Dans l’Amérique de Trump, les immigrés prennent la place des « Indiens sauvages »

La vision des étrangers que défend Donald Trump traduit un retour au système d’immigration du XIXᵉ siècle qui appréhendait les phénomènes migratoires par le prisme de la hiérarchie des races.

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Dans l’Amérique de Trump, les immigrés prennent la place des « Indiens sauvages »

Publié le 17 juillet 2018
- A +

Par Jerome Viala-Gaudefroy.
Un article de The Conversation

 L’une des raisons pour lesquelles nous sommes à la tête du monde libre, c’est que nous sommes une nation d’immigrés.

Ces mots ont été prononcés par le Président Truman devant le Congrès en 1952, au sujet de l’aide aux réfugiés qui fuyaient « les pays opprimés de l’Europe de l’Est ». Depuis lors, les Présidents américains, quelle que soit leur couleur politique, ont largement défini les États-Unis comme « une nation d’immigrés ».

Donald Trump a mis fin à cette longue tradition en se présentant à l’élection présidentielle avec un programme clairement anti-immigrés. Le ton a été donné dès son discours de candidature dans lequel il a associé les immigrés mexicains à la drogue, au crime et au viol.

Sa posture anti-immigrée se reflète également dans la politique du gouvernement depuis son accession à la Maison Blanche. En février 2018, l’agence fédérale chargée de gérer les immigrés a ôté de sa déclaration de mission un passage évoquant « la promesse de l’Amérique en tant que nation d’immigrés ».

De façon encore plus significative, Donald Trump a complètement transformé la rhétorique présidentielle sur ce sujet en faisant des immigrés le nouveau visage d’un « Autre » menaçant, un sauvage primitif qui présente de nombreuses caractéristiques avec les Indiens du mythe de la Frontière.

Des chercheurs comme Robert Ivie, Richard Drinon, Mark West and Christ Carey, Richard Slotkin ou encore Mary Stuckey ont, certes, largement démontré l’importance de l’image de « l’Autre sauvage » dans la rhétorique présidentielle sur des « ennemis de l’Amérique » – que ce soit pendant la guerre du Vietnam, de la Guerre froide ou de la Guerre contre la terreur (sous George W. Bush), pour ne parler que des plus récentes.

Mais c’est la première fois qu’un Président américain contemporain décrit les immigrés comme des ennemis d’une Amérique en guerre sur son propre sol.

Confusion identitaire

Tout comme le mot « Indien » dans le mythe de la Frontière, le terme « immigré » regroupe des réalités très différentes qui, au final, forment une masse indifférenciée constamment associée au crime, à la drogue et à la violence.

Le professeur Mary Stuckey, de l’université de PennState, relève que durant les guerres indiennes, tous les peuples autochtones étaient traités comme des ennemis. Il en va de même, aujourd’hui, pour les immigrés dans l’Amérique de Trump.

Cinq jours après son investiture, dans l’un de ses tous premiers décrets présidentiels, Donald Trump a assimilé l’immigration à « une menace significative sur la sécurité nationale et la sécurité publique ». Il a notamment évoqué la menace d’« un danger manifeste et immédiat pour les intérêts américains ».

Peu importe que ce lien ne soit pas confirmé par les statistiques locales. Aux yeux de Trump et de nombreux républicains, il n’y a pas de distinction entre les crimes de sang et les autres crimes, tel le « crime fédéral d’entrée illicite » sur le territoire américain.

Cette vision reflète une idéologie conservatrice qui associe droit et moralité : des lois déficientes (weak laws) seraient le signe d’une moralité déficiente. Cette criminalisation n’est pas limitée aux immigrés illégaux, elle s’étend aux demandeurs d’asile réguliers. Cette confusion est entretenue par le Président lui-même, comme le montre ce document vidéo :

Un ennemi racialisé

Tout comme l’Indien de la Frontière, l’immigré d’aujourd’hui fait d’autant plus peur à l’Amérique blanche qu’il représente un Autre racialisé. Trump, qui a été baptisé par certains le « premier Président blanc », a derrière lui une longue liste de commentaires racistes.

Le sous-entendu raciste de sa politique migratoire est tout à fait compris par sa base, d’autant que ce racisme est également souvent explicite. Ainsi en janvier 2018, lors d’une réunion avec des membres du Congrès, Trump s’est demandé pourquoi les États-Unis devraient accepter des immigrés d’Haïti, ou d’autres « pays de merde » plutôt que des immigrés venant de pays comme la Norvège.

Cette vision traduit un retour au système d’immigration du XIXᵉ siècle qui appréhendait les phénomènes migratoires par le prisme de la hiérarchie des races.

Guerre intérieure et héros solitaire

Tout comme les Indiens de la Frontière, mais aussi les communistes ou les terroristes à une époque plus récente, les immigrés représentent une double menace : ils sont à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du territoire d’un pays qui serait, selon Trump, gangrené par la guerre qui se déroule sur son sol.

Du « carnage américain » (évoqué dans son discours d’investiture) à ses nombreuses références aux villes et communautés assiégées (under siege) par « un gang sans pitié qui a violé nos frontières », le Président délivre une vision terrifiante d’un pays en conflit sur son propre territoire. Comme c’est généralement le cas avec les métaphores employées par Trump, celle de la guerre n’est pas des plus subtiles.

Le récit de guerre selon Trump inclut des éléments classiques du mythe de la Frontière : la captivité et les secours. Dans la version du Président américain, les services fédéraux de l’immigration (the Immigration and Customs Enforcement, ICE) jouent le rôle des soldats de la cavalerie héroïque qui libèrent les captifs, la figure du héros solitaire étant Donald Trump lui-même.

