Collomb, quarante ans de migration politique

Gérard Collomb part à la reconquête de Lyon, après avoir décidé de laisser tomber l’Exécutif. À 71 ans, dont 40 de politique.

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Collomb, quarante ans de migration politique

Publié le 22 septembre 2018
- A +

Par Nathalie MP. 

« Collomb a pu être un bon maire, mais il faut renouveler les hommes » déclarait récemment Alexandre Vincendet, 35 ans et maire LR de Rillieux-La-Pape dans le Rhône. On sent que ce jeune homme court à la déception. Au détour d’un entretien fleuve publié mardi 18 septembre dernier par le magazine l’Express, Gérard Collomb, 71 ans, actuel ministre de l’Intérieur et ancien maire de Lyon de 2001 à 2017, a annoncé sa candidature à la mairie de Lyon et à la présidence de la métropole en 2020.

Mais le plus surprenant n’est pas là. Le retour à Lyon du désormais « futur ex-ministre de l’Intérieur », tout le monde le voyait venir dès le départ. Bien qu’il s’en défende, il passe beaucoup de temps à Lyon et continue à intervenir dans la politique locale en pilotant de près les deux hommes qu’il a placés à la mairie et à la métropole lyonnaise après sa nomination à l’Intérieur :

On se téléphone, je leur donne les grandes orientations et ils se débrouillent.

Interrogez sa première femme, elle vous dira : « Il n’a qu’une épouse, c’est Lyon. Il a des enfants mais son seul enfant unique, c’est Lyon. » 

Lyon, l’œuf de Collomb

Il y a un an, il évoquait déjà ce retour aux sources, avec cependant une réserve sur son âge et sa santé : « Tout dépendra si Beauvau a été un bain de jouvence. » Apparemment oui, et l’effet fut rapide, puisque dès juin dernier, il lançait l’association « Prendre un temps d’avance » destinée à préparer les municipales à Lyon. Un œuf qu’il couve jalousement.

Mais s’agissant du calendrier, le flou le plus politiquement artistique était de mise. Dans la langue de bois habituelle de nos élus, il ménageait alors avec prudence la chèvre lyonnaise et le chou parisien en ces termes :

Je ne sais pas combien de temps cela va durer mais tant que j’y serai (place Beauvau), j’y serai totalement.

Eh bien maintenant, nous sommes fixés, et là est le plus surprenant de toute l’affaire. En vieux routier retors et autoritaire de la politique qu’il est, Collomb innove en proposant un nouveau produit sur le marché de la survie politique à tout prix : la démission à terme. Il s’en va pour préparer sa campagne, mais pas tout de suite, à son rythme, et seulement après les élections européennes de mai prochain.

Autrement dit, il prend officiellement date auprès des électeurs et des milieux politiques lyonnais en imposant sans tarder sa légitimité locale supérieure face à l’éventualité de candidatures concurrentes inspirées par les idées nouvelles de renouvellement et de changement de visages ; et il tente de forcer la main d’Emmanuel Macron auquel il complique singulièrement la tâche après avoir été son fidèle soutien de la première heure.

Un bilan contrasté

Pour l’exécutif, toute la question consiste à décider s’il est préférable de l’exfiltrer maintenant, quitte à renforcer l’impression de débandade de la majorité qui gagne les esprits depuis la démission de Nicolas Hulot, ou s’il faut préserver les apparences d’un gouvernement soudé dans l’esprit de réforme et le garder le plus longtemps possible à son poste, quitte à miner son autorité de ministre et décrédibiliser encore un peu plus la façon dont l’État assure la sécurité des personnes et des biens.

Il faut dire que sur ce point, Gérard Collomb n’a guère brillé : on se rappelle que les forces de l’ordre se sont trouvées fort dépourvues face aux violences et aux saccages consécutifs aux manifestations du 1er mai, et on se rappelle également que lors des auditions à l’Assemblée à propos de l’affaire Benalla, le ministre de l’Intérieur a déclaré ne rien savoir et a renvoyé la balle à l’Élysée. Irritant, ce Collomb.

