Mélenchon, démocrate en carton

Ses appels à la restauration de la démocratie perdue ne servent qu’à justifier toutes ses cyniques entraves à la liberté d’autrui et à l’État de droit.

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Jean-Luc Mélenchon by Pierre-Selim (CC BY-SA 2.0)

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Mélenchon, démocrate en carton

Publié le 17 mai 2018
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Par Nathalie MP.

Ah, comme elle était belle, cette Fête à Macron du 5 mai dernier ! Le soleil brillait et la France Insoumise accourue par centaines de milliers (selon les organisateurs 1) souriait au monde et chantait joyeusement. « La vie est à nous ! » s’enthousiasmait par tweet Jean-Luc Mélenchon avant d’entonner avec guitare et camarades « Les nantis d’abord », une chanson composée tout exprès pour l’occasion sur l’air des « Copains d’abord » de Brassens.

Les « nantis », ce sont Emmanuel Macron « et son monde » (selon la formule de François Ruffin, député insoumis et organisateur de la fête avec Frédéric Lordon), ce sont les riches et le patronat, ce sont ces « tout-puissants » qui nous gouvernent avec une violence économique qui écrase les cheminots 2.

Et avec une violence policière qui, quelques jours plus tard, Ô terrible confirmation, gazera « intentionnellement » le député insoumis Éric Coquerel (point de vue du député) – qui ne faisait rien de plus qu’apporter son soutien tout naturel et très pacifique au blocage du centre d’examen d’Arcueil pour empêcher la tenue des examens de l’université de Nanterre (le 11 mai 2018), elle-même bloquée en toute illégalité par des étudiants d’extrême-gauche.

Face à tant de violence politique, face au déni de démocratie qui anime en permanence tout ce qui n’est pas Mélenchon-compatible (point de vue mélenchonien), il existe une alternative souriante et heureuse. Elle s’appelle la France Insoumise et elle propose aux hommes de bonne volonté de « rester groupés pour proposer un autre destin à la patrie et au monde » dans le frisson voluptueux de la révolution qui vient :

https://leblogdenathaliemp.files.wordpress.com/2018/05/mecc81lenchon-rassemblement-joyeux-et-souriant-050518.png?resize=449%2C295

https://leblogdenathaliemp.files.wordpress.com/2018/05/mecc81lenchon-destin-pour-la-patrie-050518.png?resize=450%2C311

Quel destin ? Celui du monopole d’État et du service public triomphant, dont l’efficacité proverbiale permettra  de réaliser le « bien commun » ou, plus exactement, de réaliser ce que l’extrême-gauche considère comme étant toujours et partout le « bien commun ».

https://leblogdenathaliemp.files.wordpress.com/2018/05/tweet-melenchon-monopole-detat.png?resize=450%2C292

En réalité, le concept de « bien commun », ou « intérêt général », est introuvable car nous sommes tous différents et nous avons tous des aspirations différentes. La recherche du bonheur nous concerne tous, mais rien ne dit qu’elle doive forcément emprunter les mêmes chemins pour tout le monde.

D’où l’importance, si l’on est vraiment attaché à la liberté et à la démocratie, de laisser à l’individu le plus d’espace personnel possible pour déterminer ses choix de vie, qu’ils soient économiques, culturels, religieux, etc. L’idée de monopole est déjà une coercition.

D’autre part, les monopoles d’État tant vantés par les Insoumis ont fait chez nous la preuve de leur inefficacité : voir le niveau de notre chômage et le nombre de nos travailleurs pauvres malgré des dépenses publiques qui atteignent 57 % de notre PIB, voir le mauvais classement de notre éducation nationale et de nos universités, voir les catastrophes financières que sont la SNCF ou Areva, voir nos déficits et notre dette qui frôle les 100 % du PIB.

Comme la plupart des libéraux, je ne suis pas la dernière à critiquer les choix gouvernementaux d’Emmanuel Macron. Mais tout à l’inverse des Insoumis, ma critique consiste à dire que le gouvernement se contente de réformes trop superficielles qui n’entament en rien les déficiences des monopoles étatiques.

Mais détails que tout cela. Jean-Luc Mélenchon (sa bio) est très sûr de la supériorité de ses choix et de son jugement, comme le montre par exemple son tendre penchant pour la démocratie à la vénézuélienne, laquelle brille tellement par sa recherche permanente du bien-être économique et politique de ses citoyens que ces derniers quittent le pays par milliers.