Le récit de la Frontière et le portrait que fait Trump de l’Amérique sont également caractérisés par l’absence de zones sécurisées : l’ennemi est perçu comme étant fluide. Une sensation illustrée par les nombreuses métaphores de liquide utilisées par le Président : les immigrés illégaux « se déversent dans notre pays », les réfugiés « inondent » l’Amérique et leur « flot » continu doit être stoppé – ce qui justifie, bien entendu, la construction d’un mur et la mise en œuvre d’une politique de l’immigration restrictive.

Invasion et tromperie

Les immigrés ressemblent aux Indiens également par un autre aspect : ils sont considérés comme inférieurs sur le plan technologique. Ce ne sont pas leurs armes qui constituent une véritable menace mais leur nombre. Sans fermeté à la frontière, prévient le Président, « des millions et des millions de personnes vont inonder notre pays avec tous les problèmes que cela causera au niveau du crime et des écoles »

Ces chiffres élevés, qui ne sont pas fondés, augmentent l’effet de peur en assimilant les immigrés à une masse considérable, indifférenciée et menaçante. Tout comme les Indiens américains, les immigrés ne peuvent réussir que par la sournoiserie et par la simulation.

Le peuple américain, prévient le Président, doit être sur ses gardes vis-à-vis des ces immigrés qui ont l’air « si innocents mais ne le sont pas » Donald Trump avertit, par exemple, qu’« un seul immigré peut faire entrer potentiellement un nombre illimité de parents éloignés » et « mettre à rude épreuve les aides sociales fédérales ».

Sauvagerie et déshumanisation

Mais la similitude la plus importante entre les Indiens du mythe de la Frontière et les immigrés d’aujourd’hui réside, avant tout, dans leur sauvagerie et leur violence supposées, racontées dans d’innombrables récits de massacres, de tortures, de viols et de mutilations. Le Président américain se montre ainsi particulièrement féru des descriptions terrifiantes du gang MS-13, dont les membres sont principalement d’origine d’Amérique centrale.

En donnant les détails explicites sur leurs meurtres, en exagérant leur nombre, en restant vague sur leur origine, et en les associant à tous les immigrés illégaux, Donald Trump rend la déshumanisation de l’ensemble des immigrés acceptable par une grande partie de la population. Il en parle comme d’une « infestation », et évoque des « animaux » qui « attaquent (prey on) les enfants ». Si la brutalité du gang MS-13 est une réalité, on est très loin de l’infestation évoquée par Trump. Selon le New York Times, ils ne représentent qu’environ 1 % des gangs aux États-Unis et leur nombre serait stable. Par ailleurs, les immigrés commettent, en moyenne, moins de crimes que le reste de la population.

Le Président a également plusieurs fois utilisé la chanson d’Oscar Brown, « The Snake » pour illustrer la nature maléfique, selon lui, des immigrés. La chanson, écrite par un chanteur noir activiste, parle d’un serpent qui, mourant de froid, convainc une femme de l’emmener chez elle mais finit par la mordre, en expliquant que c’est sa nature. Trump utilise cette allégorie pour suggérer que les immigrés – et pas seulement les sans-papiers – finiront par causer du tort à leur pays d’accueil parce qu’ils sont comme un « reptile arborant un large sourire ».

Victimisation

Le processus de déshumanisation n’est qu’une étape, importante mais insuffisante, dans la promotion et l’acceptation par l’opinion publique de politiques immorales. La victimisation est également nécessaire. Dans le récit héroïque de la Frontière, la victimisation des colons blancs a servi à atténuer le sentiment de culpabilité par rapport au traitement des immigrés. C’est ce même processus qui se dessine dans les discours de Donald Trump.

Deux jours seulement après avoir signé un décret interdisant finalement la séparation des familles d’immigrés, le Président a organisé un meeting pour les familles des victimes tuées par des immigrés illégaux. Leur victimisation est doublement tragique, selon le Président : non seulement ils sont séparés à tout jamais de leurs êtres chers, mais ils sont également victimes des médias qui n’ont pas parlé de leur tragédie.

En opposant une douleur à une autre, Donald Trump minimise l’importance de la tragédie des enfants séparés de leurs parents. En même temps, cette victimisation peut expliquer le soutien majoritaire dont bénéficie sa politique envers les immigrés, y compris concernant la séparation des familles.

Ce qui précède met en lumière l’ironie cruelle de cette lecture racialisée : la couleur brune de la peau de ces immigrés d’Amérique centrale est le signe visible que leurs ancêtres font partie des mêmes peuples amérindiens. Dès lors, le traitement qui leur est réservé fait écho à celui qu’ont subi leurs lointains cousins dans le passé, notamment le traumatisme de la séparation des familles.

The ConversationIls avaient, eux aussi, été empêchés de se déplacer librement sur leur continent d’origine où s’étaient installés leurs ancêtres bien avant l’homme blanc, et surtout bien avant que le grand-père de Donald Trump émigre aux États-Unis.

Jerome Viala-Gaudefroy, Assistant lecturer, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

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  • On doit pas voir la même chose, j’ai été fonctionnaire dans le 93, et n’importe qui peut aller au tribunal de Bobigny et voir les prévenus !
    On voit tout de suite qui crées des problèmes.
    Je suis née en 1966 et je n’est jamais vue de voitures brulées a cette époque, quelques soit la période de l’année., ca doit être le saint esprit gauchiste qui brule les voitures ?

    • @marc22 : Vous avez raison ! C’est toujours les mêmes qui foutent le bordel ! Et c’est également toujours les mêmes qui se permettent de voler, piller, dérober, sans le moindre scrupule les emplois jugés peu valorisants, tel que nounous, agents d’entretien (éboueurs, femmes de ménage), agents de sécurité (vigiles, videurs), etc etc ! J’ai vu cette terrrible réalité de mes propres yeux ! C’est toujours les mêmes qui volent les emplois jugés les plus humiliants ! Toujours les mêmes ! Ces sales pilleurs n’éprouvent aucun remord à voler des jobs dont personne ne veut ! Heureusement que les politiciens, nos courageux sauveurs, sont là pour nous protéger contre les voleurs !

