Communiste, « dans le sens noble du terme » ? L’idéologie mortifère

Baudoin Collard, le président du Parti Libertarien belge, répond au président du Parti du Travail de Belgique, Peter Mertens qui déclare pratiquer un communisme « au sens noble du terme ».

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
communism poster1 by Robot B (CC BY 2.0)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Communiste, « dans le sens noble du terme » ? L’idéologie mortifère

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 23 septembre 2018
- A +

Par Baudoin Collard, président du Parti Libertarien Belge.

« Je suis marxiste, je suis communiste, dans le sens noble du terme ».

Dans une récente interview sur les ondes de la Première, le président du PTB Peter Mertens assume sans ambage ses sources d’inspiration. « Je suis communiste. Dans le sens noble du terme ». En l’entendant, les 100 millions de victimes de cette idéologie mortifère ont dû se retourner dans leurs fosses communes.

Peter Mertens a-t-il donc oublié les 4 millions d’Ukrainiens morts durant la famine organisée par Staline en 1932 (l’Holodomor) ? Que dirait-il aux 65 millions de victimes de la folie meurtrière des communistes chinois s’ils assistaient, médusés, à ses déclarations ? A-t-il seulement eu une pensée pour les 2 millions de Cambodgiens, les 2 millions de Nord-Coréens, les 1,7 million d’Éthiopiens, les 1,5 million d’Afghans, le million de victimes des pays de l’Est, les 22 000 prisonniers exécutés sommairement à Katyn après l’invasion de la Pologne ?

Et toutes les victimes de régimes qui, eux aussi, se réclamaient ou se réclament encore du marxisme dans le sens noble du terme ? Derrières ces chiffres, des victimes mortes de famine, d’exécutions sommaires, de travaux forcés, le tout soigneusement planifié aux plus hauts niveaux de leurs propres États, au nom d’une idéologie qui n’a jamais rien eu de noble.

Une idéologie de destruction

Comme le fait remarquer l’historien Stéphane Courtois, l’un des auteurs du Livre Noir du Communisme, les crimes commis par les communistes ne sont pas fondamentalement différents de ceux commis par les nazis : ces deux idéologies totalitaires considèrent qu’une partie de l’humanité ne mérite tout simplement pas de vivre. La barbarie des nazis est restée plus vive à nos mémoires car ils s’en prirent à nos grands-parents, là où les communistes sévissaient loin de nos frontières.

Que les médias laissent s’exprimer les défenseurs éhontés de ce système criminel nous met tous mal à l’aise, mais cela fait partie du jeu démocratique. La stratégie du cordon sanitaire n’a jamais fonctionné. Il faut accepter de débattre de toutes les idées, même les plus malfaisantes, afin de mieux les combattre. Hélas ! De débat, il n’y a jamais. Les journalistes, réduits par leurs invités politiques au rôle de faire-valoir, ne semblent jamais vouloir porter le fer sur les idées et les références du PTB.

Des exemples peu inspirants

Ainsi, quand Peter Mertens propose la nationalisation pure et simple de l’ensemble du secteur financier et énergétique, cela ne soulève guère de réactions des journalistes. Ce sont pourtant exactement les mêmes recettes qui ont été appliquées au Venezuela, autre référence récurrente du PTB. On connaît pourtant la suite. Un pays ruiné en quelques années, où les libertés politiques ont disparu en même temps que les libertés économiques. Un pays au bord de la guerre civile.

Le minimum du travail journalistique consisterait à contextualiser ce genre de propositions aussi dangereuses que stupides.

Dans cette même interview, un Mertens décidément en forme se lance dans une diatribe contre les ravages du capitalisme sur la planète. C’est le nouveau mantra du PTB: #RedIsTheNewGreen. Comment se fait-il qu’aucun journaliste  ne juge utile de rappeler le bilan désastreux de ses prédécesseurs communistes, comme par exemple :

    • L’assèchement de la mer d’Aral, l’une des pires catastrophes environnementales, planifiées par les économistes soviétiques dans les années 60.
    • La zone d’essais nucléaires de Semipalatinsk, grande comme la moitié de la Belgique, et où les autorités soviétiques ont toujours caché les dangers des radiations à la population locale.
    • La catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986, due à la vétusté des installations.
    • Le plus surréaliste : la « campagne des 4 nuisibles », lors du « Grand Bond en Avant » entre 1958 et 1962 en Chine, durant laquelle les populations de moineaux furent systématiquement éradiquées, Mao ayant décrété que « les oiseaux sont des animaux du capitalisme ».

Raser gratis (au frais des autres)

N’ayant jamais été associé au pouvoir, il est impossible de juger le PTB sur ses réalisations. Comme tous ses prédécesseurs, il nous promet le paradis sur Terre. Et cette fois, promis juré, le résultat sera différent !

Il y a un siècle, lorsque les Bolchéviques renversèrent la jeune démocratie russe, on pouvait encore prétexter de l’ignorance et arguer de la nouveauté. Aujourd’hui, ce n’est plus possible. Au cours des dernières décennies, le communisme a régné sur plus de la moitié de la planète. Il fut expérimenté avec des variantes diverses dans plus de quarante pays différents. Partout les conséquences furent les mêmes : pauvreté, famine, guerre civile, exécutions politiques, camps de concentrations.

Offrir aujourd’hui une tribune médiatique aux représentants du PTB, sans rappeler aux électeurs où leur programme a mené à chaque fois, n’est pas seulement une faute journalistique. C’est une complicité active dans les crimes à venir.

Voir les commentaires (106)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (106)
  • Albert Einstein : C’est pure folie de faire sans arrêt la même chose et d’espérer un résultat différent.

  • la nationalisation comme la « redistribution totale  » ça « marche » à très court terme. comme de manger les grains réservés pour la semence…
    sinon, il y a beaucoup de gens qui assument très bien de ne pas avoir de principes directeurs et de valeurs autre que voir les choses selon leur interet. Ils pensent que la cohérence de leur propos n’ a pas d’importance. Les popos n’ont pas de fonds mais sont juste un signalement d’apparte
    Ils seront contre la peine de mort mais pour des exécutions sommaire d’opposants politiques.

    • la nationalisation comme la « redistribution totale » ça « marche » à très court terme. comme de manger les grains réservés pour la semence…
      sinon, il y a beaucoup de gens qui assument très bien de ne pas avoir de principes directeurs et de valeurs autres que de voir les choses selon leur interet. Ils pensent que la cohérence de leur propos n’ a pas d’importance. Les propos n’ont pas de sens mais sont juste un signalement d’appartenance à un groupe.
      Ils seront contre la peine de mort mais pour des exécutions sommaires d’opposants politiques.
      Et ça na rien à voir avec l’éducation Ils ont au coeur une profonde aversion pour le système…le seul juge qu’ils acceptent c’est eux m^me ou une personne qui les soutient.
      il ‘y a pas de plus grand « crime » que d’être en désaccord avec eux de s’opposer à leur interet.
      SI c’est gens sont dans le bas de l’échelle sociale ils soutiendront le communisme.

      avez vous déjà vu des gens expliquer pourquoi ils stationnent sur des places handicapés.

      quand il s’agit de moi, ce n’est pas pareil.

      ce n’est pas un hasard si ce sont d’abord des passions adolescentes..

