La théorie fallacieuse de la pénibilité du travail

Et si le marché libre et la propriété privée étaient le meilleur moyen de lutter contre la pénibilité du travail ?

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La théorie fallacieuse de la pénibilité du travail

Publié le 2 juillet 2018
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Par Thibaut André.

Un concept bien ficelé qui revient toujours dans la bouche des champions du socialisme en Belgique est celui de la pénibilité du travail, qui entraîne un « droit » à une pension soit prématurée, soit mieux rémunérée, voire les deux. Le cas des fonctionnaires de la Société nationale des chemins de fer belges est particulièrement criant à cet égard. Avant d’aborder le sujet, considérons un peu les points suivants.

Le concept de droit

D’abord, revenons au concept de droit qui, sous les coups de boutoir des positivistes, a été dévoyé, maltraité, manipulé et transformé pour justifier l’intervention de l’État et de son monopole de la violence dans nos vies. Un droit est caractérisé par l’exercice naturel d’une liberté (le droit de respirer, d’exprimer son opinion, de ne pas être d’accord, de se déplacer…) tant que celle-ci ne nuit pas aux droits d’autrui (principe de non-agression, de non-entrave aux libertés et droits d’autrui).

Dans le monde du travail, cela se traduit pour quiconque par le droit de chercher un emploi ou d’entreprendre, dans n’importe quel domaine pour lequel il sera rémunéré à la hauteur de la valeur concédée par le preneur de ses biens ou services dans un contexte de libre marché et de libre fixation des prix selon la loi de l’offre et de la demande.

N’en déplaise aux politiques, fonctionnaires et autres bêtes étatiques, leur « travail » repose sur une agression à l’encontre des acteurs privés qui n’ont pas librement consenti à leurs postes, rémunérations et avantages sociaux. Si j’ai tort, je demande que l’on me produise le contrat d’embauche signé pour chaque politique et fonctionnaire (y compris les fameux emplois subventionnés dans les associations sans but lucratif et autres organes paragouvernementaux) sur lequel tous les habitants du Royaume auront apposé leur signature, et ce individuellement.

Au passage, le raisonnement est le même avec ces grandes entreprises, lobbies et corporations de toutes sortes qui obtiennent des privilèges de l’État afin de se partager le marché après avoir évincé la concurrence. Il y a une violence faite à l’individu via l’utilisation du bras armé de l’État et de ses lois abusives. C’est un rapport non consenti et donc une violation du Droit naturel.

La résultante est une charge accrue pour le consommateur forcé de payer des prix plus élevés. Il se peut aussi que ce dernier n’ait dès lors pas les moyens de les assumer, le privant tout simplement de ces biens et services. Le « salaire » via le monopole de l’État est une rente non consentie par une large frange de la population qui en paie le prix, tantôt en monnaie sonnante et trébuchante, tantôt sous la forme de privations ou pénuries.

J’ai le droit de chercher du travail. Personne ne peut m’en empêcher. Je n’ai pas le droit de forcer autrui à me verser un revenu via le monopole de la violence de l’État. Personne n’a l’obligation de me donner un travail car, dans un tel cas, il ne s’agirait pas ici du libre exercice d’un droit et donc d’une liberté individuelle, mais de l’octroi d’un privilège, créant dès lors une caste de personnes mieux loties.

Nous ne sommes plus alors dans une logique où mes clients consentent à me verser un revenu qui viendra constituer mon salaire, charges déduites, mais dans une logique d’agression via la confiscation par la voie fiscale et/ou législative d’une partie du revenu de l’un pour donner à l’autre privilégié.

Il y a bel et bien une violation des droits naturels de l’individu dépouillé d’une partie de son revenu pour venir enrichir celui qui aura obtenu gain de cause. Cette violation est matérialisée par des prébendes et privilèges. Même dans le libre marché, je ne peux forcer autrui à me payer davantage que le prix de l’utilité que ma contrepartie est prête à m’accorder pour le bien ou service que je mets en vente. Chercher un travail et offrir ses biens et services dans le cadre du libre marché dans une approche mutuellement volontaire est parfaitement en harmonie avec le Droit naturel. Revendiquer le droit au travail en obtenant un privilège d’État via la création d’une rente requalifiée en salaire en constitue une violation pure et simple.

Le concept de pension

Cette clarification étant maintenant faite, penchons-nous un peu sur la question de la pension. Sa définition est très simple : il s’agit en fait d’une partie du revenu que l’on diffère dans le temps afin de s’assurer un revenu futur une fois la retraite arrivée. Je cotise aujourd’hui à échéances régulières (tous les mois par exemple) afin de percevoir un pécule pour mes vieux jours.

