Affaire Benalla : république inaltérable, mais état de droit indispensable !

Une vidéo montre un collaborateur du président frappant un manifestant. Comment représenter l’état de droit après ce débordement de violence toléré au sommet de l’État ?

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Emmanuel Macron by GUE-NGL(CC BY-NC-ND 2.0)

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Affaire Benalla : république inaltérable, mais état de droit indispensable !

Publié le 19 juillet 2018
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Par Frédéric Mas.

Un collaborateur du directeur de cabinet du président de la République se retrouve depuis quelques heures sur tous les réseaux sociaux. On a reconnu son visage sur une vidéo dans laquelle il s’en prenait violemment à des manifestants du premier mai. Plus étrange encore, c’est visiblement avec la complicité des CRS que l’incident est survenu. Alexandre Benalla, chargé de mission auprès de la présidence de la République, s’est fait pincer à Paris, place de la Contrescarpe, coiffé d’un casque de policier, à malmener et frapper un homme à terre. La grande classe.

[related-post id=238479 mode=ModeSquare]La réaction de l’Élysée a évolué en fonction de l’opinion, avec le plus grand mépris pour les règles de droit les plus élémentaires. Avant que l’affaire ne s’ébruite, Benalla est mis à pied pendant 15 jours. Sanction ridicule, dérisoire face à ces agressions caractérisées, le tout avec la bienveillance de la police. La nouvelle commence à se répandre.

Le porte-parole de l’Élysée, Bruno Roger-petit, se fend alors d’un communiqué digne des heures les plus lumineuses de l’URSS triomphante : la vidéo est enregistrée et envoyée aux rédactions. Pour être sûr de ne pas avoir à répondre aux questions des journalistes sur les mauvaises fréquentations du président, on verrouille la communication.

Les éléments de langage communiqués à l’équipe Macron sont les mêmes, à la fois dérisoires et loufoques : Benalla a reçu la sanction la plus grave possible. Dans quel monde vivent ces gens-là ? Depuis quand la violence et l’usurpation des pouvoirs de police méritent une « mise à pied » de 15 jours ? La France est-elle devenue la république de San Theodoros du général Tapioca ?

Enfin, le président lui-même, en déplacement en Dordogne, a préféré ignorer la question.

Bien entendu, les commentateurs se sont indignés, et à raison : comment peut-on tolérer ce genre de comportement à la tête de l’exécutif ? Ces éléments du service d’ordre parallèle du président avaient-ils l’autorisation d’agir de la sorte ? Selon eux, oui, selon Nicole Belloubet, non. Il serait temps que la justice se saisisse du dossier, l’état de droit doit s’appliquer exactement de la même manière du sommet à la base de l’ordre social. C’est sur ce genre de complaisance coupable que prospèrent populismes et incivilités.

 

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  • Le futur Cahuzac de Macron ? Macron serait il aussi faible et aussi lent à la comprenette que Hollande ?

    • Il a été son conseiller et son ministre. Il y a des signes qui ne trompent pas.

      • Ce qui est intéressant, et qui jusqu’alors était moins connu, c’est que ce Benalla avait déjà fait parler de lui sous le gouvernement précédent. Quand il était chauffeur de Montebourg, il avait provoqué un accident de la route et avait tenté de prendre la fuite. Montebourg l’avait viré illico.
        Etrange que ce gugusse réapparaisse dans le sillage du président…

  • C’est une habitude chez Les Racailles En Marche de tabasser les gens dans la rue.

  • c’est pas sa faute, il en avait marre de faire du surplace avec Macron depuis qu’il est élu…il avait envie de se défouler un peu quoi ..ce n’est qu’un homme….*humour*

  • La question qui me taraude et qui ne semblent troubler aucun média, c’est qu’est ce barbouze faisait la ?
    Il s’ennuyait à l’Elysée, il voulais tabasser quelqu’un pour se détendre ?

  • Les fonctionnaires sont de intouchables…
    Encore plus s’ils ont étés nommés par le chef de l’état.
    Vous ne le saviez pas?

  • ce Bénalla n’est qu’un imbécile qui a abusé des quelques miettes de pouvoir qu’il croyait posséder en étant un proche de Macron ; des muscles mais peu de cervelle ;

    • @ véra
      Il n’était pas proche d’E.macron mais un collaborateur de son chef de cabinet: ça relativise! Que cela lui ait gonflé le chou, c’est probable. Il est toujuours présumé innocent!