Et lourd. Très lourd. N’est-il pas allé jusqu’à déclarer à Jean-Jacques Bourdin que l’exécutif avait « peut-être manqué d’humilité » depuis le début du quinquennat ? (vidéo, 33″) :

La petite phrase de trop. Emmanuel Macron n’a pas apprécié. Qui quitte qui ? On ne sait plus trop, mais le plus embêté, c’est Macron.

Ce n’est un mystère pour personne que le Président est en grande difficulté depuis l’été. Benalla, Hulot, prélèvement à la source, nuages sur l’économie, tout ceci se résume en un chiffre cru qui dit tout : selon le baromètre Ipsos-Le Point, sa cote de popularité n’est plus que de 25% en septembre.

Un chiffre cruel, également car celui qui est arrivé sur la scène nationale en jeune loup startupeur et maître des horloges d’un monde prétendument nouveau fait nettement moins bien que ses prédécesseurs Hollande et Sarkozy au même moment dans leur mandat. Quant au mandat, plus personne ne voit où il va, même si le Premier ministre assure que le gouvernement garde le cap.

Un opportunisme qui dure

De là à dire que Collomb fuit un bateau qui prend l’eau de toutes parts, il n’y a qu’un pas que rien dans sa carrière politique, de baron local socialiste élu et réélu à l’Assemblée nationale, au Sénat et à Lyon depuis bientôt 40 ans ne nous empêche de franchir. Être élu à Lyon en 2020, c’est une assurance jusqu’en 2026. Tandis que suivre Macron jusqu’en 2022, dans la configuration politique  d’aujourd’hui, ça semble risqué.

Et pourtant, Collomb penchait très fort pour Macron dès 2015. Ce dernier, absent de l’université d’été du PS où ses déclarations sur la fin des 35 heures tenues face au Medef avaient provoqué de gros remous chez les « frondeurs », avait été invité par le premier lors du rassemblement de l’aile des « réformateurs » du PS. Entre eux, l’entente est immédiate et le coup de foudre réciproque.

Suite à quoi Collomb a ouvert au jeune ministre ambitieux tous les réseaux qui lui avaient si bien réussi pour s’imposer à Lyon :

  • les francs-maçons du Grand Orient de France dont il est membre depuis 1989 ;
  • les cercles strauss-kahniens pour la complémentarité des idées ;
  • les élus de la région et au-delà pour apporter un socle territorial à la formation de LREM ;
  • l’avocat Richard Brumm, adjoint aux finances classé plutôt à droite dans l’équipe municipale dont le carnet d’adresses et l’habileté à lever des fonds sont remarquables ;
  • les chefs d’entreprises comme Aulas (Olympique lyonnais), Mérieux (laboratoires bioMérieux) ou Ginon (GL Events) pour le financement de la campagne et l’organisation des meetings ;
  • et son bras droit Jean-Marie Girier1 pour diriger la campagne.

Résultat des courses, le 7 mai 2017, son poulain est élu Président de la République, et lui, Collomb, obtient – enfin ! – son premier mandat national. Et pas n’importe lequel : il est nommé ministre d’État, ministre de l’Intérieur, accédant ainsi à la deuxième place du gouvernement juste après le Premier ministre Édouard Philippe.

Une belle revanche pour ce socialiste de toujours qui fut également toujours tenu à l’écart d’un destin national par les caciques du PS qui le trouvaient « trop provincial », accent lyonnais compris, tandis que ses protégés Najat Vallaud-Belkacem et Thierry Braillard se voyaient ouvrir les portes du gouvernement par François Hollande (Éducation pour la première et secrétariat d’État aux Sports pour le second). Ex-protégés aujourd’hui, car l’un et l’autre se sont vus opposer des candidats LREM lors des législatives de juin 2017. Collomb, aussi vindicatif que colérique et autoritaire – on le surnomme parfois Don Corleone – y a veillé.

