E-commerce : un bon cru 2017, des opportunités technologiques à saisir en 2018

Acheter en ligne n’a aujourd’hui plus rien du parcours du combattant. Les acteurs du marché travaillent continuellement sur la démocratisation de concepts innovants en matière d’accompagnement personnalisé.

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E-commerce : un bon cru 2017, des opportunités technologiques à saisir en 2018

Publié le 19 mai 2018
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Par Olivier Clémence.

Avec 81,7 milliards d’euros, les dépenses en ligne effectuées par les Français ont explosé en 2017. Une hausse de près de 14 % par rapport à 2016 et un nombre moyen de 33 commandes en ligne par an. Le e-commerce continue son ascension et le m-commerce promet un bel avenir. Petit retour sur les principaux chiffres de l’an dernier et clin d’œil sur les enjeux pour 2018.

Bilan 2017 : le bond en avant des fréquences d’achat

 

Si le commerce en ligne est en perpétuelle croissance, nous pouvons tout de même noter une nouvelle baisse du panier moyen (65,5 euros en 2017 contre 69 euros en 2016). Le e-commerce doit donc son accélération à une nette augmentation de la fréquence d’achat (+19 %).

Comme chaque année, les périodes de soldes et de noël ont su tirer leur épingle du jeu en récoltant près de 38 % des achats en ligne effectués sur l’année.

Une autre date est devenue depuis quelques années un rendez-vous incontournable du e-commerce : le Black Friday. Sa progression chaque année est fulgurante (+ 48 % par rapport à 2016).

L’autre chiffre marquant de l’année concerne l’internet mobile et plus précisément le m-commerce (achat en ligne via un smartphone ou une tablette). La progression est sans ambiguïté : + 38 % de part de marché en un an. Il faut avouer que les parcours d’achat sont aujourd’hui nettement facilités par des sites mobiles de plus en plus intuitifs. Les développements pour accompagner le client de bout en bout se multiplient et s’accélèrent à vitesse grand V.

2017 a donc démontré que le commerce en ligne est totalement ancré dans les habitudes des Français et cela n’est pas près de s’arrêter. La FEVAD (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) prévoit de dépasser le palier des 100 milliards d’euros fin 2019.

Les enjeux 2018 : donner un coup d’accélérateur aux innovations technologiques initiées en 2017

Acheter en ligne n’a aujourd’hui plus rien du parcours du combattant. Les acteurs du marché travaillent continuellement sur la démocratisation de concepts innovants en matière d’accompagnement personnalisé.

C’est ainsi que l’intelligence artificielle fait peu à peu son entrée dans le secteur du e-commerce. Petit focus sur 2 technologies émergentes et très prometteuses.

La réalité virtuelle ou augmentée

L’un des freins au commerce en ligne réside dans le fait que le client ne parvient pas à facilement se projeter avec le produit acheté sur la toile. Grâce à la réalité augmentée, les internautes pourront visualiser le rendu de leur achat, avant même de passer à l’acte.

Le géant suédois a récemment adopté cette technologie. Son application Ikea Place, lancée il y a quelques mois, permet de visualiser à l’avance la manière dont un meuble pourrait s’intégrer à la déco du client. Une transformation du parcours client qui présenterait 2 avantages : augmenter le taux de conversion et diminuer le taux de retour.

S’il est encore un peu tôt pour parler d’une révolution, la réalité virtuelle représente une véritable carte à jouer dans le secteur du e-commerce.

La reconnaissance vocale

Là aussi, des prémices de cette nouvelle technologie ont vu le jour. Alexa, Homepod, Google Home, et plus récemment Google Duplex… Ces assistants vocaux, connus aussi sous le nom d’enceintes intelligentes ont fait une entrée remarquée chez les particuliers.

Côté e-commerce, la reconnaissance vocale simplifiera encore davantage l’expérience utilisateurs. L’internaute n’aura plus à taper des mots-clés sur Google, mais simplement à dicter le plus naturellement du monde sa demande, sans même avoir à toucher ni écran, ni clavier.

Pour être à la hauteur au moment voulu, le e-commerçant devra alors repenser autrement sa stratégie d’optimisation en intégrant davantage le langage naturel.

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  • Juste un détail : n’est-il pas plus difficile et lent d’élaborer une demande précise et cohérente en langage naturel que d’identifier et de taper quelques mots-clés ? Et la conséquence est au final que l’e-commerce fait bon marché du temps du client, qui paie ainsi ce qu’il économise par ailleurs, voire plus…

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