      • dans ma famille ceux qui prônent le communisme revendiquent l’achat de leurs légumes au marché local…

        dans le meilleur des cas leur communisme est en fait un rejet du capitalisme de connivence..dont le communisme peut être vu comme un aboutissement totalitaire…!
        surréaliste.

    • Il y a le cas d’un universitaire « opposé à la peine de mort » mais qui pense qu’il faut

  • On pense qu’aujourd’hui, après ses déboires, la grande majorité des gens pense que le communisme est irréalisable.
    Mais cette vérité, les communistes du passé l’avait déjà comprise et leurs agissements en furent la conséquence…

  • Communisme et nazisme resteront les plaies du 20 ème siècle . Mais curieusement il est de bon ton de rappeler et de combattre les horreurs du nazisme et d’oublier celles du communisme . Trop forts ces gens !

    • Car tous les personnels politiques et médiatiques ont biberonné au marxisme pur et dur qui imprègne encore la plus grande partie des structures administratives de la France, et ce depuis 1945.
      Voyez l’Education Nationale qui ne sert à instruire que dans un seul sens, celui de la bonne propagande marxiste, une génération après l’autre.

    • @Adio

      Ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire. En 45, le nazisme et le fascisme a été vaincu. Quant au communisme…

      • Faux. Les vainqueurs retournent à leur travail, les historiens écrivent l’histoire.

        Vichy n’a pas gagné du tout mais ses institutions sont respectées aujourd’hui.

        • Les institutions de Vichy étaient suffisamment collectivistes pour être adoubées par les communistes.
          Ce sont toujours les vainqueurs qui écrivent l’histoire. Celle officielle, en tout cas. Malgré la réalité des faits, vous allez toujours trouver un nombre impressionnant de personnes venir contredire les chiffres présentes dans l’article. Tous les chiffres. 1984

  • « Les fruits ne comptent pour rien, l’arbre capitaliste est toujours coupable. Par contre les fruits du communisme sous toutes ses formes sont toujours empoisonnés mais l’arbre n’est jamais à blâmer, seul son jardinier le serait ! »
    Xavier Prégentil.( Libertarien )

    • avez vous déjà vu une seule démonstration que la liberté économique conduisait à un « crime »?
      il suffit de considérer qu’il y a crime quand la liberté économique a pour résultat de vous exclure d’une échange …autrement dit si votre échec économique est nécessairement crime..quand deux personnes pensent à leur interets mutuels en ignorant le votre c’est un crime.

      quand des agriculteurs français vient un camion de viande « étrangères » ils pensent que c’est nécessairement juste…

      • N importe quoi Jacques, avec toute la sympathie que j ai pour vous.
        Je pense que vous n’avez pas compris le sens de cette citation.
        Vous savez je vais une différence entre le droit et la moral, je suis libéral.
        Quand vos agriculteurs vident un camion de viande étrangère c est une atteinte à la propriété donc c est injuste.

        • L échange entre deux agents économiques est un crime pour un tierce ? Jén ai pas bien compris ?
          Alors là je veux bien des détails.

          • je ne le pense évidemment pas…
            mais je constate que des tas de gens le prétendent.. tous ceux qui refusent d’une façon ou d’une autre le jeu concurrentiel. l’argument est toujours que la concurrence est biaisée et si il y a parfois du vrai c’est rarement la faute du concurrent…

            et donc oui l’échange libre entre deux agents économiques peut être vécu comme illégitime par celui qui est exclu de cet échange, c’est un constat… doit je faire la liste des arguments de concurrence déloyale utilisés pour conserver un marché..

            • Ok pour votre première partie, je ne saurais dire mieux. Mais ensuite je ne comprends plus.

              Dans un échange libre j aimerai vraiment comprendre ce que j’ai à faire de l envieux qui trouve cet échange illégitime et qui n a rien à voir avec l’echange libre en question ?

              Oui, je veux bien une petite liste de concurrence déloyale dans un marché libre que je rigole un peu ou que je change de camp.

  • au fait , il semble que vous considériez que le rejet du nazisme repose sur le fait que les gens comprennent ce qu’était le nazisme.
    Je n’ai pas l’impression qu’il y a un rejet massif des idées du nazisme.

    mais des crimes de masse et de la guerre qu’il a engendrés?

    juste le mot…pas de rejet du nazisme..

    • et si on parle du fascisme
      Le fascisme est un système politique autoritaire qui associe populisme, nationalisme et totalitarisme au nom d’un idéal collectif suprême. Mouvement révolutionnaire, il s’oppose frontalement à la démocratie parlementaire et à l’État libéral garant des droits individuels.

      un rejet du fascisme?????? vraiment?

      • Vous avez oublié le terme « socialisme. » dans votre énumération.

        « Fascisme et communisme ne sont pas deux opposés, ce sont deux gangs rivaux qui se disputent le même territoire. Tous les deux sont des variantes de l’étatisme, fondés sur le principe collectiviste que l’homme n’a pas de droits et est l’esclave de l’État. »
        Ayn Rand.

        • j’ai pris la première définition tombée sous la main…le fascisme est pour moi un avatar des idéologies fondées sur l’existence d’ un interet collectif suprême…socialisme communisme et fascisme ne sont pas pas bonnet blanc et bonnet blanc mais de couleur très proche en ce qui concerne la palette des libertés individuelles.

          est ce un hasard si beaucoup qui rejettent le fascisme en ont une définition très partielle…
          il n’y a pas un rejet du fascisme en tant que système politique…il y a une rejet du mot..

          je vois beaucoup d’antifascistes qui me semble comparables aux fascistes, je vois beaucoup d’antiracistes qui collent parfaitement à ma définition du racisme…

      • Le fascisme est le jumeau de la sociale-démocratie.

    • Non je ne pense pas. C est très mal vue de s afficher nazi de nos jours et je ne le regrette pas.
      Communiste ça passe crème.

      • @ Aeroslkid
        Le marxisme-communisme, c’est d’abord un endoctrinement, avec le vocabulaire, les principes, une logique spécifiques. C’est quasi incurable! Une seule conversation avec une personne du parti pourra vous en convaincre!
        Mais nous n’avons pas été moujik en 1917: qu’il fallait réagir est sans doute vrai! Donc révolution puis une place de chef à prendre! Classique!

        Je continue à penser que pour être un leader politique, il faut avoir « un grain »!