      • Curieux que les asiatiques eux ne posent aucun problème: ne brûlent pas de voitures, n’agressent pas les gens, etc…
        Au cas où vous ne le sauriez pas il y a 7 millions de gens sans emploi en France!

        • « Curieux que les asiatiques eux ne posent aucun problème: ne brûlent pas de voitures, n’agressent pas les gens, etc… »
          Quel beau cliché! qui, en plus d’être faux (une simple recherche Google suffit), éclaire sur votre façon de (pré)juger les individus.

          Votre peur/colère/haine vous aveugle (© Yoda) et vous éloigne des valeurs de libertés que vous semblez pourtant vouloir défendre.

          • Le meilleur moyen d »éviter un problème est de le nier! Ce sont des faits!
            Où voyez vous de la peur, colère, et encore plus de la haine dans ce que j’ai écrit. Vous ne savez pas lire?
            Ce sont vos fantasmes qui transparaissent, en prêtant des sentiments malveillants aux autres.
            Je répète, il y a 7 millions de gens sans emploi, faire l’autruche ne résoudra pas le problème. Il faut de l’argent pour vivre et donc du travail. Recevoir des centaines de milliers de migrants lorsqu’on ne peut le leur offrir est irresponsable et criminel car ils n’auront le choix qu’entre la mendicité et le vol !

            • @Virgile : On pourrait sans aucun problème offrir du travail aux gens (français et immigrés) si l’Etat ne réglementait pas autant le marché du travail (s’il n’y avait pas le salaire minimum, les 35h, la quasi impossibilité de licencier, et tout un tas d’autres mesures augmentant le cout du travail.) Le problème est donc l’Etat, et non pas l’immigration en soi.

              • @ commando
                Mais qui a le pouvoir de changer l’état français si ce ne sont les citoyens français?
                Et aucun de vos boucs émissaires habituels ne peut être accusé en lieu et place de votre état et si il n’en a plus, c’est qu’il y a un bug dans le système … ou trop de mauvaises habitudes prises! (Tout réglementer est assez ridicule et contre-productif!)

  • La question est plus de savoir si la violence naît de la concentration de la pauvreté dans certaines zones (comme certaines cités du 93) ou de l’origine du condamné.

    En même temps, la DARES a fait une étude sur la discrimination à l’embauche sur 40 grandes entreprises. Il serait intéressant de savoir si cela est valable pour l’ensemble des entreprises.

  • A ma connaissance, Trump ne s’oppose en rien à l’immigration légale de personnes pacifiques, travailleuses et autonomes (i.e. ne dépendant pas d’aides sociales financées par les américains déjà installés)

    C’est plutôt l’auteur de l’article qui « amalgame » immigration en général et criminalité ou race… Trump cherche a combattre l’immigration à problème, pas l’immigration en général (après, qu’il y parvienne, c’est un autre sujet).

    À moins de considérer que la qualité d’immigré confère subitement une innocence généralisée à tout individu quel qu’il soit, je ne vois pas où est le problème à essayer de faire un minimum le tri… un pays est parfaitement légitime à décider de qui peut entrer ou non, c’est même ce qui définit une nation : une distinction entre le « national » et « l’etranger ». Après je sais que c’est insupportable pour les utopistes rêvant de gouvernement mondial universel (sans voir que ce serait un totalitarisme bien plus affreux encore)

    • « Trump cherche a combattre l’immigration à problème »


      @BrunoJ : Et comme chacun de nous le sait, les Haïtiens, Salvadoriens, et autres habitants de « pays de m… » sont tous sans exception des individus à problème. Tandis que les Norvégiens sont tous sans exception des individus irréprochables. C’est précisemment pour cette raison que Anders Breivik est un Haïtien et non pas un Norvégien.

      • @commando
        regardez un peu les chiffres de « fedéral bureau of prison »
        ce sont des chiffres pas des mots alignés pour dire n’importe quoi, sans aucun argument valable,mais simplement une idéologie. je les cite plus bas, ils sont éloquents !
        vous portez très mal votre pseudo « commando » dans ce type de metier le renseignement est primordial peut être un pseudo de jeu vidéo ?
        « il n’y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir »

      • vous avez raison, mais le fait est que le monde étant ce qu’il est et les pays décidant de limiter l’immigration ( à tort ou a raison) et essayant de n’accepter que de « bons » immigrés, une démarche certes discriminatoire et impersonnelle bafoue le respect à chaque être humain mais « marche » en général statistiquement…
        c’est un peu comme votre assureur qui vous définit totalement au niveau de la prime par rapport à un certain nombre de paramètre arbitraire…dont le genre d’ailleurs a été déclaré légalement inacceptable.. si votre assureur pouvait déterminer à l’avance que vous ALLEZ avoir un accident..il ne vous assurerait pas..
        c’est aussi comme un agent qui recherche des immigrés sans papier il va faire une chasse au faciès à partir de ses préjuges ou de stats..pas joli joli maisplus efficace en terme de résultat controle/délit.

        oui c’est questionable du point de vue moral.. raciste si le paramètre est la race…ethnophobe si le critère est la nationalité…mais je le répète en façade ça marche si l’objectif est de minimiser le crime par exemple. tant que les bases des stats sont exactes et que la sociologie des immigrés ne change pas beaucoup.

        Une remarque si un pays n’accepte pas d’immigrés de zouzouland alors on ignorera si les immigrés zouzoulandais posent problèmes et on ne saura pas à quoi s’en tenir…

    • @ BrunoJ
      « A ma connaissance, Trump ne s’oppose en rien à l’immigration légale de personnes pacifiques, travailleuses et autonomes (i.e. ne dépendant pas d’aides sociales financées par les américains déjà installés) ».
      Non, en fait, « Trump ne s’oppose en rien à l’immigration légale » suffisait, le reste ressemble plus à de la projection subjective.