En assurance, il s’agit d’une rente viagère qui s’éteint au décès de l’assuré bénéficiaire. À noter que le principe de la rente viagère en assurance repose sur la capitalisation. Les sommes que je verse tous les mois sont capitalisées et portent donc intérêts jusqu’à la date de la retraite où l’assureur passe du statut de créancier à celui de débiteur. Il paie la rente selon les termes du contrat passé avec le désormais retraité.

Les premiers assureurs étaient en fait des caisses de secours mutuel apparues en Occident dès le Moyen-Âge et dont l’essor alla de pair avec la révolution industrielle dès la seconde moitié du 18e siècle. Cet ordre basé sur la responsabilité individuelle, la prévoyance et la libre contractualisation a été perturbé par l’apparition de la pension par répartition sous Bismarck au 19e siècle en Allemagne.

Son principe repose sur le modèle suivant : les personnes actives, en emploi, cotisent pour financer le paiement d’une rente aux non actifs, c’est-à-dire les pensionnés. On a ainsi progressivement assisté à une éviction du système privé par capitalisation au profit du modèle étatique par répartition. C’est Hitler qui généralisera le monopole du système par répartition, qui sera vite repris par le régime de Vichy. La France et la Belgique ne l’ont pas abandonné depuis. Les États européens, à de rares expressions près en raison de réformes (par exemple, la Suède), obéissent à ce modèle caractéristique de l’État-providence.

Le système de pension par répartition repose sur l’équation simplissime suivante : nombre d’actifs X cotisation moyenne = nombre de retraités X retraite moyenne. L’État se positionne donc comme la contrepartie unique vis-à-vis des cotisants et des bénéficiaires de cette rente qui n’ont plus vraiment à savoir comment, où et à quel prix tirer le meilleur rendement de leurs cotisations.

Ces dernières sont d’ailleurs passées du statut libre au statut forcé. Chaque allocataire potentiel n’est plus invité à l’exercice de ses propres droits naturels selon sa responsabilité individuelle et dans le respect des droits naturels d’autrui. Bien au contraire, chaque allocataire présent ou à venir se transforme en un lobbyiste ou mercenaire qui n’aura d’autres buts, à l’instar des nobles et aristocrates de l’ère précapitaliste, de quémander et obtenir prébendes et privilèges dus à son rang et à sa condition (du moins le pense-t-il avec conviction).

On voit ainsi fleurir une multitude de régimes de pension d’État aussi complexes qu’inégaux et injustes, faisant la part belle aux politiques et à leur clientèle électorale, à savoir les fonctionnaires. C’est logique car ils ne résultent pas de la libre négociation entre les acteurs économiques. Ils n’émanent pas de la libre concurrence entre les parties, de la contractualisation volontaire, de la coopération sociale et du principe de non-agression.

On comprend dès lors très vite comment ce système de pensions géré par le monopole de l’État dégénère en une affreuse machine aux bureaucraties pléthoriques et procédures complexes, en plus de provoquer lentement mais sûrement la désintégration du lien social entre les individus de cette même société.

La théorie fallacieuse de la pénibilité du travail est la conséquente directe du système étatique de pension par répartition où l’on préfère dépouiller son voisin plutôt que le servir. Plus grave encore, ce système de transfert des charges et rentes entre les travailleurs et les pensionnés est source de conflits intergénérationnels, d’autant plus exacerbés par l’inversion de la pyramide des âges, l’augmentation du chômage, la congestion du marché du travail en raison d’un code législatif complexe et surabondant, et une fiscalité spoliatrice.

Ceci nuit évidemment au développement du secteur privé au détriment du secteur public, ce qui contribue à accentuer la pression sur ceux qui produisent au profit de ceux qui vivent de la production d’autrui (avec en plus la sécurité de l’emploi pour ces derniers). L’effet d’éviction tend à accroître les exigences en termes de productivité vis-à-vis des salariés privés et indépendants qui se retrouvent dans une situation d’asservissement et travaillent dans des conditions de plus en plus pénibles à défaut d’une répartition équilibrée de la charge de production de bien et services réels.

Il y a là tous les ingrédients pour un savant cocktail menant à terme à de graves conflits sociaux et à la révolution lors de l’effondrement du système, qui n’est rien d’autre qu’un système de Ponzi.