        Sinon, Peter Mertens profite bien opportunément d’un P.S. belge en mauvais état, actuellement, pour devenir LE parti de gauche dans ce pays, à la veille de prochaines élections où les « speakers » de la RTB-VRT (radio-télé nationales) sont priés de ne pas intervenir! L’occasion fait le larron!

        • Vous prêchez un convaincu.

          « Surtout, souviens-toi que l’homme qui sollicite tes suffrages est, de ce fait, un malhonnête homme, parce qu’en échange de la situation et de la fortune où tu le pousses, il te promet un tas de choses merveilleuses qu’il ne te donnera pas et qu’il n’est pas d’ailleurs, en son pouvoir de te donner. L’homme que tu élèves ne représente ni ta misère, ni tes aspirations, ni rien de toi ; il ne représente que ses propres passions et ses propres intérêts, lesquels sont contraires aux tiens. »

          Octave Mirbeau (La Grève des électeurs)

  • « Ainsi, quand Peter Mertens propose la nationalisation pure et simple de l’ensemble du secteur financier et énergétique, cela ne soulève guère de réactions des journalistes. Ce sont pourtant exactement les mêmes recettes qui ont été appliquées au Venezuela »
    Lesquelles mêmes recettes ont été appliquées en France après la seconde guerre mondiale sans que notre pays ne subisse le sort du Venezuela.
    Si ces recettes ne sont pas souhaitables, elles ne peuvent expliquer à elles seules la ruine vénézuélienne.

    • ce doit être en effet les modalités des nationalisations qui importent…pour le reste le collectivisme a des effets qui me semblent lents et surtout de donner une grande inertie..

      si vous dépossédez brutalement des paysans de leur terre vous avez la famine pardon une chute de productivité agricole brutale qui peut conduire à la famine…
      la nationalisation peut ou non se doubler d’une perte de capital financier et humain.

      • et la France était en ruine..d’ou est venu le pognon pour reconstruire?

      • Chavez avait déjà pas mal nationalisé avant Maduro. Je penche plutôt pour un pays structurellement fragile, faiblement industrialisé, à l’agriculture peu développée, important donc énormément de tout, endormi sur sur ses revenus pétroliers, qui représentent l’essentiel de ses recettes, sensible donc à la moindre crise pétrolière.

      • Et Si vous dépossèdez lentement les paysans de leur terre, c est juste et tout se passe bien ?

        C est qui ce ce « vous » ailleurs ? Celui qui construit la société selon ses intérêts ?

        • non si il y avait une comparaison ce serait un système d’allocation de terre nouvelles…

          je ne soutiens pas le communisme ou le socialisme…je fais juste la remarque que le communisme peut durer… comme d’autres systèmes sociaux du passé presque autant négateur de l’individu.

          mon point est de comprendre pourquoi le Venezuela a chuté de façon différente au quasi immobilisme français..
          en tant que tel le communisme ou le socialisme sont surtout des systèmes profondément immobilistes.. les changements viennent de la liberté des individus… et c’est une des raisons pour lesquelles ça ne marche pas…ils ne sont pas très adaptables sinon pas du tout..le monde lui change…
          la simple gestion de l’augmentation de population est un casse tête pour un planificateur communiste…

    • Vous connaissez bien mal l’histoire du pays, ce qui vous conduit une nouvelle fois à raconter à peu près n’importe quoi.

      Après seulement quelques années de régime collectiviste destructeur de l’après-guerre, la France était en faillite. Il aura fallu d’abord les milliards du plan Marshall entre 48 et 52 puis le plan Rueff de 58 pour la sortir de la mouise socialo-étatiste.

      Plan Rueff : conçu à partir de septembre 58, 25 pages de mesures simples et de bon sens que de Gaulle impose par ordonnance en décembre 58, dont une réduction sévère des administrations, la suppression des indexations automatiques, la libération des échanges extérieurs, le nouveau franc…

      Le Venezuela n’a pas encore eu la chance de se débarrasser de ses socialistes. La réalité, c’est que la France a échappé de peu au même sort, les mêmes causes collectivistes produisant partout et toujours les mêmes effets catastrophiques.

      • il a néanmoins raison de pointer le caractère catastrophique de ce qui se passe au vénézuela par rapport au doux rond rond de notre collectivisme mou. ..

        • L’expérience prévient qu’il est préférable d’attendre la fin de l’histoire avant de conclure à propos du ronron béat de notre collectivisme pas si mou que cela, pour preuve les millions qui le fuient par exil extérieur ou intérieur, et les millions d’autres qui débarquent pour en profiter un peu, pour vivre sur la bête tant qu’ils le peuvent.

          • il y ara toujours une part de « collectivisme » à mon avis.. ils sont encore libres de le fuir.

            sauf votre respect quand on se laisse par exemple à dire qu’il faut mettre en place une politique qui favorise les affaires , l’industrie le commerce extérieur ou n’importe quoi on dépasse la ligne…or lisez les pseudo libéraux ici ( et je ne suis pas libéral!) .

            le business n’est pas affaire politique.
            ne pas entraver. laisser libre.

            il n’y a pas de pays libéral on ne peut pas fuir le collectivisme on fuit juste une situation qui ne nous favorise pas…

      • si vous préférez je pense que le collectivisme peut être rejeté non pas parce qu’il a toujours échoué mais parce qu’il ne peut qu’échouer , le problème de l’argument empirique reste que certains semblent TOUJOURS penser que l’échec est dû à une mauvaise application or justement non…m^me et SURTOUT d’un point de vue logique, compte tenu de la nature humaine plus radicalement le communisme sera appliqué plus mortifère sera son « échec » ..
        le Venezuela n’est pas la preuve nécessaire, c’est une simple illustration.
        en fait le Venezuela aurait sans doute pu décider de mettre le paquet sur la production energetique …en affamant son peuple ou ruinant que sais je l’agriculture…
        vous trouverez toujours une personne pour vous rappeler des « succès du communisme »..

        c’est la simple métrique collective qui ne fait pas sens. l’intérêt commun qui est à la base de tout n’existe pas sauf exceptions que je cherche encore.

        • « si vous préférez je pense que le collectivisme peut être rejeté non pas parce qu’il a toujours échoué mais parce qu’il ne peut qu’échouer »

          Voilà.

        • Quand vous ne pouvez avoir de certitude absolue mais que toutes les expériences mènent invariablement au même résultat, même la plus humaine et la plus molle des sciences commence à dégager ce qui ressemble à une certitude, qu’on pourrait même dénommer « définition », voire « loi ».

          Ici, typiquement : collectivisation = pauvreté.

          Par ailleurs, l’intérêt commun peut se concevoir comme la somme des intérêts particuliers qui produisent par leur harmonie, à la condition d’être libres, des effets bénéfiques collectifs non recherchés spécifiquement. Les externalités positives de la liberté et de la concurrence surpassent infiniment les rares externalités négatives, par ailleurs aisément (di)gérées par les marchés. C’est en ne cherchant pas l’intérêt commun qu’on finit par le trouver.

