Blocages des facs : la réputation des universités, premières victimes de l’ultra-gauche

Les violences se multiplient dans les facs suite aux blocages organisés par l’ultra-gauche pour protester contre la loi ORE promulguée le 8 mars dernier.

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Blocages des facs : la réputation des universités, premières victimes de l’ultra-gauche

Publié le 31 mars 2018
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Par Frédéric Mas.

À Montpellier, le doyen et un professeur de droit ont été mis en examen pour leur participation supposée – l’enquête est en cours – à un déblocage violent de la fac de droit sur fond d’exaspération des étudiants.

À Lille, deux plaintes ont été déposées contre des militants d’extrême gauche suite aux tensions provoquées entre des factions d’extrême droite et de l’ultra-gauche venue bloquer la fac de Lille II.

À l’université de Nantes, après avoir bloqué des bâtiments pendant plusieurs jours, une assemblée générale organisée par quelques centaines d’étudiants « grévistes » a décidé d’interdire son accès pour protester contre la « sélection » à l’université.

Le scénario se répète à l’université de Tolbiac à Paris, ou encore au Mirail à Toulouse : une poignée de militants s’arroge le droit de parler au nom de tous les étudiants en mimant la démocratie, bloque l’accès à l’université sous prétexte de combattre la réforme et ce faisant, participe à leur niveau à la dégringolade de la réputation des universités françaises et à la mobilisation de leur sparring partner d’extrême droite.

 

Le carnaval révolutionnaire, tradition française

Le blocage des universités est une tradition pour les groupuscules d’ultra-gauche qui fourmillent sur les campus, en particulier dans les facultés de Sciences humaines. On se souvient par exemple de l’occupation de la Sorbonne en 2006 dans le cadre des protestations contre le CPE, qui avait à la fois ravagé l’université et provoqué le retrait de plusieurs universités étrangères partenaires, soucieuses de préserver la réputation de leur enseignement.

Dans la plupart des cas, la méthode est la même : des membres extérieurs à l’université, s’appuyant sur des groupuscules aux revendications obscures, organisent des « assemblées générales » qui ne représentent qu’elles-mêmes pour ensuite trouver des médias suffisamment complaisants pour les considérer comme des porte-paroles légitimes de la « communauté universitaire ».

Instrumentalisant l’ignorance et la passivité d’une partie des étudiants, l’ultra-gauche fait ensuite pression sur les pouvoirs publics pour faire passer son agenda égalitariste au détriment de l’avenir et de la qualité des diplômes des universités qu’elle parasite.

Ces dernières années L’UNEF, « syndicat » étudiant autrefois proche du PS, s’est aligné sur les revendications des ultras pour ne pas perdre la main face à ses concurrents, le tout sous prétexte de « défendre le service public » qu’il rend synonyme de massification de l’enseignement supérieur à marche forcée.

 

Un coup de pouce aux grandes écoles… jusqu’à un certain point

Alors que les factions d’ultra-gauche encouragent à la non sélection à l’entrée des universités, mais aussi au passage automatique pour les masters dans le domaine de la recherche, les grandes écoles prospèrent en appliquant les solutions inverses, ce qui leur garantit non seulement la plus grande motivation de leurs étudiants, et un taux d’insertion professionnelle incomparable avec la fac, à l’exception bien sûr de certains établissements (médecine).

Ce n’est pas anodin dans un pays dont le taux de chômage, en particulier des jeunes diplômés, est bien supérieur à celui de ses voisins européens. Le seul signal fort que ce genre d’agitation sur les campus renvoie au monde du travail se fait au bénéfice des filières qui peuvent se dégager de l’égalitarisme mortifère des facs de masses et au détriment des étudiants qui travaillent dans l’espoir de trouver un véritable emploi, contrairement aux agitateurs professionnels et autres entrepreneurs politiques qui se veulent étudiants à vie ou qui se recaseront comme permanents dans les associations et partis politiques.

