Homéopathie remboursée : à quoi joue donc Agnès Buzyn ?

Comment Agnès Buzyn peut-elle se déclarer, dans une même phrase, convaincue que l’homéopathie est un placebo et favorable au maintien d’un remboursement normalement réservé aux produits actifs ?

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Homéopathie By Boiron Groupe-Photo Yann Geoffray (CC BY-NC-ND 2.0)

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Homéopathie remboursée : à quoi joue donc Agnès Buzyn ?

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Publié le 3 mai 2018
- A +

Richard  Guédon.

Comment Mme Buzyn peut-elle se déclarer, dans une même phrase, convaincue que l’homéopathie est un placebo et favorable au maintien d’un remboursement normalement réservé aux produits actifs ? Par calcul politique à courte vue. Elle détruit ainsi le capital de confiance fondé sur sa légitimité scientifique.

L’été dernier on pouvait lire dans la presse :

La sécurité sociale annonce qu’elle met fin au remboursement de l’homéopathie : il y a quelques jours, la Sécurité sociale présentait un rapport soulignant que les bénéfices de l’homéopathie n’étaient pas prouvés et recommandait aux médecins de ne plus en prescrire.

Le directeur général de la Sécurité sociale, pour justifier la décision de l’institution, a décrit l’homéopathie comme au mieux un placebo, et un mésusage des fonds limités de la sécurité sociale, qui pourraient être mieux employés sur des traitements qui fonctionnent.

 

L’homéopathie déremboursée… chez les Britanniques !

Enfin, penseront les esprits libres, le bon sens, bafoué depuis des décennies, s’impose dans notre pays !

Hélas, hélas les fins connaisseurs de la langue de Shakespeare auront flairé les anglicismes dans ce texte. Il s’agit d’un collage fait par mes soins et vous devez y remplacer « Sécurité Sociale » par « National Health Service » pour retrouver la déclaration originale. En juillet 2017, c’est bien le NHS, le système de santé britannique qui annonçait le déremboursement des médicaments homéopathiques à ses adhérents.

En France, je vous rassure, les médicaments homéopathiques sont toujours remboursés à 30 % sur fonds publics, et à 70 % par les mutuelles, Et chez nous les fabricants de produits homéopathiques sont dispensés d’avoir à fournir la moindre preuve d’efficacité selon les méthodes actuelles d’évaluation.

Ils sont en effet classés dans une catégorie à part, les « médicaments homéopathiques et préparations magistrales homéopathiques (PMH) » qui leur garantit ce privilège exorbitant. Et hélas toutes ces absurdités devraient durer encore un moment.

 

Agnès Buzyn, un allié de poids pour l’homéopathie

Dans son combat acharné pour continuer à vendre à la population ses faux médicaments,  l’homéopathie vient en effet de trouver un défenseur inattendu, et non des moindres, puisqu’il s’agit d’un grand médecin, éminente professeure de médecine, hématologue (spécialiste des maladies du sang), scientifique irréprochable, ancienne présidente de la Haute Autorité de Santé, institution qui dit  la science dans le domaine de la santé, il s’agit, excusez du peu, de Mme Agnès Buzyn, actuelle ministre de la Santé.

Le 12 avril dernier, elle s’est en effet déclarée favorable au maintien du remboursement de l’homéopathie même si, a-t-elle reconnu, cette médecine a « probablement un effet placebo », mais « si cela peut éviter des médicaments toxiques, je pense que nous y gagnons collectivement, ça ne fait pas de mal », a-t-elle ajouté.

 

Placebo remboursé : un bel oxymoron !

Ce qui est nouveau dans cette déclaration, ce n’est pas qu’un ministre de la République se déclare en faveur du remboursement de l’homéopathie, puisque tous les prédécesseurs de Mme Buzyn ont, à leur tour, maintenu ce remboursement.

Non, ce qui est nouveau, et stupéfiant, c’est que Mme Buzyn se déclare, dans la même phrase, convaincue que l’homéopathie est un placebo et favorable au maintien d’un  remboursement réservé aux produits actifs, ce qui est un parfait oxymoron.

Quant à l’argument de la non toxicité de l’homéopathie, utilisé par la ministre pour justifier le remboursement, c’est tout bonnement un élément de langage du Laboratoire Boiron, leader de la fabrication des médicaments homéopathiques.

 

Les éléments de langage du laboratoire

Boiron met en avant, à défaut d’une efficacité improuvable par définition, « l’efficience » de l’homéopathie, autrement dit : nos produits ne sont pas plus actifs qu’un placebo, mais ils ont quand même une certaine efficacité puisqu’un placebo est actif.

Or, un placebo ne peut être nocif, puisqu’il ne contient pas de produit actif, donc nos produits sont légèrement actifs, comme le placebo mais non nocifs, ils sont donc supérieurs aux produits véritablement actifs, qui payent leur efficacité par des effets secondaires.