Comme l’énonçait très justement l’excellent Frédéric Bastiat, « L’État est cette grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde ». Il n’est donc pas étonnant que, dans ces conditions, un concept comme la pénibilité du travail soit apparu sur toutes les lèvres avec, selon les opportunités offertes :

  • la diminution de l’âge de la pension ;
  • l’introduction du concept de prépension ;
  • la réduction des cotisations des uns pour augmenter celles des autres, voire même l’absence (pour les fonctionnaires communaux et provinciaux, la quote-part employeur n’étant pas versée par les communes et provinces) ;
  • la garantie de prestations plus élevées pour certains ;
  • la mise en place conjointement d’un système par capitalisation pour les hautes castes (ministres, députés, sénateurs.).

Sans nier le caractère pénible de certains métiers tant au plan physique qu’au plan psychique, on comprend très vite la teneur et l’importance de cet argument fallacieux pour augmenter l’intrusion de l’État dans la vie des personnes jusqu’à régenter leur durée de carrière. Pour rappel, au-delà de 65 ans, les conditions d’exercice d’une activité rémunérée sont très limitatives, même si les choses s’améliorent devant la faillite du système public.

Le concept de pénibilité du travail

Explorons maintenant le concept de pénibilité du travail.

Jusqu’après la moitié du 20e siècle en Belgique, l’extraction du charbon de manière manuelle était pénible et rébarbative, en plus de se faire dans des conditions de travail déplorables. Les risques de blessures ou d’accidents mortels étaient élevés. On frémit d’horreur de nos jours à l’idée que femmes et enfants descendaient dans la mine et c’est tout à fait normal selon notre échelle de valeurs actuelle.

Mais comment se fait-il que, de nos jours, même dans une Wallonie socio-économiquement très mal en point, plus aucun enfant, plus aucune femme ne doivent descendre à la mine ? Certes, la fermeture des mines peut être invoquée mais alors la région aurait dû être désertée. Or, il n’en est rien. La meilleure explication réside dans le concept de destruction créatrice de Joseph Schumpeter.

Des industries disparaissent ou se restructurent en profondeur tandis que d’autres apparaissent sur fond d’innovation et de recherche et développement. Mais ce processus n’est possible qu’à travers l’accumulation du capital et l’augmentation de l’investissement en capital par travailleur dans des nouveaux secteurs et créneaux porteurs. Il faut du capital pour alimenter la dynamique créatrice et productive, ce qui implique de payer les salaires idoines au fur et à mesure que les profits sont générés.

Les progrès de l’industrie du textile, de l’agriculture et du commerce d’import/export ont engendré des bénéfices qui ont permis l’accumulation de capitaux. Capitalistes et entrepreneurs se faisant la compétition pour attirer les meilleurs travailleurs : c’est cela qui a tiré les salaires à la hausse, notamment sous la pression provoquée par l’augmentation du capital investi par travailleur. Même les entrepreneurs et capitalistes non présents dans les industries les plus florissantes ont dû concéder des hausses salariales afin de retenir la main-d’oeuvre nécessaire dans leurs secteurs respectifs.

Quasiment plus personne ne meurt dans les mines de charbon exploitées en Europe de nos jours, très souvent à ciel ouvert d’ailleurs. C’est encore le cas dans l’ouest de la Chine, où meurent en moyenne 3 000 mineurs tous les ans. Voilà un exemple criant de pénibilité du travail faute d’investissements et de liberté d’entreprendre. Leur travail est pénible et dangereux, mais c’est justement le manque de capital et d’investissement dans des outils modernes qui est à blâmer, en plus d’une absence de liberté d’entreprendre et donc d’innover.

Il faut dire qu’en Belgique aussi, vu le Code du travail, la fiscalité spoliatrice, le coût du travail, le terrorisme syndical et les conditions d’accès au permis d’exploitation, ce processus a été largement freiné. Nous vivons plutôt sur nos chers acquis en ce moment, ce qui nous amène à consommer le capital accumulé et à nous rendre la vie pénible à nouveau dans un futur proche.

Que penser de tous ces freins à l’innovation, non par manque de capitaux (étrangers, notamment) devant le principe de précaution cher aux écologistes de tous bords ? Ce n’est rien d’autre qu’un frein à la disparition de la pénibilité du travail.

Un job chez McDo peut bien sûr être perçu comme rébarbatif, voire humiliant, surtout s’il est proposé à une personne diplômée. Mais il n’y a que des intellectuels à la recherche de la rente étatique (s’ils ne l’ont pas déjà trouvée…), en mal de reconnaissance publique et méprisant le libre marché (car ils n’y seront pas rémunérés à hauteur de leur prétendue grandeur) pour développer une telle image du marché du travail.

Si je dois me maintenir dans de tels emplois, je le fais sur une base volontaire. Personne ne m’oblige à continuer. J’ajouterai aussi que les contraintes familiales et autres charges découlant d’une situation privée ne relèvent pas de la responsabilité de l’employeur. Le salaire raboté par l’État et ses ponctions abusives ne relève pas de la responsabilité de l’employeur également (près de 250 € sont décaissés par l’employeur pour 100 € net en moyenne dans la poche du salarié belge1).

