Nicolas Hulot veut qu’EDF fasse pénitence

Nicolas Hulot considère qu’EDF ne se saisit pas des opportunités offertes par le contexte (politique plus que technique, ce qui peut expliquer certaines réticences…) pour engager vraiment sa « transition écologique ».

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Nicolas Hulot veut qu’EDF fasse pénitence

Publié le 4 juillet 2018
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Par Gérard Petit.

Des dés pipés, déjà jetés, vont décider de l’avenir énergétique du pays malgré le riche matériau accumulé par la consultation publique sur la PPE1, dont les nombreux et salutaires questionnements sur les orientations posées par la  LTECV2 de 2015.

En effet, dans les médias en général et donc dans l’esprit de beaucoup, cette PPE est déjà écrite puisque se proposant juste de décliner la LTECV de 2015. Ainsi, Nicolas Hulot, sûr de son fait, se permet même d’admonester EDF pour son peu d’empressement à se séparer du boulet nucléaire, et pire encore, à vouloir persévérer dans le sillon (mise à niveau des réacteurs et construction de nouvelles unités), qualifiant l’attitude de l’électricien de « dérive », comprendre hérésie par rapport au dogme du grand remplacement du nucléaire par les énergies vertes.

Nucléaire indispensable

Pourtant, pour  l’avoir appris à ses dépens, Nicolas Hulot  sait bien que la France ne peut aujourd’hui, quel que soit l’effort fait sur les énergies intermittentes (solaire PV, éolien) diminuer son potentiel nucléaire sans devoir compenser ce repli par des centrales pilotables au gaz (cher, importé et émetteur de GES), il en va rien moins que de l’opérabilité et de la sûreté du réseau électrique, français, voire européen, une paille !

Sans surprise donc, la PPE affichera « cosmétiquement » un engouement de l’opinion pour la réduction « à 50% et au plus tôt » de la contribution nucléaire dans la production d’électricité et c’est cette mesure phare, largement inconséquente, qui sera l’emblème de cette PPE, alors que la lutte contre les émissions de GES devrait en être la colonne vertébrale. Preuve, s’il en est, qu’on instrumentalise l’enjeu pour créer des opportunités financiaro-économiques sans rapports aucuns avec la juste cause qu’on prétend défendre

L’électricité est essentielle à nos sociétés modernes ; en France, plus qu’ailleurs en moyenne, elle représente 40% de l’énergie consommée et n’émet que très peu de GES. Or, à cause du nucléaire (décrié) et des renouvelables (vantés), elle accapare les manchettes au détriment de ce que devrait être une PPE s’attaquant vraiment à la diminution de la part des combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon) qui aujourd’hui pèsent autant que l’électricité (40%). On masque une réalité peu glorieuse en présentant comme emblématiques des changements dispendieux pour le secteur électrique, qui au mieux seraient neutres s’agissant de réduire effectivement les émissions de GES.

EDF ne va pas bien et il est facile d’imputer cette contreperformance à son addiction au nucléaire, au motif que la flotte connaît actuellement une situation de moindre disponibilité et d’accroissement des coûts d’exploitation et de construction.

Ces observations sont exactes mais la vraie cause des difficultés financières vient des conditions de marché (effondré) et de concurrence (déloyale) par les énergies vertes subventionnées. À preuve, les grandes compagnies d’outre Rhin, sont logées à la même enseigne, voire bien pire, alors qu’elles n’exploitent que peu ou pas de réacteurs nucléaires.

Les promoteurs du soleil et du vent savent pourtant que c’est le nucléaire, en France, et les fossiles, en Allemagne, en accommodant, à leur détriment, les excès et les insuffisances renouvelables, qui permettent l’essor de ce business non autoportant techniquement, mais bien assis financièrement.

EDF ne joue pas le jeu

Nicolas Hulot considère qu’EDF (SA possédée à 85% par l’État) ne se saisit pas des opportunités offertes par le contexte (politique plus que technique, ce qui peut expliquer certaines réticences…) pour engager vraiment sa « transition écologique ». Autrement dit, elle ne joue pas le rôle de « moteur par l’exemple » qui lui incombe, au moins dans la logique de notre ministre d’État.