          • Par ailleurs, l’intérêt commun peut se concevoir comme la somme des intérêts particuliers qui produisent par leur harmonie, à la condition d’être libres, des effets bénéfiques collectifs non recherchés spécifiquement. Les externalités positives de la liberté et de la concurrence surpassent infiniment les rares externalités négatives, par ailleurs aisément (di)gérées par les marchés. C’est en ne cherchant pas l’intérêt commun qu’on finit par le trouver.
            certainement pas.
            il n’y a pas d’intérêt collectif..car il n’y pas une façon de le définir. Vous avez besoin d’un ensemble de valeurs.
            C’est en ne cherchant pas l’intérêt commun qu’on finit par le trouver. donc si j’agis délibérément contre les interets de certains, alors je ne cherche pas non plus l’intérêt commun puis je en conclure que je vais atteindre l’intérêt commun?
            pure pirouette…phrase creuse..citation…pour ne pas dire « laisser libre les gens de faire ce qu’ils veulent si ils n’exercent aucune coercition directe sur les autres » est votre définition de l’intérêt commun… moi je dis juste que c’est ce que je crois…j’ai aussi la faiblesse de penser que cela ne sera jamais partagé par tous.

            ou pire vous voulez juste garder sous le coude une justification d’action politique.

            • « il n’y a pas d’intérêt collectif »

              Le fait que personne ne soit en mesure de définir son but ne signifie pas qu’il n’existe pas. S’il ne peut être préalablement défini, l’intérêt commun se constate en pratique après coup, une fois que les intérêts privés ont été satisfaits, grâce aux externalités positives.

              Le Catéchisme catholique définit les conditions de l’atteinte du bien commun : « le bien commun réside dans les conditions d’exercice des libertés naturelles qui sont indispensables à l’épanouissement de la vocation humaine, droit d’agir selon la droite règle de sa conscience, droit à la sauvegarde de la vie privée et à la juste liberté. »

              Cela signifie qu’on ne sait pas ce qu’est le bien commun, seulement comment y parvenir. On est à l’opposé des idéologies qui définissent un objectif délirant à atteindre, peu importe les moyens immoraux et les sacrifices humains, par exemple l’égalitarisme forcené des socialistes, le collectivisme étatique ou encore le sauvetage de la planète des escrologistes. Il existe une différence fondamentale entre la recherche libérale et chrétienne d’un monde meilleur non définissable et la promesse idéologique fallacieuse du meilleur des mondes.

              Ceci dit, lorsqu’un politicien vous parle d’intérêt général, vous avez raison de vous opposer au propos, pour la bonne raison qu’il est incapable de définir l’intérêt général autrement que par son intérêt particulier de politicien.

        • « l’intérêt commun qui est à la base de tout n’existe pas sauf exceptions que je cherche  »

          Il est à la base de tout mais il n’existe pas.
          Je vois comme une contradiction que vous lèverez quand enfin vous comprendrez qu’il n’y a pas d’exception.

        • Il ne peut qu’échouer parce qu’il n’est pas un système économique.

      • Une fois de plus, Cavaignac, vous ne comprenez pas ce que vous lisez et repondez à côté de la plaque.
        Je vous parle nationalisation du secteur énergétique et financier et vous répondez administrations, échanges exterieurs, monnaie.
        Donc petit rappel au mal comprenant. Le secteur énergétique a été nationalisé après la guerre, d’où la création d’EDF. La Banque de France, le Credit Lyonnais, la Société générale etc ont egalement été nationalisées. Cette situation a perduré pour ces secteurs pendant 40 à 50 ans.
        Donc contrairement à ce qu’affirme l’auteur, ces « recettes » ne peuvent expliquer à elles seules la chute spectaculaire et rapide d’un pays comme le Venezuela.
        En caricaturant à peine, le Venezuela n’a ni industrie ni agriculture, seulement du pétrole grâce auquel il importe tout. Une situation initiale potentiellement explosive… et qui, bien aidée par la politique de Maduro, a fait exploser le pays !
        Cela ne retire rien aux méfaits du collectivisme mais relativise le rôle des nationalisations dans cette débâcle.

        • « seulement du pétrole grâce auquel il importe tout. »

          C’est bien pour ça qu’il est obligé d’importer du pétrole des USA.

        •  » mais relativise le rôle des nationalisations dans cette débâcle » : comique !

        • ici il est interdit de relativiser sur les nationalisations..
          mais ce sont bien pourtant les nationalisations qui ont causé la chute spectaculaire du vénézuela…
          en ce sens que sans les nationalisations vous n’auriez pas eu la chute spectaculaire du vénézuela.
          certes dans d’autres circonstances les chutes ne sont pas spectaculaires voire il s’agit plus de stagnation que de chute…ça ne change pas le fait que l’auteur n’a pas tort..
          la rapidité s’explique par le fait que le secteur auparavant marchait très bien, qu’il était vital pour le pays voire que chavez par imbécillité économique ( c’est un socialiste )a pensé que le metier de pétrolier n’exigeant pas des compétences particulières…

          on peut imaginer que des nationalisation respectant notamment les compétences des pétroliers, ce qui est incompatibles avec les raisons de la nationalisation donc qui correspondant à un choix français est n’est PAS une nationalisation PURE ET SIMPLE , aurait conduit à une chute du vénézuela moins rapide…

          mais l’auteur n’a pas tort . iL ya beaucoup dans le pure et simpe de maertens..

      • @cavaignac
        Le probleme de la France en 1958 etait surtout qu on a du mener des guerres non stop depuis 45 (indochine puis algerie). Une fois que de gaulle a largue l algerie, ca a ete en effet tout de suite mieux

        PS: De Gaulle n etait pas un liberal. Par ex, il pensait qu on devait plannifier le developpement econimique comme en URSS (http://www.gaullisme.fr/2002/04/16/la-planification/), La difference etait qu en France, ca se terminait pas avec une balle dans la nuqe si quelque chose allait de travers

    • Les recettes communistes d’après guerre ont eu les mêmes effets en France qu’au Venezuela! La France était au bord de la guerre civile lors des grandes grèves organisées par le PC en 1947.

  • Et oui, TOUS ceux qui ont soutenu le communisme, les socialistes en particulier, sont les complices des crimes commis!

    • Une décollectivisation sera probablement nécessaire à la France, du même ordre que la dénazification en Allemagne après guerre.

      • Il va falloir que nous soyons convaincant si nous ne voulons pas que cela se passe dans la violence.