Au total le Laboratoire Boiron et la ministre tiennent aux médecins le raisonnement suivant : pour être sûrs de ne pas nuire à vos patients prescrivez des substances inactives. Nous touchons là le fond de l’absurdité du principe de précaution antiscientifique qui sévit un peu partout aujourd’hui.

 

Une attitude populiste

En mettant sa légitimité scientifique, indéniable, au service d’une pantalonnade communicationnelle, Mme Buzyn se comporte comme le premier politique venu et prend un risque disproportionné par rapport au faible bénéfice qu’elle va engranger.

Quel est donc ce bénéfice ?

On le sait, la majorité des Français a une bonne image de l’homéopathie, une personne sur deux l’utilise, les fabricants sont français, gros employeurs en région Rhône-Alpes, région de Mr Collomb, poids lourd du gouvernement Philippe. Pourquoi aller chercher des ennuis « pour quelques dizaines de million d’euros » comme dit elle-même la ministre, habituée à compter avec beaucoup plus de zéros avant la virgule les dépenses de santé ?

Mais une telle attitude n’est qu’une illusion populiste. Soutenir les entreprises françaises aux dépens de la santé publique et de la sécurité sociale est un calcul… d’apothicaire qui a de fortes chances de manquer son objectif économique : en santé, la vraie compétition se livre dans la génomique, les nanotechnologies, la robotisation chirurgicale, l’imagerie médicale etc.

 

Une scientifique irrationnelle ?

Mais il y a plus grave : nos sociétés modernes ont la chance d’avoir à leur disposition un outil, la science, appuyé sur la rationalité, qui permet de connaître la nature, d’en partager la connaissance avec tous, et de créer des technologies pour le plus grand bien de l’humanité. La médecine scientifique a apporté depuis un siècle aux habitants des pays développés des bénéfices inimaginables par leurs ancêtres livrés à tous les maux. Beaucoup de régions du monde, en plein développement, commencent à en éprouver, elles aussi, les bienfaits.

Or ces progrès sont menacés par des campagnes antirationnelles, qui surfent sur les peurs irrationnelles, dont la plus inquiétante, par ses conséquences possibles, est la campagne contre les vaccins.

Comment Mme Buzyn peut-elle avoir la moindre légitimité pour promouvoir des vaccins au nom de la science alors qu’elle contribue à organiser des soins fondés sur des pratiques magiques ?

Dans un récent rapport sur l’homéopathie, l’EASAC (Conseil scientifique des académies des sciences européennes) enfonce le clou :

En outre, l’homéopathie peut avoir un effet nocif en retardant la consultation d’un médecin ou en dissuadant le patient de rechercher les soins médicaux appropriés, qui seront basés sur des preuves scientifiques, et en fragilisant finalement la confiance des patients et du public envers la démarche scientifique fondée sur les preuves. Ce phénomène a des conséquences importantes en termes de politiques publiques, de santé publique et de réglementation.

 

Relire Knock de Jules Romains

Mme Buzyn pense sans doute que ses petits calculs politiques sont des péchés véniels mais, même si elle n’a pas beaucoup de temps, elle devrait relire la pièce Knock ou le triomphe de la médecine  de Jules Romains qui, commencée en comédie (« ça vous gratouille ou ça vous chatouille ? » inoubliable Louis Jouvet) se termine en film d’horreur, puisque les mensonges du Dr Knock lui permettent d’établir un pouvoir totalitaire sur son village.

Si l’on suit jusqu’au bout la logique promue par Mme Buzyn et le laboratoire Boiron, on devrait rembourser les actes des chirurgiens aux mains nues, qui prétendent opérer par l’intermédiaire de fluides à travers la peau, on devrait rembourser des rebouteux et guérisseurs en tous genres qui vivent de la crédulité publique, on devrait financer même les charlatans de tous poils qui prétendent guérir les cancéreux angoissés par leur mal puisqu’après tout « même s’ils ne font pas de bien, ils ne font pas de mal ».

Quand on considère les immenses défis à relever dans le secteur de la santé, on est confondus par une telle légèreté : ne prenons qu’un seul exemple, la descente aux enfers de l’hospitalisation publique, en commençant par son plus gros Titanic, l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, maison d’origine de Mme Buzyn. À quand son démantèlement ? À quand une vraie autonomie pour ses Hôpitaux ? À quand la privatisation, puisque, tout le monde le sait, il n’y a que ça qui marche. Assez de politique à la papa dans la santé, de l’action, du pragmatisme, du management !

