30 millions de tonnes de béton pour implanter 20 000 éoliennes

Les millions de tonnes de béton pour l’implantation des éoliennes ne sont certainement pas très écologiques.

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30 millions de tonnes de béton pour implanter 20 000 éoliennes

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 6 août 2018
- A +

Par Jean-Louis Butré1.

À l’horizon 2025, 30 millions de tonnes de béton armé vont être coulées dans le sol français pour y implanter 20 000 éoliennes programmées par Nicolas Hulot.

Comment accepter un tel double langage d’un ministre de l’Environnement qui a déclaré solennellement vouloir protéger la biodiversité de la France et lutter contre l’artificialisation des sols à grands effets d’annonces médiatiques et de shows écologiques ?

20 000 éoliennes terrestres sont programmées par la transition énergétique ;
8000 éoliennes couvrent déjà la France. Pour implanter les 20 000 éoliennes terrestres prévues à l’horizon 2025 par la loi sur la Transition Énergétique, Nicolas Hulot a autorisé que 30 millions de tonnes de béton, qui ne seront jamais enlevées, soient déversées dans le sol français, par 1,2 million de camions-toupies.

Mis à la file, ces camions couvriraient un tiers de la circonférence terrestre.

En effet, l’implantation d’un socle d’éolienne terrestre nécessite de couler dans le sol 1500 tonnes de béton sur une armature composée d’un treillis de ferraille placé dans une cavité creusée par des bulldozers et des pelleteuses. Une telle quantité de béton armé est nécessaire pour la fixer car elle peut maintenant culminer en bout de pales à 235 mètres de hauteur et supporter une nacelle de plus de 70 tonnes.

Saccage et danger

Des accidents spectaculaires se multiplient dans toutes les régions du monde sur les premières machines arrivant en fin de vie : lorsqu’elles explosent elles projettent à plus de 500 mètres de distance des morceaux de pales ou de nacelles pesant dans certains cas plusieurs centaines de kilogrammes.

Le socle d’une éolienne a un diamètre d’environ 10 mètres et une épaisseur d’environ un mètre. Les 1500 tonnes de béton armé qui le composent sont enterrées à plus de un mètre de profondeur. Pour implanter 20 000 éoliennes, c’est un train de 12 000 km de camions-toupies qui vont déverser 30 millions de tonnes de béton dans le sol de la France. Pour une seule éolienne, 60 camions-toupies de 25 tonnes de béton chacun sont nécessaires pour la réalisation de ce socle.

Dans la grande majorité des cas, les routes n’existant pas, il faut aussi les construire et pour cela détruire des chemins traditionnels, raser les haies, couper des arbres. On peut affirmer que les socles d’éoliennes sont l’équivalent de véritables blockhaus plantés dans les champs n’importe où et plus particulièrement dans les zones vierges en où la nature était intacte.

Le béton ne sera jamais enlevé. Qui va payer ce saccage écologique ?

Au bout de 15 années, soit la durée de vie d’une éolienne, seul le démontage est prévu, et pour un montant largement sous-évalué (le septième de la somme en réalité nécessaire). Là aussi, ce sont les propriétaires de terrains, les agriculteurs et les communes qui seront grugés2 alors qu’il avait cru faire une bonne affaire. Même si l’éolienne est démantelée, le béton ne sera jamais enlevé.

En France, il n’existe en effet aucune obligation légale d’extraction de ce socle de béton, ce qui est écologiquement absolument scandaleux, et démontre encore une fois que l’éolien est une affaire d’argent, et depuis 2001 un domaine totalement abandonné par les divers gouvernements aux lobbies des promoteurs du vent qui se fichent de la biodiversité, et dont le seul objectif et de faire le maximum de profits sans souci des problèmes futurs.

C’est pour cette raison que la Fédération Environnement Durable (FED) demande un moratoire éolien. Un ministre ne peut prôner la protection de l’environnement et passer son temps à le bafouer.

  1.  Président de la Fédération Environnement Durable.
  2.   Le coût du démantèlement pour une éolienne s’élève à 350 000 euros. Le promoteur est tenu d’épargner 50 000 euros. Si un agriculteur a gagné 150 000 euros sur 15 ans de loyer pour avoir accepté de louer son terrain, il risque en réalité d’être grugé s’il doit en financer le démantèlement. La perte pourrait s’élever pour lui à 150 000 euros.
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  • c’est l’escroquerie organisé et légal le socle de béton est à la charge du propriétaire du terrain.. . les pigeons compter vous!!! et pendant ce temps d’autres se gavent….

