Violences scolaires : et voilà que l’on tremble devant des enfants !

Pas des adolescents qui découvrent leur force. Des petits, des marmots. 6 ou 7 ans. Sans doute encore assez petits pour qu’un adulte puisse les retenir d’une seule main.

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Violences scolaires : et voilà que l’on tremble devant des enfants !

Publié le 24 mai 2018
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Par Stanislas Kowalski.

L’affaire se passe dans un petit village de la Loire, Saint-Victor-sur-Rhins. À la suite d’un incident grave survenu jeudi (25 points de suture), le maire décide de fermer l’école pour deux enfants, deux enfants bien identifiés, connus et suivis pour leurs troubles du comportement depuis maintenant trois années. Ce n’est assurément pas un manque de moyens matériels.

Les classes ne comptent qu’une vingtaine d’élèves, et chacun des petits perturbateurs bénéficie des services d’un auxiliaire de vie scolaire à temps plein. 138 élèves privés d’école parce que deux d’entre eux parviennent à déborder les adultes.

L’adjointe à la vie scolaire, Delphine Tournus, témoigne :

« Jeudi, lorsque je suis arrivée dans l’école, j’ai trouvé six enseignantes et trois AVS en pleurs ».

Impressionnant rapport de forces ! Je m’empresse de préciser que si absurde que cet événement paraisse, je n’en blâme pas les acteurs, car le mal vient de plus haut.

 

La hiérarchie dans le déni

Bien sûr, comme à son habitude, la hiérarchie est dans le déni. Pour l’inspecteur, Jean-Pierre Batailler, pas question de retirer les enfants de l’école « alors qu’ils sont très jeunes et encore en pleine évolution et progrès ». Les pauvres petits sont « stigmatisés par cette fermeture symbolique ». C’est sans doute vrai. J’imagine que les enfants concernés prennent très mal cette décision à leur encontre. Et s’ils se rendent compte que l’affaire est médiatisée, ce sera encore pire.

Mais peut-on blâmer le chirurgien qui fait mal en crevant un abcès ? Pour que tout une équipe de professionnels, vraisemblablement dévoués, craque en même temps, il en faut de la fatigue accumulée. Trois ans d’insultes, de coups et de crachats, nous dit-on.

Cet événement ne surprend guère les professionnels de l’éducation. La décision du maire, on le sait, est un peu dérisoire, une sorte de don-quichottisme désabusé. Bien sûr, avec un peu de chance, par les mérites de la médiatisation, il peut obtenir que les enfants en question soient changés d’école. Les enseignantes qui ont pleuré jeudi seront soulagées. Mais le problème sera seulement déplacé. Que va faire l’école qui accueillera ces enfants en souffrance, ces enfants qui savent trop faire souffrir les autres ? Et surtout, on sait que cette situation lamentable est plus qu’une anecdote. Elle est le résultat de lois imprudentes et de l’idéologie qui transparaît dans les propos de l’inspecteur.

 

L’idéologie de l’inclusivité

Le fond de l’affaire est là, dans la prétention d’inclure tous les enfants dans la même école, sous prétexte d’égalité (et peut-être aussi par facilité administrative). Une loi de 2005 oblige les écoles à accepter les handicapés. Les bureaucrates ont imaginé qu’en affectant un assistant de vie scolaire non formé à chacun d’entre eux, cela se ferait tout naturellement.

Il ne s’agit pas seulement d’essayer, il faut obligatoirement réussir. Il n’y a rien de choquant à vouloir offrir une scolarité aussi normale que possible au malade en fauteuil roulant ou aux enfants déficients auditifs. Après tout, cela vaut le coup (le coût ?) d’essayer. Mais que faire si on n’y arrive pas ? C’est dans la réponse à cette question que l’on reconnaît les grands leaders. Pas dans les belles promesses généreuses et stupides.

 

Un trouble grave du comportement

En l’occurrence, le handicap n’est pas une inoffensive déficience motrice, mais un trouble du comportement qui se manifeste par des violences. Il menace toute la communauté, mais il est sacralisé de la même façon. On ne déscolarise pas un enfant ! C’est devenu un absolu ! Pas même pour quelque temps, pas même le temps de chercher une solution plus adaptée. Non, il faut que la réalité se plie aux grands principes. Car une autre loi oblige l’administration à trouver un autre établissement et en pratique ce sont souvent les chefs d’établissement qui doivent s’en charger. Dans les cas les plus terribles, la procédure peut prendre des mois, des mois pendant lesquels les perturbateurs restent inclus-exclus dans l’établissement.

