Les libéraux en vacances : « Mon voyage au Japon… et mon retour »

Un voyage au Japon permet de se rendre compte de situations qui ne sont pas à l’avantage de la France…

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Getting ready at Tokyo Station by jamesjustin(CC BY-NC-ND 2.0)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Les libéraux en vacances : « Mon voyage au Japon… et mon retour »

Publié le 20 août 2018
- A +

Par Johann Honnet.

J’ai passé deux semaines au Japon.

Japon : un ensemble de qualités

En débarquant de l’avion après un (long) voyage, je suis déjà frappé par un détail accessoire : il y a des types dont le boulot est de retirer les bagages du tapis roulant et de les ranger (par couleur, me semble-t-il).

Là-bas, des rues immaculées, des trains à l’heure, un personnel serviable (et nombreux, c’est assez surprenant) qui a la manie de saluer en quittant chaque wagon.

J’ai perdu mon sac à dos dans un wagon, je m’en suis rendu compte 20 minutes plus tard, je vais voir les gars à l’accueil. Ils ne parlent pas anglais, je ne cause pas japonais, mais nous arrivons à communiquer ; après quelques brèves vérifications, ils trouvent mon sac et me le rendent.

En quinze jours, des passants se sont arrêtés pour m’aider spontanément une douzaine de fois.

À noter aussi : les gens ont tendance à avoir des plantes en pot en bas de chez eux, devant leur immeuble ou en face de leur maison. Cela apporte de la verdure, ce qui est ma foi fort agréable.

Mon séjour se termine.

 

Retour en France, une comparaison difficile

Je rentre en France via KLM en passant par Amsterdam. Je fais une escale. J’atterris en France à Roissy.

Là, le personnel est celui d’Air France.

On attend nos bagages. Ils n’arrivent pas.

Au bout de 40 minutes, quelqu’un va voir le personnel à l’accueil d’Air France. Ils étaient quatre, en train de papoter.

Une personne vient nous voir en nous prévenant que les bagages ont été perdus à Amsterdam. Pendant ce temps, sur les quatre personnels d’Air France, trois disparaissent (pause café ?).

Pas un n’a eu l’idée de nous prévenir. Ma copine, moi et un autre voyageur avons pris sur nous d’informer les touristes étrangers de la situation (puisque visiblement le personnel sur place ne juge pas utile de le faire).

Je demande ensuite un grand service à la personne d’Air France : me renseigner sur ce qu’il doit advenir ensuite. Sa réponse : « Bah y a qu’à aller voir les machines, hein ! » puis s’en va.

J’avoue avoir ressenti une pointe d’agacement. Agacement d’autant plus aiguisé que je ne pouvais m’empêcher de faire la comparaison avec le Japon.

Bon. Je fais ma déclaration de perte.

On s’en va ensuite vers le RER B. Où il y avait grève (c’était fin mai).

Nous avons pu rentrer chez nous après avoir survécu au RER B où nous avons été bousculés par des gens pressés d’entrer dans le métro avant nous pour se précipiter vers les quelques places libres (le genre d’individus qui voient que vous attendez le métro debout, là où les portes vont s’ouvrir, qui s’infiltrent et vous bousculent : ils ne feraient pas ça dans une file d’attente, pourquoi est-ce open bar pour le métro ?).

J’ai récupéré mon bagage trois jours plus tard, ce dernier devait être livré entre 20 h et 22 h mais a été livré à 00 h 45 (je n’avais rien de prévu, à part dormir, du coup ça va.).

J’ai eu deux ou trois semaines difficiles, j’étais un peu déprimé face à la barbarie française et la saleté, l’absence complète de respect pour l’espace public. Je ne peux m’empêcher de penser qu’un Japonais en France doit être choqué par notre volonté de faire de nos rues des dépotoirs dégueulasses, avec de la pisse, des emballages pourris, de la crotte, des mégots, des chewing-gum, des pigeons crevés etc.

