Donald Trump : mission accomplie, vraiment ?

Donald Trump estime qu’il a déjà rendu sa grandeur à l’Amérique comme en témoignent les marchés, l’emploi et la défense. Mais grattons ces statistiques…

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Donald Trump : mission accomplie, vraiment ?

Publié le 23 août 2018
- A +

Par Bill Bonner.

Eh bien c’était facile en fait ! Moins de deux ans après avoir pris son poste, Trump annonce « mission accomplie ». Un tweet présidentiel :

J’ai DÉJA rendu sa grandeur à l’Amérique, il suffit de regarder les marchés, l’emploi, la défense – nous battons des records et nous allons faire mieux encore.

Eh bien ! Nous pensions qu’un pays devait sa grandeur à sa population diligente, ses institutions robustes, son capital productif, son art, sa culture, son ensemble de règles vernaculaires. Mais nous voyons désormais qu’il suffit d’un seul homme… Un génie, un courageux patriote, un avocat infatigable œuvrant pour la cause de cette grandeur.

Donald Trump mieux que Herbert Hoover ?

Ce pauvre Herbert Hoover. Qu’est-ce qui n’allait pas chez lui ?

Parce qu’après tout, si un homme peut à lui seul rendre sa grandeur à l’Amérique, comment se fait-il que Hoover ait échoué ?

Contrairement à M. Trump, qui a hérité sa fortune de son père, Hoover était orphelin à neuf ans. Il finança ses études à l’université de Stanford en cumulant les petits boulots, et devint ingénieur des mines, travaillant sur des projets en Australie, Chine, Russie et Afrique du Sud.

En Chine, lui et son épouse apprirent la langue, qu’ils utilisèrent plus tard pour mener des conversations privées à la Maison Blanche. Pendant son séjour, Hoover dut aussi affronter la révolte des Boxers. Mme Hoover utilisa un pistolet de calibre 38 pour repousser les insurgés. En Birmanie, Hoover survécut à la malaria.

En moins de 20 ans, Hoover connut une belle ascension qui le rendit très riche. Il contribua à mettre en place des innovations majeures en matière de métallurgie dans ses opérations minières partout dans le monde. Il donna des conférences dans les universités de Columbia et Stanford, écrivit un manuel sur l’exploitation minière et traduisit même, depuis le latin, le classique du XVIème De Re Metallica.

Durant la Première guerre mondiale, il géra le programme alimentaire des États-Unis ainsi que le programme d’aide aux victimes de la guerre en Europe.

Après la guerre, il y eut une famine majeure en Russie après l’arrivée des bolcheviques au pouvoir. Travaillant 14 heures par jour dans un bureau à Londres, Hoover releva le défi, comme il l’avait toujours fait, aussi irrépressible dans sa carrière de fonctionnaire qu’il l’avait été en affaires.

Le Congrès américain souhaitait qu’on laisse « les rouges » se débrouiller tout seuls. Hoover n’était pas de cet avis : « 20 millions de personnes meurent de faim ; quelle que soit leur opinion politique, elles seront nourries. » Et elles le furent.

Ainsi, s’il y avait bien quelqu’un qui pouvait rendre sa grandeur à l’Amérique après le krach de 29, c’était l’homme de la Maison Blanche, le président Herbert Hoover. C’est ce qu’il avait promis (sans toutefois aller jusqu’à affirmer qu’il le ferait tout seul) :

Nous allons bientôt, avec l’aide de Dieu, contempler le jour où la pauvreté sera bannie de cette nation.

Hélas, même Herbert Hoover n’y a pas suffi. La Grande dépression a commencé pendant son mandat. Elle n’a pas pris fin avant la Deuxième guerre mondiale.

Peut-être que M. Trump est plus intelligent, plus dynamique, ou tout simplement plus chanceux ? C’est possible. Mais les dieux tendent des pièges à ceux qui sont trop sûrs d’eux-mêmes, pour mieux se moquer ensuite.

Mais faisons ce que Trump nous demande. Nous allons examiner les marchés, l’emploi et la défense.

Où sont les vrais emplois ?

D’abord, l’emploi. Le taux de chômage officiel US a baissé, mais le nombre de vrais emplois à plein temps tel que rapporté par le Bureau américain des statistiques de l’emploi, se montait à 73,83 millions en juillet.

Au début du siècle, il y a 18 ans, ce chiffre était de 72,73 millions. Seulement un million d’emplois créés sur toute cette période, alors que la population américaine a augmenté de 48 millions de personnes !