Après l’annonce d’un gigantesque plan solaire et des projets conséquents dans le stockage d’électricité, EDF juste de retour de Canossa en ramène comme pénitence de ruineux engagements dans l’éolien offshore (via sa filiale EDF EN), mais  pour éviter l’excommunication, seul l’arrêt en nombre significatif de réacteurs nucléaires sera reconnu comme une vraie contrition et l’amorce tangible d’une correction de sa « dérive ». Gageons qu’on reverra bientôt EDF à Canossa.

  1. PPE : programmation pluriannuelle de l’énergie (prévue dans la LTCEV).
  2. LTECV : loi sur la transition énergétique et la croissance verte (07 2015).
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  • Mais quand traitera t on les écolos comme les nuisibles qu’ils sont ?
    Ils refusent l’huile de palme pour cause de déforestation ..légitime , la vie des hommes est prioritaire ,mais aiment couper des pins pour installer des panneaux solaires dans les Landes….totalement inutiles.

    • Le problème actuel est qu’on se focalise sur l’électricité. OK, on peut faire un mix électrique un peu moins nucléaire si on veut, mais ce n’est pas l’urgence (y compris pour la balance commerciale), puisqu’en effet, cela n’influence en rien la « pollution » générée… Par contre, en ce qui concerne les carburants fossile de cette étoile (végétaux, soleil, pourrissement, toussatoussa…) – l’uranium étant le fossile de l’étoile précédente – on ne s’en préoccupe pas bezef : il faut changer le bâtiment, faire du solaire thermique au lieu (ou en + de) photovoltaïque, remplacer le diesel par des biocarburants (avec mesure) uniquement pour le transport, l’automobile individuelle de proximité peut s’accommoder de batteries, servant justement d’amortisseur des électricités solaire/éoliennes… enfin, un vrai plan mettant sur la table les énergies consommées, leurs rationnels, et les axes d’évolution, pour chacune, et pas de manière dogmatique binaire et stérile entre les écolos 100 ventilateurs et les atomiseurs 100 nukés…

      • Ah oui, vite, faire un plan ! Il y avait longtemps qu’on n’avait pas fait de « vrai » plan. Ca fonctionne tellement bien, les plans…

  • Je fais un rêve : fournir Mr Hulot exclusivement en énergie « renouvelable » . On le laisse passer un hiver et on en reparle.

  • Energie consommée… A égalité d’après l’article entre électricité et énergies fossiles. 40/40.
    C’est vrai pour la consommation primaire. Pour la consommation finale, les valeurs sont fort différentes :
    – 68 % pour les energies fossiles
    – 19 % pour le nucléaire
    – 13 % pour le renouvelable
    Avec ces chiffres on mesure à quel point il y a de la perte en ligne pour la production électrique et surtout à quel point il sera difficile de réduire notre dépendance à l’energie fossile…

    • Il est important de noter que le coefficient permettant le passage de l’énergie primaire à l’énergie finale est une pure convention construite à partir de coefficients arbitraires, une manœuvre destinée à produire une pensée floue nourrie d’une terminologie pseudo-technique ou pseudo-scientifique, pour empêcher d’avoir un débat éclairé sur le sujet, ce que votre commentaire en regard de l’article démontre amplement.

      • J’ai un peu envie de vous retourner le compliment car manifestement vous ne semblez pas savoir ce dont vous parlez.
        Les coefficients de passage entre le primaire et le final (qu’on retrouve par exemple dans le calcul des DPE pour le chauffage électrique) n’ont rien d’abstrait mais tiennent compte des pertes de production et d’acheminement, particulierement élevés pour l’energie électrique. Ce que n’ignore pas tout quidam disposant d’un minimum de bagage technico-scientifique. Evidemment, quand on fait comme vous profession de complotisme, c’est une autre histoire…

        • Petit complément : le DPE pour un logement d’un certain âge (si je ne m’abuse, construit avant 1970, mais ça peut demander vérification) n’est pas construit à partir d’une série de savants coefficients, mais uniquement au vu des factures énergétiques du logement.
          Ce qui est assez amusant, quand on sait qu’un même logement peut être occupé par une personne retraitée seule ou par une famille avec 3 enfants, et que les besoins ne sont pas du tout les mêmes.
          Information obtenue d’un diagnostiqueur.

          • Je confirme, pas forcement sur la date mais sur le fait que pour les vieux logements, les methodes de calcul de DPE utilisés sur les bâtiments récents ne sont pas pertinentes.
            Et je vous rassure, les modèles prennent en compte la taille d’une famille moyenne, même si la taille de la dite famille ne joue en réalité que sur la conso des appareils electriques et de l’eau chaude. Le chauffage d’un logement est moins dépendant du nombre de personnes. Dans la pratique, le chauffage représentant environ 90 % de la dépense énergétique, le premier terme ne joue en réalité qu’à la marge.

          • Les savants coefficients sont déjà inclus dans les factures.

            • Là aussi, vous racontez n’importe quoi.
              Il existe deux façons de calculer une DPE.
              Soit de manière théorique, en tenant compte de la nature et de l’épaisseur des murs, de la nature et de l’epaisseur des isolants, des fenêtres (type de double voire triple vitrage) et leur taille de leur positionnement, de l’épaisseur de l’isolation des combles etc…
              Ces calculs (ces fameux savants coefficients dont parle Anagrys) sont adaptés aux logements récents, aux materiaux dont les coefficients thermiques sont connus, et pour des constructions obéissant aux normes de RT (depuis le milieu des années 70)
              L’autre methode, plus rustique, pour les anciens logements, aux caractéristiques isolantes souvent indéterminées, repose sur les factures. A partir de la conso annuelle en kWh, on en deduit la DPE (kWh/m2).

        • Ah, la dénonciation du complotisme, l’autre point façon Godwin pour cacher l’absence d’arguments et dont la rapidité d’apparition dans une discussion illustre à merveille le degré de vacuité de l’argumentaire.

          Il n’en reste pas moins qu’entre les deux stats présentées d’abord par l’article puis par vous-même pour trouver matière à le contredire, contre-argumentaire qu’on a déjà lu sur ce sujet ad nauseam, il y a bien un flou copieusement entretenu. CQFD.

          Ceci dit, sans même connaître le sujet, quand on sait qu’une des deux stats dépend entièrement de coefficients purement arbitraires et ne repose sur aucune mesure statistique réelle (et pour cause), il est aisé de savoir qui de l’un ou l’autre intervenant produit des calembredaines au kilomètre.

          • « sans même connaître le sujet »
            C’est déjà bien de le reconnaître, même si je m’en étais aperçu à la « qualité » de vos interventions…

    • parler comme ça , c’est déjà accepter que ce genre de proportions doit être dicté non pas par les choix économiques des gens mais par les politiques… le débat est pourri…complètement. si vraiment les emissions de CO2 sont nuisibles et que la nuisance est estimable et finie on se débrouille pour dédommager la nuisance.et c’est tout. Ce qu’on voit est un rêve bureaucratique. avec plein de mesures de 00,23%+xfois l’âgedu capitaine de taxe par ci de subventions par là..qui conduira vraisemblablement à RIEN sinon de l’appauvrissement. et pif paf pouf on va ficer un objectif de 50% de nucléaire ..de qui se moque t on?

      en france la production electrique est décarbonée et on fait plein d’effort pour décarboner ce qui est déjà décartonné..et on a du mal à comprendre…

      Non les verts ne veulent pas de nucleaire mais de pv et des éoliennes et il n’y a rien à comprendre au delà de ça. C’est le but de la transition energetique.

      • Il y a différentes façons d’arriver à 50 % de nucléaire dans la production électrique. On peut d’un côté fermer des centrales et/ou de l’autre augmenter la production d’électricité autre que nucléaire. Il me semble que c’est cette deuxième option qui est la plus réaliste. Elle correspond à une augmentation de la consommation électrique, plutôt prévisible du fait de l’essor voulu pour le vehicule électrique et de la réduction des energies fossiles.
        Si j’ai rappelé les chiffres de la consommation finale, c’est pour montrer à quel point notre société, nos habitudes de consommateurs (particuliers, entreprises…) sont très dependantes du pétrole (et du gaz) et à quel point le chemin de la decarbonisation sera long et probablement douloureux.
        Sur le choix précis de la source pour notre production électrique, il convient de rappeler qu’à ce stade, sauf nouvelle technologie de centrale nucléaire, les ressources en uranium seront épuisées d’ici une soixantaine d’années. A peu près le même terme que celui prévu pour le pétrole. Et les principales ressources uraniferes sont à l’étranger, dans des pays dont la stabilité politique n’est pas assurée. On peut dès lors comprendre qu’un gouvernement un tant soit peu prévoyant ne songe pas à tout miser sur le nucléaire.

      • Pour nos braves écolos et les gogos qui les écoutent, le rendement de l’électricité produite par le nucléaire est de 33%, celui des renouvelables de 100%. C’est le miracle du renouvelable, un miracle façon moquage de face.

        • En effet, une centrale nucléaire (ou thermique quelconque) a un rendement d’une 30aine de % a cause de cet enf… de Carnot 🙂 Ce qui veut dire que l’on balance en l’air deux tiers de chaleur, comme ça… La quantité de chaleur dissipée par nos centrales est à peu près égale à nos besoin de production de chaleur par les carburants fossiles… Ya pas comme un problème par là ? Quand aux énergies renouvelables, personne ne dit qu’elles ont 100% de rendement… le solaire thermique basse température est autour de 90%, alors que le PV est plutôt a 20% Quant à l’éolien, je vous laisse vous renseigner sur la limite de Betz…

          • Produire de la chaleur n’est pas l’objet des centrales nucléaires. Cette chaleur n’est ni la source d’énergie ni l’énergie finale recherchée. Les centrales balancent de la chaleur : oui, et alors ? La seule chose qui compte est la quantité d’uranium en entrée pour produire une quantité de GW en sortie.
            Il est totalement absurde de calculer des ratios sur un hypothétique rendement de x% calculé à partir d’un simple intermédiaire de production qui n’intéresse personne. Mais comme une absurdité en cache toujours une autre, ces ratios ridicules sont utilisés pour définir des normes ou des taxes…

          • « Ya pas comme un problème par là ? » Le jour où on trouvera le moyen de stocker et de transporter cette chaleur à un coût raisonnable, on l’utilisera immédiatement. En attendant, puisque ça ne sert à rien, il n’y a pas à s’en préoccuper.

            • Lisez un peu… Ici par exemple (en prime, ca vient de bon adeptes du nucléaire…)
              http://www.sfen.org/rgn/cogeneration-nucleaire-production-electricite
              et de manière générale recherchez loviisa et cogénération…
              Après ça, revenez commenter, avec un minimum de verni, ca vous changera 🙂

              • Votre propre lien : « les réacteurs étant généralement situés loin des zones urbaines denses et la chaleur se transportant mal, la récupération de la chaleur nucléaire a été jugée économiquement non rentable »

                Je ne dis rien d’autre. Le jour où la technologie sera au point, on l’utilisera. En attendant ce jour merveilleux, la chaleur évacuée n’est pas une énergie et il est parfaitement fallacieux de la considérer comme telle pour calculer des ratios absurdes qui aboutissent à des taxes encore plus scandaleuses. Ici, la seule source d’énergie, ce sont les quelques kilos d’uranium nécessaires pour produire les GWh dont on a besoin.

                Les éoliennes et les panneaux PV nécessitent de fouiller des millions de tonnes de terres rares pour obtenir les métaux nécessaires à leur fonctionnement, en consommant en pure pertes des quantités astronomiques de barils de pétrole. Quitte à brûler la même quantité de pétrole, il est bien plus économique de le brûler directement dans des centrales à flamme. Le gâchis de ressources engendré par les énergies soi-disant renouvelables est tout simplement catastrophique.

                • Lisez un peu le projet Loviisa… Les transports de chaleur perdent 1° par kilomètre. même sur 70/80Km, il reste largement de quoi chauffer les villes a partir des 240° en sortie des centrales.
                  Vos quelques Kg d’uranium sont en fait 10000 tonnes par an.. Vous n’êtes pas à 1000 ordres de grandeur près , manifestement…
                  Quant aux PV, vous avez manifestement raté une marche : une cellule paie sa dette énergétique en 3 ans… pas moche pour une durée de vie de 25… non ?

    • Bonjour,

      Auriez-vous un lien permettant d’appuyer ces chiffres et de comprendre le rapport entre consommation primaire et finale (personnellement, je ne connais ces notions) ?

      • La consommation (d’énergie) finale, c’est la quantité d’énergie que vous, particulier ou entreprise, consommez pour vos propres besoins : c’est le gaz que vous avez dans votre citerne pour vous chauffer, l’essence de votre voiture, l’électricité consommée par vos lampes etc.
        Pour appréhender la différence entre primaire et finale, prenons l’exemple du gaz : vous pouvez l’utiliser directement chez vous pour alimenter votre chaudière ou vous pouvez l’utiliser dans une centrale thermique pour produire de l’électricité. Dans le premier cas on parlera de consommation finale (au niveau du consommateur). Dans le deuxième cas, de consommation primaire, car l’énergie du gaz est transformée dans un process industriel pour produire in fine de l’électricité qui sera apportée au consommateur final.
        Dans le deuxième cas, on comprend que pour produire 1 kWh d’energie utilisable par vous et moi, il fallu en consommer plus (cf notion de rendement évoqué par Lasser ci-dessus, plus pertes en ligne dues a divers effets electromagnetiques etc).

      • Pour les chiffres détaillés vous les trouverez sans peine sur le net à partir de sites en gouv.fr ou d’autres sites comme Wikipedia pour faire plus simple…

  • ce type Hulot est une contradiction:il veux diminuer voir supprimer le nucléaire,il a une moralité à 2 étages,il est contre le nucléaire maïs quand L’EDF fait un don pour sa Fondation ;il ne l’a refuse pas….donneur de leçon..c’est quand ça l’arrange en final le consommateur se fait( B…..) avoir en terme diplomatique ….

  • Cela dénonce bien l’hypocrisie des écologistes, qui crient à la pollution, qu’il faut la réduire, mais qui dans le même temps veulent imposer une solution qui générera une augmentation de la pollution, comme en Allemagne!

  • mr Hulot reveillez vous !
    vos energies écolos toutes reunies n’assurent qu’a peine 16 à 17 % de la demande!
    retournez a l’école vous manquez cruellement de capacité d’analyse emporté par votre sectarisme intellectuel vous etes a coté de la plaque.
    quand on voit la cote que vous avez au près des Francais on comprend que la France en soit ou elle en est !
    en France ; la production Electrique nette s’est élevée à 529,4 TWh en 2017.
    Ce marché, largement par l’importance de la production nucléaire qui représente 83,2 % de la production nationale nette en 2017.
    La France se classait au 1er rang mondial des exportateurs d’électricité.
    La part des énergies renouvelables dans la production nette d’électricité atteint 16,8 % en 2017 (hydroélectricité : 9,2 %, éolien : 4,5 %, solaire : 1,7 %, bioénergies : 1,3 ).
    et dites nous comment allez vous recycler vos éoliennes en fin de vie et vos capteurs solaires ( durée de vie 10 ans) bourrés de metaux
    rares nocifs ?

  • Macron et son porte-flingue du bio-business de service, non contents d’avoir jeté la révolte en Bretagne veulent supprimer en France, d’ici 2025, 25 MW d’énergie nucléaire pilotable pour les remplacer par 75MW d’énergies intermittentes…et polluantes, subventionnées par les clients d’EDF, entreprise mondiale réputée, qu’ils ont réussi à mettre en faillite en France. Ils prétendent nous soumettre pieds et mains liés aux caprices du vent et du soleil ! Ceci suffit à démontrer qu’ils sont scientifiquement, économiquement et socialement dangereux. Cela ne se discute même pas. Ils ont devant les yeux le contre-exemple catastrophique allemand qui est celui à ne pas suivre. Les Français en ont marre des idéologues incultes utilisant la fausse menace du CO2, principale source de la vie sur terre, pour jouer les vedettes mondiales…

    • Dans la famille des contre-exemples catastrophiques il y a aussi l’Australie du sud qui a fermé des centrales au charbon en misant à fond sur le solaire et l’éolien. Les résultats sont tellement désatreux (avec des coupures de courant intempestives) que certains industriels ont décidé de fermer leurs établissements.

  • De deux choses l’une ou Hulot rêve de la ruine de la France ou il est totalement incompétent ( (1) ou encore complètement corrompu / manîpulé par le SER (Syndicat des Escrocs du Renouvelable). Quant à Macron il est dingue d’avoir nommé ce dangereux activiste à la tête de la politique énergétique ou voir (1)

    • Réponse à henir33
      Jupiter étant lui même incompétent, incohérent et dingue, il ne peut faire appelle qu’à des individus du même acabit. Le contraire lui est absolument impossible…

    • de deux choses l’une…de trois choses l’une . en fait d’ailleurs pas nécessairement l’une n’exclut pas l’autre…
      macron n’est pas dingue, la pensée verte a gagné..il agit en conséquence..
      je rappelle que nous avons un principe de précaution..et rien que ça…ça fout les boules..

  • La propagande sur les énergies renouvelables est un bel exemple de fake new!

  • Quand les Français auront-ils compris qu’ils sont gouvernés par ces technocrates nullards et nuisibles (pléonasme), doublés d’idéologie socialo-marxiste et couronnés par les propos fumistes de hulot, l’écolo-bobo ! Il est vrai que l’incompétence appelle l’incompétence… qui mènera le pays au chaos, non seulement économique mais aussi énergétique.

  • même si je ne remets pas en question le nucléaire , et mêm si Hulot est un écolo bobo débile personne ne pipe sur le fait qu’EDF reste un entreprise d’Etat avec un quasi monopole…donc oui Hulot est critiquable mais EDF est à mettre dans le même sac..

    • Bien sûr. Il y a beaucoup de gesticulation politique de part et d’autre. La fin du nucléaire, voire simplement une réduction significative, n’est pas pour demain. Ses fans peuvent dormir tranquilles.

    • Chaque chose en son temps. Il faut savoir respecter les priorités du moment. Le démantèlement d’EDF, évidemment indispensable à terme, est toutefois moins prioritaire que le démantèlement des éoliennes par arrêt de toute subvention. Et comme la loi et les contrats disposent que ce sont les propriétaires des terrains qui devront les démanteler, il y en a qui vont pleurer à chaudes larmes de s’être laissés tenter par le mirage des mannes étatiques, quand il leur faudra débourser plusieurs millions d’euros l’unité pour retirer les disgracieux ventilateurs qui polluent nos paysages.

    • d’ailleurs c’est qui edf???
      l

  • Quand va-t-il arrêter de nous pourrir l’existence. La France n’est déjà pas un modèle de développement et de réussite mais si cet hurluberlu s’obstine à vouloir diminuer la part du nucléaire au lieu de l’augmenter, ce qui serait intelligent (mais visiblement ce n’est pas son fort), la France finira dans les choux!

  • en supprimant le diesel en Ville automatiquement la pollution du co2 augmentera par les véhicules essence…

    • @ Lou 17
      Oui puisque ni Renault ni PSA ne font des véhicules (voitures et camions) au CNV (GNV en France), en retard comme d’hab’ sur les Allemands, Italiens ou tchèques!

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