La parenthèse libérale, de Jean-Baptiste Noé

La Monarchie de Juillet fut un moment du respect des libertés, une parenthèse libérale, où la France s’est reconstruite après l’émiettement de la Révolution.

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La parenthèse libérale, de Jean-Baptiste Noé

Publié le 14 mai 2018
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Par Jean-Baptiste Noé.

La France n’est pas que le pays du socialisme et de l’étatisme. C’est aussi le pays des libertés et du respect de la personne. La Monarchie de Juillet fut un moment du respect de ces libertés, une parenthèse libérale, où la France s’est reconstruite après l’émiettement de la Révolution. Emmenées par Louis-Philippe, défendues par des hommes comme Guizot, Tocqueville et Bastiat, les libertés intellectuelles, politiques et économiques y ont été respectées, permettant au pays de connaître une reconstruction magistrale.

La Monarchie de Juillet est l’un des angles morts de la recherche historique, victime des caricatures de Daumier et du mépris républicain. C’est pourtant une période de modernisation accrue de la France, du retour de celle-ci dans le concert des nations, de floraisons culturelles, avec Balzac, Auber et Chopin.

À l’heure où la droite s’interroge sur son avenir, elle aurait intérêt à abandonner la route de la servitude qu’est l’étatisme pour emprunter la voie des libertés, qui seule conduit au bonheur des peuples. Les grands penseurs de la Monarchie de Juillet peuvent être des inspirateurs d’aujourd’hui pour cette famille politique.

« La parenthèse libérale. Dix-huit années qui ont changé la France » reprend des chroniques publiées dans l’Opinion à l’été 2017, dans une version augmentée et enrichie.

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  • Hélas, beaucoup semblent penser que Macron correspond justement à cet orléanisme de la monarchie de Juillet (dont Zemmour pour ne pas le citer). Hélas, trois fois hélas…

  • Les commentaires sont fermés.

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