Terrorisme : surtout ne rien changer

Finalement, les événements de l'Aude nous montrent encore une fois un gouvernement au taquet, des élites politiques toutes dans les starting blocks pour ne surtout rien changer.
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Wendy-Big Eiffel(CC BY-NC-ND 2.0)

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Terrorisme : surtout ne rien changer

Publié le 26 mars 2018
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L’actualité n’est décidément pas tendre : pendant que le terrorisme fait en France de nouvelles victimes, le pays se retrouve une nouvelle fois confronté à l’indigence de ses médias et de ses politiciens. Le peuple de contribuables, d’usagés et de citoyens se retrouve une nouvelle fois, consterné et seul, à faire face à des épreuves pour lesquelles il n’est plus préparé.

Et pour être consterné, il y a de quoi.

Comme dans tous les autres cas de la décennie écoulée, l’auteur des actes terroristes est connu des services de police. Multiplement condamné, il avait ainsi fait un séjour en 2016 à la maison d’arrêt de Carcassonne, suite à des condamnations diverses et variées dont, notamment, celle de 2015 pour l’inévitable trafic et usage de stupéfiants et refus d’obtempérer, ainsi que celle de 2011 pour, entre autres, port d’arme dans un pays où, je le rappelle, le port d’arme est interdit.

Comme dans de très nombreux autres cas de terrorisme sur le sol français, notre auteur n’a mis que quelques mois à « se radicaliser », ce qui semble ne plus rien vouloir dire de concret surtout si l’on se réfère aux mesures que nos élites politiques mettent en place pour « déradicaliser », entre deux cérémonies d’hommage aux morts tombés malencontreusement par suite de cette « radicalisation ».

Comme d’autres nombreux cas précédents, notre terroriste, évidemment fiché S en 2014 (ou FSPRT, allez savoir), est « un solitaire » qui est passé à l’acte « brusquement ». Il semblait délicat pour ne pas dire impossible à nos services de renseignements de savoir qui, du prochain fiché S, allait « brusquement » péter un boulon et décider de dézinguer du client de supermarché.

Comme dans d’autres cas, le terroriste était, avant son petit dérapage décidément peu compatible avec le vivre-ensemble, un homme calme et mesuré, un « garçon tranquille » selon ses voisins et sa mère dont on imagine mal qu’elle avouerait spontanément avoir engendré un monstre psychopathe. Manifestement, la radicalisation terroriste touche donc essentiellement des hommes calmes et pondérés, insoupçonnables (mais souvent récidivistes – allez comprendre).

Comme dans d’autres cas, les actes perpétrés ont amplement mérité qu’Anne Hidalgo, jamais en retard d’une Annerie, fasse éteindre la Tour Eiffel, rappelant bien le principe de base qui veut que dans ces cas-là, on éteint bien tout (avant de se coucher, je présume). Des appels à bougie, nounours et autres jetons de présence seront bien vite relayés pour ne pas détonner des fâcheux précédents.

Bien sûr, comme pour la tuerie de Charlie, comme pour celle du Bataclan, comme pour celle de Nice et comme pour tous les autres cas, le gouvernement s’est immédiatement montré uni, décidé, ferme, inflexible, volontaire, déterminé, présent, tagada, tsoin, tsoin, deux fois si possible. Comme pour Charlie, Bataclan, Nice et les autres, on va avoir droit aux déclarations avec un air grave du polichinelle aux commandes à ce moment-là.

Et comme pour ces précédentes exactions, absolument rien ne changera.

Rien ne changera parce que plusieurs problèmes s’empilent consciencieusement pour que rien ne change.

Problèmes criants d’éducation, problèmes économiques lancinants, problèmes évidents dans le domaine de la justice et de la police, chacun d’entre eux a déjà fait l’objet de plusieurs articles, ici ou ailleurs.

Mais tout indique que les solutions ne seront malheureusement ni mises en place, ni même évoquées et donc encore moins débattues et proposées au peuple : toutes appellent en effet à un accroissement de la responsabilité individuelle, ce qui est maintenant considéré comme une abomination contraire au sacro-saint vivrensemble.

Toutes appellent au recentrage de l’État sur ses fonctions régaliennes au lieu de son éparpillement permanent en billevesées périphériques. C’est, là encore, une véritable horreur que d’imaginer un vrai budget pour la justice, la police, l’armée, la diplomatie, au lieu de cette ouverture permanente des sprinklers à pognon public en faveur des activités périphériques que le secteur privé est pourtant parfaitement en mesure d’assumer. Tout indique que le pays a de vrais besoins clairs, identifiés, mesurables, de remettre de l’Ordre dans ses cités, dans son renseignement intérieur, dans ses institutions, et tout semble être fait pour continuer, vaille que vaille, à financer les conneries abyssales bobo-écoconscientes ou autres afin de flatter l’une ou l’autre phalange activiste bien en cour dans les médias.

Toutes appellent aussi à l’arrêt drastique du financement de la myriade de ces micro-groupes de faiseurs d’opinions qu’on retrouve soit dans les milliers d’associations lucratives sans but qui polluent la vie des Français en faisant assaut de lobbyisme pour pousser leurs petites lois délétères, soit, plus tristement encore, dans ces douzaines d’organes médiatiques dont le but semble être, lorsqu’on prend un peu de recul, de saboter consciencieusement la société française en lui donnant tous les jours de nouveaux ennemis intérieurs à abattre.

Or, pour le moment, ni Macron et sa brochette de clowns à roulettes, ni aucun autre leader politique ne semblent prendre la mesure de la tâche à accomplir. Tous, dans un bel ensemble unanime, considèrent l’interventionnisme de l’État dans tous les domaines comme un prérequis sain et vivifiant : les entreprises ploient sous la paperasserie administrative ? Rajoutons-en une couche ! L’éducation des gamins est de pire en pire ? Ajoutons une nouvelle réforme au corpus déjà dodu des réformes passées (une tous les deux ans) ! Modifions l’orthographe, éliminons des pans entiers de méthodologie, oublions des bouts d’Histoire, épurons les programmes des points trop complexes, fabriquons de l’andouille, c’est plus facile que du génie ! La Justice est débordée ? Vite, des lois supplémentaires, des procédures plus complexes, des réformes, encore des réformes parce que tout le monde sait qu’il y a 10, 20, 30 ou 40 ans, c’était la jungle ! Un problème dans l’immobilier, la météo, l’automobile ou les pâtes à tartiner ? Sapristi, intervenons parce qu’évidemment, c’est ce que le peuple attends de nous, pardi !

