La politique écologiste va-t-elle nous ramener aux années 40 ?

Nicolas Hulot et les écologistes ont une vision : celle d’un monde nouveau où l’on ne consomme pas. Un tel monde a déjà existé, en France, dans les années 1940-1950, sous l’Occupation.

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La politique écologiste va-t-elle nous ramener aux années 40 ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 27 août 2018
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Par Rémy Prud’homme.

Nicolas Hulot et ses amis écologistes ont une vision : celle d’un monde nouveau où le vélo remplace la voiture ; où l’on produit moins ; où l’on se chauffe peu ; où l’on mange moins ; où l’on consomme moins d’énergie ; où l’on recycle tout ; où l’on vit dans de petites communautés autonomes et indépendantes.

Utopie, disent certains. Pas du tout. Un tel monde est possible. La preuve : il a existé, en France, dans les années 1940-1950. La vie économique et sociale de la France de l’occupation allemande (et par extension des années qui ont suivi) coche toutes les cases du programme de M. Hulot.

Peu d’énergie

La meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas : ce truisme d’aujourd’hui était mis en oeuvre durant l’occupation d’hier. La consommation d’électricité par habitant était vingt fois moindre qu’aujourd’hui. Le chauffage en particulier était très limité.

Les logements étaient beaucoup plus petits que ceux que nous connaissons. Très peu d’entre eux étaient équipés de baignoires ou de douches. Ils étaient peu ou pas chauffés (au début des années 50, l’auteur était pensionnaire dans une institution de Saumur : aucun chauffage dans les dortoirs et dans le réfectoire ; eau froide pour la toilette ; une seule douche chaude par semaine ; dans les salles de classe, de méchants poêles à bois, qui produisaient plus de fumée que de chaleur). C’était « le bon temps ».

Peu de transports

Mme Hidalgo en rêve, Pétain l’a fait : plus de voitures dans les rues, des vélos partout. Automobiles et camions, qui n’étaient déjà guère nombreux avant la guerre, avaient été largement réquisitionnés par l’occupant.

De toute façon, le combustible était rare, rationné, principalement réservé aux Allemands. Le gazogène était un ersatz bien incapable de pallier ce manque de carburant. C’était « le bon temps ».

Peu de commerce

La propagande écologiste met fortement l’accent sur les circuits courts. Elle se méfie de l’échange, surtout international, présenté comme inégal et polluant.

Dans les années quarante, peu ou pas d’échanges lointains. La rareté des transports, la fermeture des frontières, la coupure de la France en deux zones, entraînent des  circuits courts. Les mieux lotis allaient en vélo à la ferme amie acheter du lait, parfois du beurre, plus rarement un jambon.

Il y avait une exception : les trains qui livraient à l’Allemagne une partie importante de notre production industrielle (50% pour certains produits stratégiques) et agricole (20% de la viande). C’était « le bon temps ».

Peu de production

La production, surtout agricole, est la bête noire des écologistes, comme en témoignent les tensions constantes entre ministres de l’Agriculture et de l’Environnement.

Dans les années quarante, la production agricole répondait pleinement aux volontés de nos écologistes modernes : pas de mécanisation (les tracteurs n’apparaissent qu’après la guerre), peu ou pas d’engrais et d’insecticides (l’industrie était mobilisée, c’est le mot propre, pour d’autres productions).

Une agriculture non-intensive à coup sûr. Les rendements étaient faibles. Pour le blé, le rendement à l’hectare, qui était d’environ 8 quintaux avant la guerre, descend à 4 quintaux en 1944 (il est d’environ 40 quintaux aujourd’hui). C’était « le bon temps ».

Peu de consommation

Les amis de M. Hulot militent pour la fin, ou à tout le moins une forte réduction, de la consommation de viande, coupable d’engendrer des rejets de CO2.

Des tickets de rationnement pour l’achat des produits alimentaires furent introduits dès 1940. Les rations de viande diminuèrent rapidement pour atteindre 120 grammes/semaine/adulte en 1943.

De plus, les boucheries n’étaient souvent pas approvisionnées pour honorer ces rations – même si le marché noir permettait aux plus riches de contourner ces restrictions. En gros, pour la viande, les pommes de terre ou le lait, la consommation par habitant était en 1944 la moitié de ce qu’elle était en 1938, qui était elle-même bien inférieure à ce qu’elle est aujourd’hui. Tous végétariens, bon gré, mal gré. C’était « le bon temps ».

