« L’ère du numérique », sous la direction de Jean-Pierre Chamoux

Parution d’une somme en trois volumes, écrite par d’éminents spécialistes, sur ce qui constitue une véritable révolution, toujours en cours, continuant de bouleverser profondément et durablement le fonctionnement de nos sociétés.

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« L’ère du numérique », sous la direction de Jean-Pierre Chamoux

Publié le 31 juillet 2018
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Par Johann Rivalland.

Excellente initiative que cette importante synthèse en trois volumes des facteurs et des techniques qui ont permis l’émergence des technologies, analyses et réflexions ayant conduit à l’ère du numérique, véritable disruption dans la conception et le fonctionnement de nos sociétés. Un processus largement en cours, qui promet encore de nombreuses applications, dont l’ouvrage nous permet de prendre la mesure et d’asseoir notre réflexion de fond quant à ses multiples implications sur de nombreux plans.

Sous l’impulsion de Jean-Pierre Chamoux, universitaire, lauréat de l’Institut et président du Comité Jean Fourastié, déjà auteur de nombreux ouvrages sur ces questions, c’est un ensemble de spécialistes, à la fois du monde universitaire et de celui de l’entreprise, parmi lesquels de nombreux praticiens, qui nous invitent à partager leurs analyses et réflexions sur ces questions complexes, dont ils tentent de nous présenter les principes fondamentaux, en s’efforçant de rester à notre portée.

La présente recension porte sur le premier volume, sorti en octobre dernier en français (une adaptation en anglais étant également disponible depuis mars, sous le titre The digital Era 1 : Big Data Stakes ), le deuxième étant paru plus récemment (adaptation anglaise à l’automne) et le dernier devant paraître très prochainement, avant la fin de cette année 2018.

Explorant les phénomènes techniques, économiques et sociaux qui résultent de la généralisation d’Internet, ils abordent les thématiques suivantes :

  • Le premier volume porte sur les enjeux des données massives, en partant d’un état des lieux actuel et en nous éclairant sur les avancées à la fois pratiques, techniques et méthodologiques qui sont associées à Internet et à ces données massives.
  • Le deuxième volume étudie comment et pourquoi le temps du numérique transforme les échanges marchands et les relations interpersonnelles, ainsi que nos conditions de vie. S’intéressant aux secteurs des médias, du commerce et aux échanges en général, il établit une réflexion actuelle sur la formation et la transmission des richesses, étudie les implications économiques et sociales de la déferlante numérique, et tente d’évaluer les transformations en cours, qui pourraient nous mener vers cette société de la connaissance maintes fois annoncée par nos prospectivistes.
  • Enfin, le troisième volume cherche à synthétiser les interrogations nombreuses qui se posent aujourd’hui au sein de nos sociétés et au niveau politique quant à notre devenir dans cette société du numérique qui se construit sous nos yeux.

Les enjeux des données massives

Comme nous le savons, les données et les traitements numériques sont devenus omniprésents dans la société actuelle, constituant désormais une sorte de matière première indispensable à la plupart des activités humaines.

Dans son avant-propos, Jean-Pierre Chamoux retrace toute une vie qui a vu notre société passer, en l’espace de quelques décennies seulement, le temps d’une génération, d’une France où le téléphone à domicile (avec fil et à modèle unique) était réservé à une minorité d’usagers et où les technologies disponibles étaient encore relativement simples, au monde multi-connecté que nous connaissons à présent. Le téléphone n’étant qu’un exemple parmi tant d’autres de la révolution des objets et des techniques que nous avons connues, dont il dresse un panorama vivant. Évolutions impliquant des changements de références, de méthodes et de raisonnement, phénomène au long cours comparable, par ses effets, à celui de l’arrivée de la machine à vapeur ou de l’électricité en leur temps. Autrement dit, une disruption au service de la connaissance et de l’action qu’il convient de bien comprendre, afin de mieux en maîtriser le devenir et les conséquences.