Mais la dévalorisation des diplômes des facs porte aussi atteinte aux écoles parce qu’elle met en danger les lieux de recherches et de production des savoirs qui sont au cœur de l’enseignement supérieur. À un certain stade, la non sélectivité atteint aussi la qualité de la recherche, et fait chuter universités et grandes écoles dans les classements internationaux.

 

Les deux mensonges du carnaval révolutionnaire

Le carnaval révolutionnaire qui sévit à chaque fois qu’approchent les examens repose sur deux mensonges entretenus savamment par la propagande et la complaisance des médias comme des politiques.

Le premier porte sur l’ignorance de la concurrence dans l’enseignement, qui doit se comprendre au regard de la compétition qui se joue tous les jours sur le marché du travail. Les employeurs utilisent les diplômes comme des signaux en termes de compétences et d’employabilité, ce qui se répercute bien évidemment sur les salaires et les postes proposés à la sortie des études.

À force d’associer les universités au laxisme généralisé, bien souvent au détriment des étudiants et des enseignants motivés et dévoués, les diplômes délivrés en viennent à ne valoir que le prix du papier sur lesquels ils sont imprimés. Qui osera prétendre qu’un master 2 en sociologie à Nanterre a la même valeur que le diplôme de n’importe quel IEP de province aux yeux d’un employeur ?

Mais la compétition en matière d’enseignement supérieur n’est pas seulement nationale, elle est aussi mondiale. Force est de constater que la réputation des universités françaises dans les classements internationaux n’est pas très élevée, ce qui est un scandale quand on sait à quel point les différents gouvernements prétendent depuis 40 ans faire de l’Éducation nationale une priorité.

Le second mensonge propagé par l’ultra-gauche porte sur la « gratuité » de l’enseignement supérieur, qui serait la garantie des « droits » de l’étudiant à l’éducation après l’obtention du bac. Le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche s’élève à 24,5 milliards d’euros selon le projet de loi de finances de 2018, les ressources provenant essentiellement de l’État et des collectivités locales, c’est-à-dire de l’ensemble de la population française.

Les frais d’inscription à la fac oscillent entre 122 euros pour la licence à 260 euros pour le doctorat, ce qui signifie qu’une grande partie des frais de fonctionnement des établissements se fait à la charge de l’ensemble des contribuables ; et cela bien sûr sans compter l’attribution de bourses sur critères sociaux, qui pousse vers l’université bon nombre de jeunes fréquentant les amphis en attendant de trouver mieux sur le marché du travail.

En dissociant clairement les payeurs (les contribuables) et les usagers des services publics d’éducation (les étudiants), il devient possible pour l’ultragauche de vendre la fable d’un enseignement qui ne coûte rien à personne au plus grand bénéfice de tout le monde, jusqu’à encourager un phénomène bien connu des économistes, celui du « passager clandestin ». Si l’enseignement pour l’étudiant ne coûte pratiquement rien, et qu’il peut même bénéficier de bourses pour suivre des cours en attendant mieux, il a de plus grandes incitations à s’inscrire pour éviter de passer tout de suite par la case « marché du travail » ou « pole emploi ».

C’est même là le miracle de l’université de masse, où les facs sont engorgées par des étudiants qui n’y ont pas nécessairement leur place, au grand dam de ceux qui y sont par choix, comme des enseignants qui souhaiteraient éviter de faire de la garderie en lieu et place de leurs cours. On imagine assez facilement que ces « passagers clandestins » sont une proie facile, et un véritable terreau de recrutement pour les pseudo-révolutionnaires de campus.

 

La veulerie des pouvoirs publics et la mauvaise gouvernance des universités

L’université française paie aussi 40 ans de complaisance de la part des pouvoirs publics, qui la considèrent comme une voie de garage bien pratique pour dégonfler les chiffres du chômage des jeunes, déjà extraordinairement élevés en Europe.