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  • les girouettes sont de retour …ils vont devoir changer le slogan en marche ..par le mot continuité. ..ne pas oublier aux prochaines élections où se trouve la sortie

  • Il manque le mot  » corruption » à cet article.quand à l’effet placebo ,à part Drucker qui peut croire encore en 2018 qu’il y a une seule preuve scientifique pouvant affirmer sa réalité ?
    Et pendant ce temps des médicaments ne sont pas remboursés bien que prescrit par des médecins….exemple avec les ophtalmos et la dégénérescence maculaire..à grand coups de slogans publicitaires….la médecine et le charlatanisme vivent des heures glorieuses dans ce siècle de fake News officielles et officieuses

  • c’est la conséquence inévitable de la gestion politique de la collectivisation de la santé… Notez une Cie privé d’assurance pourrait le faire…l’argument de la rationalité de l’ensemble de remboursements conditionnés à l’efficacité est une blague… il y a plusieurs critères efficacité du produit , image, prix..donc choix arbitraire donc lubie de ministre…
    c’est d’etre forcé de payer pour l’homéopathie qui me fait ch…ier le reste est de l’emballage..

    • @jacques lemiere

      Ce qui fait ch…ier c’est d’être malade!et lorsque l’on est malade (gravement) l’on se rattache à TOUT ce qui peut rassurer y compris « les effets placebo » (comme vous dites)
      Ce banal constat étant fait ,comment mépriser l’homéopathie sans aucune preuve scientifique et sans évoquer les maladies iatrogènes et autres scandales (exemple entre autres celui du Levothyrox),induits par la médecine allopathique pour laquelle vous payez aussi, ne l’oubliez surtout pas!

      • sans parler du fait que la médecine est une caste bien protégée et pas exempte de défauts, les médecins ne touchent ils pas des indemnités par l’Etat ou par des lobbies pharmaceutiques…balayer devant sa porte avant de s’en prendre à des médecines alternatives serait judicieux..mais il est vrai que le français est grand consommateur de médocs et va souvent consulter pour un pet de travers. (sans parler des arrêts maladies si faciles à obtenir pour nos chers fonctionnaires d’Etat)

      • ne mélangez pas les sujets..
        il ‘y l’homéopathie qui an’a jamais prouvé autre effet que l’effet placebo…et c’est ainsi..
        et il y a la sécu.
        et il y a des problèmes avec des médocs .

        • @jacques lemiere

          Vous me semblez étrangement affirmatif concernant les effets de quoique ce soit sur le corps humain lorsque l’on sait que des prix Nobels de médecine ne comprennent toujours pas les « principaux grands mystères du corps humain » que sont le fonctionnement de notre cerveau et de celui de notre système immunitaire.
          Essayez donc de comparer ce qui est comparable en comprenant qu’un corps humain ne peut être assuré comme une voiture qui ne l’oublions pas prend la direction de la casse en fin de vie sans aucun problème d’éthique!
          Serait-il donc également hors sujet de parler d’éthique en parlant du corps humain?

  • quand un ministre de la santé se plaint que les medicament sont cher,c’est se moquer de la gueule des gens..je m’explique:un nouveau médicament pour soigner.. avant d’etre commercialisé,il y a un accord entre le laboratoire et L’ÉTAT pour en fixer le prix avec une exclusivité de 25 ans ensuite il entre dans le domaine générique. …

  • info..une contradiction du gouvernement quel qu’il soit en place.lorsque celui-ci dit que les médicaments sont cher …c’est un mensonge.le prix d’un nouveau médicament est fixé entre le laboratoire est L’ÉTAT avec une exclusivité pendant 25 ans ensuite il devient générique !!!! le reste c’est du pipeau..

  • Peut être est il plus économique de rembourser ces placebos que de rembourser leurs équivalents en produits actifs tout simplement ?

    J’en profite pour dire qu’une vraie politique de santé passerait par la nutrition car c’est la base de tout ! Et lorsque l’on voit les recommandations actuelles et le refus des preuves scientifiques qui devraient déboucher sur la quasi interdiction des produits ultra-transformés, sur la baisse drastique de la consommation des glucides, sur la quasi-interdiction de consommation de certaines huiles, sur la promotion de la viande d’animaux nourris à l’herbe etc. etc.

    • Oui c’est surement le cas, pour les placebos, mais à ce compte la il faut pousser le réflexion plus loin, les placebos devraient coûter à la fabrication le prix d’une pilule/gélule de sucre, donc 3 fois rien, et c’est cette somme qui devraient être remboursée.

    • Et surtout si on dérembourse l’homéopathie, la ministre craint sans doute que les utilisateurs se rabattent sur des produits efficaces …mais plus chers .

      • Efficaces… Mais avec des effets secondaires… L’homéopathie a un avantage : elle permet de « soigner » les hypocondriaques en bonne santé qui sans elle seraient vraiment malades des effets nuisibles des « vrais » medicaments… Ce qui pourrait coûter encore plus cher à la collectivité…

    • Vos phobies écolos ridicules gardez les pour vous! L’homme n’a jamais dans son histoire vécu aussi vieux. Meilleure preuve que notre nourriture est saine.