Aussi, après une telle journée de « Fête à Macron », où les plus belles valeurs de l’humanité que sont la solidarité, la justice sociale et la démocratie se sont exprimées dans la joie et la fraternité d’un « pot-au-feu » de revendications et de luttes partagées, l’Insoumis rentre chez lui épuisé mais heureux, « regonflé à bloc » comme dirait Mélenchon lui-même :

Benoît Hamon aussi est content. Du fin fond de l’inexistence politique que son mouvement Génération.s ne parvient pas à enrayer, l’ancien candidat présidentiel du défunt PS a participé à la Fête et, pas d’erreur, il a senti renaître le souffle de la gauche et de la démocratie :

Bémol de taille cependant : depuis que la contestation s’est installée à l’initiative de la CGT et des autres syndicats d’extrême-gauche dans la foulée des réformes de la SNCF et de l’accès à l’université, tout montre tous les jours que le mot « démocratie » ne signifie pas exactement la même chose pour « la gauche » et pour le commun des mortels.

Là où ces derniers ont la possibilité de faire connaître leur éventuel mécontentement en manifestant ou en faisant grève comme la loi leur en reconnaît le droit, à condition que cela ne provoque pas un trouble à l’ordre public, les premiers considèrent que leur mécontentement doit forcément être aussi le mécontentement de tous les autres. Pour eux, il devient alors parfaitement normal d’empêcher quiconque d’accéder à son lieu de travail, d’études ou d’examen car la lutte de « la rue » ne saurait souffrir aucune exception.

Mélenchon nous avait déjà fait connaître son sentiment sur le sujet il y a quelques mois : non seulement « la rue » est à l’origine de tout ce qui s’est fait de bien sur cette Terre, mais l’élection de Macron, considérée comme illégitime, rend les manifestations nécessaires car il n’existe pas d’autres possibilités de s’exprimer :

C’est la rue toujours qui porte les aspirations du peuple français lorsqu’il ne peut les faire entendre autrement.

Chacun sait qu’il n’y a jamais aucune élection dans ce pays, et chacun sait également que si d’aventure il y en a, la France Insoumise devient automatiquement la victime de toutes sortes d’empêchements politiques, financiers et médiatiques dégoupillés contre elle par le « système », ce qui justifie ensuite de sa part tous les coups de force, coups de gueule et autres ripostes indignées. C’est pratique.

Pour la CGT et la France Insoumise, le blocage devient donc l’expression parfaite et parfaitement légitime de la démocratie et du bien commun. C’est en tout cas ce que voudrait nous faire croire le député Éric Coquerel, prompt à se faire passer pour une victime emblématique de l’oppression des puissants, ainsi que je l’ai relaté plus haut.

Dit par Clémentine Autain, autre député de la FI, c’est encore plus simple. Figurez-vous qu’il y a problème démocratique dès lors qu’on estime que la légitimité des urnes est la seule susceptible de guider l’action du gouvernement :

De là à vouloir instaurer d’autres assemblées plus en phase avec l’idéologie de la FI, selon la méthode mise au point par l’ami vénézuélien de M. Mélenchon, il n’y a qu’un pas que le vote organisé à partir d’aujourd’hui au sein des cheminots à propos de leur acceptation ou leur rejet de la réforme SNCF tente de crédibiliser.

La conséquence logique de tout ceci ne s’est pas fait attendre bien longtemps. Pour faire vivre l’oppression dénoncée, il devient urgent de construire une image du réel en rapport, quitte à s’éloigner de la réalité par le mensonge et les faux témoignages.

Ce fut chose faite à propos de l’évacuation de l’université de Tolbiac. L’État policier aurait fait usage d’une violence inouïe à tel point qu’un étudiant serait mort, ou serait dans le coma, ou aurait été gravement blessé. Il est évident que face à une telle violence, les mouvements de « la rue » deviennent amplement justifiés. Le Média (TV des Insoumis) a complaisamment relayé ces témoignages (avec photos datant de 2017 pendant les manifestations en Catalogne !), mais après enquête, ils se sont finalement avérés faux et mensongers.

Jean-Luc Mélenchon a le chic pour envelopper l’autoritarisme qui affleure sans retenue de tous ses comportements politiques dans les flonflons festifs imaginés par son comparse François Ruffin : chars décorés, pique-niques, chansons, « Nuits debout » et « réveil des betteraves », tout ceci a l’air éminemment sympathique et humaniste. On retrouve le style de la Fête de l’Huma, mais porté si possible un cran plus loin dans la propagande et la mise en scène.