Pire : comme je le mentionnais, chaque début de questionnement sur, justement, la place de l’État et les réformes pour le recentrer, toute discussion sur l’importance d’une société où les individus redeviennent libres et acteurs directs de leur propre sécurité, tout débat sur la nécessité d’institutions correctement cadrées indépendamment des modes du moment sont immédiatement évacués au profit de l’écume des jours et de la déferlante incessante de stupidités médiatiques qu’on nous propulse sous le nez en guise de réflexion.

Le problème terroriste est un problème éminemment complexe qui ne peut absolument pas appeler de solution simpliste. Mais ce n’est pas non plus un problème insoluble, à condition de renvoyer l’État à sa mission réelle, la protection de son cheptel de citoyens. Les événements de l’Aude illustrent fort bien que rien n’a été compris ni appris des précédents drames terroristes sur le sol français.

Rapidement, de nouvelles et palpitantes polémiques s’installent. Rien ne changera.

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  • quand va t ont prendre des décisions ferme…
    les étrangers classé S doivent être expulsés de notre territoire et à vie, ceux qui ont là double nationalité supprimer la nationalité francaise avec expulsion immédiate à vie…ceux français de souche enfermé …
    le reste c’est du baratin….combien de morts faudra t il aux représentants politique pour prendre dés décisions ferme et definiti ..!!!!
    il faut peux t’être, qu’ils doivent être concernés….qu’elle lâcheté. ..

    • Faites attention, en fonction de votre passé, en fonction de vos fréquentations, en fonction de votre présence possible au mauvais moment au mauvais endroit, , peut-être même en raison de votre fréquentation de ce site pas forcément « décodex-friendly », vous êtes peut-être vous aussi « fiché S ».
      En taule ?

    • Vous savez très bien que nos politiciens ne prendront jamais les mesures qui s’imposent pour protéger la vie des citoyens. En fait ils s’en foutent.

    • C’est ça : donner à une poignée de fonctionnaires scribouillards le droit de vie ou de mort. C’est ça votre solution : la police politique ?

    • lou 17 , vous apprendrez sans doute avec grande joie que le gouvernement compte rapatrier en France les ceusses qui sont partis en syrie et qui sont maintenant en perdition ,( environ 250 personnes ) , afin , nous explique t’on , de les avoir sous la main , afin d’accentuer la surveillance de ces gens là ……entre ceux qui sont déjà sur le sol Français et ceux que not bon gouvernement va faire rentrer , hé ben nous ne sommes pas sortis de la mouise ;

    • une question lou quels sont les critères ou les crimes ou délits qui justifient le fichage S?
      Dans un état de droit , on vous explique l’accusation avant de vous permettre de vous défendre et de vous condamner, culpabilité établie..

      c’est quoi cette masturbation intellectuelle avec ce fichage S…???

      Je ne suis pas d’accord avec H16 pour penser qu’il existe une solution, et que cette solution c’est que l’etat fasse juste son VRAI boulot mais h16 montre bien que notre état omniprésent ne protège de rien voire que ses sollicitudes particulières nuisent .

  • Excellent !
    Je crois qu’ils vont inventer une nouvelle taxe. Bah oui pour payer les assurances et les autres qui pleurent les morts.
    C’est une évidence. Un problème trouve toujours sa taxe.
    Comme si punir doublement le Français devenait un loisir Sado-maso de nos élus.
    Pas de doute c’est de l’amour avec un grand A.

  • Je pense surtout que tout ceci montre de façon éclairante que tout notre beau dispositif Vigipirate (écarlate depuis les années 90, si je ne m’abuse, pour protéger la population du terrorisme), tout notre état d’urgence (même si plus actif) et nos lois d’exception sont totalement inefficaces pour faire ce pour quoi ils sont vendus. Et que pour cette raison l’ensemble de ces dispositofs se doivent évidemment d’être renforcés (cf. l’image de l’aspirine qu’affectionne l’auteur dans certains de ses articles)

  • @Anagrys, oui vous avez raison !
    Et n’oublions pas que plus l’individu est solvable et a une vie qui correspond aux standards de l’Etat plus il est facilement taxable et/ou punissable.
    Car l’Etat concentre toute sa puissance sur environ 10% de la population qui essaye encore de faire vivre les 90% qui dégénèrent.
    Mon intuition me dit que c’est limite de craquer ce beau vivre ensemble.

  • un homme calme et mesuré, un « garçon tranquille? Mais armé et trafiquant de drogue, donc tout sauf un brave garçon!

    • @ Virgile
      OK! Mais le « brave garçon » était « libre », fiché S et +/- « surveillé » ou « suivi »!
      Il ne pouvait pas être arrêté et emprisonné préventivement: ce n’est pas légal!

      Alors un état plus centré exclusivement sur le régalien, avec plus de police, de justice, de défense nationale, de sécurité, dépendant toutes du pouvoir exécutif et de l’administration (+/- pour la justice), avec l’exclusivité de la contrainte par force?

      Ça ne risque pas de changer le climat du « vivre ensemble » dans un certain sens?

    • Vous ne trouvez pas qu’entre trafiquer de la drogue et se faire sauter le caisson en emmenant le plus de monde avec soi il y a comme qui dirait une certaine distance ?

  • L’auteur:
    « toute discussion sur l’importance d’une société où les individus redeviennent libres et acteurs directs de leur propre sécurité »

    Je rejoints totalement cette conception de notre société car je reste convaincu qu’il ne sert à rien de sacrifier notre liberté au profit de notre sûreté, la solution proposée ci-dessus est de loin préférable.

  • Hallucinant que dans un pays qui depuis mai 68 compte une des plus grande concentration de diplômés de facs de psycho, de socio et de publicitaires au monde, absolument personne dans les médias n’ose parler 2 minutes de ce qui tourne dans le cerveau de ces « garçons tranquilles » qui « passent à l’acte brusquement ».

    Et que l’on nous bassine de ces histoires de « loup solitaires » de « radicalisés », de « fichés S » qui n’ont absolument aucun sens : Moi, je vous dit : on fait un fichier J (comme jeune) qui contient tout les jeunes adultes de 17 à 30 ans vivant en France et on aura sans aucune erreur l’intégralité des futurs exploseurs. Yaka les expulser et le problème sera réglé.

    A défaut de savoir qui ils sont on sait très bien qui il ne sont pas :

    – Ce ne sont pas de grands délinquants : les dealers chaînes en or qui roulent en Q7 et passent leur journée à lever de la fonte et à b…r ont autre chose à faire qu’à se faire éclater le ciboulot.

    – Ce ne sont pas non plus des bigots : n’importe quel « Français de souche » mettrait un jour les pieds (à condition d’avoir des chaussettes propres ce qui n’est pas gagné) dans une mosquée ou une salle de prière verrait clairement que la couleur moyenne de la barbe disqualifie nettement la grande majorité d’être noté dans le fichier J (J comme jeune)

    – Ce ne sont pas non plus des étrangers, même si à chaque fois on nous parle de Franco-truc ou de Franco-machin pour entretenir la confusion.