 

D’autres petites comparaisons me viennent maintenant à l’esprit

Autre point de déprime : j’ai dû prendre le train pour aller à Bourg-en-Bresse, 1 h 50 de Paris. Mais avec les grèves j’ai dû partir le jeudi à 16 h pour mon audience le vendredi à 9 h, le jour de France-Uruguay. Au retour, aucun train pour Lyon ou Paris. Je paie le taxi (140 euros, tout va bien, merci). Mon avion part de Lyon à 16 h : on nous prévient à 15 h 59 qu’il est encore à Paris. Au final, j’ai atterri à 19 h à Paris. Avec ensuite une grève de RER B. J’étais chez moi à 21 h. Autrement dit, j’ai perdu une journée et demi pour aller à Bourg-en-Bresse, qui est à 1 h 50 de Paris. Pas d’excuses, de remboursement, rien. Je n’ai qu’à aller me faire en….r.

J’ai perdu mon portable le week-end dernier à Lille dans le TGV. J’ai prévenu très rapidement du fait. On me dit de le faire via le site. Je m’y plie. Une semaine est passée, toujours rien. Au Japon, j’ai récupéré mon sac à dos (avec un ordinateur portable dedans, soit dit en passant) en moins d’une heure. Bref.

Pendant mon déménagement, j’ai laissé une plante en pot dehors sans surveillance pendant une minute et trente secondes (objectivement). Dans cet intervalle, on me l’a volé. Au Japon… bref, j’arrête là mes comparaisons.

Ah, j’oubliais aussi mes mésaventures avec la Poste : j’ai failli devoir mettre 500 euros de ma poche pour le Japan Rail Pass car la Poste faisait grève et mettait trois semaines à m’apporter mon courrier. Le motif de la grève ? Un certain Gaël Quirante, délégué syndical SUD, a été viré suite à une condamnation pénale pour séquestration. Du coup, grève pour le défendre. Pendant deux ou trois mois. Avec des retards de courriers de l’ordre de trois semaines. Mais ça, c’était avant mon départ, c’est un peu hors sujet…

NB : heureusement que ce sont des Japonais qui tiennent le Japan Rail Pass à côté d’Opéra, ils m’ont trouvé une solution la veille pour le lendemain, à l’arrache, avec professionnalisme et célérité. Ils ont sauvé mon séjour.

En résumé : je n’aurais pas dû aller au Japon : depuis, je ne peux m’empêcher de comparer. Et ce n’est pas vraiment à notre avantage…

Voir les commentaires (56)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (56)
  • la France n’est plus la France ; gangrenée depuis des décennies par des dirigeants en dessous se tout ,obnubilé par le pouvoir , rongés par la corruption et qui ont fait de ce pays ce qu’il est aujourd’hui ;

    • Nous avons les politiciens que nous méritons. Blâmez les français.

      • @melissa pas d’accord. La culpabilité collective n’existe pas. Cette notion est un piège qui permet de culpabiliser, de de faire payer à tous et à bon compte les erreurs de quelques uns. En revanche vous pouvez vous accuser vous mêmes si ça vous chante 😉

        • @ Val
          Ou vous êtes un citoyens de votre pays, présumé solidaire de la « démocratie française », ou vous êtes un opposant au régime et à ses règles.
          Il est donc logique qu’un Français se sente impliqué dans les élections qui ne tiennent compte que des suffrages exprimés (les pêcheurs à la ligne sont supposés s’en foutre!).
          Si vous êtes pour le choix purement individuel, choisissez votre exil ou créez votre état! Bonne chance!

    • @véra

      Il n’y a pas que les dirigeants. Il y a toute une multitude de parasites visibles ou invisibles qui se complaisent et participent à ce système.

      • @ David
        Bien sûr! C’est bien pour ça que le pays est difficile à réformer: tout vient de la constitution de ’58 et de cette « monarchie provisoire élective adossée à une trop lourde administration et à de trop nombreux comités, conseils, officines … où toute réforme ne peut être vraiment radicale, ce qui ne serait pas supporté par la CGT!

    • Vous êtes un peu hors sujet. L’article traite surtout du civisme, de l’application au travail et du sens du service légendaire des Japonais. Sur le plan politique en revanche l’archipel est un désastre : 225% de dette sur PIB, création monétaire, investissements improductifs, pas de croissance depuis un quart de siècle, augmentation de la dépense publique, etc. A la fin des années 80, les américains pensaient que le Japon allait conquérir économiquement le monde (pour les cinéphiles pensez au patron de Marty dans Retour Vers Le Futur 2). Mais ce n’était qu’un rêve (ou un cauchemar, c’est selon) car la bêtise et la corruption des élites japonaises ont fait leur oeuvre, pendant que les américains élisaient un acteur de série B qui avait lu Friedman…

  • Rien de nouveau au moins depuis une trentaine d’années !
    bien que la situation au lieu de s’améliorer devient plus grave encore d’années en années voire avec les nouveaux modes de communication de mois en mois d’autant que la nouvelle génération n’est à la recherche que d’argent facile ou rien. Le rien c’est également de l’argent facile par l’Etat providence.