        • Pour ça il faudrait un « Nuremberg » du communisme et, vu le nombre de complices…Socialistes, trotskistes, lambertistes, partageux (mais pour les autres) ….Qui encombrent notre triste pays ce n’est pas ce n’est pas demain la veille…

          • nuremberg a jugé des criminels pas une idéologie…

            j’ai du mal avec l’idée de juger pour connerie… donc si on a soutenu la guerre 14 -18 on est aussi complice des crimes de guerres..
            doit on aussi vraiment condamner les racistes?
            aurait il fallu juger tout- ceux qui ont soutenu l’esclavage aux usa?

            • On doit condamner légalement uniquement les atteintes aux personnes aux biens. Basta.
              Le reste c est de la morale, et c est bien la morale, je ne dis pas le contraire, mais vous voyez bien le problème ?

              Les hommes ont des droits, les idées n en ont pas, donc je combats les idées.

  • « En l’entendant, les 100 millions de victimes de cette idéologie mortifère ont dû se retourner dans leurs fosses communes. »
    Pas la peine de lire plus loin, la démarche est d’entrée pas honnête…
    c’est comme si pour parler de libéralisme on faisait sans cesse référence à Pinochet.
    Les 2 étaient des dictatures, point !
    Dépassez ce cap et ensuite pourra s’entamer un échange objectif.
    Pas avec moi, je ne suis pas communiste ! 🙂

    • @Talkinghead le communisme prône la collectivisation. La collectivisation implique de s’accaparer par la force de biens privés. Comment diable voulez vous faire cela sans dictature ? J’attends une réponse …

      • @ Val
        En dédommageant l’ancien propriétaire mais au prix décidé par l’acheteur!

      • « La collectivisation implique de s’accaparer par la force de biens privés. »
        Oui, sauf si vous êtes d’accord au préalable pour la collectivisation.
        Le communisme ne devrait se pratiquer qu’entre individus y consentant librement.
        Ca n’a jamais été le cas ( à ma connaissance), donc nous avons eu droit a des dictatures avec un vernis de communisme.
        Le communisme étant dans ces cas là, une idéologie clé en main pour des dirigeants incultes, inintelligents, bref une autre époque…
        Le niveau de conscience des individus c’est élevé depuis et s’élève tous les jours.
        Si je puis me permettre , le libéralisme économique mondialisé que nous avons, est subit également, impossible d’y échapper, aucun consentement préalable ne m’a été demandé mais on ne me prend aucun bien (2 eme droit), juste ma liberté de vivre autrement (1er droit…), vivre de manière plus coopérative, plus fraternelle, que compétitive.
        Donc au final le libéralisme me prend beaucoup.
        J’anticipe un peu mais ne me dites pas que je suis libre de vivre comme je le souhaite dans mon coin, car seul je ne peux rien et le système est bien fait, il est extrêmement difficile, voire impossible de s’en extraire, par conséquent personne ne peut bouger et me rejoindre.
        Nous sommes coincés par votre libéralisme….jusqu’à ce qu’il devienne intenable pour une masse critique.
        coucou les populismes.

        • « ne me dites pas que je suis libre de vivre comme je le souhaite dans mon coin, car seul je ne peux rien… coincés par votre libéralisme »
          Si, vous pouvez vivre comme vous l’entendez avec d’autres volontaires, en totale autonomie, dans les limites de votre propriété collective. Votre problème, qui se conçoit aisément, c’est que vous ne trouvez pas de volontaires pour vous accompagner. Alors, par dépit, vous envisagez la contrainte de tous pour satisfaire vos aspirations.

          « aucun consentement préalable ne m’a été demandé »
          Vous avez raison, nous ne vous demandons pas votre avis pour être libres, parce que ça ne vous regarde pas. On vous empêche simplement de nuire à autrui. Pour le reste, vous vivez comme vous le souhaitez, c’est votre problème.

          Le libéralisme économique mondialisé que vous dénoncez est une expression qui se gargarise de mots. Le commerce international est loin d’être libéral. Les pays qui y participent non plus. Mais c’est mieux que rien car, jusqu’à preuve du contraire, malgré ses imperfections criantes, il profite au plus grand nombre.

          https://www.contrepoints.org/2011/01/22/11802-moi-le-crayon-2

          Surtout, vous attribuez au commerce international des torts qu’il n’a pas. Les problèmes de la France (chômage, dette, pauvreté, immigration) sont avant tout le résultat de décisions politiques locales et ne sont pas importés : ils n’ont qu’un rapport très lointain avec le commerce international. A la rigueur, on pourrait dire que l’ouverture à l’international, parce qu’elle facilite la comparaison, met cruellement en évidence nos propres lacunes.

          • « Si, vous pouvez vivre comme vous l’entendez avec d’autres volontaires, en totale autonomie, dans les limites de votre propriété collective. »
            Absolument ! ..pas 🙂 En rêve…
            Le monde est si complexe de nos jours qu’il est impossible de recréer un microcosme totalement indépendant, il manquera toujours quelque chose et donc obligé d’avoir des rapports tels que vous les concevez, dits libéraux.

            « Alors, par dépit, vous envisagez la contrainte de tous pour satisfaire vos aspirations. »
            Vous me connaissez mal..
            Si je ne trouve personne, je me ferai une raison…J’évoluerai.

            « nous ne vous demandons pas votre avis pour être libres »
            Mais vous ne l’êtes pas… pas libre du système financier qui dirige le monde, pas libre de votre conditionnement, de vos idées, vous adhérez a un canevas parce que vous y trouvez intérêt et ignorez d’autres choix possibles, vous n’envisagez pas de créer (autre chose que le libéralisme classique)
            , « parce que ça ne vous regarde pas ».
            Un peu quand même. Vos choix m’imposent une façon de vivre les rapports humains qui ne me convient pas. (compétition, monétisation de tout…)
            « On vous empêche simplement de nuire à autrui. »
            Ma plus grosse nuisance est d’écrire ici et de penser différemment ça ira , vous survivrez ? 🙂
            « Pour le reste, vous vivez comme vous le souhaitez, c’est votre problème. »
            Nan, pas possible…bon je m’en sort quand même et je peux me permettre de critiquer…Construire à contre courant est bien plus ardu.

            « Le libéralisme économique mondialisé que vous dénoncez est une expression qui se gargarise de mots. »
            C’est ce que j’ai trouvé de mieux comme définition, proposez la votre, je ne suis pas compliqué.
            « A la rigueur, on pourrait dire que l’ouverture à l’international, parce qu’elle facilite la comparaison, met cruellement en évidence nos propres lacunes. »
            Moins-disance salariale, sociale, environnementale, sont des mots dont je me gargarise aussi ?
            Il est clair qu’en France avec les prélèvements obligatoires ça n’arrange pas le coté concurrentiel qui vous est cher.(sans jeu de mot 🙂 )
            « Surtout, vous attribuez au commerce international des torts qu’il n’a pas »
            J’attribue surtout des torts au système de création monétaire mondialisé qui favorise les pays en croissance ( à construire) mais surtout nuit au pays déjà construits.
            Seuls quelques pays s’en sortent (Suisse, Allemagne,…) a chaque fois se sont des cas particuliers, non généralisables.
            Et puis si tous les pays du monde étaient à leur niveau avec leurs caractéristiques, c’est-à-dire sans croissance significative en intérieur et du coup sans croissance extérieure possible puisque tout le monde serait à leur niveau, vous auriez chômage, dette, pauvreté partout dans le monde à cause du système de création monétaire, qui sauterait , ouf !
            Mais bon entre temps il faut en chier avec des gens qui y croient encore sans vraiment comprendre les tenants et aboutissants du truc dont ils s’estiment libre, juste parce qu’ils sont dans la ‘case’ des favorisés, dont je suis :), ce qui ne m’empêche pas de penser différemment.

