Comment expliquer le succès du Bio ?

Il n’est pas plus rationnel de remplacer les aliments ordinaires par du bio que de boire de l’eau minérale à la place de l’eau du robinet ou de consommer des granules homéopathiques quand le nez coule.

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Comment expliquer le succès du Bio ?

Publié le 30 mars 2018
- A +

Par Richard Guédon.

Le développement de l’alimentation dite biologique n’a jamais été aussi rapide. La  grande majorité des Français en consomme aujourd’hui, bien qu’il soit hors de prix. Le bio n’est pourtant meilleur ni pour la santé, ni pour l’environnement ni même pour le goût. Comment expliquer ce succès ?

Au fil des années le succès du bio ne se dément pas, bien au contraire. Son marché se développe de 20 % par an, les agriculteurs se convertissent en masse avec aujourd’hui 1,5 million d’hectares cultivés en bio soit 6 % des terres agricoles, mais aussi 11 % des emplois agricoles pour un chiffre d’affaire annuel de 7 milliards d’euros.

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Côté consommateurs c’est le plébiscite : 9 Français sur 10 ont acheté des produits bio en 2017, près des trois quarts en consomment régulièrement. Et ils veulent en trouver partout : 9 sur 10 en veulent dans les cantines scolaires, 4 sur 5 dans les hôpitaux, les maisons de retraite, les entreprises, les restaurants. Ils veulent aussi des produits non alimentaires bios : lessives, produits d’entretien, shampooings, produits de beauté. Les Français sont fous de bio.

Promesses non tenues

Les 3 motivations principales des clients sont, dans l’ordre, protéger leur santé, préserver l’environnement et manger des produits ayant un meilleur goût.

Mais, les lecteurs de Contrepoints le savent, le bio ne tient ses promesses dans aucune de ces catégories. Malgré la sympathie de beaucoup d’évaluateurs, impossible de trouver la moindre preuve d’une action positive du bio sur la santé. Concernant l’environnement, rien n’indique que les méthodes des méchants agriculteurs classiques soient plus délétères que celles des vertueux praticiens du bio. Les lecteurs de Contrepoints le savent aussi, les pièces à conviction du procès à charge fait aux pesticides sont en réalité bien minces. Quant au goût, rien n’indique une quelconque supériorité du bio. Le seul critère sur lequel il est indiscutablement supérieur, c’est le prix : selon l’association UFC-Que choisir les fruits et légumes bios sont en moyenne 79 % plus chers que les autres.

Bref, il n’est pas plus rationnel de remplacer les aliments ordinaires par du bio que de boire de l’eau minérale à la place de l’eau du robinet ou de consommer des granules homéopathiques quand le nez coule.

Peurs alimentaires

Quels donc sont les ressorts profonds d’un phénomène aussi massif ? Car on sent bien que l’habile marketing des produits bio, les effets de mode bobo et les grossières récupérations politiques surfent sur une vague de fond dont ils ne sont pas les causes.

Celles-ci sont à chercher du côté des peurs alimentaires qui tenaillent nos contemporains. Ces craintes sont vieilles comme l’humanité mais elles prennent de nos jours des formes inédites dont le succès de bio n’est que la partie émergée.

Si l’on suit le sociologue Claude Fischler (L’homnivore), trois caractéristiques du rapport à l’aliment semblent universelles et inscrites dans le fonctionnement cognitif et biologique d’Homo sapiens : la pensée classificatrice, le principe d’incorporation et le paradoxe de l’omnivore.

La pensée classificatrice

Elle est à l’œuvre dans tous les domaines de l’entendement et notamment dans le champ de l’alimentation : 

elle opère la distinction du comestible et du non comestible, de ce qui est de la nourriture et de ce qui n’en est pas. D’une culture à l’autre, ce classement varie dans des proportions étonnantes : ce qui est comestible ici est proprement immangeable là. Nous ne pouvons même pas considérer l’éventualité de consommer des insectes… excellente source de protéines pour de nombreuses populations.

Une fois jugée comestible, une espèce vivante va encore subir de nombreuses opérations classificatrices : certains aliments sont purs, d’autres impurs, on ne consomme pas un aliment avec n’importe quel autre aliment, certains sont consommés crus, d’autres cuits, d’autres sont réservés à certains groupes (chefs, femmes enceintes.), à certaines périodes de la journée, de l’année etc. Tous ces classements complexes et largement inconscients forment un système culinaire, une cuisine, ils nous situent dans le temps et dans l’espace, en tant qu’individus et en tant que groupes.

Tous les êtres humains parlent, chaque groupe a sa langue ; tous mangent, chaque groupe a sa cuisine.

Le principe d’incorporation

Il veut que, lorsque nous introduisons un aliment dans notre corps, nous lui fassions franchir la frontière entre le monde et le soi, entre le dehors et le dedans. De manière universelle, l’être humain est convaincu que l’aliment agit non seulement sur l’état de son organisme mais sur sa nature même : on est ce qu’on mange. Dans la plupart des cultures il est tenu pour évident que ce que l’on mange modifie ce que l’on est ; les exemples sont légion, et pas seulement dans les sociétés dites primitives. De nombreuses personnes pensent que la viande rouge donne de la force et les boxeurs, il n’y a pas si longtemps, allaient aux Halles le matin pour boire le sang frais des bêtes puissantes.

Ce principe d’incorporation explique aussi les tentatives des êtres humains pour maîtriser leur identité corporelle ou symbolique par leur alimentation ; « que tes aliments soient ta seule médecine » disait Hippocrate.

Le paradoxe de l’omnivore

Le paradoxe de l’omnivore implique que l’être humain doit chercher sans cesse de nouveaux aliments potentiels tout en restant prudent tant qu’il n’a pas la certitude de leur innocuité. Les omnivores ne peuvent survivre qu’en arbitrant constamment entre 2 motivations concurrentes, la néophilie, ou appétence pour les nourritures nouvelles et la néophobie, c’est-à-dire la peur de celles-ci. Cette ambivalence installe chez l’omnivore neuronal une anxiété constitutive de l’alimentation elle-même.

L’urbanisation, l’industrialisation, la mondialisation, la circulation de l’information, l’affaiblissement des préceptes religieux, les changements à l’œuvre dans le domaine de la famille viennent bouleverser ces schémas millénaires sur lesquels sont assises en partie nos identités personnelles et collectives.

Fausse sécurité ou liberté culinaire

Nos anciennes classifications sont chamboulées par l’éloignement des lieux de fabrication des produits alimentaires, leurs transformations technologiques et leur surabondance.