    • @ Laurent46
      Non! L’argent n’est pas, comme vous semblez le croire, la seule motivation des gens.
      Quand vos jeunes diplômés veulent aller tenter leur chance ailleurs, ce sont des sacrifices qu’ils devront d’abord accepter mais dans la vision d’une autre réussite où leur talent sera reconnu.

      Un libéral prend forcément des risques pour réaliser son talent. Accroché à l’argent, il refuserait forcément d’en perdre. Mais qui ne risque rien n’a rien!
      P.S. Non la V ième, c’est depuis 1958, donc 60 ans!

  • Oui, c’est bien connu : les japonais sont de vrais sauvages… heureusement, nous on est dans une [vraie] [vieille] ci-vi-li-sa-tion !

  • Bonjour Johan,
    J’aurais presque envie de vous communiquer l’adresse mail d’un de mes enfants qui travaille et vit au Japon avec sa famille depuis plusieurs mois ( Mission pour un groupe industriel privé)..
    S’il me dit qu’ils veulent rester vivre et travailler au Japon, je ne serai pas surpris…mais ce n’est pas simple…

  • Que dire!
    Voilà 30 ans que je râle et que je compare. Comparé aux Japonais nous sommes devenu un peuple de barbares, malpolis, mal élevés, prétentieux…
    Les Suisses nous traitent d’arrogants…
    Les Luxembourgeois nous surnomment les « moi je »…
    Les Belges nous méprisent…
    En attendant nous continuons de rouler dans des « Clio qui fument » et du haut de notre nouveau statut de champion du monde, nous étalons notre morgue et tel le coq sur son tas de fumier, nous chantons…..

    • « nous sommes devenu un peuple de barbares, malpolis, mal élevés, »
      ce n’est pas nouveau: il n’y a qu’à revoir des extraits de Rabbi Jacob ou relire des Astérix (version Goscinny): les français sont perçus comme d’indécrotables râleurs.
      En version plus récente, il y a aussi, l’hilarante série TV « au service de la France ».

  • La France est gérée par l’ENA depuis le premier Président socialiste, Giscouille la fripouille, comme le dit le film Les Visiteurs.
    Depuis cette époque, des politiciens sans courage et sans convictions se succèdent à la tête du pays pour améliorer leur patrimoine, en laissant la gestion quotidienne aux énarques arrogants et imbus d’eux-memes.
    Pour changer la donne, cela ne pourra se faire que dans la violence, malheureusement… ou pas.

    • @ Filouthal
      « dans la violence », pas forcément!
      Manifester, oui, pourquoi pas et faire la grève (utile ou pas), mais prendre des coups, non!

      En politique, quand les dégoûtés se cassent, il ne reste que les dégoûtants, forcément!

  • Après une année au Japon il y a plus de 30 ans, j’etas revenu en France assez désabusé.
    Depuis, le Japon est resté ce que décrit cet excellent article, voire s’est amélioré (moins de racisme vis à vis des gaijin -les étrangers) mais l’etat de la France s’est largement empiré malgré l’aide de son technologies de l’information.

  • Le constat fait par l’auteur est sans appel. Petite remarque tout de même. Il y a bien d’autres aspects à la société japonaise qui me la rendrait pour ma part insupportable sur le long terme et pas seulement culturels. Des amis belges vivaient à Tokyo en 2011, ils ont vécu le tremblement de terre et la psychose qui a suivi suite à l’accident nucléaire. Ils sont revenus . Ils ont bien compris qu’ils ne savaient pas gérer ce genre de risque. Ils vivent en France désormais. Il y a une grande différence entre : passer 2 semaines quelque part et vivre quelque part et je connais bien le sujet.

    • C’est sans doute parce qu’ils sont très mauvais à gérer les situations exceptionnelles et le savent qu’ils s’arrangent pour qu’elles ne se produisent pas. Ne restent que celles que la nature leur inflige, tsunamis, séismes, typhons, …

      • @ MichelO
        Franchement, revenir du Japon en France, c’est l’échange d’un risque de séisme pour une certitude de décadence, lente et progressive,sans doute!(D’après Contrepoints!)