 

Avec l’arrivée d’Internet, l’accélération des tâches récurrentes, le foisonnement des inventions qui changent la vie et l’imagination créatrice continue qui est loin de se tarir, ont bouleversé les relations sociales et l’économie. Ce sont ces transformations de fond que Jean-Pierre Chamoux se propose d’étudier dans un premier chapitre, à travers un bref historique, au cours duquel il met en avant les causes du développement, tout en en mesurant les conséquences multiples, aussi bien économiques, en termes d’emploi et de concurrence, que juridiques, ces activités étant très encadrées. Sans omettre les conséquences industrielles, les leçons de la crise de l’an 2000 et de celle des dotcoms. Et sans négliger le rôle que les États ont pu y jouer, à travers des politiques publiques parfois malencontreuses, qui ont eu pour effet de perturber les marchés, assécher les capacités d’investissement, voire porter un rude coup à de grandes entreprises de renom, notamment européennes (Alcatel, Ericsson, Nokia, Siemens, etc.), qui ne s’en sont pas toujours relevées.

L’importante contribution des mathématiques dans les technologies numériques

Après la vision d’ensemble et les analyses de fond sur les implications du développement du numérique, l’ouvrage s’intéresse au plan strictement technique. Jean Dhombres, épistémologue et mathématicien, nous explique l’importance des mathématiques dans ce domaine en pleine effervescence. Logiciels et algorithmes sont le fruit des connaissances engrangées depuis plus d’un siècle dans le calcul et la logique formelle. Ce sont les connaissances abstraites en mathématiques qui permettent d’aboutir à l’exploitation de l’important stock de données accumulées chaque jour à travers le monde, autrement dit le Big data. De la machine de Turing aux styles de mathématisation et à la mesure de la complexité, Jean Dhombres s’attache à nous montrer comment une culture mathématique (non détachée du réel et des autres sciences) est indispensable au traitement des données massives. Un chapitre un peu technique, malgré les efforts de l’auteur pour le rendre accessible, qui est un peu plus difficile d’accès pour des personnes comme moi un peu faibles en la matière. Mais qui trouve très logiquement sa place dans un tel ouvrage.

Le chapitre 3, écrit par Philippe Tassi, statisticien et chef d’entreprise, s’intéresse quant à lui aux méthodes statistiques et à leurs prolongements, à travers l’échantillonnage et l’analyse des mégadonnées. Deux paradigmes complémentaires, qui permettent de recueillir puis appréhender efficacement les données massives de manière à enrichir nos connaissances objectives sur la société contemporaine. Avec des implications dans de nombreux domaines (commerce, bien sûr, mais aussi finance, santé, assurance, etc.). Il montre ainsi que, même si avec les technologies modernes on a assisté à un retour de l’exhaustivité, qui était le paradigme normal jusqu’à la fin du XIXème siècle, l’échantillonnage n’en perd pas pour autant son intérêt. Et le gisement de croissance comme d’emplois en matière de Big data semble incontestable.

En revanche, cela n’en continue pas moins de poser la question fondamentale de la protection des données personnelles, qui constituent évidemment un sujet central, sur lequel il se penche également à travers ce chapitre, explorant à la fois le cadre réglementaire actuel, mais aussi les pistes et réflexions en cours.

Un autre expert des grands nombres et de l’univers des enquêtes, Gilles Santini, apporte, quant à lui, des illustrations pratiques concernant l’exploitation du Big data dans le domaine commercial. Il montre comment, face au considérable accroissement de la variété des données à intégrer dans les modèles et à leur complexité, les puissants calculateurs utilisés et les méthodes algorithmiques sont comparables à un puzzle géant, mais pas n’importe lequel, puisqu’il s’agirait d’une partie de puzzle avec le diable, dont il nous explique les mécanismes de résolution.

L’innovation Bitcoin

Une autre des révolutions du numérique, dont on a particulièrement beaucoup parlé au cours de cette dernière année, est l’émergence, puis la forte croissance des cybermonnaies, dont la toute première, et toujours la plus connue, fut le bitcoin, et le système ou chaîne de blocs (blockchain) qui l’organise Bitcoin (avec une majuscule).

C’est Gérard Dréan, polytechnicien et praticien expérimenté de l’industrie et des services informatiques, bien connu des lecteurs de Contrepoints, qui nous présente, avec le grand sens de la pédagogie qu’on lui connaît, un tour d’horizon à la fois des fondements de ces monnaies, mais aussi des implications de leur existence. Ce qu’il élabore à travers deux chapitres successifs.

Le premier vise à faire mieux comprendre au lecteur les mécanismes généraux de construction d’une blockchain. Et de tenter de dissiper un certain nombre de malentendus ou d’idées fausses, y compris dans des milieux économiques ou professionnels, concernant cet instrument de paiement qui ouvre de nouvelles perspectives et, ce faisant, ne manque pas d’inquiéter la finance traditionnelle ou nos banquiers centraux. Même si sa dimension demeure pour le moment très modeste.

