liberté et de responsabilité…….

      • Objection, votre honneur !
        Vous ne dites pas la même chose que H16. Ce dernier semble se limiter à redéployer des moyens du non-régalien vers le régalien (par ex de la Culture vers l’Intérieur).
        A aucun moment, il ne me semble envisager la révision (à la baisse) du périmètre des actions des FdO, comme vous, Zod, Pangzi (et moi) le suggérons.

        Pas plus de policiers, donc, mais que ceux-ci, effectivement, se consacrent à l’essentiel : crimes avec victimes, violences, vols, etc. Ce qui nécessite, au préalable, de réformer le code pénal, en l’allégeant. La justice, en revanche, manque de moyens.
        Nous sommes donc, sur ces points-là, parfaitement d’accord.

        Vos autres propositions (élection des juges, interdiction du syndicalisme, construction de prisons, autorisation du port d’armes,…) semblent plus constituer des cavaliers législatifs que des solutions à l’obésité étatique.
        Et, svp, renseignez-vous avant de proférer des âneries comme « On rétablit le droit de la nationalité d’avant Mitterrand, cad le droit du sang ». Le droit du sol existe en France depuis le milieu du 19 ème siècle. Plus précisément, nous avons les deux : droit du sol et droit du sang. Le droit du sang exclusif est la marque de l’extrême-droite. Pas de la république.

        • « Ce dernier semble se limiter à redéployer des moyens du non-régalien vers le régalien »
          Non. J’ai déjà largement expliqué ce que je préconise dans d’autres billets. Le fait de ne pas vous tenir au courant n’est pas une excuse pour la paresse intellectuelle.

          • Pardonnez-moi, Majesté, de méconnaître l’ensemble de votre geste !

            • Impair, paire et perd 🙁

            • Un commentaire inutilement désobligeant qui se veut ironique… d’ailleurs, la totalité de vos commentaires est tellement orientée, qu’on se demande si vous n’êtes pas « payé » pour cela !
              Qu’est-ce que vous faites dans Contrepoints ? Désagréable de vous lire.

          • Désireux de réparer cette lacune, je viens de me plonger dans l’examen de vos œuvres récentes (jusqu’au début 2017)
            A part deux billets (mars 2018 et février 2018, consacrés respectivement à la Justice et à la Police), je n’ai pas trouvé grand chose. Et à l’intérieur de ceux-ci, mis à part l’exposé de faits divers sordides et d’un chouinage récurrent (qui semble être votre marque de fabrique), rien vu d’autre que l’attente d’un transfert de moyens du non-régalien vers le régalien.

            « Eh oui : il n’y a aucun mal à trouver de l’argent pour un ministère de la Culture aux interventions pléthoriques qui favorise la création de merdes insondables dont le PAF, les musées et les jardins de Versailles sont maintenant remplis. (…)
            Mais pour équilibrer le budget de la Justice, pour simplement faire en sorte que l’institution fasse correctement son travail, il n’y a plus personne. »

            • il faut déjà analyser pourquoi on peut dire c’est pire..

              c’est pire dans les extrêmes mes me semble t il dans une société qui par ailleurs devient excessivement pacifique au point de criminaliser la simple expression de la haine..

              un peu à la Chirac une fracture sociale et sociétale en effet.. voire le mal n’est pas savoir y remédier.

            • @Jean: il vous faut lire plus de h16 dans le texte avant de vous ridiculiser… et pas que les oeuvres récentes du Maître 🙂

        • « cavalier législatif » ?????? 🙂
          – Sans places de prison, pas de peines de prisons…
          – La gangrène qui atteint l’appareil judiciaire ne sera pas résolu par des astuces justement. L’élection des juges, c’est à dire le retour de la souveraineté du peuple est essentiel à la séparation des pouvoirs, dans le sens premier de ce mot. Lorsque les parents des victimes se retrouvent sur un mur des cons, il faut probablement se poser des questions.
          – La question du port d’arme est très loin d’être anecdotique, elle justifie même un célèbre amendement qui occupe une grande part du débat public outre-altantique.
          – Je corrige sur la question de l’acquisition de la nationalité, vous avez raison, le droit pré-existant aux folles années 80-90 était un mélange sol/sang ancien ; la montée de l’immigration et corrélativement du FN a poussé la droite à partir de 86 à tenter de restreindre le droit du sol, en vain, Mitterrand et ses successeurs s’y étant vivement opposés. Et l’on découvre 30 ans après, avec la stupeur candide qui caractérise les idiots utiles, qu’il existe en France une génération/population de Français ensauvagés qui déteste la France, ses concitoyens, ses lois et règles de vie, sa culture. Et non, le droit du sang exclusif n’est pas la marque de l’extrême droite : je vous renvoie à l’article Wikipedia « droit du sol » et à sa jolie carte qui vous montrera que la plus grande partie de l’humanité -y compris des pays développés et démocratiques- ne vit pas en régime de droit du sol, ni de droit du sol conditionnel… en revanche, amalgamer sans discussion droit du sang avec extrême droite est un bon marqueur de progressisme et de politiquement correct socialoïde.

          • Dans la plupart des pays occidentaux (Ameriques, Europe, Australie) on a affaire à un melange entre droit du sol et droit du sang. C’est lié notamment aux besoins historiques d’immigration. Corollaire : c’est la raison pour laquelle le droit du sang exclusif est en France l’apanage de l’extrême droite – c’est le seul parti français à proposer cela. Autre caractéristique : la tendance à évoquer les questions de criminalité en même temps que les questions de nationalité, comme vous l’avez fait. Après tout, vous êtes peut être frontiste, à l’insu votre plein gré.
            Ps : à ma connaissance, en Europe de l’ouest, seule l’Autriche dispose d’un droit du sang exclusif (la carte wiki est inexacte).

            • La Suisse connait aussi le droit du « sang ». Et c’est bien connu, il n’y a aucun parti socialiste au pouvoir : tous d’extrême droite…
              Clef de décodage : le PS suisse soit correspondre à LR français…

            • Bien sûr bien sûr mon petit Jean, juste une mauvaise impression tout cela, des mauvaises coincidences, la faute à pas de chance toutes cette violence d’origine inconnue. On se demande d’ailleurs pourquoi il est encore autorisé d’oser évoquer les questions de nationalité et de migration, puisqu’apparemment seuls les villains le font -avec les bas du front bien sûr.

              Après tout, vous êtes peut-être un peu ***, mais vous, c’est de votre plein gré 😉

    • Là où je vous rejoins, c’est que le problème n’est pas la police, et donc qu’augmenter ses effectifs ne servira à rien. Le problème c’est la justice et en particulier un certain syndicat dont le fameux Mur devrait être couvert du trombinoscope de ses membres pour mériter pleinement son nom. Je viens d’être cambrioler par un individu qui en est à son trentième (!!!!) passage devant le juge. La police l’a attrapé en 15 minutes. Passage au tribunal (taggé jusque dans la salle d’audience, soit dit en passant). Et la clown en robe noire de demander ‘mais que faut-il faire M. W. pour que vous compreniez…?’. Un indice : 10 ans sans remise de peine ça doit laisser le temps de réfléchir, non ? Ben non, remis en liberté, pour un très prochain passage devant un autre clown en robe noire sans doute. Tant que la chienlit syndicale continuera à saborder méthodiquement le travail de la police, on continuera comme ça….

      • Ces clowns en robe noire encouragent à la détention de fausse monnaie posée bien en évidence sur un meuble ❗
        Quel voleur ne saurait résister à la tentation?
        Il est facile de s’en procurer…

    • On commence déjà par appliquer les lois et les peines encourues.
      Comment voulez-vous être crédible quand vous condamnez à 2 ans de prison et que la peine n’est pas appliquée ❓

      • et que faites vous pour la frange de population qui en est au point de voir la prison comme une médaille?

        • Il existe des cas désespérés. Eh bien, ils risquent d’avoir des médailles de plus en plus lourdes, genre cloche d’église. Au moins on les entendra arriver :mrgreen:

      • @MichelC
        Bonsoir,
        article 132-23 du Code Pénal :
        « En cas de condamnation à une peine privative de liberté, non assortie du sursis, dont la durée est égale ou supérieure à dix ans, prononcée pour les infractions spécialement prévues par la loi, le condamné ne peut bénéficier, pendant une période de sûreté, des dispositions concernant la suspension ou le fractionnement de la peine, le placement à l’extérieur, les permissions de sortir, la semi-liberté et la libération conditionnelle.

        La durée de la période de sûreté est de la moitié de la peine ou, s’il s’agit d’une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité, de dix-huit ans. La cour d’assises ou le tribunal peut toutefois, par décision spéciale, soit porter ces durées jusqu’aux deux tiers de la peine ou, s’il s’agit d’une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité, jusqu’à vingt-deux ans, soit décider de réduire ces durées.

        Dans les autres cas, lorsqu’elle prononce une peine privative de liberté d’une durée supérieure à cinq ans, non assortie du sursis, la juridiction peut fixer une période de sûreté pendant laquelle le condamné ne peut bénéficier d’aucune des modalités d’exécution de la peine mentionnée au premier alinéa. La durée de cette période de sûreté ne peut excéder les deux tiers de la peine prononcée ou vingt-deux ans en cas de condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité.

        Les réductions de peines accordées pendant la période de sûreté ne seront imputées que sur la partie de la peine excédant cette durée. »

        Quand on entend « perpétuité » il s’agit en fait de 18 ans, voire 22 ans.
        Pour les condamnations de plus de 5 ans, sans sursis, le temps ferme est en fait des 2/3 (soit 3 ans et 4 mois, pour 5 ans).
        Voilà comment on « condamne » en France. C’est sûr, les vilains chenapans se font dessus.

    • Autoriser les citoyens à se défendre et à défendre leurs biens chez eux, sans nécessairement les envoyer aux Assises quand un cambrioleur a un « accident du travail » en visitant (en tout bien tout honneur) leur maison…?

    • Ce ne sont pas les policiers à augmenter mais changer les juges, il y a trop de femmes dont on sait depuis longtemps qu’elles préfèrent le pardon à la punition. C’est une question d’hormones

    • Malheureusement il n’y a rien à faire, car ce qui est parfaitement dénoncé comme négligence ou incapacité est en fait volontaire.
      Les véritables patrons occultes (mais pas trop) de nos dirigeants travaillent depuis des années à saboter notre société, essentiellement par inversion de ses valeurs. Nous en sommes au stade, désagréable mais obligatoire, de la déliquescence des services publics.
      D’ici peu, la place sera libre pour l’émergence d’un Homme Nouveau, concept basique de toute dictature.

  • Cette violence ne l’oublions pas est à additionner à celle de l’état. Cette insécurité fiscale et législative, cette précarité de l’argent, cette soviétisation du pays. La suppression de la propriété (immo et capital). L’on peut dire que c’est la fin.
    Comme l’on voudrait que les derniers résistants s’unissent dans un village (comme dans notre BD d’enfance) avec une potion magique.

  • C est quoi la soluce ? Se barrer, il n y vraiment que cela à préparer. Je n’en vois pas d’autres mais c est flippant.

    • Pas besoin d’aller bien loin : Allemagne, Royaume-uni, Suisse, Pays-bas – les pays buveurs de bières ont tendance à être plus vertueux que ceux buveurs de vin.

      • J’ignorais que les protestants préféraient la bière. Vous me l’apprenez.

        • L’allemagne est un moitié catholique ( le Nord plutôt ) et l’autre moitié protestante ( le sud ) mais il est vrai que c est de moins en moins vrai. Ou je crois ce qu’on m’a dit, je n ai jamais vérifié.
          Les anglais sont anglicans, donc quasiment catholique mais sans le pape, si je ne m’abuse.
          Non mon truc c est la Nouvelle Zélande, aux antipodes, je ne peux pas aller plus loin, et ils font du pas trop mauvais vin et de la bière.

          • Tous les pays cités sont soit majoritairement protestants, soit protestants à des taux bien supérieurs aux pays latin. L’anglicanisme est un truc qui tient à la fois du catholicisme et du protestantisme.
            La NZ est un patchwork religieux, et pas uniquement des religions occidentales. Patchwork religieux relativement discret semble-t-il. C’est donc un excellent choix pour qui aime à la fois la bière protestante et le vin latin.

          • Enfin bon, même en Nouvelle-Zélande on doit se taper Jacinda et sa clique d’incompétents. Sans David Lange et Roger Douglas, la NZ aurait pu être encore plus socialiste que la France.

            @Jean Manchzek: La Nouvelle-Zélande est athée, les sondages montrent que plus de la moitié de la population se considère comme athées.

          • L’Allemagne c’est l’inverse, Bavière, Bade Wurtemberg au sud sont catholiques, au Nord, Saxe, Prusse protestantes.

  • Ce matin ma collègue arrive épuisée. Elle avait porté secours à un couple de retraités, sans le sous, de son village qui venait de se faire dépouiller chez eux par 4 hommes cagoulés. Elle a passé la nuit avec d’autres voisins à remettre de l’ordre dans leur petite maison (après l’intervention des secours et de la police), et faire des réparations sommaires des bris divers. Pour info, ma collègue a été cambriolé deux fois dont une fois sous la menace d’un tournevis.

    • C est seulement un sentiment d insécurité, rassurez vous.

    • soyons clairs, si c’est un village c’est pas la police mais la gendarmerie..;)

      • @dekkard

        Je lui ai fait la même remarque mais elle a persisté qu’il s’agissait de policiers. Elle n’a pas su me dire si c’était la police municipale ou nationale. Je vous ai fait l’impasse sur sa difficulté à « aborder » les secours au téléphone (112).

    • @David J
      Bonsoir,
      Votre collègue a été cambriolée sous la menace d’un tournevis… quel dommage qu’elle n’ait pas eu une cuillère en bois sur elle ! pour réclamer les biens de son cambrioleur. Il y aurait eu réponse proportionnée.

      Je suis tout de même curieux de son anecdote concernant le 112.

  • l’avenir qui nous tend les bras est plus sûrement celui de la Grèce ou du Vénézuéla,

    Je penche, hélas, pour le Vénézuéla, la Grèce, petit pays ayant du de plier à la réalité. La France, se croyant un grand pays, refusera le moindre effort, sauf celui des sans-dents, la noblesse polytocarde voulant conserver ses prébendes immoraux.

    CPEF 🙁

  • Il manque l’annonce par le SMUR du Var qui va dorénavant équiper ses personnels en intervention, de gilets pare balle…
    Tout va bien !

  • Ben, comme Macron fait de gros efforts pour « se » trouver un remplaçant à Molins, on peut se dire que du côté Justice, la séparation des genres est toujours aussi mal barrée. Donc rien à attendre de ce côté. Et puis voir Philippe assumer la charge de Ministre de l’Intérieur à la place de la momie Collomb en attendant la venue du Messie (probablement de l’ENA) donne également une bonne vision de l’urgence à traiter de la délinquance légère ou lourde. Pourtant il semble que nous soyons en état de guerre…
    Le problème n’est donc pas, en premier lieu, la redistribution des moyens existants ou de leur renforcement mais que ceux qui s’en occupent fassent autre chose que de la figuration et s’évertuent à faire appliquer le tombereau de lois existantes et ceci sans mollir. Mais ça, c’est plus cher…

  • Excellent papier comme souvent. Je me retrouve beaucoup dans les éditos de H16.

  • Merci H16, ce qui me remonte le moral c’est que vous ne dites plus que ce pays est foutu. Cela va donc mieux !

  • dans les quartiers difficile , la police a des ordres pour ne pas envenimer les débordement.. une condamnation doit être exécuté… 2 ème et la il faut un acte politique,
    quand un étranger ne respecte pas les lois Française d’abord il fait sa peine et expulsion avec interdiction de territoire comme cela se fait dans certains pays et ce n’est pas dû racisme comme certains tordus pense…
    quand un étranger à une carte de sejour travaille ,il a les mêmes droits de citoyens et qu’ils ne soient pas juger comme les délinquant pas d’amalgame mais pour ça, il faut des lois claire !!! aller faire un tour en vacance en Australie, ne rentre pas qui veux !!
    les voleurs à la sauvette mineur de surcroît arrêter je ne sais combien de fois sous prétexte qu’il sont mineur relâché , la justice et les biens pensant ça va 5 minutes…
    apparament rien ne bouge dans le bon sens !!
    là lâcheté politique à de l’avenir !!!

  • dans les villages ruraux ,les memes problemes d’insécurité !!! et le soir une gendarmerie a un centre d’appel à partir de 19h00 , suivant la demande d’intervention ce sont eux qui décide, au minimum 30 minutes pour intervenir , et pendant ce temps là, beaucoup de choses peuvent survenir ….
    si L’ÉTAT ne peux vous garentie là sécurité à un moment donné les citoyens se regrouperont pour se protéger…
    vous êtes propriétaire de vôtre ou locataire ,vous parler en vacances 15 jours ou moins vôtre maison est occupée, pour la récupérer c’est très compliqué….la justice ne vous aide pas ? c’est là galère !!! pour obtenir vos droits !!!

    • @Lou 17
      « vous parler en vacances 15 jours ou moins vôtre maison est occupée, pour la récupérer c’est très compliqué….la justice ne vous aide pas ? »
      15 jours c’est bien tro long. Les vacances, c’est deux jours max : pour les prendre, et pour laisser son logement vacant.

  • Nous avons des individus qui se permettent de se prendre en photo avec des victimes d’un accident routier, dont la victime féminine, vêtements déchirés, est inconsciente, et qui ont leurs affaires envolées, des samaritains qui se font voler leur clé de voiture puis se les voient rendue directement dans la boîte aux lettres (repérage et double de clé effectués) ; d’autes qui se filment en train de violer une jeune femme dans une boîte de nuit et qui partagent leurs « exploits » ; d’autres qui tabassent un homme et qui se moquent de lui parce qu’il saigne et fait des bulles de sang, se filment et partagent, d’autres qui se sentent pousser des couilles en « empruntant » un camion de pompier en intervention et se voient infliger la sévère punition d’un rappel à la loi, et un autre qui vole un camion de pompier (un FPT celui qui éteint les feux) dans une caserne, roule comme un débile sur l’autoroute, finit par faire des tonneaux et se tue ; d’autres qui sont capables d’agresser des pompiers en intervention, d’autres peuvent même les tuer ; des jeunes hommes qui pour secourir ou sauver d’autres personnes sont battus et laissés pour morts, ou morts, tués par un coup de couteau ; on a des bandes de « jeunes », armés de battes et de sabres qui s’en prennent à un bus (tiens !? le port d’armes n’est pas interdit ?) pour atteindre un ou plusieurs autres jeunes dans ce bus ; un autre qui est rossé par une dizaine de courageux armés de battes et de béquiles, et dont la bravoure se mesure aux coups de pieds dans la tête d’un ado sonné, et des équipes de SAMU qui s’équipent comme en terrain hostile ; etc…
    Et des lois réduisant encore plus l’accès aux armes à feu des citoyens honnêtes qui subissent ces « sentiments d’insécurité » et le raté complet de l’Etat dans son seul domaine. Citoyens honnêtes qui ne peuvent que subir de façon honnête, légale, proportionnelle, puisque de toute façon, la Justice descendra les niveaux de gravité des actes commis : « Il faut bien que jeunesse se passe ! » disait Mme Taubira, et il ne faudrait pas que cette jeunesse de passage perpétuel se ruine elle-même son égalité des chances.

    Martine Aubry disait qu’elle s’emmerdait parce que les gens autour d’elle étaient tous pareils. A Calais, dont elle est maire, il y a un peu plus de mixité mais il lui faut plus de police, nationale et/ou municipale, et plus de CRS aussi. Elle a parlé de sa situation à l’homme de la situation : Gérard Collomb.

  • quel est le pourcentage des gendarmes dans leur collecte d’impôt ( amende ) sur le terrain !!!

  • STF « il ne faudrait pas que cette jeunesse de passage éternel se ruine elle même son égalité des chances » j’adore ! Et c’est exactement ça ! Ces pauvres jeunes pour la plupart issus de notre « chance pour la France » n’ont pas pu bénéficier comme les autochtones de la scolarité pourtant gratuite et plus qu’aidée puisque ZEP, REP, allocation de rentrée, exonération d’impôts etc etc. Mais ce n’est pas, pardon, jamais assez. On n’en fait jamais assez. On donne maintenant des sous pour la Culture, car il va de soi que c’est cela qui leur manque maintenant…. J’aime le parallèle avec l’aspirine « j’étais malade, j’ai pris de l’aspirine, jusqu’à 3 par jour, c’était un cancer, finalement je suis mort, j’aurais du prendre plus d’aspirine… » les mauvaises solutions, forcément puisque les diagnostiques ne sont pas fait correctement, étouffés par le vivrensemble. Ce pays est foutu…..

    • @RaphSud
      Bonsoir,
      La scolarité « gratuite » et obligatoire consiste à laisser sa descendance au portail d’un établissement scolaire dûment assermenté. On dit « L’école est obligatoire » , pas, ou au lieu de, l’instruction. Une fois le portail passé, l’obligation est remplie.
      De plus c’est chapeauté par l’Education Nationale, qui se doit d’éduquer la Nation, et non de l’instruire.
      Or, l’éducation est pour les enfants, les chatons et les chiots, pour qu’ils fassent leurs besoins au bon endroit, et accessoirement de nos jours pour les enfants, pour qu’ils arrêtent de mordre.
      Les jeunes issus ou ayant été des « chances pour la France », n’ont cure des règles, ni du vivre-ensemble, ni de la France elle-même. C’est sûr qu’une fois adulte, après quelques séjours en prison, une petite remise en question personnelle, ils se rendent compte qu’ils ont cramé les chances que la France leur octroyait. du coup, ils chouinent et réclament un « dû ».

  • @jean mancnzek solutions : dépénaliser la drogue, la prostitution, les paris (assèchement des revenus des réseaux criminels), réformer la justice avec plus de moyen et une réelle application des peines, autoriser le port d’arme pour la plupart des citoyens, réviser la notion de légitime défense… ça devrait suffire a améliorer au moins un peu la situation

  • On voit que la solution n’est pas prête d’accoucher d’un cerf-veau de fRançais. On dirait un troupeau de moutons qui demande l’autorisation au loup de rester en vie. Ce pays est foutu.

  • J’ai la solution moi. Bloquer Bercy. Les entreprises peuvent enfin trouver un levier puissant contre le léviathan. L’état est tellement sur de lui qu’il n’a pas pensé à cette mutinerie. J’ai hâte d’y être !!!

  • « S’il y avait de la musique, j’espère que la SACEM enverra un de ses onctueux inspecteurs collecter les droits. » Fantastique!!!

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