Non seulement l’université permet d’absorber momentanément une fraction non négligeable de ces jeunes en âge de travailler, mais elle est devenue l’armée de réserve de la gauche de la gauche grâce à une très remarquable négligence des élites politiques, qui, curieusement, s’occupent essentiellement de la qualité des grandes écoles dont ils sont issus et dans lesquelles ils inscrivent leur progéniture. La sélection par tirage au sort sous le gouvernement Hollande illustre à l’extrême le choix du non choix, la volonté de ne rien faire pour ménager les intérêts politiques et syndicaux en présence tout en prenant soin de refiler le problème au gouvernement suivant.

Non seulement la fac n’est aux yeux de nos gouvernants qu’une voie de garage pour des classes moyennes sans perspective d’avenir ou en voie de déclassement, mais elle est devenue le lieu de marchandage de toutes les tribus gauchistes et des syndicats pour s’octroyer des postes de représentation et des subventions de leurs actions méritoires en faveur du déclassement du pays.

En cause ici ce formidable appeau à désordre qu’est la gouvernance « démocratique » des universités, avec son empilement de conseils totalement inexistants dans les grandes écoles, mais qui permettent, dans la grande tradition du syndicalisme révolutionnaire, d’inciter et de subventionner des milliers d’organisations et de permanents, payés pour  promouvoir des politiques publiques les plus inutiles et les plus dommageables à l’enseignement.

 

Faire respecter l’État de droit et rendre les universités autonomes

Face au désordre orchestré par les officines d’ultra-gauche, la solution à court terme passe par le rétablissement des cours sur les campus. La fin de la récréation doit être sifflée, au plus grand bénéfice des étudiants et des personnels qui veulent travailler dans des conditions de travail acceptables. À plus long terme, c’est la question de la sélection, de la responsabilisation des étudiants et de la gouvernance des universités qui doivent évoluer, pour répondre aux attentes de ses usagers, comme de ceux qui mettent la main à la poche, pour qu’un jour les étudiants se retrouvent sur le marché du travail en position de force.

Sélectionner à l’entrée de la fac sur des critères de compétence n’est pas une « discrimination sociale », mais une urgence pour les élèves comme pour les professeurs motivés, ceux qui ont fait des sacrifices parce qu’ils savent qu’une formation qui a véritablement de la valeur ne s’obtient pas par l’ancienneté ou l’opération du Saint Esprit. C’est à cette condition que la qualité des enseignements comme des diplômes peut s’améliorer.

Ce n’est pas parce que l’enseignement en faculté est presque gratuit qu’il ne vaut rien. Il semblerait normal d’impliquer un peu plus les étudiants dans leur scolarité en augmentant les frais d’inscription, et de faire supporter le coût de l’enseignement à ses premiers bénéficiaires au lieu de le disperser sur la majorité de la population française.

Là encore, l’ultra-gauche tempêtera : « sélection par l’argent ! ». Non, il s’agit de limiter l’emploi de l’argent des autres pour réduire les phénomènes de passager clandestin. C’est ainsi que fonctionnent la plupart des universités dans le monde. Enfin, la gouvernance des universités doit être réformée afin qu’elle soit plus efficace et moins dépendante des marchandages des factions et des syndicats, qui pèsent comme un poids lourd et rendent impossible toute réforme.

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  • Bravo pour cet article où tout est dit. Dejà en mai 68, de Gaulle avait dit à Edgar Faure, son ministre de l’EN de faire absolument ce qu’il voulait à la Fac, mais surtout ne pas toucher aux grandes écoles. Il savait parfaitement où était logé la vermine.

    • surtout, Pompidou et Peyrefitte ne voulaient pas que l’on dégage les occupants des amphis.
      Dès que cela sera fait début juin 68, tout rentrera dans l’ordre…

  • Les  » ZADISTES  » s’installent a l’université. Il est probable que l’on doivent attendre le traitement de ceux de Notre-Dame des Landes pour savoir quelles solutions seront appliquées dans les Facs. Les territoires perdus de la république continuent de s’agrandir dangereusement.