Une vie vouée à la politique

Né en 1947 à Chalon-sur-Saône d’une mère femme de ménage et d’un père ouvrier métallurgiste engagé à la CGT, Gérard Collomb devient professeur agrégé de lettres classiques en 1970 et enseigne dans plusieurs lycées de la région lyonnaise.

À 21 ans, en 1968, il adhère à la Convention des institutions républicaines (CIR) fondée par François Mitterrand dans le but de rassembler la gauche. C’est chose faite en 1971 au Congrès d’Épinay. Mitterrand devient premier secrétaire du Parti socialiste et Collomb suit le mouvement.

Il entre au conseil municipal de Lyon en 1977, est élu député en 1981 dans la foulée de l’élection de Mitterrand à la Présidence de la République, tente sa chance à la mairie de Lyon en 1989 et 1995 et réussit enfin à ravir la capitale des Gaules à la droite en 2001 grâce au soutien de Raymond Barre (maire sortant qui ne se représentait pas) et aux divisions de la droite. En 2017, il laisse la mairie et la métropole aux deux dauphins qu’il s’est choisi et entre dans le gouvernement d’Édouard Philippe comme ministre de l’Intérieur.

De 1999 à 2017, il est également sénateur, ce qui ne manque pas de poser quelques petits problèmes le jour où la haute Assemblée décide de pénaliser financièrement les absences de ses élus. Farouchement opposé au non cumul des mandats, Collomb passe beaucoup plus de temps dans sa ville qu’au palais du Luxembourg. Début 2017, la sanction tombe et le voilà avec un revenu limité à 4 000 € par mois. Autant dire que ça passe mal. Le sénateur mécontent le fait savoir avec force – et pas mal d’aveuglement :

Dans ces conditions, on n’aura bientôt plus comme sénateurs que des mauvais, des apparatchiks de partis et des retraités.

Un nomade en politique

Sur le plan des idées, ou plutôt des amitiés politiques, on le voit passer de Mitterrand à Mauroy, de Mauroy à Rocard, de Rocard à Strauss-Kahn, de Strauss-Kahn à Royal, de Royal à Hollande, et finalement de Hollande à Macron, avant de passer prochainement de Macron à Lyon comme il vient de le faire savoir.

Sur le plan économique, il se réfère volontiers à Philippe Aghion, lequel a soutenu Hollande en 2012 pour « la pertinence des options proposées, en particulier pour ce qui concerne la reprise de la croissance et de l’emploi » (hum…) et Macron en 2017, « seul capable de poser les bases d’une nouvelle croissance économique » (re-hum…).

Où sont les convictions, où est l’opportunisme ? Les frondeurs du PS l’accusent d’être devenu un homme de droite et d’avoir pratiqué la politique municipale la plus sécuritaire de France. Il est vrai qu’en tant que ministre de l’Intérieur, il a été le maître d’oeuvre de la pérennisation des mesures de l’état d’urgence dans le droit commun.

Bon vent, Beauvau

Bref, Gérard Collomb a été élu et réélu pendant 40 ans. Il s’est mis dans la roue de Macron pour l’élection présidentielle, ça a payé et il a obtenu le bâton de maréchal si longtemps convoité. Le vent de la popularité politique ayant tourné, Collomb change aussi de direction.

Retour à Lyon, donc, où ses successeurs à la mairie et à la métropole confient que ce n’est pas une surprise, mais qu’il n’y a pas d’urgence (ambiance !) sans compter que le cumul des deux postes n’est plus possible. On lui prête l’intention de placer sa femme à l’un des deux. Que dire de plus ? Un élu.

Sur le web

  1. Jean-Marie Girier est ensuite devenu le chef de cabinet de Collomb au ministère de l’Intérieur. Pas follement motivé par un retour à Lyon avec son patron, il vient de démissionner pour rejoindre la direction du cabinet du nouveau président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand.
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  • Le pouvoir , son égo, demain il ne serait plus rien !!! insupportable pour lui..la folie du pouvoir ..places à de nouvelles têtes !!! personne n’est indispensable ,la vie continuera
    sans lui !!!

