Les Allemands contre le « clown maléfique » Salvini

Les Allemands et les Italiens vont droit au conflit en raison de l’euro. L’hostilité croissante de l’Allemagne a des justifications profondes, méconnues par les Européens du sud.

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Les Allemands contre le « clown maléfique » Salvini

Publié le 14 septembre 2018
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Par Nick Hubble. 

« Le clown maléfique italien. ».

C’est ainsi que le grand hebdomadaire allemand Der Spiegel a qualifié le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini la semaine dernière. L’image qui accompagne l’article n’est pas très flatteuse non plus.

Der Spiegel a également déniché un économiste grec prêt à reconnaître que « les Grecs ont compris que le gouvernement ne peut pas créer de l’argent par magie. »

Il aurait dû préciser « ne peuvent PLUS ». Selon les Grecs, ce sont les Allemands qui les empêchent de créer de l’argent par magie, comme ils avaient l’habitude de le faire.

Dévaluer la drachme était leur manière de résoudre leurs problèmes récurrents. Même chose pour l’Italie. Mais avec l’euro, il ne leur est plus possible de dévaluer. La responsabilité et les conséquences que cela entraîne sont nouvelles et déroutantes.

Selon notre économiste hellène, les Grecs ont compris que leur ancienne façon de faire était une erreur et se sont germanisés. Aujourd’hui, le gouvernement grec revient sur le marché pour emprunter. Le plus grand renflouement de l’histoire a fonctionné. Félicitations à l’UE, au FMI et aux Allemands.

Aujourd’hui, face à l’Italie qui fait toute une histoire à propos de son budget, les Allemands ont une preuve de la validité du concept pour enseigner aux Italiens la même leçon.

Le seul problème est que l’Italie est plus grande et, à mon avis, trop fière pour tolérer le traitement qui a été réservé aux Grecs. Le résultat sera différent.

Mais aujourd’hui, abordons le sujet du côté allemand. C’est peut-être là que le sort de l’euro va se décider.

Ce dont je ne m’étais pas rendu compte, c’est à quel point quelqu’un qui se souvient du début des années 2000 peut faire sienne la foi, justifiée, des Allemands dans l’austérité.

Je suis très inquiet lorsque je réalise à quel point les Allemands doivent se sentir dans leur bon droit à propos de l’Europe du sud. Il se pourrait bien que ce soit les Allemands qui finissent par faire éclater l’euro. D’une manière très spécifique.

Comment ? De la même manière que l’union monétaire de l’Union Soviétique a pris fin. Lorsque les Allemands couperont indirectement les vivres, on retrouvera le système monétaire que nous avons eu lorsque le Serpent monétaire européen s’est effondré dans les années 1970.

Autrement dit, rien de nouveau sous le soleil. Ce que j’affirme là n’est donc pas farfelu. En fait, je considère cela comme inévitable. La seule question est de savoir comment arrivera la fin de l’euro.

Examinons les raisons pour lesquelles la patience allemande s’amenuise et n’ira pas plus loin que la prochaine crise de l’euro – qui débutera en octobre, si elle ne l’a déjà fait par contagion de la Turquie et du fait du drame politique autour de l’effondrement du pont de Gênes.

La première crise de la Zone euro a eu lieu en Allemagne, pas en Grèce

En 2004, la Commission européenne a ordonné à l’État allemand de payer une amende de plus de 3 Md€.

L’argument était que, parce que beaucoup de banques publiques allemandes bénéficiaient de la caution de l’État, elles étaient effectivement subventionnées. Elles pouvaient emprunter à des taux artificiellement bas grâce au renflouement explicite de l’État. Comme Fannie Mae et Freddie Mac aux États-Unis.

Selon les règles de l’UE, garantir une banque c’est lui donner un avantage inéquitable. Les banques allemandes ont donc dû payer des amendes équivalentes à la valeur des subventions reçues – plus les intérêts (c’était l’époque où il y en avait encore).

Incapable de continuer sans le soutien de l’État allemand, la banque publique de mon État natal a fini par fermer ses portes en 2012. Elle était alors la plus grande banque publique du pays.

À peine quelques mois plus tard, les contribuables allemands renflouaient les banques grecques selon les plans de la Commission européenne…

Comme l’a écrit Hans-Werner Sinn :

Les contribuables de Rhénanie du Nord-Westphalie ne sont pas autorisés à renflouer leur propre banque publique mais sont obligés de participer au renflouement de banques dans d’autres pays de l’euro. 