Nous ne sommes pas sur Terre pour vivre sur le compte d’autrui (sauf si c’est une relation librement consentie). Personne ne me doit une vie et des standards élevés. Également, ce n’est pas la fonction qui t’honore mais la manière dont tu la remplis.

L’économie de libre marché, la propriété privée consacrée par des institutions immuables et la parfaite souplesse du marché du travail sont les leviers nécessaires pour accéder à des standards de vie plus élevés, y compris des méthodes de production moins pénibles pour les individus.

Réclamer de l’État qu’il intervienne dans l’économie à tout-va, provoquer des distorsions dans le système de formation des prix, freiner voire stopper l’innovation, empêcher l’accumulation du capital, entretenir un système de politiques, fonctionnaires et transferts sociaux croissants… tout cela aura pour résultat de nous rendre la vie bien pénible. Surtout celle de nos enfants et de nos petits-enfants.

Sur le web

  1. L’article date de 2013.
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  • En fait le système par répartition est surtout condamnable… parce qu’il n’est pas appliqué, sinon dans une version dévoyée par 60 ans de socialisme. Ce système repose normalement, au nom de la solidarité intergénérationnelle, sur le principe de faire payer aux actifs du moment les rentes des retraités du moment. Cela signifie mécaniquement que le volume des rentes du moment suit le volume des cotisations du moment à l’euro près, ayant pour conséquence que les retraités (solidaires…) peuvent subir des variations de leur rente selon la conjoncture. Or les socialistes qui défendent ce mode de financement, y ont par démagogie sociale ajouté un effet « de cliquet » qui bloque à la baisse le montant des rentes ce qui met naturellement l’ensemble du système en défaut en cas de retournement de conjoncture ou de baisse du nombre des actifs. En fait la pseudo solidarité sous tendue par la répartition consiste dans une telle pratique dévoyée à partager les profits mais jamais les pertes… ce que nos mêmes socialistes ne manquent pas de reprocher en permanence aux infectes capitalistes..

    • @ gaston79
      L’article date donc de 2013 et il y a eu une évolution depuis: actuellement, c’est bien la droite qui est au pouvoir fédéral. Le système de retraite tient compte depuis des années de la pyramide des âges, outil utile pour préparer l’avenir et le système de retraite repose donc sur 3 piliers: la pension légale (obligatoire et garantie d’état), issue de la répartition, les systèmes de type assurance groupe (pension « extra-légale ») et l’épargne pension (individuelle). Ces 2 systèmes « extra-légaux » sont encouragés fiscalement, ce qui montre bien une crédulité diminuée dans la répartition.
      Mes enfants (+/- 30 ans) sont bien conscients qu’ils ne doivent plus trop compter sur l’état pour leur pension!

    • Rendre les prestations (retraites, mais pourquoi pas aussi chômage, allocations familiales, …) variables en fonction des rentrées aurait aussi l’avantage de faire comprendre aux bénéficiaires qu’ils ne peuvent pas trop compter dessus, et qu’il vaut mieux se prendre en main.

      Mais aucune chance que ça se produise.

  • Article excellent.

  • Un emploi qui ne serait pas pénible ne serait plus un emploi mais deviendrait un loisir.

    Les deux situations, emploi ou loisir, impliquent également du travail, des efforts, des compétences naturelles ou acquises. Mais contrairement au loisir, l’emploi consiste à se mettre au service d’autrui, solidarité qui est à l’origine de la création de toute richesse dans le cadre de l’échange volontaire. La vraie solidarité, loin de la pseudo-solidarité socialiste, consiste à participer à l’échange volontaire pour créer des richesses. En situation de pauvreté absolue, où le travail consiste uniquement à assurer sa propre survie, l’emploi et le loisir se confondent. Plus précisément, il n’y a plus ni emploi ni loisir possible dans ce cas de figure.

    Les degrés de pénibilité sont forcément subjectifs, entre costauds et chétifs, intellectuels ou primates, gracieux ou disgracieux ou n’importe quelle autre inégalité naturelle existant entre les humains qui ne sont pas interchangeables. Le débat sur la pénibilité, et par conséquent celui sur les inégalités économiques, sont des débats oiseux, sans fondement économique ou social pertinent. Il convient de les abandonner sans tarder dans la poubelle de l’histoire, de laisser les idéologues haineux et envieux ruminer leurs frustrations pathologiques sans plus s’y intéresser, pour revenir au réel, pour revenir à l’humain.

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