  • Cet article est grotesque! De l’anti Trumpisme primaire digne d’un démocrate américain. Il est indigne de Contrepoint de diffuser une telle insanité partisane politiquement correcte!

    • @Virgile : L’article est argumenté. Il faut vous proposez des contre-arguments, sinon le débat n’avancera pas.

      • Argumenté ? L’appel à tous les clichés et poncifs du politiquement correct et à la dénonciation du discours « scandaleux » de Trump, ce ne sont pas des arguments.

        • @MichelO : Il y a au minimum trois arguments digne d’intérêt dans l’article :
          – Le succès de Trump (comme d’ailleurs celui de Poutine) repose sur sa posture d’homme viril. Contrairement à un libertarien comme Ron Paul, Trump ne s’oppose pas en soi à l’injustice, il s’oppose seulement à la « faiblesse » : il critique seulement les lois qu’il juge trop gentilles, pas assez viriles, trop faibles, c’est-à-dire, je cite, les « weak laws. »
          Trump peine à faire une distinction entre le droit et la morale, entre les crimes de sang et le « crime fédéral d’entrée illicite sur le territoire américain. » En gros, du point de vue de Trump l’acte de traverser illégalement la frontière US est à mettre dans le même sac que par exemple l’acte de décapiter un innocent, et la seule solution pour régler ce problème est de punir sévèrement.
          – Trump associe l’immigration à la violence, « peu importe que ce lien ne soit pas confirmé par les statistiques locales.
          http://www.governing.com/topics/public-justice-safety/gov-undocumented-immigrants-crime-pew.html »
          – Bien que la violence du gang MS-13 est une réalité qu’il ne faut pas prendre à la légère, Trump exagère constamment l’ampleur de cette violence. (En réalité, les membres de ce gang « ne représentent qu’environ 1 % des gangs aux États-Unis » )

          • le lien que vous citez est d’appartenance démocrate . sa véracité assez douteuse ! nous connaissons ça dans nos journaux qui abattent ceux qui critiquent le roi en place !
            quand a vos chiffres ….? les stats sur les prisons US existent avec tous les details pas états par types de lieu carcéral (état, ou fédéral )l, par ethnies, ages , délits, durée des peines etc etc.

          • vous avez tort de mêler morale et « résultat »..
            le problème est d’accorder ou non qui ressemble à un droit à des gens selon des critères pour optimiser un résultat social global..
            parce que par exemple quand on accepte cette logique et qu’un jour on l’applique aux citoyens on appliquera par exemple une discrimination positive et négative pour des tas de trucs afin d’optimiser des tas de trucs globaux..
            c’est déjà le cas aux usa…et du coté opposé politiquement..et c’est tout aussi questionable moralement..
            ce que je ne comprends pas est d’etre pour des droits différents dans un cas et le refuser dans l’autre…

            mais ok être pragmatique est sans doute une bonne chose..mais si vous êtes celui qui est écarté car il n’a pas la bonne couleur de peau ou assimilé à un criminel en fonction de son ethnie vous aurez un sentiment d’injustice légitime.
            alors certes les immigrés en puissance ne sont pas des citoyens et les principes d’égalité de droits ne s’appliquent pas à eux…

            La présomption innocence ou la présomption de mauvais citoyen sont dans le même registre…

          • Mais le nombre de morts provoqués par ces gangs est important car le MS-13 n’est pas le seul à tuer!

      • Vous ne savez pas lire, il n’y a aucun argument juste des supposés de la gauche américaine qui ne supporte pas que quelqu’un déroge au politiquement correct qu’elle a institué dans les facs de science sociale et littéraire. Trump était il n’y a pas longtemps encore démocrate, mais il a changé de bord en voyant l’incompétence économique de ce parti démagogique.

        • « Trump était il n’y a pas longtemps encore démocrate, mais il a changé de bord »


          @Virgile : C’était un étatiste de gauche, et maintenant c’est un étatiste de droite. Youpi !

    • Absolument grotesque et je vous trouve très gentil de n’employer que le mot « grotesque »….
      Ayant de la famille aux USA et de très nombreux amis, qui ne sont pas des « politiques » mais des entrepreneurs et des travailleurs qui approuvent à 100% la politique de Trump….:Trier les candidats.

      En effet ce torchon n’a rien à faire sur Contrepoints

      • qules clichés? quels poncifs? ou ça?
        Ce que décrit l’article sont les faits, et uniquement les faits.
        Vous voulez peut-être nous faire croire que Trump n’a pas tenu les propos qui lui sont attribués? Pas de bol , les videos sont sans appel.

      • Il va falloir comprendre que Contrepoints est d’obédience libérale.
        Or, les libéraux défendent les libertés individuelles. Parmi elles, se trouvent ,n’en déplaise au droitards se prétendant libéraux, la liberté de migrer et de s’installer.

        Il est donc normal, oserais-je dire évident, d’émettre une critique négative quand un gouvernement restreint de manière arbitraire des libertés individuelles.

        Les faits sont là et pleurs de groupies trumpôlatres aigries n’y changeront rien: la politique de Trump n’est pas libérale, elle est interventionniste, conservatrice, populiste et injuste.

        • La liberté s’arrête là où commence la propriété privée d’autrui, même et surtout pour les libéraux. Celui qui vient voler ou même seulement bénéficier d’aides payées par le gouvernement est malvenu de donner des leçons de libre circulation aux libéraux…

        • La liberté ne permet pas d’immigrer dans un pays sans autorisation, le libéralisme c’est le respect des lois qui permettent de vivre en société!

          • « La liberté ne permet pas d’immigrer dans un pays sans autorisation »


            @Virgile : Vous avez raison, mais il faut bien définir ce qu’on entend par le mot autorisation et bien précisé qui est supposé donner cette autorisation.