      • Votre réflexion montre bien que vous ne connaissez rien à ce sujet. Je ne saurai même pas par quoi vous éduquer 🙁 Vous parler de ces tribus qui vieillissaient très bien et mourraient de morts naturelles et qui désormais meurent de cancer/diabète/avc et autres maladies bien modernes depuis qu’ils mangent comme nous ? Vous parler du rapport entre vieillir plus tout en étant de plus en plus sous médication pour retarder la mort due à une alimentation déficiente ? Il serait bien de vous instruire un minimum avant de débiter de telles bêtises. Quelques documentaires :

        https://www.youtube.com/watch?v=9O58aoodZm0
        Mais pas la peine de les visionner si vous ne souhaitez pas changer vos certitudes même à l’encontre des études scientifiques prouvant le contraire

      • il vit vieux mais il coûte cher, il y a quand même un paquet de maladies qui sont soignées plus ou moins bien mais qui coûtent un bras aux gens qui paient pour la sécu …diabète,cancers,avc,cardiaque,pulmonaires etc….

      • @Virgile
        « preuve que notre nourriture est saine. »
        Ou que les progrès de la médecine savent nous faire survivre à toute la merde que nous fait ingurgiter l’industrie agroalimentaire.

      • @Virgile
        La nourriture n’a jamais été aussi saine en effet!
        Pour preuve,l’explosion de la demande du bio qui est sans doute un « simple » effet de mode « écolo » sans aucun fondement, comme d’habitude!
        L’effet placebo est dans certains cas vérifié:
        -Pourquoi pas la méthode Coué qu’il ne faudrait pas oublier?

    • La logique serait de moins rembourser, voire pas du tout, la plupart des médicaments. Seule une partie, les plus efficaces, resterait remboursée en partie, avec un reste à charge.
      Quand c’est gratuit, vous prenez quoi qu’il arrive, quand c’est payant, vous prenez quand c’est utile.

    • Vous n’allez pas encore loin je trouve, quitte à quasi-interdire les produits que vous appelez ultra transformés car mauvais pour la santé, autant interdire les cigarettes, l’alcool, etc.
      Ah on me chuchote à l’oreille que ceci a déjà été tenté dans à une certaine époque avec pour conséquences un marché noir dès plus tonique.

      De mon avis, qui ne concerne que ma petite expérience sur la nourriture, la plus part des personnes sont feignantes et ne veulent pas prendre le temps de faire à manger, prendre le temps d’aller une fois par semaine faire la marché, etc. Le prix n’est pas un obstacle quand on regarde le prix au kg, juste un manque d’organisation et de flemmardise.

    • @kagou
      Le curieux effet placebo difficile à définir et surtout à prouver, peut dans certains cas agir favorablement, et les maladies psychosomatiques sont présentes pour nous rappeler la corrélation permanente de l’esprit et du corps.
      Vous avez abordé l’essentiel en mentionnant qu’une « vraie politique de santé devrait passer par la nutrition qui est la base de tout »
      il s’agit d’un autre débat des plus importants qui a souvent été traité sur ce site.

  • Et pendant ce temps là, d’autres médicaments, actifs ceux là, et bien utiles, sont déremboursés ….

  • Ah parce que c’est normal de rembourser des antidépresseurs ou des bonbons au miel contre le grattage de gorge ? (vendus eux assez cher)

    • Il est normalque que me fasse rembourser mes anti dépresseurs car je cotise à une assurance Santé. Je cotise pour quelle raisons ? Pour ne pas faire jouer mon assurance le jour où un sinistre arrive ? Anarcap mais pas idiot.
      Ce qui est anormal est que cette assurance santé soit obligatoire, monopolistique, et que mes cotisations sont calculés sur mon salaire et non pas en fonction du risque, commetoute bonne assurance qui se respecte.

  • L’aberration, c’est qu’on puisse avoir quelqu’un qui joue à la ministre et qui décide des termes de ce qui devrait être un contrat entre l’individu et son assureur-maladie. Même en admettant que l’état doive garantir la possibilité pour ceux qui n’en ont pas les moyens financiers de contracter néanmoins une telle assurance, ce devrait être à des organismes indépendants de chiffrer les risques et l’efficacité des méthodes de protection et de soin médical. L’état se contenterait alors de fixer un montant maximum pour la solidarité, et ces organismes indépendants définiraient comment optimiser la couverture du risque avec un montant donné. C’est le principe général de la fiabilité exigée dans l’industrie, avec objectif de plafond de risques, normalisation de cet objectif, et certification par des organismes indépendants que ce plafond est respecté. Il n’y a aucun obstacle majeur à transposer cela dans la santé, si ce n’est l’hubris de nos ministres et autres décideurs.

  • – Rembourser l’homéopathie doit rapporter plus à l’État que le remboursement ne lui coute. Ils doivent forcément avoir des modèles économique qui calcul ça ! Dans le monde politique, l’économie et l’emploi sont plus importants que la vérité scientifique … Si Boiron n’était pas français, peut-être les Français raisonneraient-ils comme les Britanniques. Il faudrait se procurer les chiffres.