Certes, on peut, on doit s’occuper de tous les enfants. Mais pour pouvoir s’occuper de la brebis égarée, il faut pouvoir laisser les 99 autres en sécurité dans la bergerie. Je veux bien croire que tous les enfants soient éducables d’une certaine manière, mais pas tous en même temps, pas tous au même rythme sur les programmes arbitraires d’une République centralisée.

Les situations exceptionnelles requièrent des moyens exceptionnels, ou plus exactement, une liberté d’action à la mesure du défi. Il faut pouvoir isoler les enfants violents et abandonner le programme scolaire, si c’est nécessaire pour les apprivoiser ou pour les soigner. On met bien les pestiférés en quarantaine.

Ce n’est pas pour les stigmatiser, c’est pour mieux les soigner et protéger les autres. Je ne crois pas, en l’occurrence, que ce soit un problème de moyens financiers. Il y a déjà beaucoup de personnel pour s’occuper d’eux, mal affecté, certes, mais suffisant. En revanche, c’est certainement un problème de liberté et de pouvoir de décision.

J’en reviens à l’étonnement du début. Comment neuf adultes peuvent-ils se laisser déborder par deux enfants qui ne pèsent pas bien lourd ? C’est très simple. Cela arrive quand des adultes consciencieux sont pris au piège entre des devoirs contradictoires. La maîtresse ne peut pas s’occuper à fond du fauteur de troubles, parce qu’elle a une vingtaine d’autres enfants à instruire.

Elle ne peut pas le faire tenir en place, mais elle ne peut pas non plus le laisser filer, parce qu’elle sera tenue pour responsable, s’il joue et se fait quoi que ce soit pendant qu’il est censé apprendre. Elle ne peut pas appliquer de sanctions efficaces (à supposer qu’il en existe pour ce profil-là). Elle ne peut pas non plus le renvoyer à la maison le temps que la tension retombe.

Alors le gamin file, l’enseignante est obligée de lui courir après. Elle trébuche et c’est le drame. Les larmes des enseignantes ne sont pas des larmes de douleur physique. Ce sont les larmes accumulées de trois ans d’impuissance. Et c’est bien pire. Impuissance absurde, provoquée. Ce n’est pas l’impuissance face aux forces de la nature, qu’il faut bien accepter. Non, c’est tout bêtement une impuissance administrative, légale et tamponnée.

C’est au ministre, aux inspecteurs et autres bureaucrates, que j’ai envie de m’adresser. On vous demande des moyens que vous ne pouvez plus prendre aux contribuables. Ma demande est plus simple et bien plus difficile : rendez aux petits responsables le pouvoir de décision nécessaire à l’accomplissement de leur devoir. Et rendez-leur la possibilité d’échouer.


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  • Depuis longtemps je fais savoir à qui veut que majoritairement les Français sont devenus des loques avec lesquels on fait ce que bon semble à certains. La féminisations est au point ou des enfants de 5 à 7 ans font peur à toutes ces loques ! c’est peut être le principal problème dans l’enseignement ou ces loques sont incapable de faire régner un peu de discipline. Cela n’étant pas assez, les loques sont devenus sales jetant leurs détritus partout dans la nature sous la sainte bénédiction de la classe politique locale qui continue à assister les loques au point de créer certainement des brigades pour torcher l’arrière train de la grande majorité. Cela dit plus il y a de contraintes, plus il y a de taxes et de charges plus il y aura des assistés c’est ainsi dans tous les pays communistes ou sous des dictatures diverses. On connait également l’avenir économique de ces pays.

    • @Laurent46
      Les Français sont-ils destinés à être des loques et nos problèmes viennent-ils de la féminisation de la société comme vous le dites? Pas sûr.

      Pour l’impression que j’en ai, il me semble que les Français sont plutôt du genre « pacifiques combatifs ». (étant d’anciens Celtes, leur nature est double). Donc ils sont tout et son contraire : à mi-temps bourreaux de travail et à mi-temps hédonistes. Tantôt capables de ruses et de lâcheté pour avoir la paix, tantôt capables de courage pour défendre leur liberté.

      Or les dictatures n’aiment pas le courage des populations, mais seulement leur obéissance et leur soumission.

      La France est une dictature (certes imparfaite) où l’Etat travaille à la soumission d’une population qu’il entend fabriquer à sa main avec sa fiscalité prédatrice et son école de la République. Résultat, il n’y a que les têtes brûlées qui peuvent mettre en échec un tel régime, et surtout les enfants car ils ne se rendent pas compte.