    Donc les « ficher » est juste totalement ridicule et inutile : on ne fait pas de fichier qui servent à déterminer « ceux qui ne sont pas dans le fichier »

    Ce que l’on sait par contre, c’est que le nombre de suicides en France est un des plus élevé d’Europe (pour le pas dire le plus élevé de l’Europe occidentale), que ce chiffre est 4 fois le nombre de morts par accidents de la route (dont on nous rabat à coup de radars le chiffre à longueur de journée)

    Et après, on trouve « incompréhensible » que quelqu’un dont le quotidien est les allocs, le chômage, les nuisances de toutes sortes … dont l’avenir est le deal, la survie, les petits boulots, des murs en béton … fasse comme 10 000 autres personnes en France chaque année, décide que le jour où il se lève sera le dernier.

    Ce pays est juste … foutu. Le socialisme a tué tout espoir, il n’y a plus que des résignés, des profiteurs du système et des gens qui n’osent plus se regarder ne face le matin … et qui décident un jour de cesser de le faire.

    • Votre théorie, c’est « assisté aujourd’hui, terroriste demain » ?

      • Absolument : l’assistanat humilie les gens, et il n’y a rien de plus dangereux que quelqu’un qui n’a rien à perdre (ni à gagner)

    • L’explication sociale du cancer qui dévore ce pays est le leitmotiv de l’idéologie gauchisante.
      Il me semble que vous passez assez largement à côté de quelque chose, notamment à côté de ce qui fonde la culture musulmane que j’ai la prétention de connaitre, à côté de ce qui se passe ailleurs avec les mêmes acteurs et à côté de l’histoire.

      • Exactement. L’explication sociale est tout à fait typique de la gauche, et de tous ceux qui n’ont pas le courage de voir la réalité en face.

        • Quel courage ? Celui de pointer des boucs émissaires, de sortir des explications toutes faites et demander des lois supplémentaires ?

          L’idéologie mortifère que sert les recruteurs ne pousse que parce qu’il y a un terreau fertile qui permet de manipuler facilement des paumés, des désespérés …

          Si il y avait vraiment une action militaire de grande ampleur comme vous fantasmez, ce n’est pas un attentat tout les 6 mois qu’il y aurait, mais plusieurs centaines de morts par jour comme ça c’est produit en Algérie, au Liban, en Tchétchénie, en Afghanistan, en Irak, en Syrie …

          Vous vous faites un film et donnez une énorme importance à des ratages de bricoleurs du dimanche (à part le Bataclan, aucune action n’était autre chose que du bricolage militairement parlant)

          Il conviendrait (mais je crois que c’est un peu trop demander) de faire la part des choses entre des actions militaires et des suicides manipulés. A vouloir tout mettre dans le même panier et à sortir l’artillerie lourde au moindre illuminé, ce pays s’expose à un réel problème un jour et fait complètement le jeu des terroristes.

          10 000 suicides par an en France, zéro mesures, zéro intérêt, tout le monde trouve cela normal. Par contre, quand c’est un musulman qui se suicide, c’est la fin du monde et tout le monde tremble de peur.

          Votre vision est celle que la gauche nous ressort depuis 200 ans : tout est la faute des religions et du manque de culture : il y a dans le monde les bons (ceux qui savent aka nous) et les méchants (ceux qui sont des sauvages, aka eux)

          Affligeant.

          • Et si vous alliez à la cité Ozanam pour voir…
            Comme d’habitude vous ne savez pas de quoi vous parlez. Continuez à vous mettre la tête dans le sable, on se passera bien de vous…

            • Mais lol, vous connaissez quoi de ma vie pour me faire ainsi des procès d’intention et présumer sur ma connaissance du monde ?

              C’est vous qui êtes la tête dans le sable à refuser de regarder les vrais problèmes : entre des gens qui vous font peur parce que simplement vous n’avez jamais passé 10 minutes à discuter avec eux et les chiffres, les faits, vous refusez de regarder la réalité.

              • Vos messages montrent que votre connaissance du monde, en particulier de la réalité de certaines régions françaises est zéro, ma pauvre petite autruche.

          • Oui affligeant en effet, mais toutes les insultes du monde ne combleront pas votre insignifiance.

    • La corruption a tué l’espoir dont vous parlez avant le socialisme. La corruption implique le collectivisme sans lequel un système mafieux ne peut pas vivre et le socialisme n’en est qu’une variante.

  • M’enfin, tout est déjà réglé. Que des français, que de bons citoyens qui ne feraient pas de mal à une mouche, qui par la grâce de la dilution sur le territoire (grâce à une excellente décentralisation) se retrouvent en mobilité professionnelle dans les communes rurales et, mal payés par des patrons cupides, n’arrivent pas à payer une place de spectacle ou un chariot de supermarché et s’énervent une lichette. C’est tout juste du fait divers, éminemment encadré par une cohorte de textes très précis et fort bien dompté par une force publique bien équipée et rapidement efficace.

    • @vitevu
      Bonsoir,
      « mal payés par des patrons cupides, »
      Jetez un oeil à votre feuille de paie, à la case « Coût Total Employeur » puis celle « Net à payer ». Demandez-vous où passe ce qu’il manque.
      Ensuite, dites-vous que les « patrons cupides » sont taxés à 68% de leur chiffre d’affaire, sans avoir payé leurs employés, ni commencé à payer leur fournisseur. Ensuite, sachez qu’en fait la T.V.A n’est pas la seule taxe que vous payez sur un paquet de pâtes, elle est la seule visible. Sur 100€ que vous dépensez dans un magasin, le magasin devra en « rendre » 68 à l’Etat.

  • 1. Un chiffre circule depuis quelques temps : il faudrait, dans l’idéal, environ 20 personnes pour surveiller un fiché S 24h/24, soit, compte tenu de la taille du fichier, environ 400000 personnes. Ce qui revient à doubler la taille des effectifs de la police-gendarmerie rien que pour cette tâche. Et pendant ce temps là, on ne s’occupe ni des homicides « classiques », ni des viols, ni des agressions, ni des cambriolages, ni de la sécurité routière… A périmètre d’activités constant, il faudrait donc multiplier par 3 les effectifs actuels !
    A moins de transformer dans la nuit un contrôleur du fisc, un technocrate du ministère du logement ou de l’éducation nationale, un administratif de la sécurité sociale en représentant de la « police secrète » pour faire maigrir là ce qu’on fera grossir ici, ce n’est pas demain qu’on règlera ce problème.
    D’autant que s’il y a ici ou ailleurs des gens qui réclament plus de police, il y a aussi des gens qui qui réclament ailleurs ou ici plus de services publics dans nos villages, plus de personnels à l’hôpital et plus de profs pour nos enfants.
    Bref tout le monde est pareil : « chacun veut moins d’Etat SAUF POUR… » !