        • Chaque fois que j’en suis revenu, ça n’a pas été pour échapper aux catastrophes naturelles mais à un mode de vie qui ne me convient pas, au-delà des aspects décrits dans l’article. Mais ça n’est pas parce que je veux un peu de piment et d’originalité dans ma vie que j’apprécie la conception qu’en ont Air France ou la SNCF pour autant.

          • @ MichelO
            Je crois que c’est peut-être plus morbide: un ami bien informé, manifestement (arts martiaux avec maîtres japonnais, voyage sur place …), m’a fait part de l’importance donnée à la « belle » mort provoquée, la sienne ou celle d’un autre!
            Sur le plan médical, c’est difficile à suivre!

  • Le pire est d’entendre les agents Air France, RATP, SNCF, et autres assistés complaisamment et continuellement reçus dans les médias pour expliquer combien ils mériteraient des salaires plus élevés, des billets gratuits plus nombreux, une sécurité de l’emploi plus durable, etc., vu les immenses services qu’ils prétendent rendre aux usagers.

  • Heu…ce ne serait pas la mentalité de socialistes, animant certains français dont certains sont trés sympathiques par ailleurs, voire même de droite ( ce la en fait du monde ) qui serait la cause de la décadence généralisée constatée dans ce si beau pays ?

  • J’adore le Japon mais en tant que libéral j’y vois aussi beaucoup de constructivisme politique et social. L’Etat japonais est très interventionniste (et l’a historiquement toujours été depuis le dernier Bakufu).
    Le civisme des japonais est exemplaire mais leur attitude dans le monde du travail tout autant que leur rapport à l’humiliation du subordonné est parfaitement dégueulasse. Nombre de femmes que je connais ne veulent pas rentrer au Japon parce qu’elles savent ce pays ne leur permettra pas de faire carrière si jamais elles commettent l’impair de se marier ou de d’avoir des gosses.

    Unes fois de plus j’adore vraiment ce pays. J’ai adoré m’y rendre, je suis un fan inconditionnel de leur histoire de leur savoir faire de leur littérature, de leurs produits manufacturés etc… Mais il y a des trucs qui clochent dans ce pays.

    Leurs maisons sont merdiques par exemple. Elles sont moches pour la plupart, en matériaux de basse qualité etc… Ca s’explique par la crainte historique des séismes et des incendies. Je japonais ne vois pas sa maison comme quelque chose de durable. On décore une maison mais sa structure n’a rien de beau (je parle bien des maisons et pas des temples ou des palais). Les rues sont défigurées par des centaines de cables électriques téléphoniques dégueulasses.

    Et puis il faut admettre que leur sens de l’accueuil se limite aux touristes. Dans le business ils ne sont pas accueuillants, et je ne parle pas des immigrés coréens depuis 3 générations qui payent des impôts, ne parlent que japonais sans accent, etc… mais sont considérés comme des étrangers et ostracisés, ce qui les pousse d’ailleurs à intégrer les yakuzas, seule institution non xénophobe du pays.
    Le japon est un pays fascinant, beau, riche à tous les sens du terme, Mais on est loin du paradis libéral.

    • @Mitch +1 le Japon, pays pétri de règles n’est pas du tout l’exemple d’un paradis libéral.

    • Pour les câbles électriques aériens, systématiques là-bas, c’est peut-être lié à l’activité sismique dans le pays…?

    • ou enfin l’auteur n’a pas parlé d’un continent pour les libéraux, il met juste en avant leur réelle conscience du service public par comparaison à celui de façade de nos chers fonctionnaires d’Etat.