    – L’effet placebo ( nocebo, …) est très mal vulgarisé par la science; il est quand même assez « incroyable » qu’un renforcement social (par renforcements des liens patient/soignants) puisse avoir des effets sur la santé. Mais rien sur les mécanismes qui font qu’un être « isolé » est plus vulnérable qu’un être « entouré ». Tant que vous n’expliquerez pas cela, Boiron et les autres charlatans auront un boulevard devant eux. La récupération de l’effet « Placebo » par les « pseudomédecines » leur font dire que c’est bien l’agitation du pendule ou les bonbons qui enclenchent l’activation de l’effet « guérison », et donc que « ça marche »; leurs « clients » n’y voit pas là de réfutation scientifique.

    – au lycée, il faudrait un jour commencer par instaurer l’enseignement de la psychologie (scientifique). Sinon, rien ne changera.

    • C’est surtout l’ignorance scientifique et le manque totale de mémoire des français qui est en cause. Car ils ont appris les bases scientifiques à l’école. Mais tout est oublié! Croire qu’une goutte d’on ne sait quoi diluée dans 1000 gouttes d’eau vous guérit est une belle preuve d’imbécillité.

      • – Vos médicaments aussi sont dilués. Et l’imbécilité est toute relative; en tout cas la croyance et la science sont assez imbriquées; Beaucoup ont pensé (cru ?) que les atomes existaient sans pourtant pouvoir en fournir une preuve. Car le problème est bien dans la preuve. Faites un micro-trottoir et demandez aux gens ce qu’est le nombre d’Avogadro. Pas sûr qu’en France ou en Angleterre le résultat soit différent.

        – La physique vous dit qu’à partir de 8CH, il n’y a plus une seule molécule d’origine. Quand on voit des prescriptions à 30CH, c’est juste du foutage de gueule. « Oui mais entre 2 dilutions, il y a « , rétorquera Boiron ! Sauf que l’eau n’a pas de « mémoire », et si elle en avait, on ne voit pas pourquoi elle la conserverait alors qu’on la vaporise au final sur des morceaux de sucre !! Sans être fermé sur d’éventuels mécanismes inexpliqués, il existe des preuves que ça ne fonctionne pas mieux qu’un Placebo, donc le débat est clos. Pire, c’est que l’État est complice car Boiron n’a pas obligations de fournir de preuves d’efficacité.

        – les bases scientifiques à l’école ? Vous êtes bien optimistes …

      • Moi à l’école j’ai appris la transformation de Fourier; eh bien figurez-vous que plus la goutte est petite, plus son image est grande. Et Fourier était loin d’être un imbécile …
        En physique les relations de cause à effet peuvent être plus subtiles que vous ne semblez le penser.
        Il y a des arguments bien plus sérieux que le vôtre pour contester l’homéopathie.

      • Virgile, intéressez-vous à la science du 21eme siècle, celle de l’INFORMATION: la physique quantique montre que toutes les particules sont reliées immédiatement entre elles dans tout l’univers quelque soient le temps et la distance; plus proche de nous, les cellules humaine échangent entre elles des milliers d’informations à la seconde; cela ouvre une piste de réflexion même aux imbéciles.

        • VUDUBAR, s’il vous plait, ne nous sortez pas les habituelles sornettes comme quoi la physique quantique légitimerait l’homéopathie. Non, non, non: l’homéopathie, ça ne marche pas mieux qu’un placebo. Pour caricaturer, le placebo fonctionne grâce à l’empathie, et pas par télépathie. Et La théorie de l’information en biologie, ça s’appelle le code génétique.

        • @VUDUBAR
          Votre commentaire est des plus intéressant et il s’appuie sur les découvertes récentes de la physique quantique qui nécessitent un Q.I. hors normes pour leur compréhension (C.F. Le regretté Stephen Hawking).
          La piste de réflexion ouverte est bien ténue ,même pour les savants qui ne sont pas prêts d’expliquer les mystères du corps humain malgré le récent séquençage du génome.

          • Votre argumentaire est caduque, même s’il se veut « moderne » sous couvert de scientisme en faisant appel à de la physique quantique; car vous vous rangez du côté des « réductionnistes », comme quoi le plus petit expliquerait le plus grand. Donc que la physique quantique expliquerait le succès de l’homéopathie (qui on le rappelle est une farce), chose que le communs des mortels ne pourrait jamais saisir ! C’est certes irréfutable mais surtout anachronique. Car la mécanique quantique n’explique pas les lois qui décrivent pourquoi la glace flotte, pourquoi les oiseaux volent, pourquoi le temps passe, pourquoi la gravitation, pourquoi le code génétique fonctionne comme il est, pourquoi la sélection naturelle, … en j’en passe. Bref, les lois physiques, ce sont avant tout des émergences à toutes les échelles (cf par ex le prix Nobel Robert B. Laughlin). La mécanique quantique décrit très bien ce qu’il se passe au niveau atomique, pas la peine d’en appeler à ses vulgarisations souvent maladroites pour prouver l’inexistant effet homéopathique. Par analogie avec la quantification des échanges d’énergie au niveau atomique (découverte par Planck), vous pourriez à la rigueur dire que le corps humain est « quantique » dans le sens il peut aussi être réduit en éléments élémentaires ( la cellule ) où se déroulent les échanges moléculaires ( ~= l’énergie); à ce niveau, ce sont bien les lois de la génétique qui permettent d’en décrire la structure (~=l’information) et le fonctionnement, et pas la physique « quantique » (qui elle peut rendre compte de la forme des molécules)