      •  » En effet ce torchon n’a rien à faire sur Contrepoints  »

        Comme les torchons pro-Poutine que vous approuvez chaque fois.

    • @Virgile

      Cet article n’engage en RIEN Contrepoints qui a le mérite de diffuser régulièrement tout article permettant d’alimenter un débat.
      Cela ne vous enlève nullement le droit de n’être pas d’accord avec les termes de cet article que vous pouvez évidemment contester !!!

  • La lecture raciale du western, il fallait oser. A la lecture du titre, je croyais que l’auteur allait nous comparer la notion floue voire inexistante du sens de la propriété chez les indiens d’Amérique, celle de Fernand Raynaud à propos des « étrangers qui viennent manger le pain des Français », et la vision de l’électeur de Trump qui déplore l’absence d’esprit pionnier et d’entreprise et même le manque de respect pour ces valeurs chez les nouveaux immigrés, au profit de celles de la mendicité et du pillage, ce qui nous ramène effectivement à la guerre pionniers contre indiens. Hélas !…

    • « […] la vision de l’électeur de Trump qui déplore l’absence d’esprit pionnier et d’entreprise et même le manque de respect pour ces valeurs chez les nouveaux immigrés, au profit de celles de la mendicité et du pillage […] »


      @MichelO : L’electeur de Trump ? Êtes-vous certain que vous ne vouliez pas plutôt dire : l’électeur de Ron Paul ?

      Faut-il vous rappeler que Trump, à la différence des candidats habituels de la droite américaine, n’a jamais vraiment insisté sur l’urgence de réduire les dépenses sociales ? C’est l’une des raisons qui expliquent pourquoi tant d’américains accros aux aides sociales, et susceptibles de voter pour Bernie Sanders, se sont retrouvés à voter massivement pour Trump.

  • avant de critiquer Trump on ferait mieux d’analyser ce qui ce passe en france ! ou plus de 90% des délits le sont par …..toujours les memes .quand on voit le palmarès de certains , interpellés (14/15 fois) pour des fits graves et toujours en liberté.
    on est en effet en position de critiquer ! balayons déjà devant notre porte .

  • sources » institutions fédérales et régionales USA »
    (Federal Bureau of Prisons )
    voici des chiffres , tout lieu de detentions confondus . locaux et fédéraux ;
    62 %des détenus sont des Afro-Américains et 25 % des Latinos (mexicains ou Amérique du sud )., soit 87% .

    par contre dans les prisons » fédérales  » sur 351 857 détenus , 31,8 % des détenus n’ont pas la nationalité américaine , 18 % viennent du Mexique. 6,8 % des prisonniers sont de type  » caucasiens », 38,3 % afro-américains, 33,5 % hispaniques , 1,8 % amérindiens et 1,6 % asiatiques.
    On comptait 93,2% d’hommes et 6,8 % de femmes.
    effectivement ces chiffres donnent une idée de l’origine de la délinquance !

    • « ces chiffres donnent une idée de l’origine de la délinquance »


      @duglimbule : Vos chiffres prouvent que les individus possédant certaines origines ethniques sont surreprésentés en prison. Constat que pratiquement personne n’objecte. Vos chiffres ne prouvent nullement que le fait de posséder ces origines ethniques conduit inévitablement à commettre des actes qui conduisent à faire de la prison. Vos chiffres ne prouvent pas non plus que tous les actes qui conduisent à faire de la prison sont réellement des crimes. Le 6 juin dernier, Trump a fait une très bonne action en accordant une grâce présidentielle à une arrière-grand-mère afro-américaine emprisonnée depuis plus de 20 ans. Elle fut condamnée à la perpétuité pour des histoires de trafic de drogues. Pourquoi est-ce une bonne action de la part de Trump ? Parce que, d’un point de vue libéral, tous les actes qui conduisent à faire de la prison ne sont pas réellement des crimes. D’un point de vue libéral, s’il n’y a pas de victime il n’y a pas de crime.

    • pas tout à fait ça donne une idée de qui la commet..mais où est l’origine par exemple de la surreprésentation des afro americains dans les prisons pardon de leur criminalité plus élevée? sans doute un discours victimaire de l’esclavage et ru racisme systémique embrassé par les démocrates et débouchant sur des mesures contre productive..comme la discrimination positive.

      vous pouvez vous intéresser aux immigrés nigerians aux usa…ils sont singuliers par exemple..
      non désolé les stats et les corrélation c’est une chose..les causes c’est autre chose…

      d’ailleurs vous terminez sur un sous entendu amalgamant on sait qui connait les crimes..ben non, justement… on sait qui commet plus de crimes…

      • @ jacques lemiere
        C’est clair! On sait bien qu’une bonne éducation et instruction dans un milieu aisé n’incitent pas à voler, à dealer de la drogue ou à tuer! Par contre, si on est sans emploi avec des bouches à nourrir, la tentation devient plus forte!
        Or, aux USA, il y a bien une relation entre caucasiens et afro et niveau de vie ou de revenus, ou plus clairement entre riches et pauvres!
        Bien sûr, le racisme est plus exprimé aux USA qu’en France, mais la liberté d’expression y est aussi plus large et il faut savoir qu’il y a encore des juges élus (donc qui ont des électeurs à ne pas se mettre sur le dos).
        Une fois de plus, la comparaison ne vaut pas.
        Donc « on sait qui commet plus de crimes… » et si on cherchait un peu: et pourquoi!

  • Article partisan et orienté qui utilise des arguments biaisés , pour démontrer que D. Trump est un raciste. D. Trump est tout sauf raciste, contrairement à l’auteur qui fait subtilement, mais de façon répétée un racisme anti blanc. Certes les immigrés de première génération font les travaux pénibles et difficiles que la population autochtone ne veut pas faire. Mais la seconde génération refuse et fait des métiers plus valorisants,soit profite des aides ou tombe dans la délinquance. C’est ce qui se passe en France. C’est un article à charge contre D. Trump et les petits blancs (comme le disent avec mépris les bobos gauchos) qui votent pour lui.

