NKM quitte la politique pour le privé, d’autres devraient en faire autant

NKM a des compétences et peut compter sur elle-même pour conduire sa vie professionnelle après la politique. Mais cet exemple est loin d’être une généralité dans la vie politique française.

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NKM quitte la politique pour le privé, d’autres devraient en faire autant

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 25 août 2018
- A +

Par Frédéric Mas.

Nathalie Kosciusko-Morizet, NKM pour les intimes et les médias, a définitivement tourné la page de la vie politique en démissionnant vendredi 24 août du conseil de Paris où elle siégeait en tant que représentant des Républicains. L’ancienne ministre de l’Écologie, maire de Longjumeau et députée de l’Essonne avait quitté la fonction publique pour se consacrer à une carrière politique. Celle-ci s’est essoufflée avec la déroute du sarkozysme et l’échec de la droite à l’élection présidentielle. Après avoir été battue par Anne Hidalgo aux élections municipales de Paris en 2014, elle était devenue le chef de file de l’opposition au conseil de Paris jusqu’en 2017.

NKM en politique

En politique, Nathalie Kosciusko-Morizet n’a jamais réellement trouvé sa place une fois Sarkozy disparu de la scène. Cette polytechnicienne, pur produit des grandes écoles et de la fonction publique d’État, a toujours oscillé entre une communication politique qui se voulait dans l’air du temps, mêlant bonne conscience écologique, progressisme sociétal et dirigisme politique bien réel. En somme, rien ne la distinguait vraiment de ses homologues de centre-droit et de centre-gauche, et ses compétences semblaient bien mal employées dans un univers politique souvent médiocre, incertain et même violent.

Le choix de travailler pour Capgemini aux États-Unis, quelle que soit l’opinion que l’on peut avoir sur l’ancienne ministre, apparaît à la fois comme sage et courageux. Devant l’échec politique et l’impossibilité de progresser, NKM a fait le choix de retourner vers le privé : la politique n’est pas sa vie, elle n’y fera pas carrière et sa formidable intelligence sera mise au service de ses clients et de son entreprise. Si elle envisage de garder le contact aux USA avec la vie politique française, sa vie est désormais tournée vers le monde des affaires.

Après la politique

On pourrait comparer la trajectoire de NKM avec celle d’autres candidats politiques malchanceux qui, après la défaite, n’ont eu d’autres choix que de pointer à Pôle emploi, avec plus ou moins de succès. Certains, qui n’ont jamais fait autre chose que de la politique, se sont retrouvés totalement démonétisés aux yeux des employeurs. Ils se sont aperçus de manière assez douloureuse que les compétences nécessaires sur le marché du travail ne sont pas celles du marché politique.

C’est l’une des multiples raisons qui devrait pousser la réforme institutionnelle qui attirera au sommet de l’État non pas des politiciens de carrière, des permanents politiques ou des fonctionnaires en disponibilité mais des personnes issues de la société civile. Non seulement la société civile s’en porterait mieux, mais les politiciens trouveraient plus facilement une porte de sortie avec l’alternance politique.

NKM a des compétences et peut compter sur elle-même pour conduire sa vie professionnelle après la politique. Mais cet exemple est loin d’être une généralité dans la vie politique française. Les politiciens battus se ménagent bien souvent une porte de sortie avec l’argent public en attendant de revenir en poste.

Arnaud Montebourg, par exemple, joue en ce moment à l’entrepreneur, défendant sur toutes les chaînes son nouveau combat, le miel et les ruches. Mais l’ancien ministre entreprend en partie avec l’argent de la région Franche Comté, faisant supporter une partie non négligeable des coûts, et de l’éventuel échec, de son projet aux bons vieux contribuables.

Le cas François Hollande

Plus encore, François Hollande, que l’on pourrait remercier d’avoir atomisé le Parti socialiste s’il n’avait pas dans le même geste mis la France sur les rotules, a du mal à quitter l’Élysée. Contrairement à NKM, il ne sait rien faire d’autre que de la politique, et n’aspire qu’à revenir dans le grand bain, au grand dam d’à peu près tout le monde, socialistes compris. Loin d’avoir tiré les leçons de ses échecs, l’ancien président s’est payé le luxe, à la fin de son mandat, de créer une fondation dite « d’utilité publique »1, financée à hauteur de 8,5 millions d’euros par des fonds publics (sur un budget de 30 millions).

La politique française permet donc cette aberration : un perdant suffisamment bien placé dispose de tout le pouvoir politique pour créer son propre poste de rêve grâce à ses connexions et à l’argent public afin d’éviter la case chômage et ne jamais revenir sur le vrai marché de l’emploi. Magique, enfin une profession où l’on ne perd jamais, quel que soit son bilan !

Remercions donc NKM de nous avoir épargné ce genre d’artifice politique pour s’accrocher, et d’avoir choisi un vrai métier. Bonne chance pour cette nouvelle vie d’expat’ !

  1. On pourrait gloser sur l’utilité réelle de ce nouveau « machin » qui prétend essentiellement encourager l’« économie sociale et solidaire » et plus si affinités…
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  • Cap Gemini……. amusant si cela ne confirmait pas que seule la corruption permet a l’état de faire des choix …rarement heureux.

  • la plupart des politiciens ne savent rien faire d’autre que de la politique et qu’ils le fassent bien ou mal , peu leur importe puisqu’ils sont quand même payé avec notre argent ; en dehors de ça , ils ne valent absolument rien ; et leur inutilité nous coûtent un pognon de dingue …;;

    • @ véra
      C’est bien pour ça que Madame NKM n’a en rien démérité et qu’elle a bien raison de quitter le gourbi infâme de la politique française!

    • C’est bien pour ça que le privé n’en veut généralement pas.

      • @MichelO
        C’est bien pourquoi une NKM avec de vraies compétences professionnelles et un leadership trouvera facilement un emploi de son niveau!

  • suivant le poste de ministère important partent avec un carnet d’adresse qui leur permette d’être bien payé !!!

  • « sa vie est désormais tournée vers le monde des affaires »…
    Une formulation quelque peu malheureuse !
    Il vaudrait mieux qu’elle occupe un poste de production ou de direction sans trop de relations commerciales.

    • « Il vaudrait mieux qu’elle occupe un poste de production ou de direction sans trop de relations commerciales. »

      Ah bon, et pourquoi ?

      • D’abord parce que sa formation l’y prédispose naturellement, ses qualités techniques y ont été reconnues. Ensuite parce que ça lèverait le soupçon de connivence. Il me semble, par exemple, que le marché des logiciels de radars routiers a été offert à Capgemini il y a quelques années dans des conditions controversées…

        • @ MichelO
          Non! L’ingénierie et la technique ont besoin de se vendre pour s’améliorer et continuer: on est dans le concret, là!
          Cela n’est pas une exigence en politique!

          • Elles ont besoin de se vendre sur la base de la réponse qu’elles apportent à leurs clients à leurs problèmes techniques et à leurs besoins/souhaits. Pas sur la base des relations établies entre une personne retirée de la technique depuis 20 ans avec des acheteurs publics ou privés déconnectés eux-aussi de leurs mandants finaux. Surtout quand le doute est légitime — Réf. bibliographique : Jacques KOSCIUSKO-MORIZET, La mafia polytechnicienne , Seuil, 1973.

            • @ MichelO Ne faites-vous pas quand même un procès d’intention ? Contrairement aux autres incompétents politiques, elle a au moins le courage de se retirer de ce milieu, ou seuls le pouvoir, la notoriété et le quant à soi comptent, pour rentrer dans l’anonymat général.

              • Moi, je ne lui fais pas vraiment de procès d’intention. En revanche, je ne doute pas que beaucoup lui en feront, et je rappelle les conditions, somme toute aisées, pour les faire taire.

                • @MichelO
                  Qui peut encore lui conseiller quoi faire: ue je sache, elle n’a pas trop démérité de la Nation: le reste lui appartient totalement, en propre! Y compris ses relations déjà établies.

                  Dans la politique, on tente d’imposer son idée; dans le professionnel, on tente de gagner (bien) sa croute en profitant de toute opportunité acquise précédemment! Et alors? Chacun se (dé)bat avec ses armes et du temps ministériel n’a rien de négligeable dans un C.V., n’en déplaise à beaucoup!

  • « sa vie est désormais tournée vers le monde des affaires »…

    T’as qu’à croire !

  • Excellente décision qui la grandit.
    Je l’avais aperçue enfant à Coutainville.
    Son père était quelqu’un de très correct.

  • N’oublions pas que NKM était rapporteur d’une des plus grandes, des plus nuisibles et des plus mortifères des actions politiques de tous les temps, à savoir l’introduction du principe de précaution dans la Constitution, qu’elle défendait et continue de défendre d’ailleurs becs et ongles. On serait encore à cueillir des baies pour essayer de se nourrir si l’humanité avait appliqué ce principe…
    Voir ce genre de personnes quitter la politique, bon débarras, la voir travailler dans une entreprise privée, tant mieux, mais personnellement je n’aurais jamais embauché quelqu’un capable d’une telle absurdité aussi orthogonale à l’esprit même d’une entreprise.

  • Bon article; juste un bémol.
    Dire que NKM « a une formidable intelligence »…cela peut surprendre..
    A moins qu’en politique, savoir parler est déjà un exploit….

    • Heu… Diplômée de l’Ecole polytechnique, NKM est ingénieur AgroParisTech et titulaire d’un MBA… C’est un petit peu mieux que savoir s’exprimer correctement…

      • de nombreux et prestigieux diplômes ne sont pas un signe d’intelligence, mais de bachotage (voir J Attali par exemple).

        • Il ne faut pas négliger non plus les apports de la tradition familiale, où l’on se transmet la disposition d’esprit qui permet de réussir aux concours. Cependant, même si « formidable » n’est peut-être pas le terme juste, on ne fait pas ce genre d’études avec seulement une intelligence moyenne, ni simplement un savoir-faire de lèche-bottes. Politicien ou ministre, en revanche, …

      • Aujourd’hui de nombreuses études démontrent que les gens très intelligents n’obtiennent jamais des diplômes élevés.
        Les contraintes liées à ces études, la servilité, la conformité au système, la soumission aux enseignants et la besogneuse retranscription des matières enseignées ont toujours rebuté les esprits libres et entreprenants.
        Aux diplômés la politique, aux intelligents les start-up milliardaires, avec bien avant eux les Edison, renvoyé de l’école pour ‘hyperactivité stupide’ ou Henry Ford devenu ingénieur une fois de nombreuses inventions mécaniques mises au point.
        Je dis ça je dis rien…

        • « Je dis ça je dis rien… »

          en effet …

        • « Aujourd’hui de nombreuses études »
          Montrez les nous ces fameuses études.

          Parce que, a priori, il n’y a pas de logique dans votre propos : la disposition attitudinale (le conformisme, l’esprit libre…) est indépendante de l’intelligente. On peut très bien avoir des gens conformistes et intelligents comme des gens conformistes et peu intelligents.

          De même, « être entreprenant » ne nécessite pas d’être intelligent.

          • Pas besoin d’études,
            nous sommes gouvernés par les gens les plus diplômés de la planète, et Contrepoints nous démontre chaque jour à quel point ce sont des billes…

            • Les auteurs de Contrepoints sont tous bardés de diplômes…

            • Il y a aussi beaucoup de gens bardés de diplômes qui ne gouvernent pas la planète, mais mettent leurs efforts à des fins de bonheur personnel et collectif plus égoïstes. Et ils ont bien souvent tendance à moins mettre leurs diplômes en avant que les politiciens.

            • Oui ils ont des diplomes pour la plupart bidons.

              L’ENA récompense le bagou, pas l’intelligence

        • En France, le système a orienté les esprits entreprenants et brillants vers la normalisation par les grandes écoles. Du temps où ces écoles, sur la Montagne Sainte-Geneviève, mêlaient leurs élèves dans les charmes des bars et snacks du Quartier Latin, des chambrées de 4 à l’X, des luttes au canon entre l’X et la rue d’Ulm, etc., la stimulation réciproque compensait la plus grande partie des pertes de liberté d’esprit dues au cadre étroit des études dans un engagement au service de l’Etat. Avec le déménagement des Ecoles en périphérie, elles sont devenues effectivement des éteignoirs de talents.

        • Je me souviens de la réaction d’un futur prof à l’X, quand il était jeune étudiant, en voyant la description du mouton.
          « Le mouton est un animal à poil laineux… »
          — A poil les noeuds, à poil les noeuds, à poil !
          Quand une IA vous fera ce genre de commentaire, je croirai, effectivement, que le métier de diplômé de Polytechnique peut disparaître à son profit…

        • @ Leipreachan

          Quels sont les critères d’intellignce dans vos « nombreuses études »(non référencées!)?

          Non! Il y a des self maide men and women qui peuvent se passer, à quel prix, d’enseignement: ce ne sont qu’exceptions, le plus souvent!
          Tous les chemins, plus ou moins longs et difficiles, peuvent conduire à Rome, sans doute: ça ne vaut pas une carte et une boussole, évidemment!

    • C’est comme avec Taubira dont on nous vantait unz éloquence pas possible et quand on voyait les images de ces discours à l’assemblée elle récitait son texte probablement écrit par d’autres et pas mieux que n’importe quel quidam qui soutient son mémoire/thèses/autre

      • Taubira ne sait rien dire d’autre que ses critiques sont des racistes et des sexistes et qu’il lui en veulent car elle est noire et femme. Vous parlez d’une intelligence. Elle a tellement sorti d’absurdités que je n’en revient pas encore. En tout cas elle déteste les blancs.

    • «une formidable intelligence »

      Tout est relatif mais c’est vrai qu’elle dépasse le niveau du microcosme politicien de la tête et des épaules.

      Cela faisait pitié de la voir lentement contaminée par la médiocrité de ce sinistre milieu: elle a eu la sagesse de s’en échapper avant qu’il ne soit trop tard.

      • « elle dépasse le niveau du microcosme politicien de la tête et des épaules. »
        Votre comparaison physique sportive tombe un peu à plat avec elle…

    • Je n’ai jamais entendu NKM dire quelque chose de remarquablement intelligent ni même de notable

  • Hollande aura jusqu’à la fin arnaqué les contribuables, comme tout bon chef mafieu!

  • Je ne suis pas à même de juger des qualités professionnelles de NKM. Bonne chance, je suppose.

    Pour autant je ne peux pas vraiment déborder d’enthousiasme devant le passage d’une politicienne au secteur productif. Le « pantouflage » de hauts cadres de l’administration et/ou de politiques vers le secteur privé n’est pas une chose bonne en soi et se prête trop facilement au soupçon de capitalisme de connivence.

    A contrario on applaudirait en effet plus volontiers des professionnels et entrepreneurs participant à la vie politique. L’article évoque une « réforme institutionnelle » à mener dans ce sens mais ne donne pas vraiment de pistes sur ce que pourrait être cette réforme. M. Mas, ne vous privez pas de partager vos idées!

    • @ Pangzi
      La « connivence » n’est pas à sens unique: passer du privé au politique ou l’inverse crée forcément des relations et des sympathies aptes à agir dans les 2 sens, bien évidemment! Aucune objectivité à trouver de ce côté-là!
      La lois et les règles ne sont que lettres mortes; seuls femmes et hommes agiront, et pas des textes écrits par les anciens!

  • NKM est une grande Dame qui en tant que Polytechnicienne n’a pas besoin de vivre comme les Hollande et Cie sur le dos des contribuables français. Un exemple de reconversion.

  • NKM quitte la politique !

    Au revoir
    Personne suivante…

    • c’est clair…surtout que malgré sa si grande intelligence elle n’a rien laissé de franchement convaincant pour les français ..alors lui souhaiter bonne chance pour sa reconversion je trouve ça bien hypocrite…

  • Excellente nouvelle de cetteinutile de la Politique qui voulait être à la fois de droite et de gauche
    Cap Gemini ne lui permettra pas cette schizophrène

  • Au travers de l’exemple de NKM, qui une exception, on démontre en fait ici que nos politiciens ne possèdent, en général, aucune compétence de la vie civile. Et ils prétendent participer à la gouvernance de cette vie civile. Comment pouvons nous accepter de supporter tous ces incompétents, aussi bien durant leurs mandats, qu’après leur mandat ? Et d’abord, comment avons-nous pu les élire ? L’exemple de François Hollande est caricatural, qui n’a jamais rien su faire d’autre que de vivre au crochet du contribuable, qui n’a jamais été installé à des postes de responsabilité que grâce précisément à son incompétence crasse: aussi bien comme secrétaire du parti socialiste, parce qu’il ne risquait pas de nuire aux « éléphants » du parti, qu’en tant que président de la république, parce qu’il ne risquait de changer en quoi que ce soit à l’ordre établi, d’ailleurs élu par défaut.

  • Je me demande bien ce qui révèle sa « formidable intelligence » ; à l’époque du débat à propos du réchauffement climatique, elle avait publiquement qualifiés de « connards » tous ceux qui n’étaient pas de cet avis. D’un point de vue purement scientifique, ce n’est pas acceptable.

    • @Bernard Beauzami
      À propos du du réchauffement ou de la perturbation ou du changement climatique, il peut être ridicule de ne même pas se poser la question. Que vous soyez pour ou contre ou indifférent peut très bien faire de vous un non-curieux égoïste et peut-être pire.
      Quand on s’intéresse scientifiquement à un problème qui concerne notre responsabilité à tous, alors oui, le « connard » est celui qui n’en connait rien et refuse de se remettre en cause. Quelqu’un qui ne se pose jamais de question est effectivement un connard, ne vous en déplaise!

      • @Mikylux
        Vérifiez le CV de Bernard Beauzami, s’il y a bien quelqu’un qui peut se permettre de juger NKM et son attitude dans le débat sur le réchauffement climatique, c’est lui.

  • Article intéressant… si ce n’est que le DG de Cap Gémini, M Hermelin est diplômé de Polytechnique, comme mme NKM, et de l’ENA aussi…
    Donc un « grand commis » de l’Etat français.
    Il n’y a ici aucune « mise sur le marché » de mme NKM, mais bien un racasage/pantouflage d’une politicienne dans une entreprise privée aux mains d’un haut-fonctionnaire.
    Bref, comme d’habitude !!!!

    • Quand un diplômé de Polytechnique fait l’ENA ensuite, vous pouvez oublier qu’il puisse être autre chose qu’un énarque. Ca vaut pour Giscard, Paul Hermelin, et les autres.

  • Est-ce que la boite va avoir des contrats juteux de logiciels de m… pour la fonction pubique?

  • enfin des bonnes nouvelles

  • Les commentaires sont fermés.

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