On pourrait encore parler du recyclage, qui était une priorité, et une pratique, de l’époque. Mais ce qui précède suffit à montrer que la période de l’occupation a été un véritable paradis écologique. Nos rejets de CO2 et notre « empreinte écologique » étaient alors exemplaires. Le « jour du dépassement » n’intervenait pas le 2 août (comme cette année), mais beaucoup plus tard, sans doute même l’année suivante. « C’était le bon temps ».

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  • Ils mangeaient aussi des racines que nous n’osons pas donner à nos cochons aujourd’hui, le rutabaga par exemple. C’était le bon temps !
    Cet article du lundi permet de bien commencer la semaine, merci !

  • j’ai changé toutes les ampoules et mon mode de consommation d’électricité résultat :moins de consommation maïs la facture d’électricité à augmenté…aller comprendre !!! en faîte, c’est une arnaque ..entre temps ,il y a eu une augmentation !!!

    • Oui, on nous bassine avec des formules, genre « comment réduire votre facture d’électricité ? », « faîtes des économies d’électricité », etc. mais au bout du compte on est perdant car les tarifs augmentent. D’où ma formule « consommez moins vous payerez plus ! »

      • ce n’est pas le boulot de l’état de vous indiquer ce que vous devez consommer surtout quand par dessus le marché c’est lui qui controle les tarifs… le plus beau reste qu’il prétend vous donner de l’argent ( le vôtre!!!) pour adopter des comportements qui modère la hausse dont il est la cause…
        bientôt une taxe sur la viande le sucre etc… avec des subventions pour les haricots je présume…

        le plus drôle reste que ces gens sont souvent persuadés d’agir pour votre bien..parce que ils vous pensent idiots…

        • et parlez à un écolo…à la fin quand vous lui aurez montré que sa position est juste une opinion arbitraire sur une question, il vous dira « tu ne veux pas comprendre »…

          • Ca doit leur foutre les boules à ces sectaires qu’il n’y ait pas de régions isolées en France où des camps d’extermination pourraient être construits et liquider incognito tous les refractaires à cette idéologie réactionnaire.

    • 40 tonnes par ha c’est pas mal du tout
      http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/biodiversite/dossiers-thematiques/poacees/EvolRdmtGrainsBles_France1815-2011.png

      je ne sais pas si hulot veut nous ramener aux années mais je sais qu’il défend des idées qui poussées à l’extrême sont absolument inhumaines et surtout anti économiques donc qui appauvrissent effectivement les gens.
      ironiquement ces gens prétendent placer l’humain au centre ( de la cible) en mettant dans la tête des gens que ce qui fait sens économiquement ne fait jamais sens au point de vue de l’environnement or considérer qu’une action est « meilleure » car elle minimise son effet sur l’environnement conduit en général à conclure qu’il ne faut pas faire cette action.
      la première chose est qu’il est impossible d’obtenir une mesure quantitative d’un effet sur l’environnement, c’est additionner carottes et choux… Il est donc nécessaire de construire une grille de valeur arbitraire et subjective pour pouvoir affirmer par exemple le glyphosate est pire que le désherbage manuel. ou que le nucleaire est pire que le charbon pour produire de l’électricité.
      l’écologie politique se résume donc à une suite de diabolisation et de sacralisation absolument arbitraire de pratiques, parfois la santé des hommes prévaut parfois c’est la nature..

      ce que l’écologie ignore est que l’économie libre fait déjà le boulot pour les gens elle met déjà en face leur actes et leur réel interet pour tel aspect de l’environnement…et au passage met souvent en évidence leur incroyable hypocrisie ou nécessaire dissonance cognitive..

      ce que hulot dit n’est pas ce que hulot fait…

      • il y a effectivement un gros PB avec l’exemple des rdt en blé. 4 tonnes = 400qx avant la guerre alors que nous sommes a une moyenne nationale (très haute) de 7 tonnes aujourd hui (entre 70 et 75qx de moyenne en blé)
        Rdt blé bio en moyenne nationale en dessous de 30qx (23à 27qx suivant années)

        • Et encore. Trop bêtes les écologistes ignorent que plus un aliment se rarifie, plus son prix augmente. Et plus les pauvres en manquent. Au Moyen âge le kilo de blé coûtait très cher, de nos jour un kilo de farine coûte 2 euros!

          • Les écolos-bobos-socialos aimeraient que les pauvres mangent de la brioche en lieu et place du pain…
            Je sors…

            • La stratégie des écologistes consiste à organiser la pénurie pour contraindre à la décroissance. In fine, celle de la population puisqu’ils sont fondamentalement malthusiens.
              Le problème est qu’ils mènent cette croisade dans les pays développés en les culpabilisant, alors que ce n’est pas là qu’il faut maîtriser la croissance démographique.
              Cela tend à montrer que l’objectif est d’abord politique…

      • L’écologie politique a pour seul but la destruction du capitalisme. Cela a été déclaré devant l’ONU par une responsable du mouvement. Je ne retrouve malheureusement pas la référence exacte.

  • Bonjour

    Je pense que vous faites une erreur sur les rendements en blé. Vous mentionnez des tonnes par ha alors qu’il s’agit plus certainement de quintaux par ha.

    Cordialement
    Bruno

  • On n’a pas besoin des écolos pour faire un retour au bon vieux temps ,un gvt standart, ni de droite ni de gauche ,obtient doucement le même résultat en taxant imposant a tout va….

  • Avec une légitimité démocratique aussi mince, le socialisme vert ne pourra pas tenir bien longtemps.

    Merci à l’auteur pour ce bol d’air matinal !

  • Les chiffres de la production de blé sont complètement bidons ;
    – production actuelle annuelle à l’hectare un peu plus de 7 tonnes
    – avant la seconde guerre entre 1,5 et 2 tonnes

    mais les ordres de grandeurs sont respectés.

    La vision de M. Hulot : hmm c’est faites ce que je dis mais pas ce que je fais !

  • Papa,
    avant le président Hulot au pouvoir, on avait quoi ?

    -Tout, mon fils, tout…

    • Il ouvrit la fenêtre donnant sur la Moselle. Le brouillard empêchait toute vue. On était en plein d’août. Il se souvint du bon vieux temps, ou il pouvait admirer le paysage et les somptueux couchers de soleils sur les vignobles rougissants. Son fils le tira de sa rêverie : « dit papa, pourquoi il y a du brouillard ». Il répondit « Parce que les gens brûlent du bois dans les fours à chaux. Il faut bien construire des maisons pour se loger ».

  • Article amusant, avec juste une petit erreur factuelle. Les circuits courts etaient au contraire rare pendant la seconde guerre. Vu la penurie, les gens justement essayaient de se ravitailler comme ils le pouvaient et donc allaient souvent assez loin.

    Apres c est sur que l absence de chauffage dans les logements, la circulation automobile quasi inexistante et la nourriture bio, c etait le sort commun en France jusqu aux annees 60. Mais c est sur que l article perd de son percutant si on dit que les ecolos veulent nous renvoyer aux annees 30 …

    • @cdg: Non, les années 40. Il s’agit bien d’une idéologie d’un retour à la terre. L’auteur a raison de ne pas référer à une période pré moderne (avant guerre) ou communiste.

      • @amike
        Les ecolos n ont pas grand chose a voir avec Petain et la terre qui ne ment pas. Plus avec les hippies a la limite, mais la en est dans les annees 68-70

  • Merci de cet article, bien nécessaire mais qui reste trop gentil. La pénurie c’est le rationnement, donc la force et la violence.
    Mais pourquoi donc les forces politiques modérées laissent-elles mettre en place des politiques aussi stupides ? Y participe même, il faut voir la résolution sur la politique énergétique votée par une région de droite comme Auvergne-Rhône-Alpes qui ne parle que d’énergie renouvelable, de territoires à énergie positive … Ridicule et désastreux à terme.

  • Ce type va provoquer la pénurie mais ne fréquente que des étoilés pour bien manger et bien dormir par exemple. Il faudrait créer une association ayant pour but d’aller harceler ces gauchistes (syndicalistes ou politiques) afin de leurs faire comprendre qu’en accord avec leurs idées nocives pour les autres ils devraient dormir dans des auberges de jeunesses, manger de la bonne boite industrielle premier prix et se déplacer en Logan…

  • J’ai oublié le plus important. Ne pas consommer le précieux air de la planète : donc qu’il se supprime lui-même !

  • En réalité, monsieur Hulot est parti en guerre contre nous. Pas très chouette de sa part 🙁
    Le dernier symptôme : le coup de l’abonnement qui explose à la figure des petites gens, celui pour la puissance de 3kW étant spécialement salé. Un sacré coup de mortier dans leur porte-monnaie.

  • Merci de me rappeler bon le temps (1940-1955) de l’écologie pétainiste forcée de laquelle nos votes nous rapprochent à vitesse accélérée… comme si nous devions la regretter! Dernier d’une famille nombreuse nous avons eu faim et froid si longtemps. Ma mère est morte d’épuisement…Il n’y avait pas plus de travail qu’aujourd’hui ! Quand on avait enfin trouvé du boulot, on travaillait 12 heures par jours avec joie, pour rattraper le temps perdu…et en profitant des résultats !. D’où les trente glorieuses, qui n’ont été guère été que 20, lorsque les gens se sont dit : pourquoi gâcher sa vie à travailler, avec Martine… notre bonne fée L’écologie: non merci, j’ai déjà donné…

  • Notre ami Rémy a omis de préciser que dans le « bon vieux temps » il n’y avait pas de fake news !

  • Écologisme = pétainisme. Argument d’une puérilité sans limite.

  • Certainement, sauf pour Hulot et les politiques en général qui eux ont besoin de leur voiture, 4×4 et même parfois 2 avions parce qu’ils ont les fesses fragiles. Les sans dents peuvent aller à pied, à cheval ou en vélo cela permettra aux politiques de ramasser un peu plus de fric. Remarquez que les contraintes vont toujours avec des augmentations de taxes et de prélèvements divers.

  • Génial cet article! Et comme les radicaux veulent diminuer le nombre d’humains qui polluent la planète, on peut les comparer aux nazis! C’était le bon temps sauf pour l’humanité!

  • Erreur, on retourne à la bougie…la vieillesse est un naufrage

  • @Lou17 Les ampoules basse consommation systématiques sont une arnaque. Ces ampoules consomment beaucoup 0lus que les anciennes au début de leur rayonnement. Ce qui signifie que chaque fois que vous en allumez une pendant très peu de temps (l’entrée, le couloir, ou la salle de bain juste pour laver les mains ou le dernier coup de peigne) vous consommez davantage qu’avec les anciennes ampoules. Encore une arnaque écologiste…

  • @Leipreachan « Dit Papa… » Excellent !!!

  • Certes l’article frise le point Godwin, mais présente de nombreux arguments.

    Tant que l’écologie politique se résumera à empêcher et emm**der le monde, elle ne pourra qu’échouer – le monde continuera de tourner.

    Pour qu’elle réussisse, l’écologie doit suivre le progrès, l’utiliser, aller de l’avant :
    Il y a toujours plus de pollution atmosphérique ? Pourquoi n’avons nous pas encore construit de « réacteurs dépolluants » (La Zizanie, de Funès) ?
    Pourquoi ne pas pousser encore plus les technologies de recyclage ?
    Et tout autre progrès technologique qui aurait un vrai impact.

    • Il y a encore énormément de travail et de progrès à faire pour la pollution mais nous ne sommes plus à Londres au 19ème siècle. Dans les années 1950-1970, on parait encore du Smog (celui qui sévit en Chine par exemple et dont les chinois commencent à se plaindre. Beaucoup de progrès ont été fait, les industriels ne mettent généralement pas trop de temps à remplacer un produit indésirable (pas forcément pour le mieux parfois, mais les exigences des politiques étant bien souvent totalement stupides, surtout en matière de sciences. La véritable écologie est de favoriser la recherche dans tous ces domaines. Mais nos écologistes politiques pensent d’abord à eux (confirmant l’école des choix publics), ne sont jamais des scientifiques (la DEA de géographie Cécile Duflot plaçant le Japon dans l’hémisphère sud, il vaut peut-être mieux qu’elle s’occupe des problèmes de pédophilie et de prostitution d’OXFAM), sont totalement incapables de mettre en place des programmes scientifiques efficaces)

    • La seule facon de mettre en place des modes de production moins polluants c’est la contrainte. Pourquoi est-ce que l’exploitant d’une mine à ciel ouvert arrêterait de le faire, même si sa mine pollue tout l’environnement à des kilomètres à la longue? Pourquoi est-ce qu’un fabriquant automobile se ferait chier à développer des voitures moins polluantes alors que ça lui coutera des millions en R&D et que ses concurrents n’en ont rien à battre et continuent à produire des voitures qui polluent certes mais qui sont moins chères? Quel intérêt?

  • Cet article est excellent ! J’en ris encore !
    Merci pour cette lecture amusante !

  • Bonjour à tous,
    En fait, on retrouve bien dans cette idéologie les éléments du « retour à la Terre » de feu le Maréchal : la sobriété, le pays vaincu qui doit « expier » (hier la défaite, aujourd’hui la colonisation), les jardins potagers sur les toits, les balcons ou le jardin du Luxembourg, etc.
    Evidemment, chinois, indiens, brésiliens ou autres se moquent bien de tout cela, et même leurs budgets de R&D croissent sans cesse (comme leur PIB) alors que les nôtres régressent ou au mieux stagnent.
    Mais finalement, Hulot a raison : le PIB par tête français baisse ou stagne dans l’absolu depuis plus de 10 ans (soit bien plus que la durée de l’Occupation) et cela se fait dans l’enthousiasme général, donc il propose de continuer et de faire plus dans le même sens … Logique !
    Amitiés,

    Pierre

  • à Berliner Bonjour, vous avez raison ,je l’avais lu, les ECOLO les pur et dur sont contre le capitalisme et de vivre au temps du moyen-âge…par contre au 21ème siècle, ce sont des parasites ,bobos ,bien-pensants et surtout aime vivre au crochet des autres.
    type hulot..sa fondation touche des dons de EDF montant plus important 400 000 euros alors qu’il est contre le nucléaire !!! ça démontre bien ce personnage !!! personnage douteux..

  • Et 1947 fut une des plus chaudes années du 20 ème siècle

  • Les politiques écolos ne tiennent pas à expliquer que notre monde fini ne peut pas supporter une croissance infinie. Dans l´agriculture, le pétrole et le gaz servent à fabriquer les engrais, 180 millions de tonnes de fertilisants (N-P-K)) et les phytosanitaires indispensables à l’agriculture moderne. Sans eux, les rendements s’effondrent. Dans les 20 ans nous passerons le pic de production de phosphore qui n’a aucun remplaçant. Nous utilisons aussi du diésel (100 à 150 litres pour ha/an pour planter, traiter et récolter). Pour la mécanisation, oubliez le tracteur électrique. 1 camion sur 2 transportent des aliments, chaine du froid etc..L’agriculture ne fait pas partie de économie circulaire, tous vos intrants terminent dans les rivières et la mer comme une partie de la terre arable tous les ans. Dire que nous voulons un monde durable, c’est possible avec 1 milliard d’habitants, mais ce sera le retour en 1800 et non en 1940, avant la révolution industrielle. Autre aspect intéressant, nous couvrons d’infrastructures l’équivalent d’un département tous les dix ans. Jusqu’à quand?

  • « Même si le marché noir permettait aux plus riches de contourner ces restriction ». Bien sûr, les grand’prêtres de l’écologisme, ces donneurs de leçons, s’arrangeront pour que leur niveau de vie reste identique à ce qu’il est de nos jours, sinon davantage. Les restrictions, c’est pour le peuple, le vulgum pecus, pas pour eux, ces visionnaires, ces prophètes qui nous guident vers la lumière de l’obscurantisme, de la décroissance, de la misère et de la mort.

    • Un jeune anarchiste s’était rendu en URSS pendant le « communisme de guerre ». Il avait remarqué que les communistes étaient beaucoup plus égaux que les autres surtout pour la nourriture.

  • le bio ? parce que c’est bon pour le business de la distribution.Le distributeur achète plus cher ( normal le rendement n’est pas le même) A marges égales ça rapporte plus nominalement 100 avec 40% de marges rapporte moins que 150 à la même marge mais en plus une population abrutie de propagande journalière acceptera de payer plus cher de produits insuffisants en quantités ça permet d’augmenter les marges également …..
    bref le distributeurs ont tout interêt à vous dire que c’est bonpour votre santé ;elle n’ a pas de prix… lol /Quant vous voyez Leclerc en chevalier blanc d e votre santé dites vous que son porte feuille ne peut que mieux s’en porter
    Regardez les surfaces consacrées au bio en grandes surfaces et de veggies..
    jamais le terme de cons o mateurs n’aura été plus exact

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