    • L’escroquerie, c’est cet article !
      1. Le calcul est faux (cf plus bas)
      2. Une maison pèse plus lourd. Qui va s’émouvoir pour la construction de 20000 maisons ?
      3. On ne construit pas des routes pour implanter un parc, mais des chemins, et le plus souvent ceux existants
      4. Il existe une obligation légale de retirer le socle en béton sur 1 à 2 m de profondeur, à la charge de l’exploitant

      Cet article a tout de la fake news.

      Ps : l’auteur aurait du compter le poids du béton en kg voire en gramme, ça aurait été encore plus spectaculaire pour effrayer le lecteur-pigeon !

      • Autant je suis contre l’implantation d’éolienne (pour d’autres raisons), autant cet article est, comme vous le dite, une escroquerie.

        Il me donne l’impression de s’amuser avec les chiffres, avec de comparaison ridicule. Le summum étant : […]Mis à la file, ces camions couvriraient un tiers de la circonférence terrestre. […]

        Par contre, sur legifrance, je ne trouve rien de vraiment précis sur l’enlèvement du socle de béton. J’ai surtout trouvé cette question http://www.senat.fr/questions/base/2018/qSEQ180303531.html
        posé par un Sénateur. Malheureusement en cherchent l’arrêté ministériel indiqué dans la réponse par le Ministère de M. Hulot, je ne trouve aucune obligation concernant le démantèlement (il est possible que j’ai raté quelque chose).

        • Je viens de trouver l’article correspondant :

          http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000024498298&dateTexte=&categorieLien=cid

          Après, il restera un point important : les montants financiers seront-ils suffisant ? (même problème pour les centrales nucléaires, mais avec un encadrement moins fort pour les éoliennes).

        • Et si on mettait bout à bout chaque morceau de gravier du béton, m’est avis qu’on pourrait aller sur Jupiter !

          • Bien d’accord avec vous. Contrepoints ne s’honore pas à publier de tels articles avec des arguments aussi faibles. Cela ne fait que décrédibiliser ce journal et servir les contradicteurs (qui sont ici les défenseurs des éoliennes).

            • Ce n’est même pas un article. Vu le pedigree de l’intervenant, on pourrait presque assimiler ça à un publi reportage. Tous les documents publiés ici, dans CP, sont systematiquement à charge contre l’éolien, mais au moins sont ils generalement le fait de particuliers plus ou moins experts de la question. Pas d’individus qui sont aussi ouvertement juge et partie.
              Cette assoce pousse d’ailleurs la malhonnêteté intellectuelle (guère surprenante au vu des « arguments » développés ici) jusqu’à tenter de tromper les tiers par son appellation « environnement durable » ; elle se contente de diaboliser l’énergie eolienne sans proposer quoi que ce soit d’autre. Ce detournement des vocables de l’ennemi est une perversion sémantique détestable.
              Au moins Vent de colère est-il plus transparent…

      • « à la charge de l’exploitant »

        S’il fait faillite, qui s’en occupe sinon le proprio ?

    • Le plus souvent on utilise ceux existants

  • « Le socle d’une éolienne a un diamètre d’environ 10 mètres et une épaisseur d’environ un mètre. Les 1 500 tonnes de béton armé qui le composent … » : le volume de béton est ( pi R² h ) 5 x 5 x 3.1416 x 1 = 78.54 m³ @ 2.4 T/m³ = 188,5 tonnes 1.500 ?????

    • 188.5 tonnes versus 1.500 ????

    • Effectivement. En passant, c’est moins que le poids d’une maison ! Je doute qu’on émeuve le chaland avec un argument aussi pauvre.

    • Je pense que l’erreur vient de « 1 m de profondeur » c’est probablement 10 m.

      • Non. Et ca depend de la nature du sol. En general c’est autour de 2m. S’il faut aller chercher le dur plus bas, le socle est moins épais mais on met des pieux en béton sur quelques mètres.