            • @bleubv
              Puisque vous citez Planck savez-vous seulement ce qu’est le mystérieux  » mur de Planck » (Qui a fasciné le regretté Stephen Hawking)?
              C’est tout simplement l’illustration éclatante que les plus brillants savants sensés apporter des preuves dans quelque domaine que ce soit,se heurtent en permanence au MYSTÈRE comme l’exprimait humblement Albert EINSTEIN (« plus je découvre,moins je sais »!!!).
              Le doute doit donc prévaloir avant d’affirmer quoique ce soit,au risque de devoir retourner à ses études comme en leur temps les convaincus de l’existence de « la génération spontanée »,mise à mal non pas par des suppositions aléatoires, mais par l’expérience scientifique ayant apporté des preuves INCONTESTABLES.

              • Si c’était peut-être envisageable au temps de Hahnemann, parce que la science n’avait pas encore entériné l’existence des atomes et notamment leur taille, l’homéopathie > 8CH ne repose plus sur aucun pilier en ce début du 21ème siècle. J’accepte le doute le jour où Boiron fera un communiqué de presse disant qu’il arrête de vendre des préparation diluées à plus de 8CH, et qu’il fournisse la preuve des effets de ces granules.

                • @bleubv

                  Je n’ai jamais eu l’intention de me faire l’avocat inconditionnel de l’homéopathie puisque en matière de thérapeutique les réactions des individus sont multiples et fonction du système immunitaire qui représente toujours un formidable DÉFI pour la science.
                  il était simplement question de mettre en exergue l’importance de l’homéopathie qui ne provoque pas
                  (à priori),de maladies iatrogènes .contrairement à la médecine allopathique dont le choix peut être dans certains cas très dangereux puisque les décès en raison de réactions indésirables ne cessent de croître dans le monde.
                  Si l’on est gravement malade,LA LIBERTÉ DE CHOISIR doit exister, car tous les moyens peuvent être utiles pour combattre la maladie ,à l’exception du charlatanisme (hélas trop fréquent).
                  il semble à mon avis risqué d’évoquer le charlatanisme à propos de l’homéopathie car il n’existe aucune « preuve » scientifique formelle de son inefficacité.
                  -Mettriez vous ainsi en doute l’intérêt des médecines alternatives dont les retombées peuvent être positives alors que » LES PREUVES « expliquant souvent de bons résultats ne sont pas plus probantes que pour l’efficacité de l’homéopathie?
                  -Comment de plus raisonner en toute impartialité puisque le domaine de la santé représente les intérêts considérables que l’on sait?
                  Soyons donc un peu réalistes : puisque » tout homme bien portant est un malade qui s’ignore »,il serait temps de comprendre que le secteur particulier de la santé doit être traité avec le plus de rigueur possible en ne négligeant aucune piste.
                  in fine,n’est-il pas élémentaire de prendre en considération l’avis des patients qui doivent pouvoir choisir les traitements adaptés et surtout possibles pour leur maladie ?

                  https://fr.wikipedia.org/wiki/Knock_(film,_1933)

                  • Chacun fait ce qu’il veut et loin de moi toute interdiction. Les médecines alternatives sont légions et j’en ai même parfois recours. En phytothérapie, avouez qu’on est loin des dilutions homéopathiques.
                    Mais violer des lois physiques, ça non: que des gens continuent d’essayer de changer du Plomb en Or, c’est leur problème. Si on considère la science comme une valeur essentielle dans ce pays, alors ça ne doit pas être remboursé par la société. Jusqu’à preuve du contraire …

                    • @bleubv

                      Vous me confirmez votre ouverture d’esprit en me précisant avoir eu parfois recours à la phytothérapie dont les résultats positifs sont incontestables.
                      Certes il n’est pas question dans ce cas précis de comparaison avec les méthodes homéopathiques.
                      Admettez cependant qu’il est difficile par exemple d’expliquer comment « un bon » ostéopathe peut arriver à guérir certaines catégories de patients,sachant que de tels exemples sont également légions.
                      Un spécialiste enseignant de l’ostéopathie m’a bien confirmé l’absence d’explications et de « preuves tangibles » pour de telles guérisons, car les techniques de manipulations n’expliquent pas complètement un tel résultat positif.
                      J’ai donc appris à DOUTER, en matière de thérapeutique en général, même si cela est difficile dans un monde qui se veut avant tout rationnel.
                      il convient ainsi de trouver le juste milieu pour conclure,et considérer que « la magie » relève bien d’un tout autre domaine que la science, ce qui ne doit pas exclure un esprit critique !