    2. Ces éventuels effectifs supplémentaires, quand bien même nous les aurions, seraient-ils à même de garantir la fin des attentats, étant donné leur spécificité ? Individus isolés, rattachés, de manière floue, à une nébuleuse terroriste plus ou moins virtuelle, plus ou moins planétaire ; réseaux souterrains, parfois dormants ; armes à la portée de tous (camions, couteaux, et hélas aussi, armes à feu relativement faciles à se procurer, illégalement ou légalement – il suffit par exemple d’avoir un permis de chasse)… tout ceci ne concourt pas à a. identifier la menace et b. la contenir…

    3. Il est impossible, comme le réclament certains, d’éloigner ou d’enfermer ou de sanctionner les fichés « S » (en tout cas ceux qui sont français)… car par définition, s’il y avait plus qu’un doute raisonnable sur leur profil, s’il y avait par exemple des preuves, ils seraient arrêtés. A moins de transformer la démocratie française en tout autre chose, il est juridiquement impossible d’arrêter un individu sur lequel pèse seulement un soupçon. Encore plus impossible quand les critères d’appartenance à ce fichier sont, par construction, inconnus et doivent le rester. Si une sanction devait tomber pour le simple fait d’appartenir à un fichier, dont les critères d’appartenance sont à la discrétion de l’Etat, je laisse tout un chacun le loisir d’imaginer le type de société vers laquelle nous nous dirigerions…

    4. A l’inverse, il doit être possible de criminaliser des comportements susceptibles, par la connaissance du risque statistique, de déboucher sur un attentat… Certains vont me rétorquer « minority report »… mais pourtant, cette technique est déjà utilisée dans un domaine très courant de notre vie quotidienne : la sécurité routière ! Ainsi, vous pouvez être sanctionné non pas parce que vous avez provoqué un accident, mais seulement parce que vous avez usé d’un comportement susceptible, sans même intention préalable, de conduire à l’accident : rouler trop vite, brûler un feu, boire 3 verres, etc. En eux-mêmes, ces comportements ne nuisent à personne, mais parce qu’ils augmentent la possibilité d’accident, ils font désormais partie de notre code pénal. C’est une des voies tentées, pour l’instant maladroitement, par le gouvernement, avec, par exemple, l’instauration du délit de consultation des sites djihadistes, censuré par le conseil constitutionnel. Il faudrait pouvoir identifier, ce qui dans le comportement de nos fichés S, traduit ce surrisque de passage à l’acte, pour être en mesure de le réprimer, sans nécessairement attendre la préparation du passage à l’acte. Evidemment, la marge de manoeuvre est ténue, on l’a vu avec ce délit de consultation, qui n’est pas forcément significatif, puisque celui qui consulte ces sites peut aussi être un policier ou un universitaire…

    • « il doit être possible de criminaliser des comportements susceptibles, »

      A vomir.

      • Je m’attendais à des critiques plus référencées, pas à un réflexe stomacal.

        • « il doit être possible de criminaliser le comportement … qui consiste à prendre comme pseudo « Jean Roule Du Cable » – vous commencez à mieux saisir le dégoût que votre phrase inspire ?

          susceptible de = qui est en mesure de

          Je manie une tronçonneuse pour couper du bois, je suis susceptible de me faire un remake de Texas chainsaw slayer dans un super marché

          Je suis boucher, je suis susceptible de …

          etc…

        • J’ai tjs été anti-communiste primaire, et j’en suis fier. Criminaliser des comportements ‘suspects’, sans victime est ignoble.

          Je ne suis pas surpris.

          • Manifestement, ni vous ni Boulots n’avez compris le sujet. On va recommencer par le commencement. Si pour vous, le fait d’interdire à quelqu’un de conduire à quelqu’un qui a descendu une bouteille de whisky vous paraît normal, alors on peut continuer à discuter. Je vais supposer que c’est le cas.
            Il ne s’agit pas d’identifier des comportements qui auraient été décrétés non conformes à la ligne du parti, ou sans rapport réel avec le terrorisme. De la même manière que descendre une bière devant téléfoot, ou vanter entre copains la qualité d’une bonne bouteille n’a rien à voir avec un accident de la route, couper des branches avec une machette n’a rien à voir avec le terrorisme. Evidemment, si vous vous apprêtez à conduire après le pack de bière devant téléfoot, c’est une autre histoire.
            Etre assidu aux prêches d’un imam appelant ses fidèles à la haine, voire au meurtre contre ces chiens de roumis, consulter compulsivement des sites djihadistes quand on n’est pas un universitaire, exiger de sa femme qu’elle se voile intégralement sont des signes qui peuvent être annonciateurs d’un drame, alors qu’en eux-mêmes, ils ne présentent aucun risque particulier.
            Le délit de consultation des sites djihadistes (hélas mal bouclé juridiquement) en faisait partie. La constitution de ce genre de délit permet de retirer de la circulation des individus dont on se doute qu’ils finiront un jour ou l’autre très probablement par passer à l’acte. C’est l’équivalent du conducteur bourré qu’on empêche de conduire, avant qu’il ne tue quelqu’un. En outre, cela envoie un message à ceux qui seraient tentés d’aller se former et de durcir leurs convictions sur internet. Si l’alcoolémie excessive au volant est condamnée, on réduit forcément le nombre de conducteurs bourrés. Pas tout, mais une bonne partie.
            Je ne dis pas que la mise en place de tels délits, s’agissant du terrorisme, est aisée. Elle nécessite en particulier des études statistiques aussi poussées que ce qui a été fait en matière de sécurité routière. On sait aujourd’hui que la prise excessive d’alcool multiplie le risque d’accident par 25. C’est ce surrisque qui conditionne la pénalisation de l’alcool au volant. Est-il possible de déterminer des surrisques analogues, prédictifs de l’horreur, en matière de terrorisme ?
            Je ne dis pas non plus qu’il faille le faire, mais que c’est une piste exploitable. Et manifestement, elle vient d’être exploitée par le gouvernement, puisque ce genre de réflexions est à l’origine du délit de consultation des sites djihadistes. Resterait à en parfaire le modèle, pour le rendre inattaquable et statistiquement et juridiquement.
            Cela me semble en tout cas bien plus pertinent et sérieux que de mettre en prison ou d’expulser des gens qui ont juste eu le malheur à un moment donné d’être mentionné dans un fichier, sur la base de critères inconnus, par un agent de police dont on ne sait rien…

            • Vous perdez votre temps à répondre à des gens qui haïssent leur pays et veulent le voir sombrer. Comme si le malheur des autres pouvaient effacer leurs propres échecs.