      • Ce qui ajoute à la masse du béton lui-même, c’est la terre qu’on remet par dessus. Peut-être l’auteur de cette propagande a-t-il ajouté ausi le poids de la terre??

    • Les dimensions données ne semblent pas réalistes : elles sont sous-estimées, largement. Profondeur du socle : 2 à 3 m, voire 4m de béton, sinon le socle bouge car pas assez rigide.
      400 m3, cela fait bien dans les 1000t.

  • hulot est écolo comme moi chanteuse d’opéra ; ce triste sire vient de valider discrètement l’importation en France des déchets radioactifs de Monaco après avoir validé l’accueil des déchets nucléaire d’Australie ;

  • Lucx à raison, cet article est fantaisiste….

    En cherchant un peu :
    diamètre d’assiette : de 14 m à 20 m

    hauteur massif : de 2,5 m à 4 m

    volume de béton : de 250 m3 à 400 m3

    quantité de ferraillage : de 30 t à 48 t (hors virole / cage d’ancrage, qui pèsent entre 12 t et 16 t)

    formes courantes de l’assiette : circulaire, octogonale, carré

  • Ouais c’est débile comme objectif mais nos dirigeants sont incapables de tenir leurs promesses farfelues donc…
    Et puis sur le terrain se sont les élus qui décident, le préfet se range généralement à leur avis tout comme les promoteurs.

  • De nombreux internautes m’ont en effet fait remarquer que, qu’il y avait une « étourderie » dans le calcul et je les en remercie
    Mais au total Il s’agit bien de l’ordre de 1500 Tonnes pour socles des éoliennes de 2 MW de moyenne qui tournent actuellement t sur la France.
    Les spécialistes du bâtiment qui connaissent ce secteur et les études d’impact des dossier des promoteurs, indiquent que pour les nouvelles éoliennes actuelles qui atteignent 3MW et qui peuvent mesurer de 165m à 235m de haut, la quantité de béton armé nécessaire ne serait plus de plus de 1.500 tonnes mais plutôt de 2.500 à 3000 tonnes….
    Ce serait donc plutôt de 50.000 tonnes à 60.000 tonne de béton !
    Mais s’il n’était mis uniquement que des nouvelles éoliennes de 3 mW leur nombre diminuerait pour atteindre les objectifs du gouvernement
    Ce qui importe c’est l’énormité de la quantité…. Et le mensonge inouï des déclarations de Hulot qui en fait la promotion effrénée « il est même monté au sommet de l’une d’elle » et qui déclare cyniquement ne pas vouloir artificialiser la France.

    • Bien sur que non ! C’est au pire environ 3 fois moins.
      A part ça, vous connaissez le poids d’une maison ?
      Et le réglementation sur l’extraction du socle, dont vous prétendez qu’elle n’existe pas ? Un petit tour sur Legifrance vous aurait pourtant permis d’éviter cette « erreur » grossière.
      Il y a sans doute, si vous voulez contrer l’éolien, des arguments pljs pertinents que ce ramassis d’aneries.
      Remarquez, avec des opposants comme vous, les défenseurs de l’éolien peuvent dormir tranquille.

      • A mon avis, quand il y en a, les pieu pieux en béton bio resteront à vie dans le sol.

        • Pas forcément, puisque le proprietaire du terrain a la possibilité légale de les faire retirer sur 1 à 2 m de profondeur, voire plus s’il a signé un contrat avec l’exploitant qui le stipule.
          Ceci dit, ce n’est l’intérêt de personne. Si une éolienne doit être démontée, pour une raison ou une autre, mais certainement pas parce que le vent a miraculeusement cessé de souffler a cet endroit, on remettra une autre éolienne…

          • Mouais, 2m c’est moins que la hauteur du socle. Et encore faut-il que l’exploitant soit encore vivant.

            • en fait on ne retire que les 1 à 2 mètres supérieurs, et on laisse la couche inférieure, comme si c’était la roche-mère, qu’on recouvre de terre. Cela n’empêche ni cultures ni forêts de pousser.
              L’exploitant sera nécessairement mort (l’organisation juridique de ces « fermes » est prévue pour), c’est pour cela qu’on demande une provision.