            • « si tous les pays du monde étaient à leur niveau »
              Que peut bien vouloir dire « être à son niveau » ?

              « chômage, dette, pauvreté partout dans le monde à cause du système de création monétaire »
              Chômage, dette, et pauvreté sont partout la conséquence d’une collectivisation culturelle, idéologique ou mafieuse, d’un vol étatique en bande organisée niant la propriété privée. Il est certain que les monopoles monétaires sont un des instruments de nuisance favoris des Etats pour voler les populations. Rendez à César…

            • « Absolument ! ..pas En rêve… »
              Certes, vos projets sont des rêves morbides, avec des millions de morts à la clé.

              • @Cavaignac
                Des que ça devient un peu compliqué, on revient à ses mantras, et aux caricatures, ça rassure… décevant finalement.

        • @talkinghead avec un état qui dépense 54% du pib (et qui fait de nous techniquement un pays communiste selon les normes de l ocde) comment pouvez vous dire que nous vivons ds le libéralisme ? ? Nous sommes coincés par un neocommunisme et un capitalisme de connivence. Nous ne vivons pas une once de libéralisme.

          • @Val
            J’entend bien mais au fond de quelle liberté êtes vous privée ?
            Le monde qui entoure la France n’est il pas libéral ? la France n’a t elle pas d’interactions, et d’échanges libres avec le monde libéral ?

            • @talkinhead je vous parle de libéralisme economique et vous me répondez liberté, ces notions sont liées mais non semblables. Bon revenons au liberalisme économique : l’état pompe litteralement plus de 57% de ce que tout un chacun produit, notre liberté de jouir de notre travail est gravement entamée, non ? D’autant plus que les services promis en échange ne sont plus franchement au rendez vous : éducation, transports …… et je ne vois pas en quoi un pays voisin serait un peu plus libéral chanerait quoi que ce soit à cela , à part prendre mes valises et y aller (ce que l’on a d’ailleurs fait pendant pas mal d’années) .

              • @Val
                « et je ne vois pas en quoi un pays voisin serait un peu plus libéral changerait quoi que ce soit »
                La concurrence et les échanges mondialisés, avec des pays ayant d’autres fonctionnements internes que la France, contraint la France soit à suivre les autres vers plus de libéralisme économique(moins-disance sociale, salariale) soit a fortement s’endetter pour conserver un « art de vivre a la Française » qui n’est du coup plus tenable .
                Voyez que l’on est pas si libre de ses choix que ça.
                La course au rendement de l’investissement dicte un type de société que vous appelez de vos vœux, sans doute.
                Ce n’est pas le choix qui a été fait par les pays européens après la catastrophe de la seconde guerre mondiale.
                La France résiste, un bon bloc de Français privilégie la solidarité imposée, à la libre concurrence mais ils ne sont pas libre de conserver se choix, à cause des choix faits par nos voisins du monde.

                • @talkinghead
                  « la concurrence etc. .. plus tenable » oui . Que suggérez vous ?
                  Je ne vous suis pas sur le choix de l’europe, car nous sommes seuls à avoir fait cet arbitrage si important en faveur de la redistribution d’où notre situation de queue de peloton en croissance et en taux de chômage.
                  « un bon bloc de Français privilégie la solidarité imposée » oui (ceux qui en vivent) . Nous sommes depuis pas mal de temps dans une situation où une majorité des français dépendent de la manne publique : ie. ils ont de fait abandonné leur liberté (et celle des autres : les payeurs ) .
                  Et oui la France « n’est pas libre ? » de garder ce choix car elle s’est de fait mise dans la gueule du loup : ie. qui veut être libre paye ses dettes (ou n’en contracte pas). Seul le libéralisme peut rendre libre : on maîtrise ses créances , son budget.

                  • @Val
                    « Que suggérez vous ? »
                    Ouh là ! 🙂
                    Pour commencer gentiment, ça pourrait donner un monde où tout le monde gagne pareil ou presque – a définir- (sur Terre)
                    La reconnaissance et la motivation que l’on retire de la tache que l’on réalise étant inégale, suivant nos capacités.
                    Pour certains, être capable de faire un collier de nouille sera un challenge (handicap lourd), pour un autre se sera découvrir un vaccin.
                    Si possible aucun pouvoir concentré.

                    « Je ne vous suis pas sur le choix de l’europe, car nous sommes seuls à avoir fait cet arbitrage si important en faveur de la redistribution »
                    Je vous suis 🙂
                    « d’où notre situation de queue de peloton en croissance et en taux de chômage. » Oui, à cause de le compétition internationale. Nous avons fait le choix d’avoir un handicap suivant les ‘règles internationales’ de la compétition, normal que nous perdions.
                    Par contre nous n’avons pas le choix de ne pas jouer alors « libéralisme économique », vous repasserez, je dirais plutôt « figure imposée ».

                    « Seul le libéralisme peut rendre libre : on maîtrise ses créances , son budget. »
                    Oui. Allons plus loin, être libre de ces contraintes matérielles, n’est pas un objectif envisageable pour vous ?
                    C’est-à-dire gagner confortablement sa vie (sans extravagances possible je vous l’accorde, puisque tout le monde gagnerait pareil ou presque – à définir-) et concentrer son énergie sur l’intérêt et la reconnaissance que l’on retire de ses taches ?

                    • @talkinghead
                      « tout le monde gagne pareil ou presque » : et comment diable allez vous persuader tout le monde ? (surtout le milliard de chinois ainsi que les russes, les vietnamiens, etc.qui en reviennent … 😉 ) Chaque pays est souverain. Comptez vous retourner coloniser ces gens ?
                      « faire le choix de ne pas jouer » : un pays le fait encore: la Corée du nord, le Venezuela n’est pas mal non plus -tout le monde se tire- , les Coréens ont mis un mur. Est ce votre modèle de société ? (pas le mien vous vous en doutez)
                      « etre libre des contraintes matérielles » « gagner confortablement sa vie » : et pour vous c’est combien ?
                      Le père d’un ami de ma fille était en Pologne l’époque où ce type de politique était appliqué. Ma fille demande à son copain : pourquoi ton père n’a t il pas fait d’études ? réponse : « A quoi cela aurait il servi ? »
                      Autre exemple rep Tchèque -que je connais assez bien- : Personne ne voulait être chef. Pourquoi ? le refus d’être responsable car responsabilité = ennuis = danger . Avec votre modèle plus personne n’est moteur de quoi que ce soit , la société vivote , stagne, n’arrive plus à payer le « salaire confortable » et se casse la figure.
                      Mais le plus gros « problème » est que vous ne parviendrez jamais à imposer cela au monde entier sauf bien entendu tyrannie mondiale, est-ce le modèle que vous souhaitez ? J’investis de suite dans le spatial 😀 !