      • Oui, c’est sûr, la vidéo est contrefaite… C’est d’ailleurs pour ça qu’il a été mis à pied, parce que rien ne s’est passé. C’est évident, où avons nous la tête…?
        Par ailleurs, si vous regardez des photos avec lui et Macron, ils ont pas l’air si éloignés que ça, mais bon, je dis ça, je dis rien… Vous devez avoir vos indics à l’Élysée.

      • « présumé innocent » signifie qu’il doit être traité, jusqu’à son jugement, de la même manière que s’il était innocent. Il est néanmoins manifestement coupable, puisque l’Elysée a pris une sanction disciplinaire qui entérine les faits et sa responsabilité, et dont il n’a pas fait appel. Le problème, c’est que Macron était au courant, et n’a pas jugé, lui, qu’il avait le chou trop gonflé pour continuer à faire partie de sa garde rapprochée. Macron a donc lui-même jugé, en toute connaissance de cause, qu’il n’y avait pas lieu de prendre une sanction plus que symbolique. La roche Tarpéienne est près du Capitole…

      • @mikilux
        Faux, c’est un des gardes du corps de Macron, on le voit à côté de lui sur de nombreuses photos. N’essayez pas de dédouaner Macron! D’autre part il n’est pas présumé innocent vu qu’on le voit sur la vidéo brutaliser une femme, puis se jeter sur l’homme et le frapper!

  • Après toutes ces réponses du gouvernement heureusement le ridicule ne tue pas…en marche le slogan :nous ne sommes pas comme les autres !!! là preuve en image et réflexion…

  • Apparemment le problème est que ce gars a tapé sans en avoir le droit, donc il doit être sanctionné !

    Mais ce qui me turlupine, c’est qu’il y avait autour de lui, comme dans de nombreux endroits d’ailleurs, des gars qui ont le droit de taper, et qui tapent sec !

    Alors ma question est:
    Quelle est la différence entre un gars qu’a le droit de taper et un qu’a pas le droit ? et pourquoi ?

    • Ceux qui ont le droit sont ceux qui obéissent aux cadres de la force publique et à leurs ordres. C’est le même principe et pour les mêmes raisons que « nul n’a le droit de se faire justice soi-même ». Si on laissait la confusion s’installer, ça serait rigolo d’entendre les sommations : « Dispersez-vous, sinon certains, et on ne sait pas qui, vont faire mauvais usage de la force ! »

      • J’ai compris, ceux qui tapent ne font qu’obéir aux ordres de celui qui ordonne de taper, ou pas.

        « Krieg grôss malheur… »

    • C’est toute la différence entre un « État gendarme » (défendu par les libéraux) et un « État policier » (combattu par les libéraux) : l’état de droit.

  • Sans blague! Benalla est un cogneur, ok. Mais avez-vous vu les manifestants qui lui font face? Les types sont casqués, ont déjà vérolé plusieurs rues dans Paris, etc. A brute,brute et demi. Ca n’excuse rien la violence du nervis, mais ceux qu’il a face à lui ne valent pas mieux.

    • Comment savez-vous qu’il s’agit de vrais manifestants, et pas d’ennemis ou d’amis personnels de Benalla ?

    • @Walsdorff
      Bonjour,
      Même si les personnes qu’il a tabassées avaient été des manifestants anti Macron, voire même virulents, ce n’était pas sa fonction de les battre. Il n’est pas policier. Il est très en dehors de sa fonction.
      De plus comme il est expliqué dans le Code Pénal par Régis de Castelau, mis en lien plus haut, il usurpe la fonction de policier en s’en appropriant les codes, ou une partie. Un civil ne peut pas se promener en tenue militaire complète soit treillis, bottes, veste et couvre-chef. Lui, porte le brassard « Police », seul signe que les policiers en civil mettent en évidence pour montrer leur fonction.
      Il doit répondre de coups et blessures, agression, violences agravées, usurpation de fonction, plus menaces de mort sur la personne qui a diffusé la vidéo. Ca fait beaucoup, mais il doit répondre de chacun de ces faits, sans avoir un package promotionnel.
      M’enfin, ça, ce serait si nous étions dans un Etat de droit.

    • @ Walsdorff
      Ni la femme ni l’homme ne sont masqués ni casqués!