Après un exposé clair des quelques notions-clés concernant le système Bitcoin, sa conception et son fonctionnement, Gérard Dréan s’attache à nous expliquer le plus clairement possible la manière dont est conçu le système, dont l’originalité repose sur un réseau pair-à-pair ouvert et le recours à des logiciels libres, dont il montre que les règles et pratiques façonnent probablement l’avenir de l’informatique. La question de la fiabilité et de la sécurité du système est, bien entendu, centrale et il nous explique en quoi les protocoles utilisés rendent quasi-inviolables les transactions opérées comme l’ensemble des chaînes de blocs. Enfin, il s’intéresse à l’évolution de ce système et prépare le terrain au chapitre suivant, qui se penchera plus précisément sur les extensions de celui-ci, jusque dans d’autres domaines.

Le chapitre suivant, qui est aussi le premier de la seconde partie de l’ouvrage – dédiée aux tactiques et stratégies, dont l’idée essentielle est de bâtir la réflexion sur ces nouvelles technologies autour de l’idée de maîtrise d’une véritable vision d’avenir, pensée, plutôt que d’une élaboration de techniques à des fins purement conceptuelles finissant par rendre l’homme esclave de la machine – prolonge le précédent en permettant de mieux entrevoir les applications et implications pouvant découler de Bitcoin. Les quelque plus de sept cents cybermonnaies actuellement en vigueur ont un effet révolutionnaire en matière de monnaie. Mais aussi de liberté. Puisque la contestation du monopole monétaire des États modernes permet, grâce à la décentralisation, de bénéficier par exemple aux actifs de pays dont l’infrastructure bancaire est défaillante, ou encore à ceux de pays dictatoriaux où l’hyperinflation gangrène la richesse de ses habitants.

Ce chapitre propose d’entrer dans la conception générale de ces systèmes de cybermonnaies, d’étudier leur fonction en tant que nouveaux instruments d’échange, et d’évoquer de manière plus approfondie les problèmes à la fois de croissance, d’anonymat, mais aussi d’avenir, en particulier via la concurrence qui commence progressivement à se développer entre systèmes de paiement et l’hostilité éventuelle qu’ils peuvent susciter, amenant à se demander quelle va être l’attitude des États et autorités officielles du monde de la finance face aux craintes que suscite cette disruption. Tensions qui débouchent sur plusieurs types de stratégies, dont l’avenir nous révélera l’issue. Tandis que ces technologies, insiste l’auteur, sont sources de progrès décisifs pour la vie quotidienne de chacun, même si les craintes qu’elles ne manquent pas de susciter empêchent parfois de le voir.

Les défis du numérique dans le domaine de la santé

La santé est, bien sûr, un sujet sensible. C’est pourquoi deux chapitres lui sont ensuite consacrés, révélant là encore les sources de progrès liés au numérique et les sources d’inquiétude que cela ne manque pas, à juste titre, de susciter.

Dans un chapitre rédigé par Isabelle Hilali, Directrice du marketing et de la stratégie d’Orange Healthcare et experte en e-santé, nous est présenté un panorama assez complet de l’intégration du numérique dans tous les domaines et instruments au quotidien de la médecine, laboratoires, industrie pharmaceutique et hôpitaux jusqu’aux applications numériques s’adressant à tout un chacun, la médecine à distance ou télémédecine, la robotique et l’intelligence artificielle, ou encore les appareils connectés. Une évolution impressionnante intervenue en l’espace de trois ou quatre décennies seulement et qui a révolutionné l’univers de la santé, parallèlement à l’allongement de la vie, au vieillissement de la population et à la demande croissante en matière d‘hygiène et de confort. Mais qui ne va pas sans poser des problèmes de financement, entre autres enjeux ici étudiés.