Mais il ne faudrait pas se laisser abuser par ce petit côté sympa et bon enfant. C’est festif et humaniste uniquement si vous partagez le sens de la fête des Insoumis, comme s’en sont rendu compte les étudiants de Nanterre qui se sont présentés en pure perte vendredi dernier à Arcueil pour passer leurs examens.

Comme le disait François Ruffin récemment (vidéo, 5ème minute), « un processus de lutte est toujours un processus où il y a de la casse ». Pas de doute, la formule « l’humain d’abord » qui était le mot d’ordre de Mélenchon en 2012 n’a que peu de rapport avec la réalité de la France insoumise. Et ses appels à la restauration de la démocratie perdue ne sont que la façade en carton construite spécialement pour justifier toutes ses cyniques entraves à la liberté d’autrui et à l’État de droit.

Sur le web

  1. Nombre de participants à la « Fête à Macron » : 38 900 personnes selon un collectif de médias, 40 000 selon la préfecture de police et 160 000 selon la FI.

  2. Les cheminots actuels ne seront pas impactés par la réforme de la SNCF ; les recrutements à partir de 2020 ne se feront plus au statut spécial cheminots mais selon le code du travail qui s’applique actuellement à tous les salariés du privé. Vous parlez d’une violence !
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  • et des tas de gens éduqués sont fans de melenchon..
    Il faut comprendre une chose beaucoup de gens ayant fait des « études » sont frustrés de ne pas avoir une position sociale enviable et de voir de vils marchands prospérer… quand ils aspirent à un état qui décident de tout ils ont dans l’idée qu’ils seront les décideurs et les nouveaux nantis de ce nouvel ordre..

    ils sont intellectuels comprenez vous et le nouvel ordre donnera à chacun un « travail » selon ses talents… hors de question qu’ils vident les poubelles ou descendent dans la mine…ils seront bureaucrates..

    Il ne faut pas creuser bien loin chez ses amoureux du peuple de leur aversion pour les boulots manuels. sinon vu de loin.

    • ils aiment aussi beaucoup les petits paysans…et curieusement…

      achète des actions mélenchon..il est absolument paradoxal de dénoncer les capitaliste et leur vie prétendument douce quand les moyens d’etre « capitalistes » sont donnés à tous!!!

      • et les faut de bien gros bouquins pour dissimuler cette jalousie et cette envie sous des oripeaux de rationalité et de « bien commun ».

    • @jacques pour en connaître un certain nombre il y a chez ces gens une énorme dose d’orgueil accompagnée d’une belle frustration sur le plan de la réussite personnelle. Alors ils se cherchent une « noble » cause. Faire la révolution est en fait la grosse ficelle qui leur permettrait de devenir le « quelqu’un » auquel ils aspirent tant.

    • Ils ont surtout un égo surdimensionné qu’ils projettent à tout va, à tort et à travers, sur ceux qu’ils considèrent comme leurs adversaires.

  • Quand j’étais jeune, on classait ce genre de personnage dans la catégorie des ‘copains’ qui partageaient en ces termes :  » D’abord on fume tes clopes et ensuite chacun les siennes… « 

  • Le fan club à ce mec c’est 80% de salariés à +2500€/mois.
    Ils travaillent tous dans le non-dit d’un entre-soi très « Caucasien ».
    N’étant pas issus de « quartiers en difficulté » ils s’achètent une colère « saine » auprès du marchand Mélenchon.
    Enivrés d’utopie, ils se réclament du peuple, de la rue.
    Mais le peuple, la rue ce n’est pas ça, ce n’est pas ce qu’ils croient.
    J’te leur mettrais le malaise moi à cette petite classe de petits bourgeois !

    • je ne suis pas sûr …y’a aussi beaucoup d’artisans qui gagnent pas des fortunes et des prolos de ma connaissance et qui ne jurent que par ce mec..des pseudos rebelles de pacotille quoi..

  • Les gens ne reflechisssent pas aux conséquences, ils ne regardent que les avantages à court terme. Mélanchon dit qu’ il va taxer les riches à 100%, bravo, il va éradiquer l’ évasion fiscale qui va rapporter 80 milliards, bravo. En réfléchissant 2 secondes on comprend que les conséquences seront désastreuses. Pour Mélanchon l’ état est une tirelire et ceux qui la vident ne sont jamais fautifs……..c’ est donc à ceux qui la remplissent de faire des efforts.