    • @Walsdorff bis
      Bonjour,
      De plus j’ajouterais :
      Comment pouvez-vous savoir que celui qui vous contrôle, en tenue ou en civil, n’est pas un guignol qui se fait passer pour un agent des Forces de l’Ordre ?
      Il y a quelques années, des malandrins se faisaient passer pour des policiers en civil, avec carte de police, brassards, et s’en servirent pour faire du répérage de propriété. Par exemple, Kim Kardashian a été bernée et volée par des faux flics.
      Pour ma part, je me suis fait subtiliser mon véhicule par une patrouille de police nationale en tenue et en véhicule non banalisé. Quand je suis allé payer au commissariat pour le récupérer, l’agent de comptoir m’a dit qu’elle ne trouvait pas trace de mon véhicule. Elle m’a alors demandé si j’étais sûr qu’il s’agissait bien de policiers. En pointant bien le fait que, moi, j’avais là un gros problème. Ca ne l’a même pas fait tiquer, comme si ça ne la regardait pas. Or, dans ce cas-là, c’est la Police qui a un très gros problème, mais apparemment c’était banal et je devais faire avec leur impuissance. En fouillant un peu, elle a trouvé mon dossier.
      Cette affaire montre juste un peu plus que la police n’est pas au service des citoyens, mais est une réserve de sbires à gros bras dont se servent les parasites et leurs acolytes plus ou moins proches. Les agents de police présents sur les lieux, auraient dû portéger les citoyens que ce « barbouze » a brutalisés. Cela creuse encore plus le gouffre entre les citoyens et leur police.

  • elle est belle la Macronie !
    un gouvernement de voyous, un Benalla avec un brassard police qui tape , et il n’est meme pas flic ,un moins que rien !
    honte à Macron monarque de pacotille !
    un lien qui vous donne en direct la scene ou ce Benalla s’en donne a cœur joie. il ne s’en prend pas ce lâche a un mec de 110 Kgs.
    filmé par trois témoins différents.

    https://youtu.be/UuMxgf2V7GM

    • @duglimbule
      Bonjour,
      Merci pour la vidéo.
      Je ne vois pas le brassard de police. Il ne porte que le casque. L’homme qui l’aide à garder la jeune femme contre le mur ne porte aucun signe de police lui-même. L’homme en civil, Vincent Crase, qui maintient au sol le compagnon de la jeune femme porte une arme et n’a aucun signe de fonction de police.
      Le seul signe de police que Bénalla porte est le casque de C.R.S. Rien d’autre. On le voit sur d’autres photos avec le brassard, mais pas là. Ca ne change en rien le fait que lui, n’avait rien à faire là. Dans ce que j’ai écrit plus haut concernant des chefs d’inculaption, j’ajouterais enlèvement et séquestration.

      • On voit qu’en plus, les deux victimes, n’ont même pas eu les menottes, et sont laissées là. Les C.R.S ont fait un travail bâclé, indigne de leur profession, et ne méritent pas le terme de professionnels, ni même d’amateurs. Ils ont juste protégé et laissé les deux chiens fous se défouler. Ca ne ressemble pas à une interpellation, mais à un passage à tabas en règle, gratuit.

  • quand on lit les commentaires on est ahuri par la différence du mot droit dans certains.
    le triste de l’histoire est que la police a ordre de rester l’arme au pied et de ne pas faire de vagues face aux racailles qui démollissent et pillent .
    mais quand l’adversaire est plus faible, pas, « dangereux « ou simplement venu contester le pouvoir la ils savent qu’ils ne prendront pas de molotovs, de pavés d’objets contondants, que des quartiers entiers seront mis a sacs alors la on donne l’ordre et on se défoule .
    décidément triste pays, triste sire .le pire que nous n’ayons jamais eu !

  • Macron a du mal à maîtriser ses chiens !
    Que se soit le labrador ou le pitbull !
    Circonstances atténuantes : l’un ayant fait un passage à la SPA, l’autre au PS !

  • C’est la tactique des manifestants « révolutionnaires »: on provoque à fond, et il y a des copains la camera à la main. Benalla a craqué!
    Vraisemblablement parcequ’il n’a pas reçu une formation de flic professionnel.

    • Quel besoin avait-il d’une formation de professionnel ? Il avait la confiance du Président-énarque, ça vaut toutes les formations !

