Dépenses sociales : un pognon de dingue

N'en déplaise à la clique journalistique de gauche, c'est bien des dépenses pharaoniques réalisées par des fous dont il s'agit pour le social en France.
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Personnes âgées mangeant des glaces (Crédits : rev stan, licence CC-BY 2.0), via Flickr.

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Dépenses sociales : un pognon de dingue

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 25 juin 2018
- A +

Stupéfaction il y a quelques jours lorsque, frappé par une lucidité toute calculée, Manu Le Président s’est rendu compte que les dépenses sociales du pays étaient particulièrement dodues mais que les résultats, en face, laissaient amplement à désirer : dans une saillie au franc-parler qui a tout tourneboulé les médias, voilà que le locataire élyséen découvre qu’on dépense « un pognon de dingue ».

Bien évidemment, l’idée pour l’équipe de communicants de Macron consiste à essayer d’amener les médias et le pays après eux à prendre à bras-le-corps la problématique de ces dépenses sociales, alors que la nécessité d’économies commence à se faire sentir (assez vaguement et pas à une vaisselle ou une piscine près, n’exagérons rien), tout en ne proposant très précisément rien qui puisse, d’une façon ou d’une autre, déclencher quelque prise de conscience que ce soit.

Bien évidemment, quand bien même le constat est correct, la fine fleur du journamisme de piposophie comprend la manœuvre, évidemment politique, qui vise d’après elle à surtout faire oublier le problème migratoire. La dette, les résultats merdiques, la pression fiscale, tout ça n’existe pas réellement.

Pourtant, à 33% du PIB du pays et à hauteur de plus de 700 milliards d’euros, la France représente au niveau mondial et à elle seule 10% des dépenses sociales, comme nous l’apprend un Libération frétillant d’aise que ce ne soit pas 15%, oubliant de bien mesurer l’énormité du chiffre.

Du reste, soyons heureux : la protection sociale du chômage, ça marche très bien ! De plus en plus de chômeurs, une précarité qui s’est installée et se répand malgré les excitations et les agitations spasmodiques de tous les gouvernements, et des cotisations afférentes qui ne font qu’augmenter, voilà véritablement une recette qui a fait ses preuves et que les Français semblent approuver.

L’assurance maladie marche si bien qu’on oblige à présent tous les salariés à disposer d’une complémentaire qui, au final, ne parvient toujours pas à rembourser les frais les plus banals (lunettes, dentisterie de base) ; on continue de se tortiller la nouille pour savoir s’il faut ou pas rembourser l’homéopathie alors qu’aucun bénéfice médical n’a jamais réussi a être prouvé, ce qui coûte un pont au cotisant. On continue de rembourser des trouzaines de séjours en cure et autres aménagements de conforts, des trajets en taxi en lieu et place d’ambulances qui pallient les manques et autres absurdités règlementaires. En collectivisant la santé, on a de facto forcé les uns à payer les vices des autres, on a obligé la population à suivre des recommandations médicales de plus en plus douteuses (depuis la pyramide alimentaire jusqu’aux statines en saupoudrant de scandales médicaux que la dilution de responsabilité et le capitalisme de connivence à tous les étages expliquent fort bien).

Franche réussite.

Mais de loin, le pompon reste sans doute tout ce qui concerne la dernière période de notre vie, depuis la retraite jusqu’à l’assistance médicale des personnes âgées dépendantes.

La notion de pension décente est devenue une vaste blague pour une portion croissante de la population : bercée de la douce illusion qu’elle cotisait pour ses vieux jours, la vérité qu’elle ne faisait que payer pour ceux de ses propres anciens a fini par poindre lorsqu’elle a, à son tour, tenté de toucher quelque chose d’un système essentiellement pyramidal dont l’avenir ne dépend que d’une démographie qui n’a plus aucun lien avec la réalité.

Autrement dit : après avoir cotisé toutes ces années, pouf, le réveil est brutal lorsque la pension minuscule (frôlant l’injure) arrive à la fin du premier mois de retraite, lorsque les impôts continuent d’augmenter alors que les pensions baissent, lorsqu’on parle de sucrer les pensions de réversion, lorsqu’on comprend qu’on s’est fait complètement avoir. On n’évoquera pas les pensions grotesques de la plupart des artisans et autres commerçants que leur verse un RSI à la gestion à la fois catastrophique et honteuse.