    • Qu’il donne l’exemple en partageant son patrimoine de millionaire obtenu sans effort de sa part et ses juteuses indemnités parlementaires. Comme disait l’Arménien, « je serai communiste quand j’aurai les moyens ».

  • À propos du titre,
    c’est pas sympa pour les cartons !

  • Mélenchon et ses compagnons de »combat » sont des individus qui vénèrent la démocratie telle celle de Robespierre, de Chavez, de Mao et pourquoi pas celle de Pol Pot et bien entendu du vénérable panda qui dirige cette grande démocratie qu’est la Corée du nord.
    Que ceux qui s’enthousiasment des propos de Ruffin (trouvez la rime) de Mélenchon sont au minimum des nigauds sans cervelle ou des révolutionnaires de salon dont le seul souhait est de prendre le pouvoir après avoir décapité les opposants d’une « dictature répressive mais démocratique centralisée telle celle instituée à l’époque par le bon petit père des peuples »

  • Il n’est pas du tout, mais vraiment pas démocrate!
    C’est un Castro, un Chavez, un Maduro en puissance. Il déteste la démocratie qui ne lui permet pas d’arriver au poste qu’il estime devoir être le sien, le plus haut.

  • il me fait juste penser à Peppone (le côté sympa en moins) dans la série des Don Camillo..

  • Encore aujourd’hui, les soit-disant « insoumis » ont fait le clash à l’assemblée.
    Tellement absorbés qu’ils étaient à faire des selfies pour afficher leur présence sur les réseaux sociaux, ils n’ont pas apprécié la remarque du président de l’assemblée.
    Des Tordus ces gens là ! Complètement vrillés !
    Comme les islamistes des « révolutions de Jasmin » qu’ils ont soutenus, ils utilisent la démocratie pour arriver à leurs fins. Une fois au pouvoir, plus rien de démocratique à attendre chez ces gens là.

  • Et il a oublié qu’il fait partie des « riches » qu’il fustige tant.
    Il est dans la tranche de 5 ou 10 % des français les plus fortunés.
    Et massacrer Brassens à ce point, Brassens qui était un vrai libertaire lui.

  • « Je ne voterai jamais pour quelqu’un qui a un problème d’alcool » m’a dit un jour une collègue. Si ce sinistre personnage n’avait que ce problème….

    Il en a un avec la démocratie qui ne peut fonctionner que dans le cadre du capitalisme. Il est honnête de se réclamer de Benito pour la rue. Il a aussi un problème avec le travail puisqu’il n’a jamais vécu que de l’argent gratuit des autres.

  • Juste pour polémiquer, je suis d’accord avec Clémentine Autain : la légitimité de l’action politique ne provient pas de l’élection. En effet même si un million de personnes votent pour un programme liberticide et que je suis le seul à voter contre, le gouvernement issue de cette élection ne peut toujours pas — légitimement –m’ôter mes droits en tant qu’individu. S’il le fait c’est une violence illégitime. Mais ce n’est peut-être pas ce qu’a voulu dire la député.

    • L’inverse est tout aussi vraie : vous seul n’avez rien à imposer au million d’en face. Pour fonctionner, la démocratie doit être totalement dépolitisée : seul le libre marché est démocratique.

      C. Autain a-t-elle une légitimité à saigner à mort les Français pour s’assurer un confortable train de vie ?

      • Vous ne m’avez pas compris. Je ne parle pas de démocratie mais de justice. Le libre marché n’est pas démocratique, il est juste (et efficace).

    • @trèsméchantultralibéral
      Bonsoir,
       » le gouvernement issue de cette élection ne peut toujours pas — légitimement –m’ôter mes droits en tant qu’individu.  »
      Un gouvernement, quelqu’il soit, dans une démocratie, ne peut rien vous ôter, ni vous ordonner : le gouvernement, l’Etat, c’est le Pouvoir Exécutif, il exécute les lois. Le rôle premier d’un Etat, dans un état de droit et en démocratie, est de garantir les droits de la population du territoire dont il a la charge, et la défense de celui-ci. Il n’a pas à faire de lois ni à en passer/édicter (49.3). Dans un Etat de droits, l’Exécutif se sépare du Judiciaire et le rend indépendant.

      Clémentine Auain, Jacqueline Gouraud,… ne touchent plus le sol, et voient la démocratie là où ça les arrange. Avant d’être président F. Hollande avait dit que le 49.3 était « une brutalité »… son ministre ne s’est pas privé de cette brutalité.