    • J’ai connu la version 2006 des zadistes à la fac tristement célèbre du Mirail (rebaptisée du nom d’un antisémite notoire) : agressions pour lesquelles les flics n’ont rien fait comme toujours, saccage des locaux : il y en avait pour des dizaines de milliers d’euros, les types avaient chié partout, et surtout complaisance du président de la fac qu’il a fallu mettre au tribunal administratif pour lui faire sortir le doigt de son *** : je me souviendrai toujours de son mépris affiché au tribunal envers ceux qui ne demandaient qu’une chose : pouvoir étudier.

  • Où l’on voit qu’il est aussi facile à la vermine de squatter une université qu’un logement privé. Quand le préfet refuse comme à Montpellier l’usage de la force publique pour expulser les malfaiteurs, et que les responsables des lieux n’ont d’autre option que le recours à la force , ce sont eux qui sont poursuivis pour coups et blessures et mis à pied par leur sous-ministre de tutelle au lieu d’être félicités pour leur courage.

  • Le même phénomème s’est produit en mai 68, la seule différence ,c’est que les flics nous aidaient a virer ces voyoux de l’ultra gauche, on pouvait tapper dessus a cœur joie, avec la bénédiction du directeur de fac, bref , c’était le bon temps,la pourriture miterrandienne n’était pas encore passé p

  • En attendant c’est le doyen et son sbire qui ont été mis en examen parce que la Justice, elle, sait où sont les vrais méchants….

  • L’article est parfaitement juste dans les grandes lignes. Quelques points de détails. L’inscription à la fac en licence est plutôt autour de 150, et 450€ pour le doctorat. Il y a 50% de boursiers, presque que de la L1 donc chaque étudiant rapporte en moyenne dans les 75€ par an. Ce ne couvre même pas les frais de chauffage… La recherche est assez indépendante de la fac, car la plupart des chercheurs n’ont jamais été à la fac en tant qu’étudiants. Enfin la sélection: le problème est la horde d’étudiants (environ 50%) qui n’ont pas les prérequis pour ne serait ce que suivre les cours. Heureusement que l’on gère la décroissance exponentielle en première année. Mais combien d’heures perdues pour les autres… Le niveau des cours est similaire à la prépa, mais tronqué par un grand manque d’heure. Enfin la gouvernance démocratique: elle ne risque pas de poser de problème car sa marge de manoeuvre est essentiellement nulle, plus de 90% des ressources de la fac ne sont pas sous son contrôle.

    • Pour répondre à titi : « La recherche est assez indépendante de la Fac, car la plupart des chercheurs n’ont jamais été à la fac en tant qu’étudiants. » Quelle absurdité !
      Toute recherche, quelle soit scientifique, médicale ou autre, exige des diplômes et non des moindres.
      Ces chercheurs, sans exception, étaient étudiants et ont travaillé sans relâche pour atteindre ces niveaux. Croyez-vous qu’ils soient venus au monde brandissant leurs connaissances ? Ou alors, subitement à l’âge adulte, illuminé d’un savoir tombé du ciel, ils se soient « établis » comme chercheurs ?
      Sachez, que mes prof. de Fac, parallèlement à leur enseignement, poursuivaient leur recherches. Comment pensez-vous qu’ils puissent honnêtement faire un cour sans l’actualiser continuellement des résultats de leurs investigations, et montrer qu’un savoir n’est jamais acquis une fois pour toute, mais peut, à tout moment, être remise en cause par de nouvelles découvertes ?

      • « Comment pensez-vous qu’ils puissent honnêtement faire un cour sans l’actualiser continuellement »
        Vous m’avez bien fait rire.
        Vous connaissez la phrase de de Gaulle sur les chercheurs qui cherchent?

      • Ce n’est pas ce que prétendent les climatohystériques qui ont la science infuse et savent quelle température il fera dans un siècle!

      • Je ne comprends pas: la fac n’est pas le seul endroit en France pour obtenir des diplômes… Je confirme que la plupart des profs de fac n’ont pas fait l’université, c’est soit la prépa, soit l’étranger. Évidemment que les prof de fac ont fait des études, juste en passant par le système grandes écoles. Quand au besoin d’actualiser ses cours de L1 par la recherche, vous me faites rire. En M2 oui, en M1 rarement, jamais avant.

  • La lâcheté des politiciens est bien mise en évidence dans cette affaire!

    • Syndrome Malik Oussekine qui a pemis à une certaine Isabelle Thomas d’obtenir une confortable rente aux frais des contribuables.

  • Il n’y a pas 36 solutions pour relever le niveau des Facs. Le Bac (hors section Maths) ayant la valeur du prix d’un rouleau papier WC (avec la réforme annoncée il ne le vaudra même plus), il est impératif de sélectionner de façon drastique l’entrée en Fac.
    Il faut restaurer d’extrême urgence, pour Lettres, Droit et Sciences Eco, une première année commune (ce fut le cas d’antan), une propédeutique, enseignement générale de très haut niveau qui sélectionne l’étudiant sur son savoir, sa capacité et sa méthodologie de travail. Dans ces conditions professeurs et étudiants ne seraient plus frustrés ni dans leurs recherches, ni dans leur travail. A l’issue du cycle d’études les diplômes refléteraient le savoir du lauréat, sa formation serait reconnue.
    La sélection hollandaise n’est qu’une stupidité, une duperie et une fourberie digne de son créateur : « tout le monde à accès à l’enseignement supérieur, mais il y a tirage au sort. C’est pas moi… mais le destin qui en décide ». Quoi de plus vil ! Ainsi, l’ignare ayant de la chance est sélectionné, mais le malchanceux ayant les capacités est rejeté ; summum du crétinisme égalitariste des socialo-bobo.
    Encourager la transmission d’un savoir-faire, le goût du travail accompli avec compétence, agrémenté de créativité et compétitivité quoi de plus stimulant dans l’exercice d’une profession ou d’un métier. Mais qui pense ainsi, et/ou, parle sélection est immédiatement classer « facho », « élitiste ». Envers et contre tout, il faut généraliser l’égalitarisme, ainsi tout esprit compétitif est tuée dans l’oeuf. L’illusion d’un très vague savoir, en d’autres termes la médiocrité voire la nullité, est encensée et érigée en dogme. Cette idéologie étant prônée par les idiotcrates qui nous gouvernent, quel changement peut-on espérer ?

  • Corbc
    Tout est dit !
    Reçu avec mention « très honorable »

    • A reskebil . Merci pour vote mention  » très honorable », qui me rappelle quelques douloureux… mais excellents souvenirs !

  • Proposition pour rétablir la légalité au sein de l’université (on peut discuter des modalités à la marge) :
    Couvre-feu universitaire, intervention musclée des forces de l’ordre, arrestation, condamnation, déchéance de nationalité, déportation à Mayotte, indépendance de Mayotte.
    Autant joindre l’utile à l’agréable.
    Notez que c’est aussi valable pour les ZADistes…

  • La complicité de la fachosphère de gauche et de ses media avec ces gauchistes est malheureusement soutenue par le gouvernement, qui s’abstient alors qu’il est facile de déloger ces groupuscules pour occupation illégale, et la justice qui se garde bien d’appliquer la loi dès qu’il s’agit de punir des gauchistes, voir les manifestations où ils cassent sans sanction!

    • je confirme. En 2006 avec des étudiants nous avions fait condamner le président de la fac par le tribunal administratif à rouvrir l’établissement qui avait été saccagé (de la merde partout) dans les plus brefs délais. Il n’a rien fait. Les flics non plus : il y avait eu des agressions sur le campus, leurs auteurs étaient identifiés et ils ont tout fait pour que les dossiers soient classés sans suite.

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