Bien sûr, le tableau ne serait pas complet si, en parallèle de ces retraites massacrées, on n’y empilait pas d’autres problèmes directement consécutifs de quarante années de gabegie, de laxisme budgétaire, d’impréparation chronique et de désorganisation calculée.

Régulièrement, l’un ou l’autre scandale humain dans un Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) permet de rappeler à tous ce qui nous attend peu ou prou si l’on n’a pas pris de solides dispositions (financières notamment) bien en amont : là encore, le résultat est à la hauteur de tout ce que peuvent produire le capitalisme de connivence, des incitations économiques perverses, l’avalanche de lois, normes et autres règlementations complexes, le collectivisme et la dilution complète des responsabilités dans un tout-à-l’État mortifère.

Il suffit de lire les nombreux témoignages, récurrents, des personnels et des clients de ces établissements pour mesurer l’ampleur du problème. Bien évidemment, lorsqu’il est confronté au problème, le Français moyen (et son gouvernement, tout aussi moyen) s’empresse de réclamer… plus d’État, sans doute parce qu’avec la première place au monde des dépenses sociales, l’État n’en fait pas assez et que tout cet ultraturbolibéralisme, ça commence à bien faire.

parabole de l'aspirine (c) Maître Du Monde

Et heureusement, magie du socialisme oblige, à force de réclamer un accroissement majeur de l’emprise de l’État sur tout le traitement social du début, du milieu et de la fin de vie, le Français l’obtient : alors qu’une journée par an est déjà entièrement consacrée à travailler pour l’État et personne d’autre, on envisage de doubler ce nombre, et ce alors même que les pistes pour faire des économies et tenter de mettre un peu d’ordre dans cette immense foutoir n’ont même pas encore été seulement évoquées.

Le plus beau restant la constatation – effarée – que même avec ce niveau de dépenses sociales complètement affolant et qui, financièrement, ne peut amener le pays qu’à la faillite (Venezuela, nous voilà !), une part importante des Français (autour de 30% !) n’en profite même pas… alors qu’ils pourraient. On imagine sans mal le regain de Bonheur Intérieur Brut si cette nouvelle masse de Français entreprenait subitement les démarches pour bénéficier activement de la manne sociale disponible !

En somme, oui, le pays dépense des montants tous les jours plus élevés pour ses dépenses sociales. Ce faisant, les nécessiteux, loin de s’évaporer, se font tous les jours plus nombreux. Devant la détérioration de la situation et au lieu de prendre du recul et de remettre en cause ce modèle qui ne fonctionne pas, les Français choisissent d’en rajouter.

« Les montants explosent, la pauvreté aussi ? Accélérons le mouvement ! »

Si ça, ce n’est pas dépenser un pognon de dingues, qu’est-ce ?


—-
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  • Bien envoyé comme d’habitude.
    Prendre l’argent la ou on le trouve et le redistribuer ne mène qu’à du clientélisme et à une démocratie qui n’honore pas son nom.
    Tant qu’on confondra libéralisme et économie de marché, refusant la deuxième au prétexte que le premier est ‘mauvais’ (vraiment pas beau!), on passera à côté de solution toutes simple : faire confiance à chaque français pour se trouver les meilleures solutions (et donc arrêter de les infantiliser), avec un point d’attention particulier pour ouvrir la société (et l’économie de marché) à tous y compris aux plus démunis.
    Mais cela reviendrait à remettre en cause tous les privilèges de nos gouvernants à commencer par celui de se pavaner devant les caméras en présentant leurs pauvres idées comme le seul chemin à prendre : pas concevable dans leurs cerveaux étroits.
    On doit reconnaitre à Macron le courage de lancer deux-trois sujets tels que cette vidéo habilement lâchée afin de créer une prise de conscience. Peux depuis 40 ans l’on fait (en tout cas pas nos présidents précédents).
    Libéralement vôtre.

    • En total accord avec votre commentaire, notamment sur votre partie traitant de l’infantilisation/déresponsabilisation des personnes avec le système dans lequel nous sommes.