  • Il est aussi « retraité » de toutes ces fonctions…
    A la mairie de Lyon il touchera toutes ces retraites, même celle de maire tout en étant maire.

  • « Un élu. »
    Tout est dit.

    • @AerosolKid : « Un élu. » Tout est dit. Préféreriez-vous une solution dictatoriale ? Non certes ; alors méfiez-vous des formules dangereuses, les « tous pourris » et autres imprécations dignes des Camelots du Roi ou des chemises brunes.

      Loin de moi l’idée de défendre l’indéfendable M. Collomb, caricature de l’indéboulonnable satrape local, comme M. Gaudi un peu plus en aval à Marseille. Mais on a les élus que l’on mérite :
      – certains ne vont pas voter au motif que « ils sont tous pourris, pas un pour rattraper l’autre, etc. » ; c’est leur droit, le vote n’étant pas obligatoire : mais qu’ils se taisent alors ; personnellement, lorsque je vote, il est rare qu’il y ait un candidat ou une liste correspondant à mes goûts, mais je vote quand même, parfois sans grand enthousiasme, pour celui que je crois être le moins mauvais ou encore je vote blanc : la démocratie est précieuse mais fragile et sa pérennité dépend de la participation des citoyens ;
      – parlons-en de cette participation : combien de Français sont adhérents d’un parti ou d’un mouvement à vocation politique ? Au-delà des grands partis classiques, il y a une offre infinie qui permet de soutenir un mouvement dont on partage (globalement) les idées ; le soi-disant argument « réaliste » du type « ça ne sert à rien » n’est pas recevable : quand on a de réelles convictions, on les défend sans se soucier des « chances de succès » sinon on donne souvent dans l’arrivisme.

      Bref, il y a mille-et-une raisons de critiquer M. Collomb (au passage. entre autres, je ne pardonnerai jamais l’indifférence bornée dont lui et sa clique ont fait constamment preuve dans l’affaire du Musée des Tissus à Lyon). Mais il faut éviter de tenir des propos qui constituent, qu’on le veuille ou non, des attaques contre le principe même de la démocratie.

      • Une dictature peut être éclairée, comme un élu, dans une procédure indirecte, surtout celui du seigneur…

      • La démocratie n’a rien à voir avec les élections. La preuve : 100 % des Coréens votent à chaque élection.

        • @Théo31 : soyons sérieux, on parle évidemment ici d’élections avec toutes possibilités de s’exprimer, de débattre, etc. C’est agaçant de devoir rappeler une telle évidence.
          Dans ce contexte, affirmer que « La démocratie n’a rien à voir avec les élections. » rappelle le « Élections, piège à cons ! » des trotskystes et autres extrémistes : encore une fois, gare aux propos irresponsables. Ainsi, effectuer un rapprochement malvenu – pour rester modéré – avec le régime de Corée du Nord, c’est remettre au goût du jour l’argumentation nauséeuse soutenue pendant des décennies par les communistes et l’extrême-gauche de l’amalgame assaisonnée de propos méprisants sur la « démocratie formelle ».
          Ensuite, comme je l’ai écrit, la pratique de la démocratie ne se limite pas à voter régulièrement : les rendez-vous électoraux doivent être l’aboutissement, le verdict de mois, voire d’années de réflexion et de débats les plus ouverts possibles. Ce n’est pas (toujours) le cas ? Bien entendu, mais c’est à chaque citoyen de se comporter activement pour aller dans cette direction.

          • Bonjour Liger
            Je suis pour une démocratie libérale, c.a.d pluralisme, séparation des pouvoirs, respect des droits de l’homme. Ce n’est pas le cas en France qui est une monarchie républicaine élective, avec une confusion exécutif législatif et un ordre judiciaire aux ordres. En un mot, on gouverne avec des lois, une horreur.

          • « toutes possibilités de s’exprimer, de débattre »

            Sur quelle planète vivez-vous ?

