Le retour de l’écotaxe ?

Ce serait dommage de gâcher une bonne catastrophe comme celle de Gênes : pour ça, les politiciens français s'empressent de ressortir l'écotaxe.
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Le retour de l’écotaxe ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 20 août 2018
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En politique, s’il y a bien quelque chose qu’on ne doit jamais oublier, c’est qu’on ne doit jamais laisser passer l’occasion d’utiliser une catastrophe à ses propres desseins. Si ces derniers peuvent être électoralistes voire purement populistes, c’est encore mieux et l’effondrement du pont de Gênes en est, encore une fois, une aveuglante démonstration.

Alors même que les secours peinent à extraire les derniers cadavres de l’enchevêtrement de béton et d’acier du pont Morandi de Gênes, les politiciens français ne sont pas restés inactifs.

C’était d’autant plus facile que les inquiétudes des Italiens, face au constat de la vétusté de leurs infrastructures routières, ont trouvé un écho fort préoccupant chez les Français à la sortie d’un rapport particulièrement bienvenu sur la leur, paru en juillet dernier : selon la synthèse produite, 7 % de nos ponts présenteraient un risque d’effondrement « à terme » et devraient donc – en toute logique – être fermés pour réparation aussi vite que possible.

Chose intéressante : l’étude de ce rapport portait sur les infrastructures du réseau routier national non concédé à des sociétés privées qui sont donc entièrement à la charge des administrations publiques. Et sur les 12 000 ponts qui appartiennent à cette catégorie de l’infrastructure routière du pays, un tiers nécessite des réparations. Il faut le reconnaître : l’État n’a clairement pas mis suffisamment de moyens dans l’entretien de ces infrastructures.

On pourrait tenter de se rassurer en écoutant les déclarations lénifiantes de la ministre des Transports, Elisabeth Borne, qui déclarait récemment avec aplomb que toutes ces infrastructures « font l’objet d’une surveillance permanente, les ponts font l’objet de visites annuelles ». On oubliera bien vite que le pont Morandi était lui aussi sous surveillance permanente et faisait même l’objet de réparations partielles… Ce qui ne lui a absolument pas empêché de s’effondrer d’un coup.

Mais qui peut, décemment, encore faire confiance aux politiciens pour gérer l’infrastructure ?

Cependant, si l’on ne peut absolument pas accorder le moindre crédit à ces derniers lorsqu’ils prétendent s’en occuper, on peut en revanche les croire sur parole lorsqu’ils envisagent, dès à présent, de trouver un moyen supplémentaire de taxer les contribuables au motif d’augmenter les ressources qui seront allouées aux grandes, belles et particulièrement efficaces administrations qui en ont actuellement la charge.

C’est ainsi que l’habituelle clique des profiteurs de catastrophe s’est subitement réveillée avec l’idée évidente de remettre l’écotaxe au goût du jour pour, justement, financer les réparations et autres améliorations du réseau routier français. Pour eux, c’est évident : afin de restaurer le réseau routier français dans sa virginale efficacité et une sûreté optimale, il faut ponctionner un peu plus les automobilistes et pour cela, réinstaurer cette écotaxe qui fut salement interrompue en 2013.

Et franchement, ça tombe bien : une « loi de mobilité » est justement en préparation qui pourra parfaitement accueillir ces nouvelles idées d’extorsion de contribuable. N’y voyez là aucune coïncidence : comme le gouvernement et ses députés-godillots sont sans arrêt en train de débiter des lois à rythme industriel comme d’autres des saucisses, il était inévitable que l’une ou l’autre loi pourrait, sans problème, servir de cavalier législatif à ce nouveau furoncle taxatoire.

Et si je parle ici de furoncle taxatoire, c’est pour deux raisons essentielles.

D’une part, nos politiciens semblent avoir oublié un peu vite que l’écotaxe avait été envisagée dans le cadre certes fumeux mais ô combien efficace de l’écologie gouvernementale et de la lutte contre les méchantes pollutions qu’entraînait un usage intensif de la route au détriment du ferroutage ou d’autres modes de transport plus ou moins crédibles.

Autrement dit, en souhaitant réinstaurer cette même taxe tout en changeant son motif qui passerait d’écologique à sécuritaire, ces politiciens démontrent une fois encore qu’ils font feu de tout bois et ne s’embarrassent jamais de faire correspondre les buts affichés avec les moyens réels mis en œuvre. Or, puisque l’on comprend bien ici que l’écologie n’était donc qu’un prétexte à l’instauration de cette taxe tant son changement d’objet semble à ce point simple, on doit en déduire que la sécurisation des infrastructures sera, son tour venu, reléguée au même rang de prétexte oublié. En somme, on peut garantir que l’argent sera bien ponctionné, mais absolument aucune garantie ne peut être obtenue qu’il le sera pour le renouvellement des routes, des ponts, des petits panneaux « 80 km/h » ou des radars automatiques qui font tant de bien à la mobilité française.