      Malheureusement, pour de nombreuses personnes, il est plus facile de se laisser porter que de se prendre en main, surtout si vous vous moquez de l’image que vous renvoyiez.
      Et pire, certaines personnes en courage cette déresponsabilisation et la trouve normale, je m’explique avec une anecdote personnelle. Je discutais avec un collègue de la mise en place du prélèvement à la source et j’arguais de la non utilité de ce dernier étant donné l’existence de la mensualisation et la possibilité d’imposer cette dernière. Le contre argument de mon interlocuteur se basait sur le fait de la non capacité de certains foyers à gérer leur argent et à anticiper leurs impôts (prélevés mensuellement ou autre) et à considérer leur salaire perçu comme total. A partir de ce moment, j’ai arrêté de discuter 🙂

      • « il est plus facile de se laisser porter que de se prendre en main, surtout si vous vous moquez de l’image que vous renvoyiez. »

        Si la solidarite venait de l’entourage ou du quartier, et etait volontaire plutot que forcee, les gens feraient des efforts pour justement avoir une image d’eux-meme plus positive. Des que la solidarite est lointaine et automatique, plus besoin d’effort.

  • Dans ce pays, il y eut les sans-culottes.
    Aujourd’hui, il y a les sans-dents et les … sans-couilles 🙁

  • « On continue de rembourser des trajets en taxi en lieu et place d’ambulances »…….C’est le contraire, le trajet en ambulance toute équipée et avec deux ambulanciers coute beaucoup plus cher que le simple taxi.

    • @Bernard
      Bonjour,
      Une ambulance toute équpée est plus chère puisque le service n’est pas le même. Un taxi n’est pas un ambulancier, il n’a pas la même formation ni la même licence. D’ailleurs je ne comprends pas pourquoi les compagnies d’ambulance n’ont pas encore attaqué les sociétés de taxi qui leur piquent leur clientèle *, les taxis l’ont bien fait quand Über s’est fait connaître. Histoire qu’elles goûtent à leur médecine. (*dans notre pays si bien ordonné, structuré et cadré tout comme il faut avec les bons cerfa en bonne et dûe forme.)
      Les remboursements des taxis se font « en lieu et place d’ambulance », ce qui veut dire que la Sécu verse au taxi le coût pour une ambulance.

  • C’est rigolo de finir ce billet sur une citation d’un socialiste pur jus.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Pourquoi_le_socialisme_%3F

  • Texte hilarant comme d habitude. La forme est tres bien. Par contre le fond est un peu juste.

    1) le probleme n est pas de prendre un taxi au lieu d une ambulance (ca coute bien moins cher le taxi), mais de prendre le taxi au frais de la secu alors que si elle aurait du payer la personne se serait fait amener ou aurait marcher

    2) L auteur pointe le haut niveau de depenses sociales et juste apres se plaint de retraites faibles…
    Doit on lui dire que deja 50 % des depenses sociales sont le paiement des pensions ? et que si on doit augmenter les pensions, on va avoir non pas 10 % mais 15 % de depenses sociale. Le systeme de retraite a ete concu a une epoque ou les vieux touchaient pas grand chose et avaient le bon gout de mourir vite (retraite a 65 ans et mort a 70). Maintenant on a retraite a 60 et mort a 85, soit 25 ans a financer au lieu de 5… Pire la generation du baby boom est nombreuse donc plus de pensions a payer (et de potentiel electeurs a choyer en maintenant un niveau eleve aux pensions de retraite quitte a ce que le Systeme soit en deficit perpetuel)

    PS : les 10 % de depenses sociales sont a 50 % le paiement des retraites. Les RSA et autres prestations, c est 2 % autrement dit peanuts. Si on doit faire des economies, il semblerait logique de le faire sur les 50 % et non sur les 2 %. Mais c est evidement suicidaire electoralement ..

    • 1) c’est exactement le problème ; soit il faut prendre une ambulance et dans ce cas le taxi est inadapté et reviendra trop cher pour un sous-service ; soit il ne faut prendre ni taxi ni ambulance.
      2) les retraites sont minables parce que c’est dans le domaine social et non dans la prévoyance individuelle.