Quant à la gestion des données, qui permet à la fois gain de temps, meilleur suivi du patient et meilleure connaissance de celui-ci, efficacité accrue, notamment en matière de prévention, conseils personnalisés et plus grande transparence, tout en responsabilisant davantage les patients, qui deviennent davantage acteurs de leur santé et font davantage jouer la fraternité (partage d’informations entre patients, hausse spectaculaire des dons d’organe, etc.), elle ne va pas sans poser des questions éthiques. Là encore le Big data permet une meilleure identification des patients à risque, et donc une meilleure action ensuite, ainsi qu’un enrichissement des outils d’aide à la décision et une meilleure mise en relation des patients entre eux afin de rompre leur isolement. Les résultats obtenus, alors qu’on est encore loin de maîtriser parfaitement tous les enjeux de l’e-santé, sont tout simplement prodigieux. À la lecture de ce chapitre, on réalise mieux le nombre incroyable de vies sauvées ou améliorées grâce à ces prouesses technologiques et au recours raisonné au Big data, puis à l’individualisation. Le domaine de la recherche est également extrêmement prometteur, de nouveaux acteurs (start-up spécialisées, ou même grands groupes à l’image de Google et ses structures spécialisées, entre autres) contribuant fortement à enrichir le champ des possibles. Restent les résistances, les limites de la réglementation et le manque de coordination entre les différents acteurs, qui constituent pour l’heure des freins importants à l’évolution et à la diffusion rapide des progrès attendus. Mais dont on peut espérer qu’ils pourront être levés progressivement.

C’est dans le chapitre suivant, rédigé par Joumana Boustany, Gabriella Salzano et Christian Bourret, que l’on s’interroge plus spécifiquement sur les implications éthiques de l’accès aux données de santé. Débats et controverses en France y sont exposés, tout en insistant comme dans le chapitre précédent sur l’importance de l’exploitation libre des données de santé par open data pour pouvoir améliorer sensiblement la santé et le soin et favoriser les applications pratiques. Les restrictions actuelles aboutissent, en effet, à une fermeture excessive de l’accès aux multiples stocks de données, par ailleurs peu inter-opérables et trop parcellaires. Or, cherchent à montrer les auteurs, il existe des méthodes bien au point permettant de rendre les données anonymes et de protéger leur caractère confidentiel, ne trahissant en rien, par là, le serment d’Hippocrate. L’enjeu est loin d’être négligeable, puisque l’accélération de la recherche scientifique grâce à ces données permettraient, selon une estimation de l’Institut McKinsey, de générer une valeur de 300 à 450 Md$ par année dans les seuls États-Unis, sous forme essentiellement d’économies de dépenses pour à la fois les fournisseurs, les payeurs et les patients. En France, ce sont les comptes de la Sécurité Sociale qui pourraient s’en trouver partiellement redressés.

Pour mener à bien leurs démarches et aboutir à leurs conclusions, les auteurs se basent sur une étude empirique qui concilie recours à des données aussi bien quantitatives que qualitatives dont ils nous exposent la nature.

Intelligence artificielle : utopie ou progrès ?

Dans le dernier chapitre de l’ouvrage, Jean-Pierre Chamoux pose un regard de scientifique pour conduire à nous interroger sur la portée réelle de l’Intelligence artificielle.

Remontant aux origines de la robotique, de l’électronique et de la conception des machines au cours des deux derniers siècles, pour étudier ensuite le croisement de l’électronique et de la neurobiologie, aboutissant aux premières applications en matière de systèmes experts, puis surtout d’Intelligence artificielle,  il nous remémore les questions et débats auxquels l’émergence de celle-ci a donné lieu.

Bien que les applications et progrès importants auxquels elle a donné lieu soient incontestables et même particulièrement significatifs et intéressants, on est loin jusqu’à présent, montre-t-il, de ce dont certains pouvaient rêver. Et surtout, grâce à la distinction qu’il opère entre ce qui relève de la conjecture d’une part, et du savoir scientifique d’autre part, il est aisé de distinguer ce qui provient de l’ambition de ce qui constitue la part du fantasme, cette dernière relevant davantage de la littérature et de la fiction que de ce qui est réellement concevable. Ainsi, loin de nous avoir supplanté, les machines, aussi performantes soient-elles, et aussi aptes à aller plus loin dans certains cas que ce que nous sommes capables d’accomplir, ne sont pas prêtes à pouvoir éprouver des émotions ou à mener des raisonnements autonomes qui ne soient autres que le fruit de la programmation dont elles ont fait l’objet.

Une réflexion intéressante, que je vous laisse découvrir et dont la conclusion reste ouverte, ne fermant aucune porte, pour s’en remettre à ce que l’avenir nous révèlera des chemins vers lesquels nous mèneront les progrès en la matière.

 

Sous la direction de Jean-Pierre Chamoux, Lère du numérique – vol.1, Enjeux des données massives, Iste éditions, octobre 2017, 272 pages.

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