            Si aucun candidat me plaît, et bien je reste chez moi. Je n’opte pas pour ce raisonnement débile consistant à « choisir » pour le moins pire de tous. Ca revient à dire « je ne veux pas le sida, je me contenterai d’un bon cancer parce que j’ai une chance d’en guérir ».

          • Et puis… des élections, pour quoi? La démocratie représentative, à cause de la personnalisation du pouvoir et du rôle des médias qui « starifient » certains politiciens, ne fonctionne plus. Il vaudrait mieux s’orienter vers une démocratie participative, le débat que vous évoquez portant sur des orientations ou des mesures politiques davantage que sur des personnes. Comme en Suisse au fond. Qui connaît le nom de la présidente helvétique?

          • C’est agaçant de devoir rappeler une telle évidence.

            Tient un donneur de leçons… Prof de morale (inn) des fois ❓

      • Je ne suis pas démocrate.

      • mais qu’ils se taisent alors

        Vous cautionnez ces glandus imbus… 🙁

        mais je vote quand même

        La preuve…

        la démocratie est précieuse mais fragile et sa pérennité dépend de la participation des citoyens

        Vous n’avez rien compris. Entre un escroc et un escroc, vous choisissez un escroc. Le critère étant le meilleur vendeur de savonettes…

        combien de Français sont adhérents d’un parti ou d’un mouvement à vocation politique

        Tous de partis socialistes, sans exception…
        Socialiste au volant, mort au tournant

        il y a une offre infinie de partis socialistes… Vous avez parfaitement raison. FN, Front bas de gauche, PS, LR, LREM, MODEM (c’est branché donc MODERNE), il y a du choix…

    • Je préfère l anarchie et une économie du laissez faire.

      Dictature <Démocratie < Minarchie < Anarcapie.

      Il faut dépasser la démocratie qui n’est que la dictature du plus fort. On a rien fait de mieux que la démocratie je suis d accord et alors, on s arrête ?

      Je suis libéral autant que vous.

      • « Les sources psychologiques de la démocratie sont celles d’êtres humains encore incapables d’imaginer une société sans pouvoir. Le citoyen démocratique n’a pas dépassé la mentalité d’esclave et il n’a chassé son maître royal que pour faire du peuple un maître collectif. Pour nous, libertariens, au contraire, le refus de tout pouvoir est la voie vers l’émancipation. La seule maîtrise que nous désirons est la maîtrise de soi. C’est pourquoi la société démocratique est celle d’esclaves qui cachent leur besoin de maître, la société libertarienne est celle de maîtres qui ne veulent pas d’esclaves. »
        Christian Michel

        Je suis gentil.

  • le tout avec nos impôts (l’argent des autres) !

  • C’est pas ce triste sire qui se plaignait à l’époque d’avoir des fins de mois difficiles avec 4000 euros mensuels ?

    • En effet, c’était en 2016 et 2017, lorsque le Sénat a décidé d’infliger des pénalités financières aux sénateurs trop souvent absents. Collomb, toujours à Lyon ou en voyage pour sa ville, était dans le lot. J’en parle dans l’article 🙂

    • Si l’on rapportait cela en taux horaire du travail véritablement effectué par le non-mort, je parierais qu’il a battu pas mal de records.

  • même en retraite ce parasite continuera de bénéficier du travail des autres alors que son bilan sur 40 ans est plus que minable.

  • très bien qu’il se présente à la mairie de Lyon..le problème de la démocratie en France c’est le pouvoir absolue ce qui manque â là macronnerie c’est d’avoir la majorité du Sénat. n’oublions pas que ce sont les grands électeurs qui élisent le Sénat..
    admettons que la macronnerie à le pouvoir absolue au congrès, SUPPRIMONS LES 2 ASSEMBLÉES voilà des économies dans le budget de L’ÉTAT…vous appelé ça une démocratie ? c’est un enjeu important pour la démocratie…ce mot sera remplacé par la DICTATURE…

  • Je vais sans doute vous surprendre mais Gerard Collomb est sans doute l’un des rares hommes de gauche qui mérite le respect. Plusieurs fois, il a pris parti contre les grévistes TCL, en défendant les clients. J’ai assisté en sa compagnie à des célébrations religieuses à Fourvière, faisant fi de ce que l’on peut trop souvent entendre dans la bouche de la plupart des laïcards. Il a pris ouvertement la décision de ne jamais appliquer l’encadrement des loyers, à Lyon, contrairement à certainEs socialos bien connues.
    Et des anecdotes locales comme cela, j’en ai un peu trop souvent pour m’être fait une idée de ce qu’il est véritablement.
    Et un petit détail: Gerard Collomb n’est franchement pas ce que j’appelle un socialiste.

    • Il participe bien à un gouvernement que tout individu de bon sens appellerait comme socialiste, en étant même son numéro deux. Comment on peut encore affirmer, dans ces conditions, qu’il n’en sera pas un? Selon quels critères?

      • @ durru
        Non, ça ne veut rien dire! Le gouvernement a un premier ministre LR: déjà, c’est pas très socialiste! Ou les mots ne veulent plus rien dire! Pour mémoire, il n’y a pas de parti libéral, en France! Donc si E.Philippe ne vous convient pas, tant pis!

  • comme certains aimeraient que le suffrage UNIVERSELLE soit supprimer pour le président de la Nation…le Peuple élirer les députés , municipales,régions,départements, les grands électeurs les sénateurs et seul les représentants du peuple voterez le titre suprême ,du président de la république ..!!
    c’est une réflexion !! vos avis pour où contre
    quel est le défaut où l’avantage ??

  • S’il n’y avait que Benalla et Hulot pour mettre Macron en difficulté, ce ne serait pas trop grave, enfin, principalement Hulot! Mais il y a tous les autres dont Buisson, Nyssen, Saal, Ferrand etc… Quant à Collomb, quels sont ses performances en tant que ministre de l’intérieur? Je les cherche!

    • Lyon était en passe de devenir Chicago. ll est à porter au crédit de Collomb d’avoir fait ce qu’il faut pour sortir la ville de ce désastre. Cette réussite le rendait tout indiqué pour être Ministre de l’Intérieur. Si Lyon est une ville mafieuse qui a besoin d’être tenue par des parrains, Collomb n’est pas le pire parrain qui soit.

      De toute façon, pour un Lyonnais, aller à Paris c’est régresser dans un vieux monde révolu. Aujourd’hui, l’avenir est à Lyon, pas à Paris. Tout le monde veut venir à Lyon. Normal que Collomb veuille y revenir.

      • @ Virgin
        On ne connait évidemment pas ses vrais raisons, ambitions et projets: à lui de faire ce qu’il veut!

        • @mikylux
          Je ne pense pas avoir dénié à Collomb de faire ce qu’il veut. J’ai simplement témoigné de ses résultats en réponse à Mariah qui ne voyait pas en quoi il avait été performant. Je peux au moins témoigné qu’il l’a été au plan local et que cela lui donnait une légitimité pour être Ministre de l’Intérieur.

          J’ai aussi dit quelque chose de la différence actuelle entre Lyon et Paris qui peut permettre de comprendre que l’attraction de Lyon soit aujourd’hui plus forte que celle de Paris. Puisque la question était posée de savoir qui quitte qui entre Macron et Collomb, la réponse d’un point de vue lyonnais, ce peut être tout simplement que, ce que Collomb quitte, c’est Paris pour Lyon.

  • le politique dans sa splendeur ! comme un certain président de l’assemblée nationale qui employé sa femme comme directrice de son cabinet .il est à la retraite ,ce couple n’aura pas de difficulté pour finir ces fins de mois !! bel exemple !!!

  • Juste quelques mots : 71 ans dont 40 ans en politique! A méditer!
    Et surtout à prendre sa retraite « bien méritée »….

  • Les commentaires sont fermés.

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