      • D’accord sur le fond et s’il y avait moins d’abus (dont les cures à tout va) ce serait beaucoup mieux. Un bémol toutefois : quid de la personne de 85 ans qui ne peut plus se rendre à l’hopital se trouvant à plus d’une heure de route ? Elle est suffisamment bien portante pour y aller en voiture non médicalisée et pas suffisamment pour y aller seule…

        • @ahd289
          IL y a forcement des cas ou le taxi va etre necessaire. Mais quand c est gratuit car c est l Etat qui paie comme dirait Hollande, qui va se gener et refuser le taxi ?

          Dans votre cas, la personne demanderait a un voisin ou a sa famille de l amener si elle ne voulait pas payer le taxi

        • Ca me paraît simple : si on veut se prémunir contre la perte d’autonomie, que ce soit pour aller faire ses courses au marché ou en consultation médicale, on souscrit un service privé et/ou une assurance ad hoc et la sécu n’a rien à y voir.

          • oui… toutefois pour être complet on doit admettre qu’il existe une partie de la population incapable de subvenir à ses besoins dans un monde moderne, c’est une réalité et en vérité c’est de ceux là qu’on parle… les autres eh ben ils pensent encore que pour bénéficier de trucs, ils faut payer pour les avoir..reste que construire un modèle de société qui généralise l’assistanat parce il y en a qui en on t besoin est périlleux…

            • Si pendant une période de votre vie vous n’êtes pas en mesure de payer vos primes d’assurance, la collectivité les prend en charge. Mais ça reste une prise en charge des primes, non une assurance par la collectivité.

      • Dans le Jura, une compagnie de taxi est réputée pour ne prendre que le sanitaire. Il faut aller à St-Laurent pour avoir de la disponibilité. Expérience personnelle.

    • Bonjour,
      Renseignez-vous sur ce qu’est devenu l’argent des baby boomer qui ont cotisé à haute dose pendant leur vie active sans que leurs parents -alors à la retraite- en profitent. Il y a eu des surplus énormes. Qu’est devenu cet argent ?
      Moi, arrivant à la retraite je demande qu’on me rende mes cotisations.

      • c’est trop tard. c’est avant qu’il fallait y penser et mettre en place les stratégies d’évitement.

      • @Helebore. Reprenez vos bulletins de salaires des annees 60-70 et comparez avec maintenant. Vous verrez qu a l epoque vous cotisiez a un taux ridicule par rapport a maintenant. La haute dose c est maintenant, pas en 1960.

        Apres vous pouvez penser a la demographie : il y a bien plus de vieux maintenant qu avant (les baby boomers sont maintenant retraités et les gens vivent bien plus longtemps. En 1960 quelqu un de 80 ans etait exceptionnel, maintenant c est courant. On a meme de plus en plus de centenaires)

        • Les salaires aussi étaient ridicules. Pauvre naïf, il faut faire un calcul de re-valorisation. Avec un smig de 1000francs dans les années 50 (je n’étais pas née), on pouvait vivre, le calcul avait été fait pour « couvrir » les besoins jugés essentiels, aujourdh’ui avec le smic on ne peut pas vivre sans aides sociales. Alors comparez ce qui est comparable ! Je suis bien placée pour savoir que les baby boomers ont payé plus que ce qui a été versé à leurs parents. Nouvelles générations, retroussez vos manches et travaillez !

      • Vos cotisations ont payé la retraite de vos anciens à vous. Votre génération a globalement refusé de mettre en place les solutions pour que quand vous seriez un ancien à votre tour, vous ne soyez pas à la charge de la génération suivante. Mais individuellement, vous pouviez le faire, et s’il est trop tard pour vous, vous pouvez encore militer auprès de vos proches pour ne pas que la bêtise se perpétue.

        • J’ai aussi assurer mes arrières individuellement car tout système collectif me paraît suspect. Et vous que faîtes-vous ? Pour vous et pour les générations suivantes ? Sachez que ce qui a été mis en place après la guerre, l’a été fait sur un principe qui devait se perpétuer et non pas pour assurer les vieux jours d’une seule génération.

          • Je me suis constitué de quoi ne pas dépendre de la retraite par répartition. Malgré le fisc, qui n’a pas aidé. Et j’ai essayé de convaincre ceux qui voulaient bien m’écouter que ce qui avait été mis en place après la guerre, tout comme l’URSS ou la partition de l’Allemagne, répondait à des principes qu’il ne fallait pas perpétuer.

      • @Helebore.

        « Moi, arrivant à la retraite je demande qu’on me rende mes cotisations « .