          • @guido brasletti
            je n’avait pas mis le destinataire dans ma réponse voila qui est fait.
            Pour une éolienne standard de puissance nominale 2 MW hauteur 40 mts, voici les ordres de grandeurs concernant les fondations superficielles :diamètre d’assiette : de 14 m à 20 m ,hauteur massif : de 2,5 m à 4 m , volume de béton : de 250 m3 à 400 m3 ,quantité de ferraillage : de 30 t à 48 t (hors virole / cage d’ancrage, qui pèsent entre 12 t et 16 t) ,formes courantes de l’assiette : circulaire, octogonale, carré.
            1 m3 de béton fait environ 2 tonnes 300 non pas 1tonne 5 le pS du melange en agrégats ordinaire er égal au PS h²o x 2.3 / 2.4.
            les arguments de butré ne sont pas du tout des ramassis d’aneries mais des données vérifiables et exactes.
            ce cher Hulot totalement inculte devrait revenir a l’etude de certaines equations !

      • Pour une éolienne standard de puissance nominale 2 MW hauteur 40 mts, voici les ordres de grandeurs concernant les fondations superficielles :diamètre d’assiette : de 14 m à 20 m ,hauteur massif : de 2,5 m à 4 m , volume de béton : de 250 m3 à 400 m3 ,quantité de ferraillage : de 30 t à 48 t (hors virole / cage d’ancrage, qui pèsent entre 12 t et 16 t) ,formes courantes de l’assiette : circulaire, octogonale, carré.
        1 m3 de béton fait environ 2 tonnes 300 non pas 1tonne 5 le pS du melange en agrégats ordinaire er égal au PS h²o x 2.3 / 2.4.
        les arguments de butré ne sont pas du tout des ramassis d’aneries mais des données vérifiables et exactes.
        ce cher Hulot totalement inculte devrait revenir a l’etude de certaines equations !

    • Je n’aime pas non plus les éoliennes, productrices d’énergie fatale et intermittente, surtout quand elles sont subventionnées, mais l’argument des socles en béton tombe un peu à plat :
      – d’une part 20 000 éoliennes avec un socle de 20 m de diamètre représentent uniquement une surface cumulée de 640 ha pour toute la France, soit la moitié de la surface d’une commune moyenne, ou encore 5 sites de centrales nucléaires comme celle de Nogent sur Seine. Certes, cela est non nul, mais cela ne remet pas en cause la nature en France.
      – d’autre part pour le propriétaire du terrain, chaque socle non démonté ne pose pas vraiment de problème : d’un côté la surface immobilisée n’est que de 300 m2 environ, soit de 50 à 300 € environ selon la valeur du foncier, soit peu rapporté aux loyers de 7000 à 10 000 €/an ; d’autre côté, il s’agit de matériaux inertes, donc ne posant pas de problèmes environnementaux (potentiellement cela crée même de la biodiversité puisqu’un écosystème un peu différent de l’entourage peut exister) ; enfin, la construction ou l’amélioration des routes en vue de la construction des éoliennes permet d’améliorer la desserte de la propriété en bonus, ce qui permet parfois d’économiser plusieurs dizaines de milliers d’euros sur le budget infrastructures d’une forêt.

      La question du coût du démantèlement est en revanche intéressant, je serais intéressé de connaître la source du montant de 350 000 € que vous avancez et ce que recouvre précisément ce coût.

    • Bonjour monsieur Butré
      Je mets ci-dessous un lien vers un article du Moniteur qui fait état de socles de 425m3 de béton pour des éoliennes de 2MW.
      425m3 à 2,5tonnes/m3, cela fait un peu plus de 1000 tonnes de béton armé.
      https://www.lemoniteur.fr/article/socles-beton-specifiques-pour-eoliennes-dotees-de-mats-en-beton-precontraint.1206109
      Les 1500 tonnes évoqués dans votre article, sont dans le bon ordre de grandeur. Pour des éoliennes de plus forte capacité (on parle de 4 voire 6 MW ?), donc plus grandes, le volume et le poids de béton seront évidemment facilement doublés.
      J’ai juste une remarque, je vois souvent les quantités de béton exprimées en tonnes, alors que l’unité adéquate est le m3. Peut-être que les tonnes « parlent » plus au grand public que les « mètres cubes », mais pour moi c’est l’inverse. 12 millions de m3 de béton me « parlent » plus que 30 millions de tonnes.
      A propos d’Hulot, on peut ajouter qu’il déplore la baisse du nombre d’oiseaux en accusant l’agriculture intensive et ses pesticides, mais ne trouve pas gênant de déployer encore des milliers d’éoliennes alors qu’en moyenne chacune tue quelques oiseaux/chauve-souris chaque année. C’est du foutage de gueule.
      Merci pour votre action à la FED.

      • Parler de tonnes permet de faire « plus » et donc de faire plus peur. Manipulation. Je suis d’accord avec vous sur le fait que les m3 sont plus pertinents dans le sujet. Le constructeur parle en tonne (c’est l’unité utilisée en standard), mais pour l’impact environnemental, le m3 est pertinent.

    • monsieur butré,
      vous avez simplement confondu volume et masse dans certains de vos calculs : 1 m3 de béton pèse 2,5 tonnes, vous avez fait vos calculs comme si 1 m3 de béton pesait 1 tonne…
      concernant le socle de béton qui serait ou non démantelé dans le futur, faire un trou, c’est à dire enlever de la roche naturelle, puis y mettre du béton, c’est à dire de la roche artificielle, je ne vois pas le problème, et on peut ne jamais détruire ce socle de béton en fin de vie, cela ne me gênerait pas du tout, ça reste un caillou au milieu des autres cailloux…
      ce qui est gênant avec les éoliennes, c’est que c’est une source d’énergie intermittente, c’est à dire inefficace, et subventionnée, c’est à dire chère. il y a déjà suffisamment à dire sur ces inconvénients, qui sont réels…
      j’ai eu l’occasion de parcourir votre site d’environnement durable il y a quelques mois et j’avais envie de monter une association de défense de l’environnement anti éoliennes pour protéger le territoire de ma communauté de communes, je voulais affilier mon association à votre fédération et j’ai écrit au site pour avoir un soutien pour savoir comment faire, mais malheureusement, je n’ai pas eu de réponse. vos arguments pour créer de telles associations anti éoliennes en anticipation des projets des promoteurs des éoliennes sont réels et importants et j’aimerais reprendre contact avec vous. comment faire ?

  • 20.000 éoliennes = 44.000 Mwts (pour les plus performantes ; entre 15 et 18.000 hectares définitivement hs , pour une fourniture aléatoire
    sans vent = 0 trop de vent = arrêt
    il faut entre 780 et 850 éoliennes pour remplacer la capacité de fourniture d’un seul réacteur nucléaires(qui lui fournit en continu )
    qu’on arrête de nous prendre pour des demeurés , alors que la plupart des pays intelligents s’équipent en nucléaire en prevision de la demande future.

    • Comment calculez-vous les 15 000 ha ? Une éolienne ne prend pas 8000m2 ! Eventuellement en surface déboisée quand il s’agit de forêt, mais cela ne rend pas le sol « définitivement HS » car cela peut être le lieu de la création d’une prairie ou d’une culture à gibier en attendant le démantèlement.

      • Peut importe, mais des éoliennes en pleine forêt, comment dire ❓
        Cela freine le vent les arbres.

        • Renseignez-vous, il y a de nombreux projets éoliens en forêt. Les moulins sont au-dessus de la canopée. Il faut juste une zone défrichée autour.

          • hauteur de la canopée : environ 15 à 30 mètres en général, parfois 40, rarement plus.
            hauteur des mats : 150 m

            les arbres sont comme de l’herbe haute quand vous marchez dans un pré : ça ne vous empêche pas de sentir le vent.

            • Des mats plus hauts de 30 m et des nuisances sonores qui vont 300 m plus loin au bas mot. Si le mat n’est pas plus haut de 30 m, c’est de la puissance perdue.
              Et quid des lignes électriques en pleine forêt ❓