D’autre part et comme le détaille brillamment cet article de Contrepoints, l’automobiliste français (qu’il soit en voiture ou en camion) finance déjà outrageusement cher ces infrastructures et leur réfection : avec un total de plus de 40 milliards d’euros de taxes diverses et variées prélevées sur les usagers de la route française, ils seraient en droit d’avoir plus de trois fois ces infrastructures, neuves, chaque année.

Dès lors, demander à ces mêmes payeurs, déjà ultra-taxés, de supporter une nouvelle taxe pour subvenir à des besoins qu’ils surpayent déjà outrageusement permet de passer ce foutage de gueule d’un niveau international au niveau interplanétaire. Il faut véritablement être un politicien, c’est-à-dire avoir été opéré de la honte très jeune, pour oser proposer sans sourciller ce genre de crapulerie, plutôt que demander, haut et fort, où sont passés ces taxes. Quelles tubulures chromées de notre usine à gaz fiscale ces taxes ont-elles empruntées pour que 40 milliards s’évaporent ainsi tous les ans des usagers de la route et que seulement 700 millions leur reviennent ?

Il n’y a pas à tortiller : avec plus de 98 % de ces fonds évaporés, les politiciens sont passés maîtres dans l’art de la lyophilisation du pognon des autres.

Au passage, on ne s’étonnera pas du peu de réaction de la presse qui ne s’est jamais embarrassée de rappeler les quelques évidences mentionnées ici : elle-même complètement sous perfusion, on la voit mal reprocher à ces populistes hontectomisés ce genre de flibusterie sachant qu’elle en bénéficie indirectement dans un autre domaine ; ce serait un peu comme la bouteille de vodka qui reprocherait son degré d’alcool à la bouteille de cognac…

Mais la France reste la France et ce genre de pratique ne dérangera finalement personne. Le prétexte de la catastrophe génoise utilisé pour surtaxer à nouveau les automobilistes français est évidemment parfaitement inique, mais les motifs « écologiques » de l’écotaxe ayant échoué à la faire s’installer, ceux de la sécurité marcheront peut-être mieux ; après tout, ils ont marché pour toutes les avanies de la décennie écoulée, pourquoi pas pour celle-ci ?


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  • Les flibustiers aiment se faire construire des piscines, mais préfèrent la mer…

    L’entretien des routes, lui attendra comme le reste, les manants rouleront moins vite dans les nids de poules.
    Au point où nous en sommes rendus, je ne pense pas que seuls les ponts présentent un risque d’effondrement.

    A ceux qui seraient tentés de penser que les piscines ne sont que des gouttes d’eau, je peux joindre mon IBAN pour un virement dont le montant en sera égal.
    Le socialisme vert ne passera pas par moi.

  • Cette escroquerie des 40 milliards de taxes détournées à été citée aussi ce samedi dernier dans l’émission C dans l’air, par la voix insistante d’un certain Julien VICK (Délégué général du SER, Syndicat des Equipements de la Route).
    A noter aussi l’intervention de Patrick MARTIN-GENIER (Professeur de droit et spécialiste en affaires publiques et des collectivités territoriales) qui, à la suite des jérémiades habituelles d’un élu local à propos de son manque de moyens ne lui permettant pas d’engager les travaux nécessaires, faisait remarquer sa « mauvaise gestion » et sa « mise en danger délibérée d’autrui ».

    • Ils n’ont guère insisté sur le fait que les 40 milliards étaient détournés vers d’autres usages et combien il aurait été logique de les affecter à l’entretien du réseau routier, on avait l’impression que c’était un choix arbitraire qu’il aurait fallu assumer, et que ça aurait été très difficile.
      Et surtout, personne n’a signalé que si l’écotaxe avait été perçue comme prévu, pas un centime n’en serait allé à l’entretien des ponts et des chaussées !

  • Mais qui peut, décemment, encore faire confiance aux politiciens pour gérer l’infrastructure ?

    Ils seraient capables de créer une pression négative pour lyophiliser encore plus rapidement le pognon gratuit des autres.

    Ils sont les champions du monde pour les acronymes festifs, euh fiscaux. Il n’y en a point comme eux.

    Si cela continue, ce n’est plus un 4×4 qu’il va falloir acheter, c’est un tracteur :mrgreen:

  • Je rappelle encore une fois que l’ecotaxe a bel et bien été mise en place par le gouvernement précédent. Elle rapporte environ 1 milliard d’euros par an.

  • De fait il y a deux choses qui sont surprenantes. Que le gouvernement veuille nous faire croire qu’elle a été abandonnée. Que les journalistes s’exprimant sur le sujet oublient de rappeler qu’elle nous pompe déjà un « pognon de dingue »…

  • cette taxe va démontrer et confirmer la nullité de nos élus et gouvernement en place ..a part dépenser ont eliminer de leur vocabulaire le mot gestion !!! effectivement les Ânes du gouvernement et des élus ne seront jamais des pur-sangs ..il faut qu’à L’ENA ainsi que ceux qui enseignent il faudrait les mettre dans un box ,et surtout les stériliser, la descendance
    vu la médiocrité de Sciences Spo…le résultat ne peux être négatif…alors L’ENA dans un charter..l’humanité va être sauvé !!!

  • Au regard des 40.58 Md€, dont 1.2 Md€ de taxes diverses, (je pense qu’il s’agit des PV hors stationnement, à voir)….

    Détail des 40.58 Md€ :
    https://www.contrepoints.org/2018/08/19/322765-financement-des-infrastructures-et-ecotaxe-halte-a-lintox-2
    (Mon propos n’est nullement de remettre en cause l’article ci-dessus, mais de faire référence aux chiffres communiqués)

    Qu’en est-il des taxes perçues par l’état ne figurant pas dans le détail des chiffres?
    Sans route, sans véhicule, il faut oublier tout ce qui suit :

    La location de véhicule
    La vente de véhicules remorqués
    La vente de pièces détachées
    Les réparations de véhicules
    Les assurances
    La vente d’accessoires
    Les fourrières
    Les livraisons
    Les casses autos
    Les blessés de la route (transport + soins)
    Les morts de la route (oui, les pseudo-humanistes se font de l’argent sur les morts)
    Les pubs automobiles tous supports confondus
    Les activités commerciales le long des routes, restauration, hôtellerie…
    Les panneaux publicitaires le long des routes
    La prostitution le long des routes
    Les centres de lavage
    Toute la presse spécialisée tous VTM confondus
    Toute l’activité économique rendue impossible sans véhicule
    Toutes les passions rendues impossible sans véhicule
    Et même la vente de spiritueux pour fêter l’acquisition d’un nouveau véhicule !

    Sans oublier le Maudit Malus dit écologique sur l’automobile (jusqu’à 10 000€)
    Et tout ce que j’ai probablement oublié…

    Les 5 premiers postes doivent à eux seuls représenter une somme rondelette, surtout que ces postes portent sur TOUS les véhicules terrestres motorisés empruntant les routes.

  • De la même façon que grâce à la neutralité de l’Internet nous payons des forfaits relativement au débit en Go, il faudrait payer l’infrastructure routière à la tonne plutôt que de mettre en place des taxes éthérées.

    Évidemment ce serait sympa de pouvoir ouvrir la concurrence entre plusieurs réseaux routiers sur un même espace, mais on se retrouve là avec des contraintes matérielles difficilement contournables (en tous cas en l’état de nos technologies).

    • Il y a des forfaits illimités… Et comment appelez-vous une nationale à côté d’une autoroute ?

      • Je ne connais pas ces forfaits illimités, je ne connais que des slogans publicitaires qui utilisent le mot « illimité » mais ça n’est pas illimité pour autant. Je crois que le PDG d’Orange s’est fait tirer une fibre rien que pour lui directement branchée sur un gros répartiteur parisien pour « expérimentation » (c’est à dire qu’il n’a rien payé avec ses propres sous), c’est le max de ce qui est possible à ma connaissance. Moi, humble mortel, je n’ai accès qu’à ce que je paye, mais quand-même à tout ce que je paye (ouf!).

        J’appelle « nationale à côté de l’autoroute » les nationales à côté de l’autoroute. Seriez-vous en train de sous-entendre que la nationale n’étant pas l’autoroute elle permettrait une concurrence de son réseau routier qui comprend les deux à lui-même ?
        Si on file l’allégorie du réseau Internet, je rapprocherais votre comparaison d’une offre fibre à une offre ADSL du même opérateur. Je pense qu’on peut parler de concurrence non pas quand un seul opérateur propose de l’ADSL et de la fibre (et autres choses) mais quand plusieurs opérateurs proposent de l’ADSL et de la fibre. Vous n’êtes pas d’accord ?
        Et pour aller plus loin, on pourrait tout à fait rendre payant l’accès au transport routier, même quand il ne s’agit « que » de la nationale (d’ailleurs certaines autoroutes sont sans péage et d’autres à péage, ce qui ne change rien à la question de la concurrence).

        • Diminuez alors les taxes sur les carburants. Sinon, vous planté des portiques partout, et tout d’un coup tout le monde passera au vélo électrique, la voiture étant devenue hors de porté pour la plus grande partie de la population. Les écolos-bobos-socialos à la Hulot continueront d’utiliser leur 4×4 sur les routes défoncées. Et ces gens là ne seront pas les derniers à vandaliser les portiques, leur but étant de ne rien payer mais que ce soit les autres qui payent.

          • Je ne comprends pas l’argument… il faut que le transport routier soit gratuit parce que sinon il y a des gens qui en profiteraient pour ne rien payer, c’est ça que vous dites ?
            Moi je serais d’accord pour dire que tout le monde sans exception doive payer relativement au tonnage véhiculé, et pour punir sévèrement tout vandalisme sur des équipements publics. Pour ce qui est de la tarification, je ne saurais pas moi-même fixer ici un prix. Mais je me dis que si certains n’ont pas les moyens d’emprunter les transports routiers, alors ils n’ont pas les moyens… on pourrait évidemment inventer une aide ou des subventions de l’état, le faut-il vraiment ? On pourrait aussi indexer le prix sur les revenus individuels, là encore, est-ce une si bonne idée que ça ? Après tout si des gens trouvent que le vélo finalement c’est mieux, est-ce un gros problème ? -> je n’ai pas compris où vous vouliez en venir, je vous prie de m’excuser.

  • Il faut bien payer les décideurs qui choisissent quelles routes ne pas entretenir…
    On dit que le public devrait s’inspirer du privé, mais il l’a déjà fait sur certains points : il a déjà copié l’empilement de management inutile et coûteux, et qui justifie son existence en bloquant de façon arbitraire des décisions afin de pouvoir donner son opinion dans ces magnifiques réunions, permettant au passage de payer des consultants pour faire des slides…

  • « ils seraient en droit d’avoir plus de trois fois ces infrastructures, neuves, chaque année »
    Existe-t-il une source pour cette assertion ?

  • D’autres pays ont cette éco taxe mais ne sont pas autant taxé que les Français et les autoroutes sont gratuites ou à faible coût par rapport aux pratiques Françaises. Tout cela ne va pas arranger les charges des entreprises.
    La France pays le plus taxé au monde et pays ou rien n’est fait pour les contribuables. Trop de politiques à engraisser le restant de leur vie après seulement un mandat de 5 ans ! ils se sont fabriqué des places avec des emplois de fonctionnaires à la clé aussi bien sur le plan national que local. Tout cela coûte trop cher et ne permet que peu d’investissements et encore moins de maintenance.
    La politique est devenue une belle escroquerie mais hélas ils ne sont pas les seuls les syndicats ont suivi le même chemin et sont aujourd’hui à la charge de la société et si par malheur l’un ou l’autre des syndicaliste se trouve à la rue, une place en politique ou dans une administration lui est immédiatement offert. Une belle brochette d’escrocs.

  • faire des lois et amendements pour sois-disant amélioré la vie dont l’effet contraire est prouvé !!! faire de là politique spectacle ,de la com ne dure qu’un temps…
    dire que le pouvoir d’achat va amélioré leur quotidien ,est une escroquerie alors que quelques jours après une multitude augmentation de taxes ,et de hausses qui ne peuvent que diminuer le pouvoir d’achat et ça c’est là réalité. donner 1% pour en prendre 5%
    l’élites des finances de Bercy des inutiles c’est peu dire !!!

  • Du Ministère des transports

    à:
    Mr le maire de Oberschmetetrof

    Monsieur,
    comme vous ne pouvez l’ignorer, nos services tirent au sort chaque mois les portions de voiries destinées à être réparées.
    Suite à vos déclarations intempestives dans la presse faisant étalage d’une prétendue incurie de nos interventions, nous avons le regret de vous informer que vous ne participerez pas au prochain tirage.
    Veuillez agréer, Mr le maire, etc…

  • Beaucoup trop d’élus sont issus de la fonction publique ( combien par famille ? nombre en constante augmentation ) . Gabgie finançière de fonctionnement , permet d’être réélu avec les voix des amis devenus fonctionnaires …….. L’intérêt général des citoyens ne compte pas

  • Je viens de découvrir seulement maintenant, que l’on pouvait se faire opérer de la honte très jeune !…
    Contribuable picto -charentais, le passage de la ténardier du POITOU a dû subir une ablation totale.
    Pour les amateurs de petits potins ; sachez que Mme E. borne, lors de son passage à notre préfecture de région, copinait beaucoup avec la reine de l’enfumage…
    Y-aurait-il contagion ?…
    Plus prosaïquement, je crois beaucoup plus à la consanguinité.

  • reskebil.vous raison .je dirai même les stérilisé afin qu’il ne se reproduise plus ..un grand geste pour l’humanité !!!

  • Les commentaires sont fermés.

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