            • @ Jean Roule Du Cable
              Personnellement, je pense que votre piste de réflexion est intéressante et mérite d’être examinée.
              Je ne la rejette pas a priori.
              Les cris d’orfraie ou de vierge effarouchée prononcés par certains au nom de l’état de droit, de la démocratie et de la liberté me laissent perplexe tant il est largement accepté, et au quotidien, d’en voir la substance totalement vidée.
              Cette forme de pudibonderie idéologique castratrice, apanage de l’empire du Bien, est une des causes de la situation actuelle.
              Vous avez d’ailleurs été victime des armes employées généralement par les soldats fantoches de l’empire, notamment celle de la reductio ad hitlerum des arguments qui ébranlent leurs dogmes.
              On imagine qu’en lâchant quelques mots symboliques, définitifs, sacralisés par la novlangue, on conditionne un réflexe immédiat et unanime et l’on se voit rangé automatiquement dans le camp des gens éclairés.
              Ne pas prendre la mesure d’une situation est intellectuellement responsable et coupable à mes yeux.
              Cela me rappelle cette histoire où les occupants d’une maison finissent brulés dans l’incendie de celle-ci au motif qu’ils n’ont pas réussi à choisir l’issue à emprunter entre la porte et la fenêtre.

              • Comprendrait-on le même débat foireux au sujet de l’invasion nazie de la dernière guerre, ou de l’invasion du Tibet ?
                C’est une guerre qui se joue. Elle a des fronts militaires, en Afrique notamment (mais pas uniquement). Elle a aussi des fronts plus sournois, d’une nature nouvelle, dans tout le monde occidental où les ennemis infiltrés font des milliers (eh oui, comptez sur vos doigts si nécessaire) de morts.
                Et ce n’est qu’un début.

            • Bon, désolé pour votre long commentaire, mais vous partez d’un faux axiome :

              « Si pour vous, le fait d’interdire de conduire à quelqu’un qui a descendu une bouteille de whisky vous paraît normal, alors on peut continuer à discuter. »

              Ce n’est absolument pas le sujet !

              La question est : pourquoi quelqu’un qui vient de boire une bouteille de whisky aurait envie de conduire et pourquoi il trouverait cela normal ?

              Posez la question à des individus dans cet état et vous aurez très vite la réponse : ils vous répondront : « je fais ce que je veux, tant que je ne fais de mal à personne » et ils ont raison : c’est écrit dans l’article de 3 et 4 de la DDHC de 1789 annexée à la constitution de ce pays !

              Vous aurez beau tourner le truc dans tout les sens : quand vous dites aux gens qu’ils ont le droit de faire tout ce qu’ils veulent tant que cela ne nuit pas à autrui, vous supposez que chacun est capable de déterminer « ce qui ne nuit pas à autrui » et vous y ajoutez qu’il faut des lois pour expliquer aux gens quelles sont les limites, histoire que les gens s’appuient sur quelque chose de cohérent pour baser leur détermination.

              Ça ne marche pas : les gens ne sont ni des juristes, ni totalement logiques, ni totalement responsables, ni toujours en position de prendre les bonnes décisions (ce qui est le cas après une bouteille de whisky)

              Il faut donc autre chose qu’un règlement bisounours pour faire fonctionner la société. Et le modèle « liberté = tout sauf ce qui est interdit » ne conduit qu’à un seul truc : un totalitarisme grandissant de l’Etat qui finit par tout interdire et tout réglementer.

              C’est pour cela que les socialistes ne comprennent pas les libéraux : pour les libéraux, la liberté est négative, pas positive : elle ne consiste pas à avoir le droit de faire n’importe quoi : elle consiste à être responsable de tous les actes que l’on fait : civilement, légalement, moralement …

              Donc si je reformule votre préambule : «  »Si pour vous, le fait de faire payer l’intégralité des dommages (intégralité financière et morale) ET le fait d’être sanctionné sévèrement lorsque l’on démontre que l’on ne comprend pas la portée de ses actes …. vous paraît normal, alors on peut continuer à discuter. »

              • Ce qu’il ne comprend pas, c’est le concept de responsabilité.
                On conduit saoul comme une vache ❓ Un accident survient, avec des blessés. Le conducteur sera condamné à indemniser les victimes au prix fort, et l’état n’a pas à intervenir dans cette sanction. L’assureur se retournera contre le fautif qui ne pourra plus conduire faute d’assurance. Et l’état n’a pas à intervenir dans la relation assureur-assuré.

                • Plus personne ne comprend le concept de responsabilité, vu que l’Etat et les politiciens ont tout fait pour déresponsabiliser les gens.

                  Ce pays est peuplé de chrétiens zombies : en surface c’est tous des saints et malheur à qui sort de la bien-pensance, mais à l’intérieur c’est totalement vide.

                  • @ Stéphane Boulots
                    e ne sont pas des « chrétiens zombies », ce sont des faux Q, race très représentée dans le pays!

                • L’assurance est une surcouche sur le concept de responsabilité. Ce n’est pas à elle de dicter quels sont les comportements responsables ou irresponsables au volant (comme brûler un fou ou conduire bourré). Elle ne peut qu’appliquer les lois relatives au code de la route. Ni plus ni moins. C’est dans le code de la route qu’est inscrit le concept de responsabilité (lié au partage de la route) pas dans le code des assurances.

              • Règlement bisounours, socialistes vs libéraux… vous êtes lassant, Boulots, avec vos tics idéologiques qui n’ont rien à voir avec la choucroute. Buchyhorsy a raison, je perds mon temps avec vous sur ce sujet.

    • @Jean Roule Du Cable
      Bonsoir,
      « 3… A moins de transformer la démocratie française en tout autre chose, »
      Il n’y a pas de démocratie en France, elle n’a pas de Constitution. Elle est déjà « autre chose ».
      Concernant « la fiche S », ce n’est qu’un outil, elle n’a pas de valeur de preuve. Le « S » veut dire « Sécurité Nationale ». Il y a un peu de tout comme profil.
      Le rôle premier de la Police est de garantir/maintenir nos Droits, et de protéger les habitants du territoire national. Un policier n’a d’ailleurs pas à être derrière quique ce soit, il doit être devant.
      La Justice est un Pouvoir, au même titre et égale aux deux autres, et ne peut ni ne doit être mise sous la coupe de l’Etat, lequel appartient à l’Exécutif.