Le principe d’incorporation se voit lui aussi remis en cause : on est ce qu’on mange mais quand on ne reconnait plus ses aliments, qui devient-on vraiment en les mangeant ?

Enfin, dans ce monde de nouveautés permanentes portées par la communication des firmes, on ne sait plus quoi est quoi, ce qui est ancien et ce qui est nouveau, et notre naturel omnivore ne sait plus où donner de la fourchette.

Loin des campagnes d’antan, face à une offre alimentaire plus large que jamais, de moins en moins soumis aux cadres culturels et religieux traditionnels, exposé aux injonctions contradictoires de l’information nutritionnelle, l’individu moderne se retrouve libre, seul, en situation d’avoir à renouveler chaque jour sa culture culinaire.

Cet environnement inédit est anxiogène et explique pêle-mêle le succès des livres de recettes, les régimes et gourous de tous poils, le succès des émissions culinaires, et…le refuge dans la fausse sécurité du bio.

Pourtant un regard distancié nous permet de constater que la plupart de nos contemporains vivent nutritionnellement un âge d’or, dégagés de la crainte millénaire de la famine et protégés par la technologie. Rappelons que les infections alimentaires tuaient encore 15 000 personnes par an dans la France des années 50 du siècle dernier pour 150 aujourd’hui.

Oser manger par toi-même

Dans ce champ ultrasensible de l’alimentation, ce qui est à l’œuvre, comme partout ailleurs, c’est le combat entre la liberté assumée des individus et le retour fantasmé à un univers protecteur mais prescrit.

Les politiques, les media, les scientifiques ne doivent pas jeter de l’huile sur les feux de ces peurs explicables, ils doivent accompagner rationnellement l’autonomie nouvelle de chacun dans ses choix alimentaires et culinaires.

Kant donnait pour devise aux Lumières « ose savoir par toi-même » ; « ose manger par toi-même » voilà une belle devise pour une liberté alimentaire encore à construire.

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  • Le principal facteur expliquant le succès du bio reste cette propagande permanente contre l’agriculture conventionnelle relayée complaisamment par la plupart des média. Générations futures l’une des ONG la plus active dans le domaine est financée par les entreprises du bio ( biocoop). An conseil d’administration de GF se trouvent des personnes ayant des intérêts économiques importants dans la filière du bio. Cette propagande se nourrit d’éléments objectifs nés de la volonté d’améliorer la sécurité alimentaire . les « scandales alimentaires » dont on nous parlent régulièrement sont le résultats d’une meilleure surveillance de notre alimentation. Scandales qui étaient autrefois plus nombreux, mais ils passaient inaperçus avec des morts qui émargeaient à la catégorie indéterminée.

    • et ça rejoint les errances des médias qui ne discutent quasiment jamais les affirmations des ong « environnementales. »..

    • Peut-être n’avez-vous pas compris le BIO. D’ailleurs les labels BIO sont multiples, et il en existe une compétition malsaine.

      Le BIO, c’est d’abord une approche holistique de la nature, et conséquemment un pilotage cultural par différents leviers autour des principes suivants:
      – il existe un équilibre naturel entre ravageurs et auxiliaires.
      – le sol n’est pas un qu’un substrat NPK, mais bien un système vivant qu’il faut nourrir ( amendements organiques, engrais verts, restitution) afin qu’il puisse maintenir sa structure (porosité, conductivité)

      De ces principes, on décline des pratiques culturales (qui éloigne normalement de toute monoculture … ).

      Au final, ça coute forcément plus cher, mais c’est plus durable. Le conventionnel, ça fonctionne, mais c’est moins durable pour les sols : autant faire du hors sol !

      D’accord avec l’article: des tomates « insipides » par nature ne seront pas meilleures en bio.

      En bio, le plastique est roi ( toit tunnels, irrigation, couvert antiadventice). Vive la chimie de synthèse !! Le bio à la base n’est pas un refus de la modernité.

      • On a pas attendu le bio pour s’intéresser à l’activité biologique des sols et à la fertilité (voir agriculture de conservation) et les bio avec leur travail du sol intensif détruise les sols. D’autre part il existe des concept de production bio comme Agricool avec des production totalement hors sol et confiné (pas d’interaction avec le milieu naturel donc pas de ravageur ni de maladie) car même avec un équilibre ravageur auxiliaire il y a des dégâts sur les cultures. Le bio refuse la modernité car il rejette les nouvelles technologies. La génétique permet des créer des plants résistantes à des ravageurs ou des maladies qui peuvent se passer de produits chimiques mais les bio le rejette car ils ne veulent pas acheter à des « multinationales »

        • – « les bio avec leur travail du sol intensif détruise les sols » : exact.
          C’est pour ça qu’il sort beaucoup de nouveaux itinéraires techniques, comme en MSV par exemple (Maraîchage Sol vivant)
          – Le hors sol ne peut pas être « bio ». C’est juste du « Hors-Sol ». IL n’y a aucun problèmes de compatibilité puisque leur intersection est un ensemble vide.
          – vous caricaturez : il existe aussi du travail de sélection en bio avec de nouvelles variétés résistantes

          • @ bleubv
            Bien sûr que l’agriculture évolue, heureusement! Entre autres, l’utilisation des « pesticides » (plus ou moins « toxiques »; « pesticide » n’est qu’un terme « générique » de produits très variés, comme « OGM »!), donc l’utilisation des « pesticides » a dû s’apprendre, avant la mise en vente puis dans l’utilisation, souvent excessive ou maladroite, dans les débuts! Être agriculteur, actuellement demande encore de la « formation continue » même si la « technologie » permet maintenant de travailler moins nombreux, plus vite et mieux en produisant plus qu’avant avec une qualité contrôlée qui augmente! C’est fabuleux! Je parle du mal-nommé « conventionnel » (le « bio » finit « d’essuyer ses plâtres »!).

    • Les idées reçues et les clichés qui gangrènent les cerveaux, imprégnés par les media, se donnent libre cours pour nous polluer avec leur propagande débile. Nous serions empoisonnés par les pesticides, alors que nous n’avons jamais vécu aussi longtemps: 86 ans pour les femmes, 80 pour les hommes. Le ridicule lui ne tue pas!

      • je veux bien admettre une propagande pro bio ..mais de là a dire qu’on est pas empoisonné par les pesticides j’ai un doute, sans devoir aller jusqu’au stade le plus critique à savoir la mort il n’empêhce,qu’en constatant un peu autour de soi on voit de plus en plus de gens atteints de cancers ou de maladies handicapantes..un lien de cause à effet? c’est probable pour ma part.