    • « D. Trump est tout sauf raciste »


      @Liberte5 : Disons que le problème avec Trump n’est pas tant son racisme que son nationalisme xénophobe. Or s’il existe une fontrière quasi impossible a maîtriser, c’est bien celle qui sépare la xénophobie et le racisme. Si vous répétez à longueur de journée : « Les américains, qu’ils soient blancs ou noirs, doivent s’unir contre les immigrés illégaux parce que ceux-ci ont commis le crime impardonnable de naître à l’étranger et qu’ils sont méchants même lorsqu’ils sont gentils », il ne faudra pas s’étonner le jour où un petit malin poussera jusqu’au bout cette logique boiteuse en disant : « Les blancs doivent s’unir contre les noirs parce que ceux-ci ont commis le crime impardonnable de ne pas être blancs et qu’ils sont méchants même lorsqu’ils sont gentils. »

      • Si vous répétez cela, vous êtes xénophobe, si vous suivez la logique boiteuse de votre petit malin, vous êtes raciste. Et alors ? L’existence de racistes n’a jamais provoqué par elle-même l’adhésion au racisme… Soyez optimiste, on ne devient pas un médecin raciste à soigner un vieillard raciste, on ne devient pas xénophobe à lire l’article d’un xénophobe, on ne devient même pas intelligent à écouter attentivement la conférence d’un génie…

        • @ MichelO
          Vous avez tellement raison! Racisme et xénophobie sont le signe d’une peur de l’autre et donc d’une pauvre confiance en soi! Ce qui se signale par une méfiance de ce qui est nouveau ou récemment découvert, de l’inconnu: l’étranger des westerns ou de le boulanger de Fernand Raynaud ou l’étranger du même.
          Donc, rien de changé: chauvinisme et ses corollaires de supériorité innée de Français supérieur et qui dit xénophobe glisse facilement vers le racisme facile, quelles que soient les lois!

          Là aussi, le seul moyen de s’en sortir, c’est la tolérance même pour ceux qui ne sont pas comme vous, ni qui pensent comme vous ou qui parlent comme vous! Infliger l’obligation de dire: nos ancêtres, les Gaulois est totalement faux! 1° Si les ancêtres français étaient Gaulois, ce serait la Gaulle; 2° donc c’est le nom des Francs qui a été choisi, donc France!
          Maintenant croire qu’aucun pays européen n’est le résultat de migrations multiples est un leurre aussi ridicule!

      • @ commando
        C’est le raisonnement le plus débile que j’ai entendu depuis longtemps. Cela suffit cette diabolisation constante en instrumentalisant systématiquement le racisme à propos des immigrés. Le problème ce n’est pas le racisme mais l’immigration, car pour qu’elle réussisse il faut que les gens trouvent un emploi pour vivre. Sinon ils sont obligés de recourir à des expédients qui posent problème à la société hôte.

        • @Virgile : Au risque de me répéter : « On pourrait sans aucun problème offrir du travail aux gens (français et immigrés) si l’Etat ne réglementait pas autant le marché du travail (s’il n’y avait pas le salaire minimum, les 35h, la quasi impossibilité de licencier, et tout un tas d’autres mesures augmentant le cout du travail.) Le problème est donc l’Etat, et non pas l’immigration en soi. »

          • @ commando
            Mais c’est quoi l’état sinon des élus (par les Français) détenant le pouvoir et l’administration appliquant les décisions … ou pas!

    • « [l’auteur de l’article] fait subtilement, mais de façon répétée un racisme anti blanc. »


      @Liberte5 : Disons que, effectivement, l’auteur aurait pu s’abstenir de faire comme si l’immigration ne faisait peur qu’à, je cite, « l’Amérique blanche. »

    • les usa acceptent quand la cause semble ‘juste » des politiques de discrimination et de quotas…alors je ne vois pas pourquoi crier au préjugé dans un sens et pas dans l’autre…
      mais on ne peut pas TOUT accepter au nom de la baisse de la criminalité..

      Le piège moderne est le procès en racisme..une presonne est raciste ..je m’en fous..je regarde ce qu’elle fait.

  • Cet article m’a pratiquement fait vomir compte tenu de sa malhonnêteté intellectuelle. Encore un gauchiste atteint du syndrome de la diarrhée verbale essayant sans y réussir d’établir une comparaison entre deux situations complètement différentes. Le point essentiel, que ses préjugés primaires lui font louper complètement, est que toute nation souveraine a entièrement le droit de fixer les critères qu’elle souhaite pour définir qui peut avoir le PRIVILEGE (et non le DROIT) d’y immigrer. Démoniser Trump est la solution facile de tous les petits gauchistes de ce bas-monde, au lieu de se pencher objectivement sur la nature des problèmes discutés. Il n’y a qu’à voir l’état lamentable de la France pour voir les résultats de leur vision. C’est là une catastrophe que Trump ne permettra pas, et c’est pour ça qu’il est soutenu par une large majorité de la population américaine excédée par les abus commis pendant 8 ans par le socialo-Marxiste Obama. Peut-être M. Viala-Gaudefroy pourrait nous régaler avec un article sur les succès patents de la politique d’immigration française au lieu de scribouiller sur une situation à laquelle il comprend manifestement strictement rien? (Pour votre info, je vis aux USA et j’ai voté pour Trump).