    •  » rembourser l’homéopathie doit rapporter plus à l État que le remboursement ne lui coûte « . Logique. Faudra m expliquer quand même.

      « Ils doivent forcément avoir des modèles économique « . Bah oui, forcément, des modèles ils ont on plein. C est bien le soucis.

       » au lycée, il faudrait un jour par commencer à instaurer l’enseignement de la psychologie  »
      Vous voulez dire l enseignement de la Logique ?

      • Non, la logique ( pas réellement la logique mathématique, mais c’est déjà ça) est déjà enseignées en philo, et ça n’est pas la philo qui a révolutionné la science. La psychologie apporte la PREUVE de nos biais cognitifs. Sans les connaître et s’appuyer dessus, on ne pourra pas construire un monde différent.

        • @bleubv

          SI on ne connaît pas la cause de la maladie (et comment la connaître , dans la mesure où la médecine allopathique déclare elle même ne jamais connaître les causes des maladies et donc n’avoir sur le plan juridique qu’une obligation de moyens et non de résultats ) , on peut dire sans se tromper que l’idée même de remède est un véritable non sens et que tous les remèdes de la médecine allopathique pouvant devenir iatrogènes (du grec ancien iatros = médecin , donc maladie provoquée ou entretenue par le médecin ) , remèdes concoctés au petit bonheur la chance ne peuvent en aucune manière procurer un résultat satisfaisant , contrairement aux remèdes homéopathiques qui sont tirés des plantes naturelles selon des doses bien définies et dont le concept maître d’élaboration va dans le sens du nouveau paradigme révolutionnaire où tous les remèdes ne pouvant garantir de résultats selon une cause de maladie , il reste la possibilité de soigner par les semblables.

          • Je vous rejoins entièrement dès lors un « médicament » contient une substance qui agit sur un corps « malade ». Je ne critique pas la théorie des « semblables », mais le fait qu’il n’y ait physiquement rien dans les granules après 8CH. C’est tout.

    • « Rembourser l’homéopathie doit rapporter plus à l’État que le remboursement ne lui coute. »
      Le problème, c’est que l’État compte en priorité un tas d’apports qui ne sont pas vraiment financiers, mais électoraux ou de connivence. Il y a une énorme asymétrie : quand ça coûte à l’État, ça coûte (plus les frais) au contribuable, quand ça rapporte à l’État, le bénéfice reste chez les dirigeants et le contribuable peut s’estimer heureux s’il ne paie pas encore les frais !

      • Vosu avez raison, mais « électoraux ou de connivence » : c’est pareil dans tous les pays, même chez les britanniques ! Tout est une question d’intérêt financier.

        Il faudrait que les États ne deviennent pas ces entités autonomes dont le seul but est de croître en pompant de l’impôt et en excrétant de la dette. Boiron fait juste l’objet d’une « subvention », comme tant d’autres entreprises. Parce que c’est une belle usine à cash; c’est tout : et les britanniques feraient pareils si c’était de leur côté.

  • Preuve de plus de l’infinie stupidité française! C’est incroyable. On laisse faire les casseurs, les scènes de carnage sont diffusées dans le monde entier, et les énarques débiles qui nous gouvernent croient peut-être qu’il va venir investir et visiter après avoir vu cela?

    • @ Virgile
      Sans compter que la « fête du travail » est répandue dans le monde entier, quasi.
      Les casseurs sabotent la fête, les syndicats, sans compter les conséquences économiques sur place comme dans les media.

      Il devient donc de plus en plus difficile d’ajouter foi au prestige français et aux leçons que ce pays distribue généreusement aux pauvres étrangers du haut de sa grandeur auto-présumée un brin méprisante!

  • « A quand » la liberté pour chacun de s’informer et de choisir sa manière de rester en bonne santé et de se soigner?

  • Eh oui l’obscurantisme a de beaux jours devant lui 🙁

    Pour ceux qui ont des doutes concernant l’homépathie:
    http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?rubrique49

  • Les médicaments homéopathiques sont la plupart du temps prescrits par des médecins qui, a priori, connaissent leur métier… tout autant que ceux qui prescrivent les autres médicaments, non ?

    • @ Jean
      Oui et en théorie, ça fait une différence.

      Quasi tous les médecins peuvent prescrire, à l’occasion, des « placebos »!
      Et c’est bien si c’est après une consultation où le patient a été écouté et entendu (1ier placebo).