        • Les gens que vous voyez atteints de cancers et de maladies handicapantes le sont parce qu’ils ne sont pas morts d’autre chose ou de ces maladies avant. Il y a un demi-siècle, ils n’auraient pas été en bonne santé, mais morts depuis longtemps.

      • @ Virgile
        Bien d’accord avec vous mais les « médias » ne font que servir la soupe qui se vend!

        Il fait partie de l’éducation d’acquérir cette lanterne de scepticisme qui ne vous plonge pas automatiquement avec la masse dans le « mainstream » des nouvelles croyances!

      • Si les pesticides ne vous ont pas complètement ramolli le cerveau, essayez de calculer leur année de naissance. Vous chercherez ensuite avec quels engrais chimiques et pesticides ils faisaient pousser les légumes à cette époque.

  • Oui c’est ça les gens sont debiles.
    Il y a plusieurs manières de faire pousser une tomate : sous hydro avec un max d’électricité, avec des engrais et hormones, sélections des semences pour que ça pousse le plus vite possible, et c’est ramassé vert.
    Forcément la texture et dure, et c’est pas très sucré.
    Quand aux pesticides, ils vont se concentrer dans la peau.
    Les consommateurs ont toutes les raisons de penser que ce qui nuit à un insecte risque de nuire à moindre dose à sa santé. son ADN n’est pas si éloigné.
    Quant à l’impact environnementale, la pollution des nappes dans les régions d’agriculture intensive n’est pas un mythe comme la réduction massive du nombre de pollenisateurs et d’oiseaux communs.

    • non quand on compare des légumes ou animaux élevés de façon équivalente m^me variété même age etc…
      avoir des raisons de penser , certes mais quand on a vérifié à maintes reprises qu’on ne constate pas d’effets..
      c’est un concours? vous gangez un truc à la fin?

      • « Il n’est pas plus rationnel de remplacer les aliments ordinaires par du bio »
        .
        Pollution des sols et de eaux de captage déjà suffiraient à justifier le bio.
        A quand le pollueur payeur ?
        Si vous n’aimez pas le plus sain et plus durable, n’en dégouttez pas les autres.
        .
        Oui, oui je sais, on va avoir droit aux produits autorisés en bio qui ne sont pas tous roses….mais c’est quand même globalement moins pire, donc mieux.
        Sauf que ça fait c..ier l’agrobusiness que le bio marche, alors cassons le bio.
        Ça ne rapporte pas aux historiques du marché, ça serait plutôt ça le fond du problème, non ?
        Toujours des histoires de gros sous ici finalement et un meilleur pour l’humanité, ça vous tente ?
        Oui, oui Staline, Mao etc..mais vous ?
        .
        Pour la santé, il faudrait des études sur le très long terme, à l’échelle d’une vie, en isolant les « cobayes » de toute autre pollution environnementales.(mobilier, immobilier, circulation routière, épandages, eaux du robinet polluée, …)
        Pas demain la veille de pouvoir faire une étude comparée juste sur le volet bio/conventionnel.

        • « Pollution des sols et de eaux de captage déjà suffiraient à justifier le bio »
          même pas, en tout cas, en culture puisque le produit le plus utilisé en bio est le sulfate de cuivre (bouillie bordelaise) qui a été déclarée « bio » (on se demande bien pourquoi). or, le cuivre est un élément rémanent toxique qui contamine les sols. L’Europe est en train de revoir les doses d’utilisation et c’est la panique en agriculture bio qui aura bien su mal à s’en passer.
          Ensuite, les rendements inférieurs et aléatoires du bio obligent à cultiver plus de surfaces, donc moins de surfaces boisées. Le bio est une manière élégante de sous traiter ses problèmes ailleurs.

        • @ taxusbaccata

          Je reconnais 1 vertu au bio: il permet à des agriculteurs qui en font de gagner suffisamment leur vie grâce à des prix de ventes supérieurs.

          Que la qualité sanitaire ou la préservation de l’environnement soient meilleures, j’attends les résultats de vos études!

        • Incorrigible  » si vous n’aimez pas le plus sain et plus durable n’en dégouttez pas les autres » ben voyons …
          soyons clair si j’avis le choix entre un produit et un autre équivalent en tout …sauf que l’un avait des résidus de pesticides en plus je choisirais celui qui n’en a pas…cece etant dit .  » Pas demain la veille de pouvoir faire une étude comparée juste sur le volet bio/conventionnel. » euh…..
          . et bien sur que non le principe pollueur payeur ne justifie pas le bio… car vous sous entendez qu’il va de soi que le bio est « meilleur » au point de vue environnemental…et ce n’est pas évident..bien sur en ce qui concerne les résidus de produits que le bio n’utilise pas , il est objectivement meilleur..sauf que c’est plus compliqué…
          en gros on doit mesurer l’ensemble des impacts environnementaux associés à une production régulière de telle quantité de produits..
          Et à vrai dire et pour simplifier, je trouve d’une stupidité abyssale de se refuser à utiliser telle molécule quand elle peut sauver une récolte…quand les impacts de la molécules sont mineurs.

          • « Et à vrai dire et pour simplifier, je trouve d’une stupidité abyssale de se refuser à utiliser telle molécule quand elle peut sauver une récolte…quand les impacts de la molécules sont mineurs. »
            .
            Je comprends votre raisonnement qui est celui de tout le monde tant que l’on a pas vu ou compris les systèmes vivants.
            Je ferais un parallèle avec la santé.
            Certes les anti bio peuvent sauver d’une infection . Le mieux étant quand même d’avoir un organisme avec une immunité à toute épreuve qui permette de se passer d’anti bio.
            Par contre les anti bio ont des effets négatifs sur la flore intestinale entre autre ce qui fragilise globalement l’organisme ensuite.
            .
            Dans les champs, surtout en France, nous n’en sommes pas à des urgences vitales, nous sommes excédentaires,.
            Nous ne percevons pas encore (ou plus) l’intérêt et le bénéfice d’avoir des sols vivants, alors de dire pourquoi se priver de traiter en cas de coup dur.
            .
            Un sol vivant et en bonne santé rend les cultures bien plus résistantes.
            C’est un cercle vertueux a ne pas rompre, autant que possible.
            .
            http://www.inra.fr/Entreprises-Monde-agricole/Nos-partenariats-nos-projets/Toutes-les-actualites/EcoFINDERS

            • « Le mieux étant quand même d’avoir un organisme avec une immunité à toute épreuve qui permette de se passer d’anti bio. »
              Sauf que cela n’existe pas spontanément. Ou alors vous faut passer par la case OGM…

              • Arh ! vous avez réussi à placer vos OGM! lol
                Bien sur que si la bonne santé existe spontanément, dès que l’on introduit pas de déséquilibres.
                C’est l’ignorance ou incapacité des conditions de bonne santé qui font la maladie.
                L’homme va expliquer à la nature comment faire mieux lol,
                L’humilité et l’observation ne sont pas les points de l’être humain.

    • Si je prend une VRAI tomate « bio » de mon jardin, y’a pas photo, celle du supermarché c’est de la merde en comparaison, le problème c’est plutôt que le cahier des charge du label bio est stupide…
      Il est fortement probable au final que ca soit juste le ramassage d’un fruit non mur qui soit la cause majeure de la différence entre les 2.

      • Et la plupart des tomates vendues  » bio » n’ont aucun gout ! Je connais bien ce domaine car j’ai été moi-même maraicher bio, vous pouvez vérifier en BIOCOOP ou ailleurs.

        • Attention aux produits bio d’Espagne . sinon une tomate bio ( ou plus généralement cultivée à l’ancienne sans CHIMIE) est généralement excellente

          • sans chimie…sans blague non plus…que voulez vous simplement dire par là???? sans engrais de synthèse moderne? sans quoi au juste…

      • Vous pouvez tout à fait pratiquer le jardinage d’une manière « conventionnelle » (sans compost, engrais verts, …). Ca n’est pas parce qu’on parle de « jardinage » qu’il est forcément « bio ».
        Pourriez-vous préciser la partie stupide du cahier des charges ?

        • Si un label bio est apparu c’est qu’il y avait une certaine demande pour ca, je doute que la cahier des charges corresponde à ce que les gens en attendait à l’origine. (sous entendu, des legumes/fruits cultivé à l’ancienne sans aucun pesticides, etc)
          Notamment comme il est dit dans d’autres commentaires, l’utilisation intensive du cuivre, etc

          Personnellement je cultive vraiment sans rien(à part du compost maison bien sur) , mais d’une part je peux le faire parce-que j’ai le temps, et d’autre part je ne suis pas assez stupide pour croire que c’est faisable à grosse échelle, tout du moins pas à notre niveau de tech, sans que le prix explose…

    • Faites pousser des tomates chez vous, en hydro avec une lampe, des engrais … (les hormones, ce sera un peu dur à trouver) et ramassez la mure : elle sera 100 fois meilleure qu’une tomate bio de supermarché.

      Et je peux vous surprendre, elle a même pas mal de chance d’être meilleure qu’une tomate que vous faites pousser en pleine terre.

    • « Le consommateur a toutes les raisons de penser que ce qui nuit à un insecte risque de nuire à sa santé »
      Ben non, c’est stupide, il suffit de retourner l’affirmation pour prétendre que nous nous porterions mieux en mangeant les fruits pourris et moisis, comme les insectes le font…

    • Ils SONT débiles!

      • @ Virgile
        Non! Le « bio », c’est dans la tête que ça se passe!
        Qui ignore que « comparaison n’est pas raison »?

  • Mes enfants sont dans une éco école. C’est ridicule. Ils n’y font pas de Français ni de maths mais niveau propagande écolo ça y va. Voilà comment s’y prend l’Etat: en formatant des jeunes cerveaux naïfs il aura des adultes réceptifs et dociles.
    CPEF

  • pas concerné par le bio .je mange des légumes de saison….soit de mon jardin où de producteur locaux…du troc avec mes voisins … c’est simple ….le bio sans pectiside laisser moi rire !!!!

  • Il n’y a pas si longtemps l’humain balançait sa merde dans la rue puis marchait dedans. Les rats de Paris sont là pour nous rappeler que l’évolution n’est pas si rapide.

  • Votre masturbation intellectuelle est ennuyeuse et cessez svp de prendre les lecteurs de Contrepoints à témoin…
    La réalité est plus pragmatique:
    1-la nourriture agro-industrielle est destructrice de la nature par le massacre des terres, des eaux et finalement des hommes.
    2-la nourriture agro-industrielle est destructrice des métiers nobles de l’agriculture avec ses terroirs, ses AOC, ses savoir-faire. A force de mécanisation on a non seulement enlevé au plus grand nombre toute perspective de travail et de survie mais surtout on sert à table des aliments standardisés, chimiquement pollués et gustativement sans intérêt. Le meilleur exemple en est Lactalis qui gère 85% du marché français des fromages et qui a à maintes reprises tenté d’interdire les AOC.
    C’est dans cette optique que le retour ou le renouveau du bio prend tout son sens: il a du sens alors que la nourriture agro-industrielle n’en a plus.
    A force de ne mettre en avant que le prix des produits on a laissé s’installer et grandir des logiques industrielles sans âme ni éthique.
    Et des gens comme Mr Guédon cherchent à justifier cette démarche qui est non seulement destructrice de notre planète mais surtout très dévalorisante pour les humains qui la peuplent.
    A plus grand bénéfice des Nestlé, Danone, Unilever, Bridor et beaucoup d’autres….
    Pathétique…

    • Ah le prêt à penser écolo-bobo !

      La révolution agricole (ce que vous appelez l’agro-industrie) a permis de sortir 90% de l’humanité de la misère la plus complète (famines à répétitions, mortalité infantile, …)

      Je sais que vous regrettez le temps où les « sauvages » mourraient de faim, ça vous permettait de les savoir loin et pas dangereux.

      Je pense que vous n’avez absolument aucune idée de ce que les paysans vivaient il y a 100 ans, et appeler cette misère « noblesse’ est à la fois insultant et condescendant.

    • Arrêtez votre propagande calomnieuse contre les paysans. Quand on ne connaît rien à l’agriculture on la boucle au lieu de répéter comme un âne la propagande de l’industrie du bio qui consiste à vendre plus cher aux jobards des produits qui ne sont pas plus sains que les normaux. Mais le snobisme associé à l’ignorance et la naïveté est la caractéristique d’une certaine frange des individus. Jamais la maxime d’Aldous Huxley n’a été à ce point vérifiée: soixante deux milles quatre cents répétitions font une vérité. Vous êtes bien plus pathétique que lui qui est lucide!

    • oh…sans âme ni éthique… en général ça finit en massacre..

  • Il y a quand même un gros problème, comment et par quel miracle tous les grands magasins et fabricants de produits alimentaire ont trouvé autant de produits bio en moins de deux ans ? je voudrais que l’on m’explique ce phénomène.

    • @ Laurent
      Il me semble que le « bio » a sans doute retardé la faillite de beaucoup de « petites » exploitations agricoles, souvent familiales (nombreuses, en France, il y a quelques années), en ouvrant un nouveau créneau plus rentable assurant un revenu « viable », si pas mirifique!
      La vague bio a entrainé d’autres évolutions comme le commerce direct, « à la ferme », de petites productions strictement locales (fromage, miel, confitures, farine d’épeautre ou autres produits « historiques », artisanalement valorisés sur place – circuit court -), en plus du contact avec école ou famille, pour que les enfants sachent bien que le lait vient de la vache et pas de la tétrabrique!

    • A votre judicieuse question je connais la réponse.
      J’ai 2 sites d’élevages se porcs en Biélorussie et je cultive là aussi mon blé et mon orge pour l’élevage de ces animaux.
      Je suis régulièrement sollicité par des « agents certificateurs »plus ou moins agréés par l’état qui vous proposent pour 30€ de l’hectare une certification « bio » pour 5 ans, en Ukraine c’est plus cher 35€ pour 5 ans….Et votre seule obligation c’est d’afficher « bio » sur vos factures de livraison de votre production.

  • Il y a un autre facteur très simple : certains produits ne se trouvent qu’en bio. Peut-être parce-qu’ils sont utilisés principalement par des bobos sans cervelle et qu’en conséquence leur place n’est pas dans les rayons des supermarchés traditionnels. Par exemple le seitan (présenté comme un « steak végétal » de gluten, très utilisé dans certaines recettes chinoises du nord du pays), la farine de poix chiches ou de seigle, le riz sauvage…
    Et je ne parle pas de ceux qui ont un régime spécifique. Le « sans gluten » est beaucoup plus facile à trouver en bio (quoi qu’on pense de cette mode d’être « allergique au gluten » par ailleurs), il y est beaucoup plus facile de trouve de quoi suivre un régime végétarien varié, etc.

  • Cet article est au minimum mensonger . Si je ne peux apporter ici des preuves scientifiques de la nocivité des traitements phytosanitaires, il est incroyable d’affirmer que le gout est le meme . J’invite l’auteur a manger successivement des tomates de jardin , sans traitement et murie sur pieds, et des tomates industrielles sous serre et sans terre . !! Le gout de n’importe quel produit cultive sans traitement chimique , est tres tres superieur a n’importe quel produit de l’industrie agro alimentaire .
    La mauvaise foi a des limites .
    Mais chacun est libre de maner de la m……

    • non variété identique, maturité identique etc…pas de différence appréciable point barre…c’est ce que montrent les études en général….c’est VOUS qui « mentez »…

      c’est vous qui prêtez au bio des vertus qu’il n’a pas.
      à la rigueur si vous cherchez telle qualités organoleptiques allez vers des certificats gustatifs… autrement dit vers des produits dont le gout a été teste. pas le bio…
      Tous les producteurs cherchent à faire le meilleur gout toute chose égale par ailleurs… parce que ça se vend mieux.

    • Vous comparez des choses qui n’ont rien a voir.
      Les tomates de votre jardin ne sont pas de la même espèce que celle des exploitations destinée à la vente et au transport. Les tomates du jardin ont un meilleur goût? Ok. Mais elles sont cueillies à maturité (et mangées dans la foulée la plupart du temps) et ne se conservent pas plus de 2-3 jours une fois cueillies. Donc invendables en dehors d’un marché local voire régional et non exportables. Les tomates « intensives » sont cueillies avant maturité et la sélection des espèces a privilégié, dans un 1er temps, leur bonne conservation et résistance au transport. c’est ce qui peut vous les faire paraître moins savoureuses. Si vous cueillez ces mêmes tomates « industrielles » à maturité, elles sont nettement meilleures mais se conserveront moins longtemps. C’est ces techniques qui ont permis d’avoir des tomates pratiquement toute l’année et à des prix accessibles à des bourses moins remplies.
      Les techniques progressant, les producteurs améliorent également le gout. Celui-ci a beaucoup progressé même en culture intensive. Mais là encore, les meilleures sont souvent plus chères.
      Par contre, qu’elles viennent du jardin ou de la culture intensive, leur qualité nutritionnelle est identique. C’est le plus important.

  • « Concernant l’environnement, rien n’indique que les méthodes des méchants agriculteurs classiques soient plus délétères que celles des vertueux praticiens du bio ». De quel source tirez vous cette information ?

    • Auriez-vous des informations contraires ? Alors, vérifiez-les et partagez-les !
      « Rien n’indique » ne vaut pas par celui qui l’exprime, mais par la simplicité avec laquelle cela pourrait être démonté en montrant quelque chose qui effectivement indique.

      • Des informations contraires il y en a en veux tu en voilà, franchement c’est de la mauvaise foi manifeste. On peut reconnaitre que certaines méthodes bio ne sont pas exemptes d’effet sur l’environnement, la bouillie bordelaise pour n’en citer qu’une. Mais on est très loin des quantités et de la diversité des substances chimiques utilisées en conventionnel.

    • parce que en premier…il n’existe par de façon de réduire l’impact sur l’environnement à un paramètre qui permet de dire A>B.. et donc la question est mal posée..En réalité, depuis la nuit des temps on aborde cette question de façon pragmatique quand un problème semble plus important on le traite…
      un bio vous mettra en premier la présence de résidu de pesticides et le tour sera joué… puisque qle bio n’utilise pas de pesticide le bio est meilleur… un pragmatique vous dira quoi mais qu’est ce que ça peut foutre de retrouver de vagues traces de molécules si on ne constate pas d’effets autres que leur présence…

  • En mangeant bio les gens cherchent à consommer moins de pesticides.

    • Il y a également des pesticides dans le bio, sulfate de cuivre, et des poisons de plantes toxiques.

    • Ils sont victimes de la publicité mensongère du bio qui se prétend sans pesticides…

    • et ils devraient donc exiger de dissoudre tous les organismes qui ont autorisé les produits, qui mettent en place des normes sanitaires … qui clairement ne servent à rien.

  • Le succès du bio ….
    Quand on le peut on évite de se faire intoxiquer à petit feu par tous les petits copains de l’agrochimie, FNSEA et autres destructeurs de la planète et de l’espèce humaine uniquement dans le seul but de faire des profits le plus rapidement possible ….
    Ce que deviendront les générations futures ils s’en balancent

    • Intoxiquer? Faut réfléchir une fois dans votre vie plutôt que répéter comme un âne les calomnies et la propagande écolos. Nous n’avons jamais dans l’histoire de l’humanité vécu aussi vieux en bonne santé. Mais nous serions empoisonnés? Plus bête tu meurs!

  • Par la bêtise et l’ignorance humaine! On envoie les gens à l’école jusqu’à 16 ans minimum, cela coûte 100.000 euros, et ils en sortent en ayant déjà oublié tout ce qu’on leur a appris? Les jobards préfèrent croire des hystériques écolos plutôt que les scientifiques.

  • j’évite absolument d’acheter du bio, je tiens à ma santé et n’ai pas envie de m’intoxiquer au cuivre (bouillie bordelaise).

    • @ jabo
      La bouillie bordelaise utilisée en agriculture n’est sans doute pas plus toxique que les autres pesticides! En très grande quantité le cuivre (sous forme de sulfate +/- hydraté) peut polluer surtout l’eau des rivières ou de la mer.

      Sinon, vous avez toujours intérêt à bien rincer abondamment fruits et légumes car la pollution atmosphérique (circulant librement) souillera vos tomates du jardin, encore plus avec l’aide de la pluie!

    • rigolez c’est ce que je fais désormais, je refuse de manger du bio…car je connais des gens qui refuse des produits non bio.

  • De la nécessité de dissocier agriculture biologique et agriculture ordinaire ?
    Dès que l’agriculture dite biologique atteindra 51% de la production française, sera t-elle de fait l’ordinaire ?
    Il faudra ainsi trouver un petit nom labellisé pour l’agriculture dite pesticidaire, à vocation extraordinaire.
    À chaque ordre ses disrupteurs.

  • 9 français sur 10…….ce n’est pas ce que je constate dans mon supermarché !
    M’enfin à la campagne, on mange local , sur le marché bio ou pas n’a aucune importance on connaît sa marchande , son producteur…..et ce sont des produit frais avant d’être bio…si je vois l’étiquette bio , je fuis , pas besoin de label pour voir la qualité d’un produit……mais sans doute que ce sondage est parisien….

  • Que de mauvaise foi sur le bio ! ! ! Oser dire que le bio n’est pourtant meilleur ni pour la santé, ni pour l’environnement ni même pour le goût il fallait le faire. L’auteur de l’article a-t-il déjà comparé une pomme bio avec une non bio ? un oeuf bio avec un oeuf industriel ? un poulet bio avec un poulet industriel ? si vos papilles ne font pas la différence , c’est grave

    Oser dire que les pièces à conviction du procès à charge fait aux pesticides sont en réalité bien minces alors que de nombreux ouvriers agricoles ayant manipulé des pesticides sont victimes de cancers et lymphomes et que le nombre de cancers n’ a jamais été aussi important
    de plus les pesticides épuisent les sols .

    en remarque il faut également tenir compte de la qualité du bio il y a du bio bas de gamme notamment en Espagne qui n’est pas très bon mais les vrais produits bio ( ce qui veut dire simplement sans chimie ) sont excellents en goût et pour la santé

    • Vous êtes victime de la propagande du bio. Les études scientifiques sur le sujet sont claires: le bio n’est ni meilleur au goût (indétectable par une dégustation en aveugle), ni meilleur pour la santé, ni meilleur pour l’environnement.

      • Vous niez l’évidence sous un pseudo déguisement scientifique .
        si pour vous un fruit ou un chocolat bio ont le même goût que leurs homologues industriels , vous êtes sûrement un gros fumeur dont les papilles ont été détruites par le tabac
        pourquoi croyez vous que des dizaines de milliers de personnes vont dans les magasins bio ? pour jeter l’argent par les fenêtres ? Tout simplement parce qu’ils ont goûté et senti la différence….

        • Si les consommateurs ont envie de manger bio, c’est leur droit le plus strict. Mais ils se bercent d’illusions…
          Voir par exemple: http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2570

          • Je me fous complètement de votre pseudo étude et pour rien au monde je ne changerai mes habitudes alimentaires car je suis encore en bonne santé malgré mon age avancé .
            Commetn expliquez vous que mon chien préfere les pommes bio aux pommes industrielles et que mes petits enfants raffolent du chocolat bio ?????
            Vous êtes un charlatan ou un suppôt de la FNSEA
            Rien ne sert de dialoguer avec de tels individus

            • et vous dites simplement ce que dit sylvain est toujours vrai…

            • « Je me fous complètement de votre pseudo étude et pour rien au monde je ne changerai mes habitudes alimentaires »
              Vous êtes dans le domaine de la croyance et non du raisonnement. D’où le rapprochement que font certains entre le bio et la religion.

              « Commetn expliquez vous que mon chien préfere les pommes bio aux pommes industrielles et que mes petits enfants raffolent du chocolat bio ????? »
              Alors cela, c’est de l’argumentation.

              Je passe sur l’argumentatum ad personam signant l’absence complète d’arguments sérieux.

    • « sans chimie »
      Pour affirmer ça, vous avez effectivement sans doute suivi une scolarité sans chimie. Quant aux manipulations de pesticides, je n’ai pas vu un seul manipulateur de pesticides à ma dernière visite au service de cancérologie de l’hôpital de mon domicile. Je n’ai toutefois pas la bêtise d’en déduire que les malades ne l’auraient pas été s’ils en avaient manipulé.

      • Tout le monde sait que la chimie et les pesticides sont excellents pour la santé .
        Je prends des pesticides en intraveineuse , ça vous convient ?

        • Mais mon pauvre, tout est chimique, absolument tout, même le MODH (*)… dont je vous déconseille d’ailleurs vivement de prendre en intraveineuse.
          http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2955
          (*: c’est l’appellation un peu barbare de l’eau)

        • La vie est un ensemble complexe de réactions chimiques. Tout le monde devrait le savoir, et ceux qui n’ont pas reçu cette éducation minimale pourraient éviter de la ramener.

          • @ MichelO
            Oui! Mais c’est inévitable! Les personnes les moins instruites et/ou éduquées sont forcément plus dirigées sur les croyances des « autorités » (parents, profs, …) qui les leur ont communiquées!

  • Le succès du bio s’explique surtout par un remarquable travail de sape des esprits, le dénigrement systématique de l’agriculture conventionnelle (celle qui nous nourrit) et l’utilisation poussée de techniques de marketing détaillées par exemple ici:
    http://seppi.over-blog.com/2017/08/le-bio-un-concept-de-marketing.html

    • @ fm06
      Non! Rien n’est tout blanc ou tout noir!

      J’ai vécu, en Bourgogne, le virage qui disait qu’il ne fallait plus désherber les pieds de vigne.

      Les viticulteurs n’étaient en rien « bio », à ce moment-là!

      Mais peu de choses sont établies une fois pour toute, dans nos connaissances!

      La vie n’est que changement et évolution! Heureusement!

  • C’est un marrant notre ami Richard : bio ou pas bio = kif kif bouricot selon lui ! L’aliment n’a pas d »effet sur l’organisme … ah bon ? Et l’alccol, et les stupéfiants, et les champignons vénéneux … Pourquoi pas aussi demain un second article intitulé « C’est bon le prion. » … Pour lui, il doit en être a fortiori de même pour ce qui ne se mange pas : la dioxine, la radio-activité … pour faire court … Il n’a pas entendu parler des nitrates dans l’eau en Bretagne et des taux d’oestrogènes dans l’eau du robinet sur tout le territoire ? Un tel « baratin » insensé, pour ne pas dire inepte, ne devrai pas être publié sans la validation préalable d’un aréopage scientifique sérieux ! Pour qui roule-t-il ?

    • Pour résumer votre argumentation : ça ne peut pas être vrai puisque c’est contraire à vos croyances. Mais vous, vous avez des études à l’appui de vos dires ? Et accessoirement, la tremblante du mouton est à ma connaissance une maladie à prion parfaitement naturelle, « bio » et au nom évocateur…

  • Comme il a été dit dans un des commentaires précédents, c’est le label bio qui veut rien dire. De toute manière, il a été créé par des industriels donc ça veut tout dire… Mais entre les œufs achetés chez le fermier du coin (avec les légumes de saison) et le supermarché même bio, il n’y a pas photo… Et c’est ce bio le vrai… Biocoop, même s’il est cher est un bon compromis sur certains produits (riz ou pâtes par exemple…)

  • Comme il a été dit dans un des commentaires précédents, c’est le label bio qui veut rien dire. De toute manière, il a été créé par des industriels donc ça veut tout dire… Mais entre les œufs achetés chez le fermier du coin (avec les légumes de saison) et le supermarché même bio, il n’y a pas photo… Et c’est ce bio le vrai… Biocoop, même s’il est cher est un bon compromis sur certains produits (riz ou pâtes
    par exemple…)

  • Un marché en croissance extraits de plantes produits destinés aux industriels . Naturex est achetée comme je l’ avais prévu sur ce site il y a quelq années , c’ était prévisible suite au décès du fondateur Dijansky .
    Ces Suisses là voient clairs et moi aussi étant un tout petit actionnaire
    gagnant comme mon fisc, ma csg tiens la bpi aussi hé oui
    Morille Alain

  • « consommer des granules homéopathiques quand le nez coule. »
    Personnellement , j’ai vaincu il y a 30 ans une allergie nasale chronique avec des petites pilules ne comportant « aucun principe (chimique) actif » … Cela marche même si la science ne veut pas savoir comment !

    • Et vous pensez que votre cas personnel vaut preuve scientifique?
      http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?rubrique49

    • et j’ai vaincu des allergies chroniques sans rien faire…cela marche et la science m^me si elle ne sait pas comment ça marche au juste sait que ça arrive.
      La différence entre vos pilules et les autres est que on a constaté que les autres ont un effet et pas les vôtres..donc attribuer la CAUSE de votre guérison aux pilules relève de la croyance. Moi je vous affirme que c’est macron qui vous a guéri et prouvez moi le contraire…
      la causalité est d’ailleurs difficile à établir c’est du boulot…multiplier des occurrences: des vuvubar qui prennent des pilules et d(autres qui n’en prennent pas vraiment …constater une corrélation écarter la coïncidence ou le hasard rechercher ensuite les mécanismes..quantifier et vérifier… du boulot…

      sinon c’est de la croyance…point barre…on a brûlé des sorcières pour ça….ou lyncher des gens… ce genre de mode de pensée est très humain certes mais détruit la civilisation..

  • est il écrit quelque part dans le cahier des charges du bio que le bio garantit des qualité organo leptiques particulières?
    alors pourquoi s’en vanter..et soyons clair même les tomates du jardin bien mures ne sont pas toujours excellentes..
    est ce le bio garantit la salubrité de ses produits?
    alors pourquoi s’en vanter…
    le denier gros accident ça a été les foutues graines bio 53 morts!!!! et si j’ai bonne mémoire..pas de responsabilité engagée :: ce sont des choses qui arrivent…

    oui si vous avez peur de résidus de tels pesticides achetez du bio ou mieux analysez les produits pour vérifier si ils en contiennent… etc..

    le succès du bio s’explique par la liberté de diffamer de ses partisans.

  • on rappellera utilement aux thuriféraires du bio que 99,99% des pesticides présents dans l’environnement sont produits par … les plantes elles mêmes (comme nous produisons nous mêmes des anticorps). Ces ^pesticides « bio » sont en quantités beaucoup plus importantes dans notre alimentation. Et il est plaisant de rappeler que les pesticides naturels ont été très peu étudiés au plan toxicologique mais que sur la cinquantaine qui l’a été la moitié sont cancérigènes (source http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2613)

  • On rappellera aussi que avant guerre pour sauver les récoltes les gentils agriculteurs d’antan pulvérisaient de l’arsenic dans leurs champs

  • Pour ma part, je fait confiance aux écolabels pour garantir de meilleures pratiques des producteurs.

    Quand je n’ai pas le choix, je privilégie l’agriculture raisonnée ‘classique’, car effectivement, c’est la dose qui fait le poison.

  • Tomate : le mot est utilisé plus de 20fois.
    Conserve : Zéro !!!

    Et pourtant, une meilleure façon de consommer des tomates achetées en supermarchés sera sous la forme de conserve plutôt que par leur origine « bio » : Transformées dés récoltées, dans les meilleures conditions pour garder leurs qualités nutritives !

    La salade ne doit être réservée qu’à des tomates fraîchement cueillies !

  • M’enfin !
    Les amateurs de bio achètent du bio. Les fans de glyphosate achètent des produits conventionnels.
    L’offre et la demande… Le marché… La liberté du consommateur… Et tutti frutti ! De préférence 5 par jour : -)
    Et en plus le bio offre de meilleurs revenus à nos agriculteurs…
    Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, non ?
    Alors où est le problème ? D’où vient qu’un journal libéral comme Contrepoints cherche à détourner article après article ses lecteurs du bio ? A influer sur leur liberté alimentaire ? A les détourner de leurs choix individuels ?
    Contrepoints est-il vraiment un site libéral ?

    • L’agriculture bio est lourdement subventionnée. Et malgré cela, les agriculteurs bio n’arrivent pas à vice convenablement. Comme répété maintes fois : toute loi donnant un droit au frais de la princesse n’est pas libéral.

      • Et bien sûr l’agriculture conventionnelle n’est pas lourdement subventionnée !
        Trêve d’aneries… L’agriculture conventionnelle bénéficie de 3 fois plus de subventions par unité de surface agricole. Et le bénéfice pour l’agriculture bio est de 20 à 30 % supérieur…

    • @ JRDC
      Pourquoi détourner les gens du bio, demandez-vous? Parce que finalement, le bio est une arnaque de plus : à l’usage, les cultures industrielles, qu’elles soient bio ou conventionnelles, semblent offrir surtout de l’eau colorée présentée sous forme de trompe-l’oeil de fruits et de légumes factices.

      En comparaison, la seule nourriture végétale satisfaisante, avec du goût et de la consistance, est celle qui est cueillie fraîche par celui qui sait la cueillir ou la cultiver sans intrants toxiques. Autant dire que c’est une nourriture exigeante et difficile à obtenir que le pays ne peut pas offrir à 65 millions d’habitants.

      Comme le bio n’apporte pas la qualité de cette nourriture de rêve, autant s’en tenir à une culture conventionnelle qui de toute façon doit évoluer puisqu’elle a tellement détruit les sols au cours des 50 dernières années qu’elle se trouve dans une impasse.

      Place donc à une démarche agricole scientifique pour sortir de cette impasse et produire la meilleure nourriture possible sans qu’elle ait besoin de s’appeler bio.

      De toute façon la nourriture de rêve telle que précitée n’a jamais fait partie de notre ordinaire. Jusque dans les années 1960 les légumes verts et les fruits étaient un luxe et nous étions nourris principalement de pain, pâtes et pommes de terre. Donc même les légumes et fruits insipides à l’eau qui nous sont proposés aujourd’hui sont un progrès qui vient mettre un peu de couleur dans les assiettes.

      Voilà pourquoi, cher JRDC,
      un site libéral peut me sembler fondé à mettre en garde ses lecteurs contre le bio.

      Là dessus je vais chausser mes bottes pour aller cueillir quelques frais pissenlits au bord du plus proche ruisseau. C’est pas bio, c’est juste naturel. Mais c’est anecdotique car non reproductible pour 65 millions d’habitants. Donc je ne peux que souhaiter bonne chance et bonne science à l’agriculture conventionnelle pour trouver des solutions d’avenir. Puissent ces solutions fusionner avec le bio pour faire passer de mode cette appellation temporaire qui s’avère aujourd’hui autant superflue que fallacieuse.

      Quant à la liberté de choix, c’est juste un horizon vers lequel nous nous dirigeons. Une pensée libérale sert juste à rendre cet horizon dégagé pour nous éviter le spectacle désespérant d’un horizon bouché. Dégager l’horizon d’illusions (comme le bio aujourd’hui) fait l’effet d’un coup de vent qui rend l’air plus transparent. Donc pour répondre à votre dernière question, il me semble que cela relève vraiment d’un site libéral.

    • il ne s’agit point de détourner, juste de partager des informations en vue de ces choix

      • @ Charles & Virgin
        Croyez bien que je vous rejoins sur l’intérêt d’offrir une information diverse et plurielle au peuple…
        Même si celle ci peut comporter peut comporter au passage quelques âneries ! Ce sont les risques du métier. Et c’est la liberté d’expression.
        Ce qui est perturbant, en revanche, c’est l’obsession pathologique que je note ici à vouloir détourner du bio la minorité qui en consomme, c’est la répétition ad nauseam des mêmes gimmicks, souvent truffés d’erreurs, c’est le playdoyer anachronique pour une agriculture intensive dont on découvre périodiquement certains excès et certains inconvénients.
        Par cela, nous quittons le monde de la libre information pour entrer dans celui du bourrage de crâne à l’image des tentatives des créationnistes américains, des collectivistes russes ou des cigarettiers de tous pays.
        J’en viens parfois à me demander, face à une telle insistance à denigrer les choix de certains de nos contemporains si Contrepoints ne se fait pas plus le relai de certaines multinationales que du libéralisme, dont un des principes est, rappelons-le, le respect des choix individuels des citoyens…

        • « Ce qui est perturbant, en revanche, c’est l’obsession pathologique que je note ici à vouloir détourner du bio la minorité qui en consomme,  »
          Pas vraiment. Les articles et commentaires répondent simplement aux affirmations gratuites de meilleures qualité et vertu dont aiment à se parer le bio et ses thuriféraires.
          Il n’y a pas de volonté de détourner les gens de quoique se soit. Chacun est libre de dépenser son argent où il veut. Autant le faire en tout connaissance de cause.
          Si à chaque fois qu’on argumente sur tel ou tel sujet, on se fait accuser de vouloir détourner les gens de telles ou telles idées. C’est le risque de toute discussion. Ou alors il ne faut plus discuter. On dirait l’attitude de certains pratiquants de religions accusant de vouloir détourner leurs coreligionnaires de la vraie foi.

        • « c’est le playdoyer anachronique pour une agriculture intensive dont on découvre périodiquement certains excès et certains inconvénients. »
          Personne n’a dit que l’agriculture intensive était exempt de reproches. C’est néanmoins elle qui a permis de fournir à l’humanité une alimentation abondante et de qualité satisfaisante (faisant quasi-disparaître les famines) ce que l’agriculture anciennement « bio » était incapable de produire. Vous oubliez que jusqu’au XIXè siècle, 10% de la mortalité était d’origine alimentaire (bio pourtant).

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Xavier Hollandts est professeur associé à la KEDGE Business School. Docteur et HDR en sciences de gestion, il enseigne l’entrepreneuriat et la stratégie. Spécialiste des questions agricoles, il intervient régulièrement sur ces sujets dans les médias. Ses travaux académiques ont notamment été publiés dans Corporate Governance, Journal of Institutional Economics, Managerial and Decision Economics, ou la Revue Économique.

 

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