    • @JJS : Premièrement, vous instaurez un faux dilemme / une fausse dichotomie, visant à faire croire que (1) soit on est favorable au nationalisme de Trump, (2) soit on est favorable à la politique d’immigration française. Il existe une autre alternative que vous ne mentionnez pas : (3) l’alternative libérale. Elle n’est ni « pour » ni « contre » l’immigration. Elle ne force pas les nationaux a acceuillir des immigrés et à les prendre en charge, mais elle ne devient pas sadique pour autant, elle ne prend pas un malin plaisir à mettre des battons dans les roues des immigrés s’ils sont invités, n’emmerdent personne, et font tout pour s’en sortir honnêtement.

      Deuxièmement, vous critiquez Obama, et vous avez effectivement raison de le critiquer, car en tant que président il a été une catastrophe pour les USA ; la situation merdique dont il a hérité (deux guerres, une crise financière) n’excuse en rien ses mauvaises décisions politiques (« to big to fail », Obamacare, conneries écolos à n’en plus finir, propagande anti port d’armes, « You didn’t build that! », crainte politiquement correct d’«appeler un chat un chat» au sujet du terrorisme islamique, etc etc…)

      Mais vous savez quoi ? L’un des plus grands désastres auquel a contribué Obama, c’est de pousser des américains ordinaires comme vous, des personnes n’étant pas a priori mal intentionnées, à voter pour un type indéfendable comme Trump. Obama a réussi a vous transformer en un complice d’un indéfendable collectiviste, connu pour avoir insinué en janvier 2018 que si un individu est Norvégien il est forcément irréprochable et digne de vivre aux USA tandis que s’il est originaire d’un «pays de m… » c’est qu’il est forcément lui-même une m… indigne de vivre aux USA. Obama a réussi a vous transformer en un complice d’un indéfendable nationaliste xénophobe, connu pour avoir lancé le 7 décembre 2015 l’idée d’interdire l’entrée de tous les musulmans sans exception sur le sol américain. Obama a réussi a vous transformer en un complice d’un indéfendable prohibitioniste croyant comme le dictateur Duterte qu’il suffit d’appliquer la peine de mort pour éradiquer les trafics de drogue. Obama a réussi a vous transformer en un complice d’un indéfendable opposant au libre-échange, faisant la promotion de politiques protectionnistes jugés inefficaces par la plupart des économistes depuis déjà plus de 2 siècles du fait qu’elles ne profitent pas aux consommateurs mais à un groupe restreint de privilégiés / d’amis du pouvoir. Bref, Obama a réussi a faire de vous quelqu’un de méprisable.

      Vous qualifier Obama de « socialo-Marxiste » … Sachez que si Obama était un politicien français il serait considéré comme étant un centriste, mais bon, pour vous faire plaisir disons qu’effectivement c’est plus ou moins une pourriture de socialiste de gauche. Cependant la solution face à une pourriture de socialiste de gauche (Obama) n’est pas une pourriture de socialiste de droite (Trump.)

      • Bon, on est d’accord que beaucoup de centristes comme moi qui avaient initialement accueilli Obama comme président avec fierté (pensez donc, le premier « noir » à la présidence, ce qu’il n’est pas puisqu’il est le parfait mulâtre), pour ensuite être gravement déçu… et furieux de s’être fait avoir par ce qui n’était qu’un escroc, ont viré leur cutie et voté pour Trump. Donc, effectivement, si vous avez la moindre plainte contre Trump, envoyez-la poste restante à Barack Hussein Obama, Washington, DC. Ça lui parviendra et je suis certain qu’il sera ravi d’avoir votre opinion.

        En revanche, vos attaques contre Trump sont complètement ridicules. Comme tant d’autres, vous souffrez manifestement du syndrome anti-Trump dont ceux qui en sont frappés démontrent à l’envi une incapacité totale à utiliser leur cerveau et se limiter aux faits au lieu de réciter les sempiternelles accusations fausses (ou plus exactement slogans) de la gauche. Pour ne mentionner qu’un exemple, la limitation imposée aux voyageurs d’une demi-douzaine de pays musulmans ne signifie pas une interdiction à TOUS les pays musulmans (il y en a pas moins de 56 au cas où vous l’ignorez), et se limite aux pays dont proviennent la majorité des auteurs d’attentats terroristes comme la Somalie, l’Irak et l’Iran. Si la France avait l’intelligence et le courage de faire la même chose avec seulement les trois pays du Maghreb, son problème terroriste serait éliminé. Avant de dégoiser des âneries sur les soit-disant défauts des autres, il ne serait pas inutile de se regarder dans le miroir.

        • « Comme tant d’autres, vous souffrez manifestement du syndrome anti-Trump »


          @JJS : C’est faux. Ceux qui souffrent du « syndrome anti-Trump » critiquent ce président quoi qu’il fasse, tout comme avant eux beaucoup d’opposants d’Obama le critiquait quoi qu’il fasse et ne reconnaisait jamais son mérite personnel (avocat diplomé d’harvard, auteur de best-sellers, gentleman, etc…) Pour ma part, quand Trump fait une connerie, je le critique, mais quand il fait une bonne chose, je le défends. Mes anciens messages prouvent que j’ai toujours défendu Trump quand certains s’attaquaient à sa personnalité (« snif snif il est vulgaire au secours ! ») plutôt qu’à ses mauvaises politiques, et le qualifiaient injustement de « businessman médiocre ». J’ai également défendu ses baisses d’impôts, son septicisme à l’égard des écolos (retrait de l’accord de paris), et sa position initiale au sujet du droit au port d’arme. Rien que tout à l’heure, dans mes messages plus haut, j’ai défendu Trump en disant qu’il « a fait une très bonne action en accordant une grâce présidentielle à une arrière-grand-mère afro-américaine emprisonnée depuis plus de 20 ans. Elle fut condamnée à la perpétuité pour des histoires de trafic de drogues. » Mes anciens messages prouvent également que j’ai conscience que beaucoup d’électeurs de Trump ont voté pour lui faute d’alternative, c’est-à-dire en précisant que si par miracle un candidat plus libéral (libertarien) se présentait un jour, et qu’il avait de grandes chances d’être élu, ils voteraient sans aucune hésitation pour ce candidat plutôt que pour Trump.

          Venons-en maintenant au « Travel Ban » de Trump. Vous et moi nous sommes d’accord sur le fait que, contrairement à ce que prétendent les socialistes de gauche, on ne peut pas affirmer catégoriquement que les réfugiés (provenant de Syrie, Somalie, Irak, etc…) ne représentent pas une menace sérieuse pour les Américains. Là où nous divergeons, c’est sur le fait que, contrairement à vous, moi j’estime que la liberté est en danger chaque fois qu’un État juge les groupes (« interdisons les réfugiés syriens car ils sont tous potentiellement méchants ») plutôt que les individus (« tel réfugié syrien est méchant, mais tel autre réfugié syrien a le potentiel de se tenir à carreau et de ne pas inciter ses gosses à détester leur pays d’accueil. »)

      • Un type indéfendable comme Trump. C’est votre opinion, sauf que si vous étudiez le passé de Trump, et ce qu’il est vraiment lorsqu’on fait abstraction de ses sorties propagandistes, vous oubliez que tout politicien est un acteur qui joue un rôle. Il ne faut pas se conduire en gamin crédule qui prend la parole des politiciens au premier degré. Trump vise un électorat et il s’adresse à lui avec le langage que celui-ci emploie. Promoteur il a l’habitude de fréquenter les ouvriers des chantiers et sait comment ils s’expriment.

        • @Virgile : Vous avez raison sur le fait qu’il vaut mieux se concentrer sur les actions de Trump plutôt que sur ses paroles (Sur les politiques qu’il met en place plutôt que sur ce qu’il dit.)

    • @ JJS
      Et vous n’avez sans doute pas eu tort de voter pour ce « clown »!
      Il a, c’est clair, une personnalité hors du commun et c’est peut-être pour ça qu’il a été élu. Ça plaît ou pas, il s’en fout: il avance!
      America first!
      Ce recentrement sur soi doit plaire aux citoyens!
      la France, c’est différent! on ne respecte pas les règles européennes mais on veut reconquérir sa place de co-leader: l’U.E. accueille bien mais non, pas de chèque à la sortie!
      Idem dans le tour international d’E.Macron: votre visite, OK, des sous, c’est non!

  • « l’immigré d’aujourd’hui fait d’autant plus peur à l’Amérique blanche qu’il représente un Autre racialisé. Trump, qui a été baptisé par certains le « premier Président blanc », a derrière lui une longue liste de commentaires racistes. »

    Cette affirmation de l’auteur est parfaitement encadrée par Scott Adams, qui souligne l’erreur des analystes qui croient que les électeurs voient Trump comme l’image qu’ils dépeignent, et donc que l’électeur trumpien moyen est raciste, xénophobe, parce qu’ils décrivent Trump comme tel.

    http://blog.dilbert.com/2018/06/10/why-democrats-hear-a-secret-racist-dog-whistle-and-republicans-dont/

    En fait, l’électeur a un avis moins passionné et surtout ne part pas sur des hypothèses absolues pour jeter l’anathème. Il a au final un avis beaucoup plus équilibré. Ce qui fait que l’élection de 2016 a été extrêmement serrée.

    En tout cas, comme beaucoup, je trouve que cet article n’ajoute rien à la longue liste déjà sorties avant même l’élection sur « ce que pense Trump » ! Heureusement, le nombre des commentateurs contempteurs du POTUS s’est singulièrement réduit 😉
    Et surtout, sortir çà après la rencontre à Helsinki, c’est du même niveau que la série d’inculpation sans aucune preuve, balancée par le Deep state juste avant !

  • A la lecture des commentaires sur cet article publié par CP, il me revient une des expressions favorites de ma grand-mère [tout le monde a une grand-mère dont la parole était pleine de bon sens…]. Bref, ma grand-mère disait : « voilà qui est donner de la confiture à des cochons ! »
    Cette expression viendrait de la Bible. C’est en effet le Christ lui-même qui serait l’auteur de la version originale, plus littéraire : « Ne jetez pas vos perles aux porcs, de peur qu’ils ne les piétinent et que, se retournant, ils ne vous déchirent ».
    Quant à la chrétienté, et ses valeurs, eh bien, il me semble qu’elles ont déserté ce forum…

    • Il y a un monde entre la théorie et ce qui est faisable! Comme l’a dit un socialiste: on ne peut recevoir toute la misère du monde! Les valeurs de charité chrétiennes ne sont pas désertées, mais il faut accepter les faits au lieu de les nier ainsi que le fait la gauche.

      • J’ai compris !
        En théorie, vous êtes un libéral – vous êtes pour la libre circulation des personnes et le droit de tout individu à s’installer là où il le souhaite ; évidemment en bon libéral, vous ne demandez pas non plus à l’Etat de s’occuper d’autre chose que de police et de justice…
        En pratique, vous êtes un socialiste – vous ne voulez pas accueillir toute la misère du monde, et vous êtes bien heureux que l’Etat souverain décide qui doit entrer ou pas dans notre pays…

      • On peut très bien recevoir toute la misère du monde, simplement on n’a pas vocation à l’alléger à la place de ceux qui sont concernés, et on peut être tranquille que dans ces conditions-là on n’aura pas à l’accueillir.

    • En surfant sur Contrepoint, je suis tombé à plusieurs reprises sur vos commentaires.
      Très sincèrement, je pense que vous faites des confusions majeures, notamment sur ce qu’impliquerait selon vous le libéralisme en matière sociétales et philosophiques.

  • Le milieu universitaire français est gangrené par l’idéologie gauchisante.
    The conversation est une émanation de ce milieu.
    Plus je les lis, plus je trouve à ce Monsieur Trump des qualités. Plus ma sympathie à son égard grandit.

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