      • edit :
        A propos de la sécurité routière et des moyens de répressions non sujet à des actes néfastes, il y a tout smplement la ceinture de sécurité. Son verrouillage est obligatoire et soumis à sanction. Quelque être supérieur a décidé de nous priver de notre libre-arbitre quant à mettre ou pas la ceinture, et mis à la poubelle notre liberté. Sans liberté, une personne libre n’est plus responsable, il n’est donc plus libre. Cependant, si je ne mets pas ma ceinture, que quelqu’un a pris la peine de me forcer à mettre, il n’en sera pas responsable à ma place.

        • Je ne pensais pas à la ceinture, pour laquelle je vous rejoins, c’est une insulte à notre liberté et à notre responsabilité. Je parlais de tous les comportements susceptibles de nuire à autrui : rouler bourré, brûler un feu ou un stop, etc.
          Les gens devraient pouvoir faire ce qu’ils veulent de leur propre vie, ceinture ou pas ceinture, suicide ou pas suicide… Dès l’instant où c’est la vie des autres qui est en jeu, pas avant, alors oui, la société ou l’Etat ont leur mot à dire, et des prédispositions à prendre.

          • N’importe quoi :
            – 1° Tout peut nuire à autrui, absolument tout et n’importe quoi
            – 2° L’Etat n’est pas une société d’assurance
            – 3° Confier sa sécurité (et sa vie) à qui ? A des fonctionnaires ou à des politiciens ? Non merci !

            • Je ne vois pas en quoi ne pas boucler ma ceinture peut nuire physiquement à mon voisin de palier… A l’inverse, j’imagine assez facilement le tort que je peux faire à autrui si je brûle un stop.

              • Ben oui, c’est le problème : vous imaginez bien des trucs. Mais dans la réalité, ce n’est jamais les choses que l’on imagine qui se produisent, mais celles auquel on n’a pas pensé.

              • @Jean Roule Du Cable
                Bonjour,
                En fait si vous brûlez un stop, vous risquez de vous faire percuter sur la gauche, la plupart du temps. En ville, griller un feu, a de nombreux risques pour qui le bûle ; dont se faire couper en deux par un camion ou un bus. Ce ne sont que des risques, Je vois des conducteurs griller des stops ou des feux tous les jours, sans incidents. Là où cela génére une gêne c’est que cela perturbe le process de contuite d’autrui. Les lois sont des assurances, point des boucliers.
                Que vous rouliez plein de whisky ou pas, et que vous percutiez un véhicule ou une personne, c’est le choc qui doit être sanctionné. La prise de whisky est une circonsance agravante. Si en plus vous avez grillé un stop ou un feu, c’est une circonstance agravante de plus. Cependant, en France, les personnes alcoolisées sont considérées comme « moins responsables » du fait de leur état d’ébriété, lequel altère le jugement. Or, il est rare qu’elles soient forcées à boire. On évente ainsi « l’excuse » du : « J’étais bourré ! »

                • « Que vous rouliez plein de whisky ou pas, et que vous percutiez un véhicule ou une personne, c’est le choc qui doit être sanctionné. » C’est effectivement un principe général. Le choc (surtout ses conséquences corporelles) sont sanctionnables et sanctionnées. Mais le code de la route a édicté des règles supplémentaires pour PREVENIR ces situations. Je ne dis pas que c’est bien ou mal. Ceux à qui un monde à la Minority report fait froid dans le dos trouveront certainement que c’est mal, qu’on ne devrait pas sanctionner des « actes seulement susceptibles de », même si c’est à l’appui de nombreuses statistiques… Mais c’est ainsi, et apparemment, personne aujourd’hui ne remet en question le principe de sanction contre les conducteurs qui ont trop bu avant de prendre la volant. Et majoritairement le peuple a plutôt tendance à penser qu’on pourrait durcir ces sanctions (tout en les allégeant côté excès de vitesse)… D’où mon hypothèse de travail : est-il possible d’exporter ce type de prévention dans les affaires de terrorisme.

                  « La prise de whisky est une circonsance agravante. Si en plus vous avez grillé un stop ou un feu, c’est une circonstance agravante de plus. Cependant, en France, les personnes alcoolisées sont considérées comme « moins responsables » du fait de leur état d’ébriété, lequel altère le jugement. Or, il est rare qu’elles soient forcées à boire. On évente ainsi « l’excuse » du : « J’étais bourré ! » »
                  Dans un accident de la route, cette excuse n’est jamais utilisée, car tout le monde sait qu’il prendra un max à cause de ça. Je vous suggère plutôt : « désolé, je l’avais pas vu (le cycliste, le motard »)… Ca marche mieux, tellement bien d’ailleurs, que c’est aux cyclistes ou aux motards de se rendre plus visibles, au lieu de demander à l’automobiliste d’aller faire vérifier sa vue ou ses réflexes…

                  • aux cyclistes ou aux motards qu’on demande

                    • Je ne vois pas très bien ce que la consommation d’alcool, le port de ceinture, où le respect du feu rouge ont à voir avec le djihadisme?
                      En ce qui concerne l’islam, une chose me paraît certaine: nous serons respectés par les musulmans le jour où nous revendiquerons d’être chrétiens, au lieu de revendiquer la laïcité.

                    • Allez dire cela aux chrétiens d’Orient. Nous ne serons respectés que si nous sommes forts.

                  • @Jean Roule Du Cable
                    Bonsoir,
                    « Mais le code de la route a édicté des règles supplémentaires pour PREVENIR ces situations. Je ne dis pas que c’est bien ou mal. Ceux à qui un monde à la Minority report fait froid dans le dos trouveront certainement que c’est mal, qu’on ne devrait pas sanctionner des « actes seulement susceptibles de », même si c’est à l’appui de nombreuses statistiques… »
                    Les statistiques montrent que les conducteurs de véhicules sont impliquées dans 100% des accidents impliquant des véhicules, ou des véhicules heurtant des pietons. Dans ce cas, il serait bien d’ajouter une loi qui permette la sanction, sans procès, voire l’arrestation, de quiconque met une clé de contact dans un Neiman, ou ose appuyer sur un bouton « start », afin de prévenir des situations que vous et moi avons évoquées. Cela évitera aux motards et aux cyclistes d’être renversés, aux piétons d’être percutés, etc… sauvera des vies et allègera le déficit de la Sécu.
                    Vos statistiques vous disent-elles combien de personnes roulent ivres tous les weekends par exemple ? Et combien d’entre eux sont contrôlés avant de prendre leur véhicule ? Combien d’entre eux sont contrôlés au volant ? Combien d’entre eux sont coupables d’accidents ?

          • @Jean Roule Du Cable
            Bonjour,
            Pour continuer sur la ceinture de sécurité, elle est obligatoire 100% du temps, et ne sert que lors d’un impact. En fait, elle ne sert à rien dans 99% du temps, en comptant son utilité pour sécuriser les sièges autos.
            Le port d’arme est interdit 100% du temps. En pratiquant le droit (si jamais), le port ne sert pas dans 99% du temps. Interdit 100% du temps (sauf pour certains privilégiés), et pourrait être utile une fois, voire même la seule qui compte.

      • « Il n’y a pas de démocratie en France, elle n’a pas de Constitution. Elle est déjà « autre chose ». »
        Heureux homme qui n’a pas encore eu le loisir de tater de l' »autre chose » chinois, russe, coréen, vénézuélien…

        • @Jean Roule Du Calbe
          Non je n’ai pas « tâté » de l’autre chose, la version dure que vous citez. Et je n’en ai pas envie. Ce n’est pas pour cet autre chose que j’ai été présenté au drapeau.
          Même si je n’ai pas été tâté du régime russe/sovietique, chinois, coréen ou vénézuelien, j’ai appris de mes ailleux bien qu’ils ne furent pas bien bavards, des livres et des cours d’Histoire, et de certains témoignages d’autres personnes. J’ai l’opportunité de suivre de nouveau les cours d’Histoire dispensés au collège. Cela me permet de me rendre compte de la longueur du bras de l’Etat et de son idéologie, en plus de pouvoir mettre en parallèle certains événements : par exemple :
          – Des états-généraux pour décider de quelque chose sans se soucier de ceux qui le subiront ;
          – Foison de lois venues du Haut, qui n’impacteront que le Bas ;
          – Décisions des privilégiés d’augmenter les impôts puisque les caisses sont vides, et que sans ces impôts, ces privilégiés ne peuvent subsister ;
          – Ressources alimentaires en berne, puis famine.
          Les ressources alimentaires ne manquent pas de nos jours, en 1789, elles ont été un problème : pénurie de blé. Nous ne manquons pas de nourriture. C’est la seule différence avec la « Révolution de 1789 ». Au Vénézuela, il y a eu le même schéma. Les Vénézueliens n’ont pas de quoi subvenir à leurs besoins, à l’inverse de ceux qui les gouvernent. Ceux qui nous gouvernent, ne manquent pas de nourriture, même s’ils « vont moins souvent au restaurant ».

          • Ce que vous décrivez, à l’oeuvre en France, c’est « cause toujours ». Vous n’ignorez pas que dans les pays cités, c’est « ferme ta gueule ». Pour moi, il y a une différence notable. Et même si la France n’est pas une démocratie parfaite (je rêve d’un truc à la Suisse avec plein de referendums), je préfère encore vivre ici que dans les pays sus-cités.

            • @Jean Roule Du Cable
               » Et même si la France n’est pas une démocratie parfaite »
              Ce n’est pas une démocratie tout court. Nos dirigeant ne sont pas encore assez stupides pour nous mettre dans un régime bien dur, nous ne sommes pas tout à fait prêts.
              Le « ferme ta gueule » on y est pas très loin. Youtube censure des vidéos signalées, strikées, et ferme des comptes etc… Cela n’est pas de son propre chef, c’est celui de notre Etat et de ses kapos sensibles des feuilles et de la rétine.
              Le « Joueur du Grenier » a même été censuré par Youtube, à la suite d’un signalement et d’un strike.

    • Euh, vous vous enroulez dans votre câble… Il est trop long 😉

  • Je suis quelqu’un de calme, pondéré, plutôt discret, et je ne suis toujours pas « fiché S ». Y a-t-il un Cerfa à remplir ?

  • STF Je pense que Vitevu faisait de l’humour, je l’ai compris comme cela. Sous prétexte qu’on grandit dans une cité grise, on n’a pas d’avenir donc tout est permis. Mais ces cités n’étaient pas perdues avant que certains occupants ne décident de cacher leur feignasserie derrière un prétexte extérieur à eux. Ils sont trop feignants pour bosser, s’élever à la force de leur cerveau ou de leurs bras, et trop frimeurs pour accepter leur situation, alors forcément il faut que ce soit la faute de l’Etat, de leur origine (toutes les entreprises sont pourtant « multicolores »), de leur adresse (ultime hypocrisie). Si on peut encore admettre que le principal intéressé adhère à ce raisonnement simpliste, il est scandaleux que les « élites » l’entretiennent, oubliant tout ce que l’Etat met en place pour les « défavorisés » avec l’argent des autres : logements HLM très bien conçus, scolarité gratuite, bibliothèques, MJC etc. Mais ce n’est jamais assez, le but ultime est de vivre comme les classes aisées, à leurs frais bien sûr, juste parce qu’on est « issu d’une minorité ». Et les plus déséquilibrés, où les plus narcissiques, prendront une arme, et on fera une cérémonie, et on allumera des bougies et et etc. Tout comme on dit aux policiers de ne pas poursuivre un 2-roues qui s’enfuit, par peur d’une nuit d’émeutes, on laisse les caïds des cités lobotomiser les plus jeunes et entretenir le mythe de la pré détermination sociale. Il n’est pas interdit aux occupants d’une cité grise de la fleurir.

  • Ne pas criminaliser des comportements suspects ?! C’est vrai que tout un chacun consulte des sites djihadistes et fréquente des salafistes. Au moment où le fiché S se procure la Kalach on a le droit de l’arrêter où il faut attendre qu’il l’utilise, pour être sûr et certain, des fois qu’il veuille juste aller à la chasse à la perdrix avec ? Et on doit occuper combien d’effectifs et de moyens à cette surveillance, juste pour attendre d’être certain que oui, cette fois c’est sûr mais sait-on jamais, peut-être pas finalement, il va peut-être faire ses courses avec sa Kalach, c’est pas clairement interdit, sait-on jamais vaut mieux attendre encore un peu, qu’on soit bien sûr de ne pas criminaliser un comportement suspect qui est en fait anodin, mais on est tellement à la limite de l’Etat totalitaire dictatorial qu’il ne faut pas risquer de revivre les heures sombres etc…

  • C’est sûr que si vous partez du principe que n’importe quel policier « dont on sait rien » (= dont on peut tout craindre, oubliant qu’ils sont assermentés et spécialement formés en ce qui concerne le terrorisme) peut inscrire un individu sur un fichier S sans avoir à justifier quoi que ce soit, que vous n’admettez pas une seconde que cette inscription demande des recoupements de faits convergents comme fréquenter la mosquée salafiste récemment fermée (mais décision de quelqu’un dont on sait rien peut-être) ET voiler sa femme (mais parce que c’est mode) ET être barbu-djellaba (c’est mode aussi), vous renversez les valeurs et poussez la culture de l’excuse à un point trop loin pour moi.

    • Vois pas bien ce que vient faire la culture de l’excuse là-dedans. Si vous voulez me faire plaisir, évitez de sortir les poncifs du placard, à la moindre occasion…

  • Si la ceinture est obligatoire, ce n’est pas pour sauver votre voisin de palier, mais pour réduire le coût de votre remise en état. Car c’est gratuit, mais ça a un coût et on s’abîme beaucoup même à très petite vitesse. Rassurez-moi, même si ce n’était pas obligatoire, vous attacheriez vos enfants ?

    • A l’origine, quand la mesure était prise, ce n’était pas une question financière. C’est parce que les statistiques de mortalité routière se sont mises à exploser à partir de la fin des années 60, avec la démocratisation de la voiture. Il y avait plus de 15000 morts, et médiatiquement, ça commençait à passer de plus en plus mal. Souvenez-vous de l’opération « Mazamet ville morte » – cette ville avait la particularité d’avoir le même nombre d’habitants que le nombre de tués sur la route au niveau national.
      Le gouvernement s’était fixé pour mission de ne pas laisser filer ces statistiques macabres. D’un autre côté, la convention de Vienne de 1968 avait fixé un cadre aux Etats pour mettre en place une politique de sécurité routière (eh oui, déjà la mondialisation).
      Les comptes d’apothicaire sur le cout de la mortalité routière (estimé, selon des calculs sujets à caution, entre 20 et 50 milliards, admirez la précision) sont venus bien plus tard.

      • Les statistiques de la mortalité routière sont d’ailleurs surprenantes quand on y pense. On y agrège des personnes qui sont allées toutes seules dans le fossé, celles qui n’ont pas mis leur ceinture avec celles qui ont provoqué un accident parce qu’elles ont brulé un stop ou trop picolé.
        C’est un peu comme si la police agrégeait dans un même total, les homicides et les suicides, et décidaient que les suicides devaient faire l’objet d’une répression similaire à celle des homicides.

    • J’ajoute que bien évidemment, si on commence à aborder la question de la santé publique par la notion de coût pour la collectivité, on n’a pas fini d’en baver. Demain vous pourriez voir instaurer une police des plages, chargée de surveiller que vous vous êtes bien tartiné de crème, pour éviter le cancer de la peau (*). Et des inspecteurs pourraient bien débarquer chez vous à l’improviste pour vous assurer que vous êtes en règle avec « la loi des 5 fruits et légumes quotidiens ». Casque à vélo obligatoire, idem à ski… Formation diplômante pour utiliser une tronçonneuse… Clôture de piscine obligatoire, même si vous n’avez pas d’enfants, parce que l’Etat doute de votre capacité d’assurer la sécurité des personnes de passage chez vous… Ah, je suis con, ça c’est déjà fait…

      (*) pour info, cette mesure sauverait plus de vies (et épargnerait bien des coûts à la sécu) que la ceinture obligatoire.

  • Je me relis, et je précise qu’il ne suffit pas de fréquenter la mosquée salafiste et être barbu et voiler sa femme pour être fiché S car on est en France tout de même. Pourtant rien que la mosquée salafiste plus d’une fois devrait suffire…

    • Il ne devrait tout simplement pas exister de mosquées salafistes. Existe-t-il des églises chrétiennes en pays musulman? Alors que les chrétiens ne prêchent aucune intolérance…

      • Oui il existe des églises chrétiennes dans nombre de pays musulmans, une centaines au Maroc, les églises coptes en Egypte, maronites au Liban, le nombre de chrétiens est en hausse en Algérie, etc…

  • Non seulement on ne change rien mais on va rechercher tous ceux qui sont partis combattre avec daech avec femmes, enfants, parent et grands-parents le tout à la charge de la société. Mais n’est-ce pas un bien pour certaines personnes ? on en fait des martyrs, on fait une commémoration en grandes pompes, un beau discours pour endormir le bon peuple et une bonne bouf pour clôturer la journée ! ensuite, oui, il faut recommencer chaque année histoire de se donner une belle image ! et puis on va prendre quelques mesures mais qui seront surtout des contraintes pour le bon peuple auquel il ne faut plus donner trop de liberté quant aux terroristes, allez, il en faut quelques-uns pour permettre à notre élite de continuer à s’amuser avec l’idiotie populaire.

    • Ceux qui sont partis combattre avec daech sont des gens qui ont pris parti avec nos ennemis. Comment traite-t-on, historiquement, les gens qui combattent au profit de nos ennemis? comment a-t-on traité les Français qui ont combattu contre les Russes avec la LVF allemande?

  • Il me semble qu’on oublie que le problème n’est pas spécifiquement national. Et que des solutions nationales ne peuvent pas nous en protéger .
    La liberté a un coût.
    On ne peut pas interdire à des c…s d’adhérer à des théories à la noix.
    Des tas de personnes défendent d’ailleurs le communismes…c..s mais fort ( mal) éduquées.
    Donc sauf dictature, il va falloir se farcir ces gens…qui après tout peuvent « gagner »….

    • la dictature de l’absurdité est déjà en place, des journalistes nous expliquant que la police arrête des gens pour « radicalisme »…ou pour djihadisme..
      Je sais ce que c’est un meurtre, mais sa motivation terroriste ne va pas de soi…

  • Bonjour…@Lou17, JAMAIS parce qu’en fait personne ne sait comment agir de façon déterminée ; alors nous avons droit aux jérémiades habituelles, aux pleurnicheries de ceux qui vivent sur notre dos, aux fausses compassions qui les aident à nous faire regarder ailleurs pendant que leurs actions poursuivent la dégradation du niveau social de la France.
    J’habite Lyon, où l’ex-maire (taxes foncière et d’habitation énormes dont la TEOM condamnée par la justice via les actions de la CANOL, coût exorbitant des amendes pour stationnement, fonctionnaires opérant sur la voie publique payés à ne rien faire -quelques photos en ma possession-, etc…), néanmoins bien présent via ses collaborateurs, aujourd’hui ministre de je ne sais quoi continue ses manoeuvres de bas étage…qu’il démissionne, qu’on le range dans un placard, rares sont les incompétents de son espèce qui prennent les français pour des imbéciles (accessoirement, la retraite politique ou non c’est pour tout le monde, place aux générations qui viennent).
    A part les hommages dont ils se gavent, rien de bien neuf sous ce régime faussement démocratique.
    Leur lâcheté quotidienne me dégoûte, respect au Lt Colonel qui, lui, a réellement fait acte de bravoure, et pourtant je suis bien loin d’être militariste.

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