      Alors, rassuré, il continuera à « guérir » si un « médicament » non toxique, peut-être actif (l’homéopathie est inactive), une tisane, une nouvelle bonne habitude renforcera l’effet de la consultation, en la rappelant.

      On parle de « psycho-somatique »: quand l’angoisse ou le stress (exemples) se manifeste par le corps, on parle moins du somato-psychique qui est l’inverse: il devient, par exemple, alors aisé de calmer son esprit énervé, par le corps suivant les idées venue d’Orient, ou l’ingestion d’un aliment ou d’une tisane « naturelle », traditions héritées des grand-mères, en Occident.

      Tout vient de l’idée de découper l’être humain en corps, coeur et esprit, ce n’est pas réaliste: un humain, ce sont les 3 + toutes ses relations avec son milieu de vie, ensemble! L’analyse c’est bien mais avec la synthèse, c’est mieux!

      C’est ce qui explique qu’un cancéreux fasse confiance à son gourou en abandonnant son traitement efficace!

  • En clair, l’homéopathie est une forme de psychothérapie mais moins coûteuse qu’un psychiatre si bien qu’on la conserve non par science mais par pragmatisme et qu’elle évite de recourir à des charlatans plus nuisibles et plus cher.

  • Il y a maintenant de nombreuses années j’avais rencontré Christian Boiron lors d’un dîner chez des amis. Il m’avait déclaré en me regardant droit dans les yeux : « moi, je fais fortune en vendant de l’eau et du glucose » …

  • le vrai scandale c’est que la sécu est obligatoire et qu’elle peut choisir (pour nous et pour les médecins) ce qui est remboursé ou non. Que monsieur « machin » croit et utilise l’homéopathie n’est pas un problème. Le problème c’est que celui qui cotise obligatoirement est obligé de payer pour monsieur machin et ses lubies. Il ne peut pas aller voir ailleurs ! On est en pleine dérive totalitaire dans ce pays

  • « Il y a quelques jours, la sécurité sociale présentait un rapport soulignant que les bénéfices de l’homéopathie n’étaient pas prouvés et recommandait aux médecins de ne plus en prescrire. »

    Mais de quoi se mêle la SS ?

    La SS est une assurance qui peut légitimement décider ne pas rembourser un produit/service. Mais quelle est sa légitimité pour interdire aux médecins de prescrire ? Nulle !

    La confusion entre remboursement et prescription est insupportable, une ingérence illégitime dans la liberté médicale, dans la relation du médecin avec son patient. On avait déjà eu un exemple malheureux d’ingérence de la SS avec le parcours de soin. Pourquoi pas un fonctionnaire dans chaque cabinet médical pour décider qui est malade et comment il doit être soigné ?

    La bureaucratie de la SS a dépassé toutes les bornes de la décence. Il va falloir d’urgence remettre l’impudente SS à sa place, en y mettant fin.

    Mettre un terme définitif à la SS devient un impératif de santé publique.

    • Pas d’accord. La SS n’interdit pas. Elle ne peut interdire la prescription d’un médicament remboursé. Elle « déconseille » car elle ne peut pas faire autre chose.
      La SS est le payeur, comme une assurance privée d’ailleurs. En l’absence de preuve scientifique de l’efficacité d’un médicament ou d’une thérapeutique, une assurance peut refuser de rembourser ce médicament. Une assurance privée en offrirait la possibilité avec une surprime (au choix du client donc) mais la SS n’a pas cette possibilité.
      Le problème est que la SS est aux mains (entre autres) de politiques et que ce sont eux qui, in fine, décident de ce qui est remboursé ou pas…avec l’argent des autres. Ces politiques refusant de dérembourser l’homéopathie, la SS en est réduit à ce type de « recommandation ». Nouvel exemple de l’aberration du système de santé français entièrement aux mains de collectivistes et de politiques.

  • AU CONTRAIRE C’EST TRES COHERENT dans l’optique gros sous.
    Sachant que la science reconnaît l’effet placebo comme efficace dans 50% des cas, le remboursement de l’homéopathie, bien moins chère que l’allopathie, représente une belle économie pour notre chère sécurité sociale. Belle souplesse d’esprit pour une personne élevée par l’industrie pharmaceutique !

    • Sachant que le prix d’un médicament est fixé en fonction de son efficacité et des brevets et non de son coût d’élaboration, votre argument tombe à l’eau !

    • Je serais intéressé par vos sources. 50% ? Vous sortez ça d’où ?

  • A lire uniquement le chapeau de l’article on peut en déduire que les médicaments prescrits mais non remboursés ne sont pas des produits actifs. Merci pour l’info, je refuserai dorénavant de me soigner avec des médicaments non remboursés.

    • C’est un peu excessif. La SS française choisi de rembourser ou pas un médicament en fonction du service rendu. Cela explique que certains médicaments efficaces initialement remboursés peuvent ne plus l’être qq années plus tard quand d’autres médicaments plus efficaces ou mieux supportés apparaissent.

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