        Quelle naïveté, c est presque touchant.
        J ai une mauvaise nouvelle pour vous : Vos cotisations sont déjà claquées. Vous devrez donc espérer que le système de solidarité obligatoire entre les générations perdure.
        Espérez.

    • cdg, décidément, votre haine des retraités n’a pas de limites. Heureusement, votre clavier n’est pas une mitraillette sinon ils ne seraient plus et le RSA et autres prestations pourraient continuer à précipiter le pays vers le marasme!

      • Je crois que personne n’a la haine des retraités ici. Ce serait stupide de penser cela.
        C’est le système de retraite Ponziesque par répartition que les libéraux dénoncent. Ils veulent la liberté, donc le choix pour prévoir leurs vieux jours, ou pas, être solidaire ou pas, avec qui et pour les causes qu ils choisissent.
        Personne ne vous empêchera de pratiquer vos manies collectivistes entre collectivistes si vous le voulez encore.
        Et ça c est intelligent.
        C’est subtil comme différence, voyez vous ou bien ?

        • Je crois que je ne comprend rien aujourd’hui.

        • Vous devez être très jeune pour penser que les gens pourraient assurer leur retraite individuellement. On ne pense pas à sa retraite quand on est jeune, ou bien on y pense mais comme une réalité très, très éloignée… C’est bien pourquoi ce système de retraite a été mis en place et c’est un bon système car sinon les vieux crèveraient dans la misère.

          • Quand on est jeune, on est encouragé par l’Etat à ne pas penser à ces choses-là, et à confier son sort aux bons soins du gouvernement qui veille sur vous. Quand on est jeune et qu’on a un peu de jugeote, on reconnaît ça comme le « Viens donc chez moi pour le dîner ! » de l’araignée à la mouche, et on sait bien que si l’administration parvient à le faire, alors on doit pouvoir, individuellement, faire beaucoup mieux. Le système a donc été mis en place pour éviter cette prise de conscience des jeunes et les garder dans la dépendance du collectivisme. Quant à prétendre que sinon les vieux crèveraient dans la misère… Je n’ai pas encore trouvé une seule personne affirmant qu’elle laisserait crever les vieux si « on »(la loi votée par ses représentants) ne la forçait pas à cotiser pour eux. Le consentement à l’impôt ou à la cotisation est acquis pour empêcher les « accidentés du parcours » de crever de faim. Mais il ne faut pas généraliser cela à un principe universel standard pour ceux dont la carrière est normale, voire privilégiée genre cheminot ou intermittent du spectacle.

            • Où avez-vous pris que les cheminots étaient des privilégiés ? Ils y a des précaires et ceux qui sont titularisés gagnent correctement leur vie (sans plus). Et actuellement il y a des postes de cheminots vacants. Mais qui en veut avec les horaires décalés ?

              • Les cheminots sont privilégiés parce que leur retraite coûte bien plus à la collectivité que, mettons, celle d’un menuisier industriel en 2×8, et que le service rendu est déplorable sans la moindre sanction alors que si le menuisier travaillait aussi négligemment de la qualité et des clients, il serait immédiatement remis à la discrétion de la charité publique. Le cheminot peut se permettre de coûter au contribuable et à l’entrepreneur pendant toute sa carrière, et de bénéficier ensuite, souvent plus tôt qu’un autre, d’une retraite bien supérieure au minimum charitable que la décence seule, et non la contribution passée à la société, justifie.
                Que certains postes soient vacants montre sans doute que tant qu’à vivre aux crochets du contribuable, certains se satisfont de le faire sans travailler à perte pour lui coûter encore plus…

              • Un privilégié est celui à qui on accorde des avantage par rapport aux autres.
                Ce n’est pas une question de rémunération.
                Je sais que pour vous cela ne peut être qu un riche même si il gagne honnêtement sa vie, d où votre incompréhension de ce terme.

          • Vous vous contredisez Hélèbore.
            Vous supposez que je suis bien jeune car je pense que les gens peuvent s assurer une retraite par eux même, mais dans la même phrase vous dites que les jeunes ne pensent pas à leur retraite.
            Du coup je suis vieux ou jeune ? Je m y perds.

             » mon système est mieux, sinon tout le monde meurt pauvre  »
            Bel argument.

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