      • S’il exécute c’est donc bien lui qui ordonne pas le parlementaire dans son siège. Où voulez vous en venir?

        • @trèsméchantultralibéral
          Bonsoir,
          Je veux en venir qu’il éxécute. Il n’ordonne rien du tout au Législatif ni au Judiciaire, ni même au Peuple. Il éxécute par le biais de l’Admnistration, laquelle est déjà payée pour les services qu’elle « rend ». Quand on exécute, c’est qu’on obéit. Au-dessus de ces trois Pouvoirs se tient celui par qui ceux-ci sont investis : le Peuple souverain. Le chef de l’Etat qui est le garant de la Constitution, et des droits individuels, ne devrait pas promulguer des lois qui rognent ces droits.
          Un parlementaire dans son siège ne peut que donner sa voix, et son avis. D’ailleurs ces parlementaires, pour la plupart membres d’un parti politique, ne devraient avoir que le but de conserver les droits fondamentaux (Article 2 de la DDHC)

  • Cet enfant de fonctionnaires des colonies est à honnir comme à vomir.
    Il incarne la franchouillardise malsaine, la manipulation des êtres comme celle des sens.
    De son atavisme franc-maçonique, transpire un post-colonialisme à faire pâlir d’envie un général putschiste Algérois.
    Sénateur, ministre, député, chef de parti, il ne se serra rien épargné pour continuer à vivre aux crochets de la société.
    Il se présente en pourfendeur du FN mais en catimini médiatique fréquente Patrick Buisson, jusqu’à ses remises de décoration.
    De la « classe affaire » des grands avions d’où il ne sait supporter celle « économique », il fustige les grands patrons.
    Pour réaliser son grand dessein qu’importe, il n’en est pas à une contradiction près.
    Qu’il entraîne derrière lui toute une masse bêllante de godillots lobotomisés aux idées des années 1900 ne le gêne guère, un chef à besoin de soldats.
    À la question : Est-il démocrate ? La seule réponse positive se doit d’être accompagnée de la mention : en carton pâte !

    • @Gian
      Bonsoir,
      « Il se présente en pourfendeur du FN »
      Il en utilise les mêmes recettes de victime du méchant système qui ne l’aime pas. On croirait entendre J-M LePen :
      « la France Insoumise devient automatiquement la victime de toutes sortes d’empêchements politiques, financiers et médiatiques dégoupillés contre elle par le « système », ce qui justifie ensuite de sa part tous les coups de force, coups de gueule et autres ripostes indignées. » Remplacer la F.I par le F.N est ce sont les mêmes mots.

      Jusqu’à il y a quelques semaines, était collée une de ses affiches avec comme slogan « Macron, président des riches ».
      Je ne pouvais m’empêcher de dire qu’il devait être bien content de l’avoir comme président, lui qui perçoit 20.000€ mensuels, avec une belle promotion fiscales, et qu’en plus, comme il a été dit plus haut, il était celui des candidats à présidence qui avait le patrimoine le plus élevé.
      « Macron président des riches » dixit un gars qui palpe 20k€, et qui n’est imposable sur même pas la moitie, et qui profite bien du dit système.

      • Tout à fait d’accord avec vous.
        Il existe comme un effet tunnel entre l’extrême droite et l’extrême gauche qui permet aux personnages, aux idées de franchir discrètement cette barrière de potentiel de l’habituel discours droite-gauche.
        Après avec 20k€/mois, il doit en redistribuer du pognon. J’aimerais bien savoir à qui, j’aimerais bien éplucher ses comptes en banque à ce mec là.
        Pour finir, une petite touche de médisance : il paraîtrait que la dernière fois qu’il a fait des courses, c’était lors de la baisse de 5€ des APL.

  • Quoi de mieux qu’un démocrate en carton pour s’opposer à un libéral de papier ?!

  • le petit maffieu,qui ne vie que de la politique ,quand il n’est pas Sénateur,il devient député Européen, sans démissionner de son mandat ,il se présente Député ,élu ,il démissionne de son mandat Européen. ..quel courageux bref encore un, qui profite bien,et les gogos applaudissent …et il n’est pas le seul!!!!Faire une loi pas plus de 3 mandats unique député,ce qui ne vous empêchera pas de vous présenter soit pour devenir Sénateur 3 mandats et pour finir 3 mandants pour être député Européen. ..quelle belle arnaque !!!!

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