Vous pouvez imaginer que la pilule a eu du mal à passer en Allemagne.

De manière assez étrange, les Grecs ont vu le renflouement de leurs banques comme une manière pour les Allemands de sauver leurs banques qui avaient prêté de l’argent à la Grèce. Pour eux, le renflouement de la Grèce a été un tour de passe-passe qui n’a pas bénéficié aux Grecs. Autant dire que cela a profondément énervé les Allemands.

Si les Allemands avaient simplement voulu renflouer leurs propres banques, ils auraient pu le faire directement, et laisser les Grecs à leurs défauts et à leur crise, ce qui aurait été terrible pour la Grèce. Le gouvernement grec aurait été incapable d’emprunter et obligé d’équilibrer son budget immédiatement.

Au lieu de cela, l’argent allemand a d’abord été en Grèce, ce qui a permis au pays de continuer d’emprunter et lui a donné du temps pour se réformer.

En retour, les Grecs ont accusé les Allemands de mensonge et d’égoïsme…

La violence de la réaction grecque est symptomatique de la façon dont les Européens du sud considèrent la Zone euro et l’Allemagne : comme une vache à lait qui les sauvera de leurs propres largesses – et ils ont raison.

Encore plus remarquable est le fait qu’on a demandé aux ménages allemands de renflouer le reste de l’Europe, même s’ils sont bien moins riches que les ménages d’autres pays.

En 2012, les Allemands ont enregistré le plus faible patrimoine net médian des ménages parmi les 15 membres de la Zone euro pour lesquels les données étaient disponibles lorsque l’Institut Peterson les a comparés.

Source : Peterson Institute

Zone euro/ Allemagne/ Slovaquie/ Portugal/ Autriche/ Finlande/ Slovénie/ Grèce/ Pays-Bas/ France/ Italie/ Espagne/ Belgique/ Malte/ Chypre/ Luxembourg

L’Allemagne, généralement considérée comme le pays le plus riche d’Europe et la plus importante source de fonds de renflouement provenant de l’argent des contribuables, a enregistré le plus faible patrimoine net médian des ménages parmi les 15 membres de la Zone euro pour lesquels les données sont disponibles, avec seulement 51 400 €. C’est moins que la moitié de la richesse moyenne médiane nette des ménages dans la Zone euro, à 109 200 €.

Obliger les électeurs les moins riches de la Zone euro à renflouer les autres pays ? Hmmm…

La raison pour laquelle les ménages allemands ne sont pas aussi riches est très compréhensible : les taux d’accession à la propriété sont beaucoup plus faibles en Allemagne et la bulle immobilière des années 2000 n’a jamais atteint le pays.

Aujourd’hui, ces données sont en train de changer vu qu’une bulle immobilière se forme en Allemagne en raison des taux trop bas de la Banque centrale européenne. Mais en voyant où cela a mené l’Irlande et l’Espagne après l’explosion de leur bulle, les Allemands ne s’en réjouissent pas trop. Et du fait d’un faible taux d’accession à la propriété, seuls certains en bénéficient.

Pour plus d’informations, c’est ici.

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  • La croissance européenne ralentit, le pétrole augmente, le dollar est en hausse, l’inflation repart, la BCE normalise sa politique monétaire, la dette des pays émergents devient de plus en plus insoutenable, les banques espagnoles et italiennes sont fortement exposées, la bulle financière enfle, ça « short » à tout va le Nasdaq, l’année 2019 va être fantastique.

  • Cet article ne montre-t-il pas l’ineptie de la prééminence de la sphère financière sur toute autre considération? A qui profite l’euro finalement?

    • L’ineptie de la prééminence de la sphère financière ? Plutôt l’incapacité des peuples à construire quoi que ce soit sans en laisser les fondations incomplètes, à la merci d’une monnaie étatique ou commune aux états. La question n’est pas « à qui profite l’euro ? » mais « combien perdrions-nous de plus avec les risques de change que ce que nous perdons déjà avec nos états aux politiques contradictoires ? ». Elle conduit à déplorer que l’on ait mis la charrue avant les boeufs, et mis en place la monnaie unique avant de s’assurer de la cohérence des politiques économiques. C’est en tout cas ainsi que j’interprète l’article. S’y ajoute aussi l’utilisation d’un étalon commun, l’euro, pour mesurer des valeurs d’usage hors de proportion, ce qui explique certaines aberrations observées sur le patrimoine, immobilier notamment…

    • la sphère financière est prééminente parce que cela arrange tout le monde… jusqu’au prochain crack. Tout le monde continue de s’endetter comme des gorets, tout le monde vis au dessus des ses moyens ou bien se laisse tranquillement vivre en profitant de l’argent facile. Avec les taux d’intérêt à 0 tout devient rentables, toutes les lubies sont réalisables et tout le monde vient bouffer au râtelier. L’euro n’est pas responsable de l’incurie de nos gouvernants et de ceux qui les ont élus et qui leur fond confiance.

  • J’ ai lu aussi que l’ Allemagne en prétant « gracieusement » de l’ argent aux autres pays permet à son industrie de les innonder de ses produits……….Alors à qui profite le crime ???

    • @Bernard
      Que ces pays innovent et produisent ce qu’ils consomment. Vous êtes atteint de gauchisme mental.

    • Ca c est un des argument de Melenchon pour dedouaner les grecs, Outre le fait que personne ne force les autre spays a acheter allemand (il pourraient acheter chinois ou italien, francais …) c est completement incoherent comme politique.
      Si vous coulez doper votre industrie, il est plus logique de subventioner les gens de votre pays. C est plus payant electoralement et en plus ils ont plus de chance d acheter des produits du pays. Un francais aura plus tendance d acheter des produits francais qu un grec

    • donc si j’ai bien comprit vous allez me donner 100 € et avec ces 100 € je vais vous acheté pour 100 € de marchandises et vous viendrez m’expliquer que vous avez fait une bonne affaire? Un conseil : ne vous lancez pas dans le commerce…

  • Du bon et du moins bon dans l article. Le bon c est le fait que pour une fois la bulle immobiliere est nommee et qu on ne la considere pas comme une bonne chose comme souvent.

    Le moins bon c est l utilisation de donnees biaisees: la fortune par menage. Il suffit qu un menage compte plus de personnes dans un pays que dans un autre pour fausser la comparaison.
    Par ex si en italie les enfants restent avec leurs parents car gagnent trop peu pour se loger, il font monter les ressource du menage par rapport au menage allemand ou le fiston vit dans son studio et est donc comptabilisé a part …
    Franchement, il suffit d aller regulierement en italie ou en allemagne pour voir que l un est plus propere que l autre (d ailleurs on voit rarement des allemands s expatrier en italie pour travailler par contre dans l autre sens c est courant …)

  • Et voilà, Salvini a droit au même traitement que Trump et Orban! La diabolisation des rebelles est tout ce que la boboïtude a comme solution! Ce dégoût pour la démocratie et le peuple, tant considéré il y a encore peu, interpelle. Pour moi la raison est qu’il a déçu nos gauchistes. Plutôt que la Révolution il préfère l’amélioration de son niveau de vie. Il est donc devenu méprisable et beauf: un Horrorclown, même qualificatif que Trump le lendemain de l’annonce de sa candidature.

  • Que les allemands craignent la politique de Salvini est normal. Via target, si les italiens devaient faire défaut, l’Allemagne prendrait un sacré coup.

  • A la suite du QE de SuperMariole, une sortie des Allemands de l’euro aujourd’hui serait une catastrophe pour de nombreux pays restant dans l’euro. En effet, le QE a consisté pour les banques centrales nationales en l’achat des dettes de leurs Etats respectifs. En France par exemple, la BdF détient désormais 20% du stock des dettes publiques. Or, la monnaie d’une banque centrale gorgée de ses propres actifs étatiques ne vaut rien. C’est de la fausse monnaie, purement et simplement.

    Désormais, seule la présence de l’Allemagne dans l’euro permet de maintenir le niveau de l’euro par rapport aux autres monnaies. Une sortie allemande, un Gerxit, provoquerait un effondrement monétaire, une perte de pouvoir d’achat dramatique de l’euro. Cela pousserait les autres pays bien gérés à fuir. Ne resteraient plus dans l’euro que les pays hyper-endettés. L’euro ne serait plus qu’une monnaie sans valeur que même le FMI ne pourrait sauver : trop gros pour être aidé.

    Le QE de SuperMariole a eu un effet spectaculaire, mettre l’Allemagne en position de faire chanter ses partenaires, en lui donnant dans son jeu le joker de la menace d’une sortie de l’euro, par exemple à l’occasion d’un référendum que la moitié des Allemands réclament déjà. En Europe, maintenant que le chef d’orchestre est connu, il va falloir danser à son rythme. Macron peut bien s’agiter tant qu’il veut, il est inaudible : quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent. A ce sujet, le Brexit nous aura fait plus de mal que de bien, car la présence du R-U permettait d’équilibrer le dialogue européen.

    Ce n’est qu’en mettant un terme rapide et définitif au QE suicidaire de la BCE qu’on rétablira quelque équilibre en Europe. Pourtant, des politiciens italiens, espagnols, portugais ou même français supplient déjà SuperMariole de poursuivre le QE au delà du terme prévu en cette fin d’année. Ils sont totalement irresponsables.

  • Je ne sais pas si la confusion est volontaire ou pas, mais lorsque l’article parle de Grecs ou Allemands, il est question des fois de leurs gouvernements et d’autres fois des populations.
    Pour ceux qui renflouent, ce sont clairement les citoyens lambda. Mais au moment de la prise des décisions, ce sont les gouvernements. Et dire que l’argent arrivé en Grèce n’est pas revenu en partie en Allemagne (entre autres) c’est un mensonge. Pour rembourser des dettes de l’Etat contractés auprès de banques Allemandes et Françaises (principalement), pour solder des paiements auprès de fournisseurs Allemands ou Français (encore une fois, principalement), etc. Dettes contractées par l’Etat grec pour sur-payer ses fonctionnaires et ses retraités, certes. Contrats sur-payés par l’Etat grec pour garantir des retro-commissions à ses politiques, certes. Mais l’argent n’est resté qu’en très faible mesure en Grèce, c’est un fait.
    Que le contribuable Allemand soit mécontent, certes. Mais il n’a qu’à s’en prendre à ses dirigeants, qui ont clairement préféré cette approche qui permettait de diriger le flux vers ses choix et pas vers ceux de la population, qui auraient très probablement été différents.
    La situation est devenue intenable, mais plus on continue dans cette voie (de garage), plus le réveil sera difficile. Malheureusement, ce n’est pas l’avis de nos dirigeants, qui considèrent qu’ils ne se sont pas assez goinfrés…

    • @durru: Merci ! J’ai exactement fait la même remarque sur l’article qui réfère très imprécisément « les Allemands » et « les Grecs ». Pire, l’auteur fait du « mind reading », imaginant ce que pensent les gens à partir de quelques faits et surtout de ses opinions personnelles.

      On nous répondra comme d’habitude que nous avons les dirigeants que nous méritons, mais comment peut on le reprocher aux électeurs, quand on voit ce qui s’est passé en France ?

  • Je pense que le véritable ennemi , celui qui aimerait une société totalitaire , constructiviste ( au sens de Hayek ) , de flicage , pistage , surveillance à tout va , qui a pour idéologie liberticide la négation des libertés individuelles et de l’individu est bien plus le socialisme-communisme que la soi-disant extrême -droite . Qui aimerait la suppression du cash pour fliquer ? Sapin le coco totalitaire , pas Le Pen ! Qui a voté la loi Sapin 2 et faire désormais main basse sur votre épargne ? Toujours le coco Sapin ! Pas le Pen ! Qui a voté la loi renseignement qui peut espionner toutes vos conversations ? Le coco Valls , pas Le Pen ! Ils auraient fait fort en Urss , ces 2 là ! La gauche a bien plus la haine des libertés individuelles et de l’autonomie que tous les autres partis . C plus fort qu’eux , c dans leurs gènes , ils faut qu’ils fliquent et que l’Etat s’occupe de tout . D’ailleurs Staline se présentait comme  » le père du peuple  » . En fait le communisme , le socialisme et le fascisme , c la même chose : la négation de l’individu ! C juste la couleur de la chemise qui change ( brune ou rouge ) . les antifas par ex sont nettement fascistes dans leurs comportement et la gauche au pouvoir les absout !

  • Un sujet auquel je ne comprends rien mais pour lequel les éléments de langage me choquent un peu… ça sonne tout simplement faux.
    Si les gouvernements européens et les populations ont accepté c’est qu’ils y voyaient un avantage non?
    serait ce la pérennité de l’euro et ou de l’ue.
    parce que certes menace et cie mais aucun pays n’en a » forcé » un autre…à a été des compromis..donc à tort ou à raison..les gens ont fait des choix.

    Après les premières entorses aux règles budgétaires qui ont accompagné la création de l’euro et qui me semble t il devait servir de garde fous…l’affaire était pliée non..
    mais pourquoi ses entorses ont été acceptées sinon du fait l’existence d’intérêts d’une autre nature comme la simple survie dune zone économique de libre échange….
    parce que je le répète, ne comprends à cette problématique mais j’entends les éléments de langage ,ils ont démagogiques et inexacts mais destinés à calmer la population..
    je le répète ..une fois le brouillard et la violence des propos évanouis je vois des compromis mais personne à part le percepteur ne « force » personne.

    et même des propos du genre attention on va quitter l’euro…ben faites…
    à la rigueur donc voila prévue la fin de l’euro..et/ou un possible gerxit.

    bon certains ont vécu du labeur des autres…n’ont pas voulu ou pu les rembourser , il a fallu alors calmer les perdants en reportant les pertes dans le temps et l’espace ceux qui sont en position de pouvoir ou intermédiaire se sont arrangés bien sur pour limiter leur perte individuelle..
    mais n’est ce pas toujours pareil?

    si j’essaye d’expliquer ce que je vois en ignare en économie, c’est que quand les préteurs commencent à comprendre que dans le système où on opère les dettes ne seront plus honorées ce sont toutes les dettes même les bonnes qui ne seront plus acceptés..le système ne sachant pas se purger uniquement des es bonnes dettes l »investissement est quasiment bloqué.. les opérants du système font donc tout pour sauver la face et la confiance dans le remboursement quitte à faire un simulacre de remboursement via une monnaie de singe… c’est ça???
    ..
    parce que ça reste un problème de prêteur et emprunteur…après tout.. et le jeu et de ne pas rendre la situation pire en perdant toute confiance dans quelque dette que ce soit..

    • bon en tant que lecteur..j’ai juste le sentiment qu’étant en bout de chaine je ne peux que me faire avoir…et qu’en tant que lecteur français je sais que j'(ai des euros dans ma poche et que leur valeur est liée au fait que je partage cette monnaie avec les allemands…

      donc c’est comment ou combien je vais perdre si je comprends bien… parce que je sais que je suis un bénéficiaire d’un compromis politique avec les allemands si j’ai bien compris au détriment des contribuables allemands..

      mais les allemands doivent avoir quelque chose à gagner aussi…
      je ne comprends pas le c’est la faute aux allemands ou aux grecs..
      ça a toujours été payez et acceptez sinon fin de lue ou de l’euro et catastrophe donc petite douleur connue et durable ou grosse douleur ..
      je comprends que ces articles peuvent avoir de l’intérêt si on a des positions financières et si on participe à ce jeu de redistribution financier..mais pour moi…..

  • *Churchill disait : “La vérité est incontournable. La malice a beau l’attaquer; l’ignorance la moquer; en fin de compte, elle subsiste !” “Le concept même de la vérité objective disparaît du monde. Les mensonges passeront pour faits historiques.”
    Pour qu’un programme de Ponzi puisse réussir, il faut que les participants à cette expérience croient qu’ils seront tous gagnants. la cupidité inhérente à l’être humain les empêche de voir qu’un système de Ponzi finit toujours par péricliter car il arrive toujours un moment où il n’y a plus assez d’argent frais pour le faire fonctionner et les gens finissent par tout perdre.
    * Simone Wapler dénonce cette supercherie dans ‘ L’euro à nouveau écartelé. Bientôt le jubilé ‘ : Dans tous les pays, il y a plus de gens endettés que de gens qui ont de l’épargne. La dette pèse plus lourd que l’épargne car les banques ne prêtent pas de l’épargne ou des dépôts… Il n’y a donc pas de quoi « payer la dette »… Du fait du système bancaire et des « réserves fractionnaires », les banques prêtent de l’argent qui n’existe pas… Ecrasée par les intérêts de sa dette…un jour, la foule s’assemblera et manifestera comme jamais. Il y aura une escalade de la violence. Avez-vous déjà vu un gouvernement résister au plus grand nombre ?
    Les politiciens s’inclineront et promettront une remise à plat du système financier, un chemin vers une « nouvelle prospérité, plus juste »…Les autres peuples verront cela à la télévision à leur journal du soir et diront « nous aussi, nous voulons qu’on nous efface l’ardoise ! Pourquoi eux et pas nous ? ».==> Le jour du jubilé approche et votre épargne sera engloutie si vous ne prenez pas vos précautions avant cette crise.
    Pensez à mettre un peu de côté, de l’or, de l’argent et aussi du bitcoin
    http://la-chronique-agora.com/euro-italie-jubile/

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