                    • @Val
                       » comment diable allez vous persuader tout le monde ?  »
                      Par la séduction de l’exemple qui ferait ensuite tache d’huile. Surtout aucune contrainte.
                      « surtout le milliard de chinois ainsi que les russes, les vietnamiens, etc.qui en reviennent »
                      Ce n’est évidemment pas ce que je propose. hors de question qu’il y ait une autorité, qui plus est dictatoriale. Exit le dirigisme.

                       » Chaque pays est souverain.  » Absolument, bien que les frontières soient des limites…

                       » un pays le fait encore: la Corée du nord , »
                      Ne correspond pas mes critère, puisque dictatorial, dirigiste mais sinon l’exemple est intéressant et montre que si vous n’entrez pas dans la compétition mondiale, vous crevez plus ou moins.
                      C’est ce coté ‘obligatoire de fait’ du libéralisme économique, qui me dérange….vu qu’il ne me séduit pas.

                       » « gagner confortablement sa vie » : et pour vous c’est combien ? »
                      Sans spécialement y avoir réfléchi, pourquoi pas 1869 € net par personne (PIB /français – Charges sociales, à la louche)
                      Ça ferait plus par adulte si l’on retire les enfants , limite d’âge a déterminer.(ou pas, tout se discute)

                      « « pourquoi ton père n’a t il pas fait d’études ? réponse : « A quoi cela aurait il servi ? »
                      Autre exemple rep Tchèque -que je connais assez bien- : Personne ne voulait être chef. Pourquoi ? le refus d’être responsable car responsabilité = ennuis = danger . » »
                      Déjà pas de dirigisme…et ensuite pour les études, la satisfaction personnelle d’exploiter au mieux nos capacités, la soif d’apprendre, la curiosité. Personnellement j’ai fait mes études par plaisir et non pour ce que j’allais en retirer plus tard comme rémunération.
                      Il y va de notre responsabilité d’humain de donner le meilleur de nous même dans ce qui nous fait plaisir, pour nous même et pour le monde entier.
                      La nécessité d’une carotte pécuniaire est assez infantilisante . Je croyais les libéraux aspirer à la liberté et à la responsabilité ?
                      La carotte nous place au niveau animal : c’est bien = récompense, c’est mal = punition.
                      Quelle liberté dans cette contrainte subie et appliquée par une autorité ?

                      « Avec votre modèle plus personne n’est moteur de quoi que ce soit , la société vivote , stagne, n’arrive plus à payer le « salaire confortable » et se casse la figure. »
                      Possible, tant que l’humain demeure irresponsable.

                      « J’investis de suite dans le spatial ! »
                      🙂 Vous me gardez une place ? 🙂

                    • @Talkinghead vous prônez la valeur de l’exemple alors je vous dis : allez y ! Exactement comme vous le présentez. (je note cependant que vous avez dit précédemment que cela ne peut marcher qu’à échelle mondiale) .
                      Petite remarque tout de même : vous semblez avoir un vision étrange de l’argent et du salaire. Le salaire est le moyen que l’homme a trouvé pour stocker un travail. En travaillant vous créez de la valeur , cette valeur est stockable (dans une monnaie) et donc réutilisable. La monnaie est une invention géniale, elle permet le stockage du travail et l’échange entre personnes .Comme la pile stocke l’énergie. Si vous créez ex nihilo un « salaire » qui ne correspond à rien (puisque tout le monde à le même de base ) vous créez du vent, de la monnaie de singe . Croire que l’on peut donner comme ça ex nihilo de l’argent que l’on n’a pas gagné au préalable est un leurre ie. une pile/batterie chargée vient de qqpart, quelqu’un a fabriqué cette énergie. Maintenant, de multiples expériences du type que vous citez ont été tentées de part le monde à de diverses époques, elles ont toutes échoué. Prouvez nous le contraire ! On vous regarde 😉

                  • @Talkinghead
                    « par la séduction et l’exemple » : le moins que l’on puisse dire est que les exemples passés ont été des repoussoirs 😉 . Il va y avoir un gros boulot de « séduction ». Encore une fois expliquez moi comment vous allez convaincre : un entrepreneur, un propriétaire de laisser son bien à « la collectivité » c’est à dire tout le monde, c’est à dire personne : d’où la déresponsabilisation qui en découle immédiatement.
                    Le communisme est caduque dès le départ. Il ne peut s’imposer que par la force.
                    « infantilisation » : nous n’avons pas la même vision visiblement. Un enfant dépend de ses parents : il ne gagne pas sa vie . En maintenant ce « salaire pour tous » vous continuez cette infantilisation en changeant de tuteur : l’état . Ce que vous proposez est au contraire une infantilisation à vie. Responsabilité demande autonomie. Si votre survie dépend d’une entité extérieure vous êtes dépendant. Ce peut être un choix, mais ne doit pas être imposé. Dans votre démarche vous souhaitez imposer la dépendance. Et vous fabriquerez des cohortes d’ infantiles