      • @vassinhac
        quelques notions pour votre gouverne avec quelque chiffres !
        Si le terrain sur lequel l’éolienne va être installée avait une destination forestière, ce qui entraîne un changement d’affectation des sols, une autorisation de défrichement doit être obtenue.
        Sauf disposition spécifique du plan local d’urbanisme (PLU) ou du règlement municipal de constructions, la règle générale des constructions s’applique à l’implantation d’une éolienne de moins de 50 m : elle doit respecter une distance minimum par rapport à la limite séparative du voisinage, égale à sa hauteurx10. Par exemple, une éolienne de 30 m de hauteur, pales comprises, doit être distante de 300m m de la limite parcellaire du terrain sur lequel elle est installée environ 2ha .8. limite de propriété foncière ou d’installation humaine 556 mètres ;sites patrimoniaux et autoroutes 3 km
        pour 20.000 éoliennes mon calcul de 15.000 ha est effectivement un peu juste !
        quand aux plantation ou a l »élevage aucune réussite ou elles sont installées ! ne parlons pas du gibier , il fuit ces implantations et elles sont mortelles pour le gibier migrant !
        Pour une éolienne standard de puissance nominale 2 MW, voici les ordres de grandeurs concernant les fondations superficielles :diamètre d’assiette : de 14 m à 20 m ,hauteur massif : de 2,5 m à 4 m , volume de béton : de 250 m3 à 400 m3 ,quantité de ferraillage : de 30 t à 48 t (hors virole / cage d’ancrage, qui pèsent entre 12 t et 16 t) ,formes courantes de l’assiette : circulaire, octogonale, carré

        • La distance entre l’éolienne et la propriété voisine, ou entre l’éolienne et la première maison n’interdit pas de faire quoi que ce soit dans ce rayon. Regardez les éoliennes dans les champs : ces champs sont cultivés jusqu’au pied des éoliennes. Il n’y a pas 2 ha « définitivement HS » par éolienne, mais uniquement la dimension du socle, soit 300 m2 environ (ou 500 si vous prenez un diamètre de 25 m).

          • @vassinhac
            si vous voulez , vous avez raison! j’ai horreur d’échanger avec des personnes n’ayant aucun argument valable et chiffré.
            une éolienne (quand elle est en fonction émets des ondes électriques et des infrasons .
            leur effet stroboscopique peut entraîner des troubles épileptiques, et influencer la Qualité et la Quantité du Sommeil…
            Les infrasons sont inaudibles mais très puissants et se propagent dans l’air plus vite que le son (vitesse : 360m/s), et à de plus longues distances de leur source d’émission que les sons audibles.
            En effet, l’atmosphère et ses différents gradients de température jouent le rôle d’un guide d’onde. Ils se propagent plus librement que les sons audibles car ils perdent moins d’énergie. Aucun obstacle ne les arrête, ni les arbres, ni le vent, ni les murs des maisons, et l’insonorisation des fenêtres est inefficace contre les infrasons.
            si les infrasons se propagent loin, c’est bien parce qu’ils perdent moins d’énergie que les sons, donc leur intensité sonore diminue moins vite que celle des sons audibles.
            En fait, selon A Le Pichon, chercheur au CEA15 , les infrasons émis par un parc éolien de 7 éoliennes de 60m de haut se propageraient jusqu’à 5 à 10 km à une fréquence de 10 Hz.

            les animaux sauvages et familiers, ainsi que le bétail, les chevaux, les chiens sont sensibles aux infrasons (voir leurs réactions de fuite avant séisme ou eruption volcanique); ils disparaissent ou sont sujets à des états anxieux aux conséquences imprévisibles ; randonneurs à pied, et surtout à cheval, sont en génaral avisés d’éviter la zone (il doit y avoir une raison) ; il a souvent été constaté que les oiseaux migrateurs, les rapaces et les chauves-souris, sont complètement perturbés et hachés par les pales qu’ils ne voient pas.
            La proximité d’exploitations agricoles et d’habitations est un facteur de risques incalculables, mais réels, sur la santé des riverains .
            le bruit permanent provenant de la mécanique, de l’air sur les pales et le mât, le bruit de fouettement , sont intolérables à certaines époques de l’année. Adieu aux portes et fenêtres ouvertes, la nuit ; adieu la tranquillité à des kilomètres à la ronde ; adieu à toute une qualité de vie !
            effet nuisible sur les cultures , l’élevage , la nuisance n’est pas égale a la dimension du socle, mais aussi aux ondes radio électriques .
            a plusieurs centaines de métres, demandez a ceux qui ont des éoliennes implantées prés de leur fermage ce qui peut pousser de rentable sur un minimum d’un Ha autour de l’éolienne, , rien ! l’effet sur le bétail, la diminution de productivité de lait par exemple. je préfére arrêter la on peut en écrire un livre , des recherches precises ont été effectuées par des scientifiques qu’on a complétement occulté., et ça marche !
            attendez qu’on en implante une a 500 m de votre habitation vous serez aux premieres loges. sans compter que si vous étes propriétaire et endetté pour le remboursement de votre maison , du jour au lendemain , elle sera invendable et ne vaudra plus rien !

            • Je suis d’accord avec vous sur le fait que la proximité des éoliennes n’est pas agréable, mais ce n’était pas mentionné dans l’article. En revanche l’effet sur les cultures est à ma connaissance encore à démontrer (l’effet sur le bétail me semble plus crédible).

            • Du grand n’importe quoi. La fable des infrasons a été torpillé il y a déjà plus de 10 ans.

        • et vos histoires de distances minimales aux sites patrimoniaux ou autoroutes signifient qu’on ne peut pas mettre d’éoliennes n’importe où (ce qui est heureux), mais ça n’a rien à voir avec le sujet, qui était que les sols seraient « gelés » dans un certain rayon.

          • @vassinhac
            comment appelez vous des sols dont la culture ne peut être rentable, et l’Élevage impossible sinon des sols « gelés »
            relisez un peu ce que j’ai écrit ;et faites un calcul! une éolienne géle environ 1 ha de terre suivant son importance, et sa production , les nuisances couvrent elles , une surface beaucoup plus importantes.
            quand a en mettre a proximité des autoroutes , il y en a( en bordure de l’A 7 depuis longtemps, entre bourg de péage et orange , je ne l’ai ai jamais vu en fonctionnement )mais contourner les lois et règlements on connait, pour les sites classés aucune a proximité ; les maires qui ont autre choses qu’un poireau dans la tete n’en veulent pas, le tourisme sur ces sites étant la ressource principale , certains commerces font dans les trois mois de période attirant les touristes (elle sont différente suivant les regions) 60% du CA de l’année !

  • Au rythme actuel des consommations, on a devant nous quelques décennies de pétrole, de gaz, d’uranium et quelques siècles de charbon…
    On peut bien sûr jouer la montre en rénovant les bâtiments, en décourageant les déplacements ou en organisant une denatalité massive, mais en attendant l’énergie de la fin du 21eme siecle (si quelqu’un a une idée…) on ne peut guère reprocher aux autorités (nationales, européennes voire mondiale) de mettre en place des alternatives avec ce qu’on a sous la main…

    • avec le nucléaire, on est encore tranquilles un moment pour la production électrique, à condition d’accepter de travailler sérieusement dessus, ce que font d’autres pays.

      • L’uranium, de mémoire, c’est une soixantaine d’années…

        • Après le peak oil, constamment annoncé depuis un siècle, jamais atteint depuis (on attend sa réalisation avec impatience), voilà qu’on nous refait le coup avec le peak nuke. Il faut vraiment ne rien capter à ces deux industries pour oser recourir à de telles inepties.

        • l’uranium en stock actuellement avec les réacteurs actuels, oui.
          Je parle de nouvelles générations de réacteurs qu’on a le temps de développer d’ici 60 ans.

  • Le gouvernement, alors qu’il prétend vouloir réduire les dépenses publiques, dispose d’un fantastique gisement d’économies qui peuvent être obtenues sans effort :
    -en coupant la totalité des subventions publiques versées aux filières de production d’électricité
    – en déterminant chaque semaine un prix unique de rachat du TWh pour toutes les filières, égal au coût de production de la filière se déclarant la moins couteuse, c’est-à-dire un prix de rachat concurrentiel conforme à l’intérêt général.

    L’ensemble des partisans de telle ou telle filière énergétique ne manquera d’être satisfait puisque chacun affirme offrir le meilleur rendement au meilleur prix, dans la plus parfaite décontraction.

    Ceux qui sauront réduire leur coût de production en dessous du prix de rachat gagneront de l’argent, justifiant ainsi leur existence. Les autres, piégés par leurs mensonges, seront mis en situation de devoir optimiser leur production ou de quitter le terrain de jeu.

    Dans ces conditions, que le meilleur gagne.

  • Il est dommage que Contrepoints ait perdu sa devise « Le nivellement par le haut ».
    Il semble que cela se ressente désormais dans la qualité des articles…

  • Ce serait bien de pouvoir noter les articles…. ?

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