Le nouveau prophète du climat contre l’humanité

Le réchauffement du climat doit inciter à prendre des mesures « impopulaires et coercitives ». L’astrophysicien Aurélien Barrau s’attaque aux libertés.

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Aurélien Barrau

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Le nouveau prophète du climat contre l’humanité

Publié le 29 septembre 2018
- A +

Par François-Xavier Heynen.

L’astrophysicien Aurélien Barrau est l’un des 200 signataires de l’appel publié en septembre 2018 dans Le Monde Le plus grand défi de l’histoire de l’Humanité. Il détaille également le fondement de sa démarche lors d’une intervention publique.

Nous aimerions analyser cette vidéo car elle nous semble charrier, sous des allures bienveillantes, elle nous emble charrier un discours extrêmement dangereux pour la démocratie et plus largement pour l’Humanité elle-même.

 

Une nature humaine maladive

Le concept de nature humaine n’est plus guère en odeur de sainteté.

La nature humaine est ce qui caractérise spécifiquement l’Homme : par exemple le travail, le langage, une volonté divine etc. Les découvertes scientifiques des XIXe et XXe siècles ont mis à mal ces caractéristiques pour réduire l’Homme à un animal évolué et adapté, sans caractéristique propre qui ferait de lui un être sacralisable. Avec M. Barrau on retourne à un concept d’Homme séparé de la nature mais cette fois, sa nature humaine est sa prédisposition à la destruction de l’environnement. 

Pour découvrir son concept de nature humaine, suivons l’exposé de M. Barrau.

Dans les premières minutes, il évoque les dégâts générés par l’Homme. Les dégâts sur la macrofaune sont même indissociables de notre existence. 7:02  « Quand a été commise la faute écologique ?… »  l’Homme occasionnerait des extinctions massives de la macrofaune depuis des temps immémoriaux : «  … ce comportement endémique à ce que nous sommes ».

La nature (d’ailleurs maladive) de l’Homme le pousse à détruire son environnement. Et l’humanité s’en occupe à grande échelle. L’Homme, surtout en bande, est nocif pour la planète. Le seul avenir envisageable est l’avènement d’un peuple constitué de tous les vivants.

Que peut-on savoir de plus sur la nature humaine vue par M. Barrau ? L’homme est faible et incapable de raisonner (7:34) :

Oui nous sommes faibles et incapables de nous raisonner à l’échelle individuelle, mais capables de comprendre que nous devons être raisonnés à l’échelle collective.

Récapitulons : la nature humaine est un fléau pour la nature, de plus l’Homme est faible et incapable de se prendre en charge, il doit être guidé par des autorités. Ces dernières doivent répondre à des exigences naturelles qui nécessitent de radicalement modifier l’humanité pour la transformer en une communauté qui intègre tous les vivants.

Comment traduire cette vision autrement que par un despotisme (qui se dira éclairé) ?

 

Pourquoi pas un spécicide ?

Nous avons même pensé que M. Barrau en appelait au spécicide, si nous osons ce néologisme, mais sur ce point nous nous rétractons.

En effet, même si tout son discours peut être perçu comme une diatribe contre l’espèce humaine, M. Barrau offre tout de même quelques mots empathiques pour les réfugiés humains et se fend même, à 3:23, de cette remarque « la fin de l’humanité n’est heureusement pas encore actée, ce ne serait pas un détail ».

La question que j’aimerais poser à M. Barrau est la suivante : à vos yeux, pourquoi n’est-ce pas un détail ? Ce qui peut se décliner comme suit : la communauté des vivants que vous appelez de vos vœux ne serait-elle pas plus bénéfique pour la planète, sans les humains ? Ou bien encore : comment voulez-vous guérir les hommes de leur tache originelle ? Par quel transhumanisme ?

 

Le Code de la route : un mauvais exemple

Après avoir annoncé une catastrophe écologique qu’il estime inéluctable, M. Barrau va énoncer la politique qui doit s’imposer.

Voici ce qu’il en dit à 7:03 :

Il faut des mesures politiques concrètes, coercitives, impopulaires, s’opposant à nos libertés individuelles. On ne peut plus faire autrement.

Le caractère tyrannique de ces mesures est assez clair. Mais l’exemple qu’il prend pour les illustrer pourrait induire en erreur. Ces mesures seraient comparables au Code la route : devant le danger mortel des conducteurs irresponsables, il faut des règles. Pour M. Barrau, tous les hommes pressés rouleraient à 200 km/h si cela était autorisé, donc des limitations de vitesse sont nécessaires. Mais, contrairement à ce que croit savoir M. Barrau, le Code de la route ne limite pas les libertés individuelles.

La confusion vient du choix des 200 km/h. Ou bien la voiture est techniquement capable de supporter cette vitesse en fonction de l’environnement et la loi l’autorise (par exemple en Allemagne) et donc le conducteur peut rouler à cette vitesse. Ou bien les conditions de sécurité ne sont pas remplies et le fait de rouler à 200 km/h relève soit de la criminalité, soit de l’inconscience. C’est probablement cette alternative que M. Barrau veut développer.

S’il s’agit de criminalité, la question est tranchée par les règles élémentaires de la vie moderne : les Hommes ont renoncé à la liberté de tuer. Cette dernière n’est pas une liberté individuelle et ne sera d’ailleurs pas considérée comme telle dans une société moderne. Ne restent donc que les inconscients, ceux qui ne perçoivent pas le danger.

Normalement le Code de la route implique l’obtention d’un permis de conduire destiné, justement, à éviter la présence d’inconscients sur les routes. Pour cette raison, l’obligation d’obtenir un tel permis n’est pas non plus une restriction d’une liberté individuelle. Bien au contraire, il rend possible le développement d’une véritable liberté individuelle, celle de circuler. En résumé, il est incorrect de prendre le Code de la route comme exemple d’une mesure « concrète, coercitive, impopulaire et s’opposant aux libertés individuelles ».

Pour rester dans le domaine de la circulation routière, un exemple qui nous semble plus parlant pour répondre aux souhaits énoncés par M. Barrau est celui des règles de circulation en ex-URSS. Le territoire était quadrillé et des barrières contrôlées réduisaient concrètement et de façons coercitives et impopulaires la liberté individuelle de circuler.

Nous aurions aimé que M. Barrau mentionne des exemples clairs de ces mesures politiques impopulaires. Ceci dit il s’agit probablement, selon un schéma éculé, de remettre en place le contrôle des naissances, les restrictions alimentaires, la limitation des déplacements

 

Un vivant sans autonomie

De plus, à 9:20 :

Tout pouvoir politique qui ne fait pas de la sauvegarde du monde sa priorité est… ubuesque… nous n’en voulons plus… il n’a plus aucune légitimité.

C’est-à-dire que la démocratie n’est plus légitime devant la sauvegarde du monde déclaré moribond par M. Barrau. Ensuite, M. Barrau nous livre sa définition très étroite de la politique : 10:14

Le politique sert à nous sortir de ce type de situation (les catastrophes). S’ils (les politiciens) ne le font pas, ils ne servent à rien.

Il y a ici une confusion entre la politique et l’état d’urgence.

L’autre exemple qu’il prend renforce notre inquiétude quant à sa vision du pouvoir : un père qui guide son enfant en lui interdisant de casser son jouet. La politique moderne, n’est-ce pas l’art de se passer du roi ? C’est-à-dire parier sur l’autonomie des Hommes ?

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  • Si encore c’etait le seul illuminé à formuler ce genre de choses… mais non, ce discours est de plus en plus répandu chez certains scientifiques. Ça fout la trouille.

    • La majorité des signataires de l’appel « catastrophiste » du Monde est constituée d’artistes habitués de ce genre de manifeste. Un seul climatologue, quelques astrophysiciens et des écologues (?)

    • Ne confondons pas la communauté scientifiques avec les seuls à avoir accès aux médias. L’immense majorité des climatologues sait parfaitement que le changement climatique anthropique est l’escroquerie du siècle, mais certains d’entre eux ont besoin de notoriété -et des sous qui vont avec.
      Les autres, les honnêtes, sont interdits de médias. « Le propre de la Science est de ne pas dépendre de la majorité, ni du consensus, mais de la démonstration. » Christian Vanneste

    • Un scientifique, lorsqu’il sort de son domaine de compétence – par exemple un astrophysicien qui s’exprime sur le climat – est un quidam comme les autres. Pas plus compétent que M. Le Chat Machine (pour les anciens!)
      Ces sont les merdias et leurs maîtres politiciens qui en profitent pour créer de la légitimité, du discours d’autorité là où il n’y en a pas.
      L’illuminé chevelu qui débite son discours auto-destructeur est juste… un idiot savant.

      • @ Pangzi
        C’est un peu court!
        Non, un scientifique a la possibilité, dans son cursus initiatique, de connaitre et de discuter avec d’autres scientifiques pour une collaboration fructifère.
        Il est indispensable que les sciences différentes puissent collaborer.
        Par contre, oui, je suis resté très circonspect face au discours d’Aurélien Barrau qui se permet d’aborder autant de sujets dans un discours qui n’avait rien d’une communication scientifique. Il a bien sûr le droit d’avoir ses propres opinions mais il n’a rien démontré sur le plan scientifique!
        La vidéo est donc rêvée pour qui veut un bashing écologique, ce qui est la motivation sous-jacente de l’article, d’ailleurs pas plus scientifique.
        Le débat est bien sûr saboté par toute lutte entre pro et anti « truc » climatique (Réchauffement? Changement? Perturbations?). Il faut un strict minimum de 30 ans d’observations fiables et mesurées en un nombre de points statistiquement suffisants de la planète pour en tirer une idée de déduction: le reste n’est pas scientifiquement prouvé, surtout dans l’avenir!

        L’écologie n’est pas un gros mot: chacun souhaite améliorer les qualités de son environnement et sa qualité de vie et de les conserver!

        Appeler ça écologie: pourquoi pas?
        En faire un parti politique, une idéologie, un tremplin de carrière, un lobby revendicatif? Pourquoi? (et pour certains, pourquoi pas?)

        • Lorsqu’un scientifique collabore sur un projet précis il va rester dans le champ de ses compétences, en apportant ses outils, ses méthodes et son savoir. C’est bien sûr différent de donner son avis sur tout en n’importe quoi en s’imaginant être une figure d’autorité – vous avez bien relevé que c’est ce que fait Mr. Hairball, dont l’apparence et le discours constituent en effet une caricature de nature à discréditer la cause qu’il promeut.

          L’histoire contemporaine est remplie de scientifiques, brillants dans leur domaine de compétence, qui se sont couverts de ridicule en se faisant le chantre de telle ou telle théorie « à la mode » hors de leur champ d’étude, ou encore en promouvant les idéologies en vogue. Bien sûr les idéologues sont friands de la caution de ces faux experts.

          Pour l’écologie (quel nom bizarre: il faudrait parler d’écocratisme) on a bien eu le cheminement classique où des initiatives citoyennes souvent justifiables, se transforment, au fil des années et de la collusion avec les systèmes de pouvoir, en idéologie révolutionnaire perpétuelle. Les gens sensés quittent le navire rapidement, restent les vrais fanatiques et les vrais parasites.

        • « L’écologie n’est pas un gros mot: chacun souhaite améliorer les qualités de son environnement et sa qualité de vie et de les conserver! »
          le problème c’est que chacun à son idée de qu’est une bonne qualité de vie.

        • @mikylux
          Bonsoir,
          « Ecologie
          nom féminin
          1.
          SCIENCES
          Étude des milieux où vivent les êtres vivants, ainsi que des rapports de ces êtres avec le milieu. (Celui qui les étudie se nomme écologue)
          2.
          COURANT
          Doctrine visant à un meilleur équilibre entre l’Homme et son environnement naturel ainsi qu’à la protection de ce dernier. »
          Le second sens, déformé, erronné, qui est entré dans le langage, est de l’ecologisme, pratiqué par les écologistes. Le raccourci « écolo » est en rapport avec l’écologisme et les écologistes.
          En faire un parti politique, pourquoi pas. Que des croyants pensent qu’il faut sacrifier une, ou des vierges, à chaque éclipse, pourquoi pas. D’autres peuvent même penser que la Terre est un disque. Tant qu’ils ne piétinent pas les Droits fondamentaux énoncés dans l’article 2 de la DDHC.