                    • @Val
                      Je pense qu’il faut commencer petit, dans un éco village par exemple, avec des gens qui n’ont pas grand-chose a perdre financièrement et/ou des « riches » convaincus.(j’y reviendrais)
                      L’expérience dira mais il clair que des ajustements se feront , il s’agit d’ une œuvre vivante et collective.
                      Lorsque les « extérieurs » constateront qu’au sein de cette communauté, la peur du lendemain a disparu, que personne n’est exploité, cela devrait en séduire quelques uns.
                      Il est clair que les « riches » perdent un pouvoir sur les autres. La sécurité du matelas du « riche » est perdue également mais devient inutile, vu que la collectivité garanti de ne laisser personne dans la misère.
                      Bien sur que chacun est dépendant de la communauté, tout comme aujourd’hui.
                      Ne dépendez vous pas de l’agriculteur pour vous nourrir, du médecin pour vous soigner, etc…
                      Nous sommes tous de fait, dépendant les uns des autres et même bien plus : dépendants de la nature, de la pluie, du soleil, des abeilles, des fourmis, des rayons cosmiques, les dépendances sont pour ainsi dire infinies.
                      La liberté individuelle est une illusion.
                      J’entends bien ce que vous voulez dire, avec votre salaire vous vous sentez libre de faire ce que bon vous semble, cela vous rassure, avec « mon » revenu universel quelle est la différence ?
                      Ce besoin d’être rassuré est la conséquence de notre manque de confiance en les autres, c’est ce qui motive notre désir d’indépendance financière et nous appelons cela responsabilité de la garantir.
                      Ce manque de confiance est une peur, faites le premier pas.
                      .
                      La propriété n’est pas remise en cause , elle est plafonnée. Seuil défini par les acteurs volontaires de cette démarche. Habitat, véhicule, mobilier etc..sont privés
                      Les biens de production sont des coopératives autogérées.
                      .
                      Infantilisation dans « mon » modèle de revenu universel et de collectivisation de tout ce qui dépasse la sphère privée ?
                      Je ne prends pas cela comme une critique de vivre dans le confort de l’enfance , je vois cela comme un progrès de société.
                      En quoi est il intéressant de devoir a se tracasser pour son lendemain, sa subsistance lorsque collectivement on a les moyens de ne plus le faire?
                      Expliquez moi le coté positif de ce stress primaire ?
                      N’avez-vous pas mieux a utiliser votre énergie pour des activités plus passionnantes , plus constructives ?
                      .
                      La responsabilité de gens évolués est intérieure et pas guidée par le bâton et la carotte.
                      Responsabilité du désir de donner le meilleur de soi même , pour soi et pour les autres, c’est à mon sens cela être adulte.

    • pas vraiment le communisme implique une dictature totalitaire…
      je doute fort que le libéralisme implique la dictature militaire..

      à la rigueur vous pourriez souligner que, ironie de l’histoire, beaucoup de victimes du communismes se disaient communistes… et dire celle là on ne doit les compter comme victimes à la façon de
      Virgile23 sept. 11h09
      Et oui, TOUS ceux qui ont soutenu le communisme, les socialistes en particulier, sont les complices des crimes commis!

      en somme alors, le nombre de victimes innocentes du communisme serait inconnu…

      le communisme est un grenade dégoupillée ça vous pète nécessairement à la gueule… le libéralisme n’est pas comparable..

    • T es un sophiste. T es grillé depuis belle lurette.

  • Pauvres Belges, leurs socialistes sont aussi débiles qu’en France.

    • @ Théo31
      Non, on ne peut pas encore dire ça! Les socialistes le sont et le resteront, évidemment.
      C’est le parti qui va mal dans la partie sud de ce pays fédéral. Le président de parti occupe la place depuis 1999: son aura brille beaucoup moins! Usé!
      Donc la succession se cherche et tente de s’organiser. Mais ce pays fut longtemps en tête, en Wallonie. Je crois que c’est plus conjoncturel que structurel: wait and see!
      Par contre, le PTB (parti du travail de Belgique), c’est sérieusement + hard! Vote de contestation mais aucune volonté de communisme en Belgique!

  • Dommage que personne ne lui ait répondu : « je suis fasciste mais dans le sens noble du terme »

  • « C’est une complicité active dans les crimes à venir. » Valable pour Mélanchon !!!

  • « Offrir aujourd’hui une tribune médiatique aux représentants du PTB, sans rappeler aux électeurs où leur programme a mené à chaque fois, n’est pas seulement une faute journalistique. C’est une complicité active dans les crimes à venir. »
    Brillant et tellement vrai!

  • Il n’y a que deux partis: celui de la liberté et celui qui mène à la dictature. La caractéristique principale de ce dernier, c’est de promettre un monde idéal qui sera obtenu en changeant l’homme. De gré ou de force.

  • je vais certainement faire hurler les loups de la bonne pensée. c’est pas grave je suis blindé…vous croyez que les américains lorsqu’ils occupent un pays, sont les représentants de la démocratie? Seul leurs intérêts compte ,ils vivent en autarcie ,pille la où les richesse du pays et quand il n’y à plus rien ,ils s’en vont ,sans remord en prétextant instaurer la démocratie…nous voyons bien ce qui se passe en Europe avec les pays de l’est .l’échec de l’Europe de se créer d’une force Européenne !

    • Diable, je viens d apprendre que les USA nous en pillé en 1944 …
      Meme s il faut pas etre naif et penser qu un pays va venir vous aider (et faire tuer ses concitoyens) pour vos beaux yeux, il faut quand meme pas exagerer. En 1945 il valait mieux avoir ete libere par les USA que par l URSS

    • @Lou Qu’un pays s’occupe de ses intérêts et de ceux de son peuple, c’est comment dire, la moindre des choses, non ? Le fait que la France ne pratique plus cette politique saine et normale en dit long, très long sur notre perte de souveraineté. Et je plussoie sur cdg : vous auriez préféré les russes ? hop un petit séjour derrière le rideau de fer ? Remarquez vu de maintenant, je me demande si ce remède radical ne nous aurait pas débarrassé efficacement de toute tentation collectiviste.

      • Pour travailler quotidiennement avec des gens de l’au delà le rideau de fer je puis vous assurer que le collectivisme n’a absolument pas la cote et qu’ils ne sont absolument pas prêts à remettre ça.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
3
Sauvegarder cet article

François Kersaudy est un auteur, historien reconnu, spécialiste de la Deuxième Guerre mondiale et de l’histoire diplomatique. Auteur de De Gaulle et Churchill (Perrin, 2002), De Gaulle et Roosevelt (Perrin, 2004), il a aussi écrit une biographie de Churchill pour Tallandier, et une autre consacrée à Lord Mountbatten pour Payot. Il est aussi l’auteur d’ouvrages consacrés à l’Allemagne nazie.

Tout au long de Dix faces cachées du communisme, Kersaudy explore une série de dix questions variées, principalement liées aux actions de l'URSS de... Poursuivre la lecture

0
Sauvegarder cet article

Le lourd bilan humain du « socialisme réel » n’a visiblement servi à rien. Les vieux débris d’extrême gauche mêlant leurs voix aux tendres générations « insoumises » et « antifa » n’en démordent pas. Octobre 1917 fut un moment radieux. Le mythe révolutionnaire continue d’exercer sa fascination même s’il rayonne sur un cercle plus restreint qu’autrefois.

Mais au fond que s’est-il passé le 25 octobre 1917 ? Peu de choses, si on considère les événements en eux-mêmes, d’une squelettique indigence. Mais ces péripéties, médiocres en soi, dev... Poursuivre la lecture

La Foire du livre de Francfort est la plus grande foire du livre au monde et accueille des milliers d'exposants venus de près de 100 pays pour présenter plus de 400 000 titres de livres. À la veille de la foire de cette année, le philosophe slovène Slavoj Žižek a provoqué un tollé en profitant de son discours lors de la cérémonie d'ouverture pour aborder le conflit actuel entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.

M. Žižek a condamné les attaques terroristes du Hamas contre la population israélienne, mais a également déclaré qu'il... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles