3 choses à savoir à propos de la Sécu

Lorsqu’on a besoin d’elle, la Sécu tient-elle ses promesses ? Retour sur quelques clichés.

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3 choses à savoir à propos de la Sécu

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 9 juillet 2018
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Par Phoebe Ann Moses.

Toute personne qui travaille paye des cotisations qui alimentent la Sécurité sociale. Mais lorsqu’on a besoin d’elle, la Sécu tient-elle ses promesses ?

Il est agaçant de lire très régulièrement que la Sécurité sociale est indispensable, que sans elle les soins coûteraient si cher qu’on serait tous pratiquement morts, ou pire que seuls les riches pourraient se soigner. Alors revenons sur quelques-uns de ces clichés qui ont la peau dure.

La Sécu, c’est vital : faux

Sauf si vous considérerez qu’il est vital de se faire rembourser du paracétamol à 1,20 € la boîte. La Sécu rembourse tous les petits bobos. Les visites chez le généraliste pour le nez qui coule (franchement, avez-vous besoin d’aller contaminer toute une salle d’attente avec votre sale rhume, alors qu’un bon grog et du sommeil pendant une semaine produiront le même effet que du Stoprhume® ou du Nebiensek® pendant 7 jours) ; les consultations aux urgences pour avoir un arrêt de travail lundi parce que j’ai personne pour garder la petite ; ou parce que j’ai pas envie d’aller bosser ; ou parce que j’ai l’orteil qui me fait mal depuis 2 mois -ce qui revient au même- ; ou sa variante plus expéditive : j’ai mal à la tête depuis 10 minutes il me faut un scanner1.

La Sécu rembourse le confort. Cela permet d’entretenir les illusions d’une armada d’hypocondriaques qui iront un jour gaiement glisser un bulletin dans une urne.

Parlons maintenant de ce qui ne fait pas plaisir : les vraies maladies, les tuiles de la vie.

Seuls les riches pourront se soigner : vrai

Si par malheur la vie vous fait croiser un de ces maudits machins, vous découvrirez à vos dépens que vous ne pouvez pas vous faire soigner où vous voulez et que la plupart du temps la Sécu ne rembourse pas « les » soins mais seulement une petite partie d’une partie d’entre eux.

La Sécu prend en charge les soins qu’elle accepte de rembourser, et uniquement ceux-là. Ne pensez pas que ce sont toujours des traitements de pointe : vous aurez accès au traitement que la Sécu accepte de rembourser. Dit autrement, cela correspond au traitement le moins cher ou celui qui a le meilleur rapport qualité/prix dans son domaine. Mais puisqu’on vous dit qu’une Trabant ça roule aussi bien qu’une Porsche…

Ainsi, puisqu’en France il est impossible de remplacer le système de cotisation Sécu par un système privé, vous avez droit à un système collectiviste, adapté au plus grand nombre (ce qui est déjà pas mal, certes), mais absolument pas personnalisé. À l’heure du séquençage de l’ADN tumoral pour certains types de cancers, il peut toujours être bon de se renseigner pour savoir si le traitement proposé est le meilleur qui soit sur le marché mondial des traitement efficaces. À moins de préférer rouler en Trabant…

Au passage, il faut reconnaître que certaines spécialités étaient déjà à la pointe du progrès dans ce domaine : par exemple, l’hématologie, spécialité de notre ministre de la Santé.

De même, si par malheur vous ou l’un de vos proches avez besoin de matériel médical, la Sécu n’en finance qu’une microscopique partie. Par exemple, un fauteuil roulant manuel de bonne qualité coûte aux alentours de 4000 euros. La Sécu rembourse entre 394,60 € et 558,99 €.

Si vous devez subir une opération chirurgicale, dans le secteur public, l’opération est réalisée par celui qui travaille ce jour-là. Impossible de choisir le chirurgien avec lequel le patient a des affinités.

Dans tous les cas, la Sécu ne rembourse que le tarif fixé par elle. Le reste est remboursé par la complémentaire.

N’allez pas croire que le tarif Sécu représente le coût réel d’un acte médical ou chirurgical. Le coût est fixé par l’État et plafonné, il ne correspond à aucune réalité.

Quelques exemples :

Une suture d’une rupture de l’isthme de l’aorte, par thoracotomie avec CEC (en langage courant, cela signifie que le chirurgien ouvre le thorax et va recoudre l’artère qui sort de votre cœur, lequel est temporairement mis hors fonctionnement avec une circulation sanguine extra-corporelle).

La Sécu considère que cet acte vaut 698,91 €.

Le drainage d’une collection du péricarde, par thoracotomie ou par abord infraxiphoïdien (cela signifie qu’on draine le liquide qui s’est épanché autour du cœur).

La Sécu considère que cet acte vaut 188,69 €.

Terminons avec une petite opération pour une appendicite à 176,69 €.

Ce qui amène très logiquement à l’idée reçue n°3 : sans la Sécu on serait tous morts. Eh bien non. Ce qui précède montrerait même plutôt qu’elle est rétive au remboursement de ce qui coûte cher.

« Chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins » : faux

Les indépendants et les professions libérales le savent bien : si par malheur ils tombent malades, s’ils ont un accident, ils ont un délai de 3 mois avant d’obtenir la moindre indemnité. Cela signifie que pendant 3 mois il n’y a aucune rémunération. Et pendant ce temps, ils sont obligés de continuer à cotiser à la Sécu, et à payer leur crédit, leurs factures, entretenir leur famille. S’ils étaient fonctionnaires, ils auraient une prise en charge immédiate.

« Chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins » ? Il n’y a pas un mot de vrai dans cette phrase.

  1. Les propos ont été recueillis in situ.
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  • Il se semble quand même que ce serait la même chose pour les assurances privées. Si t’es riche, tu peux te payer une bonne assurance qui rembourse les meilleurs soins. Si t’es pauvre…

    De plus, j’ai lu sur le Huffington post que ce qui coûtait très cher à la sécu c’est les abus de pratiques inutiles, encouragées par la Tarification À l’Acte. André Grimaldi, un endocrinologue conclu pareillement.

    • Oui et non – le systeme de la Sécu cumule deux fonctions : assurance et redistribution (tout le monde ne paie pas la même chose). Il est tout à fait envisageable de promouvoir un système d’assurances privées en concurrence d’une part (avec un cahier des charges définissant les prestations minimales) et d’organiser la redistribution via un chèque santé (par exemple, appelez ça comme vous voulez) qui permettrait aux moins aisés de se payer une assurance. Libre ensuite à chacun de payer plus cher pour une assurance platinum qui couvre l’hôpital 5* avec couverts en argent et chambre individuelle.

      • Ça s’appelle une mutuelle réglementée, ça existe déjà avec les mutuelles, et c’est pas plus efficace que la sécu, d’ailleurs il n’y a pas une personne sur dix en mesure d’évaluer l’efficacité d’une mutuelle par rapport à une autre. Trop complexe. Pas qualifié.
        Mais au final le pire dans ce pays c’est d’avoir cette usine à gaz de système double mutuelle/sécu. Qu’il fassent un choix.

    • Petite histoire racontée par une copine qui vit aux Pays Bas depuis des décennies. : là-bas, si tu vas voir le médecin pour un rhume, il te jette de son cabinet à coups de pieds au c…

  • Encore bien pire que ce que vous pensez, seuls les TNS artisans ou commerçants, attendent 3 mois. Les professions libérales et assimilés (gérants de sarl par exemple) n’ont pas d’indemnités journalières. Le délai de carence est infini… C’est parcequ’ils doivent ètre déjà trop riches… avec trop de revenus garantis.

  • Les abus sont bilatéraux : aussi bien des patients qui profitent par exemple de cures thermales ou de séances de kiné inutiles mais aussi ds professionnels de santé qui profitent du veau d’or qu’est la Sécu pour leur assurer des revenus plus que confortables .Par contre le budget de la Sécu est supérieur à celui de l’Etat et engloutit des sommes considérables qui étouffent la compétitivité de la France et ponctionne considérablement les français.

    • je sais que les libéraux n’aiment pas les retraités ( pour d’obscures raisons plus ou moins légitimes) mais là force est de constater que ces abus viennent de cette catégorie de personnes ( concernant les cures ) qui abusent et rajoutent des options non indispensables à leurs soucis…personnellement je ne suis jamais malade et je cotise pour les autres et ça me fait bien mal au cul …je préfererais cotiser seulement pour moi, les gauchos bobos parleraient d’égoisme mais je n’en ai cure.

      • C est quoi cette histoire de retraité que les libéraux n aiment pas ? Nous dévorons des chatons mignons au petit dejeuner…mais pas tous, il en reste plein.
        Sinon le vrai altruiste c est vous, n écoutez pas les collectivistes, vous avez bien raison, vous ne voulez pas dépendre des autres ou que quelqu un dépendent de vous pour vivre, autres que ceux que vous choisissez. Ce sont eux les égoïstes.

  • par définition, les besoins sont infinis. Seuls les moyens sont finis;

  • Une chose peu connue: en cas d’opération à l’hôpital, si vous n’avez pas de mutuelle c’est 20% à votre charge. Par exemple un col du fémur c’est 10000 euros minimum et donc 2000 euros à votre charge.

    • Là vous m’etonnez ! Parce que les operations de chirurgie hospitalières sont prises en charge à 100 % par la sécu (sauf depassement d’honoraires bien sur, mais que les mutuelles ne compensent pas souvent)…

      • Ah bon? aucune certitude personnelle quand aux opérations chirurgicales, mais je paye toujours quelque chose quand je vais à l’hôpital (les dernières fois c’était analyse de sang, ophtalmo en urgence aussi , j’ai payé dans les 2 cas)

  • En tant que médecin, je confirme (même si ça fait cliché) les dires de l’auteur.
    @sylvain, les professionnels de santé s’assureraient certainement des revenus bien plus confortables si la sécu n’existait pas.

    Le problème vient surtout du » tout gratuit », quand les patients viennent dans un cabinet médical, ils se croient bien souvent a carrouf’. » jveux ci, jveux ça, j’ai droit a ça … » , ils viennent souvent pour rien, les médecins se voient dans l’obligation de faire le boulot du psychologue voir de l’assistante sociale… etc

    les médecins sont fautifs également, beaucoups ne jurent que par la sécu et ne sont pas prêts a faire une croix dessus. Je ne pense pas que ce soit une question d’argent et de revenu, ils seraient bien mieux payés sans la sécu. Je pense que comme beaucoup de Français étatistes convaincu, ils n’ont pas compris que l’on pouvait faire mieux avec une politique plus libérale.

    • et pourtant un médecin c’est intelligent ..comme quoi tout se perd

      • Un médecin est intelligent dans son domaine de compétence. Chacun possède ses propres compétences et a vite fait de s’égarer quand il en sort. C’est d’autant plus vrai que les études sont longues. Le formatage des cerveaux ne favorise pas l’éclectisme. L’assurance (santé ou autre) et la médecine par exemple sont deux sujets distincts qui ne requièrent pas les mêmes compétences.

        On peut se demander si les médecins auraient de meilleurs revenus en dehors de la SS. Plus certainement, ils pratiqueraient une médecine plus honnête, efficace et surtout plus utile à leurs patients.

        Surtout, les patients ne seraient plus désolvabilisés par l’action prédatrice de la SS et ne seraient plus dépendants de systèmes de soins collectivisés qui les mettent quotidiennement en danger.

      • Les médecins ont peur de l’inconnu comme tout le monde. Et de plus, on leur demande de savoir suivre un protocole, pas d’imaginer ce qui se passerait si une politique libérale était mise en place. Même un libéral convaincu ne pourrait s’empêcher de se demander dans ce cas comment il ferait si comme c’est probable, la politique libérale était arrêtée l’année suivante…

        • je trouve l’argument assez faible ..tout le monde a peur de l’inconnu, alors pourquoi certains ont les yeux ouverts et ne profitent pas du système?

    • Dans une dictature, les pires ne sont pas les bourreaux mais les complices.

      Par son intrusion dans la vie de tous, la Sécu viole le serment d’Hippocrate et le colloque singulier.

  • @Guido brasetti, en effet, pour les grosses opérations, on vous passe en protocole 100/100 dans la plupart des cas.
    Vous n’avez alors qu’à payer le forfait hospitalisation , ce qui n’est pas grand chose ( quelques euros par jour)

    • Merci.
      Et cela contredit quelque peu les affirmations, assez caricaturales, de PAM, selon laquelle, la Sécu serait aux abonnés absents quand on a vraiment besoin d’elle…

      • La SS refiuse de rmebourser des traitements efficaces contre le cancer mais rembourse des cures qui ne guérissent rien du tout. pourquoi ? Tout simplement parce que celui qui va en cure a plus de chance de pouvoir voter à la prochaine élection que celui qui a un cancer.

  • Allez supprimons tout ca sans état d’âme… mais n’oubliez pas de revisionner « Bienvenue à Gattaca » avant.
    Et pensez bien à jeter votre Iphone qui enregistre le nombre de vos pas quotidiens avant d’envoyer tout ca à votre assureur

    • Pourquoi voudriez-vous tricher avec votre assureur ? Avec l’Etat qui de toute façon ne veut pas vous faire payer le juste prix, je comprends, mais avec votre assureur…

  • @ Guido brasletti
    En fait les critiques de PAM sont justifiées, car si vous êtes bel et bien pris en charge, il faut voir la qualité des soins qui sont prodigués : de plus en plus ras les pâquerettes ( médecins étrangers mal formés, ou pire chirurgiens mal formés, retard de prise en charge, pénurie de praticiens, pénurie de para médicaux et surtout techniques obsolètes pour cause de compression des coûts, etc…)
    La prise en charge a 100/100 n’exclut aucunement les dépassements d’honoraires ( surtout en chirurgie, si vous voulez être opéré correctement)
    Et pour finir, cela dépend des interventions et prestations de soins. Vous serez toujours pris a 100/100 pour de grosses interventions vitales ( en cas de diabète, personnes âgées, HTA, pathologies congenitales etc…) mais pour des interventions plus bénignes, mais tout aussi techniques, ce ne sera pas le cas ( chirurgie des yeux, dents de sagesses, appendicite etc…)

    • Sur les dépassements d’honoraires, c’est pas mieux dans les cliniques privées.
      Par contre, je vais vous dire ce qui me met hors de moi à l’hôpital. C’est la gestion administrative lors de l’admission. On sent bien qu’il y a là une foultitude de petites mains qu’il faut bien occuper coûte que coûte.
      Pour ce qui est de la qualité des soins, ça dépend des hôpitaux : il y a régulièrement dans la presse des dossiers sur ce sujet, en fonction des pathologies à traiter.
      Et quand vous rappelez à juste titre la prise en charge à 100 % des interventions chirurgicales importantes, cela confirme bien que la Sécu est là quand il le faut.
      Pour les opérations plus légères, les mutuelles paient le complément. De mémoire, je n’ai jamais rien payé de ma poche (sauf dépassement d’honoraires) en sortant d’un hôpital.

  • @dekkard
    je ne pense pas que ce soit une question d’intelligence, il n’y a qu’à voir les élites qui nous gouvernent lol
    Des étatistes on en trouve partout, il doit bien y avoir 90/100 de la population qui est pro état en France ( estimation personnelle ^^

    • « je ne pense pas que ce soit une question d’intelligence, il n’y a qu’à voir les élites qui nous gouvernent lol »
      Justement vous ne prouvez rien 🙂

    • « il doit bien y avoir 90/100 de la population qui est pro état en France »

      Il y a plutôt une population qui voudrait bien savoir par quoi remplacer l’Obèse alors qu’elle sait parfaitement qu’il la spolie. Les mensonges des étatistes alimentent constamment la peur de l’inconnu, des retraites à la SS en passant par le délire climatique. Même quand la ficelle est grosse et que plus personne ne peut l’ignorer, l’incertitude du lendemain l’emporte sur la raison.

      En revanche, le nombre d’exclus des rentes étatiques augmentant avec la réduction des moyens disponibles, il arrivera fatalement un moment où le nombre de déçus dépassera celui des derniers bénéficiaires. Alors, le système basculera très rapidement.

  • Pas d’accord!
    Mon témoignage:
    Retraité d’une profession libérale, ne disposant d’aucune mutuelle, j’ai été atteint d’un cancer.
    Intervention chirurgicale en CHU, suivie de 35 séances de radiothérapie, et trois ans d’hormonothérapie.
    Tout cela ne m’a rien coûté, et pour la radiothérapie, un taxi est venu me chercher et me reconduire chaque jour (hôpital à 80 km)
    Pour les petits bobos, je paye de ma poche avec le sourire, parcequ’en cas de catastrophe, je sais que la sécu est là!

  • Pour l’avoir vécu il y a un an, faut pas mourir d’un cancer dans un EHPAD pendant l’été. Comme tout le monde est en vacances, ceux qui restent voient exploser leur charge de travail.

  • @ Cavaignac, je ne suis pas vraiment d’accord avec vous concernant les rentes étatiques, le nombre de fonctionnaire augmente, le nombre de foyers touchant des aides sociales augmente, le nombre de chômeurs augmente, le nombre de bénéficiaires de la cmu, ame, et maintenant acs augmente, le nombre de politicards planqué augmente… bref pour moi, la fin de la gabegie n’est pas pour demain
    Les Français sont profondément étatistes (il n’y a qu’à voir le résultat des élections locales ou même présidentielles), les libéraux sont vraiment une infime minorité .

    • « le nombre de fonctionnaire augmente » : c’est le volet dépenses de l’affaire, facile à augmenter. Reste à voir le côté recette, autrement plus difficile à gérer quand l’Obèse entrera en pénurie et qu’il devra diviser par deux les émoluments de ses fonctionnaires.

  • @Mélissa h je pense qu’ils sont intelligents ( peut être que je me trompe) mais comme tout les Français, ils défendent leur bifteck donc ils sont a fond pour un état fort et omnipotent

  • @chk c’est normal, une prise de sang ou une consultation ne declenchent pas une prise en charge a 100/100. Vous auriez été diabétique, ou atteint d’HTA, en dépression… vous n’auriez rien eu a régler
    Un 100/100 est mis en place pour une liste de pathologies bien precise ( mais néanmoins bien fournie)

  • @dekkard ahaha le serment d’hyppocrate?? dans une société où l’état contrôle tout, il n’a plus sa place! lorsque c’est l’administration qui dicte au médecin comment il doit faire sont boulot, le serment d’hyppocrate n’a plus lieu d’être ( j’exagère a peine)
    c’est comme la solidarité (privée) qui est beaucoup plus développée dans les pays dits libéraux que dans les pays socialistes

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