    • Stephen Schneider, un des principaux coordonateur du GIEC à sa création, avait écrit en octobre 1989 dans Discover Magazine :

       » Nous avons besoin d’une base d’appui importante, et de capturer l’imagination du public. Bien sûr, cela inclut la couverture médiatique.
      Nous devons donc offrir des scénarios catastrophe (scary), affirmer des choses simplifiées et dramatiques, et faire peu mention des doutes que nous pourrions avoir.
      Cet « engagement à double morale » dans lequel nous nous trouvons souvent ne peut pas être résolu par une simple formule. Chacun d’entre nous doit décider de la balance précise entre l’efficacité et l’honnêteté « .

    • J’imagine qu’il veut mettre Sylvain Durif comme chef éclairé de sa dictature…

    • Si l’histoire nous apprend quelques chose c’est bien que la communauté scientifique est totalement perméable à thèses même le plus tyrannique. Être un brillant scientifique n’est absolument pas gage de respect des liberté d’autrui, le plus souvent la performance intellectuelle s’accompagne d’un hubris conséquent et d’un mépris pour le peuple considéré comme ne valant guère mieux que du bétail.

  • « Mais, contrairement à ce que croit savoir M. Barrau, le Code de la route ne limite pas les libertés individuelles. »
    Si, quand même un peu. L’obligation de la ceinture de sécurité (ou du casque) est clairement une limitation des libertés individuelles et une manifestation de l’Etat nounou, ce machin qui veut, par la coercition et la répression, notre bien à tous !
    C’est si vrai qu’en Amerique, pays qui ne plaisante pas avec les libertés individuelles, certains Etats ont longtemps fait de la resistance contre l’obligation. Ne resterait plus aujourd’hui que le New Hampshire dont la devise est « Vivre libre ou mourir »…

    • La ceinture de sécurité est un très mauvais argument, qui pointe l’irresponsabilité de ceux qui se veulent défenseurs de la liberté sans en assumer l’intégralité des conséquences. Quand on évalue le risque de conséquences de ne pas utiliser de ceinture de sécurité, ceux qui s’en passeraient malgré tout devraient représenter juste une poignée de marginaux, et ne pas nécessiter de recours au législateur. Je me souviens de la brève période où les ceintures étaient simplement facultatives pour les véhicules anciens, mon copain m’a dit « Maintenant, j’ai une petite amie, j’installe des ceintures. » Qui aurait dit le contraire ?
      Le refus de la ceinture, c’est d’abord le refus de la responsabilité avant l’aspiration à la liberté. Les anti-libéraux ne manquent pas de le dénoncer. Méfiez-vous des devises genre « Mourir, ou à défaut vivre libre ».

      • Je précise (pour Aerosol Kid 🙂 ) que par mon copain, j’entends celui du groupe dont les parents étaient assez riches pour lui payer une voiture, et que je suis un homme…

        • ?
          Je suis bien entendu en désaccord.
          Le port de la ceinture de sécurité est bien une histoire de responsabilité individuelle et bien évidement je la mets systematiquement parce que je suis responsable et non pas parce que c est obligatoire.
          Et quant bien même je ne la mettrai pas, je ne nuirai qu’à moi même et pas à la propriété d’autrui ou sa personne.
          Pour ces deux raisons le port obligatoire de la sécurité est bien une atteinte à la liberté et à la responsabilité.
          Mais je suis un marginal, je confirme…

        • A t on le droit de prendre le risque avec son passager… (et s’il est mineur?) et de ne pas lui proposer de ceinture de sécurité? Personne ne le soutiendra. Non, on aurait juste le droit de ne pas mettre sa propre ceinture. Ceci dit, le « sécuritarisme étatique » (le principe de précaution) imposé pour tous lieux recevant du public ou pour tout véhicule moderne…. tend aussi au délire économique quelquepart. Seul un système d’assurances responsabilités civiles concurrentes et privées pourrait nous garantir de la pertinence des normes sécuritaires. L’Etat, ce monopoliste aveugle, ne le peut pas. Au mieux il imposera des normes ruineuses, au pire, il s’exonerera de les reviser (Tschernobyl). L’Etat devrait uniquement veiller à ce que la concurrence entre assureurs ne soit pas faussée … De plus l’idée populaire que toute norme de sécurité nouvelle et chère, doit être vue comme « une chance supplémentaire de créer de l’emploi » est une absurdité économique écolo (Nicolas Hulot etc…) que l’on ferait bien de dénoncer davantage sur Contrepoint. Pour l’écolo de base français, les lois de l’économie veulent que « si une chose est chère …c’est qu’elle rapporte de l’argent quelque part ». C’est aussi simple (et débile) que ça et montre le niveau de compréhension schyzophrène que ces gens ont du capitalisme en général.

      • vous oubliez, pour la France, la collectivisation de la santé, qui vient ajouter un argument supposé rationnel, diminuer les frais de santé collectif, à la prétention des gouvernant de nous interdire des choses dans notre interet.

      • Il y a tout un tas de domaines de notre vie quotidienne où nous pouvons en dire autant. Ne pas mettre de crème solaire sur la plage nous expose à un danger tout aussi important. Idem lorsque chez soi on fait du bricolage sans précaution particulière. La malbouffe ou le tabac sont d’autres exemples. Accepteriez vous qu’une police des plages ou des frigos viennent contrôler puis sanctionner jusque dans votre intimité (je rappelle que l’intérieur d’une voiture est un lieu privé) vos comportements à risque ? J’en doute. Pourtant, votre objection apparaît aujourd’hui, aux yeux de la majorité, comme totalement fondée. La faute probablement à 40 années de propagande de sécurité routière, pour qui le resultat statistique a toujours importé plus que notre liberté. Et qui dispose de moyens répressifs particulièrement puissants pour parvenir à ses fins.
        L’exemple de votre copain démontre pourtant qu’il n’y a pas besoin de coercition ; quand on laisse les gens libres de leur choix on peut parvenir au meme résultat. Face à une technologie protectrice qui fait ses preuves, l’utilisateur fera le plus souvent un choix rationnel et responsable. Les motards n’ont pas attendu que les gants deviennent obligatoires pour s’en équiper.
        Je ne suis pas contre la ceinture, je suis contre son obligation. Il n’y a pas de petit pas quand nos libertés reculent.

        • Bien sûr que je suis contre l’obligation, mais en exhibant cette opposition dans des cas où le sens de la responsabilité doit nous conduire à adopter de nous-mêmes ce comportement, nous donnons stupidement un argument de poids à ceux qui veulent faire notre bien malgré nous : nous nous vantons à la face du monde d’être irresponsables ! L’aspect liberté ne vient même pas dans le débat, après cela…

          • Pourquoi faire de l’autocensure sur une des premières mesures qui illustre parfaitement les dérives de l’Etat nounou ? (*)
            Il n’y a rien d’irresponsable à juger que nous n’avons pas besoin de l’Etat pour savoir ce qui est bien pour nous. Encore moins pour nous imposer ce qui est avant tout bon pour lui – en l’occurrence ses statistiques…

            (*) il y a eu au debut des années 70 un paquet de mesures toutes plus liberticides les unes que les autres. A croire que les Etats ont voulu reprendre la main après la période débridée de la fin des années 60…

            • « A croire que les Etats ont voulu reprendre la main après la période débridée de la fin des années 60… »
              Détrompez-vous. Ce que vous appelez « période débridée » était la norme avant que l’administration ne prenne le pouvoir et transforme la France en URSS frelatée.

            • Dans un pays libre, les assurances auraient eu vite fait d’imposer le port de la ceinture à leurs clients pour conserver leurs droits à une prise en charge.
              Mais après toutes ces années d’autoritarisme routier, nous en sommes au point ou personne ne fait plus rien qui ne soit imposé par la Loi et puni d’amende, et encore. Quand je vois des crétins trimballer leur bébé à vélo dans les espèces de sac à dos pour bobos régressifs, je frémis.

              • Exactement. En Suisse, la première réaction d’un assureur est de savoir si vous avez une seul égratignure au front. Si oui, c’est que selon eux, vous n’avez pas mis la ceinture. A vous de vous débrouiller pour prouver que vous l’aviez bien, et cela peut être coton si vous êtes endommagé physiquement.

                • Donc, si vous n’avez pas mis votre ceinture, que vous ne pouvez pas argumenter, vous avez une part non négligeable des frais de l’assurance accident.

          • Ce que vous vous dire c est que ce n est pas le combat le plus important Je plussoie 1000 fois.,
            Cependant il est assez facile de faire comprendre la liberté et la responsabilité à n importe qu elle constructiviste avec cet exemple du port de la ceinture.
            Quand ils ont compris la logique ( et si ils sont de bonne foi ) je complique avec par exemple les drogues ou la prostitution.
            On convaincra pas des bienfaits et des risques de la liberté et de la responsabilité en attaquant un gauchiste directement sur l’économie. Faut lui faire comprendre le concept de liberté et de responsabilité qui est tout à fait différent chez lui, et la ceinture c est le top pour ça.

          • vous ne pouvez pas être contre l’obligation si par ailleurs vous devrez payer les soins.. voire les frais liés au handicap..

        • Arrêtez votre refrain sur la « malbouffe »….La nourriture n’a jamais été aussi saine et aussi accessible pour tous….
          Il y a 40 ans on avait plus de 1000 morts par an par intoxication alimentaire et l’alimentation représentait 35% d’un budget familial…
          En 2017 on a 12 morts dus à des frigos dégueulasses et la par aliments dans un budget est à moins de 10%…
          Et rien ne vous contraint a engloutir trois paquets de chips et 12 Kros devant votre match de foot à la télé.

          • Je ne parlais pas de la qualité de la nourriture, mais de la quantité que nous ingurgitons. Source d’obésité, de diabète, d’hypertension, de maladies cardiovasculaires, etc.

      • non la ceinture n’est pas le saint grall de la sécurité routière. dans la plupart des accidents elle ne vous sauvera pas et dans les quelques cas ou elle le fera une conduite prudente vous évitera tout simplement d’y avoir recours.
        Les airbags sont beaucoup plus efficaces et rendent le port de la ceinture totalement inutile (surtout pour les choque latéraux).
        Le port de la ceinture obligatoire est juste la manifestation de la facilité de la coercition étatique. L’écrasante majorité des accidents de la routes sont lié au réseau routier mais ça bien sur ça ne peut pas être résolu avec une lois, il faudrait utiliser une partie du pactole des taxes sur la voiture qui sont détournées pour alimenter la démago politicienne.

    • « pays qui ne plaisante pas avec les libertés individuelles »

      Faudra vous renseigner sur les atteintes portées à celles-ci par Obama.

      • Les démocrates ont supprimées les libertés individuelles aux USA avec leur politiquement correct! Et Obama a pondu plus de règlements que ses prédécesseurs réunis. Voir son grotesque règlement pour la fréquentation des WC par les transgenres.

    • Il n’y a pas de liberté sans limites… librement acceptées en raison d’un intérêt supérieur. Sinon, il faut parler de licence plus que de liberté

    • @ Jean Manchzek
      Le code de la route n’est pas le sujet! Même si les véhicules, bloqués en heure de pointe à Paris, même avec les échappements et les combustibles « plus propres » ont une part dans la pollution de l’air, dans cette ville, comme d’autres sources!

    • Autant d’hommes de paille d’un seul coup !!!
      Ce n’est plus un homme de paille, c’est un homme de foin. MichelC.

    • Blague marrante à part, que vous l’appréciez ou pas, je n’aimerai pas avoir une personne non attachée derrière moi.
      N’empêche que globalement, l’auteur n’a pas tort.

  • « La confusion vient du choix des 200 km/h. Ou bien la voiture est techniquement capable de supporter cette vitesse en fonction de l’environnement et la loi l’autorise (par exemple en Allemagne) et donc le conducteur peut rouler à cette vitesse. Ou bien les conditions de sécurité ne sont pas remplies et le fait de rouler à 200 km/h relève soit de la criminalité, soit de l’inconscience. »
    Bof ! Faudra qu’on m’explique en quoi toutes les voitures qui roulent en France et toutes ses autoroutes sont moins secures que les 60 % d’autoroutes allemandes où la vitesse n’est pas limitées…
    Il y a des pays qui font le choix d’un faible niveau de liberté au volant, plus souvent pour des raisons ideologiques que réelles, et la France en fait partie. On l’a encore vu recemment avec le 80 km/h, seul grand pays européen à l’avoir imposé.
    Le code de la route est à la fois un ensemble de règles de partage d’un espace commun et l’expression, plus ou moins marquée, d’une gouvernance basée sur l’interdit et la limitation des libertés, y compris celles qui ne mettent en péril que sa propre vie.

    • Encore le fantasme des autoroutes allemandes qui sont mis en avant par des conducteurs qui ne doivent pas souvent prendre ces autoroutes.

      • Ce n’est pas un fantasme, c’est une réalité, issue d’un choix politico-économique qui a plutôt bien réussi au secteur automobile allemand et pas pénalisé pour autant la sécurité routière. L’Allemagne fait mieux que nous dans ce domaine.
        Comment s’en étonner, il n’y a aucune raison pour que l’étatisme forcené de la France dans ce domaine obtienne de meilleurs résultats que dans l’Education nationale, les finances publiques, ou la lutte contre le chômage…

      • ayant vecu des annees en RFA, je peux vous confirmer que des grandes portions d autoroutes sont sans limitation, ou certaines ont des limitation juste de temps en temps (par ex limitee a 18 h mais plus a 20 h
        ou limitee a 120 la nuit)

        Apres est sur que c est une non limitation theorique dans certains cas vu le traffic. Mais il m est arrive de rouler a plus de 200 legalement assez souvent 🙂

        • Tout à fait exact.
          Mais cette liberté implique responsabilité (celle que l’Etat français ne veut jamais donner à son peuple, le jugeant irresponsable de base). En effet, sur ces portions à vitesse libre, la vitesse n’est que « conseillée » à 130 km/h. En cas d’accident et « d’après plusieurs jugements, lors d’un excès manifeste de la vitesse conseillée de 130 km/h, les assurances ont le droit d’imposer une responsabilité partielle du conducteur si un lien causal de cette vitesse peut être mis en évidence, et ce même s’il est en droit » (wikipedia). https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9glementation_de_la_circulation_routi%C3%A8re_en_Allemagne

          Donc oui, la vitesse est libre sur les 2/3 des autoroutes allemandes, mais si vous roulez trop vite par rapport aux conditions de circulation et que vous avez un accident, vous devrez payer… Et la responsabilité cela marche puisqu’il y a 25% de morts en moins par million d’habitants en Allemagne par rapport à la France (chiffres 2012).
          https://www.liguedesconducteurs.org/images/Comparatif_france__allemagne_VF.pdf

          • accessoirement cela montre également que la vitesse ne joue aucun rôle dans la fréquence des accidents voir même les fait diminuer. rien de tel que de rouler vite pour vous forcer à faire très attention à votre conduite et à l’environnement.

      • dommage pour vous mais j’ai sillonner des heures durant les autoroutes allemande à 250 km et plus avec bonheur. je peux vous assurer que ce n’est pas un mythe et vous inviter à vérifier par vous même.

        • Il tente de propager encore et encore le même mensonge dans l’espoir que les naïfs finiront par le croire. C’est un mensonge du même ordre que celui qui avait été propagé à propos des trains anglais après leur privatisation. Comme vous le dites, il suffit d’aller voir par soi-même. Ce n’est quand même pas si loin.

    • « Le code de la route est à la fois un ensemble de règles de partage d’un espace commun et l’expression, plus ou moins marquée, d’une gouvernance basée sur l’interdit et la limitation des libertés, y compris celles qui ne mettent en péril que sa propre vie. »

      Non. Les routes concourent grandement à nos libertés en facilitant nos déplacements. Les règles de circulation ne s’opposent pas à cette liberté de circuler, elles servent seulement à limiter le corollaire négatif de cette liberté : l’accidentalité et son cortège de blessés graves et de tués.
      Cette accidentalité est une réalité, et le durcissement des règles à partir des années 70 quand on a pris conscience que cette accidentalité était excessive, n’a pas empêché en parallèle de développer le réseau autoroutier et les rocades urbaines pour améliorer notre liberté de circuler (ou au moins la maintenir en évitant l’engorgement lié à la croissance du trafic routier).
      Alors que la prétendue « fin du monde » annoncée par cet astrophysicien de pacotille à cause de notre mode de vie, cela relève d’une technique vieille comme le monde qui consiste à user d’un statut social considéré comme supérieur (en l’occurrence le statut de scientifique, comme celui de gourou ou de sorcier dans le passé) pour faire peur au peuple à base de théories pseudoscientifiques dans le but de le manipuler et lui imposer son idéologie.
      L’auteur a raison, l’allusion à la sécurité routière faite par le gugusse aux cheveux longs pour justifier le totalitarisme qu’il souhaite instaurer est nulle et non avenue.

      • Ce que vous dites aujourd’hui à propos du code de la route, nos descendants le diront probablement demain à propos du code de la planète qui s’élabore aujourd’hui au niveau mondial, à base de mesures tout aussi impopulaires et coercitives qui constituaient le code de la route des années 70.
        Nos descendants jugeront, tout comme vous aujourd’hui, que les morts dus à la pollution et aux désordres climatiques justifiaient parfaitement un durcissement des règles, et que la mise en place de celles-ci étaient totalement légitimes pour nous permettre de continuer à vivre sereinement dans un monde devenu dangereux.

        Et comme nous ne disposons pas d’un monde parallèle où nous pourrions pu tester des alternatives, je vous parie que le discours que vous me tenez aujourd’hui sur la sécurité routière sera devenue la norme dans 50 ans pour la sécurité planétaire.

        • Ce que vous ne voulez pas comprendre, c’est que le code de la route ne restreint pas la véritable liberté qui est celle de circuler en voiture, et que cette liberté s’accompagne malheureusement d’accidents qui sont bien réels, alors que l’idéologie verte qui se développe actuellement et qui attribue à l’homme un tas de prétendus impacts néfastes sur son environnement est basée sur des mensonges et des contrevérités et peut entrainer une réelle restriction des libertés autrement plus sérieuse que l’obligation de porter la ceinture de sécurité en voiture.

      • la plupart des accidents étaient liés au réseau et au véhicules et très peu aux automobilistes eux même. 95% de la baisse des accidents de la route sont le fruits de l’amélioration du réseau et des véhicules et les 5% restant sont du au vieillissement de la population. l’état en a juste profité pour augmenter sont pouvoir et taxer davantage sous prétexte de sécurité.

  • Ses parents sont responsables de son état. Ils ont oublié de lui mettre un bob quand il était tout petit et à cet âge un coup de soleil sur le plateau du Larzac peut être dévastateur.

  • Mémoire de cheval diplômée de l’éducation nationale genre indéterminable grand spécialiste du privé pour y avoir jamais mis les pieds : aussi peu fiable qu’un idéologue en manque de notoriété qui joue la peur comme alibi pour justifier la frénésie taxatoire que compte nous administrer au nom de l’intérêt général dévoyé, les ripoux collectivistes bénéficiaires des régimes spéciaux politiciens et hauts fonctionnaires même combat pour nous spolièrent faire perdurer leurs privilèges financiers.

  • Un grand libéral : tout par le haut, tout par les « sachants » avec le Grand Timonier à la barre.
    Tout pour la nature, rien par le peuple.
    Il faut laisser faire le Big Bang qui régit l’univers. L’intelligence qui apporte un grain de poussière d’humanité et de contradiction dans les rouages de cette infinie explosion universelle est donc l’ennemi !
    Il est né le nouveau messie… et il est Français. Alléluia !

  • jesus est parmis nous, il est de retour, son cursus universitaire plaide pour lui, lui est un sachant, contrairement a nous, tas de boue que nous sommes, lui sait que l homme est mauvais car lui est intelligent, bon lui a pas fait grand chose, des theories fumeuses sur l evaporation des trous noirs et des rayons gamma, mais cela suffit pour nous assener que lui ce surdiplome doit vivre et nous mourir , faire de la place, que les grands de ce monde restent entre eux, tous les autres peuvent crever et doivent crever

  • bizarre , on ne reçoit plus de point goodwin quand on affirme que l’écologie est un idéologie qui peut conduire à une tyrannie totalitaire..

    quand va-t-on se débarrasser de cette idée que l’écologie est « bonne »…et devoir commencer tout démontage de cette idéologie par une affirmation qui la conforte vaguement.. »moi aussi bien sur je suis écologiste ».
    moi non. Il n’y a pas d’écologie raisonnable..
    vous êtes ou bien écologiste ou bien raisonnable…
    c’est ça un VRAI écologiste, une personne absolument convaincue d’etre meilleure que la masse.

    • et vous pouvez comprendre aussi pourquoi tant de chercheurs et « intellectuels  » sont en faveur d’idéologies clairement mortifères, ce type est convaincu que parce que la démonstration de son intelligente a été faite, il est en droit de vous diriger.

      une chose a faire demandez lui si il est suffisamment payé…et ensuite pourquoi…

      ça me rappelle tous les films de science fiction où un gouvernement doit organiser la survie de » l’espèce humaine » en fuyant la planete en choisissant un groupe de personne à envoyer coloniser une autre planète..

      plus d »égalité de chance dans ces cas là..avec un simple titrage au sort..

      • Ces gens là font du surf. Ils sont porté par la vague mediatique qui fait aujourd’hui, nolens volens, référence sur la question.
        Ce qui est inquiétant, c’est que le recul de nos libertés ne fait même plus débat au terme d’un matraquage réussi sur le thème de la sécurité, comme on peut le voir par l’exemple de la ceinture de sécurité obligatoire.
        Dand le cas de la ceinture, il s’agissait de sauver des vies, tout le monde ou presque estime aujourd’hui que la répression de l’Etat nounou se justifie. Alors vous imaginez s’il s’agit de sauver l’Humanité ! Le pire est possible, tant l’esprit humain est réceptif/malléable quand il s’agit de sa sécurité…

        • L’être humain a trois caractéristiques qui gèrent tous ses comportements : il est faible, peureux et fainéant…
          🙂

        • L’humanité sera sauvée de toute façon, c’est assez facile à montrer.
          Ceux qui ont approché Cassandre ont connu un destin funeste, les autres ne s’en sont pas plus mal tirés et leurs descendants non plus.

        • oui, la grosse erreur que les gens font est de penser que l’émergence des dictatures résulte d’un « mauvais peuple » et que pour cette raison on peut être immunisé.
          ce sont exactement les m^mes mécanisme à l’oeuvre… avec un discours médiatique absolument vide de sens reprenant les éléments de l’idéologie écolo..essentiellement un discours de diabolisation/sacralisation.

          et ce qui me fait peur est le sentiment que les éléments de pensée sont largement partagés, la logique et le bon ses n’agissent plus.. les incohérences ne choquent pas, je fais ça je dis le contraire…je ne pense pas que hulot soit ridicule, il est exemplaire , les gens peuvent identifier à un type dont la vie est en totale opposition avec l’idéologie.

  • Aurrélien est un poème, si vous n’avez pas encore lu son livre « des univers multiples , à l’aube d’une nouvelle cosmologie » paru en octobre 2014, je vous conseille de l’acheter ; cela lui permettra de vivre et lui faire vivre son égo ; je ne peux m’empêcher de citer un extrait , page 31

    « Un important théorème de relativité générale montre que les trous noirs n’ont pas de cheveux (ce qui prouve que je ne suis pas un trou noir »

    Je ne mets pas la remarque que j’ai mise au crayon, mais je suppose que tout le monde peut la deviner

  • Cheveux longs..idées courtes. Astro physicien ,il a pris un coup de lune ?

    • C’est un « bon client » pour les médias : une gueule, une compétence dans un domaine que personne ne comprend, et des convictions solides de pensée unique. Si au contraire vous ressemblez à l’homme de la rue, que vous faites des statistiques sur le temps qu’il fait, et que vous exprimez lors des interviews un doute raisonnable sur tout ce que vous postulez et sur les fondements (je ne parle pas des personnes qui la défendent) de la pensée unique, vous coulez l’audience du média qui vous interroge…

      • Dans son domaine de compétence ce n’est pas une brêle. Ça fonctionne avec les actrices également.
        Si il tenait un discours sceptique sur le climat personne ne s intéresserait à lui, ce serait la mort sociale et plus de crédit pour ses recherches. Alors alors l intérieur du troupeau il signale sa vertu et devient un homme de bien. Virtue signaling. Regardez comme je pense bien.

  • Au risque de me faire insulter, je voudrais donner mon point de vue en réaction de cette intervention d’Aurélien Barrau.
    Je m’insurge contre ce qui est une justification d’un certain totalitarisme, d’une atteinte à la liberté individuelle, la négation de l’humain, par une méprise de la nature humaine. Il s’agit très exactement de l’approche écologique en vogue actuellement, qui est dictatoriale. Imposer aux autres pour satisfaire ses propres croyances, comme les religions. En fait une nouvelle religion.
    Je ne connais pas ce monsieur, mais tout astrophysicien qu’il soit, jouissant peut-être d’une renommée internationale, il défend les thèses actuelles de la pensée unique.
    Les ressources naturelles de la planète sont réputées limitées, ce qui fait dire à certains que la croissance ne peut durer indéfiniment.
    Or je vois au moins deux failles à ce raisonnement:
    D’abord, les ressources de la terre ne sont pas aussi limitées qu’on veut bien le dire, du moins au regard de la durée totale de l’existence d’une humanité, et cela tant que l’énergie solaire se déverse sur la terre. L’idée qu’on puisse exploiter des énergies renouvelables est en contradiction avec l’affirmation d’une limite des ressources. On pourrait en reparler dans quelques milliards d’années, mais que sera devenu la terre, l’humanité et le système solaire d’ici là ?
    Ensuite, ceux qui parlent de limite de nos ressources pensent essentiellement aux ressources naturelles matérielles, et principalement fossiles. Mais ils oublient que l’évolution de nos besoins s’exprime de plus en plus en termes immatériels: services, culture, réalité virtuelle, etc… besoins qui ne cessent de se développer en consommant de moins en moins de ressources matérielles non recyclables.
    Il ne faut pas aussi négliger l’inventivité humaine qui arrive à développer des produits en consommant de moins en moins de matière, ce que je peux illustrer par au moins deux exemples:
    – d’abord la puissance des outils informatiques qui suivent la loi de Moore sans que la consommation de matière (essentiellement silicium jusqu’à maintenant) pour l’assumer n’augmente.
    – et l’inventivité de l’homme qui s’exprime aussi vis à vis de la matière, puisque nous savons créer (et ce n’est qu’un exemple) du carburant, et donc aussi des plastiques, à partir de végétaux qui sont par définition renouvelables (en tout cas réputés comme tels par les écolos qui précisément prônent la limitation des ressources).
    Bref, il semblerait bien que la ressource absolument indispensable à une croissance quasi illimitée à l’échelle de l’humanité (ou au pire de la durée de notre système solaire, pour ceux qui sont assez optimistes pour croire que l’humanité ne s’éteindra que lorsque le système solaire s’étendra) soit l’énergie. Ainsi donc, tant que notre réacteur nucléaire qu’est le soleil brillera, et tant que l’homme vivra pour inventer des matériaux renouvelables grâce à cet apport énergétique, la croissance pourra continuer.
    Enfin, je ne partage pas forcément cette affirmation – qui est devenue un véritable dogme – qui veut que le réchauffement climatique soit du à ce gaz à effet de serre qu’est le CO2. Même si l’aréopage du GIEC semble détenir La Vérité, de nombreuses études la mettent en défaut, et il se pourrait que ce changement climatique ne soit pas de nature anthropique. Mais ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit: j’abonde dans le sens d’une réduction de nos émissions de CO2, non pas forcement pour des raisons climatiques, mais pour éviter tout simplement le gaspillage. Le fait qu’on fasse croire que ce CO2 est la cause du réchauffement climatique, me semble être la seule vertu du GIEC, parce que cette « certitude » est de nature à sensibiliser les hommes.

    • « Le fait qu’on fasse croire que ce CO2 est la cause du réchauffement climatique »..

      ça dépend de ce qu’on entend pas réchauffement climatique il arrive qu’il soit défini comme le changement du climat causé par l’activité humaine…

      et là mais c’est bien clair! le réchauffement climatique anthropique est causé par l’homme…

      on ne sait jamais si on nous parle du fait ou de la théorie quand on parle du  » réchauffement climatique ».

      • ce type est une caricature le vrai danger est plus insidieux c’est le treur interviouvé par une journaliste..

        nous voici avec monsieur le treut qui’ n’est pas la moitié d’un imbécile..
        alors monsieur le treut le réchauffement climatique est accusé ( j’invente) d’amplifier des cyclones que pouvez vous nous dire là dessus…
        le treut …des s cyclones plus graves ce serait grave..il faut construire des abris plus solides etc etc..

        la journaliste est convaincue que le treut vient de confirmer que les réchauffement cause l’augmentation de l’intensité des cyclones..
        c ‘est toujours un plaisir sadique que de de regarder le treut et les omissions des scientifiques..

      • @Jacques Lemiere, Le réchauffement anthropique est du à l’homme par définition puisque anthropique signifie « du à l’homme » (ne pas confondre avec l’entropie). C’est précisément ce dont je doute suite aux diverses études qu’on peut trouver sur le sujet, mais ça n’engage que moi…

        • c’est ce que je dis…et tout le débat est de savoir quelle part du réchauffement actuel observé en surface est causé par l’activité humaine…

      • Et comme au printemps la température remonte, c’est également dû aux activités humaines? Il me semble que tous ces écolos ignorants occultent le refroidissement du Petit âge glaciaire, qui provoqua 2 millions de morts en France à la fin du XVIIe siècle, donc logiquement la température remonte comme ce fut déjà le cas lors de l’Optimum romain et celui des Vikings lorsqu’ils colonisèrent le Groenland (ce qui signifie Terre verte)

        • Oui, le nom « Terre Verte » était censé être attirant pour les colons. On aimerait bien parfois que ça marche encore, ça nous soulagerait là où la terre n’est pas politiquement toute verte…

          • Ce n’était pas qu’un slogan pour attirer les colons! A l’époque, le sud du Groenland était dégagé de la glace ce qui permit aux Vikings d’y créer 2 colonies. Ce fut une période de prospérité car les récoltes étaient meilleures du fait du réchauffement et de l’augmentation du CO2.

        • sauf que vous donnez l’impression d’y comprendre quelque chose, un petit age glaciaire ne « justifie pas une remontée des temperature au nom non pas de la logique mais d’un retour à une situation qui serait « normale »… juste non…pas logiquement…
          pas de honte à dire qu’on ne comprend pas grand chose… je viens de chercher une vidéo de le treut que je trouve exemplaire de ce qui se passe. et au bout de 30 secondes je l’entends dire qu’on aurait dépassé les limites de la variabilité naturelle du climat il y a 15 ans…je serais très curieux de savoir comment il arrive à cette conclusion…
          je me considère comme sceptique mais je pense que la position à tenir est celle de la non validité de la démonstration de la catastrophe , certainement pas celle de la démonstration faite de l’absence de catastrophe…parce que ça exige de savoir plus qu’on en sait.

          je vois des scientifiques qui me disent agissons m^me si nous ne sommes pas sûrs mais ce n’est certainement pas au nom de la science qu ‘un scientifique peut dire cela.

          • Comment il arrive à cette conclusion ? C’est simple, c’est un grand modélisateur, pas un grand statisticien.

            • comprendre la variabilité naturelle du climat par les modèles…tout un programme..
              j’ai connu le treut plus prudent…

            • et c’est tout le problème du rca ce n’est pas de la science , ça reste de l’expertise.. qui fondamentalement repose sur l’idée qu’on peut faire confiance aux modèles pour faire des prédictions sauf que on voit mal comment la capacité prédictive des modèles pourra être jugée autrement que par leur capacité à avoir prédit correctement..

              Même avec tout le recul empirique la météo s’avance rarement à faire des previsions pondérées .. et l’indice de confiance qu’elle donne au public est un indice de convergence des modèles , du moins à ce que je devine!!!! on se trompe moins quand on se trompe tous…

              • C’est effectivement un indice de convergence des modèles. Un météorologue expert peut vous donner un indice de confiance bien plus fiable, mais comme c’est un humain, les médias n’en veulent pas, ils veulent quelque chose qui soit « objectif », qui sorte de la machine. C’est pourtant relativement simple à comprendre, dans certaines situations l’expert peut vous prédire l’évolution sur 10 jours sans problème, dans d’autres, il est complètement perdu au bout de 72 heures, et c’est normal. Contrairement à ce qu’on dit, l’effet papillon qui fait dépendre le futur de facteurs aléatoires imprévisibles n’a pas une latence de 6-7 jours, mais ces 6-7 jours représentent une moyenne entre des cas à 3 jours et des cas à 12-15. Si vous discutez avec l’expert, il vous explique tout ça, il vous apprend à extrapoler les animations météo satellitaires, et quelles incertitudes entachent les prévisions, notamment, ce qu’on ne voit jamais sur les modèles, dans la vitesse d’évolution.
                Si vous opérez des activités sensibles à la météo, vous pouvez vous permettre de vous payer le service de l’expert. Par exemple, si vous êtes opérateur pétrolier en mer de Norvège, la question ne se pose même pas de croire ou non le modèle quand il s’agit de décider de suspendre la production parce que le vent et les vagues vont dépasser des niveaux effrayants : vous payez très cher une équipe d’experts, capables de se mobiliser 24/7, qui vous donnera un avis argumenté, et ça vous revient au final bien moins cher que de suivre aveuglément les prévisions du modèle.
                Pour le long-terme, en revanche, il n’y a ni retour d’expérience ni opérateurs fortement engagés avec des giga$ à perdre ou à gagner dans une bonne prévision. Les « experts » tournent à vide, en ayant beaucoup à gagner personnellement dans l’imposition d’une vision catastrophiste : si ça tourne mal, ils pourront affirmer « je vous avais prévenu », si ça tourne bien personne ne cherchera de noises à quiconque.
                Pour le moyen terme, par exemple savoir au moment de semer quelles seront les conditions pendant la pousse, il y a de gros enjeux, mais guère de résultats concluants.

    • @Mic0741
      parfait commentaire ; Aurélien me rappelle ceci
      « C’est le chatiment :… Faites pénitence !… La fin des temps est venue !.. » C’était dans « Tintin et l’étoile mystérieuse », une page absolument terrifiante…. Pendant longtemps j’ai cru que les histoires de fin du monde n’étaient au fond que de la blague. Mais avec ces nouveaux prophètes de malheur on y va peut-être parce qu’ils arriveront à dresser les humains les uns contre les autres

    • La troisième faille, c’est sur la croissance supposément infinie de la population. Un enfant est une charge économique dans un pays développé alors qu’il est une richesse économique dans un pays pauvre. L’accès au développement des pays les plus pauvre va réduire un jour ou l’autre leur natalité. Ces « scientifiques » n’ont donc jamais entendu parler de transition démographique?

  • et « en même temps » le zig se révolte que certains choses puisse diminuer sa longévité de deux mois.. »en moyenne »..

    c’est pas on est trop nombreux c’est vous êtes trop nombreux..

  • Il a déjà une tunique comme en portent les patients d’hôpitaux psychiatriques… Aux USA, il ferait un superbe gourou de secte ! Il donne envie de multiplier les pains. Mais… dans sa gueule.

  • Un nouveau Savonarole est né !

    • Le type qui descendra ce cinglé rendra un grand service à l’humanité et aura toute ma considération.

      • Vous devriez faire du rap !

        • oui sinon ça mérite la tôle..ou au moins le procès.

          • Jean et Jacques vous m’inquiétez. Savonarole est mort pendu et brûlé alors que les florentins ont mis quatre ans pour comprendre.
            Et vous, Jean et Jacques, cela fait quarante que cela dure, sans rien voir !

            • pas tout à fait bébé, savonarole etait déjà savonarole mais innocent.
              de quel savonarole parlez vous du nom qui est devenu commun? ou de l’être humain..
              ce type n’a encore rien fait…

              • ce n’est clairement pas un savonarole…juste un idiot qui aspire à l’émergence d’un savonarole vert …ça ne mérite pas une balle dans la peau. ça mérite un débat..une remise ne place, un rappel à certaines réalités…un miroir …

                • J’aurais été d’accord avec vous il y a 15ans….Maintenant il est trop tard et les solutions doivent être radicales si on veut conserver un minimum de libertés et de douceur de vivre….

  • Discours fondamentalement anti-liberté, mais je pense que l’on devrait en prendre de la graine quant à la forme.
    Il y a plein de réthoriques hypnotiques pour nous culpabiliser, nous infantiliser et nous catégoriser comme incapable. A force de répétition, les gens finissent par y croire, au moins un peu.

    Juste un exemple:

    L’interdiction donnée à un enfant de casser son jouet (ça doit être un traumatisme refoulé chez lui) comme illustration que l’autorité sait mieux que nous.

    Mes parent ne m’ont jamais interdit de casser MES jouets, c’est juste qu’ils m’ont bien fait comprendre que j’en supporterai les conséquences (pas de nouveau jouet avant Noël). Et à vrai dire, parfois, casser le jouet pour voir dedans, puis essayer de le réparer est tellement plus jouissif que de jouer « comme c’est prévu pour ».

    Si quelqu’un se sent le courage de parodier ce discours en remplaçant l’humanité par le collectivisme, le réchauffement climatique par la pauvreté, et l’autorité par la liberté, ce serait super! Le discours est tellement peu argumenté qu’il ne faudrait pas changer beaucoup d’autre chose.

  • l’écologie politique n’est qu’une nouvelle face du collectivisme, avec tout ce que cela implique : totalitarisme, dictature, régression et nomenklatura

    • L’écologie politique a pour but d’éradiquer le capitalisme. C’est ce que déclarent publiquement des « responsables » écologistes, notamment lors de rencontres internationales à l’ONU. Donc, tout commentaire sur l’écologie et les écologistes me paraît superflu ! Leur position est claire, et ceux qui croient encore que les « écologistes » sont apolitiques sont aveugles.

      • Exact, il ne faut pas oublier que nos gauchistes, soit disant intellos, ce sont reconvertis dans l’écologie lors de la chute de l’URSS, qu’ils n’ont pas digéré! Verts extérieurement, mais rouges dedans. J’en connais! Mais trop bêtes pour comprendre le monde véritable, ils sont resté anti-capitalistes, car incapable de se rendre compte que c’est ce dernier qui sort l’humanité de la misère et de la faim! Pourtant les exemples ne manquent pas, la Chine et l’Inde sont les actuels!

  • et hop… le gourou nouveaux est arrivé!

  • Ce pauvre homme est il au courant que ses lunettes de soleil réfléchissantes et les optiques de ses lunettes télescopiques sont blindées de métaux lourds et de traitements chimiques mais c’est horrible. A moins qu’il soit à la recherche d’une colonie extra terrestre une fois que la terre sera détruite par le glyphosate et les excès de vitesse. Il pourra ainsi créer sa petite colonie autoritaire dont il sera le messie autoproclamé. Comme quoi ont peut être intelligent dans son domaine (l’astrophysique) mais avoir un cerveau sous cortical dans les autres domaines…

  • Bercé trop près du mur lui aussi .

  • Parmi les signataires de l’appel publié dans Le Monde, il n’y a qu’un climatologue… Sans autre commentaire

  • Pourquoi vous en prendre à cet olibrius particulièrement?
    son collègue Reeves n’est pas mal non plus non?
    Ce ne sont pas les idioties colportées par nos nouveaux prophètes qui m’inquiètent, c’est que justement, nos sociétés semblent ne pas avoir compris que ce sont justement des idioties, et prêtent une oreille attentive, sinon plus à ce genre de discours.
    Et les médias diffusent ce que les gens veulent écouter, voire, acheter, comme les hyper qui multiplient les rayons bio.
    Cela pourrait nous sembler anodin, comme une récréation genre 68, mais cela contient les germes de nouveaux totalitarismes, et pas que pour la sauvegarde de la nature.
    A tout moment, la radio, la tv, internet, diffuse ses messages apocalyptiques, comme des vérités, sur tous les sujets,alors qu’il suffit de constater l’allongement qui semble illimté de notre longévité
    quoique pour les particules, j’ai un doute, Y Horner est tout de même morte elle qui a bouffé pendant des années de la particule tueuse dans la caravane publicitaire du tour de France.
    Je voyais hier soir un rappel de l’épopée du Temple solaire,et on reste incapable de comprendre.J’ai le même sentiment quand j’entends ce genre d’olibrius, et le matraquage continuel que l’on subit de ce genre d »idées »
    Mais aussi quand j’essaie de comprendre ce qui a conduit par exemple le peuple allemand vers l’abîme.
    Le danger est plus général qu’il n’y paraît, et il est urgent justement de tenter de comprendre ce qui se passe
    Concernant la ceinture,sa non imposition aux USA a permis l’invention des airbags.

  • Encore un complexe d’Œdipe pas résolu chez un narcissique…

  • Super scientifique avec un discours comme celui là!!!
    il doit être un des copain /demi frère des bogdanoff !

  • Et dire que c’est un enseignant! C’est grave!

    • Moins que s’il était ministre de l’écologie. Comme quoi le pire n’est jamais certain.

    • si il s’en tient à l’astrophysique ça va.. du moins je pense…
      mais on peut se poser la question du statut, si c’est un professeur du public il devrait à mon opinion avoir le devoir ne ne pas abuser d’une forme d’autorité morale sur ses élèves…en clair ne pas parler politique…connaitre les limites…

    • Ne vous inquiétez pas, aucun risque que vous n’en deveniez l’élève 🙂

  • Aurélien Barrau reprend mot pour mot le discours des mondialistes lucifériens dont le projet (qui n’a rien de secret d’ailleurs) est de fixer la population mondiale sous la barre du milliard d’habitants. « L’Homme est un cancer »

    Pour en arriver à cet objectif extrême, il est nécessaire de passer par des méthodes extrêmes. Et bien évidemment, la liberté, la propriété privé ou la sécurité sont des obstacles à ces aboutissements. Si ces gens obtiennent enfin les moyens de leurs ambitions, nous assisterons au pire régime de l’Histoire, et un régime qui se répandra le plus largement possible.

  • Ce qui craint vraiment c’est que sa vidéo est largement relayée sur les réseaux sociaux, et que beaucoups de gens boivent ses paroles sans réfléchir. Au bas mot, 90/100 de mes contacts FB qui ont vu la vidéo ont mis des commentaires positifs dessus. je pense que cpef

  • « constater l’allongement qui semble illimté de notre longévité »
    N’y a-t-il pas consensus aujourd’hui pour dire que notre longévité ne s’allonge pas. L’homme est programmé pour vivre environ 90 ans et ce qui allonge la statistique observée c’est que l’on réduit considérablement les morts prématurées grace aux progrès de la médecine

  • @marius d’où tenez vous c’est adage ? Non l’homme est fort (l’histoire de l’humanité le prouve) et n’est pas fainéant (il est juste opportuniste) : effectivement dans une société socialiste la majorité n’a pas besoin de bosser (sauf certains), quand à la capacité de vaincre sa peur elle est bcp plus facile quand on a appris à réfléchir et avoir un esprit logique (ce qu’un gouvernement socialiste s’empresse de détruire…)

  • Encore un illuminé communiste qui se prend pour le Messie? Il ferait mieux de garder sa tête dans les étoiles au lieu de se mêler d’un sujet dont il ne connaît rien de rien!

  • Je suis un vieux libéral et j’ai quand même du mal quand je lis dans les commentaires les mots « liberté » 50 fois et pas une seule fois l’autre mot qui est fondamental dans le libéralisme humaniste : responsabilité. Prôner la liberté sans la notion de responsabilité est la raison pour laquelle nos discours ne passent pas dans l’opinion publique. Vous ne vous rendez même pas compte que nos idées pâtissent de cette mauvaise presse. Nous passons pour des écervelés qui ne supportons pas les règles du bien vivre ensemble car elle pourrait être source d’entrave.
    Enfin, quand je lis la distinction philosophique homme/animale, je bondis. L’expérimentation animale a montré que les animaux avaient le sens de l’équité, qu’ils coopéraient, qu’ils s’adaptaient à leur milieu et qu’ils communiquaient. Que reste t-il à l’homme ? L’art ? Ce n’est pas le sujet. Il faut lire Frans de Waal qui donne une définition biologique de l’homme, avant d’avoir un avis sur ce qu’est l’homme ou pas. Trop de gens ont des avis, mais bosser les textes fondamentaux… il n’y a plus personne. La différence entre l’homme est l’animal est l’écart type des comportements par rapport à la moyenne : le scripte comportemental d’un être humain est plus vaste que celle d’un animal. C’est tout, ce n’est rien d’autre. Un animal social comme le signe, va coopérer pour sauver un membre du groupe, mais il ne mettra pas sa vie en danger ce faisant. A l’inverse, un mâle chimpanzé va lutter pour devenir l’alpha, mais il n’ira pas jusqu’au génocide pour se faire. Nous avons la liberté de ce spectre large dans nos comportements, c’est génial mais nous devons avoir un comportement responsable. Un scientifique comme Aurélien Barrault, par désespoir, exprime bien mal une réalité : nous sommes devenu irresponsables. J’espère que nous n’aurons pas à restreindre les libertés mais ça sera le cas si en tant qu’espèce, on continue d’agir en étant inconséquent.

    • tant que l’espèce humaine fait sens la distinction homme animal fait sens, et tant que ce sont des hommes qui parlent que l’espèce humaine soit celle de référence me semble évident.

      ça n’apporte rien au débat de savoir que les animaux ont les mêmes capacités que nous ce sont juste les gens qui voulait réduire les animaux à l’etat de machine biologique qui étaient idiots tout en étant fort savants.

      et au passage on peut rappeler qu’une très mauvaise façon de défendre le droit à l’avortement est de considérer le fœtus comme une machine biologique…

      pour une raison obscure l’homme valorise excessivement la capacité à l’abstraction.. c’est juste l’outil dont nous a doté l’évolution..ce sont nos griffes, notre trompe..c’est un outil fort versatile et qui nous rend un des animaux les plus adaptables par notre capacité à nous affranchir des écosystèmes plus que les autres..

      si les animaux veulent changer de statut qu’ils viennent en débattre .

    • « c’est tout, ce n’est rien d’autre »: C’est suffisant.

      Aucun de vos arguments n’implique que nous n’ayons pas le droit d’établir une hiérarchie entre les espèces. Il est de notre droit et de notre devoir de privilégier l’Humain, au détriment s’il le faut d’autres espèces.

      Pourquoi diantre serions-nous l’exception, qui se doit d’endosser la responsabilité de toute la Création?
      Ah oui, c’est vrai, nous ne sommes pas pareils quand il s’agit d’avoir des devoirs vs. les autres espèces qui n’ont que des droits :p

    • Vous exagérez car pour un libéral la responsabilité est à la base de son attitude. C’est justement pour cette raison qu’il refuse toute ingérence dans sa vie, il s’estime suffisamment adulte et responsable pour que personne ne vienne lui dicter sa conduite.

    • C’est parfaitement insupportable ces commentateurs qui vous donnent du « nous sommes devenu… etc. »
      Parlez pour vous et évitez d’avoir des jugements de valeurs sur des gens que vous de connaissez pas et de les accuser de vos propres maux.

    • Je crois que le mot responsabilité à encore plus mauvaise presse que le mot libéral, c’est dire. L’état et tout ceux qui ne jure que par lui on toujours lutté contre la responsabilité. pour les étatistes les individus sont irresponsables de la naissance à a la mort c’est pour cela que l’état doit les « guider » sur le « bon chemin à coup de bâton si nécessaire.
      les libéraux sont les seuls à parler de responsabilité.

  • « prendre le Code de la route comme exemple. » Exemple très intéressant car il illustre parfaitement la dérive de nos institutions et l’impact néfaste des idéologies sur le droit.

    Le code de la route de 1970 préserve la liberté de circuler. Le code de la route de 2018 atteint à la liberté de circuler. Par une loi nouvelle, très simple à rédiger et à voter, il importe de rétablir le code de la route de 1970, ce qui revient à abroger en un seul geste toutes les lois votées depuis dans ce domaine.

    Dans tous les autres domaines, il est devenu urgent de procéder de même.

  • Encore un gauchiste pour interpréter des limites permettant l’exercice de la liberté comme une coercition s’opposant aux libertés individuelles.
    Cet article a raison d’alerter sur le caractère totalitaire et malthusien de l’imposture climatique. Après la fable de l’épuisement des ressources, le rechauffement prétendument anthropique a pris le relais dans le genre recyclage malthusien. Ce pseudo scientifique ne cache d’ailleurs pas sa haine de l’homme….
    Il faut lire (et faire lire) l’étude d’Emmanuel Grenier:
    http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/31/89/29/Etude-sur-la-nature-des-mouvements-ecologistes/Etude-sur-la-nature-des-mouvements-ecologistes.pdf

  • « Le politique sert à nous sortir de ce type de situation »

    Sur quoi se base-t-il pour conclure que la politique sert à ça, que c’est dans ses capacités, dans sa nature ?

    • Les comportements sur la route est avant tout une question de négociation entre les usagers. Le code de la route est en soi une base conventionnelle contraignante pour faciliter la négociation et aidant à instaurer la responsabilité des uns et des autres en cas d’accidents.
      Cependant, l’utilisation actuelle est devenu un outil de coercition administratif…

      Les problèmes de ce Barrau, c’est que son projet est à la fois impossible, basé sur des solutions de principes, vagues, mal-définies, sans rien de concret, sur des objectifs systémiques inexacts, nécessite l’accord de 200 états – dont plus de la moitié sont corrompus, dictatoriaux, autoritaires, rouges, tiers-mondistes, militaristes, narco-états -, qu’il puisse durer dans le temps sans quoi il ne sert à rien – chose impossible à cause de l’évolution des contextes, de l’opportunisme -, et que les résultats d’une action politique ne sont pas garantis, que cela nécessite la réforme en profondeur de la société alors qu’il n’existe aucun précédent de tel projet qui ait connu un succès…

      Il ne fait que projeter des fantasmes utopiques en tapant sur les libertés, la démocratie, le capitalisme, pratiquant l’autoflagellation de l’humain civilisé au lieu d’offrir des solutions concrètes.

      Il sera toujours préférable de vivre librement dans un monde se réchauffant, en ayant la liberté de s’y adapter, de trouver des solutions innovantes, plutôt que de subir une dictature totalitaire qui ne résoudra rien du tout.

      • il sait sans doute que c’ est irréalisable donc la catastrophe écologique est pour lui un prétexte plus qu’un raison ou il est très naïf.

        un idéologue n’est jamais gêné par la démonstration qu’il dit n’importe quoi..la vérité il la connait ; le futur n’est qu’une manifestation inexorable de cette vérité..le présent est trivialement contrariant. mais ce n’est qu’n détail..on peut y voir des » illustrations » des exemples de ce qui va advenir…

        il ne connait pas le présent, il connait l’avenir…

  • Le socialisme ou son rejeton l’écologisme sont des barbaries qui veulent renvoyer l’humanité à une époque antique, voire préhistorique, dont elle a pourtant su s’extraire, au prix d’innombrables efforts et de sacrifices douloureux.

    Souhaiter « un peuple constitué de tous les vivants » revient à soumettre les droits humains objectifs à des droits fictifs imaginaires attribués au vivant dans son ensemble. Le néo-paganisme écologique entend placer l’homme en situation d’objet et non plus de sujet de droit : soumis à un vivant à nouveau déifié, l’humain est réifié. Réduire ainsi les droits humains est constitutif d’un crime contre l’humanité. Il ne faut pas s’y méprendre. L’unique objet d’un crime contre l’humanité est la négation du caractère exceptionnel de l’humanité, ou d’une de ses composantes, en charge de dominer la Création. Projeter de commettre un crime contre l’humanité rend aussi coupable que le passage à l’acte lui-même.

    La liberté d’expression s’arrête quand elle consiste à nier la liberté d’autrui, notamment quand elle propose de soumettre complètement l’individu, dans toutes ses dimensions, au collectif, dans un retour dramatique à une antique logique tribale. Aujourd’hui, il n’est plus possible de tolérer l’expression libre d’un tel anti-humanisme méprisant l’héritage de nos ancêtres. Des institutions adaptées doivent être instaurées pour faire taire l’expression criminelle.

  • Il porte bien son nom dirait Zemmour:
    ça place est « Derrière »
    Les « Barrau »

  • Mais qui aura un jour le courage de dénoncer haut et fort la dictature de l écologie politique, catastrophe pour l ecologie, l environnement et la Democratie…
    L écologie politique depuis 35 ans est une catstrophe: démocratie bafouée puisque le vote populaire n’est pas respecté (NDDL, Barrage de Sivens, portiques autoroutiers adoptés à l unanimité ou presque par l’assemblée nationale et supprimés d’ un trait de plume par une ministre de l écologie qui se croit au dessus des lois…)
    L écologie politique à fait de l’Allemagne le pays le plus pollueur d’Europe : merci les soi-disant « verts.
    L’écologie politique refuse tout ce qui pourrait améliorer l environnement en favorisant le transport routier (refus de la liaison fluviale Rhin-Rhone) entres autres sujets…

    • Oh purée !
      Un mec qui croit que la consultation publique sur NDDL n’était pas faisandée – https://www.marianne.net/societe/referendum-sur-notre-dame-des-landes-et-si-le-gouvernement-avait-choisi-une-autre-echelle
      Qui n’est pas au courant qu’un rapport commandité par le ministère de l’environnement s’est montré tres critique sur le barrage de Sivens, qui tient plus du petit arrangement entre amis que du projet d’interet général.
      Et qui s’illusionne sur la portée reelle de l’ecotaxe à la mode Ecomouv.
      Pour le dire crûment, ces trois projets étaient des grosses merdes particulièrement représentatives du capitalisme de connivence, avec le contribuable pour pigeon.
      Et c’est heureux qu’ils se soient trouvés des opposants pour faire le boulot des libéraux.

  • J’exige, en tant que cinglé, le même droit que tous les autres cinglés de cette terre, le droit d’avoir mon article dans nos média.
    De quel droit refuse-t-on au père de dieu, c’est à dire moi, le droit de s’exprimer?

  • Des fois, il ne serait pas astrologue en complément d’astronome ❓

  • Ce que je souhaiterais, c’est que le rédacteur de cet article, tout comme certains de ses commentateurs les plus subtils, me fasse part de la façon dont des libéraux (dont je suis) proposent de prendre en compte la problématique environnementale.
    Cela ne serait-il pas la meilleure façon de discréditer certaines approches idéologiques et de démontrer la supériorité de notre pensée ?
    À moins, et là je serai enclin à me faire du souci sur la famille à laquelle j’appartiens, que ne soient systématiquement niés tous les problèmes qui se posent en matière environnementale.

    • Le CO2 peut être considéré comme une pollution s’il augmente sensiblement la température moyenne, et que cette hausse affecte négativement la valeur des terrains et biens de certains propriétaires. Le 2ième point est loin d’être clair. Ne serait que l’impact sur les rendements agricoles par exemple. Si un tel impact devait être prouvé, il me semble qu’effectivement une juste indemnisation soit nécessaire de la part des pollueurs. Un système de taxe sur les émissions permettrait de financer cette indemnisation. Mais le problème est que ne serait ce que la première étape n’a pas été faite: estimer l’impact et localiser les victimes. Je pense personnellement qu’à l’heure actuelle, cela n’a pas été fait simplement car l’effet est négligeable.

      • Je ne parlais pas que du dérèglement climatique (qui, pour moi, est effectif, de même que son origine anthropique) mais de toutes les questions environnementales, pollution des eaux douces, de la mer, de l’air, accumulation des déchets, résidus de métaux lourds et de substances chimiques dans nos organismes, déforestation, mitage des territoires, destruction faune, flore, etc, etc
        La liste est longue, très longue et les effets, y compris sur l’homme, très loin d’être négligeable.
        Quant à la solution consistant à faire réguler par les principes du marché les effets de notre mode de vie, je pense sincèrement que cela a ses limites. La première chose ne devrait-elle pas consister à moins polluer ? Dans ce cas, quelle est la réponse libérale ?

        • La régulation par le marché (des questions environnementales et de leurs répercussions moyen et long terme y/c sur l’homme) nécessite déjà, a priori, d’admettre la réalité des problèmes. Ce qui est loin d’être réglé. On le voit bien à lire Contrepoints et ses commentaires où règne un dogmatisme (et quelquefois un jusqu’au-boutisme obscur et dérangeant) comparable à celui qui est dénoncé.

          • Prenez l’exemple des émissions polluantes liées à l’utilisation de nos voitures. Pensez-vous sincèrement que le marché se serait spontanément emparé de ce problème ? Pensez-vous sincèrement qu’il se serait résolu grâce à la pression des consommateurs (qui ignoraient le problème) ?
            Quelle réponse libérale à ces vrais problèmes ?

            • Ce n’est pas parce que vous considérez les émissions polluantes de nos voitures comme un problème que c’en est un. Et je note que vous prenez les consommateurs pour des ignorants abrutis et les acteurs du marché pour une race malfaisante.

              • C’est un procès d’intention. Je n’ai jamais employé ces qualificatifs.
                Mais, à la réflexion, votre intervention me laissent penser qu’ils sont quelquefois pertinents.

                • Bah quoi ? Votre intervention de 9h32 est clair : vous pensez sincèrement que le marché ne s’emparerait pas spontanément du problème, donc ils sont malfaisants. Et vous pensez sincèrement que les consommateurs auraient été ignorants du problème donc abrutis. En plus, vous n’avez pas de réponse à vos prétendus problèmes et en demandez une aux libéraux.

        • La réponse libérale est que chacun est déjà suffisamment raisonnable pour ne pas polluer quand il peut l’éviter, et que personne n’est suffisamment raisonnable pour ne pas mésuser du pouvoir qu’il s’arroge sur autrui au prétexte de l’empêcher de polluer.

          • On se demande dans ses conditions purement abstraites d’où viennent les problèmes environnementaux que nous connaissons et que vous niez peut-être aussi.
            Comme AlfredSG qui se vivifie à respirer les émanations des pots d’échappement.

            • Les problèmes environnementaux qui subsistent sont bien moindres que ceux du passé. Je prétends que cette amélioration est due à l’amélioration des conditions financières de vie de l’humanité, dont les individus polluent d’eux-mêmes moins que leurs prédécesseurs du fait qu’ils en ont les moyens, et non des réglementations coercitives imposées par ceux qui prétendent mieux savoir que les autres ce qui est bon pour eux.

              • Exactement, les anciens peuvent témoigner de la pollution qui régnait sur Paris dans les années 1950, où une couche de suie couvrait les voitures lorsque le brouillard tombait. C’est bien notre enrichissement et le progrès technologique qui ont permis de la réduire. Les poissons reviennent dans la Seine, la Tamise et les fleuves européens. Usines, chauffages et véhicules polluent beaucoup moins. Grâce au nucléaire!

                • Pour le coup, vous apportez de l’eau à mon moulin. A peu près tous les progrès dont vous parlez (diminution de nos pollutions) viennent d’une régulation extérieure aux acteurs directement concernés.
                  Reprenez les évolutions depuis 1.5 siècle du cadre législatif et réglementaire dans les domaines que vous évoquez (production d’énergie et gestion de l’eau). Nombreuses sont les lois et normes, nationales et internationales qui ont contraint les industriels sur ce point.

                  Le problème est bien là d’ailleurs. Nous n’avons pas été capables de prendre en charge certains problèmes connexes à l’exercice de nos libertés (de produire et d’acheter en l’occurrence).
                  Il faudrait que le libéralisme, plutôt que de laisser ce champ aux constructivistes, puisse s’en emparer à sa manière et d’une façon spontanée.
                  Les industriels, en cherchant à améliorer la productivité améliorent l’efficience de leur système de production et, indirectement, peuvent diminuer les effets négatifs de leur activité. C’est la seule chose que je peux vous concéder.

            • Les problèmes environnementaux sont exagérés par les écologistes dont c’est le fond de commerce, et surtout de subventions! Certes ils existent, mais la solution proposée, les intermittents n’est PAS VIABLE puisqu’elle n’est pas permanente!

            • « Le seuil d’alerte pollution est fixé à 125 microgrammes par mètre cube, à comparer aux 2000 microgrammes de la fumée du tabac ou aux 330 microgrammes enregistrés en permanence sur les quais du RER »
              http://www.valeursactuelles.com/sciences/pollution-lair-de-paris-est-pur-mais-personne-ne-le-sait-99213
              C’est juste que je ne me laisse pas endormir par la propagande des pastèques.

        • On pourrait croire à première vue que l’environnement correspond à ce que les économistes appellent « un bien commun »: si je fais un effort, les autres en profiteront sans que je puisse y faire quelque chose. Et inversément.

          Mais cela ne suffit pas pour légitimer le rôle de l’état dans sa gestion. Il y a des exemples clairs de biens publics qui peuvent être fourni par le privé sans aucune action/subvention/interdiction de l’état. Un exemple typique, même si un peu lointain, est la présence de phares pour guider les bateaux: ils ont été à l’origine implanté par des compagnies d’assurance pour leur propre bénéfice. Et tous les bateaux passant dans les environs en ont bénéficié (externalité positive).

          Ce qu’il faut montrer pour légitimer l’intervention publique est que, si on laisse faire le privé, le résultat est moins bon que si l’état intervient.

          Pour ce qui concerne la pollution de l’air, des eaux, du sol… je pense qu’on peut facilement voir que les pays les plus riches sont globalement mieux lotis que les pays pauvres. Et cela se comprend aisément: quand on est pauvre, on n’a généralement tellement de soucis pour assurer un minimum vital que le reste est négligé. Il n’y a que les gens « riches » (qui ne risquent pas d’avoir faim demain) qui peuvent réfléchir et agir pour améliorer leur condition environementale.

          Autre constat: les pays les plus libres sont aussi les plus riches. Et le lien de causalité (pas seulement corrélation) semble aussi admis. En tout cas, tous les exemples connus de coercition étatique se finissent en pauvreté catastrophique.

          Donc on peut facilement admettre que la coercition engendrera à terme un appauvrissement, qui lui même engendrera une détérioration de l’environement. La réponse libérale à vos questions est donc claire: laissons les gens libres de s’épanouïr et ils feront attention à leur milieu de vie.

          Ceci n’est pas un programme d’action en 86 mesures, et donc ne convaincra que les convaincus. C’est le problème du libéralisme qui fait confiance aux gens.

          • Tamraf, je ne suis pas d’accord avec vous, mais j’apprécie votre ton.
            Lorsqu’on lit les penseurs libéraux, aucun, absolument aucun, ne défend l’idée que toutes les questions qui se posent aux collectivités humaines (composées maintenant de dizaines de millions d’individus, voire de milliards pour l’environnement) peuvent être systématiquement résolues par le simple et unique jeu des acteurs isolés qui les composent.
            Aucun ne nie la dimension collective de certains problèmes et la nécessité de les résoudre à un niveau supra individuel grâce à une médiation devenue indispensable. Quelquefois, ce niveau doit être celui du pays tout entier, ou du continent (pour la construction européenne par exemple. Et cela, bizarrement, ne choque aucun libéral).
            Le bien commun, comme vous l’énoncez justement, au XXI e siècle, est un bel exemple pour les questions relatives à la relation homme/nature et aux effets de cette relation.
            Simplement, l’interventionnisme est réduit autant que possible pour ces penseurs et ils ont largement conceptualisé, avant l’heure, le principe de subsidiarité (qui, rappelons-le, fonctionne dans les deux sens).
            Votre exemple des phares est, reconnaissez-le, bien maigre pour justifier votre position. Et je crois que vous oubliez l’autorité publique qui est à l’origine de leur déploiement. Puisque vous parlez de l’espace côtier, je me permets une question. Si vous prenez plaisir, par exemple, à cheminer sur les sentiers qui le longent, n’appréciez-vous pas de pouvoir le faire sans entrave, sans propriété qui empiète sur le « bien commun » et empêche la circulation ? Si cette question avait été laissée à la simple appréciation des possesseurs de terrain et des acheteurs potentiels, pensez-vous que la situation serait la même. Avez-vous cherché à randonner sur ces sentiers dans les Alpes maritimes ?
            Je ne défends évidemment pas les étatistes. Je les combats tous les jours. Emprunter le cheminement diamétralement opposé est grotesque dans certains cas. Plus grave, c’est nuisible à la crédibilité des libéraux.

            • L’exemple des phares est pour démontrer que le privé peut produire un bien public (un seul exemple est suffisant pour démontrer l’existence).

              L’Etat n’est donc pas automatiquement légitime pour la gestion des biens public.
              Il doit montrer sa meilleur efficacité que le privé. Ceci n’est jamais évoqué par les défenseurs de l’interventionisme car toutes les observations vont contre cette idée.

            • Puisque vous opposez la propriété privée et le bien commun, vous allez avoir du mal avec les libéraux. Je ne suis pas contre le bien commun, à condition qu’il corresponde à une mise en commun volontaire de biens privés dont les propriétaires jugent qu’ils seront plus utiles, agréables, mieux gérés ou tout autre avantage ainsi. La plupart du temps, ces biens communs méritent d’être confiés à des fondations ou autres organismes privés, pour de simples questions d’optimalité de leur gestion.
              Si vous prenez plaisir à cheminer sur les sentiers côtiers, faites des dons au conservatoire du littoral. Pour les propriétés qui s’étendent jusqu’à l’eau, achetez-les ou faites vous inviter par leurs propriétaires si vous voulez en profiter. Relisez « Le château de ma mère » de Pagnol, les propriétaires ne sont pas des ennemis, je le sais, j’ai bénéficié d’une telle invitation dans une propriété avec port privé à St Raphaël… Simplement, si vous ouvrez votre propriété, comment obtenir que les visiteurs s’y comportent en invités bien élevés et non en sans-culottes triomphants ?

              • Où voyez-vous une opposition? Où ai-je jamais défendu l’idée que les propriétaires étaient des ennemis ???
                Un bien commun est, comme vous le rappelez justement, la propriété commune d’un bien. C’est donc tout à fait cohérent avec la propriété privée. Simplement, ces 2 situations sont exclusives l’une de l’autre.
                Ainsi, les hommes ont décidé que l’eau, les rivières, les océans, les espaces côtiers, récemment les pôles, l’air, les montagnes… étaient des propriétés qui leur étaient communes, et qu’elles ne pouvaient, en conséquence, appartenir à un seul homme.
                A quel titre ? Celui de la liberté évidemment. La liberté pour chacun de profiter d’un bien dont la nature le rend universel.
                Là où le bât blesse, c’est que l’administration de ces propriétés communes est quelquefois (trop souvent, je vous l’accorde) confiée à un état, qui, en France, oublie qu’il n’est qu’un serviteur et qui se comporte en propriétaire et s’érige en guide de ses semblables.
                Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. La crispation légitime que suscite le cancer qui ronge ce pays (l’état. Mais ce n’est pas la cause première) conduit trop souvent, sur ce site, à rejeter toute idée dépassant l’individu.
                C’est devenu caricatural et je le regrette profondément.
                Dans ma lutte quotidienne contre l’empire du bien (pas dans l’entre-soi quelquefois étroit et malheureusement uniquement virtuel de Contrepoints), je suis amené à soutenir par exemple : «en tant que libéral, voici la façon dont je voudrais voir traiter les problèmes réels et sérieux, dépassant le strict horizon individuel, qui sont liés à l’environnement … ».
                J’aurais souhaité trouver un appui parmi les internautes fréquentant ce site, car les solutions libérales sont difficiles à conceptualiser. Elles sont, pourtant, selon moi, absolument nécessaires.

                • @Yves81

                  À défaut d’un nécessaire appui pour votre position libérale quant aux questions environnementales qui signifierait qu’il pourrait exister des sujets tabous sur ce site, ce qui j’ose du moins l’espérer ne pourrait-être le cas,je pense tout comme vous que le cadre actuel est logiquement le seul pouvant apporter des solutions pérennes.

                  Même s’il faut retenir,par exemple, l’ampleur de l’initiative récente sans précédent, de plus de 15000 scientifiques de 184 pays signant un appel contre la dégradation catastrophique de l’environnement,et que
                  ces scientifiques ne peuvent être soupçonnés de stupidité ou d’ignorance crasse, certains étant d’ailleurs parfaitement acquis au libéralisme ,il est utile de souligner
                  que l’intérêt porté à l’environnement,à l’écologie,et à l’avenir de la planète n’est nullement réservé aux écolos orthodoxes,(idée étonnament récurrente des commentaires),lesquels ont d’ailleurs été mis hors jeu du débat politique.
                  il semble ainsi évident que les solutions ne pourront venir que du libéralisme seul système,faut-il le rappeler, ayant réussi à s’imposer au niveau mondial.
                  Tout le problème qui est soulevé par les défenseurs d’une certaine décroissance est l’incompatibilité supposée entre capitalisme et environnement ce qui en l’état actuel reste une pure spéculation car elle ignore que l’inventivité humaine peut nous mettre à part dans la nature, pour le pire mais aussi le meilleur.

                  https://www.lemonde.fr/planete/article/2017/11/13/quinze-mille-scientifiques-alertent-sur-
                  l-etat-de-la-planete_5214199_3244.html

                  https://www.caradisiac.com/La-Suisse-et-Monaco-reunis-pour-l-ecologie-917.htm

                  https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/aux-emirats-une-ile-arche-de-noe-comme-un-anti-dubai_15495

                  • Merci Leonides. Je me sentais un peu seul.

                    • Pour tout vous dire, je lis Contrepoints depuis quelque temps déjà et j’ai l’impression de tourner en rond.
                      Le processus est toujours le même.
                      Chaque jour, sans grande difficulté dans un pays (le nôtre) gangrené par le socialisme, un sujet d’actualité est trouvé qui fournit une occasion de réagir sur Contrepoints. 8 fois sur 10, c’est pour blâmer sans nuance l’interventionnisme et l’étatisme. Quelquefois brillamment, d’autres fois moins brillamment.
                      Ok, c’est juste. Ça flatte l’ego de savoir que l’on n’est pas seul. Mais après ? On est entre nous. On est tous d‘accord. Non ?
                      Quelles solutions proposons-nous ? Comment le libéralisme se propose-t-il, par exemple, d’intégrer les effets de l’exercice de nos libertés sur l’environnement ? Rien. Nada.
                      Quand il faut se référer à une école de pensée française libérale, on est obligé, à de rares exceptions près, de plonger 1 siècle et demi en arrière, si ce n’est pas plus.
                      Nous avons totalement laissé le champ des concepts et des idées à nos adversaires. Aucune école de pensée. Aucune œuvre magistrale. Vous lisez sûrement ce qui s’écrit chez ceux que nous combattons. Force est de reconnaitre que la production est pléthorique, planétaire, structurée et, souvent, intelligente, à défaut d’être juste. Il faut réfléchir pour apporter la contradiction d’un point de vue libéral. Combien d’intellectuels libéraux dans ce fichu pays ? Combien à gauche ?
                      Regardez la portée de nos arguments sur l’environnement sur Contrepoints par exemple. Ne peut-on espérer autre chose pour le libéralisme ?

                    • @Yves81
                      Vous pouvez rester confiant ,et les thèses millénaristes restent encore une fiction.
                      Au delà des divergences de vues entre les hommes sur les systèmes et les politiques économiques qui existaient déjà un siècle et demi en arrière,la Destinée (avec un D)des hommes reste commune, comment ignorer cette réalité essentielle?
                      Le débat actuel tend à culpabiliser l’action déterminante de l’homme, mais semble oublier que la nature qui a toujours été très dangereuse doit aussi être prise au sérieux.
                      Le génie humain se doit avant tout de composer avec cette nature hostile et son avenir sera toujours incertain, sauf découverte scientifique majeure de préférence dans le domaine de la physique, qui se fait un peu trop attendre il est vrai.
                      il n’est donc pas uniquement question d’action politique comme le suggère la vidéo,mais surtout de progrès impératifs de la science.
                      Nul doute que si les sombres prévisions énoncées par certains scientifiques s’avéraient exactes,le temps ne serait plus à tergiverser pour trouver quelque bouc émissaire comme il est habituel,car notre « jouet cassé » impliquerait alors notre propre disparition.
                      Fort heureusement l’épilogue ne semble pas encore pour demain!

                • Je crois simplement que Contrepoints n’est pas le lieu où des libéraux chercheront à s’associer pour des projets communs, mais que ça ne signifie pas qu’ils ne le fassent pas ailleurs. Contrepoints est à mon avis un lieu où on cherche à convaincre ceux qui ne sont pas, au départ, totalement d’accord avec nous. Seuls les arguments comptent, et mettre en avant les actions qu’on entreprendrait volontiers avec d’autres est plutôt une manière de faire oublier ces arguments au profit d’une image et d’un jugement moral. Libéral ne veut pas dire individualiste et égoïste, cela veut dire respectueux de l’individu et de son droit à refuser de se priver pour autrui, si et seulement si tel est son choix personnel. Mais libéral, c’est aussi la même racine que « libéralité »…

                  • @MichelO

                    Tout à fait d’accord pour dire que les jugements moraux ne doivent en rien être un faux nez pour faire oublier les arguments devant alimenter tout débat.
                    Seuls des faits précis et leur réalité doivent être mis en exergue quant aux questions environnementales.
                    il aurait été souhaitable qu’à l’occasion d’un article traitant d’un sujet aussi sensible il ne faille pas se focaliser sur le « chiffon rouge »de l’écolo orthodoxe, mais sur des arguments probants allant à l’encontre d’une sinistrose bien prégnante!

                    • Il n’y a eu strictement aucun jugement moral dans les différents échanges ci-dessus.
                      Mais, en filigrane, une question de fond sur laquelle, à l’évidence, un désaccord fondamental persiste.
                      Question dont je pense pourtant qu’il serait dans l’intérêt vital de certains libéraux d’accepter de l’examiner sans dogme.

                      Le libéralisme peut-il se passer de toute forme de régulation supra-individuelle dans sa vision de l’organisation des sociétés humaines ? Ou, autrement dit, n’existe-t-il aucune question qui, pour le libéral, ne puisse pas être réglée en dehors la relation exclusive des acteurs directement concernés ?
                      Vous devinez ma réponse.

                    • @Yves 81

                      Je ne faisais aucunement allusion à nos échanges quant à un supposé jugement moral, mais comme je le précisais à MicheO,toujours inspiré en termes d’arguments,il est regrettable que l’on puisse s’attacher plus à la forme du discours d’Aurélien Barreau qu’au fond, qui pose un vrai problème sociétal, que d’aucun sur ce site s’emploient simplement à décrire et à constater comme imaginaire,ce qui est à mon sens irréaliste et insuffisant lorsqu’il s’agit de défendre des idées.

            • Bah de toute façon la cote d’amour des libéraux dans ce pays est juste un peu au-dessus d’Ebola…

              Je pense que quand il y a une nuisance (pollution etc.) qui cause une gêne ou des effets néfastes manifestes (et prouvés, au sens qu’une cour de justice pourrait trancher), il est normal que la société civile s’organise pour penser des solutions. Et il n’y a rien d’antilibéral à adopter une loi interdisant à Pierre de brûler ses vieux pneus devant la maison de Paul, pour prendre un exemple idiot.

              Malheureusement le rôle prépondérant de l’Etat dans nos sociétés favorise l’installation de lobbies idéologiques recyclant le pognon des contribuables. Un bon coup de millénarisme apocalyptique, et hop! Plus de pouvoir, de pognon et peut-être un de ces jours le contrôle des naissances.

              • Dans la mesure où les « libéraux » :
                – ne reconnaissent pas la liberté de ne pas être vacciné comme principe absolu
                – ne reconnaissent pas la liberté de critiquer les vaccinations obligatoires comme principe qui s’impose à l’Ordre des médecins
                – ne reconnaissent pas l’invasion migratoire comme risque vital pour la société
                …ils ne gagnent en effet pas à être connus.

                • Mon propos était que les libéraux sont généralement diabolisés dans le discours public en France.

                  Pour le reste, « les libéraux » ne parlent pas d’une seule voix. A part les anars il y a sans doute peu de groupes aussi peu organisés, sans doute par définition. Cela leur (nous? à voir) permet quand même d’être souvent moins affectés par la corruption du pouvoir que d’autres…
                  Quand à l’invasion, au moins les libéraux défendent généralement votre (notre) liberté d’en parler…

                • Revoilà votre dada sur les vaccinations. Avec des assertions fausses en plus.
                  La plupart des libéraux sont tout à fait d’accord pour laisser la liberté de chacun à se faire vacciner ou pas et de critiquer ce que chacun veut ou pas.
                  Vous n’aviez pas aimé ce qu’on vous avez déjà répondu sur ce sujet à l’occasion d’un autre article. Dans un pays libéral où la couverture santé serait au choix de chacun, se faire vacciner ou pas serait de la responsabilité de chacun. Et les conséquences de ce choix également. En gros, si vous avez une assurance santé privée, le montant de la prime sera fonction de vos choix: il ne faut pas s’attendre à payer le même prix si vous respectez ou pas les recommandations de l’assurance. Donc si pas de vaccination, il faudra s’attendre à payer plus cher voire à ce que certaines assurances refusent de vous couvrir. Mais la concurrence aidant, vous en trouverez surement une qui acceptera, à un prix supérieur vraisemblablement. Et si vous trichez (càd que vous ne vous faites pas vacciner sans le dire) vous ne serez pas couvert si l’assurance le découvre. Une autre possibilité est que l’assurance accepte de vous couvrir sauf pour les patrologies pour lesquelles vous avez refusé la vaccination. C’est le principe de responsabilité.
                  Les français ont fait le choix il y a 70 ans d’une assurance santé étatique et ont abandonné à l’Etat tout pouvoir décisionnel. L’Etat impose donc ce qu’il veut. C’est ce qui peut arriver quand on abandonne ses responsabilités à un tiers.
                  Dernier point, vous pouvez critiquer les vaccinations autant que vous voulez. Ce qui vous était reproché dans vos commentaires , c’est des arguments d’autorité, des affirmations abruptes sans aucune référence pour appuyer vos dires.

        • @ Yves81
          Ce n’est pas un dérèglement mais un changement, comme il y en a eu tout le long du passé. Vous croyez que le climat est stable? Les périodes glaciaires vous n’en avez pas souvenir? Et lorsque la Terre se réchauffait c’était à cause des activités humaines? Nous sortons d’un refroidissement que les climatologues ont nommé « Petit âge glaciaire », ce qui veut bien dire ce que cela signifiait, débuté vers 1250 prenant fin vers 1850. Donc la température remonte comme elle remonte au printemps après l’hiver. Cela c’est traduit par 0,6° en 1 siècle et demi. Pas de quoi en faire un drame, ni à crier à l’Apocalypse comme les millénaristes qui nous annoncent la fin du monde tous les 10 ans!

    • Pour vous « rassurer » sur le climat, je vous renvoie à la revue NEXUS de ce bimestre, indépendante, qui analyse dans un dossier très complet avec moult références la problématique climatique actuelle, et renvoie dos à dos les climato-catastrophistes et les climato-sceptiques. Les déclarations de M. Barrau donnent raison à la revue qui s’inquiète de voir le climat pris comme prétexte pour restreindre les libertés. M. Barrau serait en l’occurrence ce que Lénine appelait un idiot utile.

  • La phrase « Oui nous sommes faibles et incapables de nous raisonner à l’échelle individuelle, mais capables de comprendre que nous devons être raisonnés à l’échelle collective » me fait frémir. J’imagine que nous avons besoin d’un « guide » pour nous raisonner, et s’y soumettre car c’est pour notre bien comme nous le savons au fond de nous. Toute doctrine qui mets la société avant l’individu est extrêmement dangereuse, car l’individu n’est plus au sommet de la pyramide des valeurs morales, et peut être alors utilisé pour « le bien commun ».

  • « L’astrophysicien » … donc une personne a priori sans compétence spécifique en météorologie, en physique de l’atmosphère, en climatologie, en paléoclimatologie, géophysique…

    Quand on voit ce qu’un spécialiste d’une discipline connexe à la climato peut se prendre dans le tronche en attaques sur le fait qu’il sort de sa spécialité, qu’est-ce que cet ahuri aux cheveux longs et idées courtes peut apporter au débat scientifique?

    Ah pardon on m’informe qu’il n’est pas tellement un spécialiste du climat qu’un scienteux concerné conscientisé…

  • Ou comment d’obscures nullités tels ces Barrau, Mélanchon, Besancenot et autres Hulot s’excluent des « faibles incapables de raisonner » : des surhommes en fait. Ils se proposent de devenir nos chefs, des bergers conduisant le troupeau des enfants gâtés que nous sommes d’après eux. Attendons encore un peu pour voir si les Européens préfèrerons l’illusion de la sécurité promise par ces escrocs ou bien la liberté individuelle. Est-il préférable d’être un chien avec collier, de prendre des coups de pieds et sa ration de croquettes ou un loup libre qui doit lutter pour sa survie ?

  • Ce monsieur est inquiétant.
    Son discours se résume à dire que l’être humain est, de manière endémique, mauvais vis à vis de la nature. Et pour changer cette nature, il faut faire confiance aux politiques (donc à d’autres d’êtres humains) pour diriger les autres et « sauver le monde ». Sans cet aspect, le politique ne serait plus légitime.

    C’est réellement inquiétant ce type de raisonnement, surtout si l’on fait un petit tour sur les réseaux sociaux où l’on peut voir le nombre de commentaire allant dans ce sens (par de personnes qui, souvent, n’iraient pas sauver un chat/chien abandonné dans la rue).

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