    • Il n’avait rien à faire là et de plus pas le droit de porter casque et brassard de flic, alors cessez votre défense de ce qui est inadmissible.

      • Je ne défends personne, j’observe. Toute violence est inadmissible, aussi celle des représentants de l’ordre que celle des manifestants. Je suis surpris de voir que tout le monde est prêt à condamner les premiers, et à absoudre les seconds.

        • La personne dont on parle s’est arrogé lui-même le statut de « force de l’ordre », qu’il n’a pas. Sa garde à vue semble confirmer mon interprétation.
          Tant qu’à faire, apportez plutôt des arguments qui ont un rapport avec la réalité… Bon, je sais, il n’y en a pas vraiment…

          • C’est ce que je remarquais en disant qu’il n’a pas reçu la formation d’un flic professionnel, ces derniers étant entraînés à ne pas répondre aux provocations.
            Ceci étant dit, je ne vois pas ce que Macron a à voir avec tout cela: il a autre chose à faire qu’à recruter des gardes du corps, il y a un service pour cela à l’Elysée, et je suppose que ses membres étaient déjà là du temps de Hollande.
            Je vois dans cette affaire une instrumentation pour faire baisser la cote du président, et suis attéré de voir les lecteurs de « contrepoints » tomber dans le panneau, si toutefois il s’agit bien de libéraux et non de trollers.

            • Gardez vos insultes pour vous. Dans une dictature, où il n’y a aucun contre pouvoir, le chef est forcément responsable de tout. Si vous aviez regardez les photos des déplacements de Macron, Benalla est toujours derrière lui, c’est son garde personnel. Ce n’est pas le premier accroc à l’exemplarité revendiqué par Macron. Il y a Richard Ferrand et Darmanin!

            • Bon, je vois que vous commentez sur un sujet que vous ne connaissez pas. Benalla a été le responsable de la sécurité du candidat Macron lors des élections. Il a (il avait jusqu’à sa garde à vue) un poste à l’Elysée. Il avait (pareil) un badge d’accès (au plus haut niveau qui existe) à l’Assemblée Nationale (mais il n’a pas de fonction politique, il est attaché au service sécurité). Il a reçu (après sa « mise à pied ») un luxueux logement de service Quai Branly. Et malgré tout ça, vous prétendez qu’il n’y aurait aucun rapport entre lui et Macron?
              Benalla avait été viré par Montebourg au bout d’une semaine (ou deux) pour une tentative de fuite après un accident en tant que chauffeur du ministre. Information que Macron devait avoir quand il l’a embauché.
              Je vois dans vos commentaires la reprise des éléments de langage distribués par Castaner, Ferrand et co. pour essayer d’éteindre l’incendie.
              Nous avons à faire ici aux premières preuves formelles que le président élu n’a rien à faire de la démocratie et de l’Etat de droit.

        • Personne n’absout les seconds! Vous ne savez pas lire?

  • C’est triste à voir ce comportement de « boutiquier » de la part d’un Chef d’Etat qui s’autoproclame exemplaire.

  • @ durru

    Avez-vous un lien à propos de l’info « Il est aussi celui qui a fait rentrer à l’Elysée un pote à Jawad, le copain des djihadistes »

    Merci d’avance.

  • «Sanction ridicule, dérisoire face à ces agressions caractérisées»
    C’est surtout que les sabxtions disciplinaires ne remplacent pas les sanctions pénales.
    Au demeurant, tous ceux qui ont eu connaissance des faits et ne les ont pas rapportés au Procureur sont passibles de poursuites judiciaires…

  • Je crois que le problème premier dans cette « affaire » est l’interprétation que notre cher Président a des pouvoirs qui lui ont été confiés.
    Il semble croire (et sa garde rapprochée également) que ça rentre dans ses attributions de rendre justice. La toute première sortie officielle de l’Elysée à ce sujet a été une vidéo de son porte-parole qui nous explique que M. Benalla a déjà été sanctionné. Et on peut avoir la certitude que M. Macron était au courant de cette déclaration et qu’il en avait accepté le principe.
    Je ne peux même pas dire que ça fait peur. Car ça serait un doux euphémisme…

  • Laissez cette histoire pour les tabloids comme Le Figaro ou L’Immonde.
    Ici, on traite (ou essaie de traiter) de sujets sérieux.

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