Les jolis chiffres de l’emploi peuvent quasiment tous être attribués au fait que les gens sortent en masse de la main-d’œuvre, aux emplois mal payés et à temps partiel dans les secteurs des loisirs et des services médicaux et à l’inflation.

Il y a plus de 50 ans, un économiste français futé, Jacques Rueff, nota cyniquement que si l’inflation semblait faire grimper l’emploi, c’était parce que les coûts réels de main-d’œuvre déclinaient à mesure que la devise se dépréciait.

La main-d’œuvre étant moins chère, les employeurs embauchaient plus. En d’autres termes, c’était un moyen de voler les travailleurs sans qu’ils s’en rendent compte.

C’est ce qui se passe actuellement aux États-Unis. En juillet, l’inflation était à 2,9%. Selon les chiffres officiels, les salaires US augmentent de 2,8% environ ; ce qui signifie que le travailleur moyen est en train de s’appauvrir. Son actif principal – son temps – perd sa valeur.

En quoi est-ce que cela rend sa grandeur à l’Amérique ?

Encore plus d’argent pour l’armée

Ensuite, la défense. Lorsque les États-Unis étaient vraiment grands – dans les années 1950 –, le président Eisenhower réduisait les dépenses militaires, il ne les augmentait pas.

Lui-même ancien soldat, Eisenhower savait que le Pentagone fonctionnait de la même manière que toutes les bureaucraties du Deep State – il s’accaparait du pouvoir et de l’argent, tout en négligeant sa mission principale.

La dose de sucre supplémentaire accordée par Trump à l’armée rendra l’Amérique plus pauvre et plus faible.

La Fed prévisible

Enfin, les marchés. Révisons les bases : la Fed est prévisible. Elle commet toujours l’une de ces trois erreurs :

  • Erreur n°1 : prêter trop d’argent à des taux trop bas pendant trop longtemps…
  • Erreur n°2 : augmenter les taux pour tenter de corriger l’Erreur n°1
  • Erreur n°3 : paniquer et réduire les taux après que l’Erreur n°2 a provoqué un krach.

Suite au krach de 2008/2009, la Fed a commis la plus grosse Erreur n°3 de son histoire, injectant près de 4 000 Md$ dans le marché du crédit afin de faire baisser les taux à zéro. Les taux réels, après inflation, étaient encore plus bas.

La Fed est désormais passée en « mode resserrement » (Erreur n°2) depuis deux ans, mais son taux directeur est toujours sous le niveau d’inflation.

La plus grande Erreur n°3 de tous les temps a engendré le plus grand rally boursier de tous les temps, qui a finalement atteint un sommet le 26 janvier de cette année. Depuis, nous attendons de voir quand et comment le marché boursier tombera de la falaise.

Pour l’instant, il n’a pas franchi le pas. En plus des taux négatifs de la Fed, les rachats d’actions l’ont sauvé. Selon Goldman Sachs, ces rachats atteindront 1 000 Md$ cette année.

Les rachats d’actions sont une bizarrerie, dans une économie vigoureuse. Ils suggèrent que les dirigeants des entreprises ne trouvent rien de mieux à faire avec leur argent qu’acheter leurs propres titres.

L’entreprise semble ainsi avoir davantage de valeur, mais cela n’augmente pas les ventes ou les profits. Et cela n’ajoute pas d’emplois, de productivité ou quoi que ce soit d’autre qui rendrait réellement sa grandeur à l’Amérique.

L’investissement – construire de nouvelles usines, créer de nouveaux emplois, faire plus de formations, de recherches et de développement –, voilà ce qui fait bouillir la marmite. Or, l’investissement décline depuis 50 ans. En 1968, les États-Unis consacraient 24% de leur PIB à l’investissement. En 1988, ce chiffre était de 22%. En 2008, 20%. Aujourd’hui, il est d’environ 17%.

Selon la plupart des critères, les actions sont largement surévaluées. Tôt ou tard, nous devrions assister à la sorte de krach qui a ruiné la réputation de Hoover. Nous verrons alors ce que cela fera pour la réputation de M. Trump, quelle qu’elle soit.


Pour plus d’informations, c’est ici.

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  • Encore un article Trump bashing.

    Si tu donne un poisson a un chat tous les jours, il apprendra jamais a chasser.

    Je suis en Chine et je vois les résultats de Trump, la Chine est oblige de s’ouvrir (sauf dans certains domaines (les médias) ou ils s’enferment de peur que le partis communiste perde son pouvoir) , alors qu’elle applique un patriotisme pire que n’importe quel pays dans le monde.
    Mais Trump gagnera, car aux USA on peut faire ce que l’on veux de son argent, alors qu’en Chine on ne peut pas transférer plus de 500$ par virement bancaire.

    • Encore un article Trump bashing…
      Et ce n’est pas près de s’arrêter ! A la moindre baisse de l’un des « indices », cela va exploser !
      Intelligent, il l’est sympathique, il ne l’est pas… mais il a été élu quand même.

    • Quand on est occupé à faire du Trump bashing, on n’a pas le temps de penser à faire du Macron bashing, hein ?

    • « Encore un article Trump bashing. »


      @marc22 : C’est quoi un « article Trump bashing » ? Un article qui dit la vérité ?

      • Le bashing, d’après mes sources, c’est le dénigrement gratuit. Ca ne veut pas dire que ce soit en totalité mensonger, mais que ça n’a aucun but constructif. Ce sont toujours des gueux qui veulent exciter des sots.

        • @MichelO: Dans tout l’article, seul la partie «Donald Trump mieux que Herbert Hoover ?» peut à la rigueur être qualifié de « dénigrement gratuit », car effectivement l’auteur de l’article s’attaque injustement, tel un socialiste de gauche, à la carrière de businessman de Trump en écrivant qu’il « a hérité sa fortune de son père. »
          Cependant, tout le reste de l’article est irréprochable : c’est de l’humour teintée d’ironie et des critiques économiques argumentées.

      • Trump mets a mal les gauchistes, mais aussi les libéraux libertaire anarchiste.

        Un vrai liberal, il mets ses convictions a l’oeuvre, c’est a dire, qu’il quitte le 1er pays taxeur du monde: la France.

    • « Je suis en Chine et je vois les résultats de Trump, la Chine est oblige de s’ouvrir […] »


      @marc22 : C’est clair qu’avec un Trump qui, en mars 2018, vante les mérites de la peine de mort qui est appliquée en Chine contre les « traffiquants de drogue », puis qui fait l’éloge d’un dictateur allié à la Chine (« [Kim Jong Un] loves his people ! »), les dirigeants chinois ont vachement de soucis à se faire concernant le maintien de leur régime dictatorial ! D’ailleurs, sachez qu’au moment même où j’écris ces lignes, les dirigeants chinois tiennent une réunion sécrète où on peut les entendre se lamenter entre eux : « Bordel, fait chier, cette fois-ci on est foutus pour de bon, Trump est indiscutablement le plus grand défenseur de la liberté qu’on est jamais eu a affronté ! »

      • Je suis pour la peine de mort, pour les trafiquant de drogue, pour les pédophiles, les criminels, les violeurs.
        Et le résultat est la: il y a eu que 57 morts par armes a feu en Chine en 2017 pour 1 milliard 400 millions d’habitants, rien qu’a Marseilles, il y a plus que morts que dans toutes la chine. Vous pouvez raconter n’importe quoi, mais les chiffres sont la, les faits sont la. Les femmes peuvent sortir en toutes tranquillité, mettre des mini-jupe, sans qu’elles soient ennuyés., vous avez des dizaines d’expat qui vont des videos sur youtube et qui le disent, alors allez raconter vos salades ailleurs.

      • Mais c’est tres bien, que la Chine execute les dealers de drogue: il y a aucuns vendeurs dans les hall d’immeubles ni a la sortie des ecoles !

        • @marc22 : Puisque vous parlez de la ville de Marseille, sachez que Contrepoints, le site libéral que vous aimez fréquenter, à publier de nombreux articles expliquant que la répression contre les trafics de drogue ne résoudra rien à Marseille. Voici un extrait d’un des articles :
          « […] les gangs et les meurtres sont liés à la criminalisation même de la vente et de la consommation de drogues. C’est la prohibition qui génère la violence. Parce que l’activité est illégale et que le coût de se faire prendre est élevé, les prix de la marchandise illégale montent, ce qui attire bien évidemment les dealers. Mais le caractère illégal nécessite un degré d’organisation et de protection, les concurrents recourant à la violence pour protéger leurs « marchés » illégaux. Davantage de répression fondée sur la prohibition conduira davantage de violence […] Dans un pays [comme la France] dont l’exportation principale est le vin, une boisson pas exactement puritaine faut-il le rappeler, on se demande bien pourquoi tant de raffut à propos des drogues douces. Après tout, les dommages potentiels de l’alcool sont bien pires. Alors, pourquoi ne pas interdire l’alcool ? Question de cohérence. Évoquer l’idée pourrait au passage aider les politiciens à se souvenir des effets désastreux de la prohibition de l’alcool aux États-Unis dans les années 20, et les faire réfléchir. En effet, la violence est créée parce que certains politiciens ont décidé que les gens ne devraient pas fumer librement. Avec quelle autorité morale ? La légalisation permettrait d’éliminer la prime gigantesque qui va aux gangsters qui se spécialisent dans des activités illégales et réduirait les risques d’intoxication que l’illégalité crée, les dealers, par définition informels, pouvant vendre des produits coupés dangereux […] »
          https://www.contrepoints.org/2013/10/02/141153-marseille-capitale-violence-besoin-libre-marche »

          Notons également, au sujet de trafics de drogue, que Trump a accordé le 6 juin dernier une grâce présidentielle à une arrière-grand-mère emprisonnée depuis plus de 20 ans. Elle fut condamnée à la perpétuité pour des histoires de trafic de drogues. Etant donné que selon vous (marc22), cette arrière-grand-mère mériterait la peine de mort, faut-il en conclure que vous désapprouvez la décision (grâce présidentielle) de Trump ?

          • En Chine ou Singapore, pas de drogue = pas de violence.

            Je n’ai jamais vu un môme de 13 ans descendre une bouteille d’alcool, mais fumer des petards oui.
            Quand a la grand mere, je ne connais pas l’histoire, donc je peux pas me prononcer.

            • @marc22 : Il y a beaucoup de choses extrêmement positives à Singapore qui peuvent en grande partie expliquer la faible criminalité de ce pays et que la France devrait assurément prendre exemple. Par exemple à Singapore il y a environ 2 fonctionnaires pour 100 habitants, soit 4 fois moins qu’en France, et il y a une plus grande liberté économique : pas de taxe sur les plus values, pas de taxe sur les importations, des charges patronales 3 fois moindre qu’en france ; là bas on peut rapidement monter une star up car il y a très peu de paperasse administrative, etc etc…

              C’est dommage que, tout comme Trump, vous ne vous émerveillez que des aspects les moins flatteurs de Singapore (état-policier quasi dictatorial.)

  • La vraie question est de savoir qui détient en réalité le pouvoir aux Etats-Unis. Une fois qu’on y a répondu, il faut bien se poser la même question pour les pays européens.

  • « Ensuite, la défense. Lorsque les États-Unis étaient vraiment grands – dans les années 1950 –, le président Eisenhower réduisait les dépenses militaires, il ne les augmentait pas. »
    Au sortir de WWII, la réduction des dépenses militaires, c’était un minimum, non ?
    On fait mieux comme titre de gloire.

  • « Contrairement à M. Trump, qui a hérité sa fortune de son père »…
    —-
    « Fake news »— Enough is enough… Trump était déjà milliardaire en 99 lorsque son père est décédé. Et lui a laissé ~350-380M$
    Si on retrouve les mêmes fake news en venant sur Contrepoints ça donne pas envie de lire la suite ou le reste.
    Du coup j’ai pas lu.
    La Heritage Foundation, pas spécialement pro-Trump (le frères Koch le détestent) rend compte régulièrement des avancées du Président, des limites aussi de sa politique.

  • C’est assez comique cette critique du Trump bashing.

    La politique de Trump marche parce qu’il est avant tout président des USA et qu’un président américain peut faire ce qu’il veut (1ère puissance militaire + hégémonie du dollar).

    Au cas où ça échapperait à certains, c’est à l’international que se manifeste les externalités de la politique de Trump et pas sur le plan intérieur et ce la de part l’hégémonie du dollars et la supériorité militaire USA encore incontestable sur le reste du monde.

    Trump n’a aucun mérite c’est juste qu’en tant que président des USA, il sait parfaitement que la puissance de son pays lui donne les moyens de la politique qu’il veut mener.

    Bref la politique du chantage et de la soumission.

    Au lieu de voir que la relation USA-UE il faut diversifier son analyse et voir la relation des USA avec les pays d’Afrique, d’Asie et comment il se couchent et se prosternent sans poser de question.

    Est-il impossible d’imaginer un ordre monétaire où le dollars ne soit plus la monnaie de référence?

    Que vaudrait les sanctions américaines dans un tel ordre? Rien

    Une très bonne citation résume l’action de Trump.

    « Fort avec les faibles et faible avec les fort ».

    • En fait la politique de Trump c’est promettre l’amélioration des conditions économiques du pays n’ont pas en le réformant à l’intérieur mais en usant de son bras armé politique et économique pour tout négocier par chantage.

      • Trump s’inscrit dans la même lignée que Bush « Le pouvoir d’achat des américains ne se négocie pas » donc nous useront du chantage et de la soumission avec les autres pays.

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