      Une dictature fabrique toujours des adultes lâches parce que conscients des risques qu’elle fait peser sur eux. Elle règne par la peur que ses institutions inspirent et elle ne peut être mise en échec que par des inconscients comme des enfants qui en montrent les limites.

      Cela peut réveiller chez les adultes le courage de s’affranchir de la situation absurde dans laquelle ils sont placés, pour retrouver leur sens des responsabilités et la liberté qui va avec. Après le temps de la lâcheté vient nécessairement le temps du courage.

    • Quel beau mépris d’autrui ! C’est tellement facile d’insulter derrière son ordinateur !
      C’est une « loque » qui va vous répondre : l’article vous l’explique très bien : il ne s’agit pas de faire régner la discipline, mais de se confronter à des enfants avec un handicap avéré, qui provoque de graves troubles du comportement.
      Les enseignants ne sont pas des médecins, ni des psy. Quand ces enfants sont diagnostiqués, les parents sont libres de transmettre les infos aux enseignants. Les psy (même les psy scolaires) doivent respecter le secret. Les parents sont libres de refuser l’insertion de leur enfant dans une structure spécialisée. Les enseignants se retrouvent donc livrés à eux même, sans outils et sans soutien.
      Quand ils se mettent en grève, le chœur des gens comme vous les traitent de fainéants, ce qui facilite la « surdité » du ministre concerné. Et les problèmes perdurent, voire empirent.
      Bonne nouvelle, actuellement, certains autistes très difficiles ne sont pas acceptés dans les écoles, ca va bientôt changer ! Les enseignants devront tous les accepter…
      Si votre petit fils reviendra un jour de l’école avec l’œil crevé par un tel gamin, peut être regretterez vous de n’avoir pas plus soutenu les enseignants quand ils en avaient besoin… En attendant, continuez à les traiter de loques, mais veillez ne pas en être une autre, de celles qui gueulent assis dans leur fauteuil…

      • @ Claire la « loque »
        « handicap avéré  » . . . par qui ?
        par des psychologues biberonnés de psychanalyse freudo-lacanienne ?
        Confirmé par des Razed pleins de bilans neuro-pédo-psy fourretout-passepartout ?
        À grands coups d’AVS, les profs démissionnent face aux enfants différents des leurs et de ceux de leurs amis, ne correspondant pas au formatage de l’éducation nationale.
        Pour le coup de « l’œil crevé » vous touchez le fond.
        Le tout dans une réponse, que vous seule y loque.

        • manifestement, vous ne connaissez pas ce qu’est l’autisme ?

          • Si un gamin crève l’oeil de son petit camarade, d’abord j’ai des doutes sur le diagnostic d’autisme.
            Ensuite, l’autisme a bon dos. Je suis sûr que si j’avais 5 ou 10 ans aujourd’hui, on m’aurait diagnostiqué atteint d’autisme. Idem pour un certain nombre d’élèves que j’ai côtoyés en primaire. A l’époque, et avec raison me semble-t-il, la question n’était pas posée sous la forme « autiste ou pas ? » mais sous celle « école bénéfique ou pas ? ». Si la réponse était négative, le gamin avait un avenir manuel tout tracé, d’ouvrier agricole à employé d’artisan, sans aucun doute plus valorisant que celui de marginal assisté à vie ou d’assistant de voyou qu’on semble privilégier maintenant.

            • @ MichelO
              Un simple souvenir: un élève (+/- 15 ans, c’était mon voisin!) est en train de défaire le bord de plastique des nouveaux bancs que nous inaugurions, cette année-là!
              Il ne fut puni que d’une gifle unique du prof, en réponse sans rage, à son atteinte contre le mobilier mis à sa disposition: cela a suffi et je ne crois pas qu’il y ait eu plainte: les mêmes parents qui agissent selon leur total libre arbitre, chez eux, ne tolèrent plus qu’un enseignant fasse la même chose, en classe!
              Pourtant l’effet fut immédiat et fut moins pénible ou chronophage que d’écrire sur 20 pages la même phrase!

              En ce temps-là (1964), si on était puni à l’école, il n’était pas rare que le père double la punition d’une autre!
              Je ne suis évidemment pas pour les sanctions corporelles; mais je crois encore dans le lien immédiat entre un acte clairement répréhensible et sa sanction immédiate en rapport direct.

              Que vaut une sanction de justice avec sursis survenant , au tribunal, 3 ans après les faits sur le plan de la dissuasion?
              La France a trop de penseurs parisiens ou en province, scribouilleurs administratifs de lois et règlements mais jamais confrontés au « terrain » où c’est simplement inapplicable ou inefficace!

        • Handicap avéré.. Comme je l’ai expliqué, les enseignants ne sont pas tenus informés de la nature du handicap de l’enfant au comportement anormal et parfois dangereux qui leur est confié. Allez vous débrouiller avec ça, pour savoir comment atteindre et faire progresser ces enfants…
          Quant au coup de l’oeil crevé, pourquoi dites vous que je touche le fond ?
          Dans mon école, nous avons « gardienné » un enfant très difficile cette année. « Gardienné » car il était inaccessible à tout apprentissage et gênait énormément sa classe (cris (ne sait pas parler), se levait tout le temps etc…). Du coup, chaque enseignant le prenait dans sa classe par demi journées, pour soulager les élèves de CP où il était inscrit, et que ceux là puissent apprendre.
          Dans les classes où il était, nous devions systématiquement cacher les ciseaux et tout objet pointu tant cet enfant pouvait devenir violent de manière inattendue.
          Après une menace de grève de l’école, ses parents ont fini par accepter qu’il ailles dans une école spécialisée, ce qu’ils avaient refusé l’an passé. Et comme la place dans l’école spé la plus proche n’était plus disponible (elle l’était l’an passée), un taxi emmène cet enfant chaque jour dans une école d’un autre quartier, aux frais des contribuables !
          Bilan, même l’école spé ne s’en sort pas, cet enfant relève d’une structure hospitalière….

          Si vous aviez été à la place des enseignants, qu’auriez-vous fait ? Merci de votre réponse.

      • @claire

        L’éducation est un domaine trop important pour laisser la place à la fatalité!
        La nouvelle ère numérique qui s’annonce demandera toujours plus de qualification au niveau du « management » dans le cadre d’une économie mondialisée toujours plus complexe.
        L’essentiel reste ainsi la sélection par l’argent qui est bien sous -jacente dans le système éducatif:
        Les parents qui peuvent financer une école privée à leur progéniture n’auront aucun problèmes subséquents à cette orientation inclusive d’enfants à risques et hors de contrôle dans l’école publique,et plus tard suite à la sélection « parcours sup »ou le nouveau parcours des post-bac,le financement des études universitaires pourra de nouveau s’opérer dans le cadre d’une surface financière ad hoc des géniteurs.
        Cette évolution correspond avant tout aux besoins et à la réalité d’une nouvelle économie mondialisée.

    • Au vu de certains commentaires, il n’y a pas que ces 2 jeunes élèves qui souffrent de troubles du comportement et de troubles psychiques !

  • Je suis assez d’accord: les français sont devenus des châtrés

  • Vu que vous n avez plus le droit de rien faire, pas etonnant qu on en arrive a ce type de situation.
    L administration de l EN pratique la politique de l autruche (pas de vagues-> pas de Probleme a regler). Les parents d eleves refusent qu on sanctionne leur cherubin (quand j etais gamin, mon pere m avait clairement dit que si l instituteur me mettait une claque et que je venais me plaindre a lui, il m en mettrai 2 autres)

    Le pompon : on a un projet de loi pour interdire les chatiments corporels pour les parents ! comme ca on aura encore plus d asociaux incontrolable

    • @cdg
      Bonjour,
      « Le pompon : on a un projet de loi pour interdire les chatiments corporels pour les parents ! comme ca on aura encore plus d asociaux incontrolables. »
      C’est déjà le cas. Le nombre d’enfants avec « handicap » de trouble comportementaux a éxplosé. Durant mes 16 ans de scolarité (oui j’ai eu le bac tard) je n’ai jamais eu de camarade de classe au comportement troublé, et pourtant j’ai été scolarisé dans des zones dites « sensibles ». Dans mon année de CM1, une bagarre de bienvenue qui m’étais destinée, a été arrêtée par la directrice, un petit bout de femme d’1m60 à peine, qui nous frappés avec ses béquilles et placé chacun à un des platanes de la cour. L’année d’après, j’ai eu droit à un passage à tabac en règle, coups de pieds inclus, devant les instituteurs et le directeur dont j’étais élève de CM2. Séparer des élèves qui se battent avec des béquilles à l’heure actuelle… no way. Les élèves ne doivent pas être seulement touchés, bien qu’ils se permettent de mettre des baffes, pour rigoler, il ne faut surtout pas les effleurer. Les moyens de sanctions classiques n’ont aucun effet sur ce genre d’élèves violents,

  • Le pédagogisme, l’étude des genres, la perte des re-pères ont des conséquences.
    On peut constater que le parricide sociétal de Mai 68 produit de tels résultats et s’il y a un constat sans appel c’est bien le suivant :
    Plus des trois quart des jeunes djihadistes sont issus de familles monoparentales, autrement dit, uniquement élevé par leur mère.
    S’il ne faut pas confondre une saine autorité et l’autoritarisme, le fait est là, il n’y a plus ni l’un, ni l’autre.

    • @ François ALLINE

      Peut-on tirer des conclusions anthropologiques, sociologiques ou autres points de vue de « sciences humaines », du groupe restreint de Français partis et engagés dans le jihad? Franchement, j’en doute!

  • le livre de bernard Ravet principal dans des collèges difficiles de Marseille est a lire, son experience laisse sans voix face aux réactions de sa hiérarchie dans des situations difficiles! on comprend mieux ou nous sommes tombés après des années de laisser aller et de non intervention des rectorats , de la justice, des élus!
    mot d’ordre ne pas faire de vagues !
    le livre:
    « Principal de Collège ou Imam de la République »
    Bernard Ravet
    edition Kero

  • vous dites : « rendez aux petits responsables le pouvoir de décision nécessaire à l’accomplissement de leur devoir. Et rendez-leur la possibilité d’échouer. »
    il faut ajouter « et donnez leur le droit de distribuer quelques gifles quand nécessaire ».

    • Plainte en gendarmerie pour avoir tiré un élève par le blouson, hier une inspectrice en lycée pro invitait les enseignants à la bienveillance, je pourrai écrire un livre!

  • « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes »
    Bossuet.

  • Voilà des enfants qui ont bien compris comment coûter une fortune au contribuable !

  • Laurent46 relisez l’article quel rapport avec la féminisation ? Les grands zintellectuels de gôche qui contrôlent le vivrensemble sont responsables de la situation actuelle de la France avec leurs beaux discours. Ce sont principalement des hommes non ? Ne vous laissez pas aveugler par votre misogynie.

  • Laurent46 ces enfants de 5 à 7 ans ne font pas peur à CELLES qui doivent s’occuper d’eux, ce sont les Grands (hommes) avec leur préceptes ridicules qui leur font peur. Car si elles osent faire ce qu’il faut (laisser cet enfant de côté ou lui en coller une quand il ne s’agit pas d’un handicapé) c’est ELLES qui se retrouveront devant la justice pour coups ou non assistance ou je ne sais quoi encore. L’actualité vient régulièrement nous rappeler qu’en France il est interdit de se protéger soi-même car si au final vous blessez votre agresseur, il vous portera en justice. Et gagnera, grâce à la justice écrite par des HOMMES (après tout « loques » va bien aussi aux hommes). Alors revoyez votre discours stupide ! Ou réglez le différend que vous avez avec les femmes de votre entourage qui vous écrasent.

  • Familles monoparentales ah ah ah ça fait 40 ans qu,on renvoie la délinquance à l’absence du père, en oubliant qu’il y a autant de délinquants dans les familles « normales » mdrrrr. Les djihadistes n’ont rien à voir avec ce concept, au contraire même, ils ne peuvent que rejeter la loi de la mère, comme le leur apprennent leurs préceptes nord-africains qui veulent qu’il n’y a que la parole (et le point) du père, frère, cousin etc qui compte. Donc ne condamnez pas les mères de ces gens-là, leurs fils ne risquent pas de les écouter ! Combattez plutôt le droit de porter un voile dans la rue (ça aidera celles qui ne veulent pas le porter mais y sont contraintes par l’entourage).

  • le « poing » pardon, le « point » était certainement une déformation pour contrepoints lol

  • Je suis A.V.S, et ma première classe a été une classe avec des élèves avec des troubles de comportements. Quand un élève commençait à bouillir, je le sortais de la classe, et le laissais dans le couloir. Nous discutions, après qu’il s’était calmé, et cela pouvait 45 minutes suivant l’élève. Ces élèves avaient une intolérance à la frustration, et c’est encore le cas de ceux que je croise et que je côtoie dans les classes.
    J’en ai extrait plusieurs cette année. Cela a surpris les professeurs. Mon point est que je ne pouvais pas faire mon travail qui consiste à assister des élèves en difficultés scolaires (nommés « dys »). Il m’a été fortement recommandé de ne point toucher les élèves( j’avais attrapé un élève par le bras pour ne pas qu’il reste planté dans le couloir et qu’il ait l’idée de se mettre à courir). Pour un autre, il m’est reproché de faire la police à la place du prof’.
    En tant qu’A.V.S (A.E.S.H depuis l’année dernière soit : Assistant pour élève en Soin Hospitalier), je peux mettre des punitions à tous les élèves, mettre des mots dans leurs carnets de liaison, les coller et faire des rapports d’incidents, à l’exception des élèves que j’assiste, Je ne peux même pas mettre un mot dans leur carnet à l’adresse des parents. Ils ne peuvent pas me rencontrer sans la présence du principal ou d’un de ses adjoint, ou d’un C.P.E ou d’un prof. Je n’ai pas le droit de leur parler directement ni même de leur demander un rendez-vous pour discuter de leur enfant, de son comportement, etc…
    Pour être dans les salles de classe dans lesquelles je suis les cours, je trouve qu’il est demandé aux profs beaucoup de tâches additionnelles qui ne sont pas celles originelles d’un enseignant, et que leur champ de manoeuvres est de plus en plus réduit.

    Pour les cas des élèves avec des troubles du comportement, perturbateurs, violents, et ingérables, je suggère que les directeurs d’établissement amènent ces élèves directement dans les bureaux de ceux (celui de M Batallier par exemple) qui veulent absolument que ces agneaux restent dans les mêmes locaux que les autres élèves qui les subissent.

    • Merci pour ce témoignage très intéressant. Une question: ces limitations à votre pouvoir de punir les élèves que vous assistez, sont-elles statutaires ou relèvent-elles d’un choix local (établissement, médecins, parents)? A qui rendez-vous compte, si vous ne pouvez pas vous adresser aux parents?

      Pour ce qui est de faire la police à la place du professeur, comment dire, c’est délicat. J’espère juste que le professeur n’a pas peur de la faire à la place de quelqu’un d’autre, la vôtre par exemple.

      Enfin, je sais que légalement ça ne vaut rien, mais si vous devez attraper un enfant par le bras pour le protéger ou protéger les autres, vous avez ma bénédiction.

  • les fautifs? les parents d’abord, des mous du bulbe incapables de gérer leurs gamins et de trouver un établissement qui peut les prendre en charge.. ensuite le Maire qui n’a surement pas assez de couilles pour ruer dans les brancards et convoquer les dit-parents pour les sermonner et enfin l’ednat qui est tellement obnubilé par le politiquement correct qu’il ne faut surtout pas toucher aux gamins …cherchez pas plus loin, on comprend la situation..

    • @dekkard
      Bonjour,
      « l’ednat qui est tellement obnubilé par le politiquement correct qu’il ne faut surtout pas toucher aux gamins … »
      Il ne faut surtout pas stigmatiser les gamins en difficulté, parce qu’ils sont difficiles, au risque de les traumatiser ces pauvres petits et qu’ils ne se mettent jamais à étudier. Du coup, on les fait passer en classe supérieure, même s’ils n’ont pas le niveau de la classe antérieure, afin qu’ils ne se sentent pas diminués face aux autres élèves, qui eux, étudient (bossent leurs cours) et tentent d’apprendre quelques trucs ça et là. Vu qu’ils sont quand même un peu malins, ils voient que leurs camarades chahuteurs passent, alors ils ne se foulent pas trop. Certains qui pourraient être des « élèves moteurs », ne s’intéressent même plus aux cours dispensés et à leur contenus. Cette génération est supposée être celle qui créera les métiers du futur… On est mal barré. (Je parle des élèves que je côtoie et qui ne sont pas dans un collège émotif)

      • Cette génération ne saura même pas qu’elle englobera des petits Français. Les petits asiatiques notamment ne leur laisseront pas une chance dans la compétition mondiale.

      • sans parler des diplômes délivrés qui sont dévalorisés au possible….des gens qui avaient un simple brevet des collèges il y a 50 ans sont plus instruits que des branleurs qui viennent d’avoir leur bac.

  • @STF merci pour votre témoignage d’AVS, la situation est encore pire que ce que j’imaginais. En gros vous devez vous occuper d’eux mais pas trop, pas vraiment, sans contact avec personne et votre retour d’expérience n’intéresse personne… On en est là…

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Les auteurs : Nathalie Sayac est Professeure des universités en didactique des mathématiques, directrice de l’Inspe de Normandie Rouen-Le Havre, Université de Rouen Normandie. Eric Mounier est Maitre de Conférences en didactique des mathématiques, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC).

 

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