  • Je suis tout à fait d’accord avec vous. Mon mari a eu la même expérience que vous. Pause café .!!Ce qui est dommage, mon mari créait auparavant des emplois en France, maintenant, on lui dit non, va en Suède, au Danemark, en Allemagne, en Suède et en Suisse et surtout évite la France et les syndicats, c’est pour dire quelle image la France projette à l’étranger. la France n’est plus ce qu’elle était
    .. je me souviens aussi que mon amie américaine avait reçu une PETITION sur change.com d’une Française retraitée fonctionnaire qui avait fait la une à Hong Kong parce qu’elle demandait de boycotter les produits Lancôme en Chine au nom de la liberté d’expression et de la démocratie. Elle déclarait qu’il fallait boycotter tous les produits de l’Oréal parce que la France était le pays des droits de l Homme. Elle donnait des Leçons à la Chine alors que la France va mal!. . Et quelques heures après mon mari recevait un message d’un autre Français qui demandait de faire la grève contre une entreprise française !! ..vous voyez un peu les conversations que j’ai à propos de la France, soit on fait sa pause café, on fume, on boycotte ou on fait la grève.
    et ne pensez pas que ce sont les jeunes qui demandent de boycotter ou de faire grève, eux ils veulent partir parce qu’ils en ont assez.. et je les comprends. La France n’est plus ce qu’elle était et nos élites le savent..mais il nous faut des hommes courageux et visionnaires!!
    .

  • Ayant passé une semaine à Tokyo , j’ai pu apprécier la propreté, la sécurité et l’efficacité des services etc.Les quelques Français que j’ai rencontré, n’ont pas l’intention de rentrer. On peut constater que les Japonais travaillent beaucoup et que le pays se porte bien. En rentrant en France j’ai pu mesurer l’écart qui nous séparait. Je pense que la France est définitivement larguée et ne reviendra plus dans les puissances développées. En voie d’africanisation , elle est tirée vers le bas. Cependant vivre au Japon est difficile pour des Français et peu y réussissent. En revanche, les nombreux Français que j’ai rencontré aux USA s’y trouvent bien et n’ont pas l’intention de revenir en France. Seulement pour montrer les enfants aux grands parents.

    • et oui c’est bien ce que me disent les expatries qui prennent vite des contrats locaux pour ne pas revenir en France. je suis bien aux Etats Unis, c’est mieux qu’au Japon,..on reussit mieux aux Etats Unis.

  • Le coup de la grève de défense du délégué syndical ne me surprend même pas.
    Une fois, un avocat m’a raconté qu’il avait vu, au prud’hommes, gagner un délégué syndical qui avait été renvoyé pour faute grave. Le polisson avait eu l’idée de voler des pièces de l’entrepôt pour le revendre, comme ça, pas méchamment, juste pour arrondir ses fins de mois. Un geste normal, quoi… Enfin, c’est ce qu’a estimé le tribunal de prud’hommes, puisque à ses yeux, cela ne constituait pas une raison suffisante pour renvoyer l’intéressé pour faute grave (même si il s’était fait prendre la mai dans le sac et que le trafic était prouvé).

  • Et bien allez vivre au Japon, le pays où la pression professionnelle et familiale est tellememt intense qu’elle pousse des milliers de jeunes gens au suicide ! Si c’est votre idéal de sociéte, libre à vous puisque vous êtes libérale !

    • Je vous invite à écouter le sketch de Fernand Raynaud, Le Douanier, qui n’a manifestement pas contribué jusqu’ici à votre instruction.

    • C est idiot. Est ce que je vous demande d aller vivre en Corée du Nord ou au Venezuela où vos idées sont appliquées à la lettre ?
      Bah non, je ne suis pas stupide.

    • Vous devriez aller retrouver le Site de l’Humanité où au moins vos âneries auront approbation. L’encouragement à la fainéantise et au parasitisme est typiquement communiste! La propreté aussi? Vous préférez le bordel qui a coûté des millions d’euros dans les universités.

      • Ca vous va bien vous de parler d’université ! Vous preferrez envoyer vos gosses dans ces saloperies d’école de commerce dans lesquelles on apprend à se servir, a pressuriser, à souiller la planête pour vendre aux pauvres gens l’air qu’ils respirent !

        • Là, on en tient un bon !

        • @Karlmarx
          Bonjour,
          Vous préférez certainement envoyer vos enfants dans cette saloperie d’E.N.A où on apprend à dépenser 4 fois plus que ce qu’on gagne, à faire payer aux autres les dettes, les pertes que l’on crée, à claquer « un fric de dingue » dans des projets sans la moindre réflection qui ne rapportent rien à part des pertes abyssales, à inventer des lois et des systèmes pour prendre directement l’argent des autres dans leurs poches, à inventer une taxe pour faire payer ceux qu’on vient de flouer, etc… et où au final, on distribue la misère à tous, sauf à ceux qui la distribue bien évidemment.

    • Mon frère vis au Japon de puis 8 ans, il est enchanté et ne reviendra probablement jamais en France ou en europe

    • Personne n’a dit ici que le Japon est un paradis libéral.
      Ce qui est dit ici, c’est qu’au Japon les trains sont à l’heure, les services publics sont réellement au service du public, les espaces publics sont propre et le mot « civisme » n’est pas juste une entrée dans le dictionnaire qui renvoie à une vague notion.
      (par contre, rien n’est dit sur le fait que là-bas l’entrée des parcs et jardins publics est payante, par exemple – ce qui peut expliquer leur propreté)

  • Et oui, les français se croient civilisés, mais la réalité démontre le contraire!

    • @ Virgile
      Ben oui! Mais non, au nom de leur histoire, ils se croient supérieurs, de naissance!
      Vont-ils envoyer des observateurs dans les « pays du nord » de l’U.E. pour voir pourquoi eux progressent quand la France décline? Non! Pas du tout! La solution doit être Française, issue du génie national.
      Les Français ne sont pas concernés par la mondialisation puisqu’ils sont la Lumière du Monde!

      • Ca ce sont les socialistes français. Il y a d’autres sortes de Français même si elles peinent à se faire entendre, et ça n’est pas très honnête de ne pas faire la distinction.

        • J’en connais qui entreprennent. Quand ils me racontent les histoires des contrôles, ce serait désopilant nonobstant les dommages que créent les ponctionnaires.

        • @ MichelO
          Non, c’est depuis longtemps le message que font passer les « médias » et le pouvoir intervenant sur le plan international! Cela en devient ridicule pour un témoin qui y a vécu (donc de l’intérieur) puis d’un pays frontalier (de l’extérieur)! Et il y a concordance: entre discours et réalité, le fossé est énorme. C’est quand le chauvinisme dépasse le réalisme qu’il faut s’inquiéter et revenir les pieds sur terre!

  • Lors de mon dernier voyage au japon. le vol de retour à subit un retard au dépar d’osaka. à l’arrivée a amsterdam notre correspondance pour paris était déjà partie il a fallut prendre un avion 3H plus tard. A paris nous aurions du prendre un train pour Lyon mais bien sur il était trop tard. Bien sur à Roissy il n’y avait personne, pas d’accueil, pas de prise en charge même minimale. il nous a fallut trouver et payer nous même un hôtel sur place pour passer la nuit… Un service digne d’air France…

    • et moi une fois air France qui avait fait greve m’avait dit de ne pas m’inquieter. j’ai presque dormi A l’aeroport!!

  • Excellent! Il n’en demeure pas moins que l’on peut ressentir une honte certaine de vivre dans cette France-là!

  • C’est où la France ?

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 septembre, à 01 h 42 du matin (08 h 42 au Japon), une fusée H-IIA (H-2A) a quitté la Terre, du centre spatial de Kanegashima[1. petite île, la plus méridionale de l’archipel Nippon, à la latitude 30°23 N. Partir de là permet au Japon d’être au plus près de l’équateur tout en restant sur son territoire national, afin de bénéficier au maximum de l’effet de fronde de la Terre.], emportant à son bord deux missions spatiales.

La première, SLIM (Smart Lander for Investigating Moon), a pour objet l’atterr... Poursuivre la lecture

0
Sauvegarder cet article

Abarenbō Shōgun, la chronique de Yoshimune, est une série japonaise à succès déjà ancienne. Elle a débuté en 1978, et met en scène un des plus populaires monarques de la dynastie Tokugawa. On le sait, du XVIIe au milieu du XIXe siècle, cette famille mit fin aux guerres civiles et établit un pouvoir fort à Edo, l'actuelle Tokyo.

L'empereur subsistait à Kyoto, mais était réduit à un rôle purement symbolique. De nombreux films et séries se déroulent à l'époque shogunale, mais très souvent le pouvoir des Tokugawa est présenté, sinon négati... Poursuivre la lecture

Cet été 2023, le traitement médiatique de l’Afrique par la presse française et internationale aura été marqué par deux actualités détonantes. Les présidents du Niger et du Gabon ont été renversés par des juntes militaires à l’occasion de deux coups d’État perpétrés respectivement le 26 juillet et le 30 août, offrant aux yeux du monde le spectacle d’un continent fragilisé, en plein décrochage sécuritaire. Dans le même temps, d’autres signaux moins sensationnels mais tout aussi signifiants mettaient